RUDY DECELIÈRE L'ACCALMIE DES PARADOXES - R PRESS - Ferme Asile
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16 / 02 – 05 / 04 V UE 1 E DE P R E RESS RUDY DECELIÈRE L’ACCALMIE DES PARADOXES Promenade des Pêcheurs 10 1950 Sion, www.ferme-asile.ch
REVUE DE PRESSE INDEX JOURNAUX RADIO / TV LE NOUVELLISTE RTS La 1ère SARAH WICKY VERTIGO 15/02/20 FLORENCE GRIVE UNE TRANSMISSION SANS FRICTION 09/03/2020 À LA FERME-ASILE / RUDY DECELIÈRE L"ÉTROIT CHEMIN DE RUDY DECELIÈRE INNERVE LA GRANGE RTS La 1ère LE COURRIER, LE MAG WEEK-END CQFD SAMUEL SCHELLENBERG 11/03/2020 03/04/2020 LE SON SE DONNE À VOIR EN VALAIS LE SON AU FIL DU RHÔNE RTS La 1ère LE NOUVELLISTE INFO, ARTS VISUELS NOS COUPS DE CŒUR SYLVIE LAMBELET 06/05/2020 17/03/2020 LA FERME-ASILE DE RETOUR RUDY DECELIÈRE TRANSFORME LA FERME-ASILE DE SION EN GRANGE CHANTANTE LE COURRIER, LE MAG WEEK-END SAMUEL SCHELLENBERG 05/06/2020 RHÔNE FM RUDY DECELIÈRE, LA FORME ET LE SON L"INFO À CHAUD DIANA-ALICE RAMSAUER 14/04/2020 LES OFFRES CULTURELLES VIRTUELLES FLEURISSENT. AU RISQUE D"ATTEINDRE LA SATURATION
SABINE PAPILLOUD RUDY DECELIÈRE INNERVE LA GRANGE La Ferme-Asile accueille l’artiste franco- suisse Rudy Decelière qui fait de l’eau l’un des fils rouges de son travail. 3 LE NOUVELLISTE SARAH WICKY 15/02/20 UNE TRANSMISSION SANS FRICTION À LA FERME-ASILE / RUDY DECELIÈRE INNERVE LA GRANGE ns Rudy Decelière innerve la grange sile e Jean-Richard ois. Deux femmes Du 15 février au 5 avril, la Ferme-Asile accueille l’artiste ractère pluridisciplinaire. C’est franco-suisse Rudy Decelière qui fait de l’eau l’un des fils aussi un lieu de vie avec le res- rouges de son travail. Fasciné par le lieu et l’emplacement taurant attenant. L’idée est en- géographique de Sion, il a créé sur-mesure trois nouvelles core de davantage mélanger installations pour la grange. les publics», mentionne l’histo- «L’accalmie des paradoxes» est vernie ce samedi à 18 heu- rienne de l’art qui pourrait res. La passation officielle entre Isabelle Pannatier et Anne bien imaginer ouvrir égale- Jean-Richard Largey se fera en présence notamment ment le complexe à la danse du président de Sion Philippe Varone, du chef du Service r mais aussi à la performance ou de la culture Jacques Cordonier et du président de l’Asso- à l’art numérique. ciation de la Ferme-Asile Pierre-Christian de Roten. La musique restera un pôle im- portant avec une attention portée aux talents émergents. aménagement futur de la cour les projets sous son ère pour at- A l’image du projet «Ganioz arrière, création souhaitée d’un teindre près de 200 événements Project Space» (GPS) que la rési- espace dédié à la médiation… annuels drainant 12 000 visi-
EXPOS VERBATIM Les musées fermés, sept artistes et commissaires nous racontent en une minute chrono leur accrochage invisible. 4 LE COURRIER, LE MAG WEEK-END a un rapport avec la durée. Dans l’exposition, SAMUEL SCHELLENBERG qui plus est, les œuvres sont parfois infimes et 03/04/2020 demandent un certain temps d’appréhension, LE SON AU FIL DU RHÔNE un temps aussi pour laisser peut-être le silence se faire, pour essayer de trouver l’endroit so- De toutes les expositions évoquées ici, celle de nore que je propose, la frange de son que j’ai Rudy Decelière, à la Ferme Asile, à Sion, est investie dans l’espace. la seule que nous avions eu l’occasion de voir. «En milieu d’exposition, une vidéo suit le cours On en laisse pas moins la parole à l’artiste éta- de l’eau tout le long du Rhône, en Valais. C’est bli à Genève et dont les propositions plastiques donc aussi une forme d’allégorie du temps qui incluent toujours du son. A moins que ce ne passe inexorablement, qui avance – tel que celui soient ses installations sonores qui n’oublient qui vient de me faire dépasser la minute impar- jamais la forme. L’exposition devait se termi- tie...» Mais de très peu: avec Gabriela Löffel, ner dimanche mais sera prolongée jusqu’au 5 Rudy Decelière est celui qui a le mieux respecté juillet. le temps protocolaire. Quoi qu’il en soit, c’est Parler de «L’accalmie des paradoxes» en beaucoup plus de soixante secondes qu’il faut soixante secondes est justement un peu un pa- consacrer à son exposition sédunoise pour en radoxe, puisque l’exposition propose quelques accueillir toute l’intelligente complexité, entre œuvres sonores, or le sonore est évidemment plancher qui frémit, roseaux qui s’agitent, Rhô- intimement lié au temps et à la durée – l’écoute ne qui transite et feuilles qui tressaillent.
RUDY DECELIÈRE, LA FORME ET LE SON Au fil d’un travail plastique autant que sonore, l’artiste établi à Genève fait bruisser la Ferme Asile, à Sion. 8 LE COURRIER, LE MAG WEEK-END varie donc les tempos –, à travers plusieurs sai- SAMUEL SCHELLENBERG sons. 05/06/2020 Muette, l’œuvre parachève en quelque sorte RUDY DECELIÈRE, LA FORME ET LE SON l’installation Courants continus réalisée en 2015 sous les voûtes du Learning Center de Celles et ceux qui ont vu «L’accalmie des para- l’EPFL – c’était déjà à l’invitation de Véro- doxes» durant son vernissage, en février der- nique Mauron, commissaire des expositions à nier, sans y retourner ultérieurement, seront la Ferme Asile. Avec plus de 800 haut-parleurs passés à côté de l’exposition. Ou pour le moins montés en alvéoles d’abeilles, la pièce recompo- d’une partie consistante de celle-ci, fusse-t-elle sait le son d’un cours d’eau. immatérielle. Car la proposition de Rudy Dece- Située derrière J’irai avec elle, l’installation Per- lière, répartie sur les 800m2 de la Ferme Asile méabilité magnétique du vide a également été de Sion, se vit autant plastiquement que par les produite pour l’occasion. Récoltées l’été der- sons et vibrations qu’elle génère. nier, de grandes herbes désormais sèches fré- Cette double dimension est une constante du missent par la grâce d’aimants et d’un réseau travail de l’artiste franco-suisse, né dans la mé- de fils de cuivre. Ils entourent chaque tige, fai- tropole lyonnaise en 1979 et installé à Genève sant onduler cette prairie semi-artificielle, écho dès la fin des années 1990, où il a étudié les poétique du foin qu’accueillait par le passé la beaux-arts. Dans des espaces aussi disparates gigantesque grange devenue centre d’art. que l’Abbatiale de Bellelay, le Musée Jenisch de Vevey, l’église lausannoise de Saint-François ou Autre œuvre réalisée sur place, Non-dit s’im- les espaces champêtres de la triennale Bex & misce physiquement dans les lieux, composée Arts, il imagine des œuvres animées de bruis- de centaines de petits électro-aimants placés sements. sous les planches du sol. Un travail titanesque à réaliser, car chaque rectangle de bois a été A moins que l’artiste ne les sous-entendent, dévissé puis réinstallé pour l’occasion par l’ar- comme dans J’irai avec elle, vidéo sur deux tiste. Orchestrée par un logiciel, la percussion écrans dos à dos réalisée par un drone forcé- est délicate: pour l’entendre, il faut s’arrêter, ment bourdonnant. Le double film propose une sans quoi le bruit des pas prend le dessus. descente du Rhône en plusieurs prises, depuis Les sens toujours à l’affût, on termine la déam- Oberwald jusqu’à Villeneuve, puis en aval de bulation sur les galeries côté Sierre, où deux Genève. En deux fois une heure, la caméra vo- œuvres plus anciennes complètent le parcours. lante avance au même rythme que l’eau – elle Rudy Decelière réinterprète Ces quelques fleurs
9 (2007), grand herbier mural de feuilles de lierre instrument à diffuser ses sonorités sans s’impo- traversées par des fils de cuivre et une onde élec- ser: exclu de s’arroger le premier rôle dans ce trique. Et avec les cordes modifiées du piano à grand orchestre aux mille sources. queue de Grande fugue (2007), il force le noble
MAG À LA UNE 16 leWEEK-END LE COURRIER VENDREDI 5 JUIN 2020 ••• et de son épouse, Harriet, assis- l’inaccessibilité des soins médicaux, la tante-réalisatrice, héberge une quin- gentrification, le fossé entre riches et zaine d’enfants-acteurs, les Waka pauvres... Maîtrisé jusque dans ses mo- Starz. «Nous comptons beaucoup sur ments les plus fous, Bad Black s’avère les Waka Starz pour faire passer notre aussi haletant qu’hilarant. Un mélange message, poursuit le réalisateur, car des genres qui a de quoi déstabiliser le 70% de la population ougandaise est spectateur occidental. Mais, pour le ré- mineure3 et les jeunes peuvent plus fa- alisateur, «la vraie vie est un mélange cilement s’identifier à eux que s’il s’agis- de comédie, d’action et de drame». sait d’acteurs plus âgés.» Message politique Bonimenteur ougandais Critiqué par les instances culturelles Le cinéma, art collectif, est affaire d’in- ougandaises pour ses «excès» san- ventions depuis plus d’un siècle. Waka- glants et l’image qu’il montre de son liwood a pour sa part inventé le vidéo - pays, «IGG» oppose sa violence grand- -jockey (VJ), qui, armé d’un micro, guignolesque à celle de la télévision et, double le film durant la projection. surtout, à la misère réelle des bidon- «IGG» précise: «Les films qui passaient villes dont son cinéma est directement dans les années 1980 étaient en issu. «Mes films portent un message, chinois ou en anglais, sauf qu’on ne car ils évoquent la vie des pauvres du parlait pas ces langues! On aurait eu ghetto, des taudis de Kampala. On es- besoin de sous-titres... C’est un de mes saye de montrer à tous – et surtout au camarades d’école, VJ Kiwa, qui a le gouvernement – qu’il faut arrêter de se premier eu l’idée de les doubler en di- préoccuper uniquement du sort des rect. On a donc appliqué ça à nos pro- plus riches. C’est pour ça qu’on parle ductions, pour qu’on puisse mieux les des enfants, qui sont terriblement mal- 10 suivre. Et ça apporte une touche d’hu- mour, car les VJ ne font pas que tra- traités dans le bidonville. Voilà pour- quoi mes films doivent aussi avoir ce duire: ils commentent et font des bla- côté réaliste.» gues, rendant le f ilm encore plus A Wakaliwood, le septième art re- intéressant. Ici, les gens sont habitués trouve ses racines populaires, réconci- à ce procédé. On a vu que ça fonction- liant humour et drame, justice sociale nait également très bien auprès du pu- et divertissement spectaculaire, imagi- blic à l’étranger. Ça épice le film, et j’ai- Who Killed Captain Alex? (2009) et Bad Black (2016) détournent les codes du cinéma d’action étasunien. RAMON FILM PRODUCTIONS nation outrancière et sens de l’observa- merais répandre la pratique à travers tion documentaire. Evidemment, un tel le monde.» Il inclut donc la voix off de cinéma d’artisan face au cinéma indus- son vidéo-jockey officiel, VJ Emmie, d’une quarantaine. Who Killed Captain des soins médico-dentaires pour les grâce à tous ces acteurs comme Arnold triel, c’est un peu le pot de terre contre dans ses DVD. Ironie garantie. Par Alex? n’a pu être sauvé qu’à partir d’une membres du studio et leurs familles. Schwarzenegger, Chuck Norris ou le pot-de-vin. Comme si Georges Méliès exemple, lors d’une scène où des ma- copie. C’est pourtant sa bande-annonce Jackie Chan, même s’ils ne sont pas for- affrontait George Lucas... Or on est en fieux surarmés s’avancent au ralenti de 90 secondes, téléchargée au prix de Ambassadeur américain cément issus des mêmes cultures que droit de penser que, en matière d’origi- dans le plus pur style hollywoodien, le moult efforts sur Youtube en 2011, qui Dans la foulée, Hofmanis est devenu les nôtres. On peut être un enfant afri- nalité, à l’empire Disney maître Yoda VJ précise: «Ils marchent au ralenti... enf lamma internet, cumulant plus acteur pour le prodigieux Bad Black, cain et s’identifier à Bruce Lee, comme aurait préféré la rébellion de Wakaliga. I parce qu’ils pensent au ralenti.» d’un million de vues en quelques jours. tourné entre 2011 et 2015. Ce qui a per- tous les mômes.»4 S’inspirant notam- Wakaliwood rencontre un vrai suc- Cette courte vidéo qui fit découvrir mis au facétieux VJ Emmie d’ajouter, ment du cinéma hollywoodien de l’ère * Artisan de la revue ChériBibi, consacrée aux cès, mais doit faire face à une montagne l’existence de Wakaliwood hors des sur la version de Who Killed Captain Reagan (ou plutôt des récits que son cultures populaires, cheribibi.net d’obstacles. A commencer par les quartiers populaires du pays a égale- Alex? restaurée en 2013, l’annonce sui- frère en faisait), le réalisateur le réin- 1 En fait, de simples CD gravés en encodage DivX. conditions de vie dans un bidonville où ment poussé l’Américain Alan Hofma- vante: «Si vous aimez Captain Alex, pré- vente avec un propos politique diamé- 2 Interviewé par Skype le 19 octobre 2018, à violence et misère sont une réalité quo- nis, cinéphile curieux en pleine rupture parez-vous pour Bad Black: il y aura des tralement opposé. l’issue de la projection de Bad Black au cinéma Nova de Bruxelles. tidienne. De nombreuses morts sont sentimentale, à tout quitter pour s’ins- Blancs qui se font taper dessus!» Sorti en 2016, Bad Black5 raconte la 3 survenues au sein de l’équipe. Plus tri- taller en Ouganda. Intégrant l’équipe, Ambassadeur de Wakaliwood à vengeance d’une jeune femme meurtrie Près de 50 % des Ougandais ont moins de 14 ans (source: CIA world factbook). vialement, les fréquentes coupures il lui a apporté sa connaissance des ré- l’étranger, Hofmanis n’a pas été choqué devenue cheffe de gang, et la transfor- 4 Interview du 19 octobre 2018. d’électricité ont des conséquences fâ- seaux sociaux, lançant une campagne de voir les films d’action américains ty- mation d’un docteur américain en 5 Mis en ligne sur Youtube en décembre 2019, cheuses: ainsi, le premier disque dur de financement qui, avec un objectif piques des années 1970-1980 être non Schwarzenegger ougandais sous l’égide mais également disponible, avec Who Killed bricolé par le réalisateur a grillé, em- affiché de 160 dollars, en a rapporté pas copiés, mais détournés. «Ici, ils les d’un maître kung-fu âgé de 8 ans. Pêle- Captain Alex?, en double DVD-Blue-Ray sur wakaliwood.com (avec des sous-titres en quarante portant une dizaine de ses premiers 13 000 (12 500 francs), aussitôt inves- ont perçus d’une façon très différente de mêle, le film dénonce la traite des en- langues rédigés par des fans du monde entier... films – «IGG», seul réalisateur de l’en- tis dans une caméra, dans la construc- la mienne, explique le natif de Long fants des rues, le sort des mères céliba- qui ont tous pris quelques libertés amusantes treprise, en a, à ce jour, tourné plus tion d’un hélicoptère en ferraille et dans Island. Mais nous sommes connectés taires, le mariage forcé, le paternalisme, avec les dialogues originaux). Rudy Decelière, la forme et le son Exposition X Au fil d’un travail plastique autant véoles d’abeilles, la pièce recomposait le son d’un que sonore, l’artiste établi à Genève fait bruisser cours d’eau. la Ferme Asile, à Sion. Située derrière J’irai avec elle, l’installation Per- méabilité magnétique du vide a également été pro- Celles et ceux qui ont vu «L’accalmie des para- duite pour l’occasion. Récoltées l’été dernier, de doxes» durant son vernissage, en février dernier, grandes herbes désormais sèches frémissent par sans y retourner ultérieurement, seront passés à la grâce d’aimants et d’un réseau de fils de cuivre. côté de l’exposition. Ou pour le moins d’une partie Ils entourent chaque tige, faisant onduler cette consistante de celle-ci, fusse-t-elle immatérielle. prairie semi-artificielle, écho poétique du foin Car la proposition de Rudy Decelière, répartie sur qu’accueillait par le passé la gigantesque grange les 800m2 de la Ferme Asile de Sion, se vit autant devenue centre d’art. plastiquement que par les sons et vibrations qu’elle génère. Autre œuvre réalisée sur place, Non-dit s’im- Cette double dimension est une constante du misce physiquement dans les lieux, composée de travail de l’artiste franco-suisse, né dans la métro- centaines de petits électro-aimants placés sous pole lyonnaise en 1979 et installé à Genève dès la les planches du sol. Un travail titanesque à réali- fin des années 1990, où il a étudié les beaux-arts. ser, car chaque rectangle de bois a été dévissé Dans des espaces aussi disparates que l’Abbatiale puis réinstallé pour l’occasion par l’artiste. Or- de Bellelay, le Musée Jenisch de Vevey, l’église lau- chestrée par un logiciel, la percussion est déli- sannoise de Saint-François ou les espaces cham- cate: pour l’entendre, il faut s’arrêter, sans quoi le pêtres de la triennale Bex & Arts, il imagine des bruit des pas prend le dessus. œuvres animées de bruissements. Les sens toujours à l’affût, on termine la déam- bulation sur les galeries côté Sierre, où deux A moins que l’artiste ne les sous-entendent, œuvres plus anciennes complètent le parcours. comme dans J’irai avec elle, vidéo sur deux écrans Rudy Decelière réinterprète Ces quelques fleurs dos à dos réalisée par un drone forcément bour- (2007), grand herbier mural de feuilles de lierre donnant. Le double film propose une descente du traversées par des fils de cuivre et une onde élec- Rhône en plusieurs prises, depuis Oberwald trique. Et avec les cordes modifiées du piano à jusqu’à Villeneuve, puis en aval de Genève. En queue de Grande fugue (2007), il force le noble deux fois une heure, la caméra volante avance au instrument à diffuser ses sonorités sans s’impo- même rythme que l’eau – elle varie donc les tem- ser: exclu de s’arroger le premier rôle dans ce pos –, à travers plusieurs saisons. grand orchestre aux mille sources. Muette, l’œuvre parachève en quelque sorte SAMUEL SCHELLENBERG l’installation Courants continus réalisée en 2015 Ferme Asile, Sion, jusqu’au 4 juillet, me-sa 14h-18h30, sous les voûtes du Learning Center de l’EPFL ferme-asile.ch – c’était déjà à l’invitation de Véronique Mauron, commissaire des expositions à la Ferme Asile. Lire aussi Le Courrier du 3 avril: Rudy Decelière y raconte son Avec plus de 800 haut-parleurs montés en al- L’installation Perméabilité magnétique du vide (2020), à la Ferme Asile. LAURENCE PIAGET-DUBUIS exposition en soixante secondes.
L"ÉTROIT CHEMIN DE RUDY DECELIÈRE Rudy Decelière, le magicien discret du bruissement, de la transformation spatiale et sonore des lieux investit la Ferme Asile. 11 RTS La 1ère https://pages.rts.ch/la-1ere/programmes/ VERTIGO vertigo/11115574-vertigo-du-09-03-2020. FLORENCE GRIVE html#timeline-anchor-segment-11115584 09/03/2020 L"ÉTROIT CHEMIN DE RUDY DECELIÈRE
LE SON SE DONNE À VOIR EN VALAIS L"espace culturel valaisan la Ferme-Asile, à Sion, expose jusqu au 5 avril 2020 les œuvres de Rudy Decelière. 12 RTS La 1ère https://w w w.rts.ch/la-1ere/programmes/ CQFD cqfd/11121530-le-son-se-donne-a-voir-en- 11/03/2020 valais-11-03-2020.html?mediaShare=1 LE SON SE DONNE À VOIR EN VALAIS
RUDY DECELIÈRE TRANSFORME LA FERME-ASILE EN GRANGE CHANTANTE 13 RTS La 1ère h t t p s : // w w w. r t s . c h / i n f o /c u l t u r e /a r t s - INFO, ARTS VISUELS visuels/11098873-rudy-deceliere-transforme- SYLVIE LAMBELET la-fermeasile-de-sion-en-grange-chantante. 17/03/2020 html RUDY DECELIÈRE TRANSFORME LA FERME-ASILE DE SION EN GRANGE CHANTANTE
OFFRES CULTURELLES VIRTUELLES A ce propos, la directrice ...propose de redécouvrir Rudy Decelière, un artiste qui invite à la méditation. 14 RHÔNE FM http://www.rhonefm.ch/fr/news/les-offres- L"INFO À CHAUD culturelles-virtuelles-fleurissent-au-risque-d- DIANA-ALICE RAMSAUER atteindre-la-saturation-1519281 14/04/2020 LES OFFRES CULTURELLES VIRTUELLES FLEURISSENT. AU RISQUE D"ATTEINDRE LA SATURATION
Ferme-Asile Promenade des Pêcheurs 10 CH-1950 Sion +41 27 203 21 11 info@ferme-asile.ch www.ferme-asile.ch
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