PROJET ASSOCIATIF 2017 2021 - UDAF Morbihan
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PROJET ASSOCIATIF 2017 – 2021 Adopté au Conseil d’administration du 15 mai 2017 Adopté à l’Assemblée Générale du 8 juin 2017
PRÉSENTATION DU PROJET ASSOCIATIF Nous n’avons pas inventé l’Udaf du Morbihan. Nous l’avons reçue en héritage de tous ceux qui ont travaillé au fil des ans pour la construire. Cet héritage constitue une richesse et comporte une exigence. Notre richesse réside dans le principe de la représentation des familles confiée au rassemblement des associations familiales dans leur diversité. Cette pluralité a permis de constituer une expérience de tolérance et de respect des différences autour de nos valeurs communes. La variété des points de vue anime les réflexions des commissions et du Conseil d’administration. Cette histoire a abouti à la constitution de services importants qui permettent d’apporter un soutien déterminant aux personnes concernées, facteur de cohésion sociale et personnelle. Les efforts passés ont permis de rassembler les femmes et les hommes nécessaires à ce travail difficile. Et d’obtenir auprès de nos financeurs les ressources matérielles et budgétaires indispensables. Ces acquis comportent une exigence. Il nous revient de les préserver dans leur qualité et de les développer en les prolongeant dans des services nouveaux, adaptés aux changements des familles. Tout en maintenant la rigueur d’une bonne gestion financière, l’attention aux personnes et le lien avec les associations familiales. Pour le Conseil d’administration, Le Président Jean-Louis ROBERT. 2
1. L’UDAF D’AUJOURD’HUI EST UN HÉRITAGE … 1.1. INSTITUTIONNEL C’est dans le cadre de l’Ordonnance du 3 mars 1945 (Cf. Annexe I) que des associations familiales organisées en Union Départementale des Associations Familiales (UDAF) sont créées et regroupées au sein de l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF). L’UDAF du Morbihan, fut l’une des premières UDAF à se créer en octobre 1945. L’Union Départementale des Associations Familiales du Morbihan est l’institution chargée de promouvoir, défendre et représenter les intérêts de l’ensemble des familles vivant sur le département du Morbihan. Ses missions sont définies par l’article L 211-3 du Code de l’Action Sociale et des Familles (Cf. Annexe II). Donner leur avis aux pouvoirs publics. Représenter officiellement auprès des Pouvoirs publics l’ensemble des familles. Gérer tout service d’intérêt familial dont les Pouvoirs publics estimeront devoir leur confier la charge. Exercer devant toutes les juridictions l’action civile. L’UDAF tire sa légitimité de la loi qui la reconnaît officiellement en tant que représentant de l’ensemble des familles française et étrangère, (Loi 75-629 du 11 juillet 1975) des associations familiales qui y adhèrent (plus de 100 associations familiales sur le département, qui regroupent plus de 5 000 adhérents) et des différents services d’intérêt familial dont elle assure la gestion dans le Morbihan. 1.2. DE REPRÉSENTATION Porte-parole des réalités familiales, les représentants de l’UDAF siègent dans des organismes (CCAS, Caisse d’Allocations Familiales, Caisse de Mutualité Sociale Agricole, Caisse Primaire d’Assurance Maladie, offices publics de l’Habitat, établissements sanitaires et médico-sociaux, Conseils de Famille des Pupilles de l’État ...) touchant à des aspects très variés de la vie familiale. Les représentants défendent l’intérêt général des familles, cherchent à améliorer leurs conditions de vie, la qualité des services qui leurs sont rendus, quelle que soit leur situation ou statut. Ils sont le reflet de la diversité des familles et s’expriment, pour une politique familiale globale, innovante et forte. Les représentants familiaux exercent leur mandat de manière bénévole ou dans le cadre d’un congé de représentation, signe fort de leur engagement. 1.3. DE RÉSEAU 1.3.1. L’UDAF du Morbihan L’UDAF 56 fédère 106 associations (plus de 5 000 adhérents), dans un esprit d’équité, de solidarité, d’impartialité et de neutralité. (Cf. Annexe III) 3
1.3.2. L’URAF Bretagne L’Union Régionale des Associations Familiales de Bretagne (URAF) regroupe les associations départementales. Chaque département assure l’animation d’un pôle : Côtes d’Armor : Schéma Départemental des services aux familles Finistère : Logement Ile et Vilaine : Illettrisme Morbihan : Santé 1.3.3. L’UNAF L’UDAF du Morbihan est l’une des composantes de l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF). L’UNAF apporte orientations générales et informations techniques. 1.4. DE VALEURS Les valeurs s’inscrivent dans le cadre des missions, de la charte de l’UNAF et de la politique générale de l’UDAF du Morbihan, en direction de toutes les familles et de la promotion de la vie familiale. Les familles ont changé et leur évolution se poursuit. La notion de famille se conçoit aujourd’hui sur une pluralité de réponses et de formes d’organisation. Pour autant, elle est l’un des éléments constitutifs de la société et source de lien social. Il appartient aux acteurs engagés au quotidien dans le cadre de l’activité de l’association et de ses réseaux d’adhérents de porter et de transmettre ce message. L’association agit pour améliorer la qualité de vie des familles dans les domaines de l’éducation, de la parentalité, de la santé, du logement et des solidarités. Elle est solidaire des plus vulnérables et entend promouvoir l’inclusion sociale. Elle agit pour que chacun puisse être reconnu comme un citoyen à part entière en faisant référence aux droits de l’homme, de la femme, de l’enfant. Dans le cadre du mouvement associatif et des commissions, les différentes sensibilités se rencontrent, débattent dans une vie organisée où l’échange et la confrontation participent dans la sérénité à l’enrichissement mutuel et à une véritable coopération et dialogue entre les acteurs. La construction commune est un objectif permanent au-delà des différences dans les approches et les conceptions. 1.5. DE MISE EN ŒUVRE DE SERVICES Dès les années 1970, l’UDAF a développé des services afin de répondre aux besoins des familles et venir en soutien aux associations familiales (Cf. Annexe IV). 2. SUR CETTE HISTOIRE L’UDAF SE CONSTRUIT CHAQUE JOUR … En intégrant les mutations familiales et sociétales, l’association est conduite à prendre des positions et à agir sur le terrain en lien avec sa mission et ses valeurs. La personne dans son contexte familial constitue l’essence même de l’action engagée par l’association. La famille, au cœur de la société, porteuse de respect et de lien social est une des réponses face à la montée des individualismes, des intolérances. 4
Le projet associatif traduit la place et le rôle incontournables des associations engagées dans l’action familiale et sociale. C’est dans cette dynamique, ancrée dans la société, que les bénévoles et les professionnels interviennent pour le renforcement et le développement des solidarités. 2.1. PAR LA RÉFLEXION AU SEIN DES COMMISSIONS Commission Psychologie – Sociologie et Droit de la Famille La fin de vie ; l’addiction aux sports Commission Santé et Protection sociale Conférence sur la prévention des maladies cardio-vasculaires, sur le diabète ; la personne de confiance ; les directives anticipées Commission Éducation et formation Introduction « Comment lire l’école » ; la prévention et la lutte contre l’illettrisme. Commission Logement et habitat Les aides au logement ; étude de faisabilité et mise en œuvre d’un parrainage de proximité pour des jeunes en insertion. Commission Grands équilibres économiques et sociaux Fiscalité des familles : Taxe d’habitation, faire plus pour les familles ; La politique familiale : rupture ou continuité ? Le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, Commission des services Suivi technique et organisationnel des services. 2.2. PAR LA MISE EN ŒUVRE DES SERVICES D’INTÉRÊT FAMILIAL L’UDAF, de par sa connaissance des besoins des familles et la densité de son réseau associatif, est un partenaire des pouvoirs publics pour la gestion des services d’intérêt familial qui lui sont confiés. Elle gère, de sa propre initiative, ou par délégation de service public, de nombreux services aux familles, en veillant à ne pas se substituer aux associations familiales elles-mêmes. Ces services naissent du constat qu’un certain nombre de besoins concernant les familles ne sont pas satisfaits. Ils doivent donc apporter une réponse innovante, fruit d’une réflexion politique et d’une expertise technique. Protection Juridique des Majeurs (MJPM) auprès d’environ 2 500 personnes protégées (en 2016), Information et de Soutien aux Tuteurs Familiaux (ISTF) dans le cadre d’entretiens individuels, 150 personnes reçues par an, Logements Accompagnés hébergeant, 101 résidents, Médiation Familiale auprès de 90 couples parentaux par an, Lire et Faire Lire : découverte du plaisir de la lecture auprès d’environ 1 300 enfants en coordonnant 130 bénévoles, Information et Soutien au Budget Familial (ISBF) auprès de plus de 250 familles surendettées dans le cadre de l’élaboration du dossier de surendettement et plusieurs dizaines pour un Accompagnement Educatif Budgétaire. Le secrétariat de la Médaille de la Famille (une trentaine par an) 5
2.3. PAR LA QUALITE DE MISE EN ŒUVRE DES ACTIONS ASSOCIATIVES ET DES SERVICES La mise en œuvre du projet d’établissement et des projets de services, validée par le Conseil d’administration, les démarches d’évaluation interne, externe et la prise en compte de l’expression de tous sont autant d’engagement à la recherche d’une action associative et des services de qualité. 2.4. PAR UNE DÉMARCHE FONDÉE SUR L’ÉTHIQUE, LA DISCRÉTION, LA BIENTRAITANCE ET LA LAÏCITÉ (Cf. Annexe V). Les bénévoles et salariés des différents services s’appuient sur une démarche éthique pour mettre en œuvre leurs actions, en référence aux textes de l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) et des recommandations de l'agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM). Considérant que toute personne en relation avec l’UDAF est acteur de son accompagnement, la place et les droits des usagers (résidents et autres bénéficiaires) sont réaffirmés, avec la mise en œuvre des groupes d’expression. Car avant d’être bénéficiaire d’une action d’aide et d’accompagnement, chaque personne est dotée de capacités, d’une autonomie propres, et porteuse d’un projet de vie avec des attentes spécifiques (Pour en savoir plus : Consulter l’intégralité du projet d’établissement approuvé par le conseil d’administration du 16 octobre 2016 ou son extrait en Annexe V) 2.5. PAR UNE ORGANISATION SOCIALE ET DES MOYENS AU SERVICE DES OBJECTIFS L’association assume sa fonction d’employeur dans une philosophie où l’esprit associatif et les relations humaines assurent la reconnaissance et le respect des personnes. Le management est orienté vers la définition d’objectifs et de projets qui tendent à rendre efficiente l’action mise en œuvre. L’association se définit comme une organisation sociale au service de ses missions et de ses valeurs avec des responsabilités de gestionnaire qui garantissent les équilibres économiques et financiers. Depuis plus de vingt ans, l’UDAF avait fait le choix de déconcentrer ses services sociaux, avec l’ouverture du site de Lorient en plus du siège qui se trouve à Vannes. L’association répond au besoin de couverture du territoire en favorisant la proximité et l’accessibilité. L’objectif de l’institution est de rapprocher les intervenants des publics, afin de favoriser les relations par une proximité accrue. 3. LES FAMILLES CHANGENT ET L’UDAF ÉVOLUE 3.1. Développer notre légitimité à représenter les familles La loi nous confère la légitimité nécessaire à la représentation des familles. Pour autant, celle-ci doit s’appuyer sur une base d’associations adhérentes large pour contribuer ainsi à l’efficacité des actions que nous menons au service des familles du département. Améliorer la représentation politique de l’UDAF o Développer des actions et outils dédiés aux administrateurs et représentants familiaux au travers d’outils de synthèse et de formation. 6
Améliorer notre connaissance des familles o Exercer un rôle de veille et de prospective au regard de l’émergence de nouveaux besoins, comme l’illettrisme, l’aide budgétaire en direction des jeunes majeurs accédant à l’autonomie…. 3.2. Renforcer et développer le lien avec les associations membres Soutenir et développer le réseau des associations adhérentes à l’UDAF. Cela permet notamment de créer des synergies au sein de ce réseau, voire d’initier ou de mener conjointement des actions au service des familles. Dynamiser les échanges avec nos adhérents, notamment en ouvrant une tribune aux associations lors des réunions du Conseil d’Administration Promouvoir l’action des associations adhérentes o Relayer les actions des associations o Communiquer régulièrement auprès du réseau associatif 3.3. Entretenir et développer la logique de partenariat Afin de contribuer sur notre département à la construction d’une politique familiale globale, innovante et forte, l’UDAF privilégie tant sur le plan institutionnel que sur le plan de ses services, la conduite d’actions partenariales. Travailler à une plus grande coopération et mutualisation des services au sein de l’URAF et inciter la coopération entre Mouvements familiaux de Bretagne. Entretenir et développer le réseau constitué de nos partenaires privilégiés Engager des partenariats pour mener des actions thématiques et ponctuelles 3.4. Soutenir et développer les actions de solidarité familiale : o Pôle Parentalité : Mettre en œuvre, pour les enfants des espaces d’expression et de partage autour de la séparation des parents, Poursuivre le soutien et le développement des Maisons d’Assistants Maternels. o Pôle Education : Stimuler le goût de la lecture et les échanges entre les générations par le développement de Lire et Faire Lire. Développer la sensibilisation des familles au livre pour lutter contre l’illettrisme o Pôle Logement : Poursuivre le développement des dispositifs de logements accompagnés (Logements Groupés Accompagnés et Résidence Accueil), Proposer des réponses innovantes autour du logement des jeunes par le parrainage de proximité. o Pôle Solidarité : Mettre en place l’Information et le soutien au budget Familial (ISBF) par un volet préventif : l'Accompagnement Educatif Budgétaire, un volet éducatif : Intervention de Formation au budget au sein d'établissements de formation professionnelle et un volet "curatif" : l'Accompagnement des familles surendettées, Poursuivre et développer la réponse au besoin d’Information et de Soutien aux tuteurs Familiaux (ISTF). 7
3.5. Maintenir le fonctionnement de l’UDAF dans une démarche d’amélioration continue L’action des services vient nourrir le projet social global. Elle permet d’apporter des réponses professionnelles ou bénévoles de subsidiarité familiale. Maintenir le fonctionnement interne de l’UDAF dans une démarche d’amélioration continue en cohérence avec l’exigence du professionnalisme qui guide la réalisation des actions que nous menons pour les familles, Poursuivre le développement d’actions nouvelles au service des familles de l’UDAF. 8
ANNEXE I 9
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ANNEXE II Article L211-3 du Code de l’Action Sociale et des Familles L'union nationale et les unions départementales des associations familiales sont habilitées, sans préjudice de tous les droits et prérogatives pouvant résulter de leurs statuts, à : 1° Donner leur avis aux pouvoirs publics sur les questions d'ordre familial et leur proposer les mesures qui paraissent conformes aux intérêts matériels et moraux des familles ; 2° Représenter officiellement auprès des pouvoirs publics l'ensemble des familles et notamment désigner ou proposer les délégués des familles aux divers conseils, assemblées ou autres organismes institués par l'Etat, la région, le département, la commune ; 3° Gérer tout service d'intérêt familial dont les pouvoirs publics estimeront devoir leur confier la charge ; 4° Exercer devant toutes les juridictions, sans avoir à justifier d'un agrément ou d'une autorisation préalable de l'autorité publique, notamment de l'agrément prévu à l'article L. 421-1 du code de la consommation, l'action civile relativement aux faits de nature à nuire aux intérêts moraux et matériels des familles, y compris pour les infractions prévues par l'article 227-24 du code pénal. Chaque association familiale ou fédération d'associations familiales, dans la limite de ses statuts, conserve le droit de représenter auprès des pouvoirs publics les intérêts dont elle a assumé la charge. ANNEXE III • Mouvements à buts généraux • Associations Familiales Catholiques et ses 3 associations locales • Familles de France et ses 2 associations locales • Association Familiale Protestante • La Confédération Syndicale des Familles et ses 10 associations locales • Familles Rurales et ses 21 associations locales • Conseil départemental des Associations Familiales Laïques • Mouvements à buts spécifiques • ADAPEI, Les Papillons Blancs • ADEP 56 (deuil périnatal) • Association pour la défense de la famille et des individus (ADFI) • ADMR (aide à domicile) et ses 50 associations locales • AFAD (personnes désorientées) • Association dép. des veuves et veufs • Association des Familles d’Accueil • UNAFAM • Association des Paralysés de France • Enfance et Familles d’Adoption • Ecoute Familiale Information Toxicomanie • Echange et partage deuil • Jumeaux et Plus • Maisons Familiales Rurales et ses 3 associations locales • Jumeaux et Plus • Vacances et Familles, l’accueil en plus • ASCEAP • Association des Familles d’accueil • Association Le Dire 11
ANNEXE IV Historique 1970 – 1980, Pour aider les associations familiales trois services se mettent en place : un service d’accompagnement des accédants à la propriété en difficultés. le SAM (Service Associations Morbihan), Service d’impression et de documentation. le SVP Familial. 1988, L’UDAF est sollicitée par la DDASS pour ouvrir un service de Tutelles. Elle initie la création d’organismes départementaux comme l’ADIL… À partir des années 1990, une grande diversité d’actions et d’initiatives sont prises et animées par l’association et ses représentants : Mise en place de la représentation des familles, au sein des hôpitaux, suite à la réforme de 1996, Création du Service de médiation familiale, en 1998, Création du Service d’aide et de conseil aux tuteurs familiaux, en 1998, Création du programme « Lire et Faire Lire » sur le département, pour développer le goût de la lecture aux enfants et les échanges intergénérationnels, avec la FOL (Fédération des Œuvres Laïques), en 1999 Ouverture d’un logement « Familles Gouvernantes », à Lorient, en partenariat avec le Conseil Général, à partir de 2003, Création de la première Résidence d’Accueil, à Bubry, en partenariat avec la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS) et l’EPSM (Etablissement Public de Santé Mentale) de Charcot, en 2005, Création d’un service d’accompagnement des familles en situation de surendettement, en 2005, Aide à la création de Maisons d’Assistantes Maternelles, à partir de 2011. ANNEXE V. EXTRAIT DU PROJET D’ÉTABLISSEMENT 2016 - 2020 L’éthique (…) Par leur sollicitude, les professionnels mettent en œuvre une dynamique de soutien des personnes pour que celles-ci puissent exprimer leurs besoins, « La notion de sollicitude (...) consiste à adopter envers l’autre, au sein d’une relation dissymétrique, une attitude permettant de rétablir un équilibre (...) »1. (…) Dans tous les secteurs de l’accompagnement, la prise en compte de la dépendance est subordonnée à l’objectif du maintien ou du développement de l’autonomie, au sens de la capacité à décider ou à participer à la décision. 1 Les Recommandation de l’ANESM juillet 2008 et de l’UNAF « Ethique et déontologie5 » 12
La discrétion L'obligation de discrétion est le corollaire du droit pour toute personne au respect de sa vie privée (Convention européenne des Droits de l'Homme, art. 8 ; Code Civil art. 9), et particulièrement, dans le domaine social et socio-éducatif, du droit reconnu au bénéficiaire de l'action sociale à la confidentialité des informations le concernant (Code de l'action sociale et des familles art. L.311-3. V. de même pour les établissements et services de santé Code de la santé publique art. L.110-4). Cette obligation a donc pour fondement le droit de la personne accompagnée au respect de son intimité et à la confidentialité. La bientraitance2 La bientraitance relève d’une culture partagée du respect de la personne et de son histoire, de sa dignité et de sa singularité. Pour le professionnel, il s’agit d’une manière d’être, de dire et d’agir, soucieuse de l’autre, réactive à ses besoins et à ses demandes, respectueuse de ses choix et de ses refus. La bientraitance intègre le souci de maintenir un cadre institutionnel stable, avec des règles claires, connues et sécurisantes pour tous et d’un refus sans concession de toute forme de violence. L’expression de l’usager est valorisée. La bientraitance est concrètement une démarche répondant aux droits de l’usager et à ses choix. (…) La recherche de bientraitance est une démarche continue d’adaptation à une situation donnée. Par essence, elle est sans fin. Elle implique une réflexion et une collaboration incessantes entre tous les acteurs d’un accompagnement, à la recherche de la meilleure réponse possible à un besoin identifié, à un moment donné. La laïcité 3 Le principe de la laïcité repose sur 3 exigences indissociables : La liberté de conscience, dont la liberté religieuse n’est qu’un aspect, L’égalité stricte des droits de tous, sans discrimination, privilège ni connotation incompatible avec le principe d’égalité, L’intérêt général comme raison d’être exclusif de la loi commune : La laïcité affranchit de toute emprise exercée au nom d’une religion ou d’une idéologie particulière et préserve la société de tout morcellement. « La laïcité est ainsi un principe d’action sociale, un moyen d’assurer la cohésion sociale tout en garantissant la liberté des personnes »4 (…) 2 « La bientraitance : définition et repères pour la mise en œuvre », Anesm, juillet 2008 3 Conseil Supérieur du Travail Social : avis adopté par l’assemblée plénière du 9/12/15 4 « La laïcité : Un principe fondamental du travail social » élaboré par la Commission Ethique et déontologique du Conseil Supérieur du Travail Social. 13
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