Version provisoire au 10 juillet 2018 Programme des Arts Vivants - MCATH
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« Le théâtre n’est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l’or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous la terre. C’est le pays du vrai : il y a des cœurs humains dans les coulisses, des cœurs humains dans la salle, des cœurs humains sur la scène. » Victor Hugo Que ce soit le théâtre, la danse, le cirque, la musique, la chanson française et tout type de discipline née des arts de la scène, le spectacle vivant pose des questions essentielles sur le monde d’aujourd’hui, un regard sur notre société pour dénoncer ou nous réjouir, nous aider à exprimer des émotions, donner un sens à nos vécus ou nous renvoyer un miroir. ……………….. LA MEDIATION ARTISTIQUE : UN ACCOMPAGNEMENT AU SPECTACLE Afin d’optimiser au maximum la sortie culturelle et de permettre aux élèves d’apprécier au mieux les œuvres artistiques, nous proposons différentes pistes : * Les dossiers pédagogiques réalisés par les compagnies peuvent être téléchargés sur notre site Internet. Nous sommes également à votre disposition pour vous aider dans vos préparations et vos choix. * La plupart des compagnies sont intéressées de rencontrer les élèves à l’issue du spectacle. Généralement, ces échanges se passent dans de très bonnes conditions d’écoute, même avec un grand nombre de spectateurs. * Certaines compagnies et/ou associations proposent des animations (discussion-débat, ateliers créatifs…) en lien avec le spectacle. Certaines sont gratuites, d’autres payantes. *Avant ou après un spectacle, une visite du Palace et de ses infrastructures (loges, coulisses, local technique…) ainsi que la découverte des métiers liés aux arts de la scène peut être organisée gratuitement. CONTACT : Animatrices Arts de la Scène : 068 68 19 30 (nouveau numéro) Pauline Duthoit – 068 26 99 88 ou pduthoit@mcath.be et Anne-Florence Delannay – 0496 97 32 79 ou 068 26 99 92 ou afdelannay@mcath.be
…………………….…........…… LES Jeudi 25 octobre 2018 - 13h30 et à 20h Palace JUSTES Grand-Place Durée : 75 minutes + rencontre à l’issue de la représentation Tarif : 7,50€ Jauge : 350 élèves …………………….……………….. Infini Théâtre ◊ THEMES : le terrorisme, les attentats et leurs LECTURE SPECTACLE DEBAT motifs au début du 20ème siècle et aujourd’hui ◊ ANIMATIONS POSSIBLES : Echange après la représentation dossier pédagogique disponible sur simple demande …………………….……………….. « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. » Albert Camus D’Albert Camus En février 1905, à Moscou, un groupe de Mise en scène Dominique Serron assistée par terroristes appartenant au parti socialiste Florence Guillaume révolutionnaire organisait un attentat à la Avec, en alternance Toni d'Antonio, Alexia bombe contre le grand-duc Serge, oncle du Depicker, Abdel El Asri, Florence Guillaume, tsar. Cet attentat et les circonstances singulières Vincent Huertas, François Langlois, Fabrizio qui l’ont précédé et suivi font l’objet des Justes. Rongione, Luc Van Grunderbeeck et Laure Si extraordinaires que puissent paraître, en effet, Voglaire certaines des situations de cette pièce, elles sont Site production www.infinitheatre.be pourtant historiques. Ceci ne veut pas dire que Les Justes soit une pièce historique. Mais tous mes personnages ont réellement existé et se sont conduits comme je le dis. J’ai seulement tâché à rendre vraisemblable ce qui était déjà vrai. Albert Camus, Préface à la pièce — 1949 …………………….……………….. Âge De 16 à 18 ans NOTE D'INTENTION 5ème et 6ème secondaire et enseignement supérieur Au cours du XXème siècle, la peur et le rejet de l'autre se sont peu à peu accentués à la suite des différents courants migratoires, qui ont généré un brassage des populations et des cultures sans précédent. Plus récemment, tout proches de nous, des événements terrifiants générés par le fanatisme et le radicalisme, ont eu pour effet de stigmatiser des cultures et des
croyances, divisant les populations à cause de leurs divergences, alors que les différents horizons et points de vue sont, à l'inverse, tellement porteurs de richesses non exploitées ou restées muettes. Quelques pistes de réflexion pour Dominique Serron préparer le débat qui suivra la lecture : …………………….……………….. Tous semblent « justifiables », personne n'est « juste » mais ils ont tous raison. (Camus, « Les CONTENU DE LA MEDIATION LIEE AU Carnets ») PROJET -Quel parcours accomplit chaque personnage Introduction à la philosophie de Camus - Chaque personnage connaît Extrait de « L'Homme révolté » : symboliquement, à la manière du corps démantelé du Grand-Duc tel que décrit par la Duchesse et le chef de la police suite à « Toute valeur n'entraîne pas la révolte, mais tout l'attentat, le démembrement tragique, mouvement de révolte invoque tacitement une l’écartèlement entre éthique/politique, ou valeur. » En disant NON, le révolté entraîne amour/politique. Que défendre ? Les enfants implicitement, par son refus, un jugement de ou le peuple, l'amour d'un seul ou l'amour de valeur, qui devient alors « bien suprême », placé tous, le bonheur individuel ou collectif, la liberté alors au-dessus de tout, même de lui-même : « ou la justice, la justification divine ou celle des plutôt mourir debout que vivre à genoux ». humains ? - Dans quel état d'esprit Yanek accomplit-il son « Le fondement de cette valeur est la révolte attentat ? elle-même. La solidarité des hommes se fonde - Que voudrait Dora ? sur le mouvement de révolte et celui-ci, à son - Comment expliquer l'attitude de Stepan ? tour, ne trouve de justification que dans cette - En quoi la jeunesse apparaît-elle dans Alexia complicité. » Si la révolte détruit ou nie cette Voinova ? solidarité alors la révolte pourrait coïncider avec - A quels problèmes le chef de l'organisation un consentement meurtrier inadmissible. est-il confronté? - En quoi la proposition du chef de la police à « La liberté la plus extrême, celle de tuer, n'est Yanek est-elle ambiguë ? pas compatible avec les raisons de la révolte ». - Quel est le projet de « justification » de la Tout n'est pas permis dans la révolte. Il y a une Grande-Duchesse ? limite. La pensée humaniste de Camus ne laisse - Que pensez-vous de l'idée de l'abnégation de pas d'autre choix : tandis que le révolutionnaire soi pour la cause collective ? croit que la fin justifie les moyens, l'homme - Comment est-ce que Camus présente ce révolté répond toujours que seuls les moyens dilemme ? justifient la fin. - Où en est la révolte aujourd'hui ? Y a-t-il encore une place pour la révolte et comment NB : Ce ne sont pas les questions idéologiques la mener ? du terrorisme qui sont à rapprocher de notre - Comment la pièce fait-elle apparaître que le actualité et qui ne sont d'ailleurs pas langage et l'accès au discours peuvent être les comparables mais bien celles sous-tendues par premiers pacifiants de la violence ordinaire ? le discours critique qui émanent du dialogue. Il - Faisons lecture de la philosophie de Camus à travers la dramaturgie de la pièce. n'est pas question de réfléchir à la légitimité de - Pouvez-vous identifier une situation de votre poser un acte de révolte, il est question de vie à un de ces moments d'oscillation de critiquer tout acte de révolte qui tyranniserait pensée ? par sa violence. Il n'y aurait donc pour Camus - Reconnaissez-vous des attitudes semblables pas de légitimité à détruire. La seule légitimité dans des situations plus ordinaires ? est celle qui construit. La révolte de l'un devrait s'arrêter au seuil du droit à la liberté de l'autre. …………………….……………….. …………………….………………..
…………………….…........…… Jeudi 15 novembre 2018 – 10h et 13h30 TRUELLE DESTIN Centre des Arts de la Rue Rue du France 20 juste à côté de la Grand Place Compagnie En Chantier(s) Théâtre Durée : 50 minutes Tarif : 7,5€ Jauge : 250 élèves …………………….……………….. ◊ THEMES : le travail, l’identité, l’immigration, la peur de l’autre, la transmission de l’héritage ◊ ANIMATIONS POSSIBLES : Echange après la représentation, Atelier philo et atelier théâtre (dans la journée du 16 novembre – payants) Dossier pédagogique disponible sur simple demande …………………….……………….. Sur l’île en chantier, un Robinson attend son Vendredi pour finir la semaine et souffler un peu… Une histoire simple et belle comme le sont les rencontres improbables. Texte François Berardino et Olivier Luppens Ciccio aux mains noires rencontre Victor aux sous le regard de Sarah Gaillet mains blanches. L’un fuit l’Italie et « cherche Avec François Berardino et Olivier Luppens travail », l’autre aime son labeur et les chantiers propres. Deux solitudes, que même la langue Site www.enchantiers.be sépare. Pourtant, on a parfois besoin d’autre Coproduction En Chantier(s) - BeauregART chose que du produit de ses mains non ? Productions avec le soutien de CAR / Centre des Arts de la Rue (Ath, BE) - Les C’est une danse d’approche dans le temps et, Noctambules (Nanterre, FR) avec le jeu clownesque, il s’agit de questionner celui qui construit, le taiseux, celui qui parle par onomatopées, par habitude, qui voit surgir dans son monde si réglé un électron libre, bruyant et indiscipliné certes, mais avide d’apprendre. Âge De 12 à 15 ans …………………….……………….. 1ère > 4ème secondaire Thématiques / Pistes de réflexion Par le biais du thème général du travail, ce spectacle traite de l'identité, sujet actuel et crucial en ces temps de flux migratoires importants. Que signifie l'identité d'une personne ? Son nom, son métier, son origine? Au travers de deux hommes que tout oppose a priori, le spectacle nous plonge dans une rencontre identitaire, une acceptation de
l'autre pour ce qu'il est, pour ce qu'il vaut. De la Qu'est-ce qui peut pousser des personnes à rencontre naît une transformation mutuelle. abandonner leurs pays, à risquer leur vie ? Qu'est- ce qu'une terre d'accueil ? La Belgique La question identitaire (Qui suis-je ? Quelles sont est-elle une terre d'accueil et pourquoi ? mes origines, ma culture ? Comment je me définis par rapport aux autres, par rapport à ma famille, par rapport à ma culture?) est cruciale pour tous, notamment pour les ados. À cet âge, le besoin de se définir et de s'identifier à un groupe est grand. Comment être soi-même tout en étant accepté par les autres, tout en acceptant les autres ? La peur de l'autre …………………….……………….. Interaction entre la forme et le fond Au début du spectacle, Victor refuse le du spectacle contact avec Ciccio. Il sera intéressant d'analyser les raisons qui le poussent à refuser Comment la forme sert-elle le propos ? Il sera ce contact, à rejeter l'autre. Qu'est-ce qu'un intéressant de déconstruire les codes théâtraux préjugé, une idée préconçue ? Pour quelles pour analyser ce qui se cache sous les images raisons ne se comprennent-ils pas ? Tant au proposées : niveau du langage que de la culture, Victor et - l'entremêlement du style burlesque et Ciccio sont différents. Repérer dans le tragique: le spectacle laisse au spectateur la spectacle tous les moments d'incompréhension possibilité de s'identifier aux personnages tout culturelle peut encourager les ados à analyser en maintenant une distance avec ceux-ci et pourquoi la différence fait peur. Toutes ces l'histoire. zones sensibles font de l'interculturalité un défi - la différence/complémentarité des de société. personnages : un duo comique directement inspiré du clown blanc et de l'auguste, le Décortiquer les caractéristiques individuelles et premier étant le référent sérieux, intelligent et communes des deux personnages permettra rationnel et l'autre, le fruste, l'outrancier, le d'aborder les stéréotypes (les vêtements, la désordonné. corpulence, le langage,...). Comment - le mime percevons- nous chaque personnage ? Quel - la symbolique du théâtre d'objets sentiment nous inspirent-ils ? Puis la relation -le détournement d'objets entre Victor et Ciccio évolue en amitié. Qu'est- - l'utilisation de l'humour pour aborder un sujet ce qu'une amitié ? Comment se construit-elle ? douloureux. Pourquoi, dans ce spectacle, y a-t-il rejet avant acceptation de l'autre ? À quel moment du …………………….……………….. spectacle Victor et Ciccio deviennent-ils amis ? Comment les deux personnages sont-ils transformés par cette relation? A-t-on besoin L'immigration des autres? Peut-on vivre seul? Comment les Ce thème est abordé sous l'angle de la autres nous transforment-ils? rencontre entre un maçon (Victor), personnage solitaire, sérieux, sédentaire, maniaque, dont la La passation de certains objets (le casque, la vie tourne autour du labeur, et un immigré truelle) symbolise bien ce revirement de italien (Ciccio), solitaire lui aussi mais joyeux, situation. Ici, la notion de symbole pourra être nomade et indiscipliné. Par le biais de cette développée. Quels objets partage-t-on avec histoire entre les deux personnages, la question nos amis ? Quand pouvons-nous avoir de l'étranger est posée. confiance ? À quoi voit-on qu'on peut faire confiance ? Comment se manifeste-t-elle ? De quel pays viennent-ils ? Qu'est-ce qu'un étranger ? Quand est-on considéré comme étranger ? Comment accepter ce qui est …………………….……………….. inconnu, ce qui ne nous ressemble pas ? Comment considère-t-on un étranger ? Comment l'aborde-t-on ? Vient alors la question de l'exil, du déracinement. Ciccio relate en mimant, dans le spectacle, le parcours qu'il a dû réaliser pour rejoindre le pays de Victor, les embûches, les difficultés et les pertes qu'il a subies pendant le voyage.
…………………….…........…… Lundi 19 novembre 2018 - 13h30 Mardi 20 novembre 2018 - 10h LA DOUBLE Palace INCONSTANCE Grand-Place Durée : 75 minutes Tarif : 7,5€ Jauge : 350 élèves Compagnie Le Théâtre Tu Théâtre …………………….……………….. ◊ THEMES : l’amour et sa manipulation, la séduction, la surmédiatisation du moi via les réseaux sociaux ◊ ANIMATIONS POSSIBLES : Echange après la représentation Dossier dramaturgique disponible sur simple demande …………………….……………….. Une mise en scène moderne et contemporaine pour les ados : la scénographie en bi-frontal, avec écrans et caméras qui filment l’entièreté de la pièce, la musique de Prince… pour mieux apprécier la langue de Marivaux De Marivaux Silvia aime Arlequin et Arlequin l’aime en retour. Avec Pauline Brisy, Claudia De Brackeleire, Leur affection sincère semble être faite pour Sophia Geoffroy, Juan Martinez, Julien Vargas, durer toute la vie, jusqu’à ce que le Prince, Jean-François Demeyère tombé amoureux de Silvia au cours d’une Mise en scène Jean-François Demeyère partie de campagne, décide de faire enlever Scénographie et costumes Coline Vergez les deux villageois et de les séquestrer à la cour. Avec la complicité de Flaminia, de Lisette et de Trivelin, domestiques à sa solde, il va tout mettre en œuvre pour tenter d’éloigner les amants l’un de l’autre. Et y parvenir. Lorsque la comédie s’achève, Arlequin est tombé amoureux de Flaminia et les noces de Silvia et du Prince sont annoncées. Cette « double inconstance » n’est pourtant pas gagnée d’avance. D’abord totalement Âge De 15 à 18 ans réfractaires aux manigances de la cour, les 4ème, 5ème et 6ème secondaire et tourtereaux ne vont que très lentement se enseignement supérieur laisser séduire. Habilement, les courtisans vont flatter leur orgueil, titiller leur ego. Silvia se montrera sensible aux robes qui lui sont offertes et Arlequin charmé par les mets qu’on lui sert. Eux qui ignoraient tout du paraître vont commencer à se préoccuper de l’image qu’ils renvoient. A leur corps défendant, ils finiront par se laisser corrompre par les ors de la cour.
Il y a du « Secret story », du « Black mirror » dans Approche dramaturgique – par le cette « Double inconstance ». Enfermés, surveillés, émotionnellement éprouvés voire metteur en scène carrément manipulés lors de confrontations scénarisées d’avance, on croirait Silvia et Le 3 septembre 2016, le créateur de mode Arlequin engagés dans une émission de télé- Olivier Rousteing, star « tendance » de la haute réalité ou dans une série diffusée sur Netflix. couture, est l’invité du talk-show « On n’est pas couché », animé chaque samedi soir sur France 2 par Laurent Ruquier. Et il a cette phrase forte Et de fait, la compagnie dirigée par Jean- qui m’interpelle, essentiellement dans la mesure François Demeyère a choisi d’aménager la où elle parle de modernité, ou de ce qui est, scène en un large plateau de télévision. Les selon lui, moderne : caméras, les écrans et les moniteurs ont envahi l’espace de jeu. Les spectateurs assis face à face, de part et d’autre du plateau, assistent à « Il y a deux mots qui sont très importants pour un ébouriffant match de catch médiatisé, sur la France : chic et moderne. » un ring où chacun s’observe en permanence « Ce qui est réellement chic aujourd’hui, c’est et où tous les coups sont permis. d’être honnête, être sincère et assumer qui on est. » Le spectacle parle avec brio de la « Il faut être naturel, le problème de notre surmédiatisation actuelle du moi et de la société aujourd’hui, c’est qu’on n’arrive pas à relation de plus en plus narcissique que être honnête. » l’homme contemporain entretient avec lui- même. Auto-mises en scène sur Facebook, Olivier Rousteing n’est pas moraliste ni Instagram, Snapchat. Selfies. On n’en finit plus philosophe. En s’exprimant ainsi, il affirme de se prendre pour des people. d’abord un point de vue de créateur de mode « moderne ». Il n’empêche ! Son allégation « On Si elle est d'abord une histoire d'amour, n’arrive pas à être honnête aujourd’hui » fait « La double inconstance » nous amène à écho à l’un des thèmes majeurs de « La Double penser le jeu de miroirs dont chacun de nous inconstance », et tend à justifier le fait de devient de plus en plus allègrement victime monter ce texte en 2017 : être vrai, être sincère, consentante et à vivre avec davantage être soi, est-ce possible, durablement, au sein d'authenticité. de la société contemporaine ? D’où viendrait cette absence, ce manque d’authenticité, de …………………….……………….. vérité dans nos relations à nous-mêmes et aux autres ? Quelles circonstances nous amèneraient à ne pas « assumer ce que l’on est » ? Marivaux en parle éloquemment. Et ce qu’il en dit mérite d’être entendu. …………………….……………….. « Marivaux est moraliste bien plus que moralisateur et la finalité de la pièce ne semble pas consister à juger ou à condamner, mais à montrer l’extrême complexité de comportements d’individus qui, même lorsqu’ils semblent déterminer le cours des choses plutôt que de le subir, ne sont pas les maîtres de leurs sentiments, ni vraiment de la situation qu’ils espèrent contrôler. » RUBBELLIN, Françoise, « Marivaux dramaturge », pp 196-197, collection Unichamp, éd. Champion, Paris, 2009 …………………….………………..
…………………….…........…… Vendredi 18 janvier 2019 - 13h30 et 20h L’ODEUR Château Burbant Rue du Gouvernement Durée : 75 minutes Tarif : 7,5€ Compagnie La Bande Jauge : 150 (élèves et enseignants compris) Théâtre documentaire …………………….……………….. ◊ THEMES : le quotidien et le témoignage des travailleurs sociaux de « première ligne », la problématique du logement et des SDF, ◊ ANIMATIONS POSSIBLES : échange après la représentation ◊ DOSSIER PEDAGOGIQUE : disponible sur simple demande …………………….……………….. Avec poésie, à travers des dessins créés en direct, et sensibilité, sans misérabilisme, Rémi Pons met en évidence le quotidien des assistants sociaux qui s’occupent des gens isolés. Texte et mise en scène Rémi Pons Une précarité invisible qu’on peut Avec Simon Duprez et Tristan Bordmann au ignorer. L’occasion de mettre les Dessin projecteurs sur un travail humble et Assistanat Pauline Chevallier discret mais oh ! combien essentiel. Création Lumière Marion Pillé Au quotidien des travailleurs sociaux Création sonore Maxime Dubuis accompagnent des hommes et des femmes Une production la Bande asbl brisés, bien souvent jusque dans leurs décès. C’est un travail parfois difficile, peu visible ou mal labandeasbl.wordpress.com connu, tout à côté d’un monde que peu de gens peuvent regarder et appréhender. C’est un travail fait de rencontres étonnantes, de moments intenses passés avec les gens. Un travail qui demande un engagement fort. Ces travailleurs sont confrontés en première ligne à l’abandon social ainsi qu’à l’absurdité de problèmes structurels qui bien souvent les dépassent. La question de la solitude et de Âge De 17 à 18 ans l’isolement dans une société qui refuse la 5ème et 6ème secondaire et fragilité et qui fabrique de la souffrance sociale, n’épargne pas non plus ces travailleurs. On le enseignement supérieur sait c’est difficile de tenir dans ce métier-là. Rémi Pons a écrit et conçu un spectacle qui souhaite mettre en lien travailleurs sociaux et spectateurs de tout bord pour briser l’isolement. …………………….………………..
Le dessin Sur un écran blanc en fond de scène, sorte de grande fenêtre, des paysages, des silhouettes, des visages, apparaissent, se transforment et s’effacent. Ces dessins évoluent dans un L’odeur, une écriture du réel mouvement quasi continu. Le dessinateur joue littéralement avec l’acteur qui peut rentrer et Tout a commencé, il y a quelques années, sortir de l’image à sa guise. Cette matière qui autour de discussions informelles que Rémi a ouvre l’imaginaire offre un support visuel aux régulièrement avec un ami travailleur social. Les voix documentaires. récits de son ami étaient particulièrement forts, parfois drôles et même invraisemblables. C’est à partir de là que Rémi écrit, avec ce sentiment Un théâtre documentaire dérangeant que quelque chose ne tourne par rond : cette nudité au vu et au su de tout le C’est l’acteur lui-même qui lance depuis un monde. Il écrit une fiction pour un acteur : le enregistreur les voix documentaires des récit d’un éducateur adressé à un public. différents travailleurs sociaux interviewés. Sous le bureau de l’éducateur, une enceinte diffuse le L’histoire particulière de cet éducateur témoignage de ces travailleurs sociaux qui demande rapidement d’autres voix. La fiction poursuit le récit de l’éducateur. Ils sont assistants rappelle le documentaire, Rémi et Pauline, son sociaux dans des centres de première ligne, assistante, vont donc à la rencontre de infirmières de rue, éducateurs de rue, travaillent nombreux travailleurs sociaux, qui acceptent dans des centres d’accueil de nuit. Ils nous avec sincérité de livrer le quotidien de leur parlent de leur métier, des conditions dans travail. Ces voix sont intégrées au texte. lesquelles ils l’exercent, de leur structure, des liens qu’ils ont avec les autres structures, du travail avec les sans-abris, de moments …………………….……………….. marquants, très humains. Synopsis Ces trois ingrédients permettent, en partant de l’expérience intime de cet éducateur, de révéler toute l’étendue du drame social qui se déroule Anouar, le sans-abri, est mort. Le travailleur social aujourd’hui. se lève comme tous les jours. Va partir au travail. Il doit aussi vivre avec cette absence. Continuer son travail, avec les autres. Comme à chaque fois qu’il y a un mort. Il cherche à tenir, encore, …………………….……………….. trouver du sens, y croire… Mais cette fois, c’est trop. Cette fois, tout a un sale goût. Cette absence l’envahit. Les mots sortent. Le travailleur raconte. …………………….……………….. LE PROJET ARTISTIQUE Sur scène, L’Odeur est une ficiton, via l’histoire particulière d’un travailleur social. La pièce est aussi un documentaire, via la voix de travailleurs sociaux que nous avons enregistrée et qui est diffusée en direct. Nous avons aussi choisi le dessin qui est réalisé et projeté sur la scène, aussi en direct. La Fiction, le théâtre de l’éducateur L’acteur, c’est le travailleur social. Il est là, simplement sur scène et s’adresse de manière directe au spectateur, avec une grande proximité. L’acteur interpelle le public, lui parle comme à un confident, le rend témoin du quotidien de son travail, avec franchise et sans pathos.
…………………….…........…… FIGHT Jeudi 24 janvier 2018 -13h30 et à 20h Palace Grand-Place NIGHT Durée : 80 minutes + rencontre à l’issue de la représentation Tarif : 7,50€ Jauge : 400 élèves …………………….……………….. ◊ THEMES : les élections, la démocratie, le Ontroerend Goed système de vote, le comportement électoral Théâtre ◊ ANIMATIONS POSSIBLES : animations prévues par Infor-Jeunes Ath et l’équipe animation de la Maison Culturelle d’Ath en vue d’anticiper les élections du mois de mai 2018. …………………….……………….. ‘FightNight’ nous informe de nous -mêmes, le public, plus que des acteurs. Comment nous, comme groupe, jugeons, condamnons, punissons ou tolérons. De Standaard – Liv Laveyne **** « Cinq challengers. Cinq manches. Votre vote. Il De Alexander Devriendt et Angelo Tijssens n'y en a qu'un qui survivra. Les enjeux: votre Avec Angelo Tijssens, Aurélie Lannoy, Charlotte attention, votre amour, votre accord, votre De Bruyne, Hervé Guerrisi, Gregory Carnoli et éclat de rire, votre compassion, votre point Jonas Vermeulen faible, votre plaisir coupable, votre coeur, votre Mise en scène Alexander Devriendt soutien, votre choix. Nous vous aidons à décider Site production : à travers des enquêtes au hasard, http://www.ontroerendgoed.be/fr/projecten/fi signalisations de votes, des coalitions, des ght-night/ campagnes, des débat, des consultations, des exit polls, des spin doctors, des sondages, des têtes de liste, de référendums. On fait tout pour que le meilleur ne gagne pas. » En entrant dans la salle, chaque spectateur reçoit un boitier. Au signal sonore, les cinq comédiens, placés dans le rôle de candidat, montent sur le ring. Aux spectateurs d’élire leur Âge De 16 à 18 ans favori. Bien sûr, les comédiens essaieront d’influencer leurs choix et de les rendre 5ème et 6ème secondaire et corruptibles. En fonction de leurs votes, l’issue est enseignement supérieur différente après chaque représentation. Un vrai débat sociétal qui, par le rire et la dérision, bousculera les tabous les plus profondément ancrés. …………………….………………..
UN PEU DE PRESSE… « Fight Night en dit moins sur les acteurs en scène que sur nous, le public, sur notre façon de juger et condamner, punir ou tolérer, en tant qu'individus ou groupe. Comment votons-nous, qu'est-ce qui influence notre vote ? Le metteur en scène Alexander Devriendt passe notre comportement électoral au crible et en fait, sans devenir explicitement politique, un jeu extrêmement intelligent, où la notion de « démocratie » – la raison de la majorité – se révèle extrêmement relative. » De Standaard « Un spectacle qui nous met face à nous-même. Il s’agit d’une conception et d’une dramaturgie brillante d’intelligence que propose cette compagnie belge inventive et novatrice » Un fauteuil pour l’orchestre …………………….………………..
…………………….…........…… BON Vendredi 15 mars 2019 - 13h30 DEBARRAS ! Palace Grand Place Compagnie Alula Durée : 60 minutes + 15 minutes d’échange Tarif : 7,5€ Théâtre et marionnettes Jauge : 180 élèves …………………….……………….. ◊ THEMES : l’Histoire vue de l’intérieur, l’intergénérationnel, l’enfance, les modes de vie de 1900 à nos jours ◊ ANIMATIONS POSSIBLES : Echange après la représentation et possibilité d’animations en classe ◊ DOSSIER PEDAGOGIQUE : disponible sur simple demande ◊ MENTIONS : sélectionné au Théâtre des Avec Sandrine Bastin, Perrine Ledent et Doms (Avignon 2018) – Prix du Kiwanis décerné Chloé Struvay par la presse – Prix de la Ministre Marie-Martine Schyns aux Rencontres de Théâtre Jeune Public Mise en scène Muriel Clairembourg de Huy 2017 Assistanat mise en scène Margaux Van Audenrode …………………….……………….. Scénographie Sarah de Battice Marionnettes Jean-Christophe Lefèvre et Bon débarras ! est un spectacle qui Annick Walachniewicz célèbre nos enfances, celles de nos Costumes des marionnettes Annick parents, de nos grands-parents, des Walachniewicz parents de nos grands-parents... Création lumière Dimitri Joukovsky Dans le placard, le débarras, là, sous l’escalier, Décor sonore Michov Gillet le temps passe, les enfants se succèdent. Des Construction décors Ateliers Berton, Sarah années les séparent, pourtant leurs jeux se de Battice, Raphaël Michiels ressemblent. Leurs époques diffèrent, mais leurs émotions se ressemblent. Leurs modes de vie Site http://www.alula.be/ évoluent, mais leurs aspirations se ressemblent. En 1925, Maurice (8 ans) a très très envie de cerises au marasquin. Maman a dit “C’est le Carême”. Maman a dit “Il faut attendre 40 jours”. Impatient, il grave 40 petites barres sur le mur du placard. En 2017, Niels (14 ans), fait croire à Bouchra (12 Âge 12-13 ans ans), qu’en 1978 Patrick Haemers s’est planqué 1ère secondaire là pendant 40 jours. La preuve: 40 petites barres sont gravées sur le mur du placard. Chaque enfant est unique et chaque enfant se ressemble. Le spectateur est le témoin privilégié de leurs moments de complicité, de secrets partagés, d’interdits transgressés.
…………………….……………….. range des balais), par la répétition des parties de cache-cache (de tout temps c’est la meilleure planque), par les objets stockés, oubliés et parfois retrouvés des dizaines d’années plus tard, par la présence discrète de poissons –anciens ou futurs habitants du lieu-, le débarras nous rappelle qu’au-delà de Un lieu fixe l’éphémère de nos existences, la vie continue, quoi qu’il arrive ! L’action se situe dans une maison construite fin du XIXe siècle, plus précisément dans son espace le plus immuable et le moins influencé …………………….……………….. par les modes : le débarras. Dans chaque maison, l’enfant s’approprie un espace plus Les personnages qu’un autre... Dans notre maison, c’est le ° Joseph et Eléonore – 12 ans – 1906 débarras. ° Maurice – 8 ans – 1925 ° Yvette – 6 ans – 1944 Nous avons choisi de raconter des moments de ° Yvette et Anne-Marie – 15 et 6 ans – 1953 vie de neuf enfants âgés de 6 à 14 ans habitant ° Mathéo et Laura – 10 et 8 ans – 1986 la maison, qui, à des époques différentes, ° Niels et Bouchra – 14 et 12 ans – 2017 investissent ce débarras. De 1900 à nos jours, leurs histoires s’y accumulent. Il leur sert de …………………….……………….. cache, de poste d'observation, de refuge... La porte refermée, chacun peut se créer un univers à lui, se débarrasser de ses angoisses, de sa Pistes pédagogiques colère ; s’inventer une vie autre, meilleure ou terrifiante ; y laisser une empreinte, un bout Bon débarras ! ouvre un vaste champ de d’enfance. questions et réflexions. En voici quelques-unes : • Les places tenues par les filles et les garçons, Une chronologie bousculée aux différentes époques : Reçoivent-ils la même éducation ? Rêvent-ils des mêmes choses ? Ont- ils accès aux mêmes métiers ? ... Imaginons ce débarras filmé en plan fixe pendant un siècle. Des scènes en sont • L’évolution des modes de vies, des mœurs sélectionnées et agencées tel un puzzle, familiales, du langage : en quoi le quotidien distordant la chronologie des choses. En ressort était-il différent en 1906, 1925, 1944, 1953, 1986, une fresque historique composée de fragments qu’en 2017 ? Pourquoi les enfants vouvoyaient- du quotidien vécu par les habitants qui se sont ils leurs parents? succédés dans cette maison. • Les changements dans l’enseignement : Transformé en poste d’observation, le débarras étudiait-on les mêmes matières? Pourquoi devient témoin privilégié des traces laissées par portait- on l’uniforme ? Les punitions étaient-elles les habitants au fil des années. Dans une plus sévères? A quelle époque les classes sont- chronologie bousculée, les enfants y passent, elles devenues mixtes? La récréation a-t-elle repassent et nous donnent à voir leurs toujours existé ? A quoi y jouait-on? singularités et leurs similitudes. • Les grandes et petites inventions : quand est La lecture de la grande Histoire à apparue la lumière? La télé? La radio ? Le lave- travers les événements du quotidien vaisselle ? Le train électrique? La brosse à dent? Est-ce que ma grand-mère mangeait de la Bon débarras ! nous emmène dans l'Histoire (la purée mousseline? ... grande), vue de l'intérieur (du débarras). Par le trou de serrure, par les sons qui émanent de la • Le rapport à nos ancêtres : Qui étaient-ils ? maison, par les coulisses des petits et grands Quels vêtements portaient-ils ? Où ont-ils vécu? drames, notre œil observe des histoires choisies qui ont marqué (ou pas) les habitants de la • Le rapport à notre habitation : Où est-ce que maison. je me sens le mieux dans ma maison ? Quel est l’endroit qui m’est « réservé » ? Quelle est ma Les histoires des différentes enfances révèlent un meilleure cachette ? Y avait-t-il d’autres quotidien traversé, à dose homéopathique, par habitants dans la maison que j’habite ? Si oui, les événements politiques, sociaux et qui étaient-ils ? Quand la maison a-t-elle été économiques du moment. Ces histoires construite ? traduisent également des modes, des mœurs, des langages propres à chaque époque. Par la fonction basique du lieu (de tout temps on y
• La notion de passage, de trace : Qu’est-ce que j’aurais envie de laisser comme trace de moi, si je devais quitter ma maison ?
…………………….…........…… Jeudi 21 mars 2019 – une séance l’avant-midi et une deuxième l’après-midi LES FABULEUX Vendredi 22 mars 2019 – une séance l’avant-midi et une deuxième l’après-midi Dans les écoles, les classes Les Royales Marionnettes Durée : 120 minutes Tarif : 7,5€ Déclinaison de Fables de La Jauge : 180 élèves Fontaine sous forme de Chaque Fabuleux présente 1 fable dans théâtre d’objet maximum 6 classes différentes (max 30 personnes). L’ensemble de la prestation doit se tenir dans une durée continue de 2h maximum. …………………….……………….. ◊ THEMES : les fables de La Fontaine, le Théâtre d’objet, l’immigration ◊ ANIMATIONS POSSIBLES : Echange après la représentation Dossier dramaturgique disponible sur simple demande …………………….……………….. Vous les trouverez au coin d’une ruelle, d’un foyer, d’un couloir de théâtre, au Texte Jean de La Fontaire - Création chevet d’un grand-père, dans votre collective logis si le cœur vous en dit et ... à Avec Julie Antoine, Sophie Arnulf, Didier l’école, ils surprennent les élèves dans Balsaux, Bernard Boudru, Julien Collard, leurs leçons ! Jean-François Durdu, Sophie Lajoie, Hélène Pirenne et Dorothée Schoonoogue en Ils vous livrent à la carte des Fables alternance. choisies de Monsieur de La Fontaine, Mise en scène Agnès Limbos revisitées, bien sûr, actualisées et Site www.lesroyalesmarionnettes.be résolument décalées. Avec comme support le théâtre objet, ils offrent chacun un point de vue personnel et imagé et des Fables choisies. Colporteurs fantaisistes, ils vous présentent leurs récits fabuleux sous la forme de petites histoires courtes. Rapprochez-vous, car sachez que tout acteur Âge De 12 à 18 ans vit aux dépens de celui qui l’écoute. De la 1ère à la 6ème secondaire et enseignement supérieur – les groupes- …………………….……………….. classes doivent être du même âge
Nous avons sélectionné plusieurs des Fables de La Fontaine que nous présentons chacune dans une forme courte de quelques minutes, en théâtre objet. « Les Fabuleux » est une création collective où chacun des sept comédiens s’est emparé des fables pour les décliner dans des versions qui lui sont propres. L’œuvre littéraire, politique et sociologique de Jean de la Fontaine est ainsi imagée par le théâtre objet ; les morales des Fables sont sublimées, actualisées et résolument décalées. Chaque Fabuleux apparait dans une classe, suspendant la leçon, avec sa scénographie portable (table, son, objets,...), présente sa Fable et son point de vue sur l’auteur. Une fois sa prestation terminée, il va dans une autre classe et ainsi de suite jusqu’à six Fables dans des classes différentes et dans un laps de temps de deux heures. Le passage de quatre comédiens constitue la présentation en classe, chaque groupe voit donc quatre Fables différentes, présentées par des personnages atypiques et truculents. …………………….……………….. L’envie, plus que l’idée de créer ce spectacle, est née afin de répondre à plusieurs objectifs. Tout d’abord, la compagnie pratiquant le théâtre de rue, la première envie repose sur la conquête de ce public insoumis aux lois du « c’est à voir ». L’envie de ne pas l’attendre, mais d’aller à sa rencontre, et de lui proposer un spectacle là où il a pris ses quartiers. La deuxième envie repose sur l’idée qu’il est temps, au vu de la conjoncture actuelle, de proposer des formes plus légères, des formes pouvant être jouées par quelques comédiens sans la moindre contrainte technique. La forme souple des Fables permet aux comédiens de s’adapter à des espaces inhabituels, généralement non prévus pour le théâtre. C’est donc naturellement que « Les Fabuleux » trouvent leur place dans le milieu scolaire. Au- delà du thème didactique des fables de Jean de La Fontaine et de leur adaptation contemporaine, notre spectacle s’immisce dans les écoles pour venir surprendre les élèves pendant leurs leçons. Ce n’est pas l’école qui va au théâtre, mais le théâtre qui envahit l’école. Bouleversement des codes, facilité logistique et attention écologique : vous ne devez pas déplacer tous vos élèves, ce sont les quatre Fabuleux qui viennent à vous !
…………………….…........…… COLON(IAL) Vendredi 29 mars 2019 - 13h30 OSCOPIE Centre des Arts de La Rue Rue de France 20-22 Tout près de la Grand Place Compagnie AH MON AMOUR ! Durée : 75 minutes Théâtre forain et musical Tarif : 7,5€ Jauge : 200 élèves …………………….……………….. ◊ THEMES : le passé colonial de la Belgique, les chants coloniaux, le racisme ordinaire, la discrimination, le néocolonialisme, le paternalisme ◊ ANIMATIONS POSSIBLES : Echange après la représentation ◊ DOSSIER PEDAGOGIQUE : disponible sur simple demande …………………….……………….. Un spectacle qui nous plonge dans De Geneviève Voisin notre histoire avec un ton critique et Avec Geneviève Voisin et Justine d’analyse pointue sur le sujet de la Verschuere Buch colonisation. Ecriture Francesco Mormino Deux personnages, une mère et sa fille, Scénographie et costumes Bernadette ébouriffés et décoiffants, empâtés et Roderbourg empétrés, s’épanchent avec jubilation Eclairage et régie Serge Bodart et sans modération sur notre passé Musique Pyrly Zurstrassen colonial… Ah, on savait rire en ces Ecriture clownesque Carina Bonan temps bénis des colonies ! Regard extérieur Christophe Thellier Deux personnages clownesques, drôles et grinçants dans un spectacle incisif et désopilant Âge De 15 à 18 ans abordant notre rapport ambigu à notre passé colonial. De la 3ème à la 6ème secondaire et Les tensions entre nord et sud s’incarnent avec Enseignement supérieur humour dans le rapport mère/fille. Dévoilant ainsi la violence physique et morale de notre passé, ce récit satirique laisse progressivement place à un règlement de compte familial … et national. « Chers Amies et Amis de toujours, « L’Amicale des Anciens d’Afrique » a le plaisir de vous convier ce soir à une conférence tenue par Son Excellence l’Ambassadeur de Belgique à Kinshasa sur les nouveaux potentiels des marchés en République Démocratique du Congo. En sus, nous sommes fiers et heureux de vous annoncer que Fabiola de Potter Dardois, fille, petite-fille et arrière-petite-fille de colons, et sa jeune fille Paola, qui comme vous le savez vouent une admiration sans égale à la grandeur
de « l’œuvre civilisatrice coloniale » ont tenu, comprendre le passé. De plus, la décolonisation gracieusement, et nous les en remercions, à et les relations Nord-Sud font partie des assurer la première partie de cet évènement compétences terminales et des savoirs requis du majeur de la vie associative nationale. En programme du cours d’Histoire. Toutefois, cette apéritif, elles proposeront donc au public venu pièce peut également être approfondie dans assister à la conférence un récital d’autres cours, tels que ceux de Français, de d’authentiques chansons « coloniales et Sciences Sociales, d’économie ou bien encore exotiques ». On ne s’en lasse pas. Ô nostalgie le cours de Philosophie et de Citoyenneté. quand tu nous tiens ! » Racisme ordinaire, situations sarcastiques, les …………………….………………. tensions entre le Nord et le Sud s’incarnent avec humour dans le rapport mère/ lle. Dévoilant Animation pédagogique notre passé colonial, ce récital satirique propose un règlement de comptes familial et national. Il existe une très intéressante animation pédagogique intitulée : « Notre Congo » ? Toute « Malin, le parallèle burlesque permet de ne pas une Histoire... être donneur de leçons. La pièce empoigne avec audace, et un second degré infernal, une Comme le propose le CEC : elle vise à favoriser question qui tord encore les tripes de notre petit une meilleure compréhension des stéréotypes pays. Cette coloscopie griffe méchamment la sur le Sud en tant que construction historique chair de notre conscience collective mais le rire auprès des jeunes. L’objectif de cette animation opère comme un analgésique. » Le Soir est d’approcher l’histoire des relations belgo- congolaises à travers la découverte d’une série « Utile et sarcastique à souhait » La Libre de documents de propagande coloniale pour favoriser la conscientisation de nos propres …………………….……………….. stéréotypes en tant qu’héritage du passé. En effet, la « décolonisation des esprits » est un passage essentiel pour parvenir à changer de regard sur le Sud. Car, comment se forge une mentalité si ce n’est, au départ, sur une représentation gée, héritée d’un passé commun et partagé ? Cette animation est organisée par l’ONG CEC (Coopération Education Culture), qui Intérêts pédagogiques affirme la culture comme fondement-même d’un développement humain durable et d’un Sur le ton de l’humour, Colon(ial)oscopie invite à dialogue entre cultures. Julien Truddaïu, chargé réfléchir sur le passé colonial de notre pays et sur de projets et directeur de l’exposition «Notre le lien que nous entretenons avec celui-ci. La Congo», est un partenaire privilégié depuis le pièce aborde les thèmes de la colonisation, du début du projet « Colon(ial)oscopie ». Il a en racisme, de la discrimination, ainsi que du effet suivi l’évolution du spectacle et nous a néocolonialisme. apporté son expertise sur l’aspect historique. Colon(ial)oscopie est un outil de sensibilisation L’animation « Notre Congo » ? Toute une qui amène une réflexion sur les événements Histoire... dure 2 x 50 min. et s’adresse aux d’hier et notre rapport à ceux-ci. Mais la pièce groupes de jeunes à partir de 16 ans et aux nous éclaire aussi sur les stéréotypes qui étudiants du supérieur. perdurent et nous pousse à porter un regard critique sur la réalité d’aujourd’hui. Pour l’organiser en complément du spectacle ou pour toute information complémentaire, Les thématiques abordées rencontrent visitez le site internet : https://cec- certaines missions de l’enseignement scolaire. ong.org/2014/02/09/notre-congo- toute-une- En raison des réflexions qu’elle dégage, la pièce histoire/ ou contactez Julien Truddaïu : a valeur d’utilité citoyenne et, si elle est 02/217.90.71 - julien@cec-ong.org encadrée correctement, peut participer à la formation des Citoyens Responsables Actifs et Critiques (C.R.A.C.). Du côté scolaire, le Décret du 24 juillet 1997 préconise d’adapter les programmes d’études et leur projet pédagogique à la sauvegarde de la mémoire des événements qui aident à
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