REVU E DE PRESSE OCTOBRE 2018 - Vieilles Maisons Françaises

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REVU E DE PRESSE OCTOBRE 2018 - Vieilles Maisons Françaises
REVU E DE
PRESSE
OCTOBRE 2018
REVU E DE PRESSE OCTOBRE 2018 - Vieilles Maisons Françaises
ASSOCIATION VMF

Prix Jardin                      4 articles

Les cahiers du fleurissement      10/2018

Les cahiers du fleurissement      10/2018

L’art des jardins              09/10/2018

L’Alpe                         10/10/2018

Prix VMF-Patrice Besse            1 article

Le Parisien                    31/10/2018

Actualités des délégations       3 articles

Le Berry Républicain           06/10/2018

Le Dauphiné libéré             15/10/2018

Sud-Ouest                      17/10/2018

Citations VMF                    8 articles

CareNews                       01/10/2018

Ouest France                   04/10/2018

La République du Centre        10/10/2018

La Dépêche                     15/10/2018

La semaine de l’Allier         15/15/2018

L’Estampille-L‘objet d’art     15/15/2018

L’Estampille-L’objet d’art     15/15/2018

Le Journal du centre           21/10/2018
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FONDATION VMF                  3 articles

Le Républicain                1/10/2018

Ouest France                 15/10/2018

Le Berry Républicain         24/10/2018

MAGAZINE VMF                    1 article

Ma(g)ville Bourg-en-Bresse     10/2018

ACTUALITE DU
PATRIMOINE

Eolien-Environnement           4 articles

Les Echos                    12/10/2018

Les Echos                    16/10/2018

La Gazette de la Manche      17/10/2018

Le Figaro                    26/10/2018

Loto du Patrimoine             4 articles

Le Journal du Dimanche       11/10/2018

Le Monde                     24/10/2018

Le Figaro                    25/10/2018

Marianne                     26/10/2018

Actalités diverses             7 articles

Le Figaro                    02/10/2018

Stratégie                    04/10/2018
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Carenews              04/10/2018

Le Journal des Arts   05/10/2018

La Croix              14/10/2018

Le Figaro Magazine    19/10/2018

Travel on the move    31/10/2018
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LE PRIX JARDIN
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LES CAHIERS DU FLEURISSEMENT
octobre 2018
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LE PRIX VMF-PATRICE BESSE
Île-de-France & Oise, mercredi 31 octobre 2018 189 mots

Par Faustine Léo

     Thomery : 5 000 euros pour la restauration du château de RosaBonheur

       Thomery, juin dernier. Katherine Brault, propriétaire du château de Rosa Bonheur depuis un an, ici dans
                                     l'atelier de l'artiste resté intact depuis sa mort en 1899.

Vieilles maisons françaises (VMF), association créée en 1958 qui se consacre à la sauvegarde et
à la mise en valeur du patrimoine bâti, a octroyé le prix « Patrice Besse
» de la meilleure restauration pour un        premier      projet,    d'une      valeur de 5 000 euros,
au château de By, à Thomery. La résidence de l'artiste peintre Rosa Bonheur a été rachetée il y a
un an par Katherine Brault et rouverte au public en juin dernier. VMF estime que le projet «
promet une renaissance, la nouvelle propriétaire entendant animer ce lieu de mémoire, sans
trahir son esprit, ni la qualité de sa construction. C'est autant l'esprit du lieu que l'ambition de sa
nouvelle propriétaire, qui ont fait pencher le jury en faveur de cette demeure unique
».La somme servira à participer aux travaux de restauration, évalués à près deux millions
d'euros, pour l'atelier, le parc et les dépendances. Renseignements : https ://www.chateau-rosa-
bonheur.fr/
ACTUALITÉ DES DÉLÉGATIONS
Le Berry républicain
Cher
Vierzon, samedi 6 octobre 2018 236 mots, p. Berry-19

Visite privilégiée pour des passionnés

Visite insolite au Château. Visite un peu particulière pour le dernier jour d'ouverture de la saison,
dimanche dernier, au château du maréchal d'Estampes, à La Ferté-Imbault (Loir-et-Cher). Cent
cinq membres de l'association Vieilles maisons françaises, eux-mêmes propriétaires de
châteaux, sont venus découvrir le lieu, menés par Joëlle de Redon, déléguée départementale de
l'association.
Des parties du château qui restent habituellement inaccessibles
Reçus par les nouveaux propriétaires, Geoffroy Medinger et Olivier Ojzerowicz, les visiteurs ont
bénéficié d'un parcours privilégié qui leur a fait découvrir des parties du domaine non accessibles
habituellement à la visite.
Cette journée a été une rencontre riche en échanges entre les nouveaux châtelains passionnés
par l'histoire de leur domaine millénaire et les membres de l'association amoureux des belles
demeures.
Bien sûr, les problèmes de conservation d'édifices aussi imposants ont été évoqués, mais la
présence de tous ces regards avisés a permis à tous de mieux comprendre la construction de ce
château remarquable, notamment la présence parmi les médaillons de la façade de l'une des
très rares représentations de François I er sans barbe qui permet de la dater plus précisément
dans le temps.
Geoffroy Medinger et Olivier Ojzerowicz ont également fait part de tous leurs projets à
commencer par l'augmentation des jours d'ouverture du château au public, l'aménagement
d'une partie des communs pour recevoir les mariages et les séminaires, et la création de
chambres d'hôtes dans la ferme.
Lot et Garonne
mercredi 17 octobre 2018 324 mots, p. Lot et Garonne-C2_10
Landes de Gascogne

Le prieuré de Lagrange primé

Le Prieuré de Lagrange, à Durance est un imposant bâtiment du XIIIe siècle, classé monument
historique. Il est composé d'une chapelle gothique qui abrite des peintures murales du XIVe
siècle et d'un corps de logis. Il a été édifié en 1220 par des chanoines de l'ordre des Prémontrés.
Au fil des siècles ce prieuré a la gloire et la dévastation. La Révolution a chassé le dernier
Prémontré. Le prieuré fut incendié et ses bâtiments annexes complètement démolis. En 1858,
l'Abbé Dardy rachète la ruine pour la rebâtir et y faire un orphelinat de jeunes bergers
analphabètes, qui perdure jusqu'à sa mort en décembre 1901.
Le prieuré est au bord de l'effondrement lorsque, en 2015, les propriétaires actuels, Aline et
Jean-Pierre Fourteau décident d'entreprendre des travaux de restauration d'urgence afin de le
sécuriser, de le faire connaître et de le faire revivre.
Des mécènes
L'association des Amis du Prieuré organise l'accueil des publics en proposant des visites guidées
de mai à septembre ainsi que des manifestations culturelles. Un fonds de dotation, créé par les
propriétaires, rassemble des mécènes qui s'investissent dans le patrimoine. Ces travaux de
sauvegarde viennent d'être récompensés au niveau national par le prix Hogep (Hoche gestion
privée) des VMF (Vieilles maisons françaises) 2018. Une délégation de Paris est venue au Prieuré
de Lagrange, mercredi dernier remettre le prix national aux propriétaires et les féliciter pour leur
engagement en présence d'Olivier Wargny, président du Directoire Wargny BBR et mécène du
prix Hogep, de Gaetane Durand-Lepine, secrétaire générale des VMF Paris, d'Arnaud de
Mentque, président de la délégation VMF pour le Lot-et-Garonne, de Philippe Gonzales,
architecte des bâtiments de France représentant de la Drac (direction régionale des affaires
culturelles) Nouvelle-Aquitaine en Lot-et-Garonne, de Bernard Daude-Lagrave, maire de
Durance, de Jean-Louis Trezeguet, président de l'association des Amis du Prieuré et de nombreux
passionnés du patrimoine, qui ont ensemble dévoilé une plaque gravant cette récompense dans
l'histoire du lieu.
Anne Piveteau
CITATIONS VMF
LE 1er OCTOBRE 2018

     PATRIMOINE] DEPUIS 60 ANS, LE RESEAU VMF FAIT VIVRE LE
     PATRIMOINE FRANÇAIS

     "Le patrimoine n'est pas l'affaire des seuls propriétaires : c'est l'affaire de tous" : en 1958,
     Anne de Amodio fonde l'association Vieilles maisons françaises, avec l'ambition de mettre en
     valeur, défendre et sauvegarder le patrimoine bâti et paysager. Reconnue comme organisme
     d'utilité publique cinq ans plus tard, elle compte aujourd'hui près de 20 000 adhérents et
     rayonne, sur les territoires, grâce à un réseau de délégués régionaux et départementaux, qui
     assure la triple mission de rendre accessible et de sensibiliser le public, d'accompagner les
     propriétaires, et de porter la voix des passionnés du patrimoine auprès des pouvoirs publics
     et des collectivités. Depuis 2009, la Fondation VMF, abritée par la Fondation du Patrimoine,
     prolonge les actions de l'association éponyme avec l'objectif plus restreint de venir en aide au
     patrimoine en péril. Le magazine de l'association, tiré à plus de 20 000 exemplaires, est au-
     jourd'hui le premier magazine du patrimoine français.

     Sauvegarder, défendre et mettre en valeur le patrimoine architectural français

     C'est en 1958 que la marquise de Amodio, née Anne de La Rochefoucauld, fonde
     l'association Vieilles maisons françaises, reconnue comme organisme d'utilité publiqueen
     1963. Véritable réseau de passionnés du patrimoine, l'association compte un réseau de délé-
     gués régionaux et départementaux qui animent, au cœur des territoires, des visites et des con-
     férences pour rendre le patrimoine accessible au public, et le sensibiliser à sa préservation.

     Sur le plan national, l'association milite auprès des pouvoirs publics et des collectivités pour
     la défense de tous les types de patrimoines, et mène régulièrement des opérations à desti-
     nation des scolaires et du grand public, à l'instar de "Le patrimoine, toute une histoire" : un
     ensemble d'outils pédagogiques permettant aux enfants d'étudier le patrimoine, et aux en-
     seignants de le relier à l'histoire et à l'histoire des arts.
Une association, un magazine et une fondation

Après plusieurs décennies d'activité, les actions de VMF se sont considérablement élargies :
un magazine bimestriel éponyme, tiré à 20 000 exemplaires, est édité par l'Esplanade et dif-
fusé en kiosque et auprès des abonnés. Premier magazine du patrimoine en France, il présente
la particularité de produire lui-même ses reportages photographiques.

Créée en 2009, la Fondation VMF a vu le jour afin de porter secours aux patrimoines en situa-
tion de grand péril. Abritée par la Fondation du Patrimoine, l'organisme a déjà réussi l'exploit
de récolter près de 4 millions d'euros qui ont permis de restaurer et de préserver près d'une
centaine de bâtiments.

Fous de patrimoine : l'opération de mécénat participatif parrainée par Stéphane Bern

Cette année, la Fondation VMF édite la 5e édition de son opération annuelle "Fous de
patrimoine" sous le label de l'Année européenne du patrimoine culturel. Campagne de
crowdfunding destinée au grand public en faveur de la restauration de sites patrimoniaux
en péril, l'opération récolte des dons au travers d'une plateforme dédiée. Parrainée par
Stéphane Bern, cette édition compte deux temps forts mettant respectivement en valeur 2 et
4 édifices sélectionnés par le comité. Depuis 2013, cette opération récurrente a permis de
récolter 450 000 euros et de venir en aide à 20 monuments.
Ouest-France
Orne
Bellême, mercredi 3 octobre 2018 204 mots, p. Orne_19

Françoise Gatel, sénatrice, invitée d’honneur de la
ville
La sénatrice d’Ille-et-Vilaine, Françoise Gatel, présidente des Petits cités de caractère de France,
(PCC) était samedi l’invitée de la ville de Bellême. En compagnie de Vincent Segouin, sénateur,
Véronique Louwagie, députée, Olivier Voisin, maire, Philippe Toussaint, président
des Vieilles maisons françaises, et Jean-Claude Lenoir, sénateur honoraire, Françoise Gatel,
accompagnée des représentants des PCC du Perche, Bellême, Longny-au-Perche, et La Perrière,
a arpenté les rues de la cité, et visité plusieurs commerces, dont la Savonnerie de la Chapelle, et
la chocolaterie Bataille, deux fleurons du savoir-faire français.
En soirée, Françoise Gatel était l’invitée d’honneur du concert du Septembre musical de L’Orne
donné en l’église Saint-Sauveur en présence d’un public nombreux.
« À ce jour, le département compte huit petites cités de caractère, Bellême, La Perrière, Saint-
Cénery-le-Gérei, Le Sap, Ecouché, Domfront, Longny-au-Perche et Sées , informait Eric Yvard,
adjoint à la culture. Mortagne vient de déposer son dossier de candidature, d’autres cités de
moins de 6 000 habitants ayant joué autrefois un rôle politique, religieux, ou autre, vont peut-
être faire de même prochainement. »
La République du Centre
Loiret
Der, mercredi 10 octobre 2018 356 mots, p. Loiret-56

                                      Une chapelle est à vendre

    C'est un morceau de patrimoine de Montargis, situé rue Jean-Jaurès. Mais il appartient à l'hôpital
    qui le cède 220.000 euros. Le bâti et la toiture sont parfaitement sains.
    Voilà près de 20 ans que cette chapelle du XIX e siècle, mitoyenne de l'ancien hôpital de
    Montargis, est inanimée. Depuis le dernier office, les 190 m² de ce bâtiment construit en 1869
    auraient seulement servi à abriter quelques archives du Centre hospitalier de l'agglomération
    montargoise.
    Le Cham a confié la vente à l'agence immobilière parisienne Patrice Besse, spécialisée dans les «
    biens de caractère » (des châteaux, demeures historiques, manoirs, prieurés, fermes fortifiées).
    Qui donnera une seconde vie à la chapelle Saint-Louis, désormais désacralisée ? Depuis quelques
    mois, les visites se succèdent. Les acquéreurs potentiels viennent pour la plupart de la région
    parisienne. Certains projettent de la transformer en logement, notamment en loft. D'autres
    imaginent en faire un restaurant, un lieu dédié à la culture, un atelier d'artistes Plusieurs
    architectes ont déjà scruté la propriété et son jardin de curé de 550 m² situé derrière, que
    dominent cerisier et figuier.
    Faut-il garder l'esprit du lieu, à l'image de l'harmonium toujours fonctionnel et des quelques
    bancs ? « Nous accompagnons les acheteurs pour la protection de bâtiments anciens et les
    appels à subventions pour leur restauration », argumente Dalila Bessahli, responsable régionale
    Gâtinais et Puisaye pour l'agence Patrice Besse. « Centre de ressources, nous avons pour
    partenaires l'Observatoire du Patrimoine religieux, la Fondation du patrimoine, la Demeure
    historique, Les Vieilles maisons françaises, Maisons paysannes de France ».
    Un lieu d'accueil pour les touristes ?
    Cette chapelle n'est pas inscrite à l'inventaire des Bâtiments historiques, mais située dans un
    périmètre historique. Le nouveau propriétaire pourra donc aménager l'intérieur comme il le
    souhaite, mais devra faire intervenir un architecte du patrimoine pour tous les travaux
    extérieurs.
    Tout près de cette chapelle, un nouveau quartier va être bientôt aménagé avec pour atout le
    développement du port de plaisance, que bordera la Scandibérique avec des cyclistes de toute
    l'Europe. Transformer la chapelle en gîte pour ces touristes, ou en antenne de l'Office de
    tourisme dans ce secteur en pleine transformation ? Autant de pistes ouvertes.
    Jean-Marc Thibault
Le 15 octobre 2018
Le 1er octobre 2018

              Cocumont : coup de projecteur sur la Vieille Eglise
 France 3 est venu filmer la Vieille Eglise qui fait l'objet d'un mécénat en vue de sa restaura-
 tion. La Cave du Marmandais est la première à apporter son soutien.

        Le maire Jean-Luc Armand, sous les caméras de France 3. (©Photo Le
        Républicain / Bernard Lataste)

        Serge Laffargue, président de la Cave du Marmandais, remet le chèque de
        3.000€ à Jean-Luc Armand, maire de Cocumont. (©Photo Le Républicain /
        Bernard Lataste)
L’église Saint-Jean de Vildalhac à Cocumont, plus connue sous le nom de Vieille Eglise, afait
l’objet d’un reportage par les équipes de France 3.
L’objet est un mécénat initié par la fondation VMF qui défend le patrimoine français en péril.
La Vieille Eglise a déjà obtenu un pactole de 12.000€ depuis l’ouverture de l’opération le 14
septembre dernier, «C’est très prometteur» se rassure Jean-Luc Armand, le maire de Cocu-
mont.

La Cave du Marmandais a donné sa première contribution sous forme d’un chèque de 3.000€
dans le cadre de son action sur les vins portant l’étiquette «Vieille Eglise»: une marge de la
vente de ces bouteilles est reversée à la restauration de l’édifice (100.000 bouteilles sont sur
le marché).
Octobre 2018
ACTUALITE DU PATRIMOINE
ÉOLIEN-ENVIRONNEMENT
Les Echos, no. 22801
Industrie & Services, vendredi 12 octobre 2018 398 mots, p. 30
Energie

L'éolien s'inquiète de la feuille de route de la France
VERONIQUE LE BILLON
La filière redoute une trajectoire de croissance lente dans l'éolien en mer posé et
flottant.
Les arbitrages pour fixer la feuille de route énergétique des dix années à venir suscitent
décidément beaucoup d'inquiétudes. Après les industriels du gaz, ce sont ceux de l'éolien qui
redoutent de voir leur croissance limitée à l'occasion de la publication du projet de
programmation        pluriannuelle de l'énergie,   fin  octobre. « La filière demande     au
gouvernement de confirmer dans la PPE sa volonté de développer l'énergie éolienne »,
dit la fédération du secteur, France Energie Eolienne.
Ses craintes sont modérées pour l'éolien terrestre, qui devrait atteindre la fourchette haute des
ambitions déjà fixées pour 2023 (de 21,8 à 26 gigawatts). Elles sont plus importantes
pour l'éolien en mer, qui tarde à faire sortir de nouveaux appels d'offres - le cahier des charges
pour le projet de Dunkerque n'a pas encore été publié -, et surtout pour l'éolien flottant naissant.
L'éolien se défend d'être en concurrence avec les autres énergies renouvelables, mais il apparaît,
dans les faits, bousculé par le solaire. Ces derniers mois, EDF et Total ont fait part de grands
projets photovoltaïques, avec respectivement 30 GW à l'horizon 2035 et 10 GW dans les dix ans
à venir. Rien de tel dans l'éolien, qui fait face à trop d'oppositions locales, estime EDF. De fait, il
faut environ sept ans pour développer un projet éolien, ce qui peut décourager des investisseurs.
La FEE, qui s'attache à montrer, sondage à l'appui, la bonne acceptabilité de l'éolien en France,
attend désormais la concrétisation des mesures annoncées en janvier par le secrétaire d'Etat,
Sébastien Lecornu. Il s'agissait notamment de supprimer un niveau de juridiction pour le
traitement des contentieux.
Si l'industrie éolienne s'inquiète, c'est aussi pour des raisons budgétaires. Le gouvernement a
montré ces derniers mois qu'il était dorénavant très sensible au coût de développement des
énergies vertes : il a gelé les projets dans l'hydrolien, au grand dam de Naval Group. Il a aussi
imposé une renégociation des deux premiers appels d'offres d'éoliennes en mer, afin de réduire
les subventions publiques prévues pour durer vingt ans. A cet égard, l'éolien flottant
nécessiterait des tarifs garantis entre 100 et 150 euros par mégawattheure, indique la FEE. « Il y
a différentes écoles de pensée au gouvernement mais certains veulent ne rien faire », redoute
Olivier Perot, président de FEE.
Véronique Le Billon
JULIEN DUPONT-CALBO Le 16/10 à 06:33Mis à jour à 08:58 JULIEN DUPONT-
 CALBO Le 16/10 à 06:33Mis à jour à 08:58

                            Comment James Dyson veut
                           « dépoussiérer » l'automobile

 « Je suis vieux, je me rappelle du temps où mon pays n'était pas encore dans l'Union… »,
 explique James Dyson. Le dirigeant avait pris position en faveur du Brexit. Adrian
 Sherratt/REX/REX/SIPA
 Le fondateur de Dyson va installer 2.000 ingénieurs automobiles dans une ancienne base de
 la RAF. Il explique aux « Echos » ses projets dans la voiture électrique.

 « Wait and see. » « We are under way. » « I won't give you details now. » Depuis l'annonce de
 son projet de voiture électrique voilà un an , James Dyson se montre avare en détails, même
 quand on le pousse un peu. A soixante-douze ans, le dirigeant britannique a pourtant entamé
 une aventure de longue haleine : dépoussiérer l'automobile. « On ne sous-estime pas du tout
 le défi. Nous voulons juste essayer de résoudre le problème à notre manière, de faire quelque
 chose de différent. Avec la fin des moteurs thermiques, il y a une opportunité à saisir pour de
 nouveaux entrants », affirme l'inventeur de l'aspirateur sans sac aux « Echos ».
Des centaines d'ingénieurs dans une base de la Royal Air Force

 Rêveur, James Dyson ? Peut-être. « Je suis un optimiste par nature », sourit-il. Reste que
 l'homme parie tout de même 2 milliards d'euros sur ce nouveau marché - un pour concevoir
 la voiture en elle-même, l'autre pour développer sa batterie électrique. Après plusieurs an-
 nées de travail secret, le milliardaire installe en ce moment des centaines d'ingénieurs dans
 quatre hangars d'une ancienne base de la Royal Air Force, à Hullavington - non loin de son siège
 historique de Malmesbury, près de Bristol.

 Des hangars recouverts de pelouse, comme le préconisait Le Corbusier, qui seront bientôt
 entourés de plusieurs circuits d'essai. Charge à ce bataillon de matière grise, qui doit com-
 prendre à terme 2.000 cerveaux piochés notamment chez Tesla ou Aston Martin, de créer
 une « Dyson Car » d'ici à la fin 2020, pour une commercialisation prévue l’année suivante.

Pas de délégation

 Pour fabriquer ses aspirateurs sans fil ou ses sèche-cheveux, la firme s'est lancée dans la
 fabrication de batterie lithium-ion, ou dans celle de moteurs électriques. « Nous savons aussi
 faire de la robotique, des systèmes de vision, de l'intelligence artificielle. Soit tout ce qu'il faut
 pour fabriquer une voiture électrique », ajoute James Dyson, qui ne veut pas imiter Tesla à ses
 des débuts et se reposer sur un châssis conçu par quelqu'un d'autre. Ou faire comme John
 Radcliffe, le milliardaire anglais qui dirige le chimiste Ineos, à savoir déléguer la conception et
 la fabrication de sa voiture électrique à un équipementier - en l'occurrence le canadien Magna.

 Dyson is building a 10-mile test track to develop its electric ca
Contrairement à Elon Musk au début, James Dyson détient par ailleurs un savoir-faire indus-
 triel certain, avec des millions de produits qui sortent chaque année de ses trois usines singa-
 pourienne, malaisienne et philippine. Très attendue, l'annonce de la localisation de la future
 chaîne d'assemblage automobile devrait intervenir prochainement, précise le Britannique,
 qui reste mutique sur la dimension mobilité de sa voiture.

 Et le positionnement ? Il sera premium, forcément, vu l'ADN de la maison. « C'est très délicat
 de faire une voiture pas chère, surtout une voiture électrique. La batterie coûte très cher, et il y
 a beaucoup de défis techniques », souffle celui qui ne « sait pas » pourquoi il n'y a pas plus de
 projets du genre en Europe. « Il n'y a pas beaucoup de nouvelles usines en général. Pas grand
 monde ne veut travailler à l'usine ou chez un industriel. C'est plus un problème de société que
 de financement ou de compétences », juge James Dyson.

Boucler la boucle

 A vrai dire, il avait voulu mettre un pied dans l'automobile dès les années 1990, avec un
 filtre à particules diesel cyclonique pour les camions. « Les constructeurs n'en voulaient pas,
 trop cher. Les industriels de l'auto voulaient de leur côté de la céramique. Donc on a
 abandonné, et on a utilisé nos connaissances en mécanique des fluides pour faire des
 aspirateurs », raconte le dirigeant.

 Sûr de son fait, James Dyson, n'envisage pas une minute de revoir ses plans en cas de « hard
 Brexit ». « Cela ne changera rien pour nous. Les taxes ou les délais à la douane, ce n'est pas
 important par rapport aux coûts de fabrication. Les constructeurs automobiles se plaignent
 tout le temps. Mais il n'y a pas de problème sans solution. Et puis je suis vieux, je me rappelle du
 temps où mon pays n'était pas encore dans l'Union... », tranche celui qui s'était déclaré comme
 pro-Brexit. Une autre manière de marquer sa différence avec les barons de l'auto.

                                                                 Julien Dupont-Calbo
Le 26 octobre 2018
ACTUALITE DU PATRIMOINE
  LOTO DU PATRIMOINE
Le 11 octobre 2018

      "Mission patrimoine" : le projet porté par Stéphane Bern a déjà
                       récolté 15 millions d’euros

   Depuis le 3 septembre, l’opération "Mission Patrimoine" a permis de récolter 15 millions
   d’euros pour participer à la restauration des dizaines de monuments en péril. Ce projet porté
   par l’animateur Stéphane Bern pourrait à terme permettre de collecter 20 millions d’euros,
   a annoncé la Française des Jeux (FDJ).

   L’opération "Mission patrimoine", qui vise à aider à sauvegarder le patrimoine français, a at-
   teint son objectif minimum en récoltant 15 millions d’euros. Au total, plus de 7 millions de
   tickets ont été vendus dans les 30 800 points de ventes partout en France. Selon la Française
   des Jeux (FDJ), ce chiffre représente plus de 60% du total des tickets mis en vente. La mission,
   parrainée par l’animateur Stéphane Bern, a référencé 269 sites prioritaires pour des travaux
   de restauration, parmi lesquels le château de Chambord, l’aqueduc du Gier ou encore la Mai-
   son d’Aimé Césaire en Martinique.

    Plus de 3 millions de joueurs et Bern qui veut continuer

   Selon une étude commandée par la FDJ et réalisée par Opinion Way, l’opération aurait attiré
   entre 3,2 et 3,4 millions de joueurs. Toujours selon cette même étude, 79 % des Français in-
   terrogés estiment que les jeux Mission Patrimoine représentent un mode de financement "in-
   novant". Pour Stéphane Pallez, présidente et directrice générale de la FDJ, la présence de Sté-
   phane Bern a été un "élément déterminant." L’animateur qui a menacé pendant un temps de
   cesser sa mission de conservation du patrimoine, auprès du chef de l’Etat souhaite continuer
   dans ce projet, a affirmé Stéphane Pallez.

   Lors de la conférence de presse mercredi, la FDJ a annoncé la naissance d’un nouveau projet
   pour la préservation du patrimoine en 2019, sans en préciser les contours.
40% des tickets restent à vendre

Pour son projet de sauvegarde du patrimoine, la FDJ s’appuie sur deux moyens : des tickets à
gratter "mission patrimoine" à 15 euros ainsi que des tickets pour un "loto du patrimoine" à
3 euros pièce avec un jackpot maximum de 13 millions d’euros. "Nous sommes satisfait des
résultats, mais la mission n’est pas finie nous avons encore 40% de tickets à vendre. Nous de-
vrions les écouler après les fêtes de fin d’année", a expliqué Stéphane Pallez. La Française des
Jeux reverse 10% des recettes des tickets à gratter (soit 1,52 euros) à la Fondation du Patri-
moine et un quart de celles du loto (0,75 euros). Les fonds viendront abonder un fond spécial
dédié aux monuments "emblématiques" en péril.
mercredi 24 octobre 2018 1040 mots

  « Mission Bern » : pourquoi le montant reversé au patrimoine est
                               critiqué
Si la part des bénéfices de la loterie peut paraître faible (1,52 euro sur 15 euros par ticket),
elle répond néanmoins à des contraintes légales et financières.
Par Gary Dagorn
Depuis lundi 22 octobre, de nombreuses personnalités politiques et titres de presse se font
l'écho de la faible part des gains engrangés par le loto du patrimoine qui servira réellement à
financer les projets de restauration pour lesquels Stéphane Bern a été missionné par le
président de la République en 2017.
Tout part d'une question du député Les Républicains (LR) d'Ille-et-Vilaine Gilles Lurton, lundi 22
octobre à l'Assemblée nationale. L'élu souhaitait savoir si les taxes récoltées par l'Etat sur
chaque ticket de loto vendu allaient être reversées à la Fondation du patrimoine. Réponse du
ministère : « En dehors des frais de gestion, les recettes du jeu iront bien à ce qui était prévu,
c'est-à-dire le patrimoine. » Soit une somme de « 15 à 20 millions d'euros », détaille
M. Darmanin, tout en précisant que « les taxes seront touchées par l'Etat », mais qu'elles « sont
objectivement peu nombreuses ».
La réponse du ministre a provoqué de nombreuses réactions à son « aveu » supposé, alors
même que le fonctionnement du jeu est public et connu depuis presque un an. S'étant
auparavant dit déçu de l'envergure limitée de la levée de fonds organisée par l'Etat, Stéphane
Bern, contacté par Le Parisien, a ainsi demandé à Gérald Darmanin de « renoncer à ces taxes
pour abonder en faveur du loto ». Un élément auquel le ministre n'a pas encore répondu, même
s'il a tenu à minimiser la part des taxes dans les bénéfices, mercredi 24 octobre, en détaillant la
répartition des bénéfices.
Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, est aussi monté au créneau mercredi,
rappelant que « la part qui revient au patrimoine est inscrite sur les tickets ».
Comment sont répartis les gains du Loto du patrimoine ?
L'opération consiste en deux jeux séparés : un Super Loto, et un jeu de grattage.
Concernant le Super Loto, le prix de 3 euros du ticket est réparti ainsi :
1,65 €‚¬ redistribué aux gagnants
0,75 €‚¬ va à la fondation du patrimoine
0,22 €‚¬ va dans les taxes
0,22 €‚¬ va à La Française des jeux
0,16 €‚¬ est redistribué au détaillant
Du côté du jeu à gratter, le prix de 15 euros de chaque ticket est réparti comme suit :
10,80 €‚¬ vont aux gains des gagnants
1,52 €‚¬ va à la Fondation du patrimoine
1,04 €‚¬ va dans les taxes
0,86 €‚¬ va à La Française des jeux
0,78 €‚¬ est redistribué au détaillant
Depuis le lancement du loto, le 3 septembre, plus de sept millions de tickets ont été
vendus, engendrant 105 millions d'euros de rentrées. Le ministère des finances espère qu'au
total les recettes atteindront 200 millions d'euros. Dans un tel scénario, la Fondation
du patrimoine recevrait environ 20 millions d'euros, comme l'a dit Gérald Darmanin, tandis que
l'Etat percevrait environ 14 millions d'euros de taxes.
Pourquoi seuls 10 % des gains sont-ils reversés au patrimoine ?
Parce que, comme tous les jeux organisés par la Française des jeux (FDJ), le fonctionnement du
loto du patrimoine doit répondre à des contraintes légales et financières. En effet, sur le prix
total d'un ticket de grattage, la Française des jeux doit s'acquitter de trois éléments :
-les taxes classiques (TVA, CSG, CRDS);
-la rémunération des employés de la FDJ et de son réseau de distribution;
-un financement du Centre national de développement du sport (CNDS).
Ce à quoi s'ajoute la part redistribuée aux gains des joueurs, plus une somme que la FDJ reversait
systématiquement à l'Etat et qui était fixée par avance par le ministère des finances, en
proportion du prix du ticket (jusqu'à ce que la loi de finances rectificative de 2012 transforme
officiellement ce versement en prélèvement fiscal).
Finalement, il reste ce qu'on appelle le « solde du budget général ». Et c'est cette somme qui
est consacrée intégralement à la Fondation du patrimoine lors de cette opération spéciale. Une
initiative « assez inédite », selon la FDJ, contactée par Le Monde. « La loterie française n'est pas
habituellement fléchée », explique-t-elle, comme peuvent l'être certaines loteries à l'étranger,
en Angleterre, par exemple. « C'est la première fois qu'on a un reversement complet de ce solde
», dit-elle.
En accord avec la volonté de l'Elysée d'organiser ce Loto du patrimoine, le Parlement a donc
voté l'an dernier dans la loi de finances rectificative de 2017 une disposition qui prévoit qu'une «
fraction du prélèvement prévu » soit « affectée à la Fondation du patrimoine » . Après calcul du
solde du budget général, le montant a été fixé à 1,524 3 euro par ticket vendu.
Un montant insuffisant mais « très positif »
Le montant dévolu au patrimoine dépend donc directement du niveau des taxes (TVA, CSG,
CRDS), mais aussi de la proportion des recettes que la FDJ choisit de consacrer aux gains des
joueurs (représentant ici 72 % des recettes).
Aurait-on pu faire plus pour le patrimoine et moins pour les joueurs ? Questionnée, la Française
des jeux fait savoir qu'il s'agit d'un choix au cas par cas, qui s'explique par l'incitation aux gains
nécessaire et par le niveau d'intérêt que les joueurs portent au jeu. Un élément que la FDJ a pu
sous-estimer, si l'on en croit un sondage publié le 18 octobre sur la « mission Bern » auprès d'un
échantillon de 2 003 personnes, et qui suggère que la principale motivation des joueurs n'était
pas les gains potentiels, comme un jeu classique... mais le soutien au patrimoine.
Contactée par Le Monde, la Fondation du patrimoine explique qu'elle n'a pas discuté des parts
des gains qui seraient reversées à son bénéfice, mais elle souligne que l'opération est «
extrêmement positive », à la fois s'agissant du montant récolté (15 à 20 millions d'euros sont
espérés, à mettre en rapport avec le budget annuel de 32 millions d'euros de l'organisation) et
de la visibilité de son action et de l'importance de la sauvegarde du patrimoine. Elle ajoute
toutefois que les besoins de financement exprimés par les porteurs de projet sur la liste des
monuments sélectionnés par Stéphane Bern (270 monuments, dont 18 sont jugés «
emblématiques ») se montent à 50 millions d'euros. « Ça ne suffira pas à financer tous les
porteurs de projet », dit-elle.
Gary Dagorn
Publié le 25/10/2018 à 17:00

 Loto du patrimoine : l'État débloque 21 millions d'euros
               pour éteindre la polémique

 VIDÉO - Le communiqué est tombé juste avant l'arrivée de Brigitte Macron et du ministre de
 la Culture Franck Riester au Salon du patrimoine à Paris où ils devaient rejoindre Stéphane
 Bern. Depuis plusieurs jours, le débat s'envenimait sur les recettes fiscales perçues par l'État
 dans le cadre du loto du patrimoine.

Par Claire Bommelaer Jean-Baptiste Garat

 L'État va percevoir plus de 14 millions d'euros de recettes fiscales prélevées sur le Loto et les
 jeux de grattage du patrimoine? Oui. Mais il allonge son aide de 21 millions. Dans un
 communiqué publié jeudi après-midi, Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, et Franck
 Riester, ministre de la Culture, annoncent ce coup de pouce supplémentaire dans ce dossier
 qu'Emmanuel Macron considère comme prioritaire.
 «Les recettes au profit de la Fondation du patrimoine, dont la répartition est inchangée depuis
 l'origine des jeux, devraient atteindre 20 millions d'euros et permettront de sauver de nombreux
 monuments en péril», expliquent les ministres. «Afin d'accompagner cet élan populaire en
 faveur de la restauration du patrimoine français, les ministres annoncent un déblocage de 21
 millions d'euros supplémentaires».

 Si les ministres présentent ce nouveau cadeau à la mission de Stéphane Bern comme un «signe
 de la mobilisation pleine et entière de l'ensemble du gouvernement au service de notre
 patrimoine», cette cagnotte est d'abord une opération décidée dans l'urgence pour calmer une
 polémique naissante.

  «On peut parler de victoire, s'est aussitôt exclamé Stéphane Bern auprès du Figaro. Le
 patrimoine est une bataille, les taxes sont réglementaires, on ne pouvait pas y renoncer. Le
 ministre a entendu ma voix ; il s'est battu aussi.» Pour l'animateur de télévision, bombardé M.
 Patrimoine par Emmanuel Macron, cette décision est d'autant plus importante qu'elle permet
 de pérenniser le dispositif du loto. «Il fallait protéger l'idée pour l'année prochaine. Les gens ne
 comprenaient pas que les recettes pour l'État soient si importantes par rapport à ce qui était
 versé au patrimoine», explique-t-il en précisant avoir «demandé une renégociation de la
 répartition des mises pour l'année prochaine».
Selon la convention passée entre la Française des Jeux, l'État et la fondation du Patrimoine, le
tirage spécial du loto, organisé le 14 septembre dernier (14 millions d'euros de mises), a été taxé
à 7,3%. Quant au jeu Mission patrimoine (100 millions d'euros de mises), il supporte 6,9% de
taxes. C'est moins que d'habitude, puisque l'État prélève, en général, 20% des sommes misées.
Mercredi, pour éteindre une polémique naissante, le ministre a lui-même estimé à 14 millions
d'euros le total des recettes fiscales pour l'État. «Ce n'est pas la poule aux œufs d'or», avait
commenté le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, à l'Assemblée nationale le 22
octobre.

Après avoir découvert les propos de Gérald Darmanin mardi, Stéphane Bern avait
immédiatement twitté que «tout doit aller au patrimoine en toute transparence». Il a également
réclamé des précisions au ministère de la Culture. «La loi de finances lui donne raison. Mais,
moralement, je lui demande de renoncer à ces taxes pour abonder en faveur du Loto», a
expliqué l'animateur au Parisien en soulignant qu'il avait «bon espoir d'y parvenir».
La nouvelle d'une rallonge de 21 millions intervient également au moment même de la visite de
Brigitte Macron, accompagnée du nouveau ministre de la Culture Franck Riester et de son
collègue en charge des Collectivités territoriales Sébastien Lecornu dans les allées du Salon du
patrimoine à Paris, jeudi après-midi. Une visite qui s'annonçait tendue en raison de la polémique
et que ce cadeau inespéré de l'État devrait rendre beaucoup plus conviviale.
vendredi 26 octobre 2018 639 mots

Loto du patrimoine : Gérald Darmanin promet une
rallonge de 21 millions d'euros et calme Stéphane
Bern
Alexandra Saviana
Le gouvernement a annoncé ce jeudi 25 octobre s'engager à verser 21 millions d'euros supplémentaires au Loto
du patrimoine. De quoi calmer, en urgence, la polémique autour des recettes fiscales de l'opération, qui doivent
rapporter plus de 14 millions d'euros à l'Etat.

Stéphane Bern est parvenu à empocher la mise. Ce jeudi 25 octobre, les ministères de l'Action et des Comptes publics
et de la Culture ont annoncé dans un communiqué "le déblocage de 21 millions d'euros en faveur du patrimoine". Une
rallonge qui "signe la mobilisation pleine et entière de l'ensemble du gouvernement au service de notre patrimoine"
et qui vise surtout à étouffer une polémique : celle des recettes fiscales du Loto du patrimoine, piloté par l'animateur,
qui doivent rapporter à l'Etat un confortable pactole... pas uniquement en faveur du patrimoine.

L'opération a en effet été un franc succès : depuis son lancement le 3 octobre, 7 millions de tickets ont déjà été vendus
auprès de la Française des jeux. La mission "patrimoine en péril" a permis de récolter 200 millions d'euros. Lundi 22
octobre, Gérald Darmanin a toutefois reconnu à l'Assemblée que l'ensemble des bénéfices ne serait pas reversé à la
mission patrimoine. En dehors de la somme gagnée par les joueurs et des frais de gestion, entre 15 et 20 millions
reviennent au patrimoine, certes, mais également 14 millions dans les poches de l'Etat, sous la forme de taxes ! "Ce
loto crée, comme tous les autres, des taxes qui sortent des recettes [du jeu]. Les taxes sont touchées par l'Etat", a
argué le ministre.

"Une goutte d'eau qui représente tant pour le patrimoine"

Outrées, plusieurs associations de préservation du patrimoine se sont alors emportées contre ces taxes. Stéphane
Bern est également intervenu, fustigeant la répartition des recettes : "La loi de finances donne raison" à
Monsieur Darmanin a-t-il déclaré au Parisien, "mais, moralement, je lui demande de renoncer à ces taxes". Le ministre
a répondu sur Twitter, passablement agacé : "Stop aux #fakenews. Sur les 200 millions d'euros de recettes du Loto
du patrimoine, l'essentiel ira aux joueurs (144 millions), loin devant la Française des jeux (FDJ, 22 millions),
la Fondation du patrimoine (20 millions) et l'Etat, qui percevra 14 millions d'euros de taxes dans l'opération." Réponse
quasi-immédiate de l'animateur : "Une goutte d'eau pour l'Etat qui représente tant pour le patrimoine. Ne pourriez-
vous faire un geste et renoncer à ce prélèvement pour que tout soit destiné à sauver le patrimoine en péril qui, de
toute façon, est à la charge de l'Etat ?"

Pour calmer l'animateur et la polémique naissante, l'Etat a donc fini par débloquer une somme équivalente à l'argent
déjà touché par la mission patrimoine. Depuis Bern, est ravi : "Une bonne nouvelle pour le patrimoine", s'est-il exclamé
auprès du Monde. Selon lui, cette rallonge permettra de pérenniser l'opération : "Il fallait protéger l'idée pour l'année
prochaine. Les gens ne comprenaient pas que les recettes pour l'État soient si importantes par rapport à ce qui était
versé au patrimoine", a-t-il expliqué au Figaro en ajoutant avoir "demandé une renégociation de la répartition des
mises pour l'année prochaine".

Et les années suivantes ?

Car le même problème devrait se représenter chaque année. Or Stéphane Bern ne devra pas espérer rogner
totalement sur l'argent touché par l'Etat. Habituellement, pour un jeu de cette nature, ce dernier perçoit 17% de taxes,
dix atterrissant directement dans sa poche. Pour le loto du patrimoine, toutefois, l'Etat avait déjà renoncé à ces 10
points, rognés sur les recettes de la TVA. Or, il ne peut aller au-delà : "C'est dans la loi, a indiqué Bercy au Monde,
on ne peut pas prélever moins de 7 %". L'Etat français continuera donc toujours d'empocher son petit pactole lors
des prochains Loto du patrimoine, sauf s'il s'engage à le reverser sous une autre forme, chaque année...

Cet article est paru dans Marianne (site web)
ACTUALITE DU PATRIMOINE
  ACTUALITÉS DIVERSES
Le 2 octobre 2018
04/10/2018 - par Propos recueillis par Sorlin Chanel

  L'actu vue par...

  Stéphane Bern : « Le digital s’adapte au patrimoine »

  Stéphane Bern, dont le tome 8 de la collection Secrets d'Histoire vient de paraître aux
  éditions Albin Michel, livre pour Stratégies son point de vue sur les dernières
  actualités.

 © Laurent Menec-SEP
La digitalisation du patrimoine français, nécessaire pour s’adapter aux nouveaux
publics et préserver les richesses du territoire.

Le digital progresse à grands pas. Il n’y a qu’à voir le succès et la multiplication des opérations
de crowdfunding, à l’image du travail remarquable effectué par Dartagnans pour sauver le
château de La Mothe-Chandeniers. Dans un autre registre, l’émergence d’un système de ré-
servation en ligne de visites culturelles comme Patrivia montre que le digital s’adapte au
patrimoine. Et la mission qui m’a été confiée par l’État et le président de la République est
basée sur une plateforme digitale. Je dirais donc que le patrimoine s’accommode bien de la
digitalisation.

Le Loto du patrimoine, qui doit permettre de dégager 15 à 20 millions d’euros au
bénéfice de monuments en péril.
C’est un premier succès tant pour le tirage que pour le jeu de grattage. Il y a un débat sur
ce que cela va vraiment rapporter au patrimoine mais le plus important est que les Français
se soient approprié cette question. La préservation du patrimoine est devenue un sujet de
préoccupation nationale ! Les Français doivent se sentir dépositaires de cet héritage. De la
même manière que mon action n’a pas vocation à se substituer à celle du ministère de la
Culture, les acteurs privés ne vont pas remplacer les acteurs publics. Mais il faut aller plus
loin car l’état du patrimoine est fragile. Et si 270 projets ont été désignés prioritaires, ce sont
en réalité des milliers de sites qui sont à sauvegarder. Or, la moitié de ces sites se trouvent
dans des communes de moins de 2000 habitants dont on connaît l’insuffisance des moyens.
Je ne voudrais pas que la disproportion entre les moyens consacrés aux grands monuments
parisiens et ceux dévolus à ces sites se renforce.

La loi sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique qui assouplit les
règles de rénovation en rendant les avis des Bâtiments de France non contraignants.

Jusqu’au bout j’ai espéré qu’on fasse machine arrière. Je considère que comme dans un
contrat, on doit envisager le pire. Et le message envoyé aux élus locaux, dans ce bras de
fer avec les Architectes des bâtiments de France qui dure depuis près de 120 ans, c’est :
« Vous pouvez détruire ». La question se pose également vis-à-vis du rôle joué par les
promoteurs
Immobiliers, lorsqu’on voit notamment le cas de ces quartiers anciens de Perpignan rasés
plutôt que rénovés. À qui profite le crime ?
Date : 03/10/2018

                                                                                   Heure : 15:14:37

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            [PATRIMOINE] Impact Investing : le Fonds de dotation du musée
            du Louvre s'engage

            Utiliser les nouveaux modes d’investissement pour la préservation du patrimoine français,
            c’est le pari que fait cette année le Fonds de dotation du musée du Louvre en s’associant
            avec Alter Equity, un fonds spécialisé dans l’impact investing. “Nous souhaitions un investis-
            sement qui ait du sens”, précise Philippe Gaboriau, directeur général du fonds de dotation
            du musée du Louvre. Un partenariat innovant, puisqu’il s’agit de la première initiative de ce
            genre dans le paysage culturel français, mais aussi ambitieux : à moyen terme, de nombreux
            projets de sauvegarde du patrimoine bâti et de préservation du patrimoine naturel pour-
            raient être soutenus.

                Le Fonds de dotation du musée du Louvre, pionnier de l’impact investing

            Mode spécifique d’investissement, l’impact investing, ou investissement d’impact, gagne du
            terrain en France. En résonance avec les philosophies de l’investissement durable et de l’in-
            vestissement solidaire, l’investissement d’impact porte sur des produits à visée sociale et en-
            vironnementale, avec un retour financier sur investissement “modéré”. Stimulé par des obli-
            gations réglementaires, notamment avec l’article 173 de la loi de transition énergétique
            (dite loi TEE) du 15 août 2017 qui oblige les investisseurs à intégrer des paramètres environ-
            nementaux et sociaux dans leurs investissements, il est également de plus en plus intégré,
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