RAPPORT DE JURY DU CONCOURS EXTERNE DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS DES ÉCOLES SESSION 2018 - Vice-rectorat de la Polynésie ...
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AVANT-PROPOS DU PRÉSIDENT DE JURY Présents à Concours Postes Inscrits l’admissibilité Admissibles Admis Nombre % Public 10 221 90 40,72% 25 10 2018 Privé 7 91 54 59,34% 18 7 TOTAL 17 312 144 46,15% 43 17 Public 10 265 141 53,20% 24 10 2017 Privé 10 83 49 59,03% 19 8 TOTAL 20 348 190 59.37% 43 18 Public 15 320 125 39,06% 41 15 2016 Privé 12 78 51 65,38% 24 8 TOTAL 27 398 176 44,22% 65 23 Public 20 158 120 75,95% 49 20 2015 Privé 11 89 77 86,52% 20 11 TOTAL 31 247 197 79,76% 69 31 Pour chaque session, le concours externe de recrutement de professeurs des écoles du corps de l’État créé pour la Polynésie française (CERPE-Pf) donne lieu à la publication d’un rapport qui reprend les constats et recommandations des membres du jury. Ce rapport de jury est destiné aux candidats afin qu’ils comprennent mieux la nature des épreuves du concours, les compétences attendues et leur niveau d’exigence. Les données statistiques, présentes dans ce rapport, permettent une lecture des repères essentiels (nombre de candidats, d’admissibles et d’admis mais également moyennes et dispersions des notes). Les candidats trouveront également les rapports des différentes épreuves de cette session 2018, écrites comme orales, leur précisant les attendus de chacune des épreuves d’admissibilité et d’admission. Le jury rappelle que l’objectif de ce concours consiste à repérer les qualités recherchées chez un futur professeur, notamment la capacité à se questionner, à analyser une situation, à se situer au sein de la communauté éducative en tant que professeur des écoles dont l’action prend pleinement en compte les valeurs de la République. Les membres du jury invitent instamment les candidats futurs à lire avec attention les recommandations fixées dans ce rapport, afin d’éviter les écueils les plus courants, présentant un caractère répétitif qui dessert les candidats. Comme chaque année, le présent rapport contribue également à une culture professionnelle partagée entre les membres du jury, à savoir correcteurs des épreuves écrites et membres des commissions pour les épreuves orales. Je souhaite que ce document permette aux futurs candidats de renforcer leur motivation pour un métier exigeant mais passionnant et d’aborder la préparation au concours avec détermination. Philippe COUTURAUD Vice-recteur de Polynésie française Président du jury du CERPE-Pf Pour toute information utile et détaillée de chacune des épreuves de ce concours, les candidats sont invités à consulter la rubrique « concours » du site www.monvr.pf dont une page est spécifiquement dédiée au CRPE. Le département des certifications professionnelles et concours (dec@ac-polynesie.pf ) peut également apporter les informations utiles aux candidats à ce concours. Rapport de jury CERPE Session 2018 2
SOMMAIRE Avant-propos du Président de jury ___________________________________________________________ page 2 Composition de jury de délibérations _________________________________________________________ page 4 Commissions de correction ________________________________________________________________ page 5 Commissions d’interrogation _______________________________________________________________ page 5à6 Déroulement des épreuves_________________________________________________________________ pages 7 à 10 Statistiques _____________________________________________________________________________ page 11 à 13 Compte-rendu du jury de l’épreuve d’admissibilité de « Français » __________________________________ pages 14 à 15 Sujets de l’épreuve d’admissibilité de « Français » ______________________________________________ pages 16 à 20 Compte-rendu du jury de l’épreuve d’admissibilité de « Mathématiques » _____________________________ page 21 à 22 Sujets de l’épreuve d’admissibilité de « Mathématiques » _________________________________________ pages 23 à 33 Compte-rendu du jury de l’épreuve d’admissibilité de « Langues polynésiennes » ______________________ pages 34 à 35 Sujets de l’épreuve d’admissibilité de « Langues polynésiennes » __________________________________ pages 36 à 42 Notes aux épreuves d’admission ____________________________________________________________ page 43 à 48 Compte-rendu du jury de l’épreuve d’admission mise en situation professionnelle ______________________ pages 49 à 54 Compte-rendu du jury de l’épreuve d’admission de « Langues polynésiennes » ________________________ pages 55 à 56 Sujets de l’épreuve d’admission de « Langues polynésiennes » ____________________________________ pages 57 à 63 Compte-rendu du jury de l’épreuve d’admission d’entretien à partir d’un sujet _________________________ pages 64 à 72 Rapport de jury CERPE Session 2018 3
M E M B R E S D U J U R Y D E D É L I B É R A T I O N PRÉSIDENT Monsieur Philippe COUTURAUD Vice-recteur de la Polynésie française VICE-PRÉSIDENTS Madame Yvette TOMMASINI Inspectrice académique – inspecteur pédagogique régionaux Monsieur Serge SEGURA Inspecteur de l’éducation nationale MEMBRES DU CORPS DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS Monsieur Jean CHAUMINE Maitre de conférence des universités MEMBRES DU CORPS DES INSPECTEURS D’ACADEMIE – INSPECTEURS PEDAGOGIQUES REGIONAUX Monsieur Gaëtan LELU Inspecteur académique – inspecteur pédagogique régionaux Monsieur Vincent RICOMET Inspecteur académique – inspecteur pédagogique régionaux MEMBRES DU CORPS DES INSPECTEURS DE L’EDUCATION NATIONALE Monsieur Ernest MARCHAL Inspecteur de l’éducation nationale Madame Catherine DUMAS Inspectrice de l’éducation nationale Monsieur Raymond HINZ Inspecteur de l’éducation nationale MEMBRES DU CORPS DES PROFESSEURS DU SECOND DEGRE Monsieur Ernest COULOMBEL Professeur agrégé de lettres modernes Madame Moeava VIDAL Professeure certifiée d’histoire géographie Madame Olga CHEZEL Professeure certifiée de mathématiques Madame Annie CHANG AH SANG Professeure certifiée de Tahitien et français MEMBRES DU CORPS DES PROFESSEURS DES ECOLES Madame Edwige, Heidi DOMBY Professeure des écoles Madame Gaëlle LATOUR Professeure des écoles Monsieur Edgar TETAHIOTUPA Professeur des écoles Monsieur Tunui HAUMANI Professeur des écoles Rapport de jury CERPE Session 2018 4
C O M M I S S I O N S D E C O R R E C T I O N FRANÇAIS Commission 1 Commission 2 Madame Leila FAAHU Madame Christine TOROMONA Monsieur Ernest COULOMBEL Monsieur Béranger CASES Commission 3 Commission 4 Madame Cécile LENOIR Madame Elvina PAHOA Madame Karen AMAND Madame Johanna HAYES Commission 5 Commission 6 Madame Gaëlle LATOUR Monsieur Tunui HAUMANI Monsieur Catherine DELAMAIRE Madame Claire COMTE MATHEMATIQUES Commission 1 Commission 2 Madame Edwige, Heidi DOMBY Madame Roselynne KEUVAHANA Monsieur Teanuhe TOTI Madame Céline SECK Commission 3 Commission 4 (Abs) Monsieur Andy CHANSAUD Madame Michelle SOUFET Madame Laetitia TAHUAITU-SANGLIER Monsieur Alain CORDIOLI Commission 5 Commission 6 Madame Elsie TAPEA Madame Heinui TEURURAI Monsieur Raphaël GRAND Madame Olga CHEZEL LANGUE POLYNESIENNE Commission 1 Commission 2 Monsieur Ernest MARCHAL Madame Raina DUCHEK Madame Annie CHANG AH SANG Monsieur Edgard TETAHIOTUPA Commission 3 Commission 4 Madame Christine ARAKINO Madame Ruth MANEA Madame Elisabeth TETO Madame Greta MARE C O M M I S S I O N S D ’ I N T E R R O G A T I O N MISE EN SITUATION PROFESSIONNELLE Histoire, géographie et enseignement moral. (Madame Yvette TOMMASINI) Commission 1 Commission de réserve Madame Aude MULLER Monsieur Dominique MONTERRAIN Monsieur Daniel TOMASINI Madame Moeava VIDAL Commission 2 Monsieur Philippe BORIES Madame Ivon CHIN-SIVILLON Art visuels (Madame Catherine DUMAS) Commission 3 Madame Catherine DUMAS Madame Corinne CIMMERMAN Rapport de jury CERPE Session 2018 5
Education musicale (Monsieur Serge SEGURA) Commission 4 Monsieur Serge SEGURA Madame Anne-Noëlle EVENNOU Sciences et technologie (Monsieur Alain Marquis) Commission 5 Commission 6 Madame Dominique BATTLE Monsieur Guillaume DAUZERE Monsieur Patrick SCHNEIDER Monsieur Raymond HINZ Commission 7 Commission de réserve Monsieur LE ROUX Bruno Monsieur Hamza LENDAR Madame Magalie BRANGER Monsieur Pierre CHIN MEUN Histoire des Arts (Monsieur Thierry GELDHOF) Commission 8 Madame Emmanuelle LOUX Monsieur Thierry GELDHOF LANGUE POLYNESIENNE (Monsieur Ernest MARCHAL) Commission 1 Commission 2 Monsieur Ernest MARCHAL Madame Raina DUCHEK Madame Annie CHANG AH SANG Monsieur Edgar TETAHIOTUPA Commission 3 Commission 4 Madame Christine ARAKINO Madame Greta YON YUE CHONG-MARE Madame Elisabeth TETO Madame Fabiola TAPAO Commission 5 Commission 6 Madame Poema ROCHETTE Madame Ritia TEREOPA Monsieur Mahei ADAMS Madame Vaihere TUNUTU Commission 7 Commission de réserve Madame Johanna ORI Madame Ruth MANEA Monsieur Tonyo TOOMARU Monsieur Paul LABEYI ENTRETIEN A PARTIR D’UN DOSSIER (Monsieur Didier RIGGOTTARD et Serge SEGURA) Commission 1 Commission 2 Madame Nadège CAMPAN Monsieur Soufi BELKACEM Madame Dominique BATLLE Madame Aude MULLER Commission 3 Commission 4 Monsieur Frédéric GUIEU Monsieur Thierry GELDHOF Monsieur Raymond HINZ Madame Cécile PACCARD Commission 5 Commission 6 Madame Catherine DUMAS Monsieur Frédéric LOMBARDO Monsieur Tinihau MATHEL Monsieur Vatea ROCHE Commission 7 Commission 8 Monsieur Ernest MARCHAL Madame Séverine BUTTAZONI Monsieur Nicolas POMPEI Monsieur Bruno LE ROUX Commission de réserve Madame Isabelle MARCHAND Monsieur Serge SEGURA Rapport de jury CERPE Session 2018 6
TEXTES DE RÉFÉRENCES : Arrêté du 19 avril 2013 fixant les modalités d’organisation du concours externe, du concours externe spécial, du second concours interne, du second concours interne spécial et du troisième concours de recrutement de professeurs des écoles Arrêté du 28 juillet 2015 fixant les modalités d’organisation des concours de recrutement de professeurs des écoles du corps de l’Etat créé pour la Polynésie française DÉROULEMENT DES ÉPREUVES L’ensemble des épreuves du concours vise à évaluer les capacités des candidats au regard des dimensions disciplinaires, scientifiques et professionnelles de l’acte d’enseigner et des situations d’enseignement. I. ― Epreuves d’admissibilité Le cadre de référence des épreuves est celui des programmes pour l’école primaire. Les connaissances attendues des candidats sont celles que nécessite un enseignement maîtrisé de ces programmes. Le niveau attendu correspond à celui exigé par la maîtrise des programmes de collège. Les épreuves d’admissibilité portent sur le français et les mathématiques. Certaines questions portent sur le programme et le contexte de l’école primaire et nécessitent une connaissance approfondie des cycles d’enseignement de l’école primaire, des éléments du socle commun de connaissances, de compétences et de culture et des contextes de l’école maternelle et de l’école élémentaire. I-1. Epreuve écrite de français L’épreuve vise à évaluer la maîtrise de la langue française des candidats (correction syntaxique, morphologique et lexicale, niveau de langue et clarté d’expression) ainsi que leurs connaissances sur la langue ; elle doit aussi évaluer leur capacité à comprendre et à analyser des textes (dégager des problématiques, construire et développer une argumentation) ainsi que leur capacité à apprécier les intérêts et les limites didactiques de pratiques d’enseignement du français. L’épreuve comporte trois parties : 1. La production d’une réponse, construite et rédigée, à une question portant sur un ou plusieurs textes littéraires ou documentaires. 2. Une partie portant sur la connaissance de la langue (grammaire, orthographe, lexique et système phonologique) ; le candidat peut avoir à répondre à des questions de façon argumentée, à une série de questions portant sur des connaissances ponctuelles, à procéder à des analyses d’erreurs-types dans des productions d’élèves, en formulant des hypothèses sur leurs origines. 3. Une analyse d’un dossier composé d’un ou plusieurs supports d’enseignement du français, choisis dans le cadre des programmes de l’école primaire qu’ils soient destinés aux élèves ou aux enseignants (manuels scolaires, documents à caractère pédagogique), et de productions d’élèves de tous types, permettant d’apprécier la capacité du candidat à maîtriser les notions présentes dans les situations d’enseignement. L’épreuve est notée sur 40 points : 11 pour la première partie, 11 pour la deuxième et 13 pour la troisième ; 5 points permettent d’évaluer la correction syntaxique et la qualité écrite de la production du candidat. Une note globale égale ou inférieure à 10 est éliminatoire. Durée de l’épreuve : quatre heures. I-2. Epreuve écrite de mathématiques L’épreuve vise à évaluer la maîtrise des savoirs disciplinaires nécessaires à l’enseignement des mathématiques à l’école primaire et la capacité à prendre du recul par rapport aux différentes notions. Dans le traitement de chacune des questions, le candidat est amené à s’engager dans un raisonnement, à le conduire et à l’exposer de manière claire et rigoureuse. L’épreuve comporte trois parties : Rapport de jury CERPE Session 2018 7
1. Une première partie constituée d’un problème portant sur un ou plusieurs domaines des programmes de l’école ou du collège, ou sur des éléments du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, permettant d’apprécier particulièrement la capacité du candidat à rechercher, extraire et organiser l’information utile. 2. Une deuxième partie composée d’exercices indépendants, complémentaires à la première partie, permettant de vérifier les connaissances et compétences du candidat dans différents domaines des programmes de l’école ou du collège. Ces exercices pourront être proposés sous forme de questions à choix multiples, de questions à réponse construite ou bien d’analyses d’erreurs-types dans des productions d’élèves, en formulant des hypothèses sur leurs origines. 3. Une analyse d’un dossier composé d’un ou plusieurs supports d’enseignement des mathématiques, choisis dans le cadre des programmes de l’école primaire qu’ils soient destinés aux élèves ou aux enseignants (manuels scolaires, documents à caractère pédagogique), et productions d’élèves de tous types, permettant d’apprécier la capacité du candidat à maîtriser les notions présentes dans les situations d’enseignement. L’épreuve est notée sur 40 points : 13 pour la première partie, 13 pour la deuxième et 14 pour la troisième. 5 points au maximum peuvent être retirés pour tenir compte de la correction syntaxique et de la qualité écrite de la production du candidat. Une note globale égale ou inférieure à 10 est éliminatoire. Durée de l’épreuve : quatre heures. I-3 Langue polynésienne L'épreuve écrite d'admissibilité consiste à répondre en langue polynésienne à un questionnaire relatif à un texte d'une douzaine de lignes en langue polynésienne et à traduire en français, sans l'aide d'un dictionnaire, un passage d'environ quatre lignes de ce texte. Le niveau attendu est celui d’un utilisateur A2 ou « intermédiaire » du cadre européen commun de référence pour les langues. L’épreuve est notée sur 40 points. Durée de l’épreuve : une heure. II. ― Epreuves d’admission Les deux épreuves orales d’admission comportent un entretien avec le jury qui permet d’évaluer la capacité du candidat à s’exprimer avec clarté et précision, à réfléchir aux enjeux scientifiques, didactiques, épistémologiques, culturels et sociaux que revêt l’enseignement des champs disciplinaires du concours, et des rapports qu’ils entretiennent entre eux. II-1. Première épreuve orale : mise en situation professionnelle dans un domaine au choix du candidat Cette épreuve vise à évaluer les compétences scientifiques, didactiques et pédagogiques du candidat dans un domaine d’enseignement relevant des missions ou des programmes de l’école élémentaire ou de l’école maternelle, choisi au moment de l’inscription au concours parmi les domaines suivants : sciences et technologie, histoire, géographie, histoire des arts, arts visuels, éducation musicale, enseignement moral et civique. Le candidat remet préalablement au jury un dossier de dix pages au plus, portant sur le sujet qu’il a choisi. Ce dossier pourra être conçu à l’aide des différentes possibilités offertes par les technologies de l’information et de la communication usuelles, y compris audiovisuelles (format Compact Disc). Il est adressé au président du jury sous format papier accompagné le cas échéant d’un support numérique Compact Disc, dans un délai et selon des modalités fixées par le jury. Ce dossier se compose de deux ensembles : - une synthèse des fondements scientifiques relatifs au sujet retenu ; - la description d’une séquence pédagogique, relative au sujet choisi, accompagnée des documents se rapportant à cette dernière. L’épreuve comporte : - la présentation du dossier par le candidat (vingt minutes) ; Rapport de jury CERPE Session 2018 8
- un entretien avec le jury portant, d’une part, sur les aspects scientifiques, pédagogiques et didactiques du dossier et de sa présentation, et, d’autre part, sur un élargissement et/ou un approfondissement dans le domaine considéré (quarante minutes), pouvant notamment porter sur sa connaissance réfléchie des différentes théories du développement de l’enfant. L’épreuve est notée sur 60 points : 20 points pour la présentation du dossier par le candidat, 40 points pour l’entretien avec le jury. Durée de l’épreuve : une heure. II-2. Deuxième épreuve orale : entretien à partir d’un dossier L’épreuve comporte deux parties. La première partie permet d’évaluer les compétences du candidat pour l’enseignement de l’éducation physique et sportive (EPS) ainsi que sa connaissance de la place de cet enseignement dans l’éducation à la santé à l’école primaire. La deuxième partie de l’épreuve vise à apprécier les connaissances du candidat sur le système éducatif français, et plus particulièrement sur l’école primaire (organisation, valeurs, objectifs, histoire et enjeux contemporains), sa capacité à se situer comme futur agent du service public (éthique, sens des responsabilités, engagement professionnel) ainsi que sa capacité à se situer comme futur professeur des écoles dans la communauté éducative. Pour chaque session, le recteur d’académie établit un programme de quatre activités physiques, sportives et artistiques parmi celles les plus couramment enseignées à l’école primaire (maternelle et élémentaire) : activités athlétiques, arts du cirque, danse, activités aquatiques, jeux et sports collectifs, activités d’orientation, activités gymniques, jeux de lutte. Ce programme est publié sur le site internet de l’académie et communiqué au directeur de l’école supérieure du professorat et de l’éducation de l’académie. Première partie : Le jury propose au candidat un sujet relatif à une activité physique, sportive et artistique (APSA) praticable à l’école élémentaire ou au domaine des activités physiques et expériences corporelles réalisables à l’école maternelle. Le sujet pourra être présenté à l’aide des différentes possibilités offertes par les technologies de l’information et de la communication usuelles, y compris audiovisuelles. Le sujet se rapporte soit à la progression au sein d’un cycle d’activités portant sur l’APSA ou la pratique physique et corporelle considérée, soit à une situation d’apprentissage adossée au développement d’une compétence motrice relative à cette même APSA ou pratique physique et corporelle. Le candidat expose ses réponses (dix minutes) et s’entretient avec le jury (vingt minutes). Le jury élargit le questionnement aux pratiques sportives personnelles du candidat ou encore au type d’activités sportives qu’il peut animer ou encadrer. Deuxième partie : Elle consiste en un exposé du candidat (quinze minutes) à partir d’un dossier de cinq pages maximum fourni par le jury et portant sur une situation professionnelle inscrite dans le fonctionnement de l’école primaire, suivi d’un entretien avec le jury (trente minutes). L’exposé du candidat présente une analyse de cette situation et des questions qu’elle pose, en lui permettant d’attester de compétences professionnelles en cours d’acquisition d’un professeur des écoles. L’entretien permet également d’évaluer la capacité du candidat à prendre en compte les acquis et les besoins des élèves, en fonction des contextes des cycles de l’école maternelle et de l’école élémentaire, et à se représenter de façon réfléchie la diversité des conditions d’exercice du métier, ainsi que son contexte dans ses différentes dimensions (classe, équipe éducative, école, institution scolaire, société), et les valeurs qui le portent dont celles de la République. Durée de la préparation : trois heures ; durée totale de l’épreuve : une heure et quinze minutes. L’épreuve est notée sur 100. 40 points sont attribués à la première partie ; 60 sont attribués à la deuxième partie dont 20 points pour l’exposé et 40 pour l’entretien. II-3 Langue polynésienne L'épreuve orale d'admission consiste en un entretien en langue polynésienne avec le jury à partir de documents courants (documents iconographiques, prospectus, …) ou d'un document sonore d'une durée d'environ deux minutes, en langue polynésienne, relatifs à la culture ou à la langue concernée. Le niveau attendu est celui d’un utilisateur A2 ou « intermédiaire » du cadre européen commun de référence pour les langues. Durée de la préparation : 30 minutes ; durée totale de l’épreuve : quinze minutes. L’épreuve est notée sur 40 points. Rapport de jury CERPE Session 2018 9
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COMPTE-RENDU DU JURY ÉPREUVE ECRITE D’ADMISSIBILITE ÉPREUVE ÉCRITE DE FRANÇAIS 1) REMARQUES GÉNÉRALES Pour les remarques à caractère très général, nous vous prions de vous reporter au précédent rapport de jury, qui les passe en revue. 2) PREMIÈRE PARTIE : Question relative aux textes (11 points) Le corpus invitait les candidats à une analyse de la relation pédagogique (professeur/ élève(s)) dans ses différentes dimensions. Pour ce cadre qui regarde de si près le métier d’enseignant, des connaissances pouvaient certes se révéler utiles. Mais il ne faut jamais perdre de vue que c’est le traitement rigoureux et fidèle des textes qui prévaut : il ne faut jamais plaquer ce que l’on sait sur l’objet à étudier. C’est certainement dans la façon de confronter les textes entre eux que le candidat avisé gagnera en aisance, dans la mesure où il aura identifié plus nettement les conceptions dont les textes sont porteurs. Ceux de cette session étaient, comme souvent depuis la nouvelle formule de l’épreuve, de genres et d’époques variés, sans ordre chronologique à dessein d’éviter sans doute une démarche « historique » qui aurait été vouée à l’échec. Notons que trois d’entre eux, bien qu’accessibles, émanent de philosophes connus pour l’originalité de leur pensée. Hormis l’extrait célèbre du chapitre 26 du livre I des Essais que Montaigne consacre à « l’institution des enfants » et le passage du succès de librairie de Daniel Pennac, Chagrin d’école, les deux autres textes (Propos du philosophe Alain et interview de Michel Serres) ne pouvaient guère être connus des candidats. Ce qui ne présente d’ailleurs aucun inconvénient, dès lors que l’on mène une analyse rigoureuse du sens et de la portée de ces textes. On rappelle une nouvelle fois qu’il est inutile de surinvestir l’introduction en cherchant à présenter le plus exhaustivement possible les textes du corpus. Priment la clarté, l’efficacité, ainsi que la justesse de la problématisation. Toute lourdeur est à éviter. La mise en relation des textes devait permettre de souligner d’une manière ou d’une autre les tensions à l’œuvre dans le corpus, tensions qui interrogeaient notamment les postures des enseignants en fonction d’objectifs éducatifs et didactiques : d’une part, la nécessité d’une connaissance fine de l’élève pour adapter l’enseignement à ses spécificités et favoriser l’éclosion de ses capacités ( Montaigne, Pennac) ; d’autre part, celle d’une autorité inévitable « de celui qui sait » (Alain), à quoi s’oppose radicalement Michel Serres en redéfinissant le rôle de l’enseignant qui, dans un monde où la révolution numérique met le savoir à la portée de tous, doit tendre, sur un mode d’horizontalité, vers une « fraternité qui vise à tous nous augmenter ». Le candidat, confronté à ces conceptions, était interpellé sur un sujet majeur auquel il sera confronté quotidiennement en cas de réussite au concours. Une des difficultés à surmonter pour mener à bien cette partie tient au rapprochement délicat de textes qui ne sont pas tous du même genre, avec des approches parfois éloignées. On n’aborde pas un extrait de roman comme un essai. Il convient donc d’y enquêter pour extraire les éléments de sens utiles pour l’analyse et pour l’organisation du travail. Il n’y a pas de plan-type attendu, dès lors que le candidat est en mesure de rendre perceptible les lignes de force du corpus par une organisation claire. Le jury note au fil des années une évolution positive dans la méthode de traitement de cet exercice, plus efficace. Cependant, des lectures encore superficielles, des confrontations trop floues entre les textes expliquent des résultats moyens. La gestion du temps peut encore être améliorée, si l’on en juge au traitement souvent rapide des deux parties suivantes. La moyenne obtenue avoisine 5 sur 11. 3) DEUXIÈME PARTIE : Connaissance de la langue (11 points) Comme chaque année, la deuxième partie évaluait sur un assez large spectre, à travers plusieurs exercices, les compétences grammaticales et linguistiques des candidats : analyse morphologique et sémantique d’un mot, identification de la nature et de la fonction des subordonnées dans un passage de Chagrin d’école, relevé méthodique de participation avec justification de leurs accords, commentaire des choix d’écriture d’Alain dans le passage de ses Propos. Chacun des exercices requiert des connaissances fermes sur des points bien connus, mais aussi du soin et de la rigueur dans l’exécution. En ce qui concerne les relevés, ils visent à l’exhaustivité : le moindre oubli ou le moindre ajout injustifié se paient assez cher. Une approche méthodique et claire est attendue du jury : c’est d’ailleurs aussi un moyen pour lui de se faire une idée de la clarté du candidat dans la transmission de son savoir. Des précisions sont souvent requises pour étayer un choix : par exemple, dans l’exercice 3, la justification de l’accord de chaque participe passé suppose que l’on explique quelle règle s’applique, en raison de quel cas d’accord et que l’on indique à quel(s) mot(s) référer, le cas échéant, l’accord en genre et en nombre. La validité de la réponse tient dans cet attelage logique à l’œuvre dans chaque cas qui se présente. L’analyse des choix d’écriture (ex. 3) suppose quant à elle de pouvoir nommer quelques procédés stylistiques et de proposer une interprétation de leurs effets en lien avec le sens. On attendait ici, par exemple, que le candidat soit en mesure de s’appuyer sur quelques spécificités comme la brièveté et la juxtaposition des propositions afin de mettre en évidence par le style haché des phrases la réticence hégélienne du philosophe Alain envers le risque de morcellement et de superficialité des apprentissages à caractère ludique qui privilégient le plaisir de l’élève sans toujours nourrir le nourrir. La moyenne obtenue pour cette partie est en légère amélioration par rapport à la précédente session mais encore trop faible : 3,2 sur 11. Un travail de fond doit être effectué pour renforcer les connaissances dans le domaine de la langue, d’une part ; d’autre part, pour les mettre à l’épreuve régulièrement dans des situations variées de repérage, de classement et d’analyse. Rapport de jury CERPE Session 2018 13
4) TROISIÈME PARTIE : Analyse de supports d’enseignement (13 points) C’est l’analyse des supports d’enseignement qui a le moins satisfait les attentes du jury lors de cette session. Ancrée dans le cycle 3, la situation proposée aux candidats à travers divers documents de classe intégrait un objectif d’écriture où la dimension ludique du langage était appelée à jouer un rôle important. Des fondamentaux manquent à nombre de candidats, qui connaissent très mal le Socle commun, le concept d’objectif de même que les compétences travaillées pour un cycle donné, pourtant à connaître par une fréquentation régulière des programmes. Craignant peut-être de porter un regard trop critique sur les activités proposées dans le document 2, les candidats ont semblé souvent trop frileux. Il était bien sûr attendu, comme toujours, de démontrer en quoi les activités se justifiaient. Mais l’essentiel consistait à montrer leurs limites (intérêt limité, caractère réducteur de l’enquête, inadéquation au public visé, etc.). L’exercice 3 sollicitait des idées de travail à proposer en amont de la situation. Elles ont été assez limitées, traduisant une réflexion didactique pour le moins hésitante. Dès lors qu’on a identifié des faiblesses et que l’on est capable de les justifier, il ne faut pas se censurer. Un pédagogue se doit d’être doté d’un sens critique affirmé, ne serait-ce qu’envers ses propres travaux. C’est par cette réflexivité qu’il progresse constamment. Enfin, les activités que l’on invitait à élaborer (ex. 5) sont restées souvent réduites et ont parfois même été sacrifiées en cette fin d’épreuve. Or c’est bien à ce stade de la copie que le jury peut se faire une idée du potentiel et de la rigueur du candidat, qui doit faire preuve de créativité tout en restant en cohérence avec un contexte pédagogique donné. En l’absence d’expériences très approfondies, il est conseillé aux candidats de tirer parti au mieux de leurs stages d’observation mais aussi de lectures pédagogiques variées. Enfin, c’est en s’entraînant à construire séances et séquences dans des domaines d’apprentissages bien identifiés que l’on progresse. L’emploi d’un lexique approprié est attendu, de même que des propositions qui ne soient pas superficielles ni passe-partout. La moyenne de cette partie a connu une baisse sensible, de près de deux points par rapport à la session précédente, s’établissant seulement à 3,4 sur 13 points. 5) La maîtrise de la langue / 5 points Le jury note une amélioration globale de l’orthographe dans les copies mais il demeure encore trop d’entorses syntaxiques, notamment en raison de l’emploi de conjonctions et de prépositions fautives, ainsi que des impropriétés de vocabulaire. C’est un travail d’attention et de relecture constant auquel le candidat doit s’astreindre. Dans le cadre du métier qu’il ambitionne, il devra lui- même donner l’exemple de cette maitrise à ses élèves. En dépit des progrès observés en orthographe, la moyenne reste donc faible : à peine un peu plus d’1 point sur 5. TOUT PUBLIC PRIVE NBR INSCRITS 312 221 91 NBR ABSENTS 168 131 37 NBR PRESENTS 144 90 54 PARTICIPATION REELLE % 46,15 40,72 59,34 NOTATION SUR 40 NOTES INFERIEURES À 10 (note éliminatoire) 60 40 20 en % par rapport au nombre de présents 41,67 44,44 37,04 NOTES DE 10 A 19 65 39 26 NOTES DE 20 A 29 19 11 8 NOTES DE 30 A 40 0 0 0 Nbr notes non éliminatoires 84 50 34 en % par rapport au nbr de présents 58,33 55,56 62,96 PLUS BASSE NOTE 0 0 3,5 PLUS HAUTE 24,5 24,5 22,5 MOYENNES 12,09 11,83 12,53 Rapport de jury CERPE Session 2018 14
SUJET DE FRANÇAIS Rapport de jury CERPE Session 2018 15
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ÉPREUVE ÉCRITE DE MATHEMATIQUES Modalités de l’épreuve : L'épreuve vise à évaluer la maîtrise des savoirs disciplinaires nécessaires à l'enseignement des mathématiques à l'école primaire et la capacité à prendre du recul par rapport aux différentes notions. Le programme de l’épreuve repose sur les connaissances exigibles pour le DNB. Dans le traitement de chacune des questions, le candidat est amené à s'engager dans un raisonnement, à le conduire et à l'exposer de manière claire et rigoureuse. L’épreuve dure 4 heures. • Le sujet est composé en 3 parties, les copies des candidats sont évaluées à l’aide d’un barème totalisant 40 points : o 13 pour la première partie, o 13 pour la deuxième, o 14 pour la troisième. • Par ailleurs, 5 points au maximum peuvent être retirés pour tenir compte de la correction syntaxique et de la qualité écrite de la production du candidat. • Une note globale égale ou inférieure à 10 à l’épreuve de mathématiques est éliminatoire, quelque soit la note obtenue dans les autres disciplines. Bilan chiffré de la session : Sur 312 inscrits, seuls 137 candidats ont composé aux trois épreuves d’admissibilité. • Note minimale : 1/40 • Note maximale : 34,5/40 • Note moyenne : 15,7/40 et note médiane : 15,5/40 • Nombre de notes inférieures égales à 10/40 : 31/137 soit 22,6% soit une proportion en baisse. • Nombre de notes supérieures ou égales à 20/40 : 35/137 soit 25,5% soit une proportion en hausse. Comme les années passées, le jury tient à signaler que les candidats pour espérer être admissibles doivent se préparer sérieusement à cet écrit, en effet près de 75% des candidats n’ont pas atteint 20/40 à l’issue de cette épreuve écrite. Pour se préparer, nous rappelons qu’il est important de prendre connaissance des précédents rapports de jurys et des sujets posés dans les différents centres afin de se confronter à la difficulté des sujets, voire de s’exercer sur des sujets de DNB. L’enseignement des mathématiques à l’école primaire est un enjeu important, des connaissances didactiques et disciplinaires ainsi qu’une réflexion personnelle rigoureuse sur les éléments du programme sont indispensables pour préparer ce concours mais aussi dans la perspective d’enseigner les mathématiques. Présentation des épreuves Première partie : La situation proposée repose sur l’aménagement d’une aire de détente. Le but est d’étudier la transformation d’une aire de détente rectangulaire en une aire de détente carrée. La première sous-partie traite de la construction de cette transformation en utilisant la méthode de Samuel de Marolois(1572- 1627), mathématicien hollandais. La deuxième sous-partie permet d’étudier la trajectoire d’une goutte d’eau d’une fontaine située au centre de l’aire de périmètre carré. Dans la dernière partie, l’étude se termine par le dénombrement des arbres formant le contour du terrain rectangulaire. Deuxième partie : Cette partie est constituée de plusieurs exercices indépendants. • Exercice 1 : algorithmique • Exercice 2 : géométrie dans l’espace, et grandeur-volume précisément le volume d’un cylindre. • Exercice 3 : probabilité • Exercice 4 : un programme de calcul avec du calcul algébrique ou du calcul numérique. Troisième partie : Elle comporte trois situations. • Situation 1 : En moyenne section, l’étude d’un jeu de cartes à points à construire la notion de nombre. • Situation 2 : L’étude de deux problèmes addictifs/soustractifs de cycle 2. • Situation 3 : L’étude de quatre problèmes de proportionnalité de cycle 4 à travers les productions d’élèves Prestation des candidats : Points forts : Les points du sujet les mieux maîtrisés par les candidats : Les réussites : Première partie : Rapport de jury CERPE Session 2018 25
- Les différents calculs de longueur : questions A.1.a. et A.1.d. - L’application du protocole de construction dans la question A.1.c - La lecture graphique de la hauteur maximale. Dans une première partie classique, dense, les candidats dans leur majorité ont su traiter les questions simples, ce qui est une bonne attitude dans le contexte d’un concours. Cependant nous verrons que les questions complexes, elles ont été plus délicates. Deuxième partie : - Exercice 1 : les questions 1 et 2 du QCM - Exercice 2 : 1. Le calcul d’un rayon reposant sur la multiplication par des fractions. - Exercice 3 : la compréhension de la situation. - Exercice 4 : les questions dont les réponses reposent sur du calcul numérique. Même constat que pour la première partie, les candidats ont semblé à l’aise sur les questions simples ce qui est un bon point et illustre une meilleure préparation que les années antérieures. Troisième partie : - La description des deux procédures a été bien faite par la majorité des candidats tout comme l’identification des erreurs potentielles, que ce soit dans la première situation mais aussi dans la deuxième situation. - L’analyse des productions des élèves a été faite correctement selon les attentes du jury formulées dans les rapports précédents. Ce que le jury a apprécié : Le jury a apprécié la gestion du sujet par une majorité des candidats qui ont su répondre aux questions les plus simples avec soin et rigueur. La bonne tenue des copies et la propreté, l’évaluation porte aussi sur la capacité des candidats à proposer un écrit de qualité bien organisé et bien écrit dans la perspective du l’emploi de professeur des écoles. Les copies des élèves étaient dans l’ensemble de meilleures qualité que les années passées. Les déficiences Première partie : - La notion d’échelle n’est pas bien maîtrisée (question A.1.b.) - La calcul algébrique pose toujours beaucoup de difficulté (question B.2.c.) ainsi que la preuve de la question A.2. . Deuxième partie : - Le calcul du volume total du gâteau à l’aide de la formule du cylindre et du calcul de tous les rayons. - Les calculs de probabilités ne sont pas maitrisés notamment la forme d’une probabilité : son expression sous forme d’une fraction comprise entre 0 et 1. - La justification des affirmation 1 et 2 de la questions exercice 4.3. ne sont pas traitées correctement. Des maladresses récurrentes concernant l’utilisation du calcul algébrique, confusion entre raisonnement par tâtonnement et utilisation d’un contre-exemple. Troisième partie : - Manque de projection des candidats sur les erreurs potentielles des élèves. Ce qui est compréhensible pour des élèves n’ayant jamais eu de classes en responsabilité. Cependant cette compétence est indispensable à un enseignant. - Le problème 4 de la situation 4 n’a pas été bien compris par les candidats du point de vue didactique. - La projection du travail à partir de certains problèmes en séance pose difficulté malgré une bonne capacité à analyse ces problèmes du point de vue didactique. Ce que le jury a regretté : - Les difficultés des candidats à mettre en œuvre des raisonnements logiques bien construits que ce soit pour justifier une affirmation mais aussi une démonstration. - La difficulté des candidats à aborder la notion de probabilité, et la gestion des calculs avec les grandeurs spatiales. - Les connaissances en analyse fonctionnelle (image et antécédents) sont très insuffisantes. Recommandations du jury : - Rédiger proprement et lisiblement sa copie en traitant chaque partie dans son intégralité avant d’en entamer une autre, en d’autres termes, ne pas mélanger les réponses à des questions de plusieurs parties entre elles de manière désordonnée. Les meilleures réponses ne sont pas les plus longues, mais celles qui sont étayées avec le plus de rigueur. - Savoir traiter rapidement et efficacement les informations fournies par l’énoncé. - Bien travailler les notions mathématiques du premier et du second degré tant du point de vue technique que du point de vue didactique. - Même si certaines notions ne sont pas enseignées au premier degré, elles le sont au collège, aussi il est important que les enseignants du premier degré aient compris ce pourquoi ils forment leurs élèves. Rapport de jury CERPE Session 2018 26
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ÉPREUVE ÉCRITE DE LANGUE POLYNESIENNE Données chiffrées : Sur un nombre de 312 inscrits (public et privé confondu), 140 candidats ont subi l’épreuve de tahitien. Sur les 4 langues polynésiennes proposées au concours, 136 candidats ont choisi le tahitien et 4 le marquisien. La moyenne générale obtenue à l’épreuve écrite est de 21,51/40 soit 10,75/20. En comparaison à la session 2017, cette moyenne était de 23,84/40 soit 11,92/20. Sur 221 candidats inscrits au concours du public, 86 candidats se sont présentés. Pour ce qui concerne le concours du privé, on relève 91 inscrits et 54 présents. La participation effective est donc de 86 dans le public et 54 dans le privé. Inscrits Présents % présents Public 221 86 38,91 Privé 91 54 59,34 Total 312 140 44,9 /40 /20 Moyennes (public et privé) 21,51 10,75 Echelle de notation /40 : Enseignement public 0,5 à 38 Enseignement privé 2 à 35 Pour cette épreuve, sont évaluées les capacités de compréhension de l’écrit, de productions écrites et de traduction en référence au niveau A2 (utilisateur élémentaire, niveau intermédiaire) du cadre Européen Commun de Référence pour les Langues. Le jury tient à nouveau à rappeler aux candidats que même s’il s’agit de l’épreuve écrite de langues polynésiennes, la maîtrise de la langue française est requise. A minima, il est attendu des candidats une formulation des idées en phrases correctement rédigées tant sur l’aspect orthographique que grammatical. Le sujet retenu pour cette session 2018 est un extrait de l’ouvrage Pele, la déesse du feu (p.85-86), de Teura Marakai, publié en 2015. Il s’agit d’une légende revisitée. Le passage Te Tama’i, La querelle, est constitué de trois paragraphes. Il relate le parcours initiatique de Pele dans son statut de déesse du feu et les conséquences conduisant à l’apparition des cratères volcaniques. Afin de faciliter l’accès au sens, cinq mots étaient traduits en français. La première partie, notée sur 16 points, est d’un niveau satisfaisant. En dehors de quelques rares candidats dont la maîtrise de la langue tahitienne était très insuffisante, la compréhension de texte n’a pas posé de problème. Si de manière générale les occlusives glottales et les macrons étaient utilisés à bon escient, des formulations orales courantes sont reprises à l’écrit. Il est nécessaire de bien dissocier le code oral du code écrit. Dans la seconde partie notée sur 10 points, le sujet a été traité avec plus de difficulté. Les réponses attendues nécessitaient en effet de trouver deux ou plusieurs éléments du texte. Des difficultés à énoncer des arguments personnels ont également été relevées. Le jury a toutefois pu noter des phrases correctement construites. Rapport de jury CERPE Session 2018 38
La troisième partie, notée sur 14 points, consistait à traduire le premier paragraphe du texte. Le jury a pu apprécier les copies proposant des traductions correctement formulées. Les principales difficultés rencontrées concernaient des traductions relevant du français local ou de traductions littérales ne donnant pas forcément le sens attendu. Le jury tient à rappeler aux candidats que la traduction est un exercice complexe qui nécessite des connaissances et une bonne préparation. Rapport de jury CERPE Session 2018 39
SUJET ECRIT EN LANGUE POLYNESIENNE Rapport de jury CERPE Session 2018 40
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NOTES AUX ÉPREUVES D’ADMISSION Rapport de jury CERPE Session 2018 45
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COMPTE-RENDU DU JURY ÉPREUVE ORALE D’ADMISSION I. MISE EN SITUATION PROFESSIONNELLE A. Histoire, géographie et enseignement moral et civique 1°) Présentation orale Sur la forme Le jury constate pour cette session que la posture physique et expression des candidats sont correctes. Il en est de même pour la qualité de l’orthographe qui s’est améliorée même si quelques erreurs de syntaxe demeurent. En revanche, le plan de l’exposé oral n’est pas toujours annoncé. Quant à l’aisance des candidats à l’oral, elle est plutôt bonne en général. Les quelques candidats qui maîtrisent insuffisamment les contenus ont peiné à poser des mots sur les concepts qui émanaient de leur dossier. Sur le fond À de rares exceptions près, les candidats respectent leur temps de parole et réalisent une répartition harmonieuse entre les 2 parties. Concernant la pertinence pédagogique du choix des niveaux, du programme, et des démarches, le jury remarque que certains candidats présentent des dossiers constitués à partir de ressources non citées. Il s’agit alors de copiés- collés de divers éléments dont le candidat a le plus grand mal à faire émerger les idées essentielles. Le jury rappelle aux candidats qu’en EMC, il s’agit d’éviter l’écueil des séances qui sont suspendues à des leçons théoriques en dehors du vécu de la classe, ou de l’école. L’EMC et les 4 thématiques qui la soutiennent (la sensibilité, le droit et la règle, le jugement et l’engagement), doivent partir de besoins réels, vécus et exprimés par les élèves. En histoire, certains candidats choisissent de montrer l’étendue de leurs connaissances en ayant un débit oral rapide et en présentant des connaissances chronologiques de manière linéaire. Il est préférable de bien isoler une problématique (et non une question) et de hiérarchiser les connaissances permettant d’y répondre. L’analyse réflexive est révélée par quelques candidats qui réalisent, après leur description, une analyse des séances qu’ils ont menées en témoignant ainsi d’une capacité de distanciation, ce qui est recherché. 2°) Entretien D’une manière générale, les candidats ont un niveau de langue et une posture correcte. Leur capacité à remettre en cause leurs thèses est tout à fait dépendante de la maîtrise des contenus. La réactivité aux questions du jury est également facilitée par une bonne écoute et une capacité à se distancier de la situation proposée. Dans le domaine des compétences professionnelles, les candidats anticipent peu les obstacles aux apprentissages. Si les méthodes de travail comme le travail de groupe est cité, il n’est pas justifié par une plus-value par rapport au travail individuel. Les connaissances des nouvelles modalités d’évaluation est souvent superficielle : l’évaluation diagnostique et le recueil des représentations initiales est parfois confondu. Les observables du carnet de suivi ne sont pas maîtrisés. Les connaissances du développement de l’enfant ne sont pas toujours ancrées dans la problématique à résoudre. Les candidats devront s’intéresser aux connaissances récentes de la psychologie de l’enfant en relation avec les Rapport de jury CERPE Session 2018 53
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