NOTE DE PRESENTATION POUR LA CDPENAF - COMMUNE DE BARVILLE - Février 2015

La page est créée Maxime Bouvier
 
CONTINUER À LIRE
NOTE DE PRESENTATION POUR LA CDPENAF - COMMUNE DE BARVILLE - Février 2015
COMMUNE DE BARVILLE

NOTE DE PRESENTATION
  POUR LA CDPENAF

       Février 2015
NOTE DE PRESENTATION POUR LA CDPENAF - COMMUNE DE BARVILLE - Février 2015
Présentation générale de BARVILLE

Une commune rurale de l’ouest du département de l’Eure
Commune rurale de l’ouest du département de l’Eure, Barville est rattachée
administrativement au canton de Thiberville et appartient à la Communauté de
Communes du même nom qui regroupe 21 communes et au Pays Risle Charentonne
qui a approuvé son SCOT le 18 décembre 2012.

D’une superficie de 271 hectares, son territoire s’étend essentiellement sur la partie
ouest du plateau du Lieuvin. Avant tout agricole, il est toutefois marqué par des
paysages diversifiés (plateau, fond de vallée de la Calonne, bocage) qui limitent et
orientent son développement urbain.

Un tissu urbain limité, situé entre la vallée et la plaine agricole
En forme de « village-rue » ou « langue », le tissu urbain de la commune apparaît
relativement limité et met en évidence un développement qui s’est effectué entre les
grandes entités naturelles et paysagères que représentent d’une part la vallée de la
« rivière morte » (fond de vallée de la Calonne) et d’autre part la plaine agricole et
ses grands espaces.

Un développement de l’urbanisation dans l’enveloppe existante
Contrairement à de nombreuses communes rurales, Barville ne dispose pas d’un
centre-bourg très marqué et traditionnel où les habitations se sont développées
autour de la place du village, de la mairie et de l’église.
NOTE DE PRESENTATION POUR LA CDPENAF - COMMUNE DE BARVILLE - Février 2015
Les constructions se sont surtout développées au nord de la commune au sein du
hameau « des criquets ». Les autres hameaux (Val de Beaudrange, la Chaussée) ne
sont pas vraiment développés et ne comptent que quelques habitations.

La commune s’est ainsi développée depuis les années 60 par une succession
d’opérations de constructions prenant appui sur l’enveloppe urbaine le réseau viaire
existants.

Le développement s’est fait à travers une densification au sein du tissu urbain selon
les opportunités foncières. Il s’est exclusivement réalisé par des opérations
individuelles de construction.

Une progression irrégulière de sa population

Au cours des 40 dernières années, la population de Barville a augmenté mais de
manière irrégulière et successive. On remarque une première hausse de population
entre 1975 et 1990, puis une autre plus marquée entre 1999 et 2009. D’après le
dernier recensement INSEE établi en 2011, la commune connaît une perte de
population.

D’une manière générale, l’évolution de la démographie est corrélée selon les
périodes au solde migratoire (1975-1982 et 1999-2009) ou au solde naturel (1982-
1990). Aussi, les périodes de croissance démographique significative correspondent
à la fois à l’arrivée de nouveaux ménages sur le territoire communal, mais aussi à
l’impact de ces arrivées en termes de natalité par répercussion dans les années qui
suivent. Seule la baisse de population entre 2009 et 2011 ne peut être expliquée, les
données statistiques sur les facteurs d’évolution démographique n’étant pas encore
disponibles.
NOTE DE PRESENTATION POUR LA CDPENAF - COMMUNE DE BARVILLE - Février 2015
Un nombre de logements en progression
L’évolution du nombre de logements sur la commune est inconstante mais marquée
par une tendance générale de hausse assez douce (ligne rouge).
La hausse entre 2009 et 2011 tranche toutefois avec ce constat. Tout en restant
limité en nombre (5 logements), elle représente une augmentation de 15 % du
nombre de logements en deux ans.
La création de nouveaux logements est passée presque exclusivement par la
construction neuve individuelle, et minoritairement par la transformation /
réhabilitation dans le parc existant.

En 2011, le parc immobilier de la commune compte 38 logements répartis de la
manière suivante :
             - 30 résidences principales, soit 79%
             - 4 résidences secondaires, soit 10,5%
             - 4 logements vacants, soit 10,5%

La commune a donc une vocation essentiellement résidentielle, par ailleurs de plus
en plus marquée ; les résidences secondaires diminuant progressivement.
De même, la vacance est reste modéré en nombre (4 logements).
Globalement, le faible nombre de résidences secondaires et de logements vacants,
corrélé à leur évolution constatée depuis 1990 et à la connaissance des élus, ne
permet pas d’envisager beaucoup de transformations de ces logements en résidence
principale.
NOTE DE PRESENTATION POUR LA CDPENAF - COMMUNE DE BARVILLE - Février 2015
Le caractère résidentiel de la
                                                       commune s’affirme d’autant
                                                       plus lorsque l’on regarde le
                                                       nombre de propriétaires.
                                                       Avec près de 87% de
                                                       propriétaires et à peine 7%
                                                       de locataires, la commune
                                                       dispose d’une offre de
                                                       logements      caractéristique
                                                       des communes rurales, à
                                                       savoir une forte proportion
                                                       d’accession à la propriété
                                                       sous forme de logement
                                                       individuel. Le parc locatif
                                                       reste faible.

5 permis de construire ont été
accordés par la commune de
Barville au cours de la période
2001-2011, soit une moyenne
de 0,45 permis par an.

Barville a une dynamique de
constructions      globalement
réduite mais marquée par de
fortes variations selon les
années (entre 0 et 3). Les
dernières années marquent
ainsi un basculement dans le
marché de la construction sur
la commune, renforcé par la
poursuite des constructions après 2011 (2 constructions en cours à ce jour).

Globalement, la commune de Barville semble être de plus en plus attractive. Cela
s’explique à la fois par le coût réduit du foncier comparativement à d’autres
territoires, par un cadre de vie de qualité, par une proximité avec le pôle de
Thiberville, et par une accessibilité facilitée grâce au passage en limite de commune
de deux routes départementales (RD613 et RD28).

Une activité agricole importante et pérenne
L’espace agricole de la commune représente 231 ha, soit 85% de son territoire, ce
qui la place au-dessus de la moyenne départementale (67%). Ce territoire est
principalement voué aux labours, avec un système de polycultures sur la majorité du
territoire. Plusieurs prairies perdurent néanmoins, participant notamment à préserver
le caractère rural et bocager de la commune. En 2012, on compte 3 exploitations
(élevages respectivement de vaches, chiens et canards, dont une avec polyculture
en complément et une autre avec une activité de pépinière) ayant leur siège sur la
NOTE DE PRESENTATION POUR LA CDPENAF - COMMUNE DE BARVILLE - Février 2015
commune, contre 4 en 2000. A ces exploitations s’ajoute l’intervention de deux
autres agriculteurs dont le siège est extérieur à la commune.
Globalement, la commune a 3 corps de ferme avec de l’élevage, 1 bâtiment
d’élevage, 1 bâtiment de stockage et une ferme sur la commune limitrophe de
Duranville qui génèrent un périmètre de protection qui ont été pris en compte dans
l’élaboration du PLU (cf. diagnostic agricole). Malgré le nombre de bâtiments et
périmètres correspondants qui peut sembler conséquent, il convient de noter que ces
périmètres ne génèrent que très peu d’incidences et de contraintes sur les
habitations existantes et projets de construction, la plupart étant situés à distance
suffisante des projets de constructions envisagés, qui plus est dans le cadre du
zonage défini du PLU.

Analyse de la consommation des espaces naturels et
Etat du potentiel foncier de la commune

La consommation foncière de Barville entre 2003 et 2014 s’est inscrite dans le cadre
du Règlementation National d’Urbanisme (RNU).

En matière d’habitat entre 2003 et 2014
Le développement de Barville au cours des 11 dernières années s’est effectué
uniquement par la réalisation d’opérations de constructions individuelles localisées
dans les dents creuses, en fonction des opportunités foncières.
Entre 2003 et 2014, il y a eu 4 nouvelles constructions, pour 1,39 ha de terrain
consommé.
Le rapport entre nombre de constructions neuves et espace consommé représente
l’équivalent de 3 470 m² par habitation en moyenne, soit une moyenne d’à peine 3
constructions à l’hectare (2,88).
Cette importante consommation moyenne par habitation s’explique avant tout par un
parcellaire existant de grande taille, par un prix du foncier assez limité, et par un
mode d’assainissement obligatoirement individuel.
Par ailleurs, on relève une diminution de 7 à 4 résidences secondaires entre 1999 et
2011 (INSEE – RP 2011), et une hausse de 2 à 4 logements vacants dans le même
temps. La transformation des logements n’a donc que peu profité au développement
du parc de résidences principales et à l’évolution démographique de la commune.
NOTE DE PRESENTATION POUR LA CDPENAF - COMMUNE DE BARVILLE - Février 2015
En matière d’équipements publics au cours des dix dernières
années
La commune dispose de peu d’équipements publics (mairie, église, espace de pique-
nique). Les bâtiments n’ont pas fait l’objet d’adaptations, seul l’espace de pique-
nique a été aménagé sur un terrain communal à côté de l’église.
NOTE DE PRESENTATION POUR LA CDPENAF - COMMUNE DE BARVILLE - Février 2015
Scénarios et perspectives d’évolution

                                                        Scénario 1            Scénario 2       Scénario 3
                                                      Renouvellement          Dynamique        Dynamique
                                                      minimum de la         démographique    démographique
                                                        population             maîtrisée         accrue
        Rythme de construction / an                         0,2                    1               2
                   1990        1999        2011            2021                  2021            2021
 Population
                    59           61           70             75                   99              114
   totale
  Taille des
                   2,81         2,77          2,33          2,2                   2,2             2,2
  ménages

Nombre de RP        21           22           30             34                   42              52

Nombre de RS         8           7             4             3                     3               3

Nombre de LV         4           2             4             3                     3               3

 Parc total de
                    33           31           38             40                   48              58
  logements

                          Variation RS + LV                  -2                    -2              -2
                   Besoin en logements pour
                 compenser le desserrement des
                                                             2                     2               2
                    ménages et permettre le
                   maintien de la population
                     Constructions neuves                    2                    10              20

                            Source : INSEE RP 1990, 1999 et 2011 exploitations principales

Dans le cadre de l’élaboration du PLU, les élus ont étudié plusieurs scénarios avant
de définir puis d’affiner le parti d’aménager.
Au regard de l’évolution que connait la commune depuis plusieurs années, l’objectif
fixé est de maintenir une dynamique démographique suffisante afin d’assurer le
renouvellement de la population et de permettre une croissance démographique
mesurée et adaptée aux possibilités du territoire.

Ainsi, le rythme de construction envisagé est de 1 logement par an, permettant
d’atteindre en 10 ans (2021) une population d’environ 90 habitants.

Le faible nombre de logements vacants et de résidences secondaires, corrélé à
l’évolution constatée de ces deux catégories de logement depuis 1990 et à la
connaissance des élus, ne permet pas d’envisager beaucoup de transformations de
ces logements en résidence principale.

L’accueil de la nouvelle population passera donc presque exclusivement par la
construction d’environ 10 nouveaux logements.
NOTE DE PRESENTATION POUR LA CDPENAF - COMMUNE DE BARVILLE - Février 2015
Incidences foncières prévisionnelles
La taille de la commune, le parcellaire et la typologie du bâti existant, caractéristiques
des communes rurales du département, entrainent sur Barville la présence d’habitat
individuel uniquement. En considérant également l’existence obligatoire
d’assainissement non collectif, la construction d’habitat collectif ne peut être
envisagée.
L’incidence foncière du développement urbain est donc calculée sur la base de 100
% d’habitat individuel, avec des parcelles de 1 000 m² en moyenne.
Cependant, la construction d’habitat groupé pourra être envisagée, notamment en
cas de projet mené par un aménageur, un bailleur social ou même un propriétaire
individuel.

                                 VOLUME ET TAILLE DES
         TYPE D’HABITAT                                         INCIDENCE FONCIERE
                                       PARCELLES

                                100 % des logements
             habitat
                                1 000 m² par parcelle                1 hectare
           individuel
                                    10 logements

           Rétention                       30 %
                                                                    0,5 hectare
            foncière             (ou 50 % du besoin initial)

             TOTAL                                                  1,5 HECTARE

Analyse de la capacité de densification et de mutation des espaces
bâtis et état du potentiel foncier à prendre en compte dans les
objectifs de développement

Le scénario d’évolution choisi repose sur les chiffres statistiques de l’INSEE de 2011.
Aussi, l’analyse des espaces bâtis disponibles dans le tissu urbain existant permet
de faire un lien avec le potentiel foncier mobilisable actuellement et de faire ressortir
les espaces densifiables.

Bien que différent du schéma classique des communes rurales composées
généralement d’un secteur « centre-bourg », et de hameaux moins importants et
moins denses, Barville dispose tout de même d’un parcellaire qui peut permettre de
dégager un potentiel foncier au sein de ses différentes zones urbanisées. A contrario
de ce qui est généralement observé, ce potentiel foncier est localisé sur les hameaux
et non sur le centre-bourg, moins dense que ces premiers.
De plus, la capacité des réseaux (eau, électricité) y est soit suffisante par rapport au
nombre de constructions envisagées, soit nécessitant une extension limitée, ce qui
rend la densification de ces hameaux plus appropriée (densification déjà plus
importante que dans le centre-bourg, dents creuses existantes permettant d’assurer
une maîtrise du développement) et réalisable financièrement par la commune.
NOTE DE PRESENTATION POUR LA CDPENAF - COMMUNE DE BARVILLE - Février 2015
Secteur du hameau des Criquets :

La commune dispose au sein du hameau des Criquets d’un potentiel foncier qui
entre dans les objectifs du PLU.
Les parcelles concernées constituent des « dents creuses » qui pourraient accueillir
environ 8 à 10 constructions maximum, grâce notamment à une division parcellaire
au sein de celles-ci.
La densification qui en découlera permettra de renforcer le tissu urbain du hameau
des Criquets, tout en conservant une enveloppe urbaine et une limite bâtie claire
avec les espaces naturels et agricoles environnants.

                                                         Parcelle d’environ 4 800
                                                         m2, pour 3 à 4 logements
                                                         maximum.

 Parcelles d’environ 3 700
 m2 et 3 900 m2, pouvant
 accueillir 5 à 6 logements
 maximum.
                                                             Réhabilitation
                                                             potentielle en projet.

L’analyse du parcellaire met en évidence une densité maximum de constructions
possibles limitée compte tenu des caractéristiques des terrains (présence de haies
bocagères à préserver pour leur valeur naturelle, paysagère et pour l’intégration des
constructions qu’elles facilitent, ainsi qu’un parcellaire en lanière limitant les
configurations de division).
Ces parcelles permettront de répondre aux objectifs du PLU, et pourront
éventuellement être complétées à la marge par un projet de réhabilitation ou de rares
divisions supplémentaires de terrain.
Dans le hameau du Val de Beaudrange :

Le hameau du Val de Beaudrange est constitué de seulement quelques habitations,
mais dispose d’une « dent creuse », dont l’évidence est renforcée depuis la
construction récente d’une nouvelle habitation à sa droite (parcelle n°135).

 Parcelle d’environ 2 500 m2,
 pour 1 à 2 logements
 maximum.

Pour les autres secteurs urbanisés (dont le centre-bourg), le type de parcellaire
relativement lâche qui les compose générerait des divisions de terrains difficilement
maîtrisables du fait de la grandeur des parcelles et de la faible densité de
constructions.
Face aux difficultés que cela générerait pour la commune en termes de mises en
conformité des réseaux, le choix a été fait de limiter les possibilités de construction
aux zones identifiées ci-dessus.

Ainsi, il apparait à partir de l’analyse des capacités foncières de la commune que les
disponibilités identifiées doivent permettre de répondre aux objectifs de
développement du PLU, tout en répondant aux orientations du SCOT.
Celles-ci seront respectées, tant en termes d’urbanisation prioritaire dans le tissu
urbain existant (dents creuses), d’insertion paysagère des nouvelles constructions
que de recherche d’un développement des liaisons douces (accès à pied des arrêts
de bus, réseau de sentes).
Cela permettra d’aboutir à la création de nouveaux logements « dans un écrin
bocager » comme mentionné dans le SCOT.
Synthèse des capacités liées aux espaces libres au sein du tissu bâti existant :

L’analyse des différentes possibilités de réutilisation de « dents creuses » sur la
commune met en évidence la cohérence dans le choix des parcelles retenues par les
élus, qui vise à favoriser la densification là où celle-ci est possible et pertinente, à
savoir sur des secteurs déjà urbanisés. Le tout en restant limité en quantité pour
respecter l’objectif d’évolution urbaine souhaité (1 construction en moyenne par an).
La totalité des espaces urbanisables retenus correspondent à des dents creuses.
Elles représentent 1,5 ha, où l’on peut envisager un potentiel de 8 à 10 logements en
considérant une rétention foncière de 30 % pour prendre en compte les situations de
« blocage » régulièrement observées (conservation du terrain, problèmes de
succession, indivision, problème d’accès,…).

Principaux motifs justifiant les délimitations des zones et leur
superficie dans le PLU

Tableau récapitulatif des zones du projet de zonage

                                                             Surface
                      Zone du PLU
                                                              en ha
                           UA                                  6,6
                           A                                 226,13
                         Dont Ap                              10,56
                         Dont Am                               0,09

                           N                                  38,27
                         Dont Nh                              15,33
                         Dont Nl                               0,47
                        Dont Nhc                               0,25
                        Dont EBC                              12,21

                         Total                                271

Tableau récapitulatif des espaces constructibles

                                                             Surface
                     Zone du PLU
                                                              en ha
                   Dans la zone UA                            1,25
                         Nhc                                  0,25
                         Total                                1,50
Construire de manière limitée et adaptée, en renforçant le tissu urbain
existant

Les choix d’urbanisation et de classement opérés par les élus traduisent leur volonté
de privilégier un développement urbain limité et adapté au territoire qui tient
compte du cadre de vie et de l’environnement, de ne pas entamer les grands
espaces agricoles qui l’entoure et de limiter le développement d’un habitat diffus.

Ainsi, environ 1,5 hectare d’espace constructible a été identifié et retenu en zone
urbanisable, soit 0,5 % du territoire de la commune. L’ensemble de ces espaces
concerne des terrains qui se trouvent dans des espaces interstitiels dits de « dent
creuse », et pour la grande majorité dans l’enveloppe urbaine du secteur le plus
densément urbanisé (le hameau des criquets).
Ce choix est lié à la volonté d’urbaniser de manière cohérente et économe, en
mettant en évidence la nécessite de limiter l’urbanisation sur les espaces d’habitat
plus diffus où la maîtrise de l’urbanisation ne peut être assurée du fait de la grande
taille des parcelles et des capacités de construction que leur division aurait généré.
Ainsi, pour être en cohérence avec les objectifs de développement de la commune
qui sont également compatibles avec les orientations du SCOT, l’ensemble des
secteurs d’habitat diffus ont été classés en « Nh » afin de ne favoriser dans ces
secteurs la réhabilitation de l’existant.

Parallèlement, les grands espaces agricoles caractérisant la commune et les
secteurs naturels sont préservés : ils représentent plus de 264 hectares, soit près
de 98 % de la superficie communale.

Une urbanisation plus dense et respectueuse des espaces agricoles,
naturels et forestiers

Le PLU intègre les dispositions de la loi Grenelle II et prévoit des mesures pour lutter
contre l’étalement urbain. La consommation du foncier sur la dernière décennie
analysée précédemment a permis de mettre en évidence que la commune a connu
une urbanisation limitée et globalement adaptée au niveau de la localisation des
nouvelles constructions, tout en consommant toutefois une quantité importante
d’espace par habitation. Il s’agit dans le PLU de permettre l’urbanisation au sein
de la structure urbaine, et poursuivre ainsi les efforts déjà menés, tout en
assurant une plus grande densité des constructions de manière à être le plus
économe en espace possible.

Globalement, le PLU maîtrise le développement urbain en maintenant des
espaces de transition à caractère naturel (N) ou agricole (A), en favorisant la
réhabilitation sur les secteurs d’habitat diffus (Nh) afin de limiter le mitage résidentiel
et de valoriser les spécificités agricoles et environnementales de son territoire.

Le PLU limite les zones d’urbanisation possibles : développement futur par
l’optimisation et la densification de la zone déjà la plus densément urbanisée (les
criquets) tout en privilégiant l’urbanisation des dents creuses ; ce qui représente au
total un potentiel d’1,5 hectare.
Par ailleurs, la mixité fonctionnelle du tissu urbain est également encouragée à
travers des opérations de logements variés.
Ainsi, en limitant fortement les possibilités d’urbanisation nouvelle (à vocation
d’habitat), en privilégiant la réhabilitation sur les secteurs d’habitat diffus,
l’utilisation et la densification de parcelles au sein de la zone bâtie des
criquets,     en   préservant     ses    principales   entités   paysagères    et
environnementales, la commune favorise une gestion économe et durable de
son territoire.

Analyse du secteur spécifique

Au vu de son projet global, la création d’un secteur spécifique « Nhc » sur un secteur
d’habitat diffus au caractère naturel préservé au centre de la commune répond à
l’objectif :
               - de combler la dent creuse créée par l’urbanisation alentour tout en
                  préservant au maximum le caractère naturel de la zone.

Plus précisément, il s’agit dans ce secteur de permettre la constructibilité sur un
périmètre très restreint, de manière à s’assurer d’une urbanisation très réduite (une
construction) et d’une implantation optimale par rapport aux habitations présentes de
part et d’autre.
Vous pouvez aussi lire