REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Mercredi 12 décembre 2018 Outre-mer - Mayotte

 
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    REVUE DE PRESSE
ET DES RESEAUX SOCIAUX
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Mercredi 12 décembre 2018

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A LA UNE
 XVIIIe COMITE DES SIGNATAIRES;
Pages, 6, 45 à 46.
Nouvelle-Calédonie, les dirigeants calédoniens à Paris six
semaines après le "non" à l'indépendance.

 REFORME INSTITUTIONNELLE;
Pages, 7, 22 à 23.

Guyane, vers une restructuration d'ampleur des services de
l'Etat.

 FORAGES PETROLIERS;
Pages, 8 à 9, 25 à 26.
Guyane, Total "s'engage" à être "transparent" pour ses
forages.

 DECLARATION PRESIDENTIEL;
Pages, 10 à 11, 24, 28, 59 à 67.
Outre-mer, réactions aux annonces d'Emmanuel Macron.

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
MÉTROPOLITAINE

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Les dirigeants calédoniens à Paris six semaines après le "non" à l'indépendance
Présentation Nouméa, France | AFP | mercredi 12/12/2018 - 08:00 UTC+2 | 597 mots par Claudine WERY

Le Premier ministre Edouard Philippe reçoit vendredi l'ensemble des responsables politiques de Nouvelle-
Calédonie, six semaines après le non à l'indépendance de l'archipel lors d'un référendum qui a durci le clivage
entre indépendantistes et loyalistes. En visite éclair à Nouméa, dès le lendemain du scrutin, remporté avec
56,7% par les pro- Français, Edouard Philippe avait annoncé une réunion du Comité des signataires de l'accord
de Nouméa pour "tirer les conclusions du référendum".
Son défi va consister à les faire converger alors que ce référendum, intervenu dans le cadre du processus de
décolonisation graduel de l'accord de Nouméa (1998), a donné lieu à un vote identitaire sur cet archipel du
Pacifique Sud, colonisé par la France en 1853. A gros traits, les Kanak ont voté oui à l'indépendance et les
autres communautés non, suscitant des visions opposées de l'avenir. Ayant récolté 43,3% des voix, lors de ce
vote historique auquel les Calédoniens ont massivement participé (80,62%), les indépendantistes sont depuis
"sur un petit nuage", selon l'expression d'un haut-fonctionnaire.
A l'unisson des sondages, tous les leaders de la droite avaient en effet prédit une défaite cinglante des partisans
d'un divorce avec la France. Les vainqueurs se disent aujourd'hui "déçus". Dans ce contexte, le parti
indépendantiste FLNKS entend "profiter de la dynamique" à l'occasion des élections provinciales de mai 2019
et exiger ensuite une application à la lettre de la feuille de route de l'accord de Nouméa, qui permet la tenue
d'un deuxième référendum en 2020 et d'un troisième en 2022. "Il faut rester en ordre de bataille pour les
provinciales afin d'être victorieux en 2020", a déclaré au début du mois Daniel Goa, porte-parole du FLNKS,
pour qui "seule l'installation du nouvel Etat" peut désormais être discutée. Disposant actuellement de 25 élus
sur 54 au Congrès, les indépendantistes espèrent en gagner "trois de plus" en mai, grâce "à des listes unitaires
(entre les quatre partis du FLNKS, ndlr) dans les trois provinces".
"On va prendre le gouvernement en 2019 et après on déroule", confie un militant kanak.

- "Ca suffit" -
En face, la droite loyaliste, qui doit en partie son résultat en demi-teinte à ses incessantes divisions, amorce un
regroupement. Le week-end dernier, les deux branches des Républicains - les Républicains calédoniens et le
Rassemblement-LR - ont annoncé la création d'un "front loyaliste" pour le comité des signataires du 14
décembre. "Maintenant ça suffit, les indépendantistes ont obtenu beaucoup de choses, il faut arrêter les
concessions", a asséné Sonia Backès, présidente des Républicains Calédoniens.
Prônant "une logique plus ferme", ce "front" entend notamment demander à Paris le "dégel" du corps électoral
provincial, restreint aux personnes présentes sur le Caillou depuis au moins novembre 1998. "Il n'est pas
question que les Calédoniens qui veulent rester dans la France se fassent voler ces élections", a affirmé Mme
Backès.
Ces formations sont en outre totalement opposées à la tenue de nouveaux référendums. Parti loyaliste
majoritaire, Calédonie Ensemble (droite modérée) les juge "inopportuns" car "ils donneront le même résultat".
"Les Calédoniens ne changeront pas d'avis, tandis que ce deuxième référendum va provoquer un attentisme
économique et un climat déstabilisant", a déclaré le député Philippe Dunoyer (CE), qui prône une "poursuite de
l'émancipation de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République" et dans le dialogue.
Conformément au souhait exprimé à Nouméa par M.Philippe, les "enjeux économiques et sociaux" seront
également à l'ordre du jour du Comité des signataires. La Nouvelle-Calédonie est compétente dans ces
domaines. Mais la France injecte chaque année environ 1,3 milliard d'euros dans ce territoire très autonome,
dont les transferts publics et le nickel sont les principaux leviers de croissance.
cw/jk/mw/ao
© Agence France-Presse

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Guyane: vers une restructuration d'ampleur des services de l'Etat

Cayenne, France | AFP | mardi 11/12/2018 - 19:53 UTC+2 | 364 mots

Matignon et la préfecture travaillent à une restructuration d'ampleur des services de l'Etat en Guyane dans le
cadre du programme "action publique 2022" et de la réforme des services dits "déconcentrés" de l'Etat, a appris
l'AFP mardi de sources concordantes. Selon ces sources, l'Etat envisage un "regroupement physique" de ses
services (directions de l'aménagement et de l'environnement, de la répression des fraudes, de l'alimentation, de
l'agriculture et de la forêt, des affaires culturelles...) sous l'autorité du préfet dans deux grandes cités
administratives: Cayenne et Saint-Laurent du Maroni.

Un "préfigurateur" serait nommé en 2019 et la "réforme" serait "en marche" pour l'été prochain avec un
regroupement effectif à l'horizon 2024-2025, affirme le syndicat Sud-Culture. Le dossier est "dans les mains du
Premier ministre" a confirmé à l'AFP le ministère des Outre-mer. Contacté, Matignon n'a pas souhaité
s'exprimer. Lors de son dernier déplacement en Guyane, en octobre 2017, Emmanuel Macron avait annoncé une
"réorganisation des services de l’État" visant à "plus de cohérence", "plus de lisibilité pour les partenaires de
l’État" et plus de présence dans l'ouest guyanais en plein boom démographique, selon la préfecture.

Dans le cadre du programme "action publique 2022", l'exécutif finalise actuellement un nouveau projet de
réforme des services déconcentrés de l'Etat (préfectures, trésors publics, rectorats, DDT...). Les arbitrages
étaient attendus d'ici la fin de l'année, mais devraient être reportés à 2019 en raison de la crise des "gilets
jaunes" "Il est clair que cette expérimentation peut être adoptée, voire adaptée aux autres territoires ultramarins
voire à la métropole", juge Sud-Culture. Lors d'une réunion d'information présidée par le préfet de Guyane,
Patrice Faure, ce dernier a évoqué l'objectif de "mutualiser la gestion des ressources humaines, les moyens
informatiques et logistiques" pour "faire des économies sur les fonctions supports", selon un participant,
relevant que "la Guyane est parmi les pionniers à connaître un si grand bouleversement".

Certains services actuels pourraient être découpés. L'Etat souhaite que par "transferts volontaires et
recrutements", "40% des effectifs" soient affectés "en 2023 à Saint-Laurent du Maroni", ville sous-dotée et qui
devrait être la plus peuplée de Guyane en 2030, rapporte un agent sous couvert de l'anonymat. "850 agents"
seraient eux regroupés à Cayenne, à côté de l'actuelle préfecture.

mb/map/jk/cbn

© Agence France-Presse

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Total "s'engage" à être "transparent" pour ses forages en Guyane

Cayenne, France | AFP | mardi 11/12/2018 - 21:27 UTC+2 | 394 mots

La campagne de forage offshore imminente de Total en Guyane française va se dérouler en toute
"transparence", a assuré mardi le groupe pétrolier par communiqué, en réponse aux reproches adressés par des
défenseurs de l'environnement.

Total a déclaré mardi que sa campagne d'exploration imminente en Guyane pour chercher du pétrole offshore se
déroulerait en toute "transparence".

Ce communiqué a été publié quatre jours après le refus du Brésil d'accorder au groupe pétrolier français
l'autorisation d'effectuer des forages dans l'embouchure de l'Amazone au motif que le plan présenté par Total
comportait d'"importantes incertitudes", notamment en situation d'urgence.

"Conscient des interrogations que peuvent soulever ces travaux", le groupe pétrolier français s'est engagé à
"rendre compte" de leur "avancée" à la commission de suivi et de concertation pétrole de Cayenne, co-pilotée
par le préfet de Guyane.

Jusqu'à avril 2019, un navire de forage stationné à quelque 150 kilomètres des côtes guyanaises va creuser de
un à cinq puits d'exploration dits "profonds", par environ 2.000 mètres de profondeur d'eau à la recherche
d'hydrocarbures, sous contrainte de forts courants marins.

Total "invite les ONG qui le souhaitent à visiter ses installations en se rendant sur son navire pour comprendre
les mesures de précaution prises".

En Guyane, des "centaines de personnes", selon les organisateurs, ont participé samedi à des marches pour le
climat et contre les forages de Total ainsi que le projet Montagne d'Or en Guyane.

Le collectif Stop pétrole offshore Guyane a estimé auprès de l'AFP que Total conduisait ses opérations sans
informer "la population guyanaise" des risques encourus.

Greenpeace France a estimé dans un communiqué que le projet mettait en péril les "populations côtières, la
faune, la flore" et les récifs à cause des risques de "fuites d'hydrocarbures, boues de forage toxiques et marée
noire".

Total a assuré que ses opérations en Guyane ne seront pas conduites "dans des récifs coralliens" de l'Amazone,
dont la continuité a été mise en évidence au large de la Guyane au printemps dernier.

"Le récif le plus proche identifié est situé à 30 kilomètres du point de forage et n'est pas corallien", a précisé le
pétrolier.

L'avis de l'Autorité environnementale du 30 mai dernier soulignait que le plan de Total en Guyane souffrait de
"la faiblesse de certains volets importants pour appréhender les impacts" liés à la "toxicité des produits utilisés"
et notamment à la survenue éventuelle d'une marée noire.

mb/vac/fka/cbn

© Agence France-Presse

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Réactions aux annonces d'Emmanuel Macron : et l'Outre-mer ?

Le président de la République s’est exprimé, le 10 décembre, depuis le palais de l’Elysée pour répondre à la
mobilisation des Gilets jaunes. Après l'annonce de toute une batterie de mesures sociales, mais aucune mention
des Outre-mer, élus et populations ultramarines réagissent.

© CAPTURE D'ECRAN La 1ère Le discours solennel d'Emmanuel Macron a duré 12 minutes

       Par Pauline Rouquette

"Nous voilà, ensemble, au rendez-vous de notre pays et de notre avenir. Les événements de ces dernières semaines dans
l’Hexagone et les Outre-mer ont profondément troublé la Nation." C'est par ces mots qu'a débuté l'allocution solennelle
très attendue du Président de la République, ce lundi 10 décembre.
Les Outre-mer, ont été évoqués dès sa première phrase. Oui, mais... Ce sera la seule.

"Rien pour les Outre-mer"
Augmentation de 100 euros des salaires au niveau du Smic, exemption de la hausse de la CSG pour les retraités gagnant
moins de 2.000 euros par mois, heures supplémentaires payées "sans impôts, ni charges"... Commençant son discours
par la dénonciation des violences commises et des débordements constatés au cours des derniers rassemblements de
Gilets jaunes, le chef de l'Etat, regard fixe, mains à plat sur la table, a par la suite enchaîné son discours avec l'annonce
de mesures sociales, sans jamais citer les populations ultramarines, sans même faire une quelconque allusion à l'île de
La Réunion, où les grognes sociales font rage depuis deux semaines.

Parmi les élus d'Outre-mer, certains saluent l'attitude du chef de l'Etat, d'autres comparent les mesures annoncées à du
vent. D'autres encore, plus prudents, préfèrent attendre le discours du premier ministre, le 12 décembre prochain, qui
devrait apporter plus de détails. Quoi qu'il en soit, si le chef de l'Etat semble s'être résolu à lâcher du lest, allant jusqu'à
proclamer "l'état d'urgence économique et social", celui-ci n'a pas répondu pour autant aux attentes des ultramarins.

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11/12/2018

"Ce serait bienvenu qu'il puisse évoquer quelques mesures là où la pauvreté et la précarité est la plus forte, car les
inégalités sont très fortes dans les pays d'Outre-mer. Une ou deux mesures exceptionnelles pour ces pays, auraient été
bienvenues." s'est par exemple exprimé Serge Letchimy, député de la Martinique, au micro de France Ô.

"Il faut donner des perspectives pour rassurer les peuples d'Outre-mer. Leur dire que ces peuples appartiennent
à la République (...) Une politique de la reconnaissance vis-à-vis des pays d'outre-mer serait la bienvenue."

Bien que l'élu martiniquais reconnaisse au chef de l'Etat, "le courage et l'honnêteté de faire un mea culpa", ce dernier
craint toutefois que cela ne suffise pas, "parce que c'est un problème de fond".

Un problème de fond bien compris par le président de la République, pour la députée polynésienne Maine Sage qui, sur
Twitter a salué les "engagements forts" d'Emmanuel Macron et comparé les annonces effectuées par ce dernier à un
"plan Marshall en faveur du pouvoir d'achat des Français".

De son côté, le sénateur guadeloupéen Victorin Lurel évoque "un président plus humble, qui a voulu s'adresser non pas à
la France, mais aux Français, pour renouer le lien qui était rompu".
Un discours aux Français, oui, mais était-ce pour autant un discours à tous les Français ? Pas vraiment, pour le
sénateur qui déplore que l'Outre-mer n'ait pas été évoquée : "Pour l'instant, il n'y a rien pour les Outre mer. Il faut voir
ce que le gouvernement proposera au Parlement demain et après demain."

"Le mouvement n'est pas terminé"
A quelques heures de la fin du discours d'Emmanuel Macron, les réactions commencent à pleuvoir en Outre-mer.
A la Réunion, où 70% de la population a soutenu les Gilets jaunes, la mobilisation se poursuit. "Il n'a même pas parlé de
la Réunion, ce n'est pas satisfaisant" explique l'une d'eux.

Les réactions à La Réunion

"Le mouvement n'est pas terminé" assurent-ils encore. "Il y a des mesures qui étaient déjà dans le programme, il a peut
être anticipé les choses, mais ce n'est pas exactement ce que les Gilets jaunes ont demandé."
Mêmes réactions en Guyane, où certains sont satisfaits de l'annonce de l'augmentation du SMIC, mais estiment que ce
n'est pas assez : "100 euros, c'est quoi ? Pour moi c'est pas suffisant".

Les réactions en Guyane

Qu'ils vivent en Outre-mer ou dans l'hexagone, les Français ont au moins un point commun au lendemain du discours du
chef de l'Etat : ils attendent des mesures "concrètes". Pour ce qui est de la portée réelle qu'a eu
l'allocution présidentielle de ce lundi 10 décembre, elle sera mesurée ce samedi 15 décembre, si l'appel à un "Acte
5" rassemble autant de Français que lors des quatre derniers samedis de mobilisation.

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11/12/2018

"Boukan", un nouveau journal pour casser les clichés sur les Outre-mer

L'équipe du magazine guyanais Une saison en Guyane a lancé une campagne de financement participatif pour
le lancement de "Boukan - le courrier ultramarin", un journal dédié à l'ensemble des Outre-mer, pour combler
                       un manque dans la presse hexagonale. Le premier numéro devrait être publié début
                       2019.

                          © CAPTURE D'ECRAN YOUTUBE - Vidéo de lancement de Boukan L'équipe Atelier Aymara
                          lance "Boukan", le premier journal kiosque dédié aux Outre-mer

                           Du Boukan dans les kiosques ! Un magazine guyanais se prépare à lancer "Boukan - le courrier
                           ultramarin", un journal dédié
                           à l'ensemble des Outremer, pour combler un manque dans la presse hexagonale et sortir des
                           clichés à propos de ces territoires.
                           L'équipe du magazine semestriel "Une saison en Guyane", publié à Cayenne et déjà diffusé
dans les kiosques de Métropole, a eu l'idée de lancer ce journal, sous la forme d'un trimestriel au format tabloïd, et a
lancé une campagne de financement participatif auprès du grand public pour aider à sa création. "Il y a un désert dans
les kiosques à propos de l'Outre-mer", explique Pierre-Olivier Jay, directeur de publication d'Une saison en Guyane et
Boukan. "Cela fait 10 ans qu'on édite Une saison en Guyane, et on est quasiment le seul titre qui parle de l'Outre-mer dans
la presse exagonale"

"Faire bouger les lignes"
Quant aux médias hexagonaux, ils font montre d'un "intérêt assez relatif pour les Outre-mer, probablement parce que
l'Hexagone a l'impression de connaître déjà un peu ces territoires, à travers des images un peu figées, et on veut essayer
de faire bouger les lignes et sortir de ce statu quo", a-t-il détaillé.
Boukan (un nom à plusieurs sens: les flibustiers; le boucanage de la viande, pratiqué dans plusieurs territoires
ultramarins; une forme de sorcellerie originaire de Nouvelle-Calédonie; et bien sûr le bruit) veut donc apporter un
éclairage sur des sujets qui sortent des habituels reportages touristiques ou sur les crises sociales, et explorer des
domaines comme les cultures, la science et l'innovation, la biodiversité.

Un "Courrier International" de l'Outre-mer
"Boukan - Le courrier ultramarin" veut aussi servir de passerelle et de réseau entre les médias ultramarins et des pays
voisins. Il publiera des articles et reportages photos réalisés par son bureau à Cayenne et un réseau de correspondants
en cours de constitution, et reprendra en outre (un peu à la manière de Courrier international) des sujets parus dans la
presse locale d'Outre-mer et dans des médias non francophones de pays limitrophes.

Objectif 20.000 euros
La campagne de financement participatif vise à récolter au moins 20.000 euros d'ici le 21 décembre, une somme qui
permettrait de couvrir les frais d'impression et de conception du numéro 1.
Pour l'instant, elle n'en est qu'à 40% de cette somme, mais l'équipe de "Boukan" dit explorer des sources alternatives
de financement, et compte bien lancer le 1er numéro début 2019 (qui sera tiré à 20.000 exemplaires, distribués par
MLP), même si la levée de fonds n'atteint pas son objectif.

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
   LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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GUADELOUPE

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GUYANE

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Guyane: La résolution du Congrès des élus adoptée
lors de la dernière assemblée plénière de la CTG

© CTG

Les élus de la Collectivité territoriale de Guyane ont adopté en séance plénière la résolution du Congrès du 27
novembre dernier. Ainsi, l’assemblée délibérante s’est prononcée sur la saisine du 1er ministre en vue d’une
consultation populaire pour une évolution statutaire. Pour le Président de la CTG, Rodolphe Alexandre, c’est un
acte fort de saisir le gouvernement. Maintenant, il y a une méthodologie à observer. Pour dépasser la
symbolique, il appartiendra au premier ministre de statuer tant sur le plan politique que juridique à ce sujet».
La composition de la commission pour élaborer le projet Guyane a également été actée. Celle-ci comprendra 33
membres avec des représentants élus de la Collectivité territoriale (10), des représentants des collectifs (2 pour
« Pou Lagwiyanne dékolé » et 2 pour le « Front »), des chambres consulaires, des socio-professionnels (2), de
l’Etat (1), du grand conseil coutumier(2), du CESECEG (1), des maires (5), ainsi que les parlementaires (4).

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TRIBUNE. "Le gouvernement tourne le dos à la science" : des ONG
environnementales demandent l'arrêt des forages de Total en Guyane

Dans une tribune publiée sur franceinfo, des associations de défense de l'environnement pointent les
contradictions d'Emmanuel Macron en matière d'écologie, alors que Total doit commencer des opérations de
forage au large de la Guyane début 2019.

Des militants de Greenpeace protestent contre le projet de forage de Total au large de la Guyane et d'un récif corallien
découvert dans l'embouchure de l'Amazone, le 28 septembre 2017, à Rio de Janeiro (Brésil). (PILAR OLIVARES /
REUTERS)

Le navire de forage de Total est en route pour la Guyane. Il devrait arriver dans les prochains jours sur site, à
150 km des côtes guyanaises, pour une mission de quatre mois. Objectif : réaliser un puits d'exploration
pétrolière pour évaluer la qualité de la roche et la présence d'hydrocarbures en quantité suffisante. Cette
mission est décriée par de nombreuses associations de défense de l'environnement, qui publient une
tribune contre ce projet de forage et pointent les contradictions du gouvernement en matière d'écologie. Sept
d'entre elles déposent d'ailleurs un recours contre l'Etat, mercredi 12 décembre, pour contester l'autorisation
de forage délivrée récemment à Total. Elles s'expriment ici librement. Il y a un an, le gouvernement
s'enorgueillissait de la loi hydrocarbures censée mettre fin à la production d’énergies fossiles en France en
2040. Présentée comme une avancée majeure dans le monde, cette loi excluait en réalité les permis pétroliers en
cours comme celui de Total au large de la Guyane. Résultat : le navire affrété par le géant français de l’industrie
pétrolière s’apprête à opérer ses premiers forages en janvier. Entre-temps, le gouvernement a tout fait pour
faciliter le travail à Total.

Cela a commencé en septembre 2017, lorsque le ministère de l’Environnement a accordé à Total une troisième
prolongation du permis d’exploration pétrolière "Guyane Maritime", en plein débats parlementaires sur la loi
hydrocarbures. Contrairement aux affirmations répétées par François de Rugy, le gouvernement n’était en rien
obligé de prolonger ce permis. Cette prolongation est d’ailleurs attaquée par les associations Amis de la Terre
France et Greenpeace France. Ce projet aurait dû faire l’objet d’un débat public construit et organisé par la
Commission nationale du débat public. Au lieu de ça, une simple enquête publique très courte a eu lieu pendant
les vacances d'été 2018. En dépit de cette enquête publique bâclée, presque 100% des personnes (PDF, page 33)
ayant contribué ont manifesté leur opposition au projet. Quant aux commissaires-enquêteurs invités à rendre un
avis éclairé et critique sur les travaux, ils ne sont pas des spécialistes du forage en eaux profondes. De leur
propre aveu, ils n’y connaissent rien, mais qu’importe puisqu’ils ont choisi de faire confiance à Total.

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En outre, le pétrolier minimise les risques de pollution des forages, sous-estime les impacts d’une marée noire
sur la région et propose des mesures d’urgence insuffisantes en cas de catastrophe majeure.Les signataires de la
tribune

En bref, ce projet présente d’inquiétantes similitudes avec celui de Deepwater Horizon dans le golfe du
Mexique [cette plate-forme pétrolière exploitée par BP a explosé en 2010, faisant 11 morts et provoquant une
gigantesque marée noire]. C’est d'autant plus inacceptable que tout récemment a été découvert dans les eaux
guyanaises le récif de l'Amazone, un écosystème unique qui questionne le savoir scientifique sur les formations
récifales et leur capacité de résilience face au changement climatique. En accordant à Total la possibilité de
forer à proximité, le gouvernement tourne le dos à la science, préférant prendre le risque de voir cet écosystème
vulnérable détruit par les activités pétrolières.

Alors pourquoi tant de passe-droits ? La réponse est simple. Total a jusqu’au 1er juin 2019 pour trouver du
pétrole en Guyane, faute de quoi le permis sera perdu. Il était impossible dans le temps imparti de respecter
toutes les procédures. Soit le gouvernement respectait les règles de consultation du public, mais Total ne
pouvait pas forer avant l’expiration de son permis ; soit le gouvernement tordait les règles pour faciliter la vie
de Total.

C’est cette dernière option qui a été retenue, faisant de Guyane Maritime le triste symbole du déni de
démocratie, de la menace pour la biodiversité guyanaise et d’une aberration climatique soutenue par le
gouvernement. Le président Emmanuel Macron devrait faire preuve de cohérence et de courage politique. Le
rapport du Giec est formel : pour respecter l'objectif des 1,5°C de réchauffement, 80% des ressources fossiles
non exploitées doivent rester dans le sol.

Comment peut-on se présenter sur la scène internationale comme le champion du climat "et en même temps"
dérouler le tapis rouge à un des plus gros pollueurs au monde ?Les signataires de la tribune

Emmanuel Macron devrait regarder de l’autre côté de la frontière guyanaise. Au Brésil, l'administration
environnementale vient de rejeter les licences qui auraient permis à Total de forer dans l’embouchure de
l’Amazone à proximité du même récif, un projet présentant des risques similaires à ceux que nous dénonçons
pour Guyane Maritime. La France devrait s’inspirer du sérieux du travail des techniciens brésiliens qui, dans un
contexte politique difficile, ont pris une décision reposant sur des arguments techniques et scientifiques.

Ensemble, associations, collectifs et Guyanais-e-s, nous dénonçons les irrégularités et les zones d’ombre qui ont
entaché la procédure de validation. Il y a urgence à agir : nous demandons à la justice de ne pas attendre et
d’annuler au plus vite les autorisations de forage.

Liste des signataires :

Claire Albanesi, porte-parole Stop Pétrole Offshore Guyane - Jacques Beall, vice-président de Surfrider
Foundation Europe - Florent Compain, président des Amis de la Terre France - Marine Calmet, chargée de
plaidoyer à Nature Rights - Clémence Dubois, porte-parole de 350.org - Lamya Essemlali, présidente de Sea
Shepherd France - Rémi Girault, président de Guyane Nature Environnement - Jean-François Julliard, directeur
de Greenpeace France - Jean-Ronan Le Pen, coprésident de ZEA

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MARTINIQUE

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11/12/2018

Martinique : 8 Martiniquais sur 10 souhaitent rentrer au pays
(étude)
C’est la conclusion tirée par l’enquête « Alé Viré » lancée en juin denier et dont les résultats ont été
présentés le lundi 10
décembre.

Initié par la sénatrice
Catherine Conconne, ce
questionnaire numérique a
pour but d’identifier les
principaux freins et
moteurs du retour au pays
et les leviers d’action qui
en découlent afin de lutter
contre le déclin
démographique en
Martinique. Selon les
premiers enseignements de
cette étude, 8 Martiniquais
sur 10 vivant hors de
Martinique souhaitent
rentrer. Si le professionnel
génère les principales
inquiétudes sur le retour,
ceux qui rentrent trouvent
leur place sur le marché du
travail plutôt rapidement et
la majorité ne voit pas ses
revenus baisser. De plus, la
famille est la principale
motivation du retour. Plus
d’un tiers du panel a aussi
évoqué la volonté de
développer leur pays
comme élément de retour
en Martinique. A l’issue de
ce questionnaire, un
programme de 20 actions
regroupés en 6 grands
objectifs sera
prochainement mis en place
pour encourager le retour
au pays en Martinique.
Parmi ses actions,
l’association Alé Viré
entend en particulier améliorer l’accueil et l’accompagnement, développer une nouvelle vision du territoire,
mais aussi limiter les départs.

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10/10/2018

Pôle Martinique de l'Université des Antilles : recrutement d'un responsable administratif
et financier sans concertation avec les élus du pôle
Linivèsité

 Ce lundi 19 novembre, le groupe "Ba Péyi-a An Chans" (Droite), membre de la coalition "Gran Sanblé Pou Ba
Péyi-a an Chans" qui dirige la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique) a tenu une conférence de presse
afin d'apporter son soutien au Pôle Martinique de l'Université des Antilles. En effet, alors que l'autonomie des
pôles est dument prévue dans la loi de création de l'établissement en 2015, celle-ci n'a jamais été respectée. Pire
: des transferts de postes et de moyens sont prévus vers le Pôle Guadeloupe qui priveront le Pôle Martinique
d'une centaine de postes d'enseignants et d'administratifs et de plusieurs millions d'euros. On a un nouvel
exemple ci-après de la violation de l'autonomie du Pôle Martinique avec le recrutement d'un responsable
administratif et financier par la gouvernance sans aucune concertation avec les élus du pôle. A quoi sert alors
d'organiser des élections sur les pôles si ceux qui sont élus sont systématiquement ignorés ou mis à l'écart ?

  En tout cas, ce que le grand public doit retenir, c'est qu'il ne s'agit ni d'un conflit entre Martiniquais et
Guadeloupéens ni d'une volonté de sécession du Pôle Martinique. Voici le courrier qu'a adressé Mme la vice-
présidente du Pôle Martinique, Odile FRANCOIS-HAUGRIN, à la communauté universitaire suite au
recrutement dont il a été question plus haut...

***

Chers membres de la communauté universitaire du pôle Martinique,

 Je me dois de vous alerter sur une situation qui touche une fois de plus au non-respect des textes réglementaires
régissant notre université organisée en deux pôles autonomes. Il s’agit de la procédure de recrutement du/de la
responsable administratif(ve) et financier(ère) de laquelle le pôle se trouve exclu, en dépit de l’article 09 du titre
III des statuts de l’UA qui dispose que le vice-président de pôle « est l’interlocuteur privilégié du président pour
toutes les questions concernant le pôle », qu’il " a autorité sur les personnels du pôle et émet un avis sur les
affectations des personnels ingénieurs, administratifs, techniques, ouvriers et de service dans les services et
composantes du pôle ». Il doit également être tenu compte des orientations retenues en la matière par l’instance
polaire (article 19 du titre 4 des statuts de l’UA). Par ailleurs, le point voté lors du dernier CA du 27 novembre
sur ce sujet corrobore cette nécessaire collaboration.

 Or, la procédure de recrutement du RAF du pôle Martinique a été mise en œuvre par la présidence sans aucune
concertation avec le pôle Martinique. De nombreux rappels et alertes ont été adressés, et notamment une
décision prise à la majorité des présents et représentés par le conseil de pôle du 24 septembre 2018. Pourtant, le
RAF est le bras-droit du vice-président de pôle et dans l’esprit de dialogue prévu dans les textes, il n’est pas
concevable que la procédure de recrutement puisse s’envisager sans dialogue ni concertation avec la vice-
présidence de pôle.

Vous trouverez ci-joint les rappels adressés à la présidence, ainsi que les décisions du conseil de pôle.

Bien à vous.

Odile MARCELLIN FRANCOIS-HAUGRIN

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11/12/2018

"Ba Péyi-a an Chans" inquiet pour le Pôle Martinique de l'Université des Antilles

Linivèsité

 Ce lundi 10 décembre, le groupe "BA PEYI-A AN CHANS" (Droite), membre du "GRAN SANBLE POU
BA PEYI-A AN CHANS" qui constitue la majorité dirigeante de la CTM (Collectivité Territoriale de
Martinique), a tenu une conférence de presse pour faire part de sa vive inquiétude quant à l'avenir du Pôle
Martinique de l'Université des Antilles.

   Avenir très sombre puisque des transferts de personnels et de moyens sont prévus par la gouvernance de
l'établissement a profit du Pôle Guadeloupe au motif que ce dernier a plus d'étudiants que son alter ego
martiniquais. Sauf que le premier n'a jamais respecté la règle fondatrice de l'ex-Université des Antilles et de
la Guyane à savoir le non-doublonnage des filières, c'est-à-dire la non-reproduction sur un un pôle d'une
filière existant déjà sur l'autre pôle. C'est ainsi qu'avec l'appui e L. MICHEAUX-CHEVRY une Faculté de
Droit et d'Economie fut créée à Fouillole ; puis, plus tard, avec l'appui de V. LUREL, un deuxième campus de
Lettres et Sciences humaines au Camp Jacob (Basse-Terre). A l'inverse, la Martinique n'a jamais cherché, pour
ne prendre que ce seul exemple, a créer un deuxième STAPS (Etudes sportives) et aujourd'hui 50% des
étudiants de cette filière qui se trouve en Guadeloupe, sont des Martiniquais. Résultat des courses : la
Guadeloupe se retrouve aujourd'hui avec une université quasi-complète...

  En tout cas, comme l'a souligné Yan MONPLAISIR, leader de "BA PEYI-A AN CHANS", le
Pôle Martinique ne cherche pas du tout à faire sécession, mais exige que l'autonomie des pôles prévue dans
la loi de création de l'Université des Antilles en 2015 soit respectée et surtout que la répartition des moyens soit
discutée avec les personnes élues démocratiquement par le Pôle Martinique. Voici donc que Y. MONPLAISIR
et D. MONROSE ont déclaré à ViaATV...

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MAYOTTE

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Le Journal de Mayotte
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Déménagement en cours sur le terrain Batrolo à Kawéni
Après avoir appris que 80 familles environ avaient été délogées par la force publique de ce terrain du cœur de
Mamoudzou, sur les hauteurs de Kawéni, nous avons cherché à savoir ce qu’ils allaient devenir. La police a du
faire l'usage de la force tôt ce matin.

Par Anne PERZO

                                              Déménagement des meubles et des chèvres

                                              Des chaises, des tables, des chèvres, une télé grand écran plat, encore
                                              des chèvres… c’est une longue cohorte qui descend des hauteurs de
                                              Kawéni. Les habitants qui occupaient illégalement le terrain quittent
                                              peu à peu les lieux après un épisode mouvementé au petit matin.
                                              C’est l’aboutissement d’une procédure longue et couteuse, menée par
                                              la famille Batrolo propriétaire du terrain. Cette fois, l’expulsion est
                                              massive puisque 80 famille seraient concernées, selon la police.

Les pompiers prennent en charge un petit                                                 enfant dont la cuisse est
marquée par des traces de brûlures

Toute la nuit, les marteaux et les                                                       perceuses ont résonné,
« les habitants cherchaient à récupérer                                                  les tôles, mais à quoi ça
sert de les déloger, si ils repartent avec                                               le matériel sous la main
pour les replanter ailleurs ! », s’exclame                                               le commandant Demeusy,
risquant un parallèle, « c’est un peu                                                    comme si on laissait
repartir un pilote de kwassa avec son                                                    bateau ».

                                    Matelas et TV écran plat stockés dans un banga attenant

                                    La tractopelle stoppée net

                                       Au petit matin, lorsque la tractopelle est entrée en action pour démolir les
                                       tôles, les habitants ont opposés une résistance active, explique-t-il, stoppant
                                       l’opération, « nous avons été obligé d’intervenir ». Une famille nous
                                       rapporte que des grenades lacrymogène ont été tirées, en nous montrant une
                                       blessure sur le haut de la cuisse de leur petit garçon qui a été pris en charge
                                       par les pompiers. Une femme aurait également été blessée au pied. Les
habitants essaient de sauver les meubles, en déposant leurs biens dans un banga adjacent. D’autres repartent
avec un matelas sur la tête. Pour où ? « On ne sait pas trop, nous répond l’un d’eux, peut-être à Majimbini, sur
les hauteurs de Convalescence. » Nous nous sommes tournés vers la préfecture pour avoir des précisions sur
leur relogement : « Des propositions d’hébergement temporaire ont été faites, mais la plupart des familles a
refusé. Une grande majorité rejoint des connaissances ou des membres de la famille. Une petite partie a été
éloignée, car en situation irrégulière sur le territoire. Nous tentons actuellement d’empêcher ceux qui veulent
s’installer ailleurs de le faire ». La police nationale obtenu un appui de la gendarmerie en milieu de matinée.

A.P-L.

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NOUVELLE-CALÉDONIE

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11/12/2018

18eme Comité des Signataires: Thierry
Santa, « Nous considérons que l’Accord de
Nouméa est arrivé à son terme»

A trois jours de la tenue du XVIIIème Comité des Signataires, la Ministre des Outre-mer reçoit dès ce mardi 11
décembre les différentes délégations politiques de Nouvelle-Calédonie. Première formation à être reçue ce jour
: le Rassemblement- Les Républicains. Au centre des discussions : l’ordre du jour de ce prochain comité des
signataires.
Pour Thierry Santa, récent président du Rassemblement – Les Républicains, la question du dégel du corps
électoral est un point majeur. «Nous considérons que l’accord de Nouméa est arrivé à son terme, il nous faut
maintenant parler des corps électoraux, des 2ème et 3ème référendums où nous posons la question de leurs
opportunités, enfin tous les dispositifs de l’accord de Nouméa.»
A l’instar du parti Calédonie Ensemble, Thierry Santa estime que l’organisation des référendums prévus en
2020 et 2022 ne semblent pas opportuns. Jeudi 13 décembre, la Ministre des Outre-mer recevra les autres partis
politiques.

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11/12/2018

Eramet : la branche Alliages reprise en main par un expert de la métallurgie
Les turbulences ont fait fondre sa valeur boursière. Eramet veut que sa branche Alliages soit en conformité avec
les meilleurs standards internationaux. C’est la feuille de route de Jérôme Fabre, son patron. Un spécialiste des
superalliages et du nickel.

Par Alain Jeannin
Soutenu par des analyses positives des agences de notation Banque of America-Merrill Lynch et Exane BNP Paribas, le
titre Eramet a regagné du terrain, mardi, à la bourse de Paris. L’action a progressé de près de 7 %. Son lundi noir l’avait
vu chuter de plus de 20 %.

Objectif qualité
Insuffler une nouvelle énergie et surtout établir de nouveaux contrôles de qualité dans la branche Alliages du dernier
géant minier et métallurgique français. C'est la feuille de route confiée par la PDG d'Eramet, Christel Bories à Jérôme
Fabre. Le directeur général-adjoint du groupe est un X Ponts de 43 ans. Il appartient à l’élite des ingénieurs et des
métallurgistes français et a contribué au sauvetage industriel de la SLN calédonienne qu’il a dirigé. Groupe
métallurgique et minier présent en Nouvelle-Calédonie et au Gabon, dans le nickel et le manganèse, Eramet est aussi
une entreprise de pointe dans les alliages et les superalliages, titane et aluminium, avec ses deux filiales, Erasteel, et
Aubert & Duval. La branche Alliages est impliquée dans les programmes aéronautiques ou spatiaux les plus pointus,
mais aussi dans les programmes liés aux nouveaux métaux de la transition énergétique.

Equipe soudée
Présidente du groupe Eramet depuis mai 2017, Christel Bories a rapidement fait part à Jérôme Fabre de son souhait de
"réveiller cette belle endormie" selon son expression. "La transformatrice" comme on surnomme la PDG d’Eramet, ce
serait sans doute bien passée du réveil très particulier qu’a vécu son groupe, lundi 10 décembre, dès les premières
heures de la matinée à Paris. Un réveil d'une brutalité inattendue, une chute de plus de 20 % de l’action. Eramet, qui
s’est conformé à ses obligations de transparence vis-à-vis du marché et des investisseurs, a subi "une baisse d’autant
plus violente que le marché était morose, les investisseurs ont vendu leurs actions en attendant de voir la suite" a réagi
Jean-François Lambert, consultant chez Lambert Commodities.

Ordre de bataille
Samedi 8 décembre à 13 heures, au cours du week-end, le groupe avait publié un communiqué de presse qui annonçait
notamment "la mise en place d’un vaste plan pour améliorer le contrôle qualité de sa division Alliages" qui représente
près de 30 % de ses revenus. Moins de quarante-huit heures après la publication du communiqué d’Eramet, le "lundi
noir" du premier producteur mondial de ferronickel a fait fondre provisoirement sa capitalisation boursière de plus de
400 millions d'euros. La découverte d’un problème de contrôle qualité a entraîné une sur-réaction de la bourse. Le
groupe français devrait bénéficier de l’énorme marché des aciers au manganèse en Chine, ou encore de celui des
superalliages nécessaires aux avions ou à la transition énergétique. Il veut disposer des standards qualités les plus élevés
de l’industrie. Et visiblement un "problème a été découvert" poursuit Jean-François Lambert. De sources proches
d’Eramet, on confirme avoir effectivement constaté "un manque de rigueur dans certains processus" sans plus de
précision. Si aucune "atteinte à la sûreté" n’a été décelée dans les produits et alliages déjà livrés, le coût des mesures
correctrices serait bien supérieur à 25 millions d’euros : "la bonne nouvelle, c’est que la direction d’Eramet est vigilante
et dynamique. Ce n’est pas la catastrophe, jusqu’à preuve du contraire c’est un problème de process de fabrication qui
ne concernerait pas les produits livrés par la branche Alliages" indique Fabrice Farigoule, analyste chez AlphaValue.
Depuis un sommet atteint au mois de mai, dans l'euphorie de résultats en hausse et des perspectives offertes par le
marché mondial des batteries des véhicules électriques, le grand producteur de nickel et de manganèse a vu son action
en bourse perdre 59 % de sa valeur. Ce mardi en fin d'après-midi, Eramet regagnait 7,27 %. Les investisseurs semblent y
voir plus clair.
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POLYNÉSIE

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LA RÉUNION

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12/12/2018

Au lendemain des annonces de Macron: "Aucune mesure
en faveur de la classe moyenne", regrette le PS

Photo d'archives
Les annonces d'Emmanuel Macron pour calmer la colère des gilets jaunes ne sont pas suffisantes pour le PS
local. La fédération locale du parti à la rose regrette que lors de cette allocution adressée aux Français, "pas une
minute n’ait été dédiée à la Réunion", territoire "avec le plus d'inégalités sociales". De plus, le PS déplore
"qu'aucune mesure n'eut été en faveur de la classe moyenne".
Le Président Macron a annoncé plusieurs mesures en réponse au mouvement des "Gilets jaunes": augmentation
de 100 euros des salaires au niveau du SMIC, exemption de la hausse de la CSG pour les retraites touchant
moins de 2000€, exonération de charges et d’impôts sur les heures supplémentaires.

Il était temps que le Président comprenne que jamais les Français n’accepteront une politique favorisant les plus
riches au détriment des plus modestes.

La Fédération du Parti socialiste regrette que lors de cette allocution adressée aux Français, pas une minute n’ait
été dédiée à la Réunion, qui est le territoire avec le plus d’inégalités sociales. Nous regrettons encore qu’aucune
mesure n’eut été en faveur de la classe moyenne. L’octroi de la prime de noël exceptionnelle sera aléatoire
d’une entreprise à l’autre. Où sont les mesures concernant les allocations logement ou les prestations familiales
qui ne sont pas réindexées sur l’inflation et qui agiraient sur la cherté de la vie?

Notre territoire doit aujourd’hui répondre à un nouveau modèle de développement. Un modèle plus juste et plus
ambitieux qui doit être construit avec les Réunionnais et pour les Réunionnais.

NP

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12/12/2018

Collectif pour le changement : Le président "n'a
rien compris"

Jean-Marie Motte, membre du Collectif pour le changement, anciennement Collectif des Gilets jaunes
Camélias, SHLMR Le Ruisseau et Vauban, s'est exprimé sur l'intervention du chef de l'état Emanuel Macron
concernant la crise que traverse la France.

Selon lui, le président de la République, "n'a rien compris" aux véritables demandes des gilets jaunes. Si le
SMIC augmente de 100€, il rappelle que ce sera 100€ brut et qu'au final seuls 50 ou 60€ seront disponibles à la
fin du mois pour les travailleurs. Il regrette également que les autres catégories sociales aient été oubliées.

Concernant l'abandon de la CSG pour les retraités gagnant moins de 2000€, il dénote uniquement un coup de
pouce mais ne s'en satisfait absolument pas. De son point de vue rien de ce qui était attendu en matière
d'augmentation des retraites n'a été annoncé.

La suite du mouvement est toujours d'actualité et il compte bien continuer à se battre pour le peuple réunionnais
afin "de vaincre toutes les injustices sociales pour plus d'égalité". Pour cette semaine, des négociations sont
prévues avec la Région, le Département ainsi que les collectivités locales.

Regis Labrousse
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12/12/2018

PCR : « annonces d’Emmanuel Macron : le compte n’y est pas »
Réaction du Parti communiste réunionnais à l’intervention du président de la République
suite au mouvement des gilets jaunes

                                                                  Pour le PCR, « le compte
                                                                  n’y est pas sur la
                                                                  revalorisation du SMIC.
                                                                  Nous soutenions la
                                                                  revendication des
                                                                  organisations syndicales
                                                                  qui demandait une
                                                                  valorisation de 300 euros
                                                                  sur les bas salaires et
                                                                  revenus ». De plus, « les
                                                                  conditions d’un large débat
                                                                  démocratique et populaire
                                                                  n’ont pas été posées alors
que cela a été demandé prioritairement par la majorité des « Gilets Jaunes » ». Voici le
communiqué du Parti communiste réunionnais diffusé ce 11 décembre.

« Après 3 semaines de mobilisation des « Gilets Jaunes », qui a révélé une grave crise sociale, le discours du
Président de la République était attendu par une immense majorité de la population.

Pour le Parti Communiste Réunionnais, les deux conditions que nous avons posé pour apaiser le
mécontentement ne sont pas réunies.

Premièrement, concernant les revendications concrètes sur le pouvoir d’achat, le compte n’y est pas sur la
revalorisation du SMIC. Nous soutenions la revendication des organisations syndicales qui demandait une
valorisation de 300 euros sur les bas salaires et revenus. Toujours sur le pouvoir d’achat, à aucun moment la
question des prix n’a été abordée par le Chef de l’État.

Deuxièmement, les conditions d’un large débat démocratique et populaire n’ont pas été posées alors que cela a
été demandé prioritairement par la majorité des « Gilets Jaunes ».

Pour le Parti Communiste Réunionnais, la réunion d’urgence d’une « Conférence Territoriale » élargie à toutes
les forces vives, comme demandée par plusieurs personnalités de La Réunion, pourra permettre de trouver
ensemble des solutions adaptées à notre situation. C’est tous ensemble, et dans la transparence, que nous
coconstruirons un projet global, cohérent, durable et solidaire.

Maurice Gironcel
Secrétaire Général du PCR »

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12/12/2018

L'Hermitage : Les pelleteuses à l'œuvre pour le
démantèlement des paillotes

Ils doivent remettre le site en état. Les propriétaires de La Bobine et du Coco Beach ont entamé les opérations
de démantèlement des deux restaurants emblématiques de l'Hermitage. Les pelleteuses sont à l'œuvre depuis
plusieurs jours. Le travail se concentre pour le moment sur les terrasses, extensions des restaurants qui avaient
lancé le brûlant dossier des paillotes.

Le Mivéal a également entrepris de libérer les lieux. Seuls établissements encore ouverts, le K'banon et le Loca
Plage, dans l'attente de l'intervention des services de la préfecture. Pour rappel, suite à l'arrêt du tribunal
administratif, les paillotes s'exposent à des amendes de quelque 200 euros par jour.

"Il nous semble urgent, que la démolition des infrastructures et la remise en état de la plage, se fassent avant le
réveillon du 31 décembre, pour des raisons de sécurité, vu l’afflux considérable de personnes et par rapport
aux conditions climatiques imprévisibles en cette période. Une fermeture administrative peut aussi être un
élément essentiel, pour faire réagir, ceux qui persistent dans leur activité", indiquait hier via un communiqué,
Karl Bellon, porte parole du collectif de défense du DPM, à l'initiative de la mobilisation contre les AOT des
restaurants de plage de l'Hermitage.

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