ECONOMICITÉET QUALITÉ - INFOS LAMAI - REVUE DE LA SOCIÉTÉVAUDOISE DE MÉDECINE - SOCIÉTÉ VAUDOISE DE MÉDECINE
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
L’équipe de l’hypertension Le prochain pas Composition: raniipril, ‘ICI’, iiprimts: 2.5 125, 5/25 mg. f UI C~ liste f3. indications: hv - pcrttilsi lii. l’osologic/Modc d’tniploi: ‘.5 2,5 mg— 5/25 sa mg il, x_2x5 25 n1g/~. l’os— r Isigic 5~CCi iic lois de trAite— ment préalahic par tics diu— f réiiqtics, en cas d’i ‘fiisance lai C nu hépa que. Ch n t ru— indications: hypersensibili té. aittecctlcnts d’octI’cnie tic Qui nckc, sténose de I’ar~rc \ rénale, enfants, instiffisance rénale ni, hé auque grave, 5~rosscssc t’t aOL CS. Précautions: Triatec comp. mite hvpiiicnsiun. é~,il,hrc hydro- (ramipril 2,5 mg et él ccl ri u vi tiuc p env thé, leu — toptnit, t f. li iimboes-. topeflht, HCT12,Smg) t cactui iii a naphvlaci iqucs et - .. Triatec comp. autres. Lffcts ,,,tlcs,rahles: suite tic la s asndif Mal on, trnuhlc.s (ramipril 5 mg et rcitaics et tic l’cquilihre éicct,u— HCT 25 mg) R tique, icacttuils cutanées, trou hics gasi ri’-’ iatcst, taux, 1 comprimé I x/jour toux, tis,uhics tic l’hémopuièsc t’t autres. I ntcractions: antili) - Prix avantageux pcrtcllsts’i.’si, a,,tirhunaatistiiatix 4~ non stcrtutf ‘tus. piltassiutri, tiiurcriqstcs épargiluli le pillas— sium et autres. Prése,itations/ Prix: 20~, i oo’~ contp. 2,5/12,5, 5/25 ilg 36.50, 142.40, 39.65, 58.50, ::.ad,nis. ~, ux caisses— nlaiatfie I’tiur Lic plus amples informations, veuillez constiltcr le Contpctidiuni Suisse tics Mcd ica,ncnts. I Ioecfist Nlarit,n Rt,usscl I lt,etllst f’harnia AC A division of I it,cclust Phar,na AG I crus assc Plus que des médicaments. Hoechst ~
CMV 2/96-Editorlai e ditorial : ommaire Promouvoir la qualité’ est un effort constant etpermanent de tout prestateur de services. Par sa formation continue, le médecin a de tout temps exprimé la volonté d’assurer la qualité des prestations médicales que sont l’évaluation, le diagnostic et le traitement de ses patients. La formation continue faitpartie Editortal de l’éthique professionnelle du médecin qui considère qu’elle garantit, entre autres, la qualité de ses prestations médicales. Cependant, des connaissances professionnelles profondes et actualisées sont-elles vraiment garantes d’un traitement économique dans le sens d’un rapport qualité/prix optimal? Dossier Il est surprenant de constater que c’est en période de difficultés économiques globales que le législateur découvre «l’assurance Lei le Commandement de qualité» qu’il impose pour garantir «l’économicité du ‘Economicité et qualité»: traitement»2 3. 54 dans lefond, la volonté d’établir un lien entre progres, developpements la qualité des prestations médicales et leurs coûts paraît ~~~gnement économiquementJustifiée, on est en droit de se demander si l’intention du législateur ne va pas se traduire par un rationnement Le medecin:conseil garant pur et simple de la médecine. Ce doute est certainementJustifié, ~1!~c cité des soins? puisque les instruments de mesure d’économicité de traitement actuellement en vigueur qui ne sont contrôlés qu’unilatéralement par les assureurs, sontpeu fiables comme l’a démontré récemmenø la Société médicale de Suisse romande (SMSR). Le défi qui se pose aux médecins est non seulement dejouer le jeu de l’assurance de J~os insia~ qualité -propre à l’éthique médicale mais aussi de se pencher - sur l’économicité de traitement et de collaborer à la création d’instruments de mesure de qualité et d’économicité, afin de démontrer que les coûts engendrés par les prestatiotis médicales sont dus à une médecine de qualité certes, mais économique. Ce pas exigera du médecin qu’il se penche intensément sur les Bloc-notes aspects économiques de la gestion de son cabinet (enquête des «Jeudis de la Vaudoise» permanente sur lesfrais de fonctionnement du cabinet médical), afin de doter les a.ssociationsfaîtières SVM et FMH d’informations concrètes qui permettent de revendlqueç pour une médecine de qualit4 une rétribution économiquement correcte des prestations médicales. D~ Charles Racine Assurance de qualite ‘Qualité: ce qui rend une chose meilleure, Le petit Robert, 1986, dictionnaires Le Robert, Paris. 2 Loi sur l’assurance maladie (LAMaI) du 18 mars 1994, article 42, article 56, article 58. 3 Economicité: rapport favorable entre des résultats obtenus et leur coût d’obtention dans’un groupe social important; caractère économique d’un processus économique, Grand Robert, 1992, diction naires Le Robert, Paris. 4-Quel avenir pour notre système de santé?, SMSR, 1996. Communiques Prochaines parutions: N° 3/96 C OURRIER (délai rédactionnel: 15mai1996 22 avril 1996) Calendrier medical vaudois I~DJMEDECTN ~~~LUIDOIKS 1~hr~~ionnei: 27 mai 1996)
Bioréac sa Programme de vente tres complet: — Matériel médical et de laboratoire — Réactifs pour analyses médicales — Désinfectants — Bandelettes et divers Tests pour diagnostic — Appareils médicaux — Equipement de laboratoire Distribution des produits de: Amelung Ames Assistent Bayer B. Braun (SSC) Becton Dickinson - — - - — -Biomérieux Boehringer Boso Coulter Dade Erka Heine — - - - — — - Henkel— Hettich Hoffmann la Roche Môlnlicke Hostess IVF- KaWe — — - — —D’. Lange —3 M Medicon Merck Olympus Riele Riester S+K — — — - — — — Socorex Tela etc. — - • Service des commandes Tél. 021/617 7426-27 Fax 021/6166885 • Installation, service après vente, salle de cours Tél. 021/617 98 43 Bd de Grancy 35, case postale — 1001 Lausanne t. Une manière différen flZ - de voir les choses. •1 1010 Isudhrte Tel. OW65S~S~ 02 16~81 14
CMV 2/96-Dossier P ossier Le le Comma de ent Tu feras de la médecine écono Les statistiques des caisses maladie avait oublié de demander, mais jamais mique’, pourrait être le 11e Comman pénalisent les médecins s’occupant de ceux qui n’étaient pas justifiés. Cela a dement de Mdise; les caisses maladie patients chroniques. Certains renon certainement changé. La quatrième sont parvenues à l’imposer, et cette no cent à prendre en charge de tels pa cause, sur laquelle nous pouvons agir, tion a passé dans la loi. Dans ce but, tients, et en particulier à assumer les est l’incompétence: moins on connait des moyens ont été mis en oeuvre par urgences qu’ils peuvent réclamer, les un domaine, plus on doit s’aider de le Conseil fédéral, qui, dépourvu de laissant aux médecins de garde ou aux contrôles et d’examens complémen toute imagination politique, a promul hôpitaux, de crainte de voir leur in taires, et moins l’indication de ces der gué des Arrêtés fédéraux urgents, dice s’élever. Ce n’est pas non plus en niers est bonne. Cela est valable aussi consistant en un blocage des tarifs mé faveur de la qualité des soins fournis bien pour les généralistes que pour les dicaux à leur niveau de fin 1991. Tous aux patients. spécialistes, par exemple lorsque ces les économistes savent que le blocage derniers sont confrontés à des situa des prix et des salaires est une absur tions rares. Ainsi, les spécialistes voient dité. Le blocage des tarifs provoque en Quel peut etre arriver chez eux des patients avec un fait une diminution du revenu des mé le role des medecins? nombre d’examens complémentaires decins, puisque, pendant la même pé Pour cela, il convient de connaître (laboratoire ou radiologie) inverse riode, leurs frais ont continué d’aug les causes d’une médecine coûteuse. ment proportionnel à la connaissance menter au rythme de l’inflation. Il est Nous en avons recensé quatre: la pre du domaine qu’à celui qui les a or particulièrement injuste, puisqu’il mière est réprimée par l’article 37 de donnés. Une bonne collaboration touche plus durement ceux dont les re notre code de déontologie (‘La méde entre médecin traitant et spécialistes venus sont modestes, et qui ont de cine ne peut être pratiquée dans un est indispensable: une consultation fortes chances d’être également ceux esprit mercantile’). je ne m’y attarde chez le neurologue, par exemple, qui pratiquent la médecine la plus éco rai pas. La deuxième est liée à l’an coûte moins cher qu’une IRM céré nomique, que ceux qui ont des reve goisse de certains médecins: de crainte brale inutile. Si l’on fait confiance à un nus confortables, moins affectés par de manquer un diagnostic, on multi sécialiste auquel on adresse son pa une diminution. En fait, il s’agit d’une plie les examens et/ou les contrôles. tient, on doit aussi lui faire confiance volonté politique d’étrangler les mé Dépendante de la personnalité de cer sur le choix des examens complé decins, qui n’a jamais été démentie de tains médecins, elle parait difficile mentaires, plutôt que de lui fournir des puis le règne de M. H. R Tschudi, dont ment remédiable. Je semis tenté de la résultats d’analyses qui peuvent être les décisions, il y a une trentaine d’an mettre en relation avec la troisième inutiles ou inutilisables. Le spécialiste nées, ont initié la pléthore médicale, cause, que j’appellerai la déformation doit de son côté se limiter strictement avec en outre les conséquences que universitaire: un bon nombre de mé au mandat qui lui est donné par le mé l’on connaît sur l’évolution des coûts. decins actuellement en activité ont été decin traitant. Dans la même ligne, ses coreligion formés à une époque où l’on ne voyait Puisque l’ignorance coûte cher, naires politiques actuels ne se sont-ils pas la nécessité de faire des écono pourquoi n’encouragerait-on pas la pas prononcés récemment pour une mies. On nous apprenait ainsi à ex formation continue dont les projets — prolongation du blocage des tarifs mé clure des diagnostics, plutôt qu’à les de réglementation sont si contestés — dicaux? Les caisses maladie ont inventé poser: il fallait imaginer le diagnostic en rétribuant par une valeur du point un système de statistiques, avec des différentiel le plus large possible et plus élevée ceux qui entretiennent bases scientifiques douteuses. Elles ont procéder à tous les examens qui per ainsi leurs connaissances? Ce serait néanmoins été admises par les tribu mettraient d’exclure une à une toutes peut-être une source d’économies. naux, les juges étant d’aussi piètres sta les hypothèses. L’assistant se voyait re tisticiens que les caisses maladie. Nous gulièrement reprocher l’examen qu’il D’ P-O. Rosselet ne pouvons pas nier leur existence, et devons en tenir compte, même si nous connaissons leurs impetfections. CAVETE Et la qualit& Le gang des Nigeriens frappe encore! Si les revenus baissent, selon la vo lonté des pouvoirs politiques, il n’y a On nous signale que certains médecins ont reçu une cor qu’une solution: travailler plus, en aug respondance commerciale, en provenance du Nigéria, cher mentant les heures de travail, ce qui chant à les appâter par des gains mirifiques sur des fonds se fait en premier lieu au détriment des que ces personnes therchent à faire sortir de leur pays. heures consacrées à la formation conti Cette affaire avait défrayé la chronique il y a quelque mois. nue. La qualité n’en est donc pas amé Ne vous ~itcs pas prendre! U liorée.
CABINETS MÉDICAUX À LOUER 3 VOITURES DE L’ANNÉE E N 2 AN S CABINET ORL 3 pièces doté des derniers équipements. Parking à disposition. Location offerte pendant 6 mois. CABINET MÉDICAL 372 pièces VOTRE FIAT S’ACHÈTE AUPRÈS DU CENTRE AUTOMOBILISTE JAN 2e étage dans villa avec jardin, parking. • Offres de reprises sensationnelles Loyer offert pendant 1 année. • Crédit Leasing. Paiement cash de votre ancien véhicule • Dès 1 2’950, Fiai cinquecento spoilirig Conviendrait particulièrement à un pédiatre • Leasing 185.- francs/mois (48 mois 10000 ~n par an demandez: le leasing Intel? jan: acompte 5% prix cotalogue( Pour tous renseignements: S ERtNITY® la confiance que donne la compétence assurance peffi d’emploi GARAGE DE MON1TTAN SA GARAGE CILOAUÎO GARAGE LA CROISÉE Ot&sAvd~6 flOSA~) (ŒOS&) ~ I CLINIQUE DE MONTCHOISI I~4LMJSAM4E RieCanbid. 1032 Ro?maqIÀusA)*1E PjeCsdrBh,cheIB IO66~AW1G6 III téL6193939 POWER Fiduciaire et applications informatiques :~r FIDUCIAIRE - Comptabilité INFORMATIOUE - t~c1aratiŒ1 fiscale - Facturation Gestion - Encaissemits BVR - Administration - Comptabilité - Traitem&it de texte - Images - Lîagncstics ct traitennits - Communication (télé-banking/ n~dline) - Aj,œnen~ts int~net Logiciel de gestion de cabinet médical MEDISOFT III sous Windows 95 20, chemin Saladin 1224 Chêne-Bougeries Tél.: (022) 348 08 48 Fax: (022) 348 00 02 - -
CMV 2/96-Dossier «Econo icité et q alité»: p ogrès, • évelo .pements et obs acles dans 1’ -nseignement Que fait-on pendant les étu coronarographie, une endoscopie di vrai, ces hôpitaux rassemblent des pa des de médecine pour soutenir, gestive ou une opération pour hernie tients hautement sélectionnés, avec discale est-elle absolument indiquée, des pathologies de plus en plus lourdes dès le début de la formation, une indiquée sous certaines conditions ou et complexes, sélection d’ailleurs faite médecine «optimale», celle qui franchement non indiquée? etc. A par par le médecin de premier recours qui associe le bénéfice maximal tir de ces recherches et des données ne réfère à l’hôpital que pour 2 à 3% pour le patient avec le coût le de la littérature, on s’efforce de four de ses patients. Or» la gravité de ces cas plus bas? nir aux étudiants non seulement les ré justifie la plupart du temps un grand sultats obtenus mais les raisonnements nombre d’interventions tant diagnos L’évolution de ces dernières an suivis. Pourquoi de tels développe tiques que thérapeutiques, ce qui ne nées est marquée par des progrès in ments? Ne peut-on pas faire confiance facilite pas l’apprentissage de la mé discutables, des développements en au jugement clinique de chacun? decine que pratiqueront les futurs pra cours qui sont plutôt du domaine de En fait, nous sommes dans le monde ticiens installés, adaptée autant au ma la recherche mais qui ont un grand po de l’enseignement et, pendant les lade- qu’à la »maladie-, c’est-à-dire une tentiel ‘d’optimisation» et une réflexion études, il faut développer le jugement médecine plus progressive, qui sait (et sur la réalité de quelques obstacles in clinique le meilleur possible. D’autre qui peut) jouer avec le temps. Il est hérents à la situation actuelle. part, chacun accepte qu’un examen ou normal que la médecine hospitalière Les progrès concernant la sensibi une intervention inutile n’est rien suive plutôt la règle du »tout, tout de lisation de l’étudiant aux coûts de la d’autre qu’une procédure de trop, c’est- suite» et cela d’autant plus que les sé médecine se voient dans de nombreux â-dire un risque inacceptable pour le jours hospitaliers se raccourcissent. A cours, tels que la pharmacologie ou patient et un certain coût pour la so titre d’exemple, une batterie d’exa les différents cours de clinique. Ré ciété. Finalement, cette réflexion est mens de laboratoire pratiquée de rou cemment, un cours obligatoire de rendue nécessaire par la multiplication tine à l’entrée de tout patient hospita douze heures, ‘d’économie de la santé» des moyens mis progressivement à la lisé (formule sanguine, calcium, glu a été mis sur pied, dans lequel les étu disposition du médecin, dont certains cose, sodium, etc.) a été démontrée diants reçoivent un enseignement sont parfois soutenus par des intérêts utile et économiquement performante multidisciplinaire associant écono commerciaux ou par des publications chez ces patients parce que la préva mistes et médecins. Ce cours se pro trop préliminaires, aussi enthousiastes lence des résultats pathologiques, qui longe de façon plus pratique dans qu’inexactes... auraient peut-être été méconnus sans d’autres cours cliniques: par exemple Une telle approche va-t-elle limiter cette batterie» est élevée du fait de la lors d’un cours sur l’hypertension ar la liberté du médecin au détriment du sélection des patients. Cette situation térielle, 1’ Economicité» est discutée en patient? Le risque est faible si ces ré est complètement différente chez le détail, le prix et la durée d’emploi des sultats sont utilisés correctement, par praticien installé où une telle batterie antihypertenseurs justifiant ce choix. le médecin (et non par un ‘payeur-) et est tout simplement aberrante. Autre Dans un autre registre, des déve si on laisse toujours une «zone grise» exemple, «l’économicité» des moyens loppements plus proches de la re entre l’indication indiscutable et l’in pour traiter des patients souffrant d’une cherche auront probablement un im dication franchement abusive; c’est leucémie aigué ou en réanimation est pact important dans le futur: ces dé cette »zone grise» qui correspond à la sans rapport avec ce que vit le prati marches rentrent dans le cadre de variété de la médecine, à celle du ma cien, même si elle fait aussi maintenant l’épidémiologie clinique et se font lade plutôt que de la maladie, celle de l’objet d’une réflexion. dans de nombreuses activités telles la relation entre médecin et malade, Si l’enseignement reste exclusive que cardiologie, neurochirurgie, gas celle de la diversité des expériences ment lié au monde hospitalier, cet obs tro-entérologie, médecine de premier vécues (par les deux...) et c’est cette tacle ira en s’aggravant» les patholo secours, etc. Elles consistent à évaluer zone qui laisse la place au ‘flair» par gies étant toujours plus lourdes et les la performance médicale et optimali fois salvateur~ séjours toujours plus brefs. Cette diffi ser l’emploi des procédures aussi bien Mais il y a aussi des obstacles à une culté, inhérente au système hospitalo diagnostiques que thérapeutiques. Le formation optimale du futur praticien, universitaire», ne sera contournée que nombre de questions posées est infini. peut-être plus fréquemment rencon par la volonté de collaboration entre Faut-il faire une radiographie de la co trés dans le système postgradué, c’est- hospitalier et ambulatoire. Il y a là une lonne dans un syndrome lombo-ver à-dire avec les assistants et chefs de cli nécessité et une chance pour déve tébral aigu? Faut-il faire une culture nique. En effet, la majorité des futurs lopper les relations entre une méde d’urine ou un frottis de gorge à tous médecins sont formés en milieu hos cine institutionnelle, avant tout hospi les patients avec symptômes? Dans pitalier, souvent en milieu universi talière et une médecine privée, avant d’autres cas, les gestes discutés sont taire, donc dans des hôpitaux où se fait tout ambulatoire. plus importants en termes de risque et une médecine de 2~ et 3e recours. Par Professeur A. Pécoud, bien sûr de coûts: dans quel cas une définition, et cela est de plus en plus Policlinique médicale universitaire
04V 2/96-DossIc Le médeci -conseil garan de la qualité et l’éco •mici é des soins? Prologue Comment juger de la qualite • le Compendium des médicaments des prestations? qui désigne par une petite étoile Qualité et économicité des soins dans la rubrique Présentation les sont la quintessence de la LAMA, et de Seul un médecin peut le faire médicaments relevant de l’assu sa fille la LAMai. Les prestations de puisqu’il s’agit de juger à la fois la pres rance obligatoire, pour autant que soins obligatoires relèvent donc cu tation elle-même et son adéquation soient respectées les limitations de mulativement d’une démarche de qua dans un cas donné. Il peut trouver ré la LS; lité et d’économie. En période d’abon ponse à ses questions à différents en dance, on a oublié la seconde, en pé b) de l’adéquation des prestations droits pour juger dans le cas donné dans: riode de manque, on se demande si la a) de la prestation elle-même dans: • les manuels de médecine qui défi première peut survivre. • l’OPAS1 qui précise nissent les règles de l’art; Le concept de qualité se définit à quelles sont les prestations rem — I les ,çuidelines qui recommandent partir des termes de la Loi pour le mé boursées à différents thera des actes à exécuter dans certains decin-conseil. ils précisent à quel type peutes, et pour certains, dans cas et les quantifient. Le Bulletin de prestations le malade a droit: effi quels cas; des Médecins suisses en renferme caces, adéquates, nécessaires, appro celles qui le sont sur recomman — plusieurs. Elles ne sont que peu sui priées à leur but, évaluées selon des dations de la Commission fédé vies; méthodes scientifique, de qualité, le rale des prestations dans son an • dans sa science et conscience ... plus souvent prescrites par un méde nexe 1; face au cas qu’on lui décrit. L’art est cin, et exécutées par un thérapeute re quelles sont les règles de rem — difficile. connu, ou encore figurant dans des boursement des moyens auxi Deux constatations: si les mesures listes. haires dans son annexe 2; diagnostiques et thérapeutiques sont La définition de l’économicite est • la Liste des spécialités (LS) qui dé rarement inappropriées, elles sont par la même, pour tous les partenaires; ca signe les médicaments remboursés ricaturons: pas de gaspillage. Le mé obligatoirement et fixe des limites I Ordonnance sur les prestations de l’assu decin doit l’éviter par ses décisions mé quantitatives et qualitatives de rance de soins. dicales, il appartient au médecin prise en charge pour certains; 2 Cherrier c. et col?. .Suivi ambulatoire du conseil d’en juger. • la liste négative des médicaments diabète non insulino-dépendant en Haute- Il m’appartient ici d’envisager com qui désigne des médicaments que Marne-, j écon. méd,, n° 13, 1995, p. 279. ment un médecin-conseil tente d’éva certaines caisses ne rembourse 3Rosenberg S. N. and Others. Effect of Uti luer la qualité et l’économicite des ront ni sur l’assurance de base, ni lization Review in a Fee for Service Health In prestations de soins facturées à sa sur des assurances complémen surance Plan. N. Eng?. J. Med., n° 333, 1995, caisse. taires; p. 1326. Jeudi de la Vaudoise du 28 mars 1996 Cherche une place d’apprentissage Auditoire César-Roux, CFIUV d’ASSISTANTE MÉDICALE pour août 1996. Rhumatologie clerc Delphine, av. de Florimont 6a, Professeur Alexander So 1006 Lausanne, tél. 312 99 06. Modérateur: Dr Gérard Waeber, privat-docent et MER 9 h-10 h. Séance plénière à l’auditoire César-Roux La maladie de Lyme. Le point de vue du rhumatologue ECLÉPENS Professeursj Pourel et L Cbaty-Valckenaere, Nancy, France TAUX D’IMPOSITION 60% La goutte. Considérations à propos du diagnostic et du traitement à louer pour mars 1997, dans bâtiment en Professeurj C. Gerster, CHUV, Lausanne construction, appartement convenant â l’établissement d’un médecin. 10 h-10 h. 30 Pause 10 h. 30-12 h. Séminaires interactifs Pour tous renseignements, veuillez vous Polyarthrite rhumatoïde Arthrose Polyarthrite migrante — — adresser à: Lupus Périarthrite — — M~1c Erika Morel, tél. (021) 866 70 35 aux heures de repas. Ce cours est soutenu par la Maison MSD.
CdV 2/96-Dossier 7 fois superflues, selon les recomman faire et notamment des critères pour dations2; leur contrôle, par des méde évaluer le caractère dispendieux d’une cins-conseils ou des revues entre col pratique et pour exiger des rétroces lègues, limite très probablement leur sions à certains médecins. Très criti nombre3. quées, elles ont à mon sens trois qua lités: elles existent à l’échelon suisse et Comment juger de 1 economicite — permettent des comparaisons de prix entre médecins et régions de COURRIER des prestations? Une prestation est économique — Suisse; elles permettent de repérer perti ]JIJMEDECIN entre autres si elle est bien tarifée. Les nemment les médecins dispen médecins-conseils sont consultés pour dieux; évaluer le prix facturé par analogie — chaque médecin peut connaître pour des prestations en voie de tarifi son indice et évaluer son écono cation. Sur ce point, une seule re micité. Revue de la marque: il arrive que les partenaires ne s’entendent pas sur le prix d’une Creations de nouveaux Société vaudoise de médecine prestation et que l’acceptation de systemes de distribution celle-ci par les caisses tarde pour cette Comité de la SVM de prestations raison. Le prestataire dans ces cas doit D~ Pierre Vallon, president définir un mode provisoire de rem Les systèmes PPO, HMO, conven Or Didier Morin, vice president boursement en avertissant le patient tions séparées avec des cliniques, des D’ Jean-Marc Mermoud, secretaire de problèmes éventuels de prise en firmes de médicaments, etc., vont dé Professeur Jean Jacques Goy charge pour éviter que celui-ci soit terminer pour beaucoup la distribu D’ Daniei Laufer Professeur Alain Pecoud l’innocent bystanden débiteur dans tion des soins. Celle-ci sera plus D’ Charles Racine notre système du tiers garant. contrôlée, à la fois par les médecins D~ Patrick Rosseiet La pratique de la médecine est éco participants et les administrateurs. Or Dominique Vaucher nomique si la prescription des presta tions qu’elle induit est adéquate quan Epilogue titativement. On aborde alors le pro Secrétaire général Les tensions à venir reflètent l’en Daniei Petitmermet, lic. es lettres blème de la distribution des presta trée du monde de la santé suisse dans tions. C’est le ver dans le fruit, la cause les vagues de la crise économique. On de tous les maux dans les systèmes de introduit dans ce monde les ingré Société vaudoise de médecine santé occidentaux, l’épine dans le pied dients dont souffrent les autres: contra Route d’Oron 1, Case postale 76 du médecin-conseil. 1010 Lausanne 10 diction entre le bien-être social et la Té!. 021 6529912 Comment évaluer et contrôler cette rareté des choses, concurrence accrue distribution? (8h. 30- 12heures) —(13 h.30 -17 h.30) entre tous les partenaires, nouvelles CCP-Lausanne 10-1500-5 méthodes de marketing, changement Fax 021 652 32 21 Discussion rapide des habitudes. entre le medecin-conseil La qualité de la médecine ne pourra Fondation et le medecin traitant être garantie que par une concertation pour la garde médicale entre partenaires et évidemment par le S.O.S. - Médecin de garde Bonne méthode, idéale peut-être, maintien absolu de la conscience pro mais elle se révèle insuffisante. Rares fessionnelle du praticien. Il appartient Tel. 021 6529932, (24 heures sur 24) sont les médecins qui modifient soit aux médecins entre eux d’y veiller et Abonnements de déviation une prescription, soit leur pratique de l’imposer à tous les partenaires. et de télécommunications au service après discussion avec un médecin- des médecins de la région lausannoise Dans notre région lémanique où les conseil. Dommage, parce qu’il appar coûts sont parmi les plus élevés du tient dès lors nécessairement aux monde, de sérieuses économies peu Administration et rédaction autres partenaires d’intervenir, selon vent certainement être faites avant de Case postale 76, 1010 Lausanne 10 des critères non médicaux, écono toucher à la qualité des soins. Ce sera miques, statistiques ou par la création au prix d’un remodelage4 de certaines de nouveaux systèmes de distribution Régie des annonces structures. Suisse romande: des soins, ou par voie de presse. JJA. Vaucber~ Editions de la Tour Lausanne SA médecin-conseil FVCM Case postale 880, 1001 Lausanne Etablissement de statistiques Tél. 021 652 99 41 — Fax 021 652 98 16 de couts et demande Brunner H. H., président de la FMH Facts, de retrocession j février 1996 Suisse allemande aux medecins dispendieux SUNERGIA Communication Mathieu Janin Actuellement, on dispose des sta Chriesbaumstrasse 2, cH-8604 Voiketswii tistiques de coûts du Concordat des as ASSISTANTE MÉDICALE Phone 01 9460200, fax 01 94565 21 sureurs maladie suisses (CAMS), qui avec experience, cherche une place à plein permettent de repérer les médecins temps pour le 1” août ou le 1” septembre Impression dispendieux, soit ceux qui facturent 1996, ou à convenir. Bron-Marendaz Imprimeurs SA pour eux-mêmes trop de prestations. 1052 Le Mont-sur-Lausanne Elles sont reconnues comme valables Mile Mélanie Philippoz, ch. des Roches 28, Té! 021 6529944 par le Tribunal fédéral des assurances io66 Epalinges, té!. 653 14 19. qui détermine l’usage qu’on peut en
votre solution le classement WÂLLER pour vos dossiers patients et RX j— 60 % d’économie de place 3000 dossiers de3mm sur 0,71 m2 70 % d’économie de temps 100% de sécurité grâce au système d’indexation WâIler dossiers ‘sur mesure Case Postule 60 Cil-1820 MONTREUX2 Té1021-9642124 Fax 021-9644668 Le •on •agnostic.. ~t ~ECOLE Optez pour la sécurité CYVIFNERVA FONDÉE EN 7949 Volvo 850, 2.5, 4 portes, dès Fr 39’800. ESSIONS ES ou en leasing: Volvo «Charter» Fr. 987.”mois * tout Compris Choisissez vos futures collaboratrices /~~- formées par VOIE PRIVÉE ~ (scolarité) dans le domaine de l’Assistanat Médical et Administratif Ouvertures: printemps Leasing: calculé sur 48 mois et 20’OOO knVan. Inclus: entretien et réparations, pneus, RC, et automne 1996 casco complète, et impôts. Renseignements et documentation Tél/Fax: 021/312 24 61 Petit-Chêne 22 — 1003 Lausanne Garage de l’Ouest SA g~ route de Renens 14, 1008 Lausanne-MaIIey, tél. 021/624 1404 Mon Repos Automobile SA —~ Fêdér•tlon e—’— — Europê•nn• rue Etraz 14, 1003 Lausanne, tél. 021/3120001 D.. Ecoiøs Clinique chirurgicale — Centre de traumatologie et de chirurgie réparatrice de la main et des extrémités et Permanence de Longeraie — Chirurgie reconstructive des nerfs périphériques et du plexus brachial S.OS. MAIN — Microchirurgie — Chirurgie orthopédique — Chirurgie plastique et reconstructive — Physiothérapie et rééducation fonctionnelle — Ergothérapie — Urgences jour et nuit 1003 Lausanne Avenue de la Gare 9 — Téléphone 021/3203301 — FaxO2l/3124907
04V 2/96-Infos nfos LAMai Une rubrique sur les problèmes nance d’application (art. 59 CAMaI). Il ressort cependant que l’article 42, d’application de la nouvelle Loi sur L’article 42, 4e alinéa, LAMaI, pré 4e alinéa, LAMaI, est compris de deux l’assurance maladie se justifie pleine voit que «l’assureur peut exiger un dia autres manières: ment vu la complexité de ceux-ci. gnostic précis ou des renseignements — la plupart des assureurs estiment supplémentaires d’ordre médical», ce que cette disposition les autorise à Communication qui implique une demande de l’assu requérir des fournisseurs de pres du diagnostic reur effectuée dans un cas d’espèce et tations la communication systéma A la demande de l’Association des motivée. Du point de vue de la pro tique du diagnostic détaillé; médecins de Genève, l’office du pré tection des données, c’est dans ces li un courant intermédiaire considère posé fédéral à la protection des don mites que l’article 59 CAMaI doit être quant à lui que la loi, en prévoyant nées a pris position sur le problème interprété. la remise au débiteur de la presta crucial de la communication du dia Cela implique que la communica tion »toutes les indications néces gnostic aux caisses maladie et donc du tion systématique du dia2nostic est ex saires pour qu’il puisse vérifier le respect du secret médical. En voici les jue, cette dernière ne pouvant avoir calcul de la rémunération et le ca extraits les plus significatifs: lieu que sur demande et dans des cas ractère économique de la presta d’espèce. Le message du Conseil fé tion», entend également la com I. Conséquences de la nouvelle déral relatif à la lAMaI ne contient pas munication systématique d’un legislation sur l’assurance maladie d’indications s’opposant à cette inter diagnostic. Celui-ci serait un diag sur la communication prétation. nostic cadre, dont le degré de pré du diagnostic aux caisses maladie Nous tenons au demeurant à sou cision reste à définir de manière La question du principe de la com ligner qu’il n’est pas établi, en l’état ac conventionnelle par les partenaires munication du diagnostic aux assu tuel des connaissances scientifiques en concernés, par opposition au diag rances maladie, débattue depuis un la matière, que le traitement systéma nostic détaillé. Ce dernier ne pour certain nombre d’années par les par tique du diagnostic, si détaillé soit-il, rait être fourni que dans des cas tenaires concernés, est à nouveau d’ac soit un critère satisfaisant pour per d’espèce et sur demande. tualité depuis l’entrée en vigueur de la mettre la vérification des rémunéra Par conséquent, le préposé exclut nouvelle LAMaI (cf. en particulier l’ar tions et de l’économicité des presta la communication systématique du ticle 42, 4e alinéa) et de son ordon fions. diagnostic, tout en soulignant que les caisses ont des interprétations diffé rentes. En clair, seule la jurisprudence Jeudi de la Vaudoise tranchera! 25 avril 1996, de ~ à 12heures Pour mémoire, dans le canton de Vaud, la communication du diagnos Auditoire César-Roux, Cl-IUV tic n’est pas automatique. Elle est pré vue dans le cadre de la convention am Chirurgie ambulatoire bulatoire en son article 3, point 3: Le diagnostic sen délivré au mé et hospitalisation de courte durée decin-conseil de la caisse sur sa de mande ponctuelle et gratuitement.» Modérateur: Or Robert Bourgeois Il n’y a bien entendu pas lieu de modifier en l’état cette pratique. De 9 à 10 heures: Séance plénière à l’auditoire César-Roux II. Chiffre 15 des conditions Définition de divers types d’hospitalisation D P. Ravussin, privat-docent, générales (CG) édictées Examens préopératoires médecin-chef par le Groupe Visana d’anesthésiologie Pour ce qui relève du 1er para Responsable du centre de graphe du chiffre 15, relatif à la com chirurgie ambulatoire, CHUV munication systématique du diagnos tic, nous vous renvoyons au chiffre I. Laparoscopie et thoracoscopie JYJ-F. Cuttat de la présente. Indications et contre-indications Chirurgie FMH, Lausanne Le 2e paragraphe est quant à lui for 10 heures à 10 h. 30: Pause mulé en ces termes: 10 h. 30 à 12 heures: Séminaires interactifs Les assurés ont plus particulière ment l’obligation de collaborer avec la Quelles interventions pour quelles durées d’hospitalisation? Visana dans le cadre des contrôles ef Indications et contre indications fectués par le service du médecin- Les problèmes pratiques du médecin en cabinet dans la phase pré- et post conseil et de délier leurs médecins du opératoire. Discussion à partir des exemples tirés de la consultation des secret médical. participants. Il ne ressort pas de la documenta tion que vous nous avez adressée si la Ce cours est soutenu par la firme MSD Visana considère que les conditions générales font partie intégrante du
0.1V 2/96-Infos 10— contrat d’assurance. Même si c’est le qui est usuel (ex.: fichier informatisé concurrence du tarif applicable au lieu cas, il ne s’agit à notre avis pas d’une connecté avec des fichiers externes au de résidence ou de travail de l’assuré clause de consentement, mais d’une cabinet, ou communication de don ou dans les environs.» déclaration unilatérale de la Visana qui nées à l’étranger...), soit il informe de Al. 2.: ~Si pour des raisons médi rappelle aux assurés qu’ils ont l’obli manière circonstanciée ses patients, cales, l’assuré recourt à un autre four gation de collaborer, respectivement soit il déclare ses fichiers auprès de nisseur de prestations, l’assureur de délier leurs médecins du secret mé notre secrétariat. prend en charge les coûts d’après le dical. En signant le contrat, la personne Pour que le niveau d’information tarif applicable à cet autre fournisseur concernée confirme uniquement avoir des patients soit considéré comme suf de prestation. Sont reputées raisons pris connaissance des conditions gé fisant, il faut qu’ils aient au moins médicales le cas d’urgence et le cas où nérales, dont le chiffre 15. Elle ne dé connaissance des éléments suivants: les prestations médicales ne peuvent lie pas ses médecins du secret médi 1. l’identité du maître de fichiers, ainsi être fournies: au lieu de résidence ou cal et a toujours le choix, dans chaque que la personne ou le service au de travail de l’assuré ou dans les en cas d’espèce, d’autoriser ou non les près duquel le droit d’accès peut virons, s’il s’agit d’un traitement am praticiens à fournir les indications re être exercé; bulatoire. quises par l’assurance. Par son refus, 2. le fait que les données sensibles l’intéressé risque de se voir notifier par et/ou des profils de la personnalite b) Prestations hospitalieres la caisse une décision de refus de rem les concernant sont traités; Ce même article 41 LAMaI précise boursement des prestations dues, avec 3. l’existence de communications de les modalités de remboursement pour la possibilité de recourir contre ladite données à des tiers. les prestations hospitalières en éta décision (cf. chiffre V. des conditions Cas échéant et afin d’éviter toute blissant une distinction entre, d’une générales, ainsi que l’article 33, 1~ ali ambiguïté, nous vous invitons à faire part, les situations d’urgence et de né néa, lettre d LPD, qui prévoit égale figurer sur vos notes d’honoraires la cessité médicale par opposition aux ment la voie de la Commission fédé phrase-type suivante: raisons de commodité personnelle. rale de la protection des données). «Le patient donne son accord pour Al. 1: «En cas de traitement hospi Cette clause étant cependant sus que toutes les données le concernant talier ou semi-hospitalier, l’assureur ceptible d’induire les personnes nécessaires à la facturation des hono prend en charge les coûts jusqu’à concernées en erreur, il serait oppor raires et à leur eventuel recouvrement, concurrence du tarif applicable dans le tun de la reformuler ou de la biffer puissent être communiquées a un or canton où réside l’assuré.» ganisme de recouvrement ainsi qu’aux Al. 2: «Si pourdes raisons médicales, III. Annonce des fichiers autorités judiciaires competentes (Of l’assuré recourt à un autre fournisseur des médecins fice des poursuites, juge de paix, tri de prestations, l’assureur prend en Autre point important, le préposé bunaux). charge les coûts d’après le tarif appli définit quelle attitude avoir lorsque le cable à cet autre fournisseur de pres médecin délègue le soin de l’encais Patients hors canton tation. Sont réputées raisons médicales sement de ses factures à un manda a) Prestations ambulatoires le cas d’urgence et le cas où les pres taire: L’article I LAMaI précise le mode tations médicales ne peuvent être four li ressort de l’article 11, 3’~ alinéa, de prise en charge des prestations am nies: dans le canton où réside l’assuré LPD, que, du moment que les per bulatoires: ou dans un hôpital reconnu par lui.~ sonnes concernées savent que leur Al. 1: ‘L’assuré ale libre choix entre Selon l’alinéa 3, si l’assuré recourt médecin tient un fichier sur leur les fournisseurs de prestations admis aux services d’un hôpital public situé compte, il n’y a pas de devoir de dé et aptes à traiter sa maladie. En cas de hors de son canton de résidence, et claration. En revanche, si un médecin traitement ambulatoire, l’assureur que les raisons médicales sont recon privé traite des données au-delà de ce prend en charge les coûts jusqu’à nues, le canton prend en charge la dif férence entre les coûts facturés par Jeudi de la Vaudoise 30 mai 1996 l’hôpital et les tarifs que ce même éta blissement applique aux résidents. A noter que si le patient est traité Pneumologie pour des raisons de commodité per sonnelle uniquement, la part de la Professeur Philippe Leuenberger et collaborateurs, caisse sera réduite au remboursement Service de pneumologie, CHUV du prix d’une hospitalisation dans le Modérateur: Dr Christiane Galland canton de domicile. La différence est à la charge intégrale de l’assuré, s’il 9 h-10 h.: Approche chirurgicale de l’emphysème pulmonaire n’est pas au bénéfice d’une couverture Collaborateurs de la Division de pneumologie, CHUV d’assurance pour toute la Suiss& Importance de la surveillance des cas de tuberculose pour l’épidémiologie locale Il est essentiel que le médecin trai D’ NiLç Balo, Union internationale contre la tuberculose tant ou hospitalier qui propose une et les maladies respiratoires, Paris hospitalisation hors canton s’assure 10 h-10 h. 30: Pause préalablement qu’elle ne peut être ef 10 h. 30-12 heures: Séminaires interactifs avec discussion à partir de fectuée dans le canton de Vaud. Il doit, radiographies: en outre, informer son patient des BPCO — consequences financieres d’une telle Fibrose pulmonaire — hospitalisation et de la prise en charge Pneumonie — des coûts par le canton, par l’assurance Inscription possible à l’entrée de l’Auditoire dès 8 h. 30. maladie ou par l’assuré lui-même. Ce cours est soutenu par la Maison MSD. D. Petitmermet
CMV 2/96-Bloc-notes I loc-notes des «Jeudis de la Vaudoise» Nouvelles de la formation continue SVM Non pas du tout «Les Jeudis de la Vaudoise» nouvelle formule - Oui beaucoup °~S(ee2% Moyen 8% 51% Premier bilan vasculaire, antibiotiques, asthme, après quatre séances etc.). Quatre séances ont eu lieu jusqu’à En septembre 1995, la Commission de maintenant, chaque fois préparées lors la formation continue de la SVM a mis d’une soirée qui réunissait le membre en application une nouvelle formule de la Commission responsable avec le pour les -jeudis de la Vaudoise. groupe de spécialistes concernés. Rappelons les concepts qui en ont Nous profitons de remercier M. Cochet dicté l’organisation. Oui 38% et son équipe de la Maison MSD • création de séminaires interactifs Chibret pour leur appui logistique et en petits groupes (8 à 10 partici financier, devenu indispensable dans Figure 1: Ens~mbIe des séminaires, réponse à la pants) dirigés par un spécialiste et cette nouvelle organisation. Nous question interessant? (notes de I à 5). modérés par un praticien, inter avons traite de psychiatrie, poli niste général ou généraliste; clinique chirurgicale, oncologie et • dans ces séminaires, discussions ORL. Ces seances ont réuni à chaque de comparer les avis des participants basées sur la présentation de cas fois 80 a 90 participants qui ont sur le cours ex cathedra et sur le tirés de la pratique; exprimé leur opinion au moyen d’une séminaire: comme on pouvait s’y fiche d’évaluation structurée, aussi attendre, le score ‘d’utilité’ est ré • création d’un groupe de spécia gulièrement meilleur dans les sémi listes responsables de séminaires bien sur le cours ex cathedra que sur les séminaires. Ils avaient à estimer naires, ce qui confirme l’adéquation de associant cadres universitaires et ce type d’enseignement aux demandes spécialistes en pratique privée; l’intérêt de l’enseignement présenté et son côté ~gfle pour leur pratique du praticien. • maintien d’une première partie quotidienne. Les évaluations positives de ces quatre sous forme d’un cours en auditoire Comme le montre la figure 1, de façon premiers séminaires sont encou (ex cathedra) destiné plus spécifi globale sur l’ensemble des séminaires, rageants et incitent la Commission à quement a présenter les dévelop près de 80% des participants ont trouvé maintenir cette nouvelle formule des pements récents ou futurs des su les séminaires intéressants ou très Jeudis de la Vaudoise’ pour l’année jets présentés ce jour-là; intéressants. La figure 2 donne leur prochaine. • volonté de privilégier les sujets avis sur l’utilité de l’enseignement par moins souvent traités dans les mul rapport à la pratique quotidienne. La Prof A. Pécoud, tiples cours existants, liés à la pro figure présente les résultats détaillés Commission pour la formation motion pharmaceutique (cardio pour les quatre séminaires et permet continue Evaluatlon des cours en auditoire Par séance — Evaluation des séminaires interactifs Par séance — %50 50 “45 45 %40 40 “35 %30 ~ 30 %25 125 %20 il I I %1 5 %1 O “5 3GO Non Moyen Oui beaucoup Non Moyen Oui beaucoup pas du tout pas du tout mile Utile D psyouiiau,te U onco D Psychiatile U Oncdogle Policlinique chirurgicale U ORL PoKcllnI%ue chirurgicato D ORL Figure 2: Réponse à la question utile? (notes I à 5). comparaison des cours ex cathedra (gauche) et des séminaires (droite).
Il y a des hôpitaux, des cliniques. llyaCecil. — —~ n a - t g u h • Pour la sécurité de nos malades, une unité de soins intensifs reconnue par la Société Suisse de Médecine Intensive; • Des installations médico-techniques de pointe vous permettant de réaliser dans des conditions optimales les interventions les plus sophistiquées; • Des collaboratrices et collaborateurs compétents et motivés; • Un service hôtelier de tout premier ordre dans une atmosphère calme et détendue, un climat accueillant et chaleureux, une cuisine raffinée. Nous sommes spécialisés dans tous les types de chirurgie: cardio-vasculaire • générale et abdominale • orthopédique • plastique et reconstructive • neurochirurgique • gynécologique • urologique • endoscopique avec les techniques lasers de pointe. Notre maternité jouit également d’une excellente réputation. Lausanne Clinique Cecil av. Ruchonnet53. 1003 Lausanne. Tél. 021/3201251. Fax 021/32083 22. •1. un membre du Groupe Hirsianden
Vous pouvez aussi lire