FRANCE DS AUTOMOBILES PRÉVOIT DE LANCER QUATRE MODÈLES EN QUATRE ANS - CCFA

ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 22/01/2020

FRANCE
DS AUTOMOBILES PRÉVOIT DE LANCER QUATRE MODÈLES EN
QUATRE ANS

  Yves Bonnefont, qui s’apprête à prendre de nouvelles responsabilités au sein du Groupe
  PSA et qui est remplacé à la direction générale de DS Automobiles par Beatrice Foucher,
  explique que la marque prévoit de lancer quatre nouveaux modèles au cours des quatre
  prochaines années pour compléter sa gamme, récemment renouvelée avec les DS 7
  Crossback et DS 3 Crossback.

  Le dirigeant explique les objectifs de DS Automobiles. « La logique de la gamme DS est
  très simple. Nous lancerons six modèles, sur des segments qui sont à la fois mondiaux et
  en croissance. Alors qu’en Europe il peut sembler que les grandes berlines appartiennent
  au passé, il n’en va pas de même dans d’autres régions. Le segment des berlines de haut
  de gamme est stable en Chine, par exemple. Même en Europe, il y a toujours des gens
  qui aiment l’élégance d’une belle berline. L’élégance fait partie de notre ADN, donc cela a
  du sens pour nous d’avoir une berline moderne dans notre gamme », indique-t-il.

  Par la suite, DS pourrait lancer de nouveaux véhicules de loisir, qui se distingueraient par
  une silhouette optimisée pour certaines performances aérodynamiques. « Ce que les
  gens aiment avec les véhicules de loisir, c’est la position de conduite surélevée. On
  domine la route. On voit mieux, donc on se sent plus en sécurité. Mais en même temps,
  le principal problème des SUV, c’est leurs émissions de CO2. Il n’est pas très efficient à
  grande vitesse d’avoir une voiture haute. On a beaucoup de résistance aérodynamique,
  ce qui augmente les émissions et réduit l’autonomie des modèles électriques. Nous
  pensons que les voitures vont devenir moins hautes. C’est pourquoi nous avons présenté
  le concept Aero Sport Lounge. C’est un véhicule de loisir de prochaine génération qui est
  bien plus bas et optimisé pour l’aérodynamique », explique M. Bonnefont.

  « L’ensemble de notre gamme sera électrifiée à partir du début de 2020, et nous serons
  un contributeur positif [aux performances environnementales du Groupe PSA], indique
  par ailleurs le dirigeant, qui prévoit que la version E-Tense représentera environ 10 % des

ventes de DS 3 Crossback. La déclinaison hybride rechargeable du DS 7 Crossback
  devrait conquérir le même pourcentage de clients.
  Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (21/1/20)

  Par Alexandra Frutos

LE GOUVERNEMENT DÉBLOQUE 90 MILLIONS D’EUROS POUR
DYNAMISER LA FILIALE HYDROGÈNE

  Le ministère de la Transition écologique et solidaire va distribuer un fond de 90 millions
  d’euros pour accélérer le développement de la filière hydrogène en France. Ce fond sera
  divisé en deux parties : 11 millions d’euros iront vers les usages industriels de
  l’hydrogène (pétrochimie et agro-alimentaire), alors que les 80 millions restants serviront
  à développer un « complémentaire de la mobilité électrique ». Vingt lauréats d’un appel à
  projet lancé en 2018 se partageront cette dotation.

  On retrouve notamment dans ces projets des autobus à hydrogène pour les métropoles
  de Dijon, Châteauroux, Montpellier et Lyon, ainsi que dans la région de l’Artois. Le privé
  figure également parmi les lauréats, avec des entreprises de logistique, du bâtiment, ou
  encore la flotte de taxis à hydrogène parisiens Hype. Cette dernière souhaite passer de
  100 à 600 véhicules en circulation d’ici à fin 2020.

  En plus de ces projets, le fond participera à la construction de 43 stations-services à
  hydrogène – avec pour objectif d’atteindre le cap des 100 installations d’ici à 2023 (on en
  compte une dizaine aujourd’hui, en France) -, et de 158 poids lourds (objectif 200 en
  2023).
  Source : AUTOPLUS.FR (21/1/20)

  Par Alexandra Frutos

LE CNPA VEUT RÉHABILITER LA VOITURE À L’APPROCHE DES
ÉLECTIONS MUNICIPALES

  Le CNPA (Conseil national des professions de l’automobile) a publié le 21 janvier un Livre
  blanc sur la mobilité dont l’objectif consiste à défendre, à l’approche des élections
  municipales, le rôle de la voiture face aux élus ou futurs élus qui souhaitent la bannir des
  centres-villes. « Nous voulons, avec notre expertise, rétablir certaines vérités », a indiqué
  Francis Bartholomé, président de l’organisation professionnelle. Certes, la place et
  l’usage de l’automobile doivent être repensés collectivement, mais cette évolution « ne
  doit pas conduire à l’interdiction ou à un usage réservé aux plus aisés, par l’instauration
  d’un droit censitaire à la mobilité, alors que la plupart de nos compatriotes ne vivent pas,
  parfois par choix et souvent par obligation budgétaire, dans les hypercentres urbains »,
  indique le Livre blanc.

  « Ne bâtissons pas de cités interdites », exhorte le CNPA, pour qui la voiture reste « un
  vecteur d’émancipation et de liberté », et « le premier moyen de transport pour toutes les
  activités de la vie quotidienne », y compris les trajets domicile-travail pour les deux-tiers

des Français. Plutôt qu’une interdiction pure et simple du diesel, l’organisation
  professionnelle préconise pour lutter contre la pollution et le réchauffement climatique «
  des obligations de résultats, pas de moyens ». Ce principe de « neutralité technologique
  » devrait également être appliqué par le gouvernement, estime le CNPA, pour qui les
  objectifs de diffusion de la mobilité électrique ne sont pas réalistes.

  Pour agir de manière efficace, d’autres leviers existent, avance l’organisation, qui appelle
  à agir sur le parc roulant à travers un nouveau dispositif, « l’éco-entretien des véhicules ».
  Celui-ci permettrait, en jouant sur la maintenance préventive, de limiter les émissions
  polluantes, tout en assurant de l’activité pour sa branche contrôle technique.

  Le Livre blanc préconise par ailleurs d’accélérer le renouvellement des véhicules
  utilitaires légers actuellement en circulation, ceux-ci représentant une faible part du parc
  roulant mais, selon le CNPA, près de 40 % des émissions de NOx et de particules en
  milieu urbain.
  Source : ECHOS (22/1/20)

  Par Alexandra Frutos

EUROPE
TOYOTA VISE UNE CROISSANCE DE 30 % DE SES VENTES TOTALES
EN EUROPE D’ICI À 2025

  Toyota s’est fixé d’ambitieux objectifs de ventes en Europe, grâce notamment au
  lancement de nouveaux modèles.

  Le constructeur (marques Toyota et Lexus) compte ainsi accroître de 30 % ses ventes
  totales sur le marché européen (Russie et Turquie incluses) d’ici à 2025, à 1,4 million
  d’unités. L’an passé, le groupe a vendu 1,09 million de voitures dans la région,
  correspondant à une pénétration de 5,3 % ; Il vise 6,5 % dans le cadre de son plan
  quinquennal “ACE2000.”

  Ce plan prévoit l’introduction de 40 nouveautés électrifiées (nouveaux produits ou
  restylages). La croissance des ventes procédera en grande partie du tout nouveau SUV
  qui fera son apparition au salon de Genève en mars 2020 et qui sera commercialisé un
  an après.

  Ce petit SUV sera produit à Valenciennes, en France. Toyota compte en vendre plus de
  100 000 unités par an.

  Toyota a récemment fait savoir que 70 % de ses ventes en Europe procéderaient de
  modèles hybrides à l’horizon 2025, contre 52 % actuellement. Il compte maintenir les
  moteurs thermiques traditionnels uniquement pour ses voitures de sport, les gros tout
  terrain et les véhicules utilitaires.
  Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (20/1/20)

  Par Juliette Rodrigues

ALLEMAGNE
LES RÉSULTATS DE DAIMLER EN 2019 SERONT INFÉRIEURS AUX
ATTENTES

  Daimler a émis un troisième avertissement sur ses résultats pour l’année 2019. Il a
  annoncé aujourd’hui que ceux-ci seraient « en dessous des attentes » en raison de
  charges supplémentaires, comprises entre 1,1 et 1,5 milliard d’euros, liées au scandale
  des diesel truqués.

  Les résultats préliminaires publiés par le constructeur allemand font apparaître un
  bénéfice avant intérêts et impôts de 5,6 milliards d’euros environ l’an dernier, en baisse
  de près de 50 %. Le résultat ne prend pas en compte les dépenses supplémentaires liées
  aux procédures administratives et judiciaires dans divers marchés où les voitures et
  utilitaires légers Mercedes sont commercialisés, est-il précisé.

  Daimler estime que la marge de la division Mercedes-Benz Cars, qui inclut la marque
  Smart, est passée de 7,8 % en 2018 à 4 % en 2019. Il prévoit une marge négative (- 15,9
  %, contre + 2,3 %) dans la division des utilitaires légers et une marge de 6,1 %, en baisse
  de 1,1 point, dans celle des camions.

  Le constructeur doit présenter ses résultats pour l’année 2019 le 11 février.
  Source : AFP (22/1/20), AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (22/1/20)

  Par Frédérique Payneau

CORÉE DU SUD
BÉNÉFICES EN FORTE HAUSSE POUR HYUNDAI ET KIA EN 2019

  Les deux premiers constructeurs coréens, Hyundai et sa société soeur Kia, ont annoncé
  des résultats financiers robustes pour l’année 2019.

  Hyundai est repassé dans le vert au dernier trimestre, aidé par l’introduction de nouveaux
  modèles et un won faible. Il a engrangé sur cette période un bénéfice net de 851,2
  milliards de wons (659 millions d’euros), à comparer avec une perte de 203,3 milliards de
  wons un an plus tôt. Sur l’ensemble de l’année dernière, le constructeur a dégagé un
  bénéfice net de 3 260 milliards de wons (2,53 milliards d’euros), multiplié par près de
  deux, pour un chiffre d’affaires de 105 790 milliards de wons (81,9 milliards d’euros), en
  progression de 9,3 %.

  Kia a pour sa part vu son bénéfice net plus que tripler au quatrième trimestre – à 346,4
  milliards de wons, soit 268 millions d’euros -, grâce à la hausse des ventes de certains
  modèles et à des taux de change plus favorables. Il a réalisé sur l’ensemble de l’année
  un bénéfice net de 1 830 milliards de wons (1,41 milliard d’euros), en hausse de 58 %, et
  un chiffre d’affaires de 58 100 milliards de wons (45 milliards d’euros), en progression de
  7,3 %.
  Source : YONHAP (22/1/20)

Par Frédérique Payneau

ETATS-UNIS
LA DEMANDE DE VÉHICULES ÉLECTRIQUES AUX ETATS-UNIS
N’ATTEINDRAIT PAS LE MILLION D’UNITÉS EN 2025

  Selon LMC Automotive, le nombre de modèles électriques commercialisés aux Etats-Unis
  passera de 18 actuellement à 121 au cours des cinq prochaines années, mais les
  véhicules électriques ne représenteront que 5,5 % du marché américain en 2025.

  A cet horizon, les ventes de véhicules électriques aux Etats-Unis atteindraient quelque
  934 000 unités, un volume à peu près équivalent à celui du segment des voitures de
  catégorie moyenne où l’offre serait toutefois limitée à treize modèles, estime LMC. Le
  cabinet de conseil prévoit que Tesla proposera sept modèles et occupera 25 % du
  segment des véhicules électriques en 2025. L’an dernier, le constructeur californien a
  occupé près de 80 % de ce segment, grâce au succès de la Model 3.

  Une étude publiée ce mois-ci par Deloitte a montré que 27 % des consommateurs
  américains envisageaient sérieusement d’acquérir un véhicule hybride, alors que 8 %
  seulement étaient tentés par un modèle électrique. 59 % des Américains veulent en outre
  toujours des voitures à essence.
  Source : AUTOMOTIVE NEWS (21/1/20)

  Par Frédérique Payneau

RAPPELS MASSIFS DE VOITURES TOYOTA ET HONDA AUX ETATS-
UNIS

  Toyota et Honda ont annoncé qu’ils allaient rappeler un total de 5,3 millions de véhicules
  aux Etats-Unis pour des problèmes de sécurité.

  Toyota va rappeler 2,9 millions de modèles Corolla, Matrix et Avalon vendus aux Etats-
  Unis entre 2011 et 2018. Ces véhicules peuvent présenter un défaut sur un système
  électronique de contrôle, susceptible d’entraîner le non déclenchement (total ou partiel)
  des airbags et des prétensionneurs de ceinture.

  Le système en question est fourni par l’équipementier américain ZF-TRW (anciennement
  TRW).

  De son côté, Honda a annoncé le rappel de 2,4 millions de voitures (divers modèles)
  commercialisées aux Etats-Unis de 1996 à 2003, y compris sous sa marque Acura.
  L’ampleur réelle de ce rappel devrait toutefois être moins importante compte tenu de
  l’ancienneté de ces véhicules, dont certains ne sont probablement plus en circulation.

  Ces véhicules peuvent être concernés par un problème de sécurité identifié sur des
  airbags Takata.
  Source : AFP (22/1/20)

Par Juliette Rodrigues

ITALIE
BERNARD LOIRE DEVIENT DIRECTEUR COMMERCIAL DE MASERATI

   Bernard Loire a été nommé directeur commercial de Maserati. La marque s’est en outre
   entourée d’un nouveau directeur du marketing.

   Bernard Loire, qui était jusqu’ici à la tête de Mitsubishi Europe, aura pour mission la
   coordination des ventes de Maserati à l’échelle mondiale.

   Par ailleurs, Paolo Tubito a été nommé directeur du marketing de Maserati au niveau
   mondial. Il était auparavant vice-président de Nike pour l’Asie-Pacifique et l’Amérique
   latine.

   “Ces nominations témoignent d’un nouveau renforcement de l’équipe de direction de
   Maserati, qui, au cours des prochains mois, révélera des innovations importantes, comme
   une nouvelle voiture de sport, fabriquée à Modène et présentée en mai prochain”,
   souligne Maserati.
   Source : JOURNAL AUTOMOBILE (21/1/20)

   Par Juliette Rodrigues