Royale Confrérie du Franc Thour Nostre-Damme de Chiney
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Royale Confrérie du Franc Thour
Nostre-Damme de Chiney
Trimestriel - 40ème année LA GAZETTE
N° 119 – Janvier 2023
Secrétariat :
45, rue des Acacias
B-5590 ACHÊNE
Tél. : +32 (0)83 21 56 10 ou +32 (0)476 20 97 80
E-Mail : bengalet@hotmail.com
Compte bancaire : IBAN : BE67 9531 3357 1187
BIC : CTBKBEBX
ÉDITORIAL
En fin d'année, généralement on fait les comptes et le bilan de notre 51ème
année est positif.
Notre équipe s'est encore étoffée et continue à se rajeunir, doucement et
heureusement car nos anciens restent vaillants.
Nous avons fêté avec éclat notre 50ème anniversaire et le titre de Société
Royale qui nous a été octroyé par le Roi Philippe, une belle reconnaissance de
notre action en faveur des productions alimentaires du terroir et de notre mode de
vie qui cultive le bien vivre ensemble.
Il faut aussi rappeler que la Ville de Ciney nous héberge désormais dans
les caves de son Château Saint-Roch où nous disposons de tout le confort
souhaité.
Nous avons ajouté à notre bière « LA CHEVETOGNE » qui s'apprécie
chaque jour davantage, « LE COLLÉGIAL », un excellent fromage à pâte mi-
cuite, produit avec le lait de nos vaches condruziennes par une coopérative
fromagère installé à 10 km de notre cité. Avec ce fromage, qui se comporte à
merveille en cuisson, nous avons créé la « TARTINETTE » en le passant au four
sur une tranche de pain, parsemé d'oignons et de lardons, ce qui a beaucoup plu
aux nombreux visiteurs des Fééries du Parc à Ciney (le plus beau marché de Noël
de Wallonie).
Munie de ces arguments gastronomiques, notre Confrérie est plus
dynamique que jamais et s'active déjà à préparer le Chapitre du 11 juin 2023,
mais avant, il est l'heure de vous souhaiter une belle année pleine de joies, de
petits et grands plaisirs dans un état de santé optimal pour vous et votre famille.
Le Roy, Guy BAIVIER
Edit. resp. : J-C. FOSSÉPREZ - 1, quai de Flandre - B - 7800 ATH - 00.32.68.57.24.00
Mail : jean-claude@fosseprez.be - Dépôt légal 1781-6025
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Notre bilan 2022
Les restrictions sanitaires se sont peu à peu
relâchées et la vie des confréries a enfin pu reprendre.
Même si les trois premiers mois ont encore connu une
avalanche d’annulations, surtout en Belgique, l’éclaircie est
apparue dès le mois d’avril, même si de nombreuses
confréries ont tout de même préféré encore annuler leur
activité 2022.
Si la vie a repris ses droits, les contacts avec les
confréries européennes se sont aussi multipliés, surtout par le biais des réseaux sociaux qui
deviennent de plus en plus omniprésents dans la vie de nos associations. J’en veux pour preuve,
les 350 invitations à participer à des chapitres, reçues depuis le début de l’année.
Nous n’avons bien sûr pas pu les honorer toutes, certaines trop lointaines, d’autres
pratiquant des prix « hors normes » (le repas le plus cher étant de 185 €), d’autres encore
tombant dans des week-ends surchargés. Notre petite équipe de 20 confrères a tout de même
réussi à rendre visite à 66 confréries amies en Belgique, en France et même en Espagne.
C’est notre Compagnon Philippe DETINNE qui recevra le titre d’Ambassadeur pour la
seconde fois consécutive. Il a cumulé 13 sorties en confrérie. Merci Philippe. Nos «
Ambassadeurs à vie », Daniel LÉONARD et Luc ROBBERECHT, restent les champions des
visites extérieures avec 13 unités également. Notre Roy Guy BAIVIER, notre Scribe Bernard
GALET et Roland DELATTE les talonnent. Mais tous les « Hommes Bleus » ont assumé.
Soyez tous ici vivement remerciés. C’est grâce à vous que notre confrérie rayonne dans toute
l’Europe.
Côté recrutement, Jean-Marie DE BRUYN a reçu sa tenue de Compagnon ayant été
reconnu digne de nous rejoindre tandis qu’un nouveau candidat a émis le souhait d’entrer dans
notre grande famille. Il s’agit de Claude CLAREMBAUX qui n’est pas un inconnu puisqu’il
est le fils de Marc, le premier initiateur de notre confrérie.
Notre 50ème anniversaire s’est déroulé avec faste et a été une belle réussite, si l’on en
croit les nombreux messages de sympathie que nous avons reçus. Une célébration retardée, elle
aussi, de deux ans pour cause de Covid.
Nous avons aussi pu honorer l’invitation au Repas de Corps à l’occasion de la Fête de la
Dynastie, chez nos amis militaires du Centre de Compétence, de Mobilité et de Distribution
(CCMob&Dis) qui s’est déroulé à Bruges où nos hôtes avaient réellement mis les petits plats
dans les grands.
Nous avons poursuivi la promotion de nos deux bières : la « Chevetogne » et la
« Stoutuloos » en installant notre tonnelle 7 fois : au Raplou des Confréries Namuroises à
Rochefort, aux deux bourses « Militaria » d’avril et d’octobre, au salon des Antiquaires de
juillet, à la Journée des Confréries à Hannut, à la Saint-Eloi cinacienne et pour la seconde fois,
aux « Fééries du Parc », le Marché de Noël cinacien qui réunissait cette année, 270 chalets,
dans une ambiance festive et lumineuse unique, ce qui en fait, paraît-il, un de plus beaux
marchés de Noël de Belgique… Soyons chauvins !
Cette dernière prestation a d’ailleurs pas mal mobilisé nos troupes puisqu’il fallait
assurer une centaine de pauses de quatre heures en deux fois cinq jours. Dur, dur, mais on l’a
fait ! Bravo à tous et merci à nos nombreux visiteurs qui ont apprécié nos bières et notre
« Tartinette ».
Voilà donc un bilan plus que positif, mais toute cette activité cache aussi un talon
d’Achille. Le vieillissement des confrères dont plusieurs ont connu quelques problèmes de
santé les obligeant à ralentir, voir cesser leur activité au sein de notre bonne confrérie. Ce point
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marque donc l’urgence du recrutement de nouveaux compagnons. Mais la crise économique et
les difficultés du moment ne facilitent pas les choses…
Mais nous restons optimistes ! Comme le dit notre chanson : « Les Cinaciens ne
périront pas ! ».
JCF
iettes d’histoire
LA PETITE HISTOIRE DES CAFÉS DE CINEY (Partie 3)
Continuons notre périple de découverte des bistrots de Ciney. La Cour Monseu restant sans
aucun doute, l’espace convivial, le cœur de la ville, mais tout proche, il existait, encore de nos jours,
disséminés, de petits ilots de cafés dans les rues avoisinantes. Cela peut s’expliquer par l’ampleur
des marchés aux bestiaux dans la ville mais aussi par la présence d’industries florissantes : les
Forges de Ciney, la Fonderie, les Etablissements Ronveaux…
La Rue Nicolas Anciaux : cette rue longe la
collégiale. Elle porte le nom d’un ancien bourgmestre.
1. Café Royal : il faisait l’angle avec la Cour
Monseu. Il tire son nom probablement de son 1er
propriétaire Edouard ROYAUX dans les années 1850.
Après plusieurs exploitants, il devient après les années
80, « le Monseu » en englobant le n° 13 de la Cour
Monseu. En 1993, un violent incendie se déclare et
détruit l’intérieur de l’immeuble. Reconstruit, il
deviendra « La Brasserie ».
2. Café Félix VIROUX : instituteur puis employé de notaire, il tient ce café qui sera ensuite
une maison privée.
3. Café LALOUX (n°3) Henry LALOUX, tout en
exploitant ce café, était également coiffeur. Son fils,
Omer, exercera les mêmes professions. La maison est
maintenant une habitation privée.
4. Café de la Crypte (n°4) il deviendra plus tard «
le vert Jardin ».
5. Café Charles LOLY (n°5) cet immeuble
n’existait pas en 1830. La construction terminée, Charles y
gère un café qu’il cèdera à sa fille. Avant la guerre, il
deviendra « L’Hôtel restaurant de la Collégiale » Ensuite
« Café de la Collégiale » repris par Jean SARTON en
1965 pour devenir ensuite un restaurant tenu par «
Bouboule » et enfin « La Pintadine ».
Durant l’entre-deux-guerres, et même quelques
années après, ces cafés seront le rendez-vous obligé de
nombreux cinaciens, pratiquants timorés de la messe du
dimanche où ils attendaient le moment de l’Elévation pour
se précipiter à la Collégiale et ainsi mettre leur conscience
en règle avec les lois de l’Eglise !
Rue du Bon Bonnier : pour situer cette courte rue, le lecteur reprendra la carte. Au-dessus, à
gauche se trouve la Place Léopold II. Cette placette est bordée au nord par cette rue jusqu’aux feux.
19. Café POTIEZ-OSSELET : cet immeuble faisait coin avec la place Léopold et était
auparavant une annexe de ferme. Il devint café-hôtel par Joseph POTIEZ dit « le blanc chaurlî »
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Avant la 2ème guerre, le café devint une boulangerie tenue par Emile TOUSSAINT, décédé en 1942
en Allemagne.
Remontons la rue du Bon Bonnier pour nous retrouver avec un peu d’imagination, face aux
6 et 8 : Grand Hôtel de la Couronne : Ce complexe immobilier, vaste pour l’époque est
construit sur l’emplacement de l’ancienne halle et englobe, outre les parties grisées du plan,
l’ensemble des bâtisses qui s’étendent à l’arrière. Au n° 4 se trouvent les jardins et terrasses de
l’hôtel. Cet ensemble sera ultérieurement scindé en 3 parties (6,8 et 10 du plan)
6. Mercerie FRIPPIAT : cette première parcelle du Grand Hôtel aura comme destination,
une mercerie.
8. Café Gustave LAMBERT : cette seconde parcelle, fut louée à Charles CHAPUT
fondateur du futur E.P.C. qu’il crée de concert avec son promoteur l’abbé Achille KNOOD. Ils y
installeront leurs bureaux. En 1921, déménagement dans les nouveaux bâtiments rue des Champs et
l’immeuble deviendra le café Gustave LAMBERT. Ce café était d’une part le siège du cercle
colombophile « l’Avenir » et d’autre part, le dépôt officiel de la bière des Trappiste de Rochefort. Il
arrivait que Gustave, dans les années 30, prenait toute une journée pour effectuer avec son cheval et
son chariot, le trajet Ciney-Rochefort et retour pour s’approvisionner en marchandises à l’abbaye.
Le bistrot perdura jusqu’en 1947 « Café Palace LAMBERT-WÉRY, bières et vins » Dans les
annexes de l’hôtel de la Couronne, exista un cinéma « le Palace » cher à Pierre LEFÈBVRE.
12. Ferme-café Léopold MAHOUX : ce petit domaine agricole doté de vastes dépendances,
s’étendait jusqu’à la ruelle de la Centenaire qui débouchait en « Chinrue » par un étroit passage,
toujours existant, tracé entre la propriété des Sœurs et le magasin « A Saint Joseph » La femme de
Léopold confectionnait d’excellentes omelettes à la crème ou au lard gras fumé, accompagnant une
bonne trappiste. Cette activité seconde, pratiquée surtout les jours de foire, fera de la ferme, un
espace de petite restauration mais également de café. Au début du 20ème siècle, le corps de ferme
deviendra une boulangerie jusqu’en 1918. A l’abandon pendant la seconde guerre, le bâtiment sera
transformé en habitation privée.
14. Café GUISSET-PICCININI : d’abord une boucherie, la maison devint un café avant la
guerre tenu par Mario PICCININI et par son fils Livio. C’est encore actuellement un bistrot.
16. Café de la Centenaire : Faisant coin de la ruelle de la Centenaire, ce bâtiment,
aujourd’hui disparu fut également un commerce de fruits et légumes.
A suivre….
B.G.
Sources : Royal Cercle Culturel Cinacien - Jacques DESCY
ROYAL A. S. B. L. n° 5458/64
Siège social :
Hô tel de ville de et à 5590 Ciney
Contact et abonnement :
Royal Cercle Historique de Ciney
5590 CINEY
Tél. : 083 / 68 89 20
E-Mail : amand.collard@skynet.be
Compte IBAN : BE35 1030 1195 7037
RAPPEL :
À propos des articles et comptes rendus qui se trouvent dans notre petit rapporteur
trimestriel, nous prions nos amis lecteurs de noter que, dans un grand souci de respect de la
plume d’autrui, notre rédac’chef laisse à ses collaborateurs occasionnels l’entière
responsabilité de leurs opinions et appréciations sur les individus et sur les choses.
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CONFRÉRIE DE SANT ANTONI DOU
PORQUET
LE VAL (France)
DIMANCHE 4 SEPTEMBRE 2022
Le Val est un joli petit village provençal situé dans le
département du Var, non loin de Brignoles et du Massif de la Sainte
Baume.
En 1628, la famine était terrible, les consuls décidèrent de
rencontrer, avec l’aide de l’Abbé de Montmajour, le roi Louis XIII qui
accorda par lettres patentes le privilège pour Le Val, d’être chaque année, le premier village à
vendre saucisses et boudins sur le territoire des vigueries de Brignoles, Barjols et Saint Maximin.
La foire à la saucisse fête donc cette année son 392ème anniversaire.
Créée le 2 septembre 1995 par le premier grand maître Alfred GAUTHIER, la confrérie
défend les traditions charcutières, culinaires, gastronomiques provençales et assure l’existence de la
traditionnelle foire à la saucisse. La tenue se compose d’une robe rouge comme le sang du cochon,
une bavette blanche comme le tablier du charcutier, une cape aux couleurs de sang du boudin et
queue d’oignon, un collier aux couleurs de la Provence et un bonnet de velours bleu-roi aux
couleurs du roi de France.
Les festivités se déroulent sur deux jours. Samedi matin,
ouverture du marché des saveurs et l’après-midi, défilé des
confréries au cœur du village avec des arrêts dégustations dans
différents lieux de bouche.
Place de la mairie, le grand maître Yannick BERNARD et
ses confrères ouvrent le grand chapitre avec l’éloge de monsieur
cochon, la mise à l’honneur de la Confrérie du Bleu de Solaise
(poireaux), et les intronisations des amis confrères terminent la
cérémonie. La journée se clôture par le repas dansant.
Le lendemain matin, à l’issue de l’office en l’honneur
de Saint-Antoine au Cochon, 25 confréries défilent dans le
marché des saveurs en direction de la mairie, pour assister au
triomphe de Gargantua et aux intronisations de personnalités et
de confrères amis. Après l’apéritif offert par la confrérie à la
population, un banquet rabelaisien rassemble une foule
importante. Pendant ce repas, nous assistons au défilé du roi
Louis XIII et de sa cour. L’animation musicale est assurée
pendant les deux jours par la fanfare « Les Fanettes de
Gardanne », la Pena et le bagad d’Aix en Provence.
Les festivités se clôturent par une reconstitution
historique, un grand lancé de saucissettes et un beau feu d’artifice.
Merci à la confrérie de Sant Antoni dou Porquet, magnifique ambiance, très belle fête et un
énorme succès de foule. De plus, les saucisses étaient excellentes, on en redemanderait pour 2023…
Yannick, on t’attend à Ciney pour notre chapitre (2ème dimanche de Juin).
D.L.
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CONFRÉRIE DE L’AUVELOISE
AUVELAIS
DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2022
La confrérie de l'Auveloise organisait son 14ème chapitre ce
dimanche 11 septembre à Auvelais dans les locaux du complexe Emile
Lacroix situés sur la jolie Grand-Place de Sambreville.
C'est là que les participants des 21 confréries présentes furent
accueillies et conviées à partager un bon petit déjeuner composé de délicieuses mignardises.
Après les retrouvailles et les présentations suivies de la mise en habit, appel des confréries et
des intronisés pour le départ en cortège par les rues de la ville vers le Quai de Scène, tout ce petit
monde étant précédé par les marcheurs et leurs bruyants tambours, ce qui n'a pas manqué d'attirer la
curiosité des passants.
Au Quai de Scène, le chapitre et les intronisations des nouveaux membres étaient présentés
par les complices Pierre PEROT, Li Patron et Jean-Michel LIBERT, Li Scribouilleux. Ces joyeux
compères se sont livrés à quelques joutes oratoires et passes d'armes du plus bel effet, par exemple
les nombreux bafouillements et erreurs de langage étaient immédiatement sanctionnés par une
rasade d'Auveloise !
Après ce bon moment, ce fut l'incontournable dégustation de I'Auveloise puis le retour en
cortège vers la salle Emile Lacroix, toujours escorté par les batteurs de tambours.
Les agapes concoctées par le traiteur Sébastien PYCK consistaient en un menu 5 services
qui mettaient à l'honneur les produits des artisans producteurs régionaux. Excellente initiative qui
mettait en valeur l'excellence des produits locaux et formait un ensemble de plats délicieux de
l'entrée au dessert.
L'ambiance musicale était assurée par un seul homme, Salvatore CALTAGIRONE, doué
d'un registre de voix extraordinaire, et qui jouait aussi bien du saxo, de la clarinette, que de la
guitare électrique. Bref ce fut une très belle journée, très réussie et marquée, comme l'a dit Li
Patron, sous le sceau des retrouvailles, de l'amitié et de la convivialité.
Et comme disent les gens de la confrérie :
Gn'a qu'à Auv'lais, mès djins, qui l'vîye est bèle,
Gn'a qu'à Auv'lais, qui nos èstans contints
Phil. D.
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CONFRÉRIE DES VIGNERONS
DU PETIT BOURGOGNE
SCLESSIN
DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2022
Que vous dire du chapitre de nos amis Vignerons du Petit
Bourgogne de Sclesssin, tant c’est à la fois l’exemple-type d’un bon
chapitre de nos confréries gastronomiques et une très belle réussite.
Je ne prendrai pour arguments que quelques éléments parmi d’autres :
• Un accueil avec un petit-déjeuner tant convivial que varié, avec viennoiseries, salaisons et
fromage ;
• Un chapitre protocolaire sans longueurs inutiles et agrémenté d’une dégustation du
délicieux breuvage défendu par la confrérie, sans oublier l’excellent boudin de Liège ;
• Un de mes meilleurs repas depuis la reprise cette année, un vrai régal et, s’il vous plaît,
repasse à chaque plat. Luc STIÉNON nous a vraiment gâtés. Et, disons-le franchement,
pour un prix tout-à-fait raisonnable, vins de qualité compris.
Un vrai superbe travail du Grand Maître, Fernand DONY, de son infatigable Grand Clerc,
Marie-Claire DAXHELET et de toute leur équipe. Merci à eux et toute mes félicitations.
L.R.
CONFRÉRIE DE LA CREVETTE GRISE
FORT-MAHON-PLAGE (France)
SAMEDI 17 SEPTEMBRE 2022
La confrérie de la crevette grise
organisait cette année son 4ème chapitre
nouvelle formule dans la jolie petite ville de
Fort-Mahon-Plage qu'il ne faut pas confondre avec le village de
Fort-Mahon situé à 60 Kms à l'intérieur des terres.
Le vendredi 16 septembre, l’après-midi était réservé
principalement à l'accueil des confréries lointaines, au Camping
« Le Robinson » avec au choix, soit une balade découverte
accompagnée dans un sentier dunaire, soit une trempette dans la
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piscine du complexe ou de prendre possession du mobil-home réservé. Le
dîner du soir était prévu au Casino Viking mais vu le nombre de personnes
inscrites, la moitié des convives durent se déplacer vers un autre restaurant
où l'on servit un très bon et copieux repas.
Le lendemain, accueil dans la salle polyvalente pour un petit
déjeuner dont le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il était pantagruélique !
Après, départ vers la base nautique pour assister à la pêche à pied des
crevettes puis retour à la salle pour la mise en habits.
Puis ce fut le départ en cortège des 31 confréries françaises et de
26 confréries belges vers la place de la Mairie. Cette longue colonne
bariolée ne passa pas inaperçue surtout au moment des photos souvenirs
prises sur les marches de 1'édifice dans un joyeux tohu-bohu sous
l'impulsion de KAMINI, un animateur, chanteur, rappeur qui a mis une
ambiance du tonnerre. A signaler également la présence de caméraman,
éclairagistes et techniciens de la télévision FR3-Hauts de France, qui ont
suivi et enregistré toute l'organisation de cette journée.
Accompagné par un groupe de musiciens en costumes écossais,
avec les inévitables kilts, cornemuses et tambours, le Pipe Band de
Péronne a pris la tête du grand défilé vers la plage puis retour vers
l'église pour les intronisations. Celles-ci ont été présentées et
commentées par l'inénarrable Bruno MICHEL avec une verve et un
humour rarement rencontré lors de certains chapitres. Il a su trouver
l'anecdote amusante ou la vanne pour chacun des 61 impétrants,
entraînant l'hilarité générale. Après ce grand moment, retour vers la salle
polyvalente pour le déjeuner dansant à base de produits de la mer
d'excellente qualité.
Le dimanche, avant le retour en Belgique, dernière petite promenade dans l'artère principale
où était organisée une brocante, afin de nous imprégner encore de l'ambiance de cette petite
bourgade bien accueillante.
En résumé, ce fut un week-end mémorable avec des acteurs sympathiques, accueillants et
agréables, un temps ensoleillé, bref le cocktail idéal pour un séjour inoubliable.
Phil. D.
CONFRÉRIE DU STOFÉ
WAVRE
DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 2022
Pour son 50ème anniversaire, la Confrérie du
Stofé de Wavre recevait 60 confréries, dont 24
françaises et une de Macao, du Portugal, d'Espagne et
d'Italie.
Après un petit déjeuner réconfortant, le Grand Maître Daniel
HAULOTTE ouvre le chapitre du 50ème en saluant les
personnalités présentes, dont le président du CEUCO,
Carlos Martin COSME, le vice-président du CEUCO France, Jean-Claude
ESTIRACH et le vice-président honoraire du CEUCO de Macao, l’occasion
de montrer ses talents de polyglotte.
Après la mise en habit des confrères stagiaires vient la présentation
des confréries présentes et la remise à chacune d'un très beau livre sur la Ville
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de Wavre. C'est ensuite en cortège que la troupe colorée se rend à l'église au rythme de la phalange
musicale. Après l'office religieux nous rentrons à l'hôtel de ville, à pied, sans une goutte de pluie
comme l'avait prédit le Grand Maître : « Pas de pluie pour le Stofé !!! ».
C'est à la Sucrerie, transformée en salle de spectacle que sont
organisées les agapes. Dans le hall d'entrée, un apéritif au Floc de
Gascogne nous est servi dans des boules rouges spectaculaires avant de
partager un banquet préparé par le traiteur Yvon, d'une bonne originalité
et d'une excellente qualité et servi par des élèves de l'école hôtelière de
Wavre.
Entre les plats, soutenus par une musique chaleureuse, nos pas de danse confirment
l'ambiance agréable. En fin de repas un cadeau nous est remis, une pelle à tarte... au Stofé bien sûr !
Une belle façon de marquer la réussite de ce royal anniversaire.
G.S. & GuBa.
CONFRÉRIE DE LA GATTE D’OR
HUBINNE - HAMOIS
DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 2022
C’est sans aucun doute, la confrérie et le chapitre le plus
proche de chez moi. J’aurais même pu m’y rendre par le Ravel.
Il y a à peine trois kilomètres. Comme la plupart des
promeneurs du dimanche, j’aurais pu, enfourcher ma trottinette
électrique pour me rendre à Hubinne. Mais où mettre ma robe
et ma toque, sinon sur moi. Je m’imaginais déjà ainsi vêtu, et
véhiculé, sur le Ravel. Mais si, sur ce chemin pour véhicules lents, j’avais été arrêté par un zélé de
la maréchaussée, averti par quelques voisins bienveillants et déjà inquiets de ma santé mentale,
j’aurais bredouillé, impressionné et bégayant, que j’allais me faire introniser par la gatte d’or,
jamais je ne serais arrivé au but de mon périple. Donc, plus sagement, je pris ma voiture malgré
mes scrupules écologiques.
Bien m’en prit. La journée fut fort agréable. Après un accueil
chaleureux des « gatys » et la mise en habit, nous partîmes en cortège vers
la salle de la Fanfare d’Hamois. La mascotte, la sympathique Jeannette, un
caprin sans caprice, ouvrait la marche suivie des représentants des 17
confréries présentes.
La biquette Jeannette est sans doute une lointaine descendante des
chèvres laitières qui vinrent en aide aux assiégés de Hubinne durant le
siège de la commune en 1328 par les Dinantais qui voulaient punir le
puissant Comte de Hubines de soutenir le Prince-Évêque de Liège. Ces
animaux sauvèrent ainsi les habitants qui leur en furent éternellement reconnaissants. La Confrérie
de la Gatte d’Or tire son nom de cette histoire dithyram….bique (rassurez-vous rien de
zoophile !).
Un grand événement se préparait pour ce 23ème chapitre : l’élection
d’un nouveau Grand Bailli. Le changement de Grand Maître s’est déroulé
de manière solennelle : « Oyez, oyez, après en avoir délibéré, le Grand
Conseil de la Haute Cour de Hubinne, sur avis du Souverain Baillage, de
ladite Cour, a validé l’élection du nouveau Grand Bailli. En vertu des
pouvoirs que me sont conférés, nous Jehan II de Hubinne, proclamons
avec joyance devant nos pairs ici réunis, l’avènement de Gaby Ier dans la
charge du Grand Bailli et de président du Souverain Baillage. » Après
avoir reçu les attributs de sa vêture, Gaby LABAR remercia son
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prédécesseur.
Vint ensuite les traditionnelles intronisations. Pour chaque
intronisé, après dégustation de la Gatte d’Or et du fromage (de
chèvre évidemment), il fallut jurer de défendre en toutes
circonstances les us et les coutumes et les produits de la Gatte d’Or
et déclarer : « Hubinne vivra, Hubinne vaincra ». Ce que je fis
évidemment avec la plus grande solennité.
Pour les amateurs, sachez que la « Gatte d’Or » est une
bière brune de haute fermentation, avec un volume d'alcool de 7,5%
et refermentée en bouteille. Elle est élaborée par la brasserie Jacob à Ambly dans l'entité de
Nassogne.
Après un apéro un peu frisquet à l’office du tourisme, nous nous dirigeâmes vers la salle de
Ciney-Expo où nous attendait un délicieux banquet où le râble de lapereau farci au ris de veau et
pistaches suivit un filet de bar sur peau accompagné de crevettes grises, mis en œuvre par le traiteur
Sébastien PYCK.
La Confrérie de la Gatte d’Or au complet devant la chapelle de Hubinne.
M.G.
CONFRÉRIE « LES MOLLASSONS »
YVOIR
SAMEDI 24 SEPTEMBRE 2022
La Confrérie des Mollassons a organisé son 38ème chapitre sous
la houlette du Scrybouilleur, Jean THEUNISSEN et sous la présidence
du Grand Maître et Grand Ménestrel, Dany MOUTON, accompagnés
de Michel AROULANDA, Grand Maître Escargotier de la Confrérie
des Escargots du Roussillon de Perpignan (F) et de Joël LECLERCQ, le vice-président du Grand
Conseil de la Tradition Gastronomique et Culturelle de Wallonie et de Bruxelles.
Cette cérémonie s’est déroulée sur l’île d’Yvoir et tout ce petit monde a dû emprunter le bac
pour y arriver. Il était grand temps, puisque la Meuse est mise en chômage et vidée de la plus grosse
partie de son eau à partir du même jour à 19h00. Le Grand Ménestrel a fait, lui, une arrivée
10remarquée… en pédalo. Signalons aussi que pour ce chapitre en plein air, le temps était bien
maussade : un vrai temps pour les escargots.
Pour débuter le chapitre, le Grand Ménestrel a
rendu hommage à un des membres de la confrérie, « Li
Beignetier » Christian LÉONARD, décédé il y a quelques
semaines et qui était à l'origine de la recette des beignets
d'escargots.
On a ensuite procédé à « l’enrobage » de 3
nouveaux Mollassons ayant réussi leur stage : Victor
HEINE devient « Li Rassembleux », Jean-Marc
DUTRIEUX devient « Li Spepieux » et Sophie LAGASSE reçoit le titre de « Li Guindailleuse ».
Trois Aspirants font leur entrée dans notre grande famille : Michel GISSALIN, Brigitte THIRAN et
Marie MAYFROIDT.
Une bonne trentaine de représentants de confréries ont été intronisés, dont votre serviteur.
Tous ont dû déguster le beignet d’escargot et la bière « Caracole », une bière gouleyante à souhait,
au goût légèrement amer et qui a le don de tapisser efficacement les papilles.
Le chapitre terminé, retour vers la terre ferme, via le bac toujours, et transfert vers la salle
des fêtes du complexe sportif d’Anhée où le traiteur Johan DESTRÉE nous avait concocté un
excellent menu 5 services pour un prix, on ne peut plus démocratique : 39 €. Il fallait aussi le
souligner.
Quant à l’ambiance, n’en parlons pas… Les Mollassons, s’ils savent recevoir, savent aussi
s’amuser et créer l’ambiance.
p/o E.G.
CONFRÉRIE « LI PÎR'RÊYE DI LÎCINT »
LINCENT
SAMEDI 24 SEPTEMBRE 2022
Comme la plupart des confréries, nos amis de Lincent ne
peuvent que confirmer une diminution réelle des participants aux
chapitres. Mais commençons par un petit mot d’explication sur la
Pîr’rêye : le silex et le tuffeau ont été exploités dans toute la région :
l'appellation « tuffeau de Lincent » regroupe plusieurs veines de
tuffeau présentes dans de nombreux villages. Ce matériau est une
roche calcaire sédimentaire, d'origine océanique et dont la formation
remonte au tertiaire.
11Nous sommes donc 17 confréries à rallier le Centre Sportif du village pour l’accueil. Après
une courte promenade, sous un ciel menaçant, nous atteignons la jolie église de la paroisse pour y
vivre le chapitre. Deux jeunes nouveaux Compagnons seront adoubés « stagiaires » : Gaël
DUTRIEUX et Renaud DEPREZ.
Notons aussi la présence du gouverneur de la province, Hervé JAMAR,
ainsi que du ministre Christophe COLLIGNON, accompagnés de 2 députés
provinciaux. Le bourgmestre Yves KINNARD, présent également, prononça un
plaisant discours d’accueil.
Place au chapitre traditionnel, bien géré par le Grand Maitre Alain
TERWAGNE. Intronisé, j’ai eu le plaisir de goûter à la Pîr’rêye blonde et au
boutchou, mini bouchée chaude (très) au chou et au pâté. J’ai également apprécié
le fait d’introniser les civils après les
confréries, une habitude chez nos hôtes
du jour. La configuration des lieux
entrainera de longs déplacements pour le service des
produits à déguster ce qui interfère quelque peu sur le
timing.
Retour vers la salle pour la disnée préparée par le
traiteur DUCHATEAU. Malheureusement, je me joins aux
avis de ma table, les deux premiers plats présentés avaient
peu de saveurs et pressentaient « l’industriel ».
Qu’importe, la convivialité et la bonne humeur
seront présentes tout au long de cette journée animée comme il se doit par la sono « Paradise » père,
fils et même petit fils, bref, toute l’équipe Fosséprez !
Bé.Gé.
ROYALE CONFRÉRIE DES MAÎTRES DE FORGES
ATHUS
DIMANCHE 25 SEPTEMBRE 2022
Ce dimanche matin, frais et gris, nous a conduit de l'Eglise au
Cimetière pour le dépôt d'une gerbe en hommage aux victimes des deux
guerres pour rejoindre le Centre Culturel d'Athus où les Maîtres de Forges aux
tenues colorées de rouge et de mauve nous attendent dans le cadre noir du
théâtre.
Grâce à un diaporama affiché en fond de scène, nous apprenons que la Confrérie a 52 années
d'existence mais ne s'est engagée dans le circuit des Confréries Gastronomiques que depuis 25 ans
avec le soutien de la Coulée des Métallos, bière blonde produite par Bofferding au GD Luxembourg
tout proche (Athus est ville frontière).
Ce chapitre bon enfant et sympathique a admis 3 nouveaux Grands Maîtres, 2 nouveaux
Maîtres, 3 nouveaux Compagnons et 7 nouveaux Membres de quoi assurer la pérennité de cette
institution. Tous ont été invités à « Battre le fer tant qu'il est chaud et boire la bière tant qu'elle est
fraîche » ce qu'ils ont fait de bon cœur pour recevoir leurs nouveaux attributs : chapeau aux larges
bords pour les Grands Maîtres ainsi que la pince du lamineur, chapeaux bordés de jaune pour les
Maîtres, chapeaux bordés d'orange pour les Compagnons et médaille distinctive pour les Membres.
Les représentants de la dizaine de Confréries ont été présentés sur le même schéma et ont dégusté
avec plaisir la « Coulée des Métallos » que tout le public a aussi reçu en guise d'amitié.
C'est vers un Hôtel-Restaurant de Pétange à 3 km que l'assistance a poursuivi la fête autour
d'une belle table baignée dans une ambiance chaleureuse.
GuBa.
12CONFRÉRIE DU PAYS DE LOTHIER
GENAPPE
DIMANCHE 25 SEPTEMBRE 2022
Je me suis rendu à Genappe avec un jour de retard sur le calendrier
prévu pour assister au 23ème chapitre de la Confrérie du Pays de Lothier de
Genappe, qui devait avoir lieu le samedi et qui a dû être reporté au
dimanche pour un problème de disponibilité de salle.
Mais aucun regret, car j’ai assisté à un chapitre comme on aimerait en voir plus souvent,
sans tralala, je dirais même « bon enfant » avec son Archiduc, Marcel CLERCQ, au four et au
moulin, mais toujours disponible.
28 confréries avaient envoyé des représentants dont 4 confréries françaises et, encore une
fois, les absents ont eu tort. Nous sommes accueillis à la salle polyvalente de la Maison Communale
« Espace 2000 ».
Après l’appel des confréries, le chapitre déroule son protocole de façon parfaite. 20
confrères sont appelés à comparaître dont votre serviteur. Nous pouvons déguster leurs deux
produits : la tarte et la bière du Lothier. Deux produits remarquables par leur qualité, il faut le
souligner.
Le chapitre terminé, nous gagnons la salle du banquet où Luc STIÉNON et sa brigade ont,
une fois de plus, fait des merveilles. A notre table, des amis du Malt d’Hannut, de la Blanche de
Namur et la délégation cinacienne emmenée par la Grande Dame Protocolaire de l’Ordre des
Gentes Dames de la Tarte aux Macarons, Bernadette, toujours aussi intarissable, mais j'ai quand
même pu en placer une de temps en temps (LOL !).
Côté animation, c’est le Maître Animateur Robert ZAPRZALKA qui était aux manettes.
Inutile de dire que là aussi, c’était parfait.
Bref, un chapitre à recommander chaleureusement.
R.D.
Personne n’est né sous une mauvaise étoile,
Il n’y a que des gens qui regardent mal le ciel.
Dalaï Lama
13CONFRÉRIE DU MARRON
REDON (France)
SAMEDI 1er OCTOBRE 2022
En périple en Bretagne, c’est la Confrérie du Marron de Redon qui
nous fait l’honneur de nous accueillir à sa journée de chapitre qui marque
son 40ème anniversaire.
Redon est une ville portuaire à quelque 40 km de l’océan située au confluent de la Vilaine et
de l’Oust sur le canal de Nantes à Brest, aux frontières de l’Ille-et-Vilaine, de la Loire-Atlantique et
du Morbihan, à quelque 800 km de chez nous.
Accueillir n’est ici pas un vain mot, car pour le vendredi soir, la confrérie propose, à tous ses
amis venant de loin et souhaitant passer une soirée en toute convivialité, un repas avec une
animation musicale. Le buffet froid initialement prévu s’est mué, à la grande joie de tous, en un
authentique cassoulet de Castelnaudary directement « importé » par les représentants de la confrérie
homonyme.
La journée au programme chargé commence par un accueillant petit-déjeuner dans le
magnifique cadre du cloître Saint-Sauveur avant le départ en cortège pour la mairie voisine où sera
proclamé, devant toutes les confréries, le « Marron Littéraire », prix décerné cette année à Madame
GARNIER-PELLE pour son livre intitulé « Vatel – Les fastes de la table sous Louis XIV ». Merci à
Monsieur le Maire pour l’agréable réception qui clôtura la cérémonie.
En l’honneur du quarantième anniversaire, l’Académie nationale de cuisine nous a élaboré
un déjeuner sur le thème du marron au cours duquel aura lieu le jumelage officiel entre la Confrérie
du Marron de Redon et celle de Saint-Romain en Bordelais et Pays Libournais.
Après la traditionnelle photo, la promenade sera
plus longue car, toujours en cortège et accompagnés du
Bagad Nominoë, nous traversons le centre-ville pour
nous rendre à la salle du chapitre. Un chapitre plein
d’entrain mené de main de maître par la Grand Maître
Annette TOURNANT, aussi joviale que dynamique.
Seul éventuel petit bémol, il faut se déplacer
pour rejoindre la salle du repas de gala. Mais est-ce un
souci si on a le temps de se rafraîchir pour les agapes du
soir ?
Car, point d’orgue de cette journée
remarquable, le menu de ce soir ne laissera
personne indifférent. Le superbe apéritif aux
nombreux amuse-bouche (et un bar à huitre
pour les amateurs) sera suivi par une
déclinaison de plats ayant chacun une touche
de marron parfaitement dans le thème et sans
jamais dénoter, jusqu’à la pièce finale
agrémentée de délicate perles roses servies
dans le verre du 40ème (à emporter). Une très
belle réussite.
Les confrères belges en Bretagne
Merci à tous pour cette belle découverte et votre joyeuse convivialité. Et venez donc goûter
aux marrons, vous serez enchantés.
L.R.
14CONFRÉRIE DE LA CERVOISE
MARCINELLE
DIMANCHE 2 OCTOBRE 2022
Cela faisait un moment que je n’étais plus venu au chapitre de la
Cervoise. Je me retrouve donc à l’IFAPME de Charleroi, entouré d’une
vingtaine de confréries amies. J’ai appris un peu plus tard que quasi le
même nombre de confréries s’étaient excusées. Dommage puisque nos
amis fêtaient leur 40ème anniversaire, ce qui, au jour d’aujourd’hui, est déjà
une performance.
Le chapitre proprement dit voit l’habituel défilé des
intronisations. Je pointe cependant deux nouveautés… la
disparition de la « Spartacus », la bière initialement promue par
la confrérie. Elle est remplacée par la « Blonde des Fagnes »,
la cousine de notre « Chevetogne » puisqu’elles sont élaborées
dans la même brasserie. Ensuite, l’apparition de dames dans les
rangs de la confrérie qui était jusque-là, comme le Franc
Thour, un tant soit peu misogyne. Notons aussi que le Grand
Maître, Michel LADURON, est au four et au moulin
dans le déroulement de la cérémonie. Il devrait peut-
être un peu déléguer. Déjà intronisé, j’ai tout de même
été convié à partager le verre de l’amitié et à apprécier
ainsi la « Blonde des Fagnes »
Pour les
agapes, comme je
suis un Carolo pure
souche, j’étais heureux de pouvoir déguster de bons « vitoulets ».
Je pointerai aussi le très beau gâteau d’anniversaire proposé en fin
de repas. Quant à l’animation, l’inusable Robert ZAPRZALKA
s’est démené comme un diable pour essayer de créer l’ambiance,
mais la sauce a eu bien du mal à prendre.
Vers 18h00, comme beaucoup de convives, je prenais congé de nos hôtes pour regagner ma
tanière.
R.D.
CONFRÉRIE DES BOUCHÔTEURS
PÉNESTIN (France)
DIMANCHE 2 OCTOBRE 2022
La splendide baie formée par
l’embouchure de la Vilaine (entre
golfe du Morbihan et Guérande) offre
de remarquables points de vue
notamment sur la « mine d’or » (falaise d’ocre), les parcs à huitres et
les « plantations » de bouchots permettant l’élevage d’excellentes
moules (de bouchot !) au point que Pénestin a été reconnu « site
remarquable de goût ».
N’étant pas présent suite à des engagements antérieurs lors de l’alléchant souper-croisière
organisé la veille sur la Vilaine, je le cite pour mémoire sans autre commentaire.
15Mais le jour-même du chapitre, que de bonheur, que de convivialité, que d’amitié partagée.
Un sympathique petit-déjeuner bien garni attend les confrères pour
les ragaillardir après un voyage plus ou moins long, ou tout
simplement, les excès de la veille. En tout cas rien ne manque, salé,
sucré, café ou autre boisson. La petite salle ne désemplit pas et les
salutations se succèdent à tout va.
Le cortège des quelque 45 confréries présentes fera le tour du
village à la suite de sonneurs de cor montés sur de fringants destriers
pour rejoindre l’église où se déroulera la messe en l’honneur de
Saint-Hubert.
Pour la première fois, le chapitre prendra ses quartiers en place publique et c’est au vu et su
de tous que les intronisés goûteront aux délicieuses moules des Bouchôteurs.
Après le chapitre, retour à la salle de l’accueil pour
le vin d’honneur ouvert à tous. Le « déjeuner-buffet
spécial fruits de mer » commencera par un apéritif
accompagné de délicieuses dégustations dont, entre autres,
de succulentes rillettes de moule. S’ouvrira ensuite le
gargantuesque buffet de fruits de mer… à s’en relécher les
doigts. Les plats de moules suivront, ainsi que fromages et
dessert, à la guise de chacun.
Le « verre à bulle » est à emporter en souvenir.
Mais des souvenirs de cette journée, on en a plein la tête et
une seule hâte, pouvoir revenir au plus vite.
Merci à vous tous, les Bouchôteurs, et particulièrement au Grand Maître et à la charmante et
très efficace Mareyeuse.
L.R.
CONFRÉRIE DE LA POÊLÉE
DU PÊCHEUR DES ABERS
LANDÉDA (France)
SAMEDI 8 OCTOBRE 2022
Le Pays des Abers, situé tout au bout de la Bretagne, terre de
valeureux et autrefois intrépides pêcheurs a vu naître il y a 10 ans la
Confrérie homonyme autour d’un plat imaginé par le Grand Maître « la
Poêlée du Pêcheur des Abers ». Un régal auquel je vous invite à venir
goûter.
16Le week-end de festivité commence le vendredi soir par l’accueil « de ceux qui viennent de
loin » dans une ambiance des plus chaleureuse. Cette fois, ce fut plus de quatre-vingts convives qui
se réunirent autour d’une paella.
Changement de programme pour la journée du samedi, cette année le chapitre solennel se
tient en matinée à la salle Kervigorn, où les nouveaux intronisés auront le bonheur de goûter en
avant-première à la fameuse poêlée qui fait la renommée de la confrérie.
Départ en cortège pour le centre-bourg tout proche, la traditionnelle photo devant la mairie,
les pas de danse si chers à nos amis Bretons, le tout accompagné bien sûr de sonneurs du bagad
local.
Le vin d’honneur est l’occasion de rencontrer l’ensemble des confrères car, si nombreux
sont ceux qui logent, bien d’autres font l’aller-retour parfois de loin sur la journée.
C’est également à un déjeuner de gala que nous sommes conviés cette année. Et pour
continuer dans l’innovation la poêlée est présentée en portion individuelle en entrée. Mais ne
craignez rien, huitres et charcuteries seront présentée en buffet en fin de journée. Tradition oblige.
Une journée de franche amitié que l’on doit quitter à regret.
Le lendemain des impératifs ne nous ont pas permis d’assister ni au marché du terroir, ni au
repas « de l’au-revoir » mais il est certain que nous reviendrons bientôt.
Un tout grand merci à tous, Grand Maître, membres du bureau et confrères, pour leur
accueil, leur sympathie et leur amitié. « Kenavo ar wech all » comme on dit chez vous.
L.R.
NB : Vu les changements de calendrier, le prochain chapitre reprendra sa place en mars
2023. Ce sera le samedi 25.
ORDRE DES AMIS DE MANNEKEN-PIS
BRUXELLES
SAMEDI 8 OCTOBRE 2022
Siffler un verre entre amis est chose courante ; siffler
un air de jazz, beaucoup moins ! C’est pourtant l’une des
formes d’expression artistique qui rendit célèbre le musicien
Toots THIELEMANS, adepte de la guitare et d’un plaisant
« jouet » : l’harmonica.
Bruxellois de souche, fils des tenanciers d’un café de la très populaire rue
Haute, Toots a consacré sa vie à ses passions, aussi bien sur sa terre natale qu’en
Amérique dont il adopta la nationalité. Sa célébrité, associée à un travail acharné
(+/- 200 concerts par an !), lui a valu de nombreuses récompenses honorifiques,
dont le titre de Baron décerné en 2001 par le Roi Albert II. Né le 29 avril 1922, on
célébrait donc cette année le centième anniversaire de sa naissance.
Ce 8 octobre 2022, à l’occasion de son 35ème Chapitre, l’Ordre des
Amis de Manneken-Pis – qui contribue activement à
toute mise en valeur de Bruxelles – a rendu hommage
à cet artiste, avec humour et empathie, dans la
magnifique Salle des Milices de l’Hôtel de Ville.
Sous la direction de son nouveau Président, Marc
GUÉBEL, en présence de l’épouse du défunt,
Huguette THIELEMANS, des délégations des
Confréries bruxelloises, et de deux Échevins de la
Capitale, de nouveaux membres ont été admis dans
l’Ordre et plusieurs candidats élevés au grade de
Membres effectifs.
17Tout cortège folklorique est accompagné de « Géants », figures emblématiques du passé
local ; désormais, une représentation de Toots THIELEMANS participera à ces manifestations avec
son sourire et son regard bienveillant !
Malgré l’avalanche des invitations de cet automne, la Société des Confrères d’Eggevoort-en-
Etterbeek a marqué cet événement ainsi que le Chapitre de l’Ordre des Vins du Portugal, par sa
présence fort appréciée.
Confrères et Amis se retrouveront tous à notre prochain Chapitre, en date du 19 mars 2023 !
Hélène ANTONIOU
Surintendante de la Société des Confrères d’Eggevoort-en-Etterbeek.
JURADE PRINCIÈRE DE CHIMAY
CHIMAY
DIMANCHE 9 OCTOBRE 2022
C’est le 9 octobre 2022 que la Jurade Princière de Chimay nous conviait à
son 35ème chapitre. Une bonne quarantaine de confréries avaient fait le
déplacement, la journée se déroulait donc « à guichets fermés », la capacité
maximale étant atteinte.
La journée a commencé par l’accueil à l’Athénée Royal de Chimay où un petit déjeuner
copieux nous est proposé avec un petit bémol : les œufs brouillés étaient froids… mais vraiment
froids !
Bien « requinqués », tout ce petit monde s’est dirigé vers le château des Princes de Chimay
afin d’assister au chapitre dans le magnifique petit théâtre. En raison du grand nombre de
participants, celui-ci est rapidement comble, tant dans les fauteuils et les balcons que sur la scène.
Cette dernière est en effet un peu exiguë pour y loger les nombreux Jurats, Compagnons et
Ambassadeurs de la confrérie locale.
Chapitre un peu long avec la prestation de serment de 9
Jurats, de 15 Compagnons et enfin de 35 confrères, dont votre
serviteur.
La cérémonie achevée, c’est en plein air que le verre de
l’amitié nous sera offert. Et quand
je dis le verre, c’est un
euphémisme… Le Chimay blonde
au fût a coulé à flots et on avait
même le droit d’emporter un très beau verre sérigraphié.
La journée s’est poursuivie à la salle Sudhaina à Baileux où un repas correct a été servi à
plus de 300 convives. Là encore je placerai un bémol à la clé de cette
partition : beaucoup trop d'attente entre les plats. A table dès 13h00,
l'entrée fut servie 14h30, la dodine de coucou de Malines vers 17h00 et
pour le désert je n'ai même plus regardé l'heure. Dommage. Ce dessert du
35ème anniversaire était l’œuvre originale d’un artisan local : MaCaro’n
Co.
Mais rassurez-vous, j’ai tout de même passé une excellente
journée avec d’agréables voisins de table sans oublier mon amie, le Grand
Jurat Marie-Jeanne et son « Fleurusien » de mari, Willy.
R.D.
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