NOUVEAUTES Avril 2014 - Alliance des Consultants ...

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Correspondant Bretagne Commerce International,
                                     Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et
                                     BNP Paribas Fortis

                                                                         NOUVEAUTES Avril 2014
                          Actualité macro-économique en Roumanie

                                 Population : 19,042 millions d’habitants
                                    PIB en 2013 : 142,8 milliards EUR
                             PIB par habitant en 2013 : 7.500 EUR/habitant
                                       Croissance en 2013 : +3,5 %
                                Croissance prévisionnelle en 2014 : +2,2%
                               Flux net d’IDE en 2013 : 2,71 milliards EUR
           Salaire minimum brut garanti depuis le 1er janvier 2014 : env. 189 EUR (850 RON)
                   Salaire moyen mensuel brut, en février 2014 : 500 EUR (2.247 RON)
                                     Taux d’inflation en 2013 : 3,2 %
                                    Taux de chômage en 2013 : 7,1 %
          Place de la France dans les échanges commerciaux : 3ème client, 4ème fournisseur
Stock IDE français en 2011 : env. 7 milliards EUR, France – 3ème rang parmi les investisseurs étrangers
                           Cours EUR/RON au 30.04.2014 : 1 EUR = 4,4503 RON

  Eastrategies                                                                                      Page 1
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                             Actualité politico-économique en Roumanie

Le FMI approuve la première et la deuxième évaluation de l’accord conclut avec la Roumanie : Le Conseil direc-
teur du Fonds Monétaire International a approuvé la première et la deuxième évaluation de l’accord préventif
signé l'année dernière avec la Roumanie, accordant à la Roumanie deux tranches totalisant 436,3 millions d’euros.
Le montant total disponible à travers cet accord de prêt s'élève à 654,4 millions d’euros. Le Conseil directeur du
FMI a approuvé une demande présentée par les autorités roumaines pour ajouter une évaluation en fonction de
la situation à la fin de Juin 2014. L’évaluation supplémentaire coïnciderait avec la consultation périodique prévue
et avec la rectification du budget prévue pour la mi-année. « La Roumanie fait des progrès solides dans le cadre de
l’accord préventif stand-by. La croissance économique a atteint un niveau maximal après la crise en 2013, le défi-
cit du compte courant a été considérablement réduit et l'inflation a ralenti à des niveaux historiquement bas. Ce-
pendant, l'économie et le secteur financier reste vulnérable aux chocs. La mise en œuvre ferme du programme est
essentielle pour maintenir la stabilité macroéconomique et les limites sur les politiques en cette année électora-
le », a déclaré le directeur général adjoint principal du FMI David Lipton. Les équipes du Fonds monétaire interna-
tional et de la Commission européenne ont été à Bucarest entre 21 Janvier – 4 Février pour discussions sur la pre-
mière et la deuxième évaluation du programme économique convenu en 2013. Les institutions financières inter-
nationales et le gouvernement roumain vise à augmenter le PIB de 2.2 à 2.5% en 2014, après une progression de
2,8% en 2013, principalement en raison de la production industrielle et de la bonne récolte. Le gouvernement
s'attend à ce que l'inflation baisse au premier semestre de cette année, mais l’indicateur surpassera la fourchette
cible de la banque centrale au seconde semestre, principalement en raison des effets de base et de l'impact des
accises. Le déficit du compte courant devrait être maintenu entre 1-1,5% du PIB en 2014. En outre, on estime un
déficit budgétaire de 2,2% du PIB cette année, en termes de trésorerie, un plafond qui inclut une marge pour un
plus grande cofinancement des fonds de l'UE et pour soutenir les investissements générateurs de croissance.

L'estimation de la croissance économique de la Roumanie en 2014 a été améliorée : La compagnie Coface a
amélioré son estimation de la croissance économique de la Roumanie pour cette année à 2,3%, des prévisions
plus optimistes que celles des autorités et des institutions financières internationales, de 2.1 - 2.2%. Au début de
l’année, Coface avait estimé une croissance de 2,1% de l'économie locale, par rapport à 3,5% l'an dernier, en rai-
son d’une croissance des exportations et d’une reprise de la consommation plus lentes, étant donné que la
confiance des consommateurs est très faible. « La qualité et la rapidité de la croissance économique en Roumanie
dépend de l'infrastructure et de la qualité du milieu des affaires. L’infrastructure en Roumanie est un problème, et
en termes de gouvernance, la Roumanie, ainsi que la Pologne, a une situation meilleure que les autres pays de
l'Europe émergente, mais elle peut être améliorée davantage. », a déclaré Yves Zlotowski, économiste en chef de
Coface. À son avis, Coface a fait beaucoup d'ajustements en ce qui concerne l’évolution des indicateurs macro-
économiques en Roumanie, mais il a mentionné que, maintenant, le niveau de prêts non-performants est inquié-
tant. «Malgré une reprise saine de l'économie roumaine, on a une fragilité dans le domaine corporatiste », a ajou-
té Zlotowski. Le Gouvernement, le FMI et la Commission européenne estimaient, en Janvier, pour cette année une
augmentation de 2.1 - 2.2% de l'économie roumaine, tandis que la Banque mondiale prévoyait une progression de
2,5%.

   Eastrategies                                                                                         Page 2
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Chevron prêt à extraire du gaz de schiste « d'ici deux à trois semaines » : Le géant américain Chevron compte
démarrer l'exploration pour les gaz de schiste « d'ici deux à trois semaines » à Pungesti, en Roumanie, a indiqué
mardi 8 avril Tom Holst, dirigeant du groupe pour la Roumanie, lors d'une visite du site d'exploration. Chevron
avait dû interrompre à plusieurs reprises ses activités en vue de l'exploration des gaz de schiste à Pungesti en rai-
son de manifestations des habitants de ce village du nord-est de la Roumanie et d'opposants. Le 8 avril, le groupe
américain a organisé une visite de presse du site qui doit accueillir le premier puits d'exploration pour les gaz de
schiste en Roumanie. Mais des dizaines d'opposants, étroitement surveillés par des gendarmes, ont malgré tout
réussi à s'approcher du site en criant : « Stop Chevron ! », « Non aux gaz de schiste ! », « Chevron, nous te deman-
dons de rentrer à la maison ! ». Nombre d'habitants de cette région craignent des effets négatifs sur l'environne-
ment, notamment en raison de la technique d'extraction des gaz de schiste dite fracking ou « fracturation hydrau-
lique ». Autorisée aux Etats-Unis, cette méthode qui prévoit l'injection dans le sol à très haute pression d'eau et
de substances chimiques a été interdite en France. M. Holst a assuré que son groupe respectait les normes envi-
ronnementales. « Nous n'utiliserons pas la fracturation hydraulique pour l'exploration », a-t-il insisté en estimant
que toute décision sur une éventuelle extraction par fracturation ne sera prise que d'ici trois à cinq ans.

Daimler va investir 300 millions d’euros dans son usine roumaine : Daimler va investir 300 millions d’euros dans
son usine de Sebes, afin d’y accueillir la production d’une nouvelle boîte de vitesses à neuf rapports d’ici à 2016.
Ces capacités supplémentaires viennent compléter les capacités de l’usine d’Untertürkheim (Allemagne). En effet,
en produisant en Roumanie, Daimler limite ses coûts de distribution et de production. Le coût du travail horaire
en Roumanie est presque 10 fois moins élevé qu’en Allemagne. Les boîtes de vitesses produites dans l’usine de
Sebes équiperont les voitures et véhicules de loisir de la marque Mercedes.

Les ventes de H & M en Roumanie ont augmenté de 32% au cours des trois derniers mois : Les ventes du détail-
lant de vêtements H & M en Roumanie ont augmenté au premier trimestre de l'exercice fiscal 2014, la période
Décembre 2013 - Février 2014, avec 32%, jusqu’à 27,84 millions d’euros. Dans cette période, H & M a ouvert deux
magasins en Roumanie et compte à présent un réseau de 30 magasins sur le marché local, selon un communiqué
de la compagnie. Au cours des trois premiers mois de l'exercice précédent, H & M a enregistré en Roumanie des
ventes de 21 millions d'euros. Le chiffre d'affaires inclut la TVA. L’augmentation des ventes calculée en lei a été de
29%. Au cours de l'exercice financier 2013, terminé en Novembre, les ventes de H & M en Roumanie ont augmen-
té de 41%, à 101 millions d'euros, après l’ouverture de neuf magasins dans cette période, atteignant un réseau de
28 magasins.

Accord entre Transelectrica et Energobit : Les deux sociétés se sont entendues sur un contrat de 42,2 millions de
lei (environ 9,5 millions d’euros) visant à moderniser la station de Câmpia Turzii en Transylvanie. L'opérateur na-
tional de transport d'énergie électrique, Transelectrica, et le fournisseur d'équipements électriques et de systè-
mes énergétiques, la société Energobit basée à Cluj-Napoca, viennent de s'entendre pour la rénovation de la sta-
tion de Câmpia Turzii. Le contrat s'élevant à presque 10 millions d’euros s'intègre dans un plan d'investissement
qui s'étale sur une période de cinq ans. La station de Câmpia Turzii assure généralement le transfert de courant
des zones en excédent d'électricité vers des zones déficitaires situées plus au nord, principalement en Transylva-
nie et dans le Maramureș. Le projet a pour but la modernisation complète de la station.

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Le plus grand élevage de bisons d'Europe inauguré à côté de Cluj, en Roumanie : La plus grande ferme de bisons
d'Europe a été inaugurée dans le département de Cluj (centre). Surnommée le BT Ranch, cette exploitation
s'étend sur une surface de 400 hectares et accueillent 277 animaux. Deux hommes d'affaires, l'un allemand et
l'autre autrichien, sont à l'origine de cet investissement d'un million et demi d'euros. Les deux propriétaires sou-
haitent par ailleurs étendre leur parc pour ouvrir cet automne un zoo, ainsi qu'un hôtel pour accueillir les ama-
teurs de chasse. Ils prévoient enfin de créer une chaîne de restaurants où sera vendue leur viande.

Le président du Parlement européen en visite au laser de Măgurele : Martin Schulz, le président du Parlement
européen, s'est rendu à Măgurele afin de visiter la plateforme du fameux laser. Il a déclaré que « ce laser (était)
un exemple exceptionnel de coopération grâce à des investissements nationaux et européens, ayant des effets
positifs sur la recherche, l'économie et le développement ». Toujours selon M. Schulz, « l'Union européenne a in-
vesti de l'argent là où elle devait ». Ce centre de recherche dans le domaine de la physique nucléaire, qui sera
opérationnel en 2017, est l'un des trois centres pilotes mondiaux dans le domaine.

Nouvel essai de privatisation de la société Oltchim encore raté : Un an et demi après la dernière tentative de pri-
vatisation du combinat pétrochimique en faillite, le scénario se répète. Aucune offre n'a été déposée avant le ter-
me légal du dépôt de dossier de rachat. L'administrateur judiciaire avait annoncé que quatre compagnies avaient
acheté le cahier des charges. Cependant, aucune d'entre elles ne s'est manifestée. Après l'expiration du terme,
une offre inattendue a été déposée par un fonds d'investissement suisse, mais pour le moment, elle n'a pas enco-
re été validée par le comité des créditeurs d'Oltchim.

Réunion sur la coopération entre la Tunisie du nord-ouest et la Roumanie : Une séance de travail a réuni, au siè-
ge la Chambre de commerce et d’industrie du nord-ouest, à Béja, l’ambassadeur de Roumanie à Tunis, Nicolae
Nastase, et le président de la Chambre, Chérif Lechnani, accompagné par d’hommes d’affaires de la région. Au
cours de cette réunion, l’ambassadeur de Roumanie a indiqué qu’il incitera les hommes d’affaires roumains à ex-
ploiter les opportunités offertes pour l’investissement en Tunisie en tant que destination disposant d’une infras-
tructure et base encourageante pour l’investissement. Il a, dans ce sens, souligné que « la Tunisie a passé l’étape
des inquiétudes et commence à reprendre confiance ». Il a, en outre, expliqué que la Roumanie est ouverte pour
redynamiser et développer les échanges commerciaux, après la baisse enregistrée au cours des dernières années
», appelant, d’autre part, les hommes d’affaires du nord-ouest de la Tunisie à une large participation à la déléga-
tion de la région qui va effectuer une visite en Roumanie, au mois d’octobre 2014. Pour sa part, Chérif Lechnani a
souligné que le nord-ouest et, en particulier, le gouvernorat de Béja, a la possibilité de s’inspirer de l’expérience
roumaine, dans le domaine de la transformation des produits agricoles et du bois, et la mécanisation de l’agri-
culture, surtout que le nord-ouest tend à passer à l’agriculture industrielle. Il a incité à l’exploitation des opportu-
nités offertes par la Roumanie, surtout qu’il n’y a pas de barrière linguistique avec la Roumanie qui a en commun
avec la Tunisie l’usage de la langue française. Le président de la Chambre a, aussi, évoqué le rôle de l’autoroute
maghrébine en cours de réalisation dans l’ouverture de nouvelles perspectives pour l’économie du nord-ouest du
pays. Les hommes d’affaires participant à la réunion ont demandé, lors de leurs interventions, la création d’un site
web spécial pour les hommes d’affaires des deux pays, afin de créer des opportunités concrètes d’échanges et
d’investissement, fournir les données et les études nécessaires pour faire connaître la destination économique
roumaine et les secteurs où il est possible d’investir.

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La Roumanie a débuté des négociations avec la société américaine Microsoft autour de Windows XP : Les auto-
rités roumaines ont débuté des négociations financières avec la société américaine Microsoft dans le but de main-
tenir l'assistance technique sur les logiciels Windows XP au sein des institutions publiques. C'est ce qu'a déclaré
Răzvan Cotovelea, le ministre pour la Société informationnelle, révélant que l'Etat roumain se trouvait actuelle-
ment en phase de négociation avec Microsoft. La compagnie américaine a réaffirmé sa volonté de trouver un ac-
cord comme cela a été le cas ce mois-ci avec les gouvernements hollandais et anglais qui ont prolongé le support
technique de un an. Rappelons que Microsoft a annoncé qu'il n'assurait plus le support technique et la mise à jour
de Windows XP, exposant ainsi de nombreux ordinateurs à des risques de virus, faute de réactualisation. C'est là
un problème majeur pour les institutions publiques roumaines possédant d'ordinaire du vieux matériel informati-
que ne supportant pas les migrations vers Windows 7 ou 8.

La Roumanie prête à faire face à une crise du gaz : Le ministre délégué pour l'Energie, Răzvan Nicolescu, a affirmé
dans un communiqué que la Roumanie était prête à faire face à n'importe quelle situation concernant les livrai-
sons en gaz russe, alors que les tensions en Ukraine font craindre une crise des importations. « Nous attendons
une réponse commune de la part de la Commission européenne. (…) Mais la Roumanie est prête à faire face à
n'importe quel scénario lié à son approvisionnement en gaz russe », a précisé le ministre. Bucarest importe 25%
de ses besoins annuels en gaz à la Russie, le reste étant assuré par les producteurs locaux – OMV Petrom et Rom-
gaz Medias. Mais avec l'arrivée du printemps, Bucarest importe actuellement très peu de gaz – la consommation
ménagère ne représente que 2% des importations, celle industrielle 4%. La semaine dernière, le président russe
Vladimir Putin a envoyé une lettre à 18 pays dont la Roumanie pour avertir des conséquences de la crise ukrai-
nienne sur les livraisons de gaz russe. La Roumanie est directement concernée, le gaz qu'elle importe de Russie
transitant par l'Ukraine.

Vodafone lance en Roumanie son service de mobile-banking M-Pesa : Vodafone a lancé en Roumanie son service
de mobile-banking M-Pesa qui a déjà révolutionné les pratiques bancaires sur le continent africain. Le client dispo-
se sur sa carte SIM d’un e-compte dans lequel il peut verser de l’argent, le recevoir ou encore le transférer à un
tiers. Cette première incursion en Europe du service M-Pesa (argent mobile en swahili) est motivée par le fait que
7 millions de Roumains abonnés aux services de la téléphonie mobile continuent à utiliser de l’argent liquide pour
leurs paiements quotidiens. «La majorité des gens en Roumanie ont au moins un téléphone portable, tandis que
plus d'un tiers de la population n'a pas accès aux services bancaires traditionnels», a déclaré le directeur des servi-
ces de banque mobile chez Vodafone, Michael Joseph. Ces utilisateurs de téléphone mobile pourront désormais
utiliser M-Pesa pour régler des achats, payer des factures, faire des dépôts et retirer de l'argent auprès des éta-
blissements agréés. Ils sont aussi autorisés à transférer des sommes allant d'un leu roumain (0,30 dollar) à 30 000
lei (9200 dollars) par jour. Le groupe britannique a lancé M-Pesa au Kenya en 2007 grâce à sa filiale Safaricom.
Depuis, ce service qui a connu un franc succès a été lancé en Egypte, en Inde, au Lesotho et au Mozambique. Mi-
chael Joseph a également souligné que la licence acquise en Roumanie autoriserait Vodafone à déployer M-Pesa
sur d'autres marchés européens. Il a cependant précisé que l'accent serait mis sur l'Europe centrale et orientale.
«Il y a un ou deux pays à l'étude, mais nous n'irons vraisemblablement pas sur les marchés d'Europe occidentale
l'an prochain», a-t-il déclaré, indiquant que des pays d’Europe occidentale comptant d’importantes populations
d’émigrés constituaient cependant des marchés potentiels.

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                                     Entreprises françaises en Roumanie

LOUIS VUITTON : Dans la maroquinerie de luxe, les délocalisations sont moins fréquentes que dans le prêt-à-
porter haut de gamme. Louis Vuitton joue un rôle important dans l’Hexagone et y reste, de très loin, l’un des plus
gros employeurs, avec douze ateliers, souvent situés dans des bassins d’emplois défavorisés. Louis Vuitton a, de-
puis longtemps, essaimé la production de ses sacs et autres portefeuilles dans le monde. La locomotive de LVMH
sous-traite une partie de sa fabrication en Roumanie, même si le produit final reste assemblé en France, en Italie
ou en Espagne. Ses deux usines, à Cisnadie et à Avrig, fabriquent des composants pour sacs à main et pour chaus-
sures. A deux heures et demie d’avion de Paris, la main-d’œuvre est bon marché (350 euros par mois en moyen-
ne) dans ces deux sites, filiales de la société roumaine Somrest.

ATELIER FOAIE VERDE : A la demande de la mairie de Galați, la société Atelier Foaie Verde a réalisé une étude vi-
sant à repenser la ville et son territoire. Une démarche innovante que présente le Français Nicolas Triboi, chef de
projet et gérant de la société. Le projet « Master plan/Potentiel naturel et paysager du territoire de la municipalité
de Galați » propose une réflexion sur le cadre de vie, et sur le potentiel naturel et paysager de la ville et de son
territoire. « Nous prenons à rebours les schémas préconçus quant à la manière de penser l'urbanisme en Rouma-
nie, où le développement urbain s'axe généralement sur la simple identification des zones à urbaniser. La ques-
tion n'est pas où construire, mais quelles sont les portions de territoire à mettre en valeur, et quels environne-
ments naturels à valoriser. Il s'agit de l'avenir de la relation homme-nature. Nous essayons de définir des manières
de vivre son territoire autrement, et de s'approprier la nature en milieu urbain, et ce non pas uniquement en cen-
tre ville mais aussi aux portes de la ville : parcs et jardins, friches, terrains vagues, pratiques agricoles périurbaines,
urbaines, zones agricoles peu attrayantes... », a précisé Nicolas Triboi. Ce projet est adaptable à toutes les villes et
les villages. Il est fait de recommandations logiques sur les modes de vie.

   Eastrategies                                                                                              Page 6
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                                                   Bulletin financier

Les Roumains continuent d'épargner : La valeur des dépôts bancaires détenus par les particuliers à la fin du mois
de mars avait augmenté de 3,3% par rapport au même mois de l'année dernière, selon le Fonds de garantie des
dépôts du système bancaire (FGDB). « Durant les trois premiers mois de l'année, nous avons observé une tendan-
ce à la hausse des dépôts garantis des particuliers, même si ce rythme a légèrement ralenti par rapport aux tri-
mestres précédents », a expliqué le FGDB dans un communiqué. Au total, les particuliers épargnaient à la fin du
mois dernier environ 27,5 milliards d'euros, dont plus de la moitié (16,5 milliards d'euros) se trouvait dans des dé-
pôts en lei. C'est d'ailleurs la monnaie nationale qui a attiré le plus de Roumains ces trois derniers mois. La valeur
des épargnes en lei a augmenté de 0,8% durant le premier trimestre 2014, alors que celle en devises s'est rétrac-
tée de 0,7%.

Le gouvernement a approuvé l’exonération de l'impôt sur les bénéfices réinvestis des sociétés : Le gouverne-
ment a approuvé lors de sa réunion du 23 Avril 2014 l’ordonnance d'urgence modifiant l’article 192 de la Loi no.
571/2003 concernant le Code de procédure fiscal, au sens de l'exonération d'impôt sur les bénéfices réinvestis.
Selon l'Ordonnance d'urgence, les entreprises seront entièrement exonérées de l'impôt sur les bénéfices réinves-
tis dans l'équipement technologique, c'est à dire les machines et les équipements de travail. L'exonération est cal-
culée trimestriellement ou annuellement, selon le cas. L’acte normatif réglemente aussi le mode de création des
réserves correspondantes aux bénéfices réinvestis. L'impact budgétaire estimé pour 2014 est de 137,5 millions lei.
Pour appliquer ces incitations fiscales sera pris en considération le résultat comptable enregistré à partir du 1er
Juillet 2014 et investi dans l'équipement technologique, les machines et les équipements de travail fabriqués ou
achetés après cette date. L’exonération de l’impôt sue les bénéfices réinvestis sera applicable jusqu'au 31 Décem-
bre 2016 inclus. « Par cette mesure de relâchement fiscal nous répondons à une vieille attente du milieu d’affai-
res. Grâce à l’exonération de l’impôt sur les bénéfices réinvestis, l'investissement et l’offre intérieure seront sti-
mulés », a déclaré la ministre des Finances, Maria Ioana Petrescu.

                                                       Evénements

TIBCO (29.05 - 01.06.2014) : www.tibco.ro
Salon international de biens de grande consommation – 31ème édition
Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo SA
BIFE-SIM (10 - 14.09.2014) : www.bife-sim.ro
Salon international pour les meubles, les produits en bois, les accessoires pour les meubles, les décorations inté-
rieures, les machines et les équipements pour l’exploitation forestière et la transformation du bois
Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo SA
EXPO PLAST (24 - 27.09.2014) : www.expoplast.ro
Salon dédié à l'industrie de transformation des matières plastiques
Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo SA
MODEXPO (25 - 28.09.2014) : www.modexpo.ro
Salon international des textiles, vêtements, fourrures, chaussures et articles de maroquinerie, accessoires
Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo SA

   Eastrategies                                                                                         Page 7
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                                         BNP Paribas Fortis

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                  EUROSTAT : Les coûts horaires de la main d'œuvre compris en
                   2013 entre 3,7 euros et 40,1 euros selon les États membres

En 2013, les coûts horaires de la main d’œuvre dans l’ensemble de l’économie (hors agriculture et administration
publique) ont été estimés en moyenne à 23,7 euros dans l’UE28 et à 28,4 euros dans la zone euro (ZE17). Toute-
fois, ces moyennes masquent des écarts importants entre les États membres de l’UE, les coûts horaires de la main
d’œuvre les plus faibles ayant été enregistrés en Bulgarie (3,7 euros), en Roumanie (4,6 euros), en Lituanie (6,2
euros) ainsi qu’en Lettonie (6,3 euros), et les plus élevés en Suède (40,1 euros), au Danemark (38,4 euros), en Bel-
gique (38,0 euros), au Luxembourg (35,7 euros) et en France (34,3 euros).

Ces estimations préliminaires pour 2013, publiées par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, cou-
vrent les entreprises de 10 salariés et plus et sont basées sur l’enquête 2008 sur le coût de la main d’œuvre ainsi
que sur l’indice du coût de la main d’œuvre.

Entre 2008 et 2013, les coûts horaires de la main d’œuvre dans l’ensemble de l’économie, exprimés en euros, ont
augmenté de 10,2% dans l’UE28 et de 10,4% dans la zone euro. Au sein de la zone euro, les hausses les plus mar-
quées ont été enregistrées en Autriche (+18,9%), en Slovaquie (+17,0%) ainsi qu’en Finlande (+15,9%). Des baisses
ont été observées en Grèce (-18,6%) et au Portugal (-5,1%). S’agissant des États membres situés en dehors de la
zone euro, les augmentations les plus marquées entre 2008 et 2013 des coûts horaires de la main d’œuvre dans
l’ensemble de l’économie, exprimés en monnaie nationale, ont été observées en Bulgarie (+44,1%) et en Rouma-
nie (+32,8%), et les plus faibles en Croatie (+0,7%), en Lituanie (+5,0%), au Royaume-Uni (+6,3%) et en Lettonie
(+6,9%). Lorsque l’on compare ces estimations dans le temps, il convient de noter que les données des États mem-
bres n’appartenant pas à la zone euro sont influencées, lorsqu’elles sont exprimées en euros, par les variations
des taux de change.

   Eastrategies                                                                                         Page 8
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                        Actualité macro-économique en Bulgarie

                              Population : 7,364 millions d’habitants
                                 PIB en 2013 : 39,9 milliards EUR
                             PIB / habitant en 2012 : 5.250 EUR/hab.
                                    Croissance en 2013 : +0,9%
                             Stock d’IDE en 2012 : 37,9 milliards EUR
     Main d’œuvre : environ 3,4 millions, soit 52% de la population âgée de plus de 15 ans
                        Salaire minimum brut garanti en 2014 : 171 EUR
                         Salaire moyen mensuel brut en 2013 : 418 EUR
                                 Taux d’inflation en 2013 : 0,9 %
                                Taux de chômage en 2013 : 11.3 %
      Place de la France dans les échanges commerciaux : 6ème client, 8ème fournisseur
                      Stock d’IDE détenus par la France en 2012 : 531 M €
                     Rang de la France dans les flux d’IDE en 2012 : 12ème
                      Cours EUR/BGN au 30.04.2014 : 1 EUR = 1.9558 BGN

Eastrategies                                                                                    Page 1
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                               Actualité politico-économique en Bulgarie

Les prévisions du Fonds monétaire international pour l’économie bulgare : Le Fond monétaire international
(FMI) vient de publier, comme chaque année à pareille époque, ses « Perspectives de l’économie mondiale ».
Pour la Bulgarie, le Fonds prévoit un taux de croissance de 1,6%, soit 0,4% au-dessus de la zone euro. Lors de sa
précédente prévision en janvier, effectuée dans le cadre de la mission de consultation au titre de l’article IV des
statuts du FMI, le même taux de 1,6% avait déjà été annoncé. Les prévisions du Fonds quant à l’économie bulgare
sont plus prudentes que celles du gouvernement bulgare qui, la semaine dernière avait porté à 2,1% le taux de
croissance attendu en 2014, avec pour seul argument l’augmentation attendue des investissements. Les chiffres
préoccupants dans le rapport du FMI concernent plutôt le chômage et l’inflation. Au début de l’année, la prévision
du Fonds pour la Bulgarie était d’une baisse du taux de chômage à 11,9%. Maintenant, le chiffre avancé est de
12,5%. De même, la prévision concernant le taux d’inflation attendu est passé de 0,8% (janvier) à -0,4%. Cette dé-
flation, qui peut être due à une consommation stagnante, risque de compromettre sérieusement les plans du gou-
vernement misant sur celle-ci comme moteur de croissance pour l’économie bulgare en 2014. Un autre problème
lié à la déflation est qu’elle risque d’avoir une répercussion négative sur les recettes du trésor public. Parmi les
causes ayant provoqué la déflation en Bulgarie, le FMI cite également la baisse à plusieurs reprises, par voie admi-
nistrative, des tarifs de l’électricité. En 2015, la Bulgarie peut espérer atteindre un taux de croissance du PIB de
2,5%. En fonction de la reprise dans le reste de l’Europe, les exportations (dont 2/3 sont vers l’Union européenne)
resteront la source principale de croissance.

La Bulgarie va maintenir la construction du gazoduc South Stream : Le ministre bulgare de l'Énergie compte
maintenir la construction du gazoduc South Stream, malgré les mises en gare de Bruxelles sur ses incompatibilités
avec la législation européenne. Le projet South Stream ne sera pas arrêté, a affirmé le ministre bulgare de l'Éner-
gie, Dragomir Sotynev à l'issue d'une entrevue avec le commissaire européen Günther Oettinger. À la suite de la
crise ukrainienne, le Parlement a décidé de suspendre l'autorisation du projet de gazoduc paneuropéen. Selon les
eurodéputés, l'UE doit s'approvisionner auprès d'autres fournisseurs que la Russie. Mais le ministre bulgare, un
économiste proche de Sergueï Stanichev, chef du parti socialiste bulgare, a assuré que le chantier allait commen-
cer en juin, comme prévu, repoussant ainsi les demandes du Parlement européen de suspendre la construction. Il
a par ailleurs accusé l'opposition de centre-droit d'avoir apporté de fausses informations à la Commission euro-
péenne sur le projet afin de faire capoter sa mise en œuvre. Le ministre bulgare a déclaré que la première station
terrestre du South Stream serait construite à deux kilomètres de la côte de la mer Noire, et non
à vingt kilomètres comme l'a affirmé l'opposition aux services de la Commission. Ce qui fait une « énorme diffé-
rence », a-t-il indiqué. Dragomir Stoynev a expliqué que les directives européennes sur la libéralisation du marché
de l'énergie ne sont applicables qu'aux tronçons terrestres et non à ceux situés en mer. Il a certifié que Sofia infor-
mera, le cas échéant, la Commission sur les amendements apportés à une loi nationale controversée sur
South Stream, avant qu'elle ne soit définitivement adoptée. En effet, le 4 avril, le Parlement bulgare a adopté en
première lecture des amendements à la loi sur la politique énergétique qualifiant South Stream d'un inter-
connecteur et non de gazoduc. Grâce à cette modification, le projet porté par Gazprom échapperait au champ
d'application du troisième paquet énergie.

   Eastrategies                                                                                          Page 2
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Le remembrement des terres de nouveau a l’ordre du jour : Les thèmes de la reconstitution des terres agricoles
et de l’encouragement à la mise en valeur de celles-ci via la taxation des terres inexploitées reviennent depuis
plus de vingt ans dans l’espace public. Le gouvernement actuel, à son tour, semble décidé à s’attaquer aux problè-
mes liés au morcellement excessif des exploitations agricoles. L’idée est que la question soit tranchée au niveau
législatif comme le revendiquent depuis longtemps les grands acteurs du secteur. D’après les données du ministè-
re de l’Agriculture et de l’Alimentation, la taille moyenne d’une parcelle est de 0,55 ha, ce qui rend difficiles la
culture et l’utilisation de procédés modernes. Un groupe de travail sera formé qui étudiera la question et propose-
ra des modifications législatives, a annoncé le ministre Dimiter Grekov. Une autre priorité de son ministère sera la
création d’un registre électronique qui doit réunir toute l’information disponible sur la propriété et l’utilisation
des terres agricoles. Le ministre a exprimé son soutien à l’introduction d’un impôt visant à contraindre les proprié-
taires de terres non cultivées soit à les céder, soit à les louer, tout en soulignant que les avis des experts sont par-
tagés et que le coût de recouvrement d’un tel impôt serait élevé. Selon M. Grekov, des milliers d’hectares seraient
actuellement inexploités. Très souvent les propriétaires ne s’y intéressent pas ou résident à l’étranger. La loi ac-
tuelle permet la conclusion de contrats d’affermage entre les communes et les personnes qui veulent exploiter
ces terres. Le fermage est ensuite versé aux communes qui sont tenues de le rembourser aux propriétaires si ceux
-ci en font la demande. En 2012, la superficie totale des terres agricoles en Bulgarie s’élevait à 5.481.222 d’hecta-
res, soit la moitié du territoire du pays. La superficie des terres exploitées (terres labourées, cultures pérennes,
prairies, jardins exploités par les ménages, serres, etc.) était de 5.122.983 d’hectares.

Bulgartabac de nouveau reprise par des investisseurs bulgares : VTB Capital, filiale d’investissement, basée à
Londres, de la banque russe Vnechtorgbank (VTB), s’est désengagée de l’industrie du tabac en Bulgarie en cédant
ses parts dans la holding Bulgartabac à des investisseurs bulgares pour un montant de 130 millions d’euros. En
2011, 80% de Bulgartabac, la plus grande entreprise dans le secteur du tabac, étaient privatisées au profit de VTB
Capital via une nouvelle société créée à cette fin (BT Invest, basée à Vienne) pour un montant de 101,1 millions
d’euros. Tout de suite après la transaction, il s’était avéré que les Russes avaient aussi des partenaires bulgares,
notamment le banquier Tsvetan Vassilev, actionnaire majoritaire de la banque KTB, et le député MDL Delian
Peevski. En mars, il était annoncé que BT Invest avait un nouveau propriétaire, la société Livero Establishment,
enregistrée au Liechtenstein et détenue par une société immatriculée dans la zone franche de Dubaï. Le nom de la
personne physique, propriétaire de cette dernière, n’était pas révélé. Selon des sources non officielles, actuelle-
ment les véritables propriétaires de l’entreprise seraient les partenaires récents de VTB Capital, Tsvetan Vassilev
et Delian Peevski. Vedomosti considère que la transaction, clôturée à la fin de l’année dernière, n’aurait rien d’une
opération de marché. Etant donné le prix et le fait qu’elle a été conclue avant la publication en mars des états fi-
nanciers de l’entreprise, on pourrait la qualifier d’arrangement amical. Le prix de 130 millions d’euros, pour 80%
des actifs de la holding, serait très en dessous de sa capitalisation sur le marché financier, s’élevant à 684 millions
d’euros au 31 mars 2014. Le nouvel acquéreur officiel de Bulgartabac, la société Livero Establishment, est aussi
partenaire de la banque KTB dans la l’acquisition, en 2012, de 94% de la Compagnie bulgare de télécommunica-
tion (BTK), opérant sous la marque de Vivacom, et, en 2013, la VTB Capital a acquis 9,9% du capital de la banque
de Tsvetan Vassilev, KTB.

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La Bulgarie et la Roumanie soutiennent la candidature de la Serbie à l’UE : Les trois Premiers ministres de la Bul-
garie, la Roumanie et la Serbie se sont rencontré à Roussé. Plamen Orecharski, Victor Ponta et Ivica Dačić ont exa-
miné les possibilités de développement régional qu’offre la stratégie de l’Union européenne pour la région du Da-
nube. « La Bulgarie et la Roumanie ont intérêt à ce que tous les pays des Balkans occidentaux et, notamment, la
Serbie adhèrent dans les meilleurs délais à l’Union européenne », a relevé le chef du gouvernement bulgare. Les
événements en Ukraine et leurs retombées dans la région des Balkans ont été également examinés. Les trois in-
terlocuteurs ont exprimé leur confiance que Kiev et Moscou sauront trouver un terrain de dialogue pour résoudre
la crise et minimiser ses effets sur la région. La déclaration commune signée par les trois chefs de gouvernement
jettera les bases d’une coopération encore plus étroite entre la Bulgarie, la Roumanie et la Serbie. Ces trois pays
voisins doivent s’inspirer de l’expérience du quatuor de Visegŕad, a estimé M. Ponta. « La Pologne, la Slovaquie, la
République tchèque et la Hongrie ont fait preuve pendant les dernières années d’une bonne coopération institu-
tionnelle régionale ; elles sont toutes 4 membres de l’UE et cela fait leur force. Nous devons imiter leur exemple »,
a-t-il ajouté. A l’issue de la rencontre tripartite, les gouvernements bulgare et roumain ont tenu une réunion
conjointe. Bucarest et Sofia ont rappelé qu’ils s’estiment prêts à rejoindre la zone Schengen. Des accords et des
mémorandums de coopération bilatérale ont été signés dans les domaines de l’agriculture, des affaires étrangè-
res, du développement régional et de la jeunesse et des sports. S’agissant de la diplomatie, le mémorandum pré-
voit un mécanisme de consultations sur les questions bilatérales, européennes, régionales et internationales.

Le potentiel gazier de la Mer Noire : Le potentiel d’extraction de gaz naturel du bloc Khan Asparoukh, un des
blocs bulgares les plus prometteurs en mer Noire, serait considérable. Des forages vont permettre d’évaluer la
ressource. Les gisements se trouveraient très probablement dans les eaux les plus profondes, selon la déclaration
d’un représentant du groupe autrichien OMV. Au milieu de 2012, un consortium formé entre le groupe français
Total (40%), OMV (30%) et le groupe espagnol Repsol (30%) a signé un contrat de cinq ans pour effectuer des fora-
ges d’exploration de gaz naturel et de pétrole en mer Noire. Le consortium a versé à l’Etat bulgare une prime de
40 millions d’euros au titre des prospections. En cas de succès de celles-ci, la Bulgarie pourrait réduire sa dépen-
dance vis-à-vis des importations. D’après les données du fournisseur public Bulgargaz, le gaz de provenance locale
compte pour 6 à 10% de la consommation nationale. Le bloc Khan Asparoukh est situé au large, à quelque 80 km
de la côte bulgare, et s’étend sur 14.220 km carrés. La profondeur varie entre 100 et 2.200 m. Il y a deux mois,
OMV a terminé une étude sismique 3D à une profondeur de 8 à 10 km au-dessous de la surface, l’évaluation la
plus approfondie du fond marin jamais effectuée en mer Noire. Les premiers résultats seront annoncés d’ici le
milieu de 2014. Les premiers forages dans le bloc, prévus pour 2015-2017, seront réalisés par Total. On s’attend à
découvrir des gisements de l’ordre de 40 à 80 milliards de m3, comme ceux récemment mis au jour plus au nord,
dans les eaux territoriales roumaines.

L’interconnexion gazière avec la Roumanie reportée de nouveau : L’interconnexion entre la Bulgarie et la Rou-
manie, projetée dans le cadre du programme gouvernemental de diversification de l’infrastructure gazière et cen-
sée assurer la livraison d’urgence de gaz en cas de crise, ne pourrait pas être achevée avant fin mars. La raison en
sont les sérieux problèmes géologiques rencontrés lors des travaux sous le Danube. Initialement, la fin de ce pro-
jet était prévue pour le 1er janvier dernier, mais son inauguration a été reportée en raison des retards accusés
dans les travaux. L’interconnexion devrait assurer le transport d’au moins 0,5 milliards de mètres cubes de gaz par
an de la Roumanie vers la Bulgarie et de 1,5 milliards de mètres cubes de la Bulgarie vers la Roumanie.

   Eastrategies                                                                                         Page 4
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La Bulgarie préférée pour externaliser des activités dans le secteur IT : De plus en plus entreprises choisissent la
Bulgarie pour externaliser certaines de leurs activités, surtout dans le secteur IT. En février 2014, le géant améri-
cain TeleTech a acheté la plus importante entreprise bulgare d’outsourcing SoficaGroup. Xavier Marcenac, Prési-
dent de Telus International Europe, entreprise du type centre d’appel, travaillant pour des sociétés de l’industrie
pharmaceutique, automobile et autres, a monté son entreprise en 2004 avec un partenaire bulgare. Actuellement
900 personnes travaillent pour Telus en Bulgarie et 300 personnes en Roumanie. Mr Marcenac envisage le recru-
tement d’encore 500 personnes en Bulgarie pendant l’année en cours, ainsi que 1000 d’autres dans les deux ans
qui suivent. Les employés de TELUS parlent 33 langues, ce qui s’avère une des conditions les plus importantes
selon les investisseurs étrangers. Outre les coûts et les taxes bas, la main-d’œuvre qualifiée est celle qui attire le
plus l’intérêt.

Le président Plevneliev conteste les nouvelles dispositions législatives relatives à l’acquisition de terres par des
étrangers : Le président de la République, Rossen Plevneliev, a opposé son veto à la loi d’amendement de la Loi
sur la propriété et l’exploitation des terres agricoles. Celle-ci était modifiée en mars dernier dans le seul but de
restreindre les possibilités d’accès des étrangers au marché de la terre, après l’échec du moratoire sur l’acquisi-
tion de terres agricoles par des ressortissants étrangers. Le texte est renvoyé pour réexamen à l’Assemblée natio-
nale aux motifs de contradiction à la Constitution et au droit européen. Le chef de l’Etat considère que la disposi-
tion, introduisant l’exigence d’au moins cinq ans de résidence en Bulgarie pour ceux qui veulent acquérir de la ter-
re, est contraire à la Constitution, puisque le critère constitutionnel de « nationalité » a été remplacé, dans la loi,
par celui de « résidence ». En outre, ladite disposition empiète sur les droits des personnes de nationalité bulgare
résidant depuis plus de cinq ans à l’étranger, estime le Président. En ce qui concerne les ressortissants étrangers
et les personnes morales étrangères, la Constitution prévoit deux régimes d’acquisition de terres. Depuis cette
année, le régime foncier n’est plus restrictif pour les citoyens européens. Quant aux ressortissants de pays tiers, ils
ne peuvent acquérir le droit de propriété que sur la base d’un acte international adopté à la majorité des deux
tiers des voix de tous les députés. La terre est une richesse nationale, rappelle le Président, et ne doit pas être fa-
cilement offerte à des étrangers de pays tiers ayant séjourné cinq ans en Bulgarie. Au regard du droit européen,
les dispositions adoptées restreignent unilatéralement deux libertés consacrées par les traités fondateurs : la li-
berté d’établissement et la liberté de circulation des capitaux au sein de l’Union européenne, estime le Président.
Par ailleurs, le chef de l’Etat dénonce « la pratique qui s’est imposée ces derniers temps et selon laquelle des pro-
jets de loi sont déposés en l’absence de tout examen de leur conformité à la Constitution ou au droit de l’UE ».

Accord de partenariat Bulgarie-UE : La nouvelle version du projet d’accord de partenariat 2014-20120 entre la
Bulgarie et la Commission européenne vient d’être publiée en ligne pour une concertation publique. La version
antérieure de ce document a dû être révisée parce que la Commission avait relevé l’absence d’informations quant
à la répartition des fonds européens entre les sept programmes opérationnels. Cette répartition est encore absen-
te dans le document mis en ligne, parce que l’équipe de la vice-Première ministre Zinaïda Zlatanova, en charge
des fonds européens, travaille encore sur les budgets des programmes. La création d’une académie de gestion de
projets, qui sera financée par le futur programme opérationnel de bonne gouvernance, doit améliorer l’absorp-
tion des fonds. Y seront formés des agents publics en charge des différents programmes et des agents de structu-
res publiques ou municipales chargées de la mise en œuvre des projets. Des équipes mobiles seront créées dans le
cadre du programme opérationnel des zones rurales pour familiariser les agriculteurs et les communes avec les

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Correspondant Bretagne Commerce International,
                                         Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et
                                         BNP Paribas Fortis

                                                                     NOUVEAUTES Avril 2014
possibilités offertes par ce programme et dispenser sur place informations et conseils. Selon le document, pen-
dant la nouvelle période de programmation 2014-2020, une attention toute particulière sera réservée à la région
Nord-Ouest, qui est la plus pauvre en Bulgarie. Les projets émanant de cette région et relevant des secteurs agri-
culture, tourisme, transports et logistique, innovations et technologies avancées, sphère sociale, santé, éducation
et ressources humaines seront traités en priorité. La région de Smolian (Sud), qui figurait aussi dans la première
version de l’accord, en a été retirée sur la demande de la Commission européenne. En ce qui concerne le pro-
gramme opérationnel Régions en croissance, malgré les observations formulées par la CE lors de l’examen de la
version précédente, la Bulgarie a considéré que le nombre des villes bénéficiaires, couvertes par le programme,
doit être maintenu : 67 au lieu de 6 ou 7 comme l’avait proposé la Commission. Les motifs de la partie bulgare
sont que les investissements dans de petites villes, situées dans des zones périphériques, montagneuses ou fron-
talières, arrêteraient leur désertification.

                                  Informations diverses sur la Bulgarie

Une étude récente de Pando Networks montre que la Bulgarie occupe la troisième place dans le monde
en termes de plus rapide connexion Internet ( 1611 Kbps vitesse de téléchargement )

La Bulgarie se classe deuxième en Europe après l'Islande selon le nombre des sources d'eau minérale,
fournissant tous les types d'eau minérale existant dans la nature

La Bulgarie est le plus grand producteur et exportateur mondial d'huile de lavande en 2011

La Bulgarie est un des plus grands producteurs de foie gras en Europe.

Pas de fluctuations monétaires grâce au régime de caisse d'émission, introduit en 1997 – le lev bulgare
est fixé à 1,95583 pour 1 euro

En 2013, Coca Cola a choisi la Bulgarie pour y placer son département Administration et Finances pour
Europe. La décision a été prise après un examen attentif des possibilités de relocalisation en Europe de
l’Est. Il s’est avéré que la Bulgarie propose les meilleurs conditions – des jeunes professionnels maîtrisant
un ou deux langues étrangers, parfois plus, et des coûts bas.

Le 03 avril les députés ont décidé que les citoyens étrangers ainsi que les entités juridiques étrangères
ne peuvent acheter des terrains agricoles qu’après 5 ans de séjour en Bulgarie.

Le train circulant entre Sofia et Thessaloniki, Grèce qui ne circulait depuis 3 ans déjà, va être de nouveau
mis en route, a annoncé la compagnie ferroviaire grecque Trainose. Aller-retour de 25 euros sous réser-
vation.

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