Rassemblement devant le siège de France Télévision le de - BDS France
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Rassemblement devant le siège de France Télévision le 30/11/18 : Boycott de l’Eurovision 2019 en Israël ! Dans le cadre de la Campagne internationale contre l’Eurovision 2019 en Israël, la Campagne BDS France à Paris, LGBT pour la Palestine et l’AFPS Paris se sont rassemblés le vendredi 30 novembre devant le siège de France Télévisions à Paris. PHOTOS de l’action Plus d’une vingtaine de militant-e-s étaient mobilisés pour demander à France Télévision, service public, de ne pas blanchir l’apartheid israélien en diffusant la prochaine édition de l’Eurovision qui est prévue d’être organisée en Israël. Avec des pancartes « Eurovision 2019, Destination Apartheid », des banderoles « Boycott de l’Eurovision 2019 en Israël » et « Pas de fierté sous l’apartheid israélien », les militant-e-s ont pris la parole et ont scandé des slogans demandant à
France Télévision de ne pas divertir l’apartheid israélien. Parmi les slogans : Non à l’Eurovision en Israël ! Non au blanchiment de l’apartheid ! Ne chantez pas pour l’apartheid ! Eurovision, pas en Israël ! Notre courrier à l’attention de la direction de France Télévisions a été remis à un représentant du service presse de France Télévisions, ainsi qu’à des journalistes.
Www.bdsfrance.org – Campagnebdsfrance@yahoo.fr RALLY IN FRONT OF FRANCE TELEVISION HQ ON 30.11.2018: BOYCOTT EUROVISION 2019 IN ISRAEL! 1 December 2018 In the context of the international campaign against Eurovision 2019 in Israel, BDS France Paris, LGBT for Palestine and AFPS Paris gathered on Friday 30 November in front of the France Télévisions headquarters. More than twenty activists demonstrated to demand that France Télévisions, a public service, not whitewash Israeli apartheid by transmitting the next Eurovision contest, which is scheduled to be held in Israel. Holding placards: “Eurovision 2019, Destination Apartheid”, and banners: “Boycott Eurovision 2019 in Israel” and “No Pride under Israeli Apartheid”, the activists read out statements and chanted slogans asking France Télévisions not to entertain Israeli apartheid. Among the slogans: No to Eurovision in Israel! No to the whitewashing of apartheid! Don’t sing for apartheid! Eurovision, not in Israel! Our letter to the management was given to a
representative of the France Télévisions press service, and also given to journalists. www.bdsfrance.org – campagnebdsfrance@yahoo.fr Clermont-Ferrand contre Hewlett Packard complice de l’apartheid israélien Participation de Clermont-Ferrand le 23 décembre 2017 à l’action BDS mondiale pour le Désinvestissement de Hewlett Packard, à l’appel du BNC palestinien . HP (Hewlett Packard) et/ou ses sociétés dérivées comme DXC
contribuent à la colonisation, au blocus, à l’oppression, à l’emprisonnement et au contrôle du peuple palestinien par l’État israélien (voir explications dans le Tract HP ) Mille exemplaires de ce tract, appelant à ne pas acheter de produits HP comme cadeaux de Noël, ont été distribués aux clients du supermarché Auchan Nord (quartiers populaires) par 15 militant-e-s AFPS 63 et BDSF 63, NPA, RESF, CGT, FSU, LDH, PCF, de la Coalition BDS 63 (40 organisations). Nous avons en outre recueilli 75 signatures de la pétition pour la
suspension de l’accord UE-Israël. L’accueil des clients, souvent d’origine modeste, a été très bon, notamment de la part des jeunes. Certains nous ont remerciés pour notre activité et trois personnes ont demandé nos coordonnées pour participer éventuellement à nos prochaines réunions mensuelles.
Action BDS-HP-FNAC Clermont en soutien aux prisonniers palestiniens grévistes de la faim Depuis le 17 avril, près de 1500 prisonniers politiques palestiniens ont entamé une grève de la faim. Cette grande action collective a été lancée par Marwan Barghouti, symbole
de la résistance populaire contre l’occupation. L’emprisonnement massif est un mode majeur de répression par l’Etat israélien des Palestiniens qui résistent à la colonisation de leur pays et à l’apartheid en Palestine. Devant l’intransigeance du gouvernement israélien, et des risques de déflagration en Palestine, l’AFPS 63 a appelé tous les militant-e-s de la Coalition BDS 63, tous les ami-e-s de la Palestine, tous les défenseurs des droits humains et de la liberté, à participer à une action BDS en soutien aux prisonniers pour demander à la FNAC de retirer de la vente les produits Hewlett-Packard, en raison du soutien qu’apporte HP au système carcéral, sécuritaire et d’apartheid israélien (voir tract ci-joint, et appel du 9 mai 2017 du BNC palestinien .) Près de trente personnes (AFPS, BDSF, CGT, RESF, JCF, NPA, PG, FSU, Solidaires, …) dont 3 élues de Clermont et Beaumont (EELV, Ensemble !, PCF) ont pénétré le 10 mai 2017, vers 17h00, dans la galerie marchande du Centre commercial Jaude 1 et se sont rassemblées devant le magasin de la FNAC, où elles ont déployé 2 banderoles BDS et portaient des affiches de soutien aux prisonniers palestiniens (voir photos). Une journaliste de La Montagne était présente. Après une prise de parole de l’AFPS 63 (voir ci-dessous), et confirmation que la FNAC avait bien reçu notre courrier explicatif de cette action (copie ci-jointe), nous nous sommes rassemblés à l’entrée du centre commercial pour faire quelques prises de parole et distribuer 600 tracts aux nombreux passants et discuter avec certains d’entre eux. Une vingtaine de personnes de la Coalition BDS 63, non disponibles à 17h00, nous a ensuite rejoints pour tracter, notamment un élu de « Idées pour Beaumont », des femmes d’associations de quartiers ou d’associations culturelles, et une délégation UNEF. Près de 50 personnes de tous âges et d’horizons variés et 4 élu-e-s ont donc participé à cette mobilisation.
Après cette action, nous avons rejoint en cortège, à l’autre bout de la place de Jaude, un rassemblement (près de 200 personnes au total) d’un collectif autour de RESF 63 pour la régularisation des sans-papiers et le droit d’asile. Après les prises de parole des organisations sur les migrants, l’AFPS 63 a fait une intervention expliquant le lien entre les migrants en France, les réfugiés palestiniens, la grève de la faim des prisonniers et le BDS-HP-FNAC. Puis nous avons proposé aux participants de boire un verre d’eau salée, symbole de la grève de la faim des prisonniers palestiniens (#SaltWaterChallenge, initié par le fils de Marwan Barghouti sur les réseaux sociaux). Une vingtaine de personnes a participé. Le succès de cette action BDS en soutien aux prisonniers en grève de la faim a été permis par l’indignation largement ressentie sur le sort des prisonniers, la convergence avec le mouvement du collectif RESF, et par la mobilisation des militant-e-s AFPS-BDSF, partagée avec la Coalition BDS 63 et ses nombreux contacts, y compris sur Facebook, et relayée
notamment par l’UD CGT 63 et SOLIDAIRES Auvergne . Prise de parole de l’AFPS 63 devant la FNAC : « Pourquoi une action de BOYCOTT devant la FNAC ? Cette action est conduite en soutien à la grève de la faim entamée depuis le 17 avril à l’appel de Marwan Barghouti, par 1.000 à 1.500 prisonniers politiques palestiniens dans les prisons israéliennes. L’emprisonnement massif dans des conditions très dures est un des moyens utilisés contre la résistance à l’Etat colonial israélien qui vole la terre, l’eau et les maisons des Palestiniens, et impose un système d’apartheid depuis 70 ans. En Cisjordanie, plus de 40 % des hommes ont été emprisonnés depuis 1967, et toutes les familles sont touchées. Victimes de tortures, de traitements dégradants et de négligence médicale, les grévistes de la faim se battent pour leur dignité, pour le respect du droit international et humanitaire bafoué par l’Etat israélien. Alors que la santé des grévistes de la faim se dégrade, les dirigeants du mouvement sont placés en isolement, les organisations internationales comme la Croix-Rouge, les avocats et les familles sont interdits de visite aux prisonniers grévistes ! Une loi israélienne autorise l’alimentation forcée, mais les médecins refusent pour le moment car cet acte est assimilé à la torture. La FNAC vend nombre de produits de la société Hewlett Packard, qui collabore au système carcéral israélien, aux checkpoints, aux cartes biométriques, au blocus de Gaza et à la colonisation de la Palestine. A l’appel du mouvement non violent BDS, un large boycott de HP se développe depuis 2016 dans le monde, dans des centaines de villes de dizaines de pays. En France, nous demandons à la FNAC (et à d’autres distributeurs) de ne plus vendre ces produits. En effet, si la FNAC appliquait sa charte éthique, elle exigerait de ses fournisseurs qu’ils ne soient pas complices de violations des droits humains et du droit international. L’AFPS et la Coalition BDS 63 informeront les citoyens et reviendront s’il le faut.
LIBERTÉ EN PALESTINE ! POUR une FNAC sans HP ! » Clermont-Ferrand contre Hewlett Packard complice de l’apartheid israélien Participat ion de Clermont à l’action BDS mondiale pour le Désinvestissement de Hewlett Packard, fin novembre-début décembre 2016, à l’appel du BNC palestinien (https://bdsmovement.net/boycott-hp/week-of-action ). HP (Hewlett Packard) contribue largement à la colonisation, au blocus, à l’oppression, à l’emprisonnement et au contrôle du peuple palestinien par l’Etat israélien (voir explications dans le tract ci-joint ). Mille exemplaires de ce tract, appelant à ne pas acheter de produits HP comme cadeaux de Noël, ont été distribués aux
clients d’Auchan Nord (quartiers populaires, 10 décembre) et du centre Jaude hébergeant la FNAC (centre ville, 14 décembre) par deux groupes de 4 militant-e-s AFPS 63 et BDSF 63. L’accueil des clients d’Auchan a été bon, notamment de la part des jeunes et plus particulièrement des filles ; beaucoup nous ont dit « on ne savait pas mais maintenant nous ferons attention ». Une cliente est venue discuter longuement avec nous, et nous a dit que beaucoup de personnes de sa connaissance étaient au courant de nos actions et nous en remerciaient mais que pour leur part même si elles avaient le désir de se joindre à nous c’était difficile, et encore plus depuis l’état d’urgence. Autour du centre commercial « Jaude », les clients étaient plus pressés de faire leurs courses de Noël, parfois indifférents, très rarement opposés, mais beaucoup ont lu et conservé le tract. Certains nous ont remerciés de les informer ainsi sur cette complicité peu connue. Une jeune femme nous a demandé nos contacts pour nous rejoindre éventuellement dans des actions futures. Nous avions auparavant distribué quelques dizaines de ce tract pour le boycott d’HP, sur nos stands de ventes solidaires de produits palestiniens (huile d’olive, savon, poteries, keffiehs), au marché de Noël de Riom le 4 décembre, ainsi qu’au cinéma Le RIO le 4 décembre après la projection du film « 3.000 nuits » sur les prisonnières palestiniennes. Nous avons par ailleurs appelé nos contacts à signer la pétition internationale ici : http://org.salsalabs.com/o/641/p/dia/action3/common/public/?ac tion_KEY=20604
Attaques d’israël contre le BDS, le BNC lance un appel à l’ONU Chers soutiens du BDS Nous en appelons au Haut Commissaire des Droits Humains de l’ONU pour qu’il prenne les mesures nécessaires pour soutenir et protéger les droits des défenseurs palestiniens, israéliens et internationaux des droits humains qui mènent une campagne non violente pour les droits des Palestiniens, notamment le mouvement BDS. Agissez maintenant: signez notre appel à l’ONU sur la guerre répressive d’Israël contre BDS Israël, qui a échoué à arrêter le soutien grandissant dans le monde entier au mouvement de Boycott Désinvestissement et Sanctions (BDS) pour la liberté des Palestiniens, la justice et l’égalité, lance maintenant une revanche désespérée et dangereuse. À la demande d’Israël, les gouvernements des États Unis, du Royaume Uni, de France, du Canada et d’ailleurs présentent des lois antidémocratiques et prennent d’autres mesures répressives pour affaiblir le mouvement BDS. En France une militante a été arrêtée simplement parce qu’elle portait un t- shirt BDS. Israël se sert de ses services de sécurité pour espionner illégalement des militants BDS de par le monde. Israël vient d’imposer une interdiction de déplacement au
cofondateur du mouvement BDS, Omar Barghouti. Cette mesure de répression est considérée comme un pas vers l’annulation de son droit de résidence, selon une menace proférée par des ministres israéliens quelques semaines plus tôt. C’est la suite de menaces à peine voilées de violence physique contre lui de la part de ministres israéliens, qui a incité Amnesty à exprimer sa préoccupation pour « la sécurité et la liberté du défenseur des droits palestinien Omar Barghouti ». L’énorme campagne israélienne de répression à l’égard des défenseurs des droits humains et du mouvement BDS est conçue pour se protéger d’avoir à rendre des comptes pour ses violations du droit international. Au moment où le peuple palestinien et les gens de conscience de par le monde commémorent la Nakba de 1948, le nettoyage ethnique de la plupart des Palestiniens indigènes, prendre la défense du droit des défenseurs des droits humains qui luttent pour les droits inaliénables des Palestiniens, est plus crucial que jamais. Ajoutez s’il vous plaît votre nom à notre appel et partagez le largement. #RightToBoycott Nous vous avertirons quand nous enverrons l’appel à l’ONU. Merci beaucoup Le Comité National Palestinien BDS Source: BDS Movement
L’interdiction du boycott d’Israël est comme le soutien de Thatcher à l’apartheid Comité national palestinien du BDS – 15 février 2016 L’organisation palestinienne qui conduit le mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), qui est actuellement la cible des nouvelles règles du gouvernement britannique, affirme que le Premier ministre David Cameron commet une grave erreur, la même que faisait Margaret Thatcher avec son soutien indéfectible à l’Afrique du Sud de l’apartheid. Les nouvelles règles qui vont être annoncées durant une visite en Israël, cette semaine, du ministre du Bureau du Cabinet, Matt Hancok, vont faire qu’il sera plus difficile pour les autorités locales et les autres organismes publics, dont les universités, de prendre des décisions d’acquisitions ou d’investissement éthiques. Le gouvernement affirme que les changements sont conçus pour contrer le mouvement BDS qui grandit. Rafeef Ziadah, porte-parole au Royaume-Uni du Comité national palestinien du BDS, déclare : « Plutôt que d’œuvrer à rendre Israël responsable de ses violations continuelles des droits de l’homme, les ministres britanniques continuent leur commerce des armes avec Israël et s’en prennent à la démocratie locale afin de le protéger contre toute critique. « Quelle sorte de message cela envoie-t-il à des entreprises britanniques comme G4S et JCB, qui aident et se font les complices d’Israël dans ses violations du droit international ? »
La société de services de sécurité G4S aide Israël à gérer ses prisons où des Palestiniens sont torturés, et JCP fournit les bulldozers qui sont utilisés pour démolir les maisons palestiniennes. « En sapant la démocratie locale au profit d’Israël, David Cameron se place du mauvais côté de l’histoire, tout comme Margaret Thatcher avec son soutien à l’Afrique du Sud de l’apartheid. » David Cameron lui-même franchissait la ligne de piquetage du boycott sud-africain encore en 1989, alors que l’opinion publique internationale avait déjà basculé en faveur de la démocratie, en allant faire un tour tous frais payés en Afrique du Sud, pour monter le dossier contre les sanctions au régime raciste. L’isolement international a été crucial dans la chute de l’apartheid en Afrique du Sud. Ziadah poursuit : « Le mouvement BDS au Royaume-Uni a reçu un large soutien précisément en raison de l’incapacité des gouvernement britanniques successifs à passer à l’action en réponse aux crimes de guerre d’Israël. « Loin de contrecarrer le soutien public grandissant à la lutte palestinienne pour la liberté, la justice et l’égalité, ces mesures ne font que mettre en évidence le soutien de plus en plus profond du Royaume-Uni à l’oppression par Israël des Palestiniens, et elles soulignent aussi qu’il est indispensable de mener une campagne pour la solidarité. » La multinationale à base française Veolia a mis fin à son rôle dans les colonies illégales israéliennes, après que des autorités locales au Royaume-Uni et au-delà l’ont exclue de leurs contrats pour un montant de plus de 10 milliards de livres. Les conseils locaux de Tower Hamlets, Leicester, Swansea et
Bristol sont parmi ceux qui ont adopté des résolutions en soutien au BDS, ou condamnant les entreprises impliquées dans les colonies illégales israéliennes. Les limites, potentiellement d’une portée considérable, aux pouvoirs des conseils locaux concernant les investissements et les acquisitions ont été critiquées par Amnesty International, des conseillers élus, des experts en administration locale et le Parti travailliste. Une coalition des groupes de la campagne – dont des militants pour le climat qui travaillent avec les autorités locales qui se sont désinvesties des entreprises utilisant des combustibles fossiles – mène campagne contre les initiatives qui restreignent la capacité des autorités locales à prendre des décisions pour des investissements éthiques. Les militants ont jeté le doute sur l’idée que les nouvelles règles pourraient impacter les syndicats d’étudiants, lesquels sont enregistrés comme organismes caritatifs et ne sont pas limités par les mêmes cadres juridiques que les conseils locaux et les universités. En plus des ministres qui entravent l’action des organismes publics dans leur soutien à la Palestine, le Cadre pour la Prévention (Prevent Framework) du gouvernement semble avoir identifié les discussions légitimes sur la Palestine comme un repère pour un « extrémisme » potentiel, et un écolier a été interrogé par la police anti-terroriste parce qu’il portait un badge « Free Palestine » à l’école. Ziadah ajoute : « Cette agression contre une liberté d’expression fondamentale et la démocratie locale intervient dans le contexte de coupes drastiques et idéologiques dans les dépenses publiques, des attaques gouvernementales contre la communauté musulmane, les syndicats et le droit de manifester.
« Nous soutenons tous les groupes et toutes les communautés qui sont touchés par l’agenda néolibéral du gouvernement conservateur et par toutes les attaques contre la démocratie et les droits fondamentaux. » Note aux éditeurs 1- Les tactiques de boycott et désinvestissements ont été approuvées par le Congrès des syndicats et plus d’une dizaine de syndicats à titre individuel, le Parti des Verts, le Syndicat national des étudiants et des dizaines de syndicats étudiants. 2- Kate Tempest, Jarvis Cocker et Roger Waters de Pink Floyd sont parmi les mille artistes qui se sont récemment engagés à ne pas se produire en Israël. 3- La multinationale à base française Orange, et la plus grande entreprise d’Irlande CRH, sont parmi les autres grandes entreprises à sortir du marché israélien après d’intenses campagnes menées contre leurs relations avec l’occupation par Israël de la terre palestinienne. 4- En dépit des contrôles officiels de Whitehall sur les exportations d’armes, des armes et des technologies militaires de fabrication britannique continuent d’être vendues et utilisées par les forces d’occupation israéliennes. La valeur des licences autorisées pour les exportations vers Israël se montait à plus de 40 millions de livres, pour 2014 seulement. Les exportations britanniques des armes vers Israël comprennent des moteurs pour drones. Israël utilise ces drones pour attaquer les civils palestiniens. La plus importante entreprise d’armement d’Israël, Elbit Systems, est le chef de file d’un consortium de 700 millions de dollars qui fournira une formation à la Royal Air Force.
http://bdsmovement.net/2016/palestinians-israel-boycott-ban-si milar-to-thatchers-support-for-apartheid-13713 Traduction : JPP pour BDS FRANCE D’éminents universitaires demandent que l’Europe ne capitule pas sur l’interdiction de financer les colonies israéliennes D’e ́minents universitaires et chercheurs, dont cinq membres de la Royal Society et un membre de l’Acade ́ mie des Sciences franc ̧aise ont e ́crit aujourd’hui au haut repre ́sentant de la politique étrange ̀re de l’Union européenne : ils expriment leur consternation d’apprendre par des reportages que l’Union Europé enne est en voie d’e ́ dulcorer ses directives sur l’e ́ligibilité israe ́lienne aux financements europe ́ens au point de vider ces directives de leur sens. Leur lettre dit : « Nous avons été particulièrement troublés de lire dans les médias israéliens que l’un de ces changements supprime l’obligation pour les candidats israéliens à des subventions de déclarer sur l’honneur que les activités pour lesquelles les fonds sont demandés ne se tiendront ni partiellement ni totalement dans les territoires occupés ; il reviendrait ainsi à l’Union européenne d’identifier les violations. Un autre changement signifie qu’il suffit à tout récipiendaire de fonds européens d’enregistrer son siège à un code postal israélien pour
être éligible, même si l’essentiel de ses activités se déroule dans les territoires occupés. » La lettre se termine en exhortant Mme Ashton « à maintenir l’inte ́grité des directives, comme la premie ̀re e ́tape modeste signifiant au gouvernement israe ́lien que ses actions portent à conse ́ quences. » Elle est signe ́ e par 27 universitaires de premier plan issus de 6 pays de l’Union europe ́enne. Elle fait suite à une dé marche pre ́ ce ́ dente du 12 septembre dernier, lorsqu’environ 800 universitaires avaient signe ́ une lettre du Comite ́ britannique pour les universite ́s de Palestine (BRICUP) et de l’Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (AURDIP), à la veille des ne ́gociations entre l’Union europe ́enne et Israe ̈l sur les nouvelles directives concernant l’e ́ ligibilité au financement d’institutions israe ́ liennes ope ́ rant dans les territoires palestiniens occupe ́s. Elle exhortait Mme Ashton à pas abandonner ou affaiblir les principes e ́nonce ́s dans ces directives. Ces directives de l’Union europe ́enne ont pour but de s’assurer que ses propres institutions respectent leur obligation de ne pas reconnaı̂ t re de souverainete ́ israé lienne sur les territoires palestiniens occupe ́ s depuis 1967, tant la Cisjordanie, Je ́ rusalem Est et la bande de Gaza, que les hauteurs du Golan syrien. Michael Deas, coordonnateur en Europe du Comite ́ national palestinien pour le Boycott (BNC), a de ́ claré que les directives publiées en juillet « …. montrent que la pression à la base de la socie ́ te ́ civile est en train de contraindre l’Union europe ́ enne à assumer son devoir le ́ gal de ne pas reconnaı̂ tre le re ́gime israélien d’occupation, de colonisation et d’apartheid exercé àl’encontre du peuple palestinien, et à mettre un terme à certaines pratiques complices favorisant le maintien de ce système illégal et criminel. »
En dé pit du soutien clair d’universitaires europe ́ ens aux directives de l’Union europe ́ enne, des reportages parus en Israe ̈l et ailleurs les derniers jours indiquent que l’Union européenne est sur le point de ce ́der aux principales exigences israe ́liennes. En particulier, les organisations israe ́liennes ne seront finalement pas tenues de signer une de ́claration sur l’honneur qui ente ́ rine l’importance internationalement reconnue de la Ligne verte ; et pour e ̂ tre e ́ ligible à la candidature aux financements europe ́ ens, les organisations israe ́ liennes opé rant dans les territoires occupe ́ s devront simplement conserver un « sie ̀ ge social » sous code postal israe ́lien. Le professeur Ivar Ekeland, de l’AURDIP, a de ́ clare ́ : « Ce serait laisser des entreprises comme Ahava passer comple ̀tement entre les mailles du filet. Les laboratoires de la Mer Morte d’Ahava sont basés dans une colonie ille ́gale de Cisjordanie, et pourtant ils ont participe ́ à , et me ̂me coordonne ́, un certain nombre de projets finance ́s par l’Union europe ́enne àhauteur de millions d’euros. Comme leur siège social est en Israël, ils seraient toujours autorisés à poursuivre de telles activite ́s dans le cadre de cette e ́dulcoration des directives. » Le professeur Jonathan Rosenhead du BRICUP a de ́clare ́ : « Nous nous efforc ̧ons de de ́montrer à l’Union europe ́enne la force du ressentiment contre une telle capitulation aux pressions israe ́ liennes. Dans le cadre de notre campagne, nous avons demandé àun groupe restreint de chercheurs européens de haute renommée nationale et internationale de signer la lettre à Lady Ashton. La réponse a e ́te ́ tre ̀s impressionnante. » Parmi les signataires figurent E ́tienne Balibar, professeur e ́ me ́ rite de philosophie à l’universite ́ de Paris-Ouest (Nanterre), Sir Patrick Bateson, membre de la Royal Society, professeur e ́me ́rite d’e ́thologie à Cambridge, Maria Esteban, mathe ́ maticienne, directrice de recherche au CNRS et à l’universite ́ Paris-Dauphine, Tom Kibble, membre de la Royal Society, physicien à l’Imperial College de Londres, Jean-Marc
Le ́vy-Leblond, professeur e ́me ́rite de physique à l’université de Nice, Mary Midgley, docteur en philosophie, Jacques Rancie ̀re, professeur e ́me ́rite de philosophie à l’université Paris VIII - Saint-Denis, le professeur Graeme Segal de l’Universite ́ d’Oxford, membre de la Royal Society, Walter Scha chermayer, professeur de mathématiques à l’université de Vienne et le professeur Jan Pronk de l’Institut international d’e ́ tudes sociales de La Haye, qui e ́ tait auparavant ministre de la coope ́ration internationale aux Pays-Bas. Notes pour les e ́diteurs 1. Le texte intégral de la lettre à Catherine Ashton, ainsi que la liste comple ̀te des signataires (5 novembre 2013). 2. Le texte en cours des directives de l’UE se trouve à l’adresse suivante : http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ… 3. L’analyse du BNC sur ce que les directives recouvrent (et ne recouvrent pas) est ici : http://www.bdsmovement.net/2013/eu-… 4. Ahava Dead Sea Laboratories Ltd, dont l’usine est situe ́e dans la colonie illégale Mitzpe Shalem en Cisjordanie occupe ́e, a participe ́ à cinq projets dans le cadre du 7-ième programme- cadre actuel (7e PC), et est me ̂me le coordonnateur de deux d’entre eux. Ces projets repre ́ sentent un montant total de 36.033.269 euros, dont 25.245.718 euros accordé par l’UE. Projets FP7 impliquant Ahava (donne ́ es tire ́ es de la base CORDIS) : SUPERFLEX (Co-Ordinator : AHAVA DEAD SEA LABORATORIES LTD)
Coû t total : EUR 9 386 165, Contribution UE : EUR 6 200 000 SKIN TREAT (Co-Ordinator : AHAVA DEAD SEA LABORATORIES LTD) Coû t total : EUR 5 446 376, Contribution UE : EUR 3 950 035 SMART-NANO Coû t total : EUR 4 458 267, Contribution UE : EUR 3 495 300 NANOTHER Coû t total : EUR 11 556 307, Contribution UE : EUR 8 408 483 NANORETOX Coû t total : EUR 5 186 154, Contribution UE : EUR 3 191 900 5. Pour plus d’informations : Email : contact@aurdip.fr Web : http://www.aurdip.fr Editeur : AURDIP – Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine http://www.aurdip.org Le Comité palestinien BDS soutient la mobilisation
“Mehadrin Dégage” Palestine occupée, 14 juin Le Comité national palestinien BDS (BNC), la plus large coalition de syndicats, campagnes, ONG et partis politiques palestiniens qui représente la référence palestinienne pour le mouvement global de boycott, désinvestissements et sanctions, soutient pleinement la mobilisation qui aura lieu en France les 28-29 juin 2013 contre Méhadrin, la première entreprise agroalimentaire israélienne exportatrice qui est profondément complice de l’occupation d’Israël et des colonies illégales. Les boycotts des produits agricoles israéliens et les campagnes contre les entreprises agroalimentaires israéliennes exportatrices ont été un élément clé du mouvement BDS, en particulier en Europe. La production agricole est une des exportations israéliennes vers l’Europe les plus importantes et les plus visibles. La Coalition française contre Agrexco a joué un rôle central dans la campagne européenne contre Agrexco, et fut un facteur majeur dans l’effondrement de l’entreprise en 2011. La complicité incessante des entreprises agroalimentaires israéliennes exportatrices dans la destruction de l’agriculture palestinienne et le potentiel d’une mobilisation de masse efficace contre l’agro-industrie israélienne ont conduit toutes les organisations agricoles palestiniennes à lancer un appel pour une nouvelle série d’actions de la société civile contre les entreprises agroalimentaire israéliennes le 9 février de cette année. La brochure qui accompagnait l’appel, « Cultures d’injustice », montre qu’alors qu’Agrexco n’est plus un acteur majeur, des entreprises agroalimentaires israéliennes continuent d’opérer sur la terre palestinienne volée, en se servant de l’eau palestinienne volée et sont constitutives de l’occupation et de la colonisation israéliennes ininterrompues.
Appelant à une interdiction totale du commerce avec les compagnies israéliennes complices des crimes d’Israël, les organisations agricoles et de fermiers palestiniennes ont déclaré : « La contribution la plus honnête et la plus efficace à notre lutte et à notre développement durable est de nous aider à briser les chaînes de la dépendance en exigeant que les sociétés israéliennes rendent des comptes et en travaillant avec nous pour que nous puissions exporter dans le monde via des compagnies socialement responsables et se conformant au droit international. » A travers l’Europe, des groupes de la société civile mènent des actions en solidarité avec les fermiers palestiniens et en opposition au commerce européen avec les entreprises agroalimentaires israéliennes exportatrices. L’objectif des militants est de mettre en évidence la complicité de ces entreprises et de faire pression sur davantage de détaillants pour qu’ils suivent l’exemple de la chaîne de supermarché britannique Co-Operative, qui refuse de faire du commerce avec les entreprises agroalimentaires israéliennes qui opèrent dans les colonies israéliennes illégales. Bien que limité jusqu’à présent à l’étiquetage, des gouvernements commencent à agir pour modifier leur politique en matière de commerce avec des entreprises opérant dans les colonies, montrant l’impact que la pression des organisations de la base issues du mouvement BDS commence à avoir. Nous saluons nos partenaires des réseaux français de solidarité, syndicats et ONG qui organisent cette mobilisation
à grande échelle contre Mehadrin. Le BNC espère que cette mobilisation sera un succès et que les défenseurs des droits de l’homme et de la lutte palestinienne contre l’apartheid de toute la France s’y joindront. Alors que le mouvement BDS continue de croître, persuadant artistes, entreprises et institutions de modifier leurs attitudes envers le régime israélien d’occupation, de colonisation et d’apartheid, travaillons ensemble pour faire en sorte que cette mobilisation soit une étape décisive vers la construction d’une campagne forte et visible en solidarité avec les fermiers palestiniens et contre Mehadrin en France. Comité national palestinien BDS Compte rendu de la conférence BDS palestinienne du 8 juin à Bethléem Ramallah, 8 juin 2013 Le 8 juin 2013, le Comité national palestinien BDS (BNC) [1] a organisé sa « quatrième conférence nationale BDS » à l’université de Bethléem, sous le slogan : « Boycotter Israël et s’opposer à la normalisation contribuent à la libération, au retour des réfugiés et à l’autodétermination ». Avec 700 participants, principalement des représentants des entités membres du Comité national, dont les partis politiques, les syndicats, les associations de femmes, les syndicats professionnels, les groupes de jeunes et étudiants, et d’autres organisations de la société civile, la conférence a été saluée par plusieurs commentateurs comme un « tournant » pour le travail local du mouvement BDS. Une partie
substantielle du mérite en revient aux efforts désintéressés de dizaines de volontaires – surtout des jeunes -, capables et dévoués, qui ont travaillé de longues semaines pour organiser tous les aspects de la conférence. Des membres du Conseil législatif palestinien et du Comité exécutif de l’OLP ont aussi pris part à la conférence, soulignant la reconnaissance officielle de l’influence et de l’impact croissants du mouvement BDS. Cette conférence nationale BDS a fourni une tribune éminente pour échanger les idées parmi les militants palestiniens, jeunes et étudiants, syndicalistes, militantes femmes, décideurs, intellectuels, universitaires, représentants du secteur privé et principaux réseaux d’ONG. La conférence visait à promouvoir et à permettre le développement efficace, dans la société palestinienne, de campagne BDS sectorielles avec des stratégies claires et des équipes de direction. En décrivant comment Israël cherche de plus en plus des « feuilles de vigne » palestiniennes ou plus largement arabes pour dissimuler la montée de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid, un des principaux thèmes traités a été celui de la normalisation économique, universitaire, culturelle, de jeunesse et dans le secteur des TIC, avec Israël – et les moyens de l’affronter. Après l’hymne national, Mme Haitham Arar, représentante de l’Union générale des femmes palestiniennes au BNC, a introduit les orateurs invités de la cession d’ouverture intitulée « Le boycott d’Israël, une résistance enracinée, contemporaine et universelle ». Frère Peter Bray, président de l’université de Bethléem, à commencé par un discours d’accueil soulignant l’importance du mouvement BDS comme trame efficace d’éducation et d’action non-violente élèvant la conscience publique et donnant des moyens à différents secteurs de la société pour participer à la lutte pour la liberté et les droits humains. Mme Fadwa Barghouthi a lu un message de soutien de Marwan Barghouthi, un haut dirigeant du Fatah membre du Conseil législatif palestinien, incarcéré illégalement par Israël. Mme Abla Saadat a ensuite délivré un message de soutien d’Ahmad
Saadat, le Secrétaire général emprisonné du Front populaire de libération de la Palestine. Les deux messages confirmaient la ferme approbation du BDS – en tant que stratégie principale de résistance et de solidarité mondiale avec les droits des Palestiniens – par les leaders de la lutte nationale palestinienne. Le Dr. Moustafa Barghouthi, Secrétaire général de l’Initiative nationale palestinienne a fait un discours de la part des Forces nationales et islamiques en Palestine, un des principaux piliers du BNC, dans lequel il a renouvelé la ferme conviction des partis politiques palestiniens de la futilité de négociations, vus l’actuel déséquilibre de pouvoir et l’hégémonie des USA. Le Dr. Barghouthi a souligné que l’unité nationale, une résistance populaire montante, une solidarité internationale effective, particulièrement sous la forme du BDS, sont les composantes nécessaires d’une stratégie palestinienne pour mettre fin à l’occupation et à l’apartheid israéliens et pour parvenir à l’autodétermination, au retour des réfugiés et à l’établissement d’un État palestinien souverain et indépendant avec Jérusalem comme capitale. Il a chaudement salué le BNC et le mouvement BDS, localement et internationalement, pour ses succès spectaculaires récents et a appelé à l’escalade d’un boycott général d’Israël pour l’isoler, comme le fut l’Afrique du Sud de l’apartheid. L’archevêque sud-africain Desmond Tutu, un des plus éminents supporters du BDS contre Israël, s’est adressé à la conférence via une vidéo enregistrée, disant qu’il était « certain » que le peuple palestinien parviendrait un jour à sa liberté, où il pourra marcher debout avec dignité dans une Palestine libre – suscitant un tonnerre d’applaudissements. Ce fut suivi par un autre message de solidarité enregistré de Roger Waters, célébrité mondiale fondateur des Pink Floyd, dans lequel il saluait la conférence et réaffirmait son ferme soutien aux BDS jusqu’à ce que les Palestiniens jouissent de la liberté, de la justice et de droits égaux. La session inaugurale fut conclue par le principal discours du BNC, présenté par vidéoconférence par le Dr. Haidar Eid,
professeur associé à l’université Al-Aqsa dans la bande de Gaza assiégée et membre du Comité directeur de la Campagne palestinienne pour le boycott universitaire et culturel d’Israël (PACBI). Le Dr Eid expliqua la philosophie et les stratégies du BDS, son inspiration sud-africaine et certains de ses principaux succès. Il donna aussi un aperçu des multiples défis, internes et externes, confrontés par le mouvement, en soulignant certaines des preuves les plus importantes de l’impact du mouvement sur le système de occupation, colonisation et apartheid d’Israël. Sous le titre « Initiatives BDS : locales, arabes et internationales », la première session débuta, présidée par Mme Rif’a Abu-Reesh, représentante de la Coalition mondiale palestinienne du droit au retour, la plus vaste alliance de groupes palestiniens, dans et hors de Palestine, militant pour le droit du retour des réfugiés palestiniens. Elle inclut un certain nombre de rapports sur des expériences réelles de boycott et sur les importantes leçons apprises. L’archevêque Attallah Hanna parla de l’expérience du groupe «Kairos Palestine » et de son rôle pour répandre le BDS mondialement parmi les Eglises. Le Dr. Samah Idriss, un éditeur et auteur libanais bien connu, parla de Beyrouth par vidéoconférence sur l’expérience pionnière libanaise du boycott des entreprises complices de l’occupation et des violations du droit international par Israël. Le Dr. Tayseer Maray présenta les formes particulières de boycott adoptées dans les Hauts du Golan syrien occupé, malgré le siège et l’isolement imposés par Israël. Le Dr. Mohsen Abu Ramadan, représentant du réseau des ONG palestiniennes (PNGO) au BNC, parla depuis Gaza des expériences de boycott là bas et de leurs principaux succès. Yafa Jarrar, un militant de Toronto, Canada, présenta un rapport sur la « Semaine de l’apartheid israélien », la principale activité BDS annuelle sur les campus. La militante et avocate Nisreen Al-Haj Ahmad présenta les principaux éléments de la campagne BDS arabe contre G4S et sa stratégie. Le Dr. Samia Botmeh, directrice du Birzeit University Center for Development Studies et membre du comité directeur du
PACBI, souligna certaines des principales réussites du boycott académique et culturel d’Israël. Imad Temiza, le jeune président déterminé du syndicat des services postaux palestiniens, présenta la stratégie de son syndicat dans la promotion d’un boycott des services postaux israéliens. Le militant Mazen Al-Azzeh, un leader de l’Initiative nationale palestinienne à Bethléem, parla des caractéristiques et des succès principaux de la campagne locale « Bader » pour le boycott des produits israéliens. Un jeune animateur de Salfit, Diaa’ Shtayyah, présenta une campagne pour déclarer Salfit « libre de produits israéliens ». Amjad al-Kassis, un expert en droit international du centre Badil de Bethléem, traita du nettoyage ethnique systématique des communautés palestiniennes par Israël et de l’importance des sanctions pour s’y opposer. Finalement, Raja Zaatry, présidente de la branche de Haïfa du parti communiste israélien, représenta le nouveau groupe formé, BDS48, expliquant les principales perspectives et difficultés rencontrées par le groupe pour répandre BDS parmi les citoyens palestiniens d’Israël. La deuxième session, intitulée « Les formes de la normalisation et comment les combattre », a été présidée par M. Rasem Obeidat de la Civic and National Commission de Jérusalem occupé. Le Dr. Islah Jad, directrice du Centre des études féminines à l’université Birzeit et membre du Comité directeur du PACBI, présenta les principes et les lignes directrices du document définissant la normalisation, adopté par les représentants de la majorité absolue de la société civile à la première conférence nationale du BDS en 2007. Puis Mme Rania Elias, directrice du centre culturel Yabous de Jérusalem et membre du comité directeur du PACBI, donna un aperçu des projets de normalisation culturelle et de quelques succès des militants BDS pour contrecarrer de tels projets, particulièrement à Jérusalem. Le Dr. Yousef Abd Al-Haq, un grand économiste, traita de la normalisation économique qui d’après lui est la forme la plus dangereuse. Le Dr. Abdul- Rahim Al-Shaikh présenta un argument décisif contre la normalisation académique, en donnant des exemples de sa
manière de miner la lutte pour l’autodétermination. La dernière présentation de cette cession fut par le jeune militant Zaid Shuaibi, responsable réseau et liaisons au BNC, sur la normalisation de la jeunesse et des étudiants et son rôle dans la captation des esprits et la mise à l’écart de la lutte pour les droits des Palestiniens. À la fin de la session, surprenant l’audience, un écran apparut avec une photo du célèbre chanteur libanais Marcel Khalifeh, qui s’adressait depuis Beyrouth à la conférence, en soulignant l’importance de « dire NON » et de se dresser contre la tyrannie. Il salua le mouvement de boycott, en se focalisant sur le rôle du boycott culturel dans la lutte palestinienne et arabe pour la liberté et l’émancipation. La réponse de l’audience fut un applaudissement puissant et prolongé. Sous le titre « Face au public : les dirigeants palestiniens et les représentants de la société civile répondent aux questions sur le boycott Israël et l’opposition à la normalisation », la troisième session de la conférence, de loin la plus agitée, fut présidée par Nasfat Khuffash, représentant de l’Institut national des ONG au secrétariat du BNC. Il introduisit les orateurs : Le Dr. Taisir Khaled, membre du Comité exécutif de l’OLP, le Dr. Jawad Naji, Ministre palestinien de l’économie nationale et Omar Barghouti, représentant le BNC. Cette cession a fourni un forum exceptionnel sur la responsabilité démocratique et le questionnement des dirigeants. Un grand nombre de questions critiques et d’interventions furent soulevées, dont certaines étaient percutantes, voire coléreuses, reflétant le mécontentement public palestinien général à propos des réalisations de l’AP et de l’OLP concernant la résistance à l’occupation et la lutte pour les droits des Palestiniens. Malgré une altercation verbale entre le ministre de l’AP et un membre de l’audience, qui créa un chaos temporaire dans la grande salle et causa finalement le départ du ministre, cette expérience de démocratie populaire souligne par elle-même l’importance de la liberté d’expression, du respect des
différences d’opinion et du besoin que les dirigeants rendent compte sur tout ce qui concerne les préoccupations des citoyens, particulièrement sur les droits nationaux et les moyens de les défendre. Après la troisième session, Alaa Muhanna, un jeune écrivain palestinien druze de Galilée objecteur de conscience, fit part de son expérience du refus du service militaire obligatoire dans l’armée d’occupation, analysant la tendance croissante au rejet du service militaire par les Palestiniens druzes comme une forme de boycott et d’expression de l’unité du peuple palestinien partout. À la fin de la conférence, les centaines de participants se séparèrent en ateliers sectoriels concomitants qui firent la synthèse de beaucoup d’assemblées préparatoires tenues pendant les quelques mois précédant la quatrième conférence nationale BDS. Des plans d’action sectorielle d’un an furent établis et les groupes de suivi furent formés dans les neufs ateliers parallèles. Il est utile de mentionner que l’Union générale des femmes palestiniennes fut LE membre le plus actif dans l’organisation des assemblées préparatoires avant la conférence : elle tint 7 assemblées dans les différents gouvernorats de Cisjordanie occupée et à Gaza. De loin, la quatrième conférence nationale BDS fut l’événement BDS le plus réussi jamais tenu en Palestine. Même s’il reste beaucoup à faire, le BNC à l’espoir que la conférence contribuera significativement à la montée du militantisme de base BDS partout parmi les Palestiniens et pour poser les bases du décollage attendu depuis longtemps de la campagne BDS dans le monde arabe. [1] le BNC est la plus vaste coalition palestinienne, incluant des représentants des principaux partis politiques, des réseaux de réfugiés, des organisations de masse (femmes, étudiants, agriculteurs, enseignants, écrivains, etc.), des syndicats, des réseaux d’ONG et des associations professionnelles. C’est la référence palestinienne pour le mouvement BDS mondial. Traduction: JPB – CCIPPP
4e conférence palestinienne du BDS le 8 juin à Bethlehem Invitation du BNC à la 4e conférence nationale du BDS le 8 juin à l’Université de Bethlehem The Palestinian Boycott, Divestment, and Sanctions National Committee (BNC) cordially invites you to actively participate in its Fourth National BDS Conference Saturday, 8 June 2013 9:00 AM to 5:00 PM Bethlehem University See Attached Conference Program in English and Arabic In light of the latest spectacular growth of the BDS movement around the world in the academic, cultural and economic domains, this conference aims to enhance and expand Palestinian civil society’s active implementation of BDS as an effective and popular strategy of resistance that is deeply rooted in the heritage of Palestinian popular resistance and that is also inspired by the South African anti-apartheid struggle and the US civil rights movement. The conference will feature: – Solidarity video messages from Archbishop Desmond Tutu, Roger Waters and Marcel Khalifeh – Presentations by leading trade unionists, academics, women and youth activists, writers and other civil society representative.
– Workshops culminating months of community meetings to develop strategies for local sector-based BDS campaigns The conference embodies the unified and determined Palestinian will to exercise our inalienable right to self determination through ending Israel’s occupation, apartheid and denial of our refugees’ right of return. This in turn requires intensifying BDS globally to isolate Israel in all fields and hold it accountable to its obligations under international law. For more information: info@BDSmovement.net Simultaneous Translation is Available Program-Fourth-National-BDS-Conference (409.7 KiB) Source BNC : http://www.bdsmovement.net/2013/fourth-national-bds-conference -bethlehem-university-june-8-11004 Journée de la terre palestinienne : Rendre hommage à la résistance et intensifier BDS Dans le cadre de la journée mondiale de commémoration de la Journée palestinienne de la terre et d’action BDS, la Campagne BDS France propose d’organiser des actions/mobilisations BDS dans nos différentes villes le samedi 30 mars prochain.
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