Brivemag' - Des nouveaux moyens pour une police plus proche et plus réactive Dossier - Ville de Brive
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2016070342A-couv 26/09/16 16:53 Page2 Brivemag’ Magazine municipal d’information de Brive N° 292 OCTOBRE 2016 www.brive.fr Dossier Des nouveaux moyens pour une police plus proche et plus réactive
2016070342A 26/09/16 16:43 Page3 ÉDITO La tranquillité des Brivistes SOMMAIRE DOSSIER - P 6 demeure une priorité La Ville va développer E n se donnant les moyens de mieux se protéger, de nouveaux moyens en termes notre Ville envoie un message à ceux qui vivent de sécurité, avec notamment de la délinquance. De manière générale, elle ne la vidéoprotection et l’armement recule pas, notamment sur les stupéfiants, les atteintes de la police municipale. à l’intégrité physique et la délinquance des mineurs. Les 3 190 faits déclarés en 2015 sont avant tout 3 190 victimes. DÉVELOPPEMENT DURABLE - P 15 Que fait-on pour elles ? Que fait-on pour celles et ceux qui vivent avec le On peut désherber sans pesticides. sentiment d’insécurité, soit en étant victimes, témoins de faits ou en de- La Ville de Brive en fait la démonstration. meurant à proximité ? Si, comme chacun de nous, il m’arrive de rêver à PORTRAIT - P 18/19 un monde sans violence, le sens des responsabilités m’impose de voir la réalité en face et de ne rien banaliser. Jean Dupuy nous a quittés. Depuis 2 ans, la Ville a engagé des actions dans une approche globale des Rappel d’un homme qui s’est problèmes, d’abord par la coordination aux côtés de tous les acteurs : pré- constamment impliqué dans la fet, police nationale, municipale, magistrature, services sociaux... Le vie de sa ville. contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) RENDEZ-VOUS - P 22 fonctionne et nous impose de produire des résultats tangibles. La sécurité de et dans notre pays engage toutes les villes de France à une évolution La nouvelle saison des Treize Arches s’ouvre de leurs moyens de sûreté, de nuit comme de jour. La responsabilité des avec en particulier les Spectacles sans frontières. maires est en première ligne et elle doit faire face à un contexte inédit que personne ne peut ignorer. ÉVÉNEMENTS - P 30 Le métier de nos policiers municipaux évolue et se professionnalise da- La nouvelle Page Urbaine a été présentée aux vantage. Les moyens matériels doivent suivre afin, en priorité, de mieux Brivistes. accompagner l’action de la police nationale et être conjointement plus efficaces. Cela passe par des moyens technologiques, comme la vidéopro- tection, pour appuyer le travail des hommes sans le remplacer et des ASSOCIATION - P 36 moyens techniques, comme les nouveaux locaux, dotés d’un centre de L’Association Familiale de Brive écoute, accom- supervision urbain qui contribuera à la qualité de vie au travail de nos pagne et partage. policiers municipaux. L’approche n’est pas idéologique mais se veut pragmatique. Ces outils sont pertinents à la fois dans la résolution des faits comme dans l’évolu- tion à la baisse de la délinquance, dès lors que la vidéoprotection est as- PERMANENCES DU MAIRE sociée à un maillage des forces de police nationale et municipale. L’efficacité des résultats est constatée par le ministère de l’Intérieur pour qui, grâce à cette approche, le nombre de faits a plus de chances de dimi- Frédéric Soulier assure ses permanences dans nuer et le taux d’élucidation d’augmenter. Le port d’armes létales répond les quartiers. aussi à la sécurité de nos policiers municipaux dans leur travail du quo- Elles se font sans rendez-vous de 14h à 16h et tidien. Un choix de circonstance que j’assume totalement. sont ouvertes à tous les Brivistes qui souhaitent dialoguer avec le maire. Mercredi 12 octobre à l’école de Bouquet Brive n’est pas dans une inflexion sécuritaire, elle est la ville qui se veut réaliste et pragmatique pour mieux protéger ses habitants et ses agents. Sur ce point, j’entends apporter des réponses fiables, où la lucidité doit Mercredi 23 novembre à l’école Paul de primer sur le reste. Salvandy C’est précisément le principe qui guide notre action à Brive. Frédéric SOULIER Maire de Brive Président de la Communauté d’Agglomération du Bassin de Brive N° Vert 0 801 800 900 APPEL GRATUIT DEPUIS UN POSTE FIXE Octobre 2016 - N°292 - Brive Mag’ 3
2016070342A 26/09/16 16:43 Page4 C’EST NOUVEAU Deux premiers tonneliers maison Un CAP sur mesure au sein de Brive Tonneliers. Loïc et Baptiste sont deux brillants titulaires d’un CAP tonne- lier obtenu pas tout à fait comme les autres. Pendant deux ans, ils ont bénéficié d’un dispositif unique en France : une forma- tion « sur mesure » en immersion totale chez Brive Tonneliers qui vient de les embaucher. Décrocher son CAP sans passer par les bancs de l’école : cela s’appelle une FEST, une Formation en situation de travail. L’idée est simple : deux ans d’apprentissage en entreprise avec un di- plôme reconnu à la clé, le même intitulé qu’ailleurs, mais avec un contenu de formation conçu sur mesure, en adéquation to- Opérationnel. Acquérir savoir-faire et capital immatériel. tale avec les besoins de l’entreprise. L’assurance pour l’entre- prise « hôte » d’avoir un salarié « cousu main » dans un métier suivre des chantiers », apprécient les deux candidats qui ont eu très ancestral malgré l’évolution des technologies. comme formateurs rien moins qu’un maître tonnelier Meilleur ouvrier de France et un maître foudrier atypique formé en Recruter du « sur mesure » Suisse. Pour la direction de Brive Tonneliers, l’enjeu est aussi « Nous avons pris comme cadre les bases du CAP tonnelier, en économique. « Il s’agit d’anticiper la vague de départs à la re- affinant sur les spécificités de l’entreprise, comme la foudrerie, traite qui devrait s’échelonner de 2025 à 2030, avec un recrute- les grands contenants, pour laquelle il n’existe aucun référentiel ment quasi parfait ». Une deuxième session a d’ailleurs déjà d’enseignement », explique Frédéric Aubreron, directeur des 13 débuté avec deux nouveaux candidats. « Ces apprentis acquiè- Vents. « Il nous a fallu créer un "parcours territorialisé d’ap- rent ainsi un métier d’excellence tout en s’imprégnant du mode prentissage", accompagner les apprentis et leurs formateurs de fonctionnement qui fait notre ADN, ce que j’appelle notre dans l’entreprise. » Une offre de services nouvelle aussi pour le capital immatériel. » Inestimable ! CFA de Tulle. « Le gros avantage, c’est qu’il n’y a pas de coupure avec une semaine passée à l’école, on peut donc approfondir et Marie-Christine Malsoute Zone 30 devant Jules Ferry entre l’accès de l’école Jules Ferry et le feu du carrefour Dalton sur le boule- vard Jules-Ferry. Le chantier a nécessité également une modification des bor- dures de trottoirs comme celles autour des arbres. Le plateau en enrobé de couleur a été mis en zone 30 sur toute sa longueur. Un programme de sécurisation Ce chantier est certes moins impres- sionnant que celui effectué boulevard Jouvenel (lire notre article dans notre précédent numéro) ou encore l’amé- nagement des rues Mozart et Berlioz pour l’école Saint-Germain. « Tous ces travaux entrent dans le cadre de notre Vitesse réduite. Une sécurisation des abords de l’école. programme de sécurisation des éta- Un plateau ralentisseur a fait sa rentrée en même temps que les blissements scolaires de la commune », rappelle Jean-Pierre enfants sur le boulevard Jules-Ferry devant l’école du même Vernat, adjoint chargé de l’aménagement urbain. « L’objectif nom. C’est une appréciable mise en sécurité des abords de est de sécuriser l’ensemble d’ici à 2020. » l’école sur cette portion très circulante de la première ceinture des boulevards. Le plateau ralentisseur s’étale sur 40 m environ Marie-Christine Malsoute 4 Brive Mag’ - N°292 - Octobre 2016
2016070342A 26/09/16 16:43 Page5 C’EST NOUVEAU Travaux 1089 : c’est parti ! Les travaux de réaménagement de la 1089 Il s’agit de rénover un axe majeur, mais aussi l’assainissement et ont commencé le mois dernier. les réseaux sec et humide, le tout dans une avenue repensée. Dans Un chantier de 18 mois pour un coût une réflexion commune, les Villes de Brive et de Malemort ont décidé ainsi d’apporter un souci particulier aux déplacements de 9 millions d’euros afin de redonner doux et aux transports publics avec la mise en place d’espaces par- un coup de jeune à cet axe majeur. tagés entre piétons et vélos sur des promenades élargies et plan- tées. Les bus, eux, bénéficieront d’une gestion des feux tricolores qui leur donnera une priorité absolue dans le flux de circulation. De plus, des quais protégés ou centraux leur seront dédiés. Phasage Les premiers coups de pelle ont été donnés près du giratoire de la Fraternité et le carrefour Guieu pour Brive et entre la rue de Corrèze et la rue de l’Esplanade pour Malemort, le 5 septembre. Ce premier tronçon sera terminé pour Noël. Des déviations sont en place. Ces travaux d’envergure vont bien entendu oc- casionner quelques désagréments tout au long de ces 18 mois. Néanmoins, grâce au phasage des chantiers, réalisés par tron- çons, la volonté des communes est de pénaliser le moins possi- ble les riverains. De plus, un axe de circulation rentrant, de Malemort vers Brive, sera maintenu tout au long des travaux. Patrick Meneyrol Bitume. Le chantier a débuté entre le giratoire de la Fraternité Contact ou info: 06.84.03.27.03. et le carrefour de la rue Guieu. Bossuet s’agrandit Cette année, les élèves bénéficient d’un nouveau bâtiment. Depuis la rentrée dernière, les lycéens et les enseignants de Bos- suet ont à leur disposition un nouveau bâtiment. Ce sont au total treize nouvelles salles de classe qui peuvent ac- cueillir les élèves sur deux étages pour une superficie de près de Bossuet. Un nouveau bâtiment pour un meilleur accueil. mille mètres carrés. Bossuet accueille 650 élèves, de la seconde à la terminale. Un nombre qui est aujourd’hui jugé « suffisant » par François Fonds propres David, le directeur de l’Ensemble scolaire Michelet qui préfère, Il était devenu impératif également, et notamment pour des insiste-t-il, « privilégier la qualité des enseignements et tout ce questions de sécurité, de « remplacer les préfabriqués qui hé- qui peut faire grandir ces jeunes », plutôt que la quantité. bergeaient une quinzaine de salles de classe et qui, pour certains, Cette « pression démographique lycéenne », l’ancienneté de dataient de 1968, et étaient largement devenus obsolètes. » certains locaux avaient rendu nécessaire la naissance de cet En plus de la construction de ce nouveau bâtiment, et dans le équipement. même temps, le primaire a été entièrement rénové avec, entre autres, une mise en accessibilité pour les personnes à mobilité Meilleure qualité d’accueil réduite. La construction de ce nouveau bâtiment a été décidée il y a deux Les travaux, réalisés sans dépassement de temps et de budget ans. Pour François David, « les locaux existants avaient été re- par des entreprises locales, auront duré quatorze mois. Leur pensés au maximum. Il n’y avait plus de possibilités d’aména- coût est de 2,5 millions d’euros, entièrement financés par le gement et nous étions dans l’obligation de construire du neuf groupe scolaire et l’emprunt. pour continuer à accueillir les élèves, et bien entendu aussi le personnel enseignant, dans de bonnes conditions. » Patrick Meneyrol Octobre 2016 - N°292 - Brive Mag’ 5
2016070342A 26/09/16 16:43 Page6 DOSSIER Sécurité Une nécessaire évolution Les engagements tenus 26 Police municipale de proximité N° 24 Augmenter les effectifs N° 28 Agir de jour comme de nuit N° 25 Vidéoprotection En cours N° 29 Lutter contre toutes les incivilités N° Le conseil municipal a examiné les projets de développement des moyens de sé- curité présentés récemment par Frédéric Soulier. Au cœur de ces évolutions, la vi- déoprotection et l’armement de la police municipale. La sécurité est l’une des priorités des Bri- postes, notamment pour la mise en place contenter », insiste-t-il, s’ils se situent vistes. C’est ce qui est ressorti lors de la pré- de la brigade de nuit, et la création de la dans la moyenne des villes de taille simi- paration du Livre blanc. C’est une brigade cynophile. En tout, aujourd’hui, laire. En tout, 3190 faits délictueux ont préoccupation pour 63 % des habitants ce sont 33 agents qui forment les rangs de été déclarés en 2015, mais il y a tous ceux (autant que la question des déplacements la police municipale. Le maire a égale- qui ne sont pas déclarés, enregistrés ou et de la voirie ou l’aide aux publics fragiles). ment renforcé leurs moyens d’action en donnant lieu à des plaintes. C’était aussi le thème de plusieurs enga- prenant, par exemple, un arrêté anti- gements pris par l’actuelle majorité lors mendicité. Aujourd’hui, le maintien à un certain ni- des dernières élections municipales. veau de la délinquance et les questions de Brive reflète un sentiment qui est partagé Ces actions portent leurs fruits sur cer- sécurité qui en découlent, la situation par l’ensemble du pays : un besoin de tains aspects de délinquance. Ainsi, en d’état d’urgence consécutive aux risques protection et d’autorité de la part des 2015, la délinquance de proximité a d’attentats et le légitime souci des Bri- pouvoirs publics. baissé de manière significative (- 43 %). vistes quant à ces questions impliquent C’est dans ce cadre que Frédéric Soulier L’arrêté anti-mendicité a eu des effets po- une nouvelle étape, en la matière, dans souhaite développer les moyens, humains sitifs sur les problèmes qui pouvaient être l’action politique. et matériels, afin d’assurer une plus grande engendrés par un « public » souvent dans Les sollicitations, de plus en plus nom- sécurité, et donc tranquillité, aux Brivistes. la rue et alcoolisé. « L’image de Brive breuses, dont fait l’objet la police muni- comme étant une ville accueillante pour cipale et son plus grand champ Un choix assumé et dont la nécessité est les marginaux est en train de changer », d’intervention, en coordination avec les devenue tragiquement criante après la selon Frédéric Soulier. services de l’État, demandent une évolu- tragédie niçoise de cet été. En revanche, les chiffres concernant les tion importante de ses moyens. Il a été Depuis le début du mandat, l’accent a été dégradations et destructions, le trafic de déterminé que celle-ci passera, d’ici à l’été mis sur les actions de médiation et le ren- stupéfiants, la délinquance des mineurs prochain, par la mise en place de la vi- forcement de la présence de la police mu- et les atteintes à l’intégrité physique res- déoprotection avec le déploiement de ca- nicipale sur le terrain. Ses équipes ont été tent à des niveaux que le maire juge trop méras sur l’espace public, et par étoffées avec la création de plusieurs élevés, même, « mais on ne peut pas s’en l’armement des policiers municipaux. 6 Brive Mag’ - N°292 - Octobre 2016
2016070342A 26/09/16 16:43 Page7 Textes : Marie-Christine Malsoute, Patrick Meneyrol - Photos : Diarmid Courrèges. Dominique Eyssartier « Plus de réactivité pour plus d’efficacité » Dominique Eyssartier. « Il faut aller vers une plus grande professionnalisation pour gagner en efficacité. » A djointe au maire, en charge de la ça permet d’aider les agents de terrain tion qui pourraient apparaître dans le sécurité et de la tranquillité pu- dans leurs missions tout en sécurisant la champ d’une caméra seront floutées par blique, Dominique Eyssartier population. Il en va de même pour l’ar- un logiciel. Même l’agent devant ses écrans revient sur les développements mement, un choix qui nous semble per- ne pourra pas les voir. L’accès à la salle du prévus ces prochains mois : la vidéopro- tinent dans le contexte actuel de risque CSU est également très réglementé. tection et l’armement des agents. terroriste. BM : L’armement des agents est Brive Magazine : Le CSU, l’armement, BM : Concrètement, ce CSU fonc- aussi un passage obligé ? la police municipale va changer ? tionnera comment ? DE : Cela nous paraît aujourd’hui incon- Dominique Eyssartier : DE : C’est une salle avec plusieurs écrans tournable, surtout depuis les événements Oui. Dès après les élections, je me suis qui retransmettront en direct ce qui est tragiques de cet été à Nice. rendu compte que les agents de la police filmé par les caméras positionnées, sous Mais au-delà, il faut voir aussi le travail municipale avaient vraiment à cœur leur le contrôle de la préfecture, dans diffé- quotidien des agents sur le terrain, par- mission, une véritable envie de travailler rents endroits de la ville. fois très compliqué, et qui les amène dans et utilisaient toutes les règles, toutes les Nous avons fait le choix de ne pas seule- certains cas à se mettre en danger eux- possibilités de droit que la loi leur accor- ment enregistrer les images mais d’avoir mêmes. Ce n’est pas normal. dait pour cela, parce que mettre des des agents en permanence devant les La police municipale possède des tasers, amendes toute la journée, ce n’est pas for- écrans pour permettre une plus grande mais ce n’est plus suffisant. Une arme dis- cément pour ça qu’ils font ce métier. Il réactivité si un problème survient. Quant suade et c’est son premier intérêt. faut aller vers une plus grande profes- aux bandes enregistrées, elles sont effa- Nous n’en sommes qu’au début : la prise sionnalisation pour gagner en efficacité, cées au bout d’un mois sauf si entre- de décision. d’autant plus que nous avons choisi temps, suite à un dépôt de plainte, ces Maintenant va s’enclencher tout un pro- d’augmenter les effectifs avec la création bandes sont réclamées par le parquet ou cessus de tests, physiques et psycholo- de la brigade cynophile et de la brigade le juge d’instruction dans le cas de l’ou- giques, pour que le préfet se prononce, de nuit. verture d’une information judiciaire. car c’est lui qui délivre les autorisations Il y a la répression, et la prévention, et je Ce n’est pas « l’œil de Moscou » ! de port d’arme, pour chaque agent. me suis aperçue en consultant les textes Tout cela obéit à des lois très strictes en Comme pour le taser, tout le monde de loi que la vidéoprotection était un termes de protection de la vie privée, d’ail- n’aura pas son habilitation. On ne confie moyen. Ce n’est pas une fin en soi mais leurs toutes les parties privatives d’habita- pas une arme à la légère. Octobre 2016 - N°292 - Brive Mag’ 7
2016070342A 26/09/16 16:43 Page8 DOSSIER La vidéoprotection Locaux. L’ancienne école du Pont Cardinal a été retenue parmi neuf sites étudiés. Un réseau de caméras de vidéoprotection va être déployé dans plusieurs secteurs de la ville, obéissant à des règles tenu parmi neuf projets qui allaient de la construction d’un nouveau bâtiment sur strictes en matière de protection de la vie privée. le site actuel, au réaménagement de celui- Les écrans seront installés dans les nouveaux locaux ci, en passant par une installation dans d’autres locaux situés boulevard du Salan, de la police municipale. rue Louis-Latrade, place Jean-Marie Dau- zier, avenue du Maréchal-Foch ou encore L e CSU (centre de supervision ur- La caméra mobile pourra être, quant à avenue Pasteur. bain), ce sont vingt-neuf camé- elle, installée selon les besoins de la po- Seule l’ancienne école élémentaire du ras, dont une mobile, qui vont lice, municipale ou nationale. Pont Cardinal disposait d’un espace suf- équiper d’ici à l’été prochain la Cette vidéoprotection, Frédéric Soulier a fisamment grand et facile à aménager ville de Brive. tenu à le préciser, « fait l’objet d’un cadre pour pouvoir accueillir la salle CSU, les Ces dernières, en accord et sur recom- légal très strict, notamment au regard de agents dans de bonnes conditions, leurs mandations du préfet, donc de l’État, la protection de la vie privée ». Ces camé- voitures et vélos, et offre également la vont trouver ras ne sont pas là pour possibilité d’avoir des box pour les chiens place uni- « La vidéoprotection surveiller les habi- de la brigade cynophile. (Voir tableau ci- quement tants, d’ailleurs elles joint). dans des est un message fort ne le pourront pas, lieux publics envoyé aux délinquants » mais « pour dissuader et vont cou- Frédéric Soulier les délinquants d’agir, vrir les zones et si besoin, aider à la EFFECTIFS regroupant résolution d’affaires le plus de faits délictueux constatés. dans le cadre de procédures judiciaires ». 33 agents Il s’agit du centre historique, des grands Depuis deux ans, la police mu- secteurs comme Cabanis ou d’Arsonval, Ancienne école du Pont Cardinal nicipale a vu ses effectifs pro- de la gare SNCF, du parking Churchill et Tout ce dispositif, la salle d’écrans, pren- gresser. Elle compte au- des bars de nuit, de la place du 14 Juillet, dra place dans les nouveaux locaux qu’oc- jourd’hui 26 policiers et 7 ASVP des discothèques, du site de Tujac, du cupera la police municipale à l’entrée de (agents de surveillance de la parc des Perrières, des Chapélies, de la l’été 2017, à savoir l’ancienne école élé- voie publique). ZAC de Cana et de Rivet. mentaire du Pont Cardinal. Ce site est re- 8 Brive Mag’ - N°292 - Octobre 2016
2016070342A 26/09/16 16:43 Page9 Analyse des scénarios Estimation en € T.T.C. Désignation Montant de Montant de Observations / Contraintes l’acquisition l’opération* Scénario n° 1 Proche 2e ceinture du centre-ville 1 565 000 € TTC Déconstruction du bâtiment existant Propriété de la Ville Zone rouge du PPRI - inondation (pour 600 m² de locaux) et construction sur le site actuel Déménagement des services PM & GM pendant la durée du chantier. Scénario n° 2 Proche du centre-ville À acquérir 876 000 € TTC Déménagement dans les locaux sis Locaux très exigus 530 000 (pour 447,50 m² de locaux) au n°7 du boulevard du Salan Impossible de répondre au programme par un manque de surface Scénario n° 3 Déménagement dans les locaux rue Scénario non retenu par manque de surface Louis-Latrade (ex-mission locale) Scénario n° 4 Déménagement dans les locaux Place Scénario non retenu par manque de surface Jean-Marie Dauzier (ex-SIJ) Scénario n° 5 Déménagement dans l’immeuble À acquérir 1 178 000 € TTC Proche du centre-ville à l’angle des avenues Maréchal-Foch et 530 000 (pour 670 m² de locaux) Coût trop élevé 11-novembre-1918 Scénario n° 6 Déménagement dans les locaux Scénario non retenu, bâtiment trop vétuste au n°17 avenue Pasteur Scénario n° 7 Proche 2e ceinture du centre-ville Mise en place d’un bâtiment modulaire 616 000 € TTC Propriété de la Ville Zone rouge du PPRI - inondation et réaménagement à minima des locaux (pour 582 m² de locaux) actuels Scénario n° 8 Proche 2e ceinture du centre-ville Mise en place d’un bâtiment modulaire 734 000 € TTC Zone rouge du PPRI - inondation Propriété de la Ville et réaménagement important des locaux (pour 582 m² de locaux) Déménagement des services PM & GM pendant la durée du chantier. actuels Scénario n° 9 300 000 € TTC Déménagement dans les locaux de Propriété de la Ville Proche du centre-ville (pour 645 m² de locaux) l’ancienne école primaire Pont Cardinal * Ce coût ne prend pas en compte l’achat des équipements techniques (moniteurs, caméras, serveurs, etc. et du mobilier). Le coût de l’opération com- prend : le montant de l’acquisition du bâtiment, le montant des travaux et/ou déconstruction, le montant des prestations intellectuelles et aléas, divers. Stationnement sous LAPI-VAO Un véhicule, électrique, sera en patrouille dans les rues à des horaires variables. À son bord, un ordinateur LAPI-VAO (lecture auto- matique des plaques d’immatriculation et de verbalisation assistée par ordinateur). En passant, il scannera les plaques des véhicules en stationnement. À chaque plaque lue, l’ordinateur vérifiera en une fraction de seconde auprès des nouveaux horodateurs si le vé- hicule est en infraction ou non. Il permettra non seulement de relever les manquements au stationnement payant mais aussi d’iden- tifier immédiatement les véhicules volés. Le lecteur sera en effet connecté à la mémoire du fichier des voitures volées. « L’humain gardera le contrôle », assure le maire : « le radar flashe, mais c’est l’agent à bord qui va- lidera au coup par coup les infractions. » Pour Frédéric Soulier, « il ne s’agit pas d’augmenter le nombre de PV qui a d’ailleurs tendance à baisser cette année, mais de lutter contre les station- 1/2 heure gratuite nements anarchiques ou « tampons ». Cela permettra aussi, comme avec la vidéoprotection, de libérer des agents de surveillance de la voie publique, ils sont 7 actuellement, pour effectuer Dans sa dernière séance, d’autres tâches au service de la sécurité des habitants. » le conseil municipal La Ville repense ainsi son système de stationnement en centre-ville en remplaçant tous ses a validé la gratuité horodateurs vieillissants au profit de nouveaux, couplés avec le LAPI-VAO, qui permettront de 30 minutes également le paiement par carte bancaire. Dans le prolongement de la dématérialisation du pour toutes les places de stationnement payant enclenché par l’État. Une étude est aussi actuellement en cours pour stationnement en surface. un tarif de stationnement résidentiel, souvent demandée par les Brivistes Octobre 2016 - N°292 - Brive Mag’ 9
2016070342A 26/09/16 16:43 Page10 DOSSIER © SIG Agglo de Brive Les secteurs sous vidéoprotection 10 Brive Mag’ - N°292 - Octobre 2016
2016070342A 27/09/16 11:30 Page11 Protection des agents et des citoyens La police municipale va être armée Dans le cadre de leur mission. Et dans le respect de la légitime défense. Les agents municipaux vont être équipés d’armes Sécurité : létales, pour leur protection et celles des citoyens. Brive et l’État partenaires La décision a été prise, reste le choix des armes et les formations inhérentes. C « e sont les tragiques événements nale qui, elle, est armée... Ils se retrouvent de cet été à Nice qui m’ont parfois eux-mêmes en danger sur cer- amené à faire ce choix, après taines interventions. Leur armement est échanges avec l’équipe qui m’en- aujourd’hui une nécessité. S’ils doivent toure et les membres de la police muni- assurer la sécurité des Brivistes, il faut cipale », commente Frédéric Soulier qui qu’ils puissent d’abord assurer la leur. » Le contrat local de sécurité et explique avoir pris le temps de la ré- Un armement qui devrait aussi, espère le de prévention de la délinquance flexion. « Ce n’est pas une révolution ni maire, avoir déjà un effet dissuasif. (CLSPD) a en charge l’élabora- une inflexion sécuritaire, mais un choix tion et la coordination des stra- pour protéger nos agents et nos conci- tégies de lutte contre la toyens. Il faut savoir s’adapter. » Légitime défense délinquance menées en parte- L’armement des polices municipales est nariat avec les services de l’État et de la Ville. Le contrat local de très encadré par la loi et soumis à auto- sécurité, signé le 9 février Un armement très encadré risation préfectorale. Les agents ne se- dernier, a défini pour 3 ans Pour l’heure, les policiers de la Ville sont ront armés que dans le cadre de leur 3 axes prioritaires de travail. équipés de gilets pare-balles, matraques mission. L’emploi des armes létales ne (Voir le numéro 286 de mars télescopiques, bombes lacrymogènes et pourra se faire qu’en cas de légitime dé- 2016 de Brive mag’ ). de trois tasers (pistolets à impulsion élec- fense telle que la loi la définit. Les agents Cette coopération se poursuit dans le cadre de la vidéoprotec- triques) pour lesquels la moitié des effec- devront également passer des tests phy- tion qui bénéficiera d’un soutien tifs sont formés. siques comme psychiques et suivre une substantiel de l’État (un tiers Or, les missions de la police municipale formation théorique et pratique. sur un budget total de deviennent de plus en plus lourdes. « Nos Revolver calibre 38, arme de poing cham- 600 000 euros) par le fonds agents peuvent intervenir dans des situa- brée de calibre 7,65 mm, armes à feu interministériel de prévention tions sensibles, tant de jour que de nuit, d’épaule ? « Rien n’est arrêté, nous n’en de la délinquance. quelquefois en parallèle à la police natio- sommes qu’au début du processus. » Octobre 2016 - N°292 - Brive Mag’ 11
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2016070342A 26/09/16 16:43 Page13 ÉVÉNEMENTS Vague de nouveauté à la pisc!ne Ludique, sportif, détente. Surfer sur tous les publics. Gym douce, stretching, nies. » La Ville compte donc sur cet en- et l’initiation à la natation. Autre chan- jardin aquatique pour gouement estival pour drainer davantage de public pendant la période scolaire. gement horaire le samedi avec une ou- verture très attendue de 10h à 18h au les petits, cours en fin D’autant que de nouvelles activités ont lieu de 12h à 20h. de matinée... la pisc!ne fait leur apparition. « Nous avons tenu compte des retours des usagers et de leurs Les plus petits n’ont pas été oubliés puisque la pisc!ne propose désormais affine ses activités aux attentes », explique Vincent Dinard. pour les 2 à 6 ans un « jardin aquatique » demandes des usagers. le samedi de 10h à 12h. Il s’agit d’un Un bien-être plus large aménagement spécifique avec du matériel L’arrivée d’un responsable a permis de aquatique (frites, tapis...) d’une partie dynamiser cette partie située au premier du bassin ludique dans laquelle l’enfant étage. Trois nouveautés complètent les pourra librement évoluer avec son adulte A près 15 jours de vidange et de activités du circuit fitness existantes : accompagnant. De quoi prendre un bon grand lessivage, la pisc!ne a repris gym douce « pour laquelle nous avions départ avec les bassins. « L’idée est de sa- du service à la mi-septembre. une forte demande », stretching et step. tisfaire tous nos publics, sportif, loisirs et Scolaires, clubs et usagers ont de détente. » retrouvé le chemin des bassins qui ont Des créneaux en fin de matinée connu cet été, le premier pour cet équi- Nouveauté aussi du côté aquatique, avec Marie-Christine Malsoute pement ouvert en novembre dernier, une l’ouverture de créneaux en fin de matinée, forte affluence. « Nous avons eu beaucoup notamment pour les cours d’aquadouce Infos au 05.55.74.37.27. de monde », confirme le directeur Vincent Dinard. « Les bassins ludiques ont eu un franc succès, ce qui a permis aux visiteurs TARIFS de découvrir aussi le bassin sportif. » Le snack ouvert en début d’été a lui aussi Des cartes et abonnements plus modulables profité de la vague. La grille tarifaire a changé à la rentrée, en respectant toujours le diffé- 1 000 personnes par jour rentiel Brivistes et non-Brivistes. L’entrée unique n’a pas augmenté. Les chiffres sont incontestables : « Nous Toutes les activités, qu’elles soient de l’espace forme ou aquatiques avons enregistré une moyenne de 600 en- (hors école de natation), sont désormais au même tarif. L’abonnement trées payantes par jour, avec des pics à trimestriel a été abandonné. Reste le mensuel, plus utilisé. Grande plus de 1 000 personnes pendant les jours amélioration, la possibilité de cartes à 10 ou 20 entrées. La grille tari- de canicule. C’est bien au-dessus de la faire est consultable et téléchargeable sur le site brive.fr. fréquentation des anciennes piscines réu- Octobre 2016 - N°292 - Brive Mag’ 13
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2016070342A 26/09/16 16:44 Page15 DÉVELOPPEMENT DURABLE Désherber sans pesticides L a Ville de Brive s’est engagée à mettre en place des pratiques plus respectueuses de la nature, et en particulier dans le domaine de l’emploi des pesticides. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre de la loi « zéro phyto », adoptée le 23 janvier 2015 et qui interdit l’usage des produits phyto- sanitaires dans les espaces verts publics à partir de 2020 ainsi que dans les jardins particuliers à compter de 2022. Déjà ré- duite, cette utilisation a été supprimée depuis le printemps dernier en ce qui concerne le désherbage des trottoirs. 250 km de voirie Désormais cette opération est assurée par une équipe de 10 personnes du service de la propreté urbaine. Ces agents mu- nicipaux interviennent ainsi sur une pé- Zéro phyto. Plus de pesticides pour désherber les trottoirs. riode allant de mai à octobre, sur les quelque 250 km de voirie de la Ville. l’aide de balais en fer. La tranche a été utilisent également des brûleurs ther- Ils ont à leur disposition des débrous- définitivement remisée, car dégradant miques. Après ces opérations effectuées, sailleuses, des réciprocateurs et depuis trop les trottoirs. En centre-ville et sous une balayeuse et une souffleuse viennent un mois un nouvel équipement qui permet certaines conditions (herbes pas trop nettoyer les trottoirs. d’arracher les herbes de petite taille à hautes, absence de pluie...), les agents Michel Dubreuil BRIVE ENTREPRENDRE Trouver un local à Brive et dans son Agglomération Brive entreprendre propose depuis le mois d’avril sur www.brive-entreprendre.fr, une application qui permet de trouver un local professionnel sur les 48 communes de l’Agglo du Bassin de Brive. L’objectif est de proposer une base unique de locaux d’activité sur l’agglomération de Brive. Cette base réunit l’offre la plus complète de locaux professionnels à la location ou à la vente. Bureaux, locaux industriels, locaux artisanaux, locaux com- merciaux, et entrepôts y sont proposés par les propriétaires ou les agents immobiliers. Actuellement, l’application offre 72 annonces à Allassac, Brive- la-Gaillarde, Malemort-sur-Corrèze, Mansac, Nespouls, Objat, Sadroc, Saint-Viance, Saint-Pantaléon de Larche, Sainte-Féréole, Repreneur. Un site pour trouver un local commercial. Ussac et Varetz. L’Interconsulaire : animateur du dispositif Si vous cherchez un bureau, un local professionnel ou commercial, un entrepôt à Brive, connectez-vous sur : Dans le cadre de Brive entreprendre, Nicolas Eyrignoux de http://brive-entreprendre.fr/trouver-un-local. l’Interconsulaire de la Corrèze est au service des particuliers et des professionnels de l’immobilier comme des futurs acheteurs Plus d’informations : contacter l’interconsulaire, Nicolas Eyrignoux ou locataires pour mettre en relation l’offre et la demande. 06.09.55.08.60 - eyrignoux.nicolas@yahoo.fr Octobre 2016 - N°292 - Brive Mag’ 15
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2016070342A 26/09/16 16:44 Page17 ÉVÉNEMENTS Une nouvelle saison de Foires grasses P our les consommateurs, ce sont incontestablement des rendez- vous gourmands qui rythment les marchés hivernaux des mardis, jeudis et samedis. Le lancement de la nou- velle saison des Foires grasses sera donné samedi 19 novembre sous la halle Brassens. Suivront quatre marchés primés pour pro- mouvoir oies et canards gras sauf un plus spécifiquement dédié le 10 décembre aux chapons, à l’approche des fêtes de fin d’année et de ses tables bien garnies. Pour pimenter les transactions, la Foire des Rois de janvier proposera gratuitement de pré- parer à votre place et mettre en conserve les foies achetés ce jour sur le marché. Sans oublier les chefs des Tables gaillardes qui devraient de nouveau honorer Saison. La première Foire grasse aura lieu le samedi 19 novembre. quelques-uns de ces marchés avec des dé- monstrations de recettes et bien évidem- après abattage », reconnaît Emmanuel cumulées qui plus est à « une demande ment dégustation à la clé. Carbonnière, technicien de la Chambre plus forte liée à cette reprise », devrait d’agriculture tout en précisant que « glo- avoir « des répercutions mesurées » sur Un « grand soulagement » balement, dans notre région, nous avons les prix pour les consommateurs. Pour les producteurs qui sortent d’un affaire à des producteurs saisonniers qui Marie-Christine Malsoute contexte plutôt difficile, cette saison s’ap- respectent donc déjà un vide sanitaire ». Il Infos au 05.55.74.96.20. Également une parente à un grand soulagement. On repart n’empêche, le coût de ces nouvelles normes, page Facebook foiresetmarches. de zéro. Cinq mois après un vide sanitaire traumatisant, le gavage des palmipèdes a progressivement repris début août. Non DATES au prix d’une mise aux nouvelles normes 5 samedis à retenir imposées, notamment en ce qui concerne les mesures de biosécurité. L’exigence est 19 novembre : lancement de la saison partout montée d’un cran. Transparence, 3 décembre : Foire primée traçabilité, qualité... Certaines valeurs vont 10 décembre : Foire aux chapons ressortir de cette crise. « C’est sûr, il y aura 7 janvier : Foire des Rois avec mise en conserve gratuite un "avant" et un "après", avec des contrôles 4 février : Foire primée. désormais plus en amont pendant la pro- Les Foires grasses ont lieu halle Brassens. duction, sur l’animal vivant, et pas seulement N° Vert 0 801 800 900 APPEL GRATUIT DEPUIS UN POSTE FIXE QUARTIERS Préparation d’une marche décou- Bilan du vide-greniers verte Le dimanche 28 août dernier, « Bouquet Villages » a organisé Afin de mettre en place ensemble le un vide-greniers à la salle Chadourne. Pour une première, le scénario d’une promenade découverte résultat est très encourageant avec près de 40 exposants, dont de notre quartier et de ses villages au printemps prochain, le 30 % du quartier, et plus de 850 visiteurs. L’emplacement a été conseil de quartier 12 « Bouquet Villages » propose à ses particulièrement apprécié pour sa sécurité et son confort. Un habitants une réunion publique le mercredi 12 octobre à 18h, grand merci à l’équipe organisatrice, rendez-vous l’année pro- à la salle Chadourne. Divers points seront abordés : organisation chaine. bouquetvillages@gmail.com. de la manifestation, réflexion sur le ou les parcours, recherche de centres d’intérêt, etc. Octobre 2016 - N°292 - Brive Mag’ 17
2016070342A 26/09/16 16:44 Page18 ce de Fran e c hampion titre d ABCL. pour le C la ré ception ine rugby du uy , lo rs de uipe fémin up de l’é q Jean D mun. Brive. rs d’ une ré union. Arch. , lo , Président du CAB Jean Dupuy 18 Brive Mag’ - N°292 - Octobre 2016
2016070342A 26/09/16 16:44 Page19 PORTRAIT Jean Dupuy Un homme de cœur et de parole nous a quittés Le docteur Jean Dupuy s’est éteint le 30 août à l’âge de quatre-vingt- huit ans. Ceux qui l’ont aimé, connu et admiré s’unissent ici pour té- moigner et faire connaî- tre la personnalité de celui dont l’implication légendaire restera la figure exemplaire de l’histoire de notre ville. © Serge Ayala Médecin généraliste, Jean Dupuy s’est très tôt impliqué dans la vie associative et sportive. Adjoint de Jean Charbonnel, puis conseiller général de Brive centre de 1995 à 2004, il était animé par la passion du sport. La patinoire, la piscine munici- Remise de décoration au docteur Dupuy en présence de Jacques Chirac, alors Premier ministre, à Castel Novel samedi 16 avril 1988. Arch. mun. Brive. pale, les plaines des jeux font partie des projets qu’il a portés à bout de bras. Côté politique, il a passé le relais à Frédéric élu trois ans après premier adjoint. Je nant décisif dans l’histoire du club c’est Soulier qu’il a soutenu lors des élections garderai de lui le souvenir d’un homme que grâce à lui et à sa vision le CAB ve- cantonales. Le golf, le rugby animaient d’une grande courtoisie, mais qui savait nait de franchir une étape. aussi ses passions. Le CAB dont il a été le aussi faire preuve de fermeté, d’un élu Ce qui marquait la personnalité de Jean président pendant vingt et un ans lui doit très dévoué à sa tâche malgré ses occu- Dupuy, outre son enthousiasme à aussi beaucoup. pations pro- fessionnelles, « Le docteur Jean Dupuy fut un élu attentif, d’un homme attentionné et à l’écoute des autres. Frédéric Soulier, maire de Brive, qui savait res- prononçait ses mots lors de l’éloge ter à l’écoute Médecin reconnu et apprécié, médecin dans funèbre de Jean Dupuy : des Brivistes. sa vie professionnelle comme dans sa vie « Auprès de ses amis, Jean Dupuy était Le monde publique, parce ce qu’il aimait profondément souvent l’ouvreur, le passeur, le lien sportif lui entre nous, le porteur de valeurs hu- doit énormé- les autres. » maines fortes. ment et sa Frédéric Soulier, maire de Brive. L’avoir connu, croisé, et rencontré ne disparition pouvait laisser indifférent. Sa gentillesse, m’attriste tout son humanisme, son sourire, la main autant. » toute épreuve, c’était sa témérité. Ce qu’il plaçait sur l’épaule de son proche, côté visionnaire qui le poussait à tou- son regard bleu, son empathie, son sou- jours aller de l’avant. À faire confiance rire resteront, pour nous tous, l’identité Marcel Lewin, président du à l’improbable, à toujours écouter vivante de Jean. » Conseil de l’ordre des médecins de celles et ceux qui venaient vers lui, sans la Corrèze, ancien joueur du CAB : distinction, sans discrimination avec « Quand j’ai rencontré Jean Dupuy, se cette même fraîcheur, ce même en- Michel Chevalier, ancien secrétaire souvient Marcel Lewin, c’était en 1964, thousiasme qui ne l’ont jamais quitté. général de la Ville de Brive sous la l’année où il dirigeait le club avec Élie Jean Dupuy était un battant. Un municipalité de Jean Charbonnel, Pebeyre et où le CAB a disputé sa pre- amoureux de la vie, un homme de pa- se souvient : mière finale en championnat de France role qui respectait ses engagements. « Quand je suis arrivé à la Ville de Brive première division. On a perdu 15 à 8 C’est un honneur de l’avoir connu. » en 1968, Jean Dupuy était conseiller mu- contre Agen mais ce n’était pas grave. Ce nicipal délégué aux sports avant d’être qui comptait et ce qui a marqué un tour- Texte : Frédérique Rolland Octobre 2016 - N°292 - Brive Mag’ 19
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2016070342A 26/09/16 16:44 Page21 PATRIMOINE Un artisan briviste fait son entrée au musée En 2015, le musée Labenche recevait en don un panneau en bois ouvragé, élément de la devanture de la boutique d’un sculpteur sur bois installé à Brive : Martin- Vincent Ribes, dit Vincent Ribes. Ce don généreux a été le début d’une belle aventure autour de cette figure méconnue. Outils à sculpter le bois marqués au nom de Vincent Ribes. Vincent Ribes vaillait essentiellement le bois, ce qui ne siteurs, le musée a souhaité constituer un Né le 22 janvier 1851 à Fontanges et dé- l’a pas empêché toutefois de sculpter la fonds autour de Vincent Ribes et son cédé le 29 octobre 1920 à Brive, Vincent pierre pour orner certains bâtiments de appel a été entendu. Ainsi, début 2016, Ribes était issu d’une importante famille Brive, laissant ainsi durablement son em- deux particuliers sont-ils venus généreu- de sculpteurs du Cantal. Arrivé dans le preinte dans la cité gail- sement donner au musée bassin de Brive à la fin des années 1870, larde. une petite tête de sanglier il installe sa boutique 29 boulevard du sculptée par cet artisan, Salan à Brive, à une cinquantaine de mè- Un don… qui en a appelé sans doute pour orner un tres seulement de l’emplacement actuel d’autres ! meuble, ainsi que 25 outils du musée. La devanture, sculptée par ses En 2015, le musée Labenche à sculpter le bois marqués soins, était conçue comme un véritable faisait connaissance avec cet à son nom. Ces éléments argument publicitaire et indiquait aux artisan oublié grâce au don s’avèrent complémentaires, potentiels clients le talent de cet artisan d’un des panneaux de la de- notamment pour le pan- spécialisé dans les meubles d’art et les vanture de sa boutique, neau et la tête animale qui meubles d’église. Reconnu dans la région conservé par ses descen- montrent que Vincent pour son savoir-faire, Vincent Ribes tra- dants et orné d’un motif Ribes était aussi à l’aise élaboré et dynamique asso- pour sculpter en bas-relief ciant volutes, feuillages, qu’en volume. C’est donc guirlandes de fruits ou de ensemble qu’ils prendront fleurs, animaux en position place prochainement au héraldique, grotesque et sein du parcours perma- vase. Accompagné par les nent du musée, sous la recherches réalisées par une forme d’une petite section passionnée autour de la fi- intégralement consacrée à gure de Vincent Ribes, cet ce sculpteur. objet a fait son entrée dans les collections du musée, à Texte : musée Labenche la fois en tant que témoi- Panneau de la devan- Images : © Collection Ville gnage d’un métier jusque-là ture de la boutique de de Brive-musée Labenche Vincent Ribes, donné en non représenté au sein de 2015 au musée. et cliché Ville de Brive- l’établissement, mais aussi Brivemag/S.Marchou. en tant que vestige d’une ancienne boutique briviste. Rendez-vous sur la page Facebook du Et les choses ne devaient pas s’arrêter là ! musée : https://www.facebook.com/mu- Tête de sanglier, sans doute réalisée En effet, afin de proposer les informa- seeLabenche/ pour être prévenu de leur initialement pour décorer un meuble. tions les plus complètes possible à ses vi- mise en place ! Octobre 2016 - N°292 - Brive Mag’ 21
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