AGRICULTURE BIOLOGIQUE ET BIODIVERSITE CULTIVER LA SYMBIOSE
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AGRICULTURE BIOLOGIQUE ET BIODIVERSITE
CULTIVER LA SYMBIOSE
Synthèse du séminaire national organisé le 30 septembre 2019 à Paris par la FNAB, avec la participation de
l’Agence française pour la biodiversité
Partager l’état des connaissances sur les liens entre agriculture biologique et biodiversité et
définir ensemble des pistes d’action pour renforcer le rôle de l’agriculture biologique dans la
protection de la biodiversité, telles sont les réflexions qui ont rassemblé une soixantaine de
participants, représentants des pouvoirs publics, acteurs du monde agricole, associations
environnementales, gestionnaires d’espaces naturels.
L’érosion massive de la biodiversité, agriculture favorable à la biodiversité ». Cette
confirmée par le récent rapport de l’IPBES matinée a permis un tour d’horizon de projets
(2018), le « GIEC de la biodiversité », appelle à alliant agriculture et biodiversité menés par
agir urgemment pour inverser la tendance. des groupements d’agriculteurs ou par des
collectivités, la présentation de l’état des
L’agriculture intensive, en raison de la
connaissances scientifiques par Vincent
simplification de l’environnement agricole,
BRETAGNOLLE (CNRS Chizé), ainsi qu’une
l’utilisation des intrants chimiques et le
table ronde avec les témoignages
morcellement des espaces naturels qu’elle a
d’agriculteurs bio, d’une collectivité et d’une
entraînés, est pointée du doigt comme une
Agence de l’eau.
des causes de cette érosion, alors même que
l’importance du rôle joué par la biodiversité
pour la production agricole est de plus en plus
reconnue. Comment l’agriculture biologique
peut-elle contribuer à accélérer la nécessaire
prise de conscience collective et à faire
évoluer notre modèle de production
alimentaire en faveur d’une biodiversité
préservée et vers une agriculture pour et par
la biodiversité ?
L’après-midi a été consacré à des réflexions
Afin de réfléchir à ces questions, la FNAB collectives dans le cadre de trois ateliers
(Fédération nationale d’agriculture parallèles : i) Développer et favoriser l’action
biologique), avec la participation de l’AFB des collectivités locales en faveur de
(l’Agence Française de la Biodiversité) a l’agriculture biologique pour protéger la
organisé une journée de présentation et biodiversité, ii) développer des pratiques en
d’échanges pour une compréhension agriculture biologique toujours plus
commune des liens entre agriculture vertueuses pour la biodiversité, et iii) financer
biologique et biodiversité. Cette journée a été des pratiques agricoles qui préservent la
réalisée à l’occasion de la finalisation, pour le biodiversité. Après la restitution des ateliers,
la journée a été conclue par M. Guillaume
compte de l’AFB, du guide à destination des
LEFORESTIER, chef de cabinet de Mme
collectivités locales « Agriculture biologique
BORNE, ministre de l’écologie. Le séminaire
et biodiversité – comment les collectivités était animé par Caroline GERBER, urbaniste.
locales peuvent-elles favoriser une
Avec le soutien de
OUVERTURE DU SEMINAIRE cesse sur ce qu’il a fait de ses rêves d’enfant,
de cette nature vécue et imaginée qui l’a
Philippe DUPONT, Directeur de la recherche, porté vers le travail de la terre, parfois même
de l’expertise et des données à l’AFB souligne sous l’effet moteur d’une spiritualité
que l’agriculture est à la confluence de divers naturaliste.
enjeux majeurs : protection de la ressource
en eau, lutte contre l’érosion des sols, trames TOUR D’HORIZON DE PROJETS ALLIANT
vertes et bleues, zones humides, prairies… Le AGRICULTURE BIOLOGIQUE ET BIODIVERSITE
positionnement politique de l’AFB, repris
Ségolène NAVECTH MARCHAL (Agrobio
dans son contrat d’objectif, est clair :
Périgord) et Joël BOURDERIOUX (Bio en
accompagner l’agroécologie. Cela se traduit
Grand Est) ont participé, dans le cadre de la
par diverses préoccupations concrètes qui
mission confiée à la FNAB par l’AFB, à l’état
ont trait à l’agronomie, au sol,
des lieux des connaissances sur la relation
« compartiment oublié » des politiques
entre agriculture et biodiversité, à travers la
environnementales, ou encore aux paysages
documentation scientifique existante, et des
et au lien social. Les problématiques autour
enquêtes auprès des structures
de la biodiversité ne pourront être résolues
d’accompagnements d’agriculteurs bio et
qu’avec les agriculteurs et le monde rural,
des collectivités.
d’où l’intérêt de partenariats avec des
structures telles que la FNAB. En guise d’introduction, il est noté que
l’approche entre les domaines agricole et
environnemental reste segmentée. Ainsi,
interrogés sur leurs actions en matière de
protection de la biodiversité, nombre
d’acteurs n’identifient pas immédiatement
les politiques qu’ils ont pourtant mises en
place (actions en matière de protection des
sols, mise en place de couverts végétaux…).
Des initiatives portées par des paysan-ne-s
Guillaume RIOU, en tant que Président de la bio et/ou des collectivités ont été présentés
FNAB, souligne que sa fédération souhaite dans trois domaines :
s’engager, aux côtés de partenaires publics et
▪ l’aménagement de l’espace avec la
privés sur les questions de biodiversité. Elle
restauration de la Trame verte et bleue
travaille depuis douze ans sur les sujets « eau
et bio » ainsi que sur le climat, mais la (TVB) – projet porté par Bio en Grand Est,
dimension biodiversité manquait dans son ▪ la conservation et restauration
approche, jusqu’à la création d’un pôle d’espèces sauvages avec les plantes
environnemental en son sein qui regroupera messicoles – projets portés par Bio de
ces trois sujets. Guillaume RIOU met en PACA et la commune de Forcalquier,
exergue, en écho avec le discours de Philippe
DUPONT, la nécessité de caractériser ▪ la préservation et le développement du
scientifiquement et avec les professionnels patrimoine génétique agricole avec les
les questions de relation symbiotique entre semences – projets portés par Agrobio
agriculture biologique et biodiversité, et de Périgord d’une part et le CRBA (Centre
convertir les pistes ainsi dégagées en de Ressource de Botanique Appliquée),
politiques publiques. Cela étant dit, au-delà la Métropole de Lyon et la ville de Charly
de cette part rationnelle des d’autre part.
questionnements, l’irrationnel a aussi sa
place. Le paysan s’interroge en effet sans
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AGRICULTURE BIOLOGIQUE ET BIODIVERSITE, QUE également de mesurer les effets du bio à plus
SAIT-ON ? long terme, puisqu’il est avéré que la
conversion d’une exploitation au bio ne
Vincent BRETAGNOLLE, Directeur de produit ses effets qu’après un certain temps,
recherche au CNRS à Chizé, a ensuite ainsi que de bien prendre en compte que le
présenté un état des connaissances paradigme de la bio n’a pas pour seul objectif
scientifiques sur agriculture biologique et de maximiser le rendement. Sont à noter
biodiversité. également les différences d’investissement
Les études montrant les effets positifs de en R&D entre les agricultures biologique et
l’agriculture biologique du point de vue de la conventionnelle.
biodiversité sont nombreuses. On observe
notamment très clairement un effet local au
TEMOIGNAGES D’ACTEURS DE TERRAIN – TABLE
niveau de la parcelle, avec par rapport au
RONDE
conventionnel une augmentation de la
diversité d’un tiers et de l’abondance de 50 %. Avec la participation de
L’effet dépend du contexte paysager : plus le ▪ Jérémy DITNER, paysan bio céréalier en
paysage est simplifié, plus l’impact de Alsace
l’agriculture biologique est fort ▪ Yannick PAYEMENT, éleveur de volaille et
En ce qui concerne les impacts au niveau maraîcher bio dans le Périgord
d’une région dans son ensemble, une étude ▪ Guillaume CHOISY, directeur de l’Agence de
menée en « zone atelier » Plaine-et-Val-de- l’eau Adour-Garonne
Sèvre a par exemple démontré des effets ▪ Jean-Guy ROBIN, Communauté de
importants sur la survie des abeilles communes Océan-Marais de Monts
domestiques, à partir d’un seuil de 10 à 20 % ▪ Vincent BRETAGNOLLE, chercheur CNRS
de parcelles bio sur le territoire. Il apparaît
également qu’une parcelle conventionnelle
entourée à 60 % environ de parcelles bio dans
un rayon d’un kilomètre présente plus de
flore qu’une parcelle bio entourée
d’exploitations conventionnelles. Les effets
positifs se mesurent également au niveau des
écosystèmes.
De plus, les effets positifs de l’agriculture Jérémy DITNER et Yannick PAYMENT ont
biologique sur la biodiversité sont multipliés témoigné de leurs motivations et de leur
si elle entraîne d’autres changements locaux vision de la biodiversité dans l’agriculture
(diversité de cultures, parcelles plus petites), biologique. Jérémy DITNER a commencé par
et surtout paysagers (haies, éléments semi- convertir une partie de son exploitation en
naturels), et avec l’augmentation de la bio du fait qu’elle était située sur une zone de
proportion de surfaces en bio à l’échelle du captage, avant de se « prendre au jeu » et de
paysage. connaître un changement progressif
profond, à mesure qu’il observait les effets de
Vincent BRETAGNOLLE a également abordé
la biodiversité. C’est alors un changement de
la question controversée des rendements de
paradigme qui s’opère : bénéficier des
l’agriculture biologique, avec des écarts de
services rendus par la nature au lieu de
rendements par rapport au conventionnel qui
s’échiner à lutter contre tel ou tel effet
varient selon les cultures et le niveau de
indésirable. Cette approche écosystémique,
performance des systèmes bio. Il importe
en dépit de sa complexité apparente, due à la
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diversité des facteurs impliqués, a ainsi Guillaume CHOISY précise que les agences de
quelque chose de libérateur, en délivrant le l’eau sont au service d’un objectif européen
paysan du besoin de rationaliser isolément d’obtention d’un bon état des eaux. De ce
chaque tâche ou chaque contrainte à laquelle point de vue, la question du modèle agricole
il est confronté dans son activité. et de l’utilisation de pesticides est posée
L’observation devient primordiale, afin de d’emblée. Pour lutter contre la pollution
repérer les bonnes pratiques, et la notion de diffuse, il faut à n’en pas douter des
sol est essentielle. Jérémy DITNER a pu approches systématiques et globales. Les
constater que l’amélioration de la résilience scientifiques et agences publiques apportent
du sol grâce à la conversion bio est leur concours, mais il est essentiel que les
relativement rapide, même s’il manque agriculteurs échangent entre eux pour créer
aujourd’hui du recul nécessaire pour un climat favorable à la biodiversité. Il reste
présenter des résultats. dix ans pour agir avant de subir les effets du
changement climatique. Pourtant, en 2018, la
Yannick PAYEMENT a confirmé au travers de consommation de pesticides a atteint des
son expérience le retour en force des oiseaux, niveaux records en France (+30 %).
insectes et plantes là où les intrants nocifs
étaient supprimés, et insisté sur la notion Afin de rémunérer les actions des agriculteurs
cruciale de biodiversité généralisée à l’échelle visant à sécuriser la qualité de l’eau et la
du territoire et le rôle primordial de la biodiversité, les paiements pour services
biodiversité pour garantir la continuité de environnementaux (PSE) sont discutés dans
l’exploitation des sols à terme. En déployant le cadre de la nouvelle PAC. Le Plan
les moyens nécessaires, les rendements de biodiversité a prévu de consacrer 150 millions
l’agriculture biologique sur une activité de d’euros via les Agences de l’eau afin de lancer
maraîchage peuvent dépasser ceux du dès à présent des expérimentations sur les
conventionnel. Cependant, pour l’agriculteur, PSE. L’Agence de l’eau Adour-Garonne a ainsi
l’enjeu économique est tel, à cause du risque conçu un système de points - faute de
d’erreur, qu’il peut s’avérer décourageant. méthodologie définie à ce jour au niveau
européen - et des territoires ont été
Jean-Guy ROBIN a témoigné de l’installation sélectionnés afin d’assurer une certaine
de paysans naturalistes sur la Communauté diversité, au sein desquels les exploitations
de communes Océan-Marais de Monts, et de dépassant un certain score pourront recevoir
la diffusion de ces pratiques vertueuses pour des subventions. Guillaume CHOISY précise
la biodiversité et des velléités d’agriculteurs cependant que les agences de l’eau ne
non naturalistes pour adopter des pratiques pourront pas poursuivre leur action sans
favorables à la biodiversité après avoir relais de la PAC. Les collectivités sont très
constaté les retours positifs. Cependant, demandeuses en matière de PSE, mais l’outil
ceux-ci ont besoin d’être épaulés et rassurés. s’avère encore très complexe en termes de
La Communauté de communes Océan-Marais mise en œuvre. Guillaume CHOISY souligne
de Monts a organisé à cet effet des également que la réorganisation des filières
rencontres entre agriculteurs, consom- sur les territoires est aussi une question qui,
mateurs et naturalistes, afin d’échanger sur quoique lourde d’enjeux, mérite d’être
les pratiques. En outre, Jean-Guy ROBIN a posée. En la matière, l’intérêt général doit
souligné l’importance de la diffusion des l’emporter.
connaissances scientifiques, et les impacts
négatifs du discours officiel sur
l’improductivité des zones non traitées
autour des jardins et des habitations.
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RENFORCER LE ROLE DE L’AGRICULTURE Développer des pratiques en agriculture
BIOLOGIQUE DANS LA PROTECTION DE LA biologique toujours plus vertueuses pour la
BIODIVERSITE – RESTITUTION DES ATELIERS biodiversité
Trois ateliers se sont tenus en parallèle, Quatre défis ont été identifiés et explorés.
rassemblant des acteurs d’origines variées, Tout d’abord, développer l’innovation et
afin de faire un tour d’horizon rapide des l’expérimentation afin de réduire la prise de
opportunités et faiblesses, et dégager des risques des agriculteurs. On pourrait ainsi
pistes d’actions. envisager la création d’un réseau spécifique à
l’agriculture biologique et la biodiversité de
Développer et faciliter l’action des type RMT – Réseau mixte technologique
collectivités locales en faveur de la bio dans un (avec l’INRA, la FNAB, l’Agence bio…). Des
objectif de préservation de la biodiversité appels à manifestation d’intérêt
permettraient une déclinaison territoriale
Un rapide diagnostic a permis d’identifier les pour l’accompagnement des agriculteurs,
opportunités, avec notamment la prise de notamment via les GAB (groupements
conscience croissante des enjeux liés à la d’agriculteurs biologiques) et les GIEE.
biodiversité et le lien avec l’agriculture, la
légitimité de l’échelon territorial, et les outils
à disposition ; mais aussi un certain nombre
de freins, tels que le manque de compétences
techniques et le cloisonnement des acteurs.
Il s’agit alors d’aider les collectivités à monter
en compétences techniques, à développer
des connaissances en ingénierie financière, et
à mettre en place un modèle économique
viable sur le territoire (à travers la
mobilisation des différentes politiques Deuxièmement, afin de capitaliser les savoirs
publiques, la valorisation économique, la existants et rendre les connaissances plus
recherche de financements). Est ainsi accessibles aux agriculteurs, il est nécessaire
proposée la mise en place d’un guichet de mettre en relation les acteurs de la
unique qui fasse office de centre de recherche, agriculteurs pionniers,
ressources, à la fois en termes de contacts associations naturalistes, conseillers /
pour un accompagnement au niveau local, et techniciens agricoles. La FNAB pourrait jouer
de connaissances (sur la biodiversité, outils ce rôle de coordination, avec son réseau
cartographiques, dispositifs existants…). existant pour animer des groupes
d’agriculteurs. A plus long terme, il s’agit de
Une démarche de sensibilisation de mieux structurer les réseaux et faciliter les
l’ensemble des acteurs, citoyens et agents échanges entre eux. Ici, un rôle est à confier à
des territoires sur la biodiversité est un interlocuteur fédérateur qui reste à
également nécessaire. Une approche centrée identifier.
sur le sensoriel : goût, vue (paysages),
écoute, etc., ainsi que des échanges en direct, Enfin, l’intégration de la biodiversité au cahier
visites sur le terrain permettraient de mieux des charges bio demandera d’identifier des
illustrer et incarner ces enjeux. Les aspects indicateurs de résultat et de contrôle, tels que
santé sont également à mettre en avant. le pourcentage d’IAE (infrastructures
agroécologiques), IFT, couverture des sols,
durée de rotation…
5
Financer les pratiques agricoles qui préservent avec les acteurs de la filière. Il tient à rappeler
la biodiversité trois convictions centrales exprimées par la
ministre :
La question du financement des pratiques
agricoles en faveur de la biodiversité pose ▪ l’incompatibilité d’un certain modèle
notamment celle du consentement à payer, d’agriculture productiviste avec les
qui passe par une reconnaissance des enjeux climatiques et ceux autour de la
externalités positives d’une certaine biodiversité ;
agriculture. Il est ainsi nécessaire de recréer ▪ la nécessité d’agir et de chercher des
une connexion entre le monde agricole et la solutions concrètes du côté même de
société civile, permettant notamment de l’agriculture au lieu de se cantonner dans
questionner la contradiction entre un prix bas une attitude de dénonciation,
de la nourriture et la rémunération des l’agriculture biologique apportant par
agriculteurs pour les pratiques son approche systémique une
vertueuses envers la réponse aux multiples
attentes concernant la
biodiversité. Il est par exemple
biodiversité, la ressource en
proposé d’associer les
eau et le changement
citoyens au débat sur la
climatique ; certains défis
refonte de la PAC – en demeurent cependant afin de
communiquant notamment renforcer cette contribution
sur l’existence de la plate- de l’agriculture biologique aux
forme « Pour une autre PAC » –, de créer des enjeux environnementaux, notamment
espaces d’information en impliquant les concernant le stockage du carbone dans
collectivités, l’Education nationale… sans les sols ou l’usage du cuivre ;
oublier les influenceurs : journalistes, ▪ la proposition aux agriculteurs d’un
personnalités médiatiques ou médias. accompagnement à la hauteur des
enjeux.
Par ailleurs, à condition qu’il soit légitime Le ministère souhaite in fine s’appuyer sur les
d’attribuer une valeur économique à la expériences et réussites du monde agricole
biodiversité, en vue in fine d’une plus juste pour en favoriser la diffusion. Une politique
rémunération aux agriculteurs, la méthode publique ne se conçoit en effet pas sans une
pour ce faire reste à définir. Sur ce point, une compréhension fine des réalités territoriales.
réflexion multi-acteurs (chercheurs, agri-
culteurs, financeurs, acteurs locaux…) En conclusion, Guillaume LE FORESTIER
semble l’outil indiqué, avec notamment la propose aux représentants de l’agriculture
question de la comptabilité en triple capital biologique de rencontrer prochainement la
(naturel, humain et financier). Enfin, ministre pour évoquer ces sujets.
concernant les leviers existants de
Guillaume RIOU remercie le Ministère de la
financement, ont été mentionnés le principe
transition écologique et solidaire, acteur
pollueur/payeur, les fonds et programmes de
indispensable de la transition agricole, pour
recherches européens et nationaux.
son soutien. L’action publique a la légitimité
et les moyens d'agir, de l'échelon national à
CLOTURE DE LA JOURNEE celui des collectivités locales, en faveur de la
bio et de la biodiversité. Dans la suite de ce
Guillaume LE FORESTIER, directeur de colloque, la FNAB s'attachera à favoriser la
cabinet de la ministre de l’Ecologie, espère prise en compte de ces enjeux croisés dans
que le présent colloque marque le les projets de transition agricole et
commencement d’une longue collaboration alimentaire des territoires.
6LISTE DES PARTICIPANTS
AUBERGER Eliane | FCEN | Vice-Présidente CROUZOULON Noémie | Bonneterre et
Compagnie | Cheffe produit
AUGEARD Bénédicte | AFB | Cheffe du
département RDI DEBARLE Gilles | Ville de Savigny-le-Temple |
Chargé de mission auprès de la direction
BAVENT Pierre-Julien | Agglomération Seine
générale des services
Eure | Responsable pôle protection de la
ressource et ruissellement DITNER Jérémy | Bio en Grand Est |
Administrateur, céréalier bio
BECHET Hélène | Terre de Liens |
Coordinatrice Terre de liens IdF DUPONT Philippe | AFB | Directeur Recherche
Expertise
BECIU Brigitte | FNAB | Chargée de mission
Elevage DURANDEAU Sophie | Agence de l'eau Seine-
Normandie | Chargée d'étude agriculture
BENOIT Jean-Christophe | CDC-Biodiversité |
Directeur Développement FRANÇOIS Damien | Bonneterre et
Compagnie | Responsable filières
BERTROU Julie | ARB Occitanie | Animatrice
réseau FROIS Samuel | FNAB | Chargé de mission
Développement économique et
BILLY Claire | AFB | Chargée de mission
relocalisation
Agriculture et Protection des milieux
GERBER Caroline | Animatrice
BLANC Cécile | FNAB | Chargée de mission
Fruits, légumes, viticulture, biodiversité GIBERT Caroline | SOLAGRO |Chef de projet
Agroécologie/Biodiversité
BORDERIOUX Joël | Bio en Grand Est | Chargé
de mission Eau et Agriculture Biologique GIRY Armelle | AFB | Chargée de mission
prospective et formation initiale
BOUSSOU Véronique | AFB | Cheffe de service
parcs nationaux et réseaux aires protégées GOFFAUX Robin | Fondation pour la
recherche sur la biodiversité | Chargé de
BRETAGNOLLE Vincent | CNRS-Chizé |
mission scientifique
Chercheur
GOTANEGRE Gaëtan | AFB | Chargé de
CARROGET Jacques | FNAB / CAB Pays de
mission
Loire | Secrétaire national viticulture,
viticulteur bio GRAS Elodie | AgroBio Périgord |
Coordinatrice du programme Cultivons la
CHOISY Guillaume | Agence de l'eau Adour-
Biodiversité en Nouvelle Aquitaine
Garonne | Directeur général
GSELL Mathilde | SYNABIO | Coordinatrice
CIECHELSKI Sophie | GABOR | Chargée de
RSE
mission Développement de l'Agriculture
biologique HENRI Philippe | Agence Bio | Président,
agriculteur bio
CORPART Sylvie | FNAB / Bio en Grand Est |
Secrétaire nationale Environnement, HIPPOLYTE Stéphane | CEN Centre Val de
productrice PPAM bio Loire | Responsable développement
territorialISIDORE Jade | Conservatoire du littoral | QUÉRÉ Noémie | Ministère de la transition
Responsable de la mission Usages/Accueil du écologique / CGDD | Chargée de mission
public modes de productions durables
JOSEPH Mathilde | Bio en Hauts de France | RATRIMOHARINOSY José | CEZ Bergerie
Chargée de projet territoires bio Nationale Rambouillet | Chargé de mission
JUAN Guillaume | INRA/AFB | Chargé de RATTEZ Pauline | LPO | Responsable
mission Captages politiques agricoles et alimentaires
KORT Emir | ARB Île-de-France | Chargé RENARD Julian | FNAB | Chargé de mission
d'études Restauration collective
LANOTTE Jean | Ministère de l'agriculture / RIO Nicolas | Partie Prenante | Consultant-
DGPE | Adjoint au chef du bureau du chercheur
changement climatique & de la biodiversité
RIOU Guillaume | FNAB | Président,
LEPERS Félix | FNAB | Chargé de mission polyculteur et éleveur bio
Règlementation
ROBERT Sandrine | Agence de l'eau Loire-
MACAIRE Romaric | Ministère de la transition Bretagne |Chargée d'études biodiversité
écologique / CGDD | Chargé de mission
ROBIN Jean-Guy | Communauté de
agroécologie
communes Océan-Marais de Monts | Chargé
MAINSANT Stéphane | CIVAM de l'oasis | de gestion des milieux humides et littoraux et
Président de la politique de la biodiversité
MAJNONI Sophia | FNAB | Déléguée générale RONEZ Axelle | Agence de l'eau Seine-
Normandie | Chargée d'études
MARTY Fiona | FNAB | Chargée de mission
Europe SCHULZ-VANNAXAY Marie-Catherine |
France Nature Environnement | Coordinatrice
NAVECTH-MARCHAL Ségolène | Agrobio
du réseau agriculture
Périgord
SEGRÉ Hugo | BASIC | Chargé d'études
OMNES François | ONCFS | Programmes
agriculture - chasse - faune sauvage SZADECZKI Antoine | Eau de Paris |
Coordinateur de projets
PAIX Bastien | GAB Ile-de-France | Animateur
Grandes Cultures Bio VACHON Blandine | DG Trésor | Adjointe chef
du Bureau Climat-Environnement-Agriculture
PAYEMENT Yannick | AgroBio Périgord |
Agriculteur Référent biodiversité VAQUIÉ Pierre-François | FNCUMA | Délégué
général
PLUMECOCQ Inès | CEZ Bergerie Nationale
Rambouillet | Chargée de mission Agriculture VERNIER Adeline | Agence de l'eau Loire-
biologique Bretagne | Chargée des aides directes aux
agriculteurs
PORTEFAIX Sylvie | Ministère de la transition
écologique / DEB | Chargée de mission
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