Variole du singe : un test PCR prêt avant l'apparition de l'épidémie

La page est créée Xavier Bouvier
 
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Variole du singe : un test PCR prêt avant l'apparition de l'épidémie
Variole du singe : un test
PCR prêt avant l’apparition
de l’épidémie

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Alors que la France se met en alerte parce que le pays
comptait le 29 mai 2022 16 cas de personnes infectées par la
variole du singe et que la Haute Autorité de santé
recommandait déjà le 24 mai de vacciner les professionnels de
santé et les cas contacts, nous découvrons qu’une étude sur la
variole du singe réalisée par des scientifiques du laboratoire
P4 de Wuhan et de l’université de l’Académie des sciences de
Chine a été publiée en février 2022. Elle démontre qu’une
technique de tests PCR pour détecter le virus a été mise au
point.

L’étude, transmise en août 2021, a été validée et publiée en
février 2022 quelques mois avant l’apparition officielle du
premier cas de variole du singe en mai 2022.
Variole du singe : un test PCR prêt avant l'apparition de l'épidémie
Une étude visant à pouvoir détecter le virus
Pour résumer l’étude, les chercheurs ont réussi à mettre au
point une technique de séquençage ADN qui permet aux tests PCR
de reconnaître le virus. Ils évoquent un « assemblage efficace
d’un grand fragment du génome du virus de la variole du singe
en tant que modèle de qPCR en utilisant la recombinaison
associée à la transformation basée sur la double sélection ».
C’est une technique nouvelle de détection d’un virus par PCR
quantitative qui est exposée ici : elle consiste à intégrer
des segments du génome de la variole du singe à des séquences
génétiques de levures qui permettent de lire, marquer par
fluorescence et amplifier les segments génétiques du virus
recherché. Dans ce cas, les chercheurs chinois ont fait
l’acquisition de séquences synthétiques du génome du virus de
la variole du singe qui correspondent « à moins d’un tiers du
génome total », précise l’étude. Ce pour des raisons évidentes
de sécurité : assembler le virus entier permettrait certes de
le détecter dans sa totalité, le rendrait davantage visible au
moment de l’amplification en PCR et diminuerait le risque
d’obtenir des faux positifs. Mais le reconstituer en entier
pourrait cependant le rendre infectieux.

C’est le risque qu’avait pris, en 2017, un groupe de
chercheurs sino-américains lors de recherches sur la
vaccination contre le virus de la variole du cheval. Les
scientifiques de l’entreprise de biotechnologie américaine «
Tonix pharmaceuticals » avaient en effet proposé d’assembler
complètement ce virus sur la base de séquences ADN
synthétiques. L’assemblage obtenu conférait donc à ce nouveau
virus toutes ses propriétés d’infectivité et de toxicité. Un
risque que les chercheurs de Wuhan indiquent avoir voulu
écarter.

Des risques existants
Ces manipulations ne sont néanmoins pas sans danger puisque,
quels qu’ils soient, les virus étudiés en laboratoire et dans
certains cas transformés suite à des gains de fonction peuvent
s’en échapper. Dans le cas de l’étude concernée dans cet
article, les scientifiques reconnaissent qu’on ne maîtrise pas
toutes les conséquences de telle recombinaisons qui pourraient
« soulever des problèmes de sécurité potentiels, en
particulier lorsque le produit assemblé contient un ensemble
complet de matériel génétique pouvant être récupéré dans un
agent pathogène contagieux ».
Mais comme pour le lien de causalité entre les vaccins et les
effets secondaires, il semble difficile de prouver celui
susceptible d’exister entre un virus échappé d’un laboratoire
et une pandémie, ce qui a peut-être été le cas pour la
Covid-19, hypothèse longtemps réfutée par les médias, puis
réhabilitée.

Rappelons que des recherches sur les coronavirus ont été
réalisées au laboratoire de Wuhan et il est fortement admis
que des manipulations génétiques aient pu y être effectuées.
Aujourd’hui, il est peut-être même question que M. Stéphane
Bancel, PDG de Moderna, puisse être l’un des responsables de
la propagation de la Covid-19. Interviewé par une journaliste
de Fox Business en février 2022 qui lui demandait si une
séquence retrouvée dans l’ARN du SARS-CoV-2 était bien
identique à celle brevetée par le laboratoire pharmaceutique
américain en 2017, M. Bancel a reconnu qu’une fuite de
laboratoire n’était pas à exclure, que l’erreur était humaine
et qu’une équipe de scientifiques était en train de vérifier
ces données. Nous attendons toujours les résultats…

Running gag ou davantage de sagesse à venir ?
Dans le cas de la variole du singe, supposer un lien entre un
virus de laboratoire et une épidémie réelle sera-t-il à
nouveau moqué et taxé de complotisme, puis accepté sans aucune
excuse envers les premiers lanceurs d’alerte ? Allons-nous
cette fois trouver la preuve d’un lien concret entre un animal
et la forme du virus qui se propage actuellement parmi les
êtres humains, comme cela n’est toujours pas le cas pour la
Covid-19 ? Si nous trouvions des dépositaires de brevet
éventuellement responsables de la propagation d’un virus comme
Stéphane Bancel, botteront-ils en touche comme il l’a fait et
continueront-ils à vendre leurs « remèdes » vaccinaux, dans le
plus grand silence médiatique et en toute impunité ? Si
aujourd’hui, nous ne pouvons rien affirmer, il nous semble
important de rester vigilants.

source : Nexus
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