Prise en charge d'un enfant présentant une hyperthermie et une bronchiolite - Promotion 2015-2018 UE 2.5 S3
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Prise en charge d’un enfant présentant une hyperthermie et une bronchiolite Promotion 2015-2018 UE 2.5 S3 MC Devillers 1
Définitions • Une hyperthermie est une élévation de la température du corps au dessus de la normale • La normale est de: – 36,5 à 37° chez le NR de moins de 3 mois – 37 à 37°5 au delà de 3 mois 2
Définitions • Un NR de moins de 3 mois présente une fièvre à partir de 37°7 le matin et 37°8 le soir • Un NR au delà de 3 mois présente une fièvre à partir de 38°3, une fièvre élevée au delà de 38°5 et une hyperthermie sévère au delà de 40,5°C. 3
Physiopathologie • La température de l’organisme dépend de l ’équilibre entre thermogenèse ( production de chaleur) et thermolyse (perte). • La thermogénèse est produite par les masses musculaires et les graisses • La thermolyse s’effectue à partir de la surface cutanée sous forme de sudation et de perspiration 4
Physiopathologie • La fièvre est processus de défense naturelle de l’organisme pour l’aider à lutter contre l’infection. • L’hyperthermie est un excès de production de chaleur. 5
Comment mesurer la température? • Par voie : rectale, axillaire, sublinguale, tympanique et temporale. Le thermomètre à gallium et le thermomètre électronique utilisent la voie rectale , axillaire et sublinguale • La voie rectale est la plus fiable mais est moins utilisée en milieu hospitalier pour des raisons d’hygiène et des risques d’irritation locale et d’ impact psychologique; • Le temps de pose est plus cours pour le thermomètre électronique. 6
Comment mesurer la température? • En pratique: en dehors de l’hôpital elle est la méthode la plus utilisée car la plus fiable. • La température sera prise lorsque l’enfant est calme, pas trop couvert et dans une pièce non surchauffée. Elle est plus faible le matin que le soir. • Déroulement du soin: lavage des mains, s’assurer de la propreté du thermomètre, prévenir l’enfant, obtenir sa participation, installer l’enfant sur le dos, replier les genoux vers le ventre, les écarter légèrement, introduire délicatement le thermomètre lubrifié dans le rectum. Au bout de 3 min ou au signal sonore le retirer, lire et noter 7 la température.
Comment mesurer la température? • Déroulement du soin: Lavage des mains, s’assurer de la propreté du thermomètre, prévenir l’enfant, obtenir sa participation, installer l’enfant sur le dos, replier les genoux vers le ventre, les écarter légèrement, introduire délicatement le thermomètre lubrifié dans le rectum. Au bout de 3 min ou au signal sonore le retirer, lire et noter la température. 8
Comment mesurer la température? • La mesure par voie sublinguale ne peut s’appliquer que chez un enfant âgé de 5 ans, à distance du repas (20min). • Comment?: placer le thermomètre ou la sonde sous la langue, le maintenir en s’assurant que la bouche de l’enfant soit bien fermée. • Il est recommandé de majorer la température de 0,5°c 9
Comment mesurer la température? • Les thermomètres à infrarouges avec ou sans contact selon les modèles utilisent une sonde à infrarouges placée dans l’oreille ou au niveau de l’artère temporale; • Les modèles auriculaires muni d’un embout jetable mesurent la température tympanique. • Comment: tirer légèrement l’oreille vers l’arrière en la tenant par le pavillon et pointer la sonde vers le tympan. 10
Comment mesurer la température? • Les modèles sans contact ou thermoflash mesure la température de l’artère temporale. Ils ont l’avantage de pouvoir être utilisés pendant le sommeil de l’enfant et sont dépourvus de risques de contamination croisée. • Comment: dégager les cheveux, essuyer la sueur, viser le front, côté temporal droit à 5 cm de distance et presser la touche de mesure • Les thermomètres à cristaux liquides sont des bandelettes en plastique qui changent de couleur en fonction de la température. Ils sont apposés sur le front. 11
Rôle de l’IDE à l’accueil d’un enfant en consultation pédiatrique • Installation de l’enfant: Le déshabiller ( attention à la pudeur pour les plus grands), Prendre les mensurations: T°, poids, taille, PC, Analyser les résultats et les reporter sur le dossier et le carnet de santé. 12
Rôle de l’IDE à l’accueil d’un enfant en consultation pédiatrique • Courbe pondérale: évaluer la prise sur la courbe de poids du carnet de santé: ascendante , stationnaire ou perte de poids. • Devant une perte de poids associée à une diarrhée, l’IDE pourra calculer la perte de poids en % afin d’évaluer le degré de déshydratation. 13
Rôle de l’IDE à l’accueil d’un enfant en consultation pédiatrique • Calcul de la perte de poids: perte de poids/ poids théorique X 100 Si la perte de poids est ≤ 5% il n’y a pas d’urgence Si la perte de poids est entre 5 et 10 % associée à d’autres signes probable hospitalisation Si la perte de poids est > 10% l’installation dans un lit s’impose avec l’appel en urgence du médecin. La pose d’un accès veineux est absolument nécessaire 14
Rôle de l’IDE à l’accueil d’un enfant en consultation pédiatrique • Mesure de la taille: elle nécessite la participation de l’un des parents • Mesure du périmètre crânien (PC) important au cours de la 1ère année et primordial le 1er mois. • La mesure reportée sur la courbe du carnet de santé permet d’évaluer le développement du cerveau et de dépister une hydrocéphalie ou une microcéphalie 15
Rôle de l’IDE à l’accueil d’un enfant en consultation pédiatrique • Interrogatoire des parents: Depuis quand présente t-il de la fièvre? Comment évolue t-elle? A-t-il reçu un anti pyrétique, lequel, depuis quand, quelle dose? Au besoin et selon protocole donner un anti pyrétique: - paracétamol 60mg/kg/jour en 4 à 6 prises sans dépasser 80 mg/kg/j - aspirine 50 mg/kg/ j en 4 prises 16 - ibuprofène pour les NR> 3 mois 40 mg/kg en 4 fois
Rôle de l’IDE à l’accueil d’un enfant en consultation pédiatrique • Le paracétamol est actuellement l’antipyrétique de référence car sa tolérance est excellente. La dose toxique est 8 à 10 fois la dose thérapeutique ( toxicité hépatique). • Attention le paracétamol est présent dans beaucoup de spécialités à usage pédiatrique. Il convient donc de vérifier la composition des thérapeutiques prises simultanément • Spécialités: efferalgan®, doliprane®, dolko®, dafalgan® • Pour info: l’antidote est le Fluimicil® ou le mucomyst® 17
Rôle de l’IDE à l’accueil d’un enfant en consultation pédiatrique • l’aspirine ou acide acétylsalicylique est contre indiquée en cas de virose et plus particulièrement la varicelle et les syndrome grippaux car risque de survenu du syndrome de Reye (atteinte cérébrale et hépatique mortelle) Spécialités: aspégic® 18
Rôle de l’IDE à l’accueil d’un enfant en consultation pédiatrique • L’ibuprofène (AINS) est contre indiquée en cas de varicelle et chez les enfants de – de 3 mois Spécialités: Advil®, nureflex® • Le kétoprofène( AINS) est contre indiqué en cas de varicelle et chez les enfants de – de 6 mois; Spécialités: profénid® • Complications infectieuses graves de la peau et des tissus mous 19
Rôle de l’IDE à l’accueil d’un enfant en consultation pédiatrique • Interrogatoire des parents: A- t- il reçu un vaccin récemment? Y a-t-il une notion de contage dans le milieu familial et/ou au niveau du mode de garde? Y a-t-il une notion de crise convulsive? 20
Evaluation de la tolérance de l’enfant à l’hyperthermie • 5 critères d’évaluation: Le faciès, la conscience, le cris, les téguments, le temps de recoloration. 21
Evaluation de la tolérance de l’enfant à l’hyperthermie • L’enfant tolère l’hyperthermie: Faciès: vultueux, yeux brillants Conscience: normale, Cris: vigoureux, Téguments: erythrosiques, chauds, Temps de recoloration: immédiat 22
Evaluation de la tolérance de l’enfant à l’hyperthermie • L’enfant tolère difficilement l’hyperthermie ou mauvaise tolérance: Faciès: pâle, discrète cyanose péribuccale Conscience: somnolence, Cris: plaintifs, Téguments: qq marbrures, extrémités froides Temps de recoloration: allongé > 3 secondes 23
Rôle de l’IDE à l’accueil d’un enfant en consultation pédiatrique Observation de l’enfant: Afin d’ évaluer la présence ou non de signes de gravité: couleur de la peau, présence d’une éruption et de quel type, présence de signes de détresse respiratoire, de déshydratation, évaluation de la conscience et de ses réactions avec l’entourage. 24
Rôle de l’IDE à l’accueil d’un enfant en consultation pédiatrique • L’évaluation de la présence ou non de signes de gravité déterminera la PEC de cet enfant: - Peux t il attendre l’arrivée du médecin? - Faut il l’installer d’emblée dans une chambre et appeler le médecin de garde en urgence? 25
Observation de l’enfant • Observation des téguments: pâleur: généralisée ou accentuée au niveau des lobes de l’oreille, cyanose: généralisée ou localisée au niveau péribuccale, des extrémités, ictère: surtout chez le NN éruption: généralisée ou non, intervalle de peau saine, présence ou non de vésicules, présence ou non de purpura 26
Observation de l’enfant • Présence ou non de purpura: Sang extravasé dans le derme et /ou dans les tissus sous cutanés. C’est un élément de gravité dans un syndrome infectieux. Comment le reconnait on? Les tâches de purpura ne s’effacent pas à la digipression. La présence de purpura associée à une hyperthermie est une urgence. Le médecin sera appelé en urgence ,l’enfant installé dans un lit et pose en urgence d’ un accès veineux. 27
Observation de l’enfant • Devant une éruption autre que le purpura, rechercher la notion de contage en prenant en compte la durée des différentes étapes de l’évolution d’une maladie éruptive: incubation, invasion et période d ’état. • La varicelle est une pathologie « dangereuse » pour les enfants immunodéprimés et ou sous corticoïdes ainsi que pour les femmes enceintes non immunisées. 28
Observation de l’enfant • Apprendre à différencier les éruptions: Macule: lésion dermatologique de couleur rouge, non saillante, disparait à la pression; Papule: lésion cutanée surélevée, ferme et circonscrite. Vésicule: lésion élémentaire de la peau constituée par un soulèvement de l’épiderme et remplie de liquide séreux; Pustule: lésion cutanée caractérisée par un soulèvement épidermique contenant un liquide purulent. 29
Observation de l’enfant • Observation des téguments: - Présence ou non d’érythèmes fessiers -Présence ou non d’hématomes ( attention à ne pas confondre avec les tâches mongoloïdes) - observer l’état d’hydratation afin d’évaluer le degré d’une éventuelle déshydratation: sécheresse buccale et des muqueuses, plis cutané, « yeux creux » ou cernes d’apparition récente, fontanelle plus ou moins déprimée; 30
Observation de l’enfant • Observation du rythme respiratoire : Quelle est la fréquence respiratoire? tachypnée ou bradypnée NN: 40 à 60 resp/min 1 ans :30 à 40 resp/min 4 ans: 20 à 30 resp/min Adolescent: 12 à 20 resp/min 31
Observation de l’enfant • Observation du rythme respiratoire : Présence d’un encombrement nasal: conseiller et réaliser une désobstruction rhino-pharyngée devant les parents. 32
Observation de l’enfant • Rechercher des signes de détresse respiratoire: tirage intercostal: contraction des muscles intercostaux Tirage sus sternal: contraction des muscles sus claviculaires lors de l’inspiration. Creusement sous sternal ou entonnoir xiphoïdien: creusement au niveau de l’extrémité inférieur du sternum lors de l’inspiration, ce qui correspond à une distension extrême du diaphragme dont la contraction aboutit à une 33 rétraction thoracique.
Observation de l’enfant • Rechercher des signes de détresse respiratoire: Battement des ailes du nez: écartement des narines lors de l’inspiration. Il est surtout observé chez le NN er le NR; Balancement thoraco-abdominal: A l’inspiration le thorax se déprime et l’abdomen s’expand, traduit un état de détresse respiratoire important • La toux soit sèche traduit une irritation des voies respiratoires soit grasse traduit un encombrement des voies respiratoires; 34 Une toux grasse favorise l’expectoration des sécrétions
Observation de l’enfant • Rechercher des signes de détresse respiratoire: Bruits respiratoires: A l’inspiration: cornage, stridor, témoignent d’une atteinte des voies aériennes supérieures. A l’expiration: sibilant , wheesing témoignent d’une atteintes des voies inférieures ( bronches- bronchioles); Chez le NN et NR une détresse expiratoire peut s’accompagner d’un geignement expiratoire. 35
Observation de l’enfant • Observation du comportement et de l’attitude de l’enfant: Qualité du cri: normal: fort et vigoureux altération modérée de l’état général: geignement et sanglots, altération sévère de l’état général: gémissement, cri faible. 36
Observation de l’enfant • Observation du comportement et de l’attitude de l’enfant: Réaction aux stimulations parentales: normal: pleurs brefs s’arrêtant facilement lors des stimulations ou pas de pleurs, altération modérée de l’état général: accès de pleurs. altération sévère de l’état général: pleurs permanents ou ne répond pas aux stimulations des parents. 37
Observation de l’enfant • Observation du comportement et de l’attitude de l’enfant: Eveil: normal: l’enfant est en éveil permanent, s’il dort il se réveille vite. altération modérée de l’état général: l’enfant s’éveille après une stimulation prolongée altération sévère de l’état général: l’enfant est apathique, somnolent. 38
Observation de l’enfant • Observation du comportement et de l’attitude de l’enfant: • Contact avec l’entourage: normal: l’enfant sourit, ses sens sont en éveil, altération modérée de l’état général: sourit brièvement , peu intéressé par ce qui l’entoure, altération sévère de l’état général: ne sourit pas, indifférent, anxieux. 39
Observation de l’enfant • Observation du comportement et de l’attitude de l’enfant: • Position sur la table d’examen: existe-t-il une photophobie, une raideur de la nuque, couché en chien de fusil, • Signe de Kernig: flexion sur le tronc des membres inférieurs maintenus en extension, entraînant une flexion invincible des jambes sur les cuisses • Signe de Brudzinski: la flexion passive de la nuque provoque la flexion involontaire des jambes et des cuisses, 40
Observation de l’enfant • Observation du comportement et de l’attitude de l’enfant: Tonicité musculaire: normal, hypertonie ou hypotonie L’IDE aidera le médecin tout au long de l’examen de l’enfant : - maintenir l’enfant pour l’examen ORL, - effectuer les prescriptions demandées: examens biologiques, bactériologiques, prescriptions médicales 41
Rôle de l’IDE en service de consultation pédiatrique • L’enfant après l’examen est autorisé à rentrer chez lui avec une ordonnance d’anti pyrétique: • - prendre la T° toutes les 4 heures y compris la nuit si celle-ci est >38° • - découvrir l’enfant , le laisser avec une seule épaisseur de vêtement sur le corps, éviter de tenir trop l’enfant dans les bras, le laisser se reposer le plus possible • - veiller à une température ambiante fraîche ( 19 à 20°) • - faire boire de l’eau fraiche, régulièrement et en petite quantité. 42
Rôle de l’IDE en service de consultation pédiatrique • L’enfant après l’examen est autorisé à rentrer chez lui avec une ordonnance d’anti pyrétique: - appliquer les thérapeutiques selon la prescription: toutes les 4 ou 6 heures sans interruption y compris la nuit. Les antipyrétiques se présentent le plus souvent en solution buvable, à donner en utilisant la dosette vendue avec le flacon. Si la présentation est sous forme de poudre pédiatrique, diluer la quantité requise dans un peu d’eau et non dans un aliment. 43
Rôle de l’IDE en service de consultation pédiatrique • L’enfant après l’examen est autorisé à rentrer chez lui avec une ordonnance d’anti pyrétique: - Proscrire le bain tiède 44
Rôle de l’IDE en service de consultation pédiatrique • L’enfant après l’examen est autorisé à rentrer chez lui avec une ordonnance d’anti pyrétique: - conseiller aux parents de revenir ou de rappeler leur médecin traitant devant l’apparition de signes de: - mauvaise tolérance à l’hyperthermie - convulsions - détresse respiratoire - diarrhée - troubles de la conscience -persistance de l’hyperthermie pendant au moins 3 jours 45 - refus de boire et vomissements
Rôle de l’IDE en service de consultation pédiatrique • Au décours de l’examen le pédiatre décide l’hospitalisation de l’enfant. La présence d’une hyperthermie peut être la manifestation - d’une infection bénigne que le système immunitaire de l’enfant arrivera à combattre sans traitement sauf prescription d’anti pyrétique pour le confort de l’enfant. - d’une maladie infectieuse nécessitant une hospitalisation ou une prescription plus élaborée. 46
La bronchiolite • Définition: • Bronchopneumopathie obstructive, saisonnière, virale ( virus respiratoire syncytial ou VRS) survenant chez le NR le plus souvent entre 2 et 8 mois • Signes cliniques: • Débute par une rhinite banale+ ou – fébrile avec une toux sèche puis évolue vers une: - dyspnée expiratoire avec polypnée et un - wheezing entendu à distance de l’enfant. 47
La bronchiolite • Quels sont les signes de gravité d’une bronchiolite? Lorsqu’ils sont présents il est recommandé d’hospitaliser l’enfant: - altération de l’état général: geignement, absence de sourire, peu de réaction à la stimulation des parents - signes d’hypo oxygénation: cyanose, SAO2 60, apnée, - troubles digestifs avec risque de déshydratation: diarrhée avec perte de poids> 5% 48
La bronchiolite • Quels sont les signes de gravité d’une bronchiolite? - NR de moins de 6 sem ou prématuré < 34 semaines avec un âge corrigé < 3 mois - facteurs socio économiques: difficultés psycho sociales - antécédents cardiaques ou pulmonaires graves 49
La bronchiolite • Evolution: En 8 à 10 jours le plus souvent sans séquelles 50
La bronchiolite Traitement et rôle IDE Objectif de soins: Faciliter la respiration: - installation de l’enfant en position proclive (NR) et demi-assis pour les plus grands afin de faciliter les mouvements respiratoires. - dégager les voies aériennes supérieures: DRP + ou – aspiration naso pharyngée - dégager les voies aérienne inférieures : kinésithérapie 51
La bronchiolite • Traitement et rôle IDE • Objectif de soins: Faciliter la respiration: • Éviter les fausses routes de déglutition en épaississant les biberons ( lait AR), • Fractionner les repas, • Si enfant fatigué: arrêt de l’alimentation par voie buccale 52
La bronchiolite • Traitement et rôle de l’IDE : -objectif de soins: traiter la détresse respiratoire appliquer les prescriptions: - oxygénothérapie en fonction du protocole et de la SA O2 ( ≥ 95%) par lunettes à O2, - Aérosol de bronchodilatateurs afin de faciliter le passage de l’air, 53
La bronchiolite • Traitement et rôle de l’IDE : surveiller l’efficacité des traitements : - stabilisation de la SAO2, - diminution des signes de détresse respiratoire, - diminution des sécrétions bronchiques, - retour à la normale de la fréquence respiratoire, - reprise de l’alimentation - stabilisation du poids. 54
La bronchiolite • Rôle de l’IDE : • dépister les complications: - augmentation de la détresse respiratoire pouvant entraîner une apnée, • traiter l’infection ( expectorations purulentes et présence de fièvre), • éviter la contagion dans l’unité mais aussi pour la fratrie, • assurer les soins d’hygiène et de confort quotidien. 55
La bronchiolite • Rôle de l’IDE : Conseils de sortie cf document INPES - conseiller les DRP dès l’apparition d’un écoulement nasal, - limiter voir arrêter le tabagisme chez les parents, - se laver les mains avant de s’occuper de l’enfant, - dans les périodes à risque limiter les sorties dans les lieux publics fermés ( grandes surfaces, réunions), - éviter le contact avec d’autres enfants malades, - nettoyer les jouets avec lesquels l’enfant joue, 56
La bronchiolite • Rôle de l’IDE : Conseils de sortie cf document INPES - Proscrire les échanges de tétines, - aérer la chambre plusieurs fois par jour, - conseiller la vaccination contre les infections à pneumocoques pour les enfants à risques. 57
• Merci de votre attention 58
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