ANIMAUX DE LABORATOIRE - INTRODUCTION DANS LE DOMAINE DE L'EXPERIMENTATION SUR LES

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ANIMAUX DE LABORATOIRE - INTRODUCTION DANS LE DOMAINE DE L'EXPERIMENTATION SUR LES
INTRODUCTION DANS LE DOMAINE
DE L’EXPERIMENTATION SUR LES
ANIMAUX DE LABORATOIRE         TP1
                               2016/2017
ANIMAUX DE LABORATOIRE - INTRODUCTION DANS LE DOMAINE DE L'EXPERIMENTATION SUR LES
LE CONTENUE

 PRESENTATION DU LABORATOIRE EXPERIMENTAL
 REGLEMENTATION LEGALE CONCERNANT LA SECURITE DE
  TRAVAIL DANS LE LABORATOIRE EXPERIMENTALE
 INTRODUCTION DANS LA TECHNIQUE EXPERIMENTALE
     - PESENTATION GENERALE
     - LES PRINCIPES D’EXPERIMENTATION SUR ANIMAUX
     - LES TYPES D’EXPERIMENTATIONS
     - LA MANIPULATION DES ANIMAUX
      - L’ADMINISTRATION DES PRODUITS MEDICAMENTEUX
ET LA COLLECT D’ECHANTILLONS BIOLOGIQUES
     - L ANASTHESIE LOCALE/REGIOLALE ET GENERALE
     - LES METHODES D’ENREGISTREMENT DES RESULTATS
     - LE PROTOCOLE EXPERIMENTALE
ANIMAUX DE LABORATOIRE - INTRODUCTION DANS LE DOMAINE DE L'EXPERIMENTATION SUR LES
LA SÉCURITÉ DE TRAVAIL DANS
 UN LABORATOIRE EXPÉRIMENTALE
     Le personnel dans les laboratoires spécifiques
d'enseignement expérimental est protégé par la
réglementation de Directive 98/391/EEC.
      - Les principes de cette Directive EU sont axés sur
la prévention des risques, ce qui nécessite:
      - une évaluation des risques par l'enseignant;
     - l’obligation de fournir toutes les conditions
nécessaires pour mener une pratique sécuritaire.
       Ces règlementations ont été prises dans la
législation nationale et aussi par les États de l'UE;
             - Les états de L’EU sont autorisés à inclure
certaines règles supplémentaires ou plus strictes, telles
que la restriction de certaines techniques de travail.
ANIMAUX DE LABORATOIRE - INTRODUCTION DANS LE DOMAINE DE L'EXPERIMENTATION SUR LES
REGLEMENTATION LEGALE CONCERNANT LA
 SECURITE DE TRAVAIL DANS LE LABORATOIRE

Les facteurs de risque chimiques
 manipulation de substances chimiques dangereuses:
       - Intoxication aigue;
       - Intoxication chronique;

Les facteurs de risque physique:
       - Facteurs mécaniques;
       - Facteurs électrique;
       - Facteurs thermiques;

Les facteurs de risque biologiques:
      - prélèvement et manipulation des produits
biologique (sang, urine etc) provenant des animaux
        - infectieux,
        - allergique .
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LES RISQUÉS CHIMIQUES

       - La directive 98/24/EEC établit les exigences
minimales pour la protection des travailleurs, et concerne
les effets des agents chimiques qui sont présents au lieu
de travail ou découlant des activité de laboratoire.
       - La directive 2004/37/EEC qui protégé les
employés contre les risques associés à l'exposition à des
composés cancérigènes et mutagènes existant dans
l'environnement.
      - Les directives 91/322 / CEE, 96/94 / CE,
2000/39 / CE, 2006/15 / CE, fixent des limites à
l'exposition à des produits chimiques au travail dans les
états membres de l'UE.
       - La directive 92/58/CEE comprend les
qualifications et les règlements d'étiquetage, tels que les
étiquettes et les symboles de données de sécurité
utilisées pour identifier les substances dangereuses .
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La manipulation des substances
 corrosifs, inflammables et explosifs
 les quantités étudiées seront faibles;
 ne gère pas près du feu;
 réactifs ne doivent pas être placés dans les puits;
 uniquement de la vapeur chauffée;

      Un objectif important est de prévenir les
maladies et les accidents des travaux
professionnels causés par les gaz, vapeurs, des
poussières, des dispositifs à commande électrique
et le contact direct avec des animaux malades.
     Des mesures spécifiques pour prévenir les
accidents, en plus de l'utilisation d'équipement de
protection doit être conforme aux règles d'hygiène:
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Les principales catégories de substances
 potentiellement dangereuses utilisées dans
 les activités de laboratoire/experimentalles
             Tableau 1 Produits chimiques et réactifs couramment utilisés
             et qui crée un risque d'incendie, d'explosion ou d'intoxication
Catégories de substances                                     Le titre
Substances explosives ou qui        L'acide picrique, le nitrate de potassium, nitrate de sodium,
peuvent former des mélanges         nitrate de calcium et le chlorate de potassium
explosifs
Gaz liquéfié et comprimés:          L'acétylène, l'hydrogène, l'ammoniac, le chlorure de
- gaz avec le risque d'explosion;   méthyle, l'oxyde d'éthylène, le propane
- gaz inertes, non-inflammables     L'azote, le dioxyde de soufre, CO2
Autocombustion substance dans       Le potassium, le sodium, le carbure de calcium, du
contact avec l'air et de l'eau      phosphure de calcium et de sodium, la poudre de zinc, le
                                    peroxyde de baryum, le phosphore blanc ou jaune
Substances facile inflammable       L'essence, le benzène, le disulfure de carbone, l'acétone,
                                    essence de térébenthine, le toluène, l'acétate d'éthyle,
                                    l'alcool amylique, l'éther diéthylique, etc.
Combustible ou qui peut             Le noir de carbone, le soufre, l'acide nitrique, l'acide
provoquer un incendie               sulfurique, l'anhydride chromique, permanganate de K.
Poisons et toxique puissant         Le chlore, la chloropicrine, du phosgène,
                                    le trioxyde d'arsenic, des cyanures
Les substances ayant un             - Arsenic et composés inorganiques de l'arsenic, du chlore
potentiel cancérogène               et des composés organiques de chrome, la benzidine, le 2-
                                    naphtylamine; benzène, dietilstilbestronul, gaz moutarde,,
                                    du goudron, les huiles minérales, l'alcool propylique
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FACTEURS DE RISQUES PHYSIQUE

      Facteurs mécaniques: pparticulièrement lors de la
contention ou de l’immobilisation de l’animal.
      - Lié à l’animal: Morsures, griffures ;
      - Lié à l’expérimentation: port de charge,coupures , piqures;
       Facteurs électriques:
       - Choc électrique: c’est l’effet physiopathologique
résultant du passage d’un courant électrique à travers le corps;
       - Contact direct: contact de personne avec une partie
active d’un circuit électrique;
       - Contact indirect: , contact de personne avec une masse
mise sous tension par suite d’un défaut d’isolement .
       - Le foudroiement: est un électrotraumatisme mortel dû à
la foudre (effet d’arc ).
         Facteurs Thermiques:
         - Les expériences conduites à température élevée et
l’utilisation de substance cryogéniques doivent également faire
l’objet d’une mise en évidence des dangers associés par un
affichage indiquant les températures ou les substances impliquées
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LES RISQUES BIOLOGIQUE

La directive 2000/54/CE établit les définitions:
      -Les agents biologiques: définis comme des
micro-organismes pathogènes, y compris les organismes
génétiquement modifiés, des cultures cellulaires, des
bactéries pathogènes, des endo/ectoparasites qui peuvent
causer une infection, une allergie ou endo-intoxication.

      -Microorganismes - définie comme entité
microbiologique, cellulaire ou non cellulaire, capable de se
reproduire ou de transférer du matériel génétique .

      Cette directive réglemente dispositions minimales
destinées à garantir un meilleur niveau de sécurité
pour les chercheurs qui sont exposés ou potentiellement
exposés à des agents biologiques pathogènes.
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Les agents biologiques
             sont classés en 4 groupes
       - Le groupe 1 - des agents biologiques qui ont un faible
potentiel de causer des maladies chez les humains ou animaux;
       - Le groupe 2 - des agents biologiques qui peuvent causer des
maladies chez les humains et chez d'autres espèces animales, mais
moins susceptibles de se propager dans l'environnement.
               - Il existe un traitement efficace et la prévention;
       - Le groupe 3 - des agents biologiques qui peuvent causer des
maladies sévères, avec un risque accru de maladie pour les
opérateurs, et avec le risque de propagation dans l'environnement;
               - aucune moyens de prophylaxie et de traitement ne
sont pas efficaces dans le cas de cette catégorie de pathogènes.
       - Le groupe 4 - des agents biologiques qui peuvent causer des
maladies graves, avec un risque considérablement accru de maladie
pour les opérateurs présentant un risque élevé de propagation;
               - il n’existe aucune thérapie efficace ou des mesures
préventives contre les agents pathogènes de cet type (ex: l’anthrax)
Exemple sur les risques infectieux
 Voies de transmission                           Affections                                 Espèces animales
                               Infecti ons à Herpes vi rus B                  Si nge as i ati que
                               Fi èvre par mors ure de rat                    Rongeurs (s urtout rats )
Mors ures
                               Pas teurel l os e                              Rongeurs , chi ens , chats
                               Rage                                           Tous mammi fères
                               Leptos pi ros e                                Rongeurs , chi ens
Cutanée   (sans effraction )   Tul arémi e                                    Lagomorphes , rongeurs
                               Mycos es
                               Tubercul os e                                  Pri mates et nombreux mammi fères
                               Herpes vi rus B                                Si nge as i ati que
                               Tul arémi e                                    Lagomorphes
Gri ffure ou pi qûre
                               Pas teurel l os e                              Rongeurs , chi ens , chats
                               Erys i pél oïde                                Poi s s ons , porcs
                               Hépati te B                                    Pri mates

Proj ecti ons                  Tubercul os e                                  Pri mates et nombreux mammi fèr es
conj oncti val es              Tul arémi e                                    Lagomorphes , rongeurs
                               Ps i ttacos e                                  Oi s eaux, ps i ttaci dés (oi s eaux gri mpeurs )

Inhal ati ons (aéros ols       Chori oméni ngi te l ymphocytai re             Rongeurs
i nfecti eux)                  Encéphal omyocardi te                          Rongeurs
                               Fi èvres hémorragi ques                        Rongeurs
                               Ami bi as e, s hi gel l os e, yers i nios e,   Pri mates
Inges ti on                    Hépati te A                                    Pri mates et nombreux mammi fères ,
                               Sal monel l os e                               Serpents

Mors ures ou pi qûres de       Certai nes arbovi ros es                       Rongeurs , ti ques
ti ques                        Borrél i os es , ri cketts i oses              Ti ques
Actions génératrice d’aérosols

             Action                      Mode d’exposition                                  Prévention
                                                                         Laisser reposer la suspension avant ouverture
                                        A l’ouverture du tube
        Centrifugation                                                   Ouvrir sous PSM
                                                Tube cassé               Equilibrage des tubes
                                    A l’ouverture du rotor, en cas
      Ultracentrifugation                                                Ouvrir le rotor sous PSM
                                    d’utilisation de tubes non bouchés
  Homogénéisation au vortex             Aérosol si tube ouvert           Utiliser des tubes bouchés
                                                                         Placer l’appareil dans une enceinte
                                     Aérosol si contenant (tube,         Utiliser des contenants fermés
      Sonication, broyage
                                     flacon de culture…) ouvert          Laisser reposer la suspension avant ouverture
                                                                         Ouvrir sous PSM
                                    Aérosol dû à la présence d’air       Ne pas expulser violemment le liquide de la pipette.
            Pipetage
                                           dans la pipette               Laisser couler le liquide le long du tube
   Flambage (pipette, anse          Génération d’aérosol lors du         Ne pas flamber (car peu efficace)
     d’ensemencement)                  passage à la flamme               Utiliser du matériel jetable
    Manipulation de litières        Génération de poussières lors
                                                                         Porter des masques de protection FFP2 ou 3
 contaminées par un pathogène        du changement des litières
Tableau 5 : Modes d’exposition aux aérosols et prévention
La manipulation des produits
 biologiques récoltés des animaux
      Les produits biologiques provenant d'animaux -
sang et l'urine, liquide céphalo -rachidien - sont
potentiellement infectés ou infestés de germes ;
      - tests de goût est strictement interdit pour les
substances utilisées en laboratoire ou des échantillons
biologiques expérimentaux et l'utilisation de la verrerie
de laboratoire interdite pour préparation d'eau potable ou
de la nourriture;
      - pipetage des liquides toxiques ou de produits
biologiques est faite en utilisant la fiche de sécurité de la
bulle pipette fournie de coton ou de la soufflante, ce qui
éliminerait toute possibilité de contact avec la muqueuse;
     Les travaux pratiques qui présente un
danger d’éclaboussure avec substances toxiques
ou de produits biologiques infectés doivent être
effectuées dans la niche de personnel spécialisé ;
Que peut-on faire pour prévenir
        les accidents dans le laboratoire?
 Éliminer le risque en changeant le produit, et s’il n’est pas possible, la
  substance toxique pour être remplacé par des produits non dangereux;
 Lorsque les risques ne peuvent pas être évités, des mesures de
  contrôle doivent être prises pour éliminer ou réduire les risques:
 L'utilisation des équipements et matériels d'une manière appropriée,
  afin de réduire le risque de dégagement de substances dangereuses ;
 Des mesures de protection collective dans les zones à risque;
 L'application de mesures de protection individuelle, y compris
  l'équipement de protection individuelle;
 La meilleure façon de prévenir les accidents dans le laboratoire doit
  être formé et informé regarder les matériaux que vous travaillez ;
 Assurez-vous que vous êtes protégé avec l'équipement de protection
  personnelle si l'exposition ne peut être empêchée par d'autres moyens
 Planifiez votre travail et suivez les instructions. Si vous ne savez pas
  comment faire un cer tain travail, demander l'aide du super viseur ;
INTRODUCTION DANS LE DOMAIN DE
L’EXPERIMENTATION SUR DES ANIMAUX

            Les principes de la médecine expérimentale
EXPERIMENTATION SUR LES ANIMAUX

 Il faut éviter de soumettre les animaux à des
  souffrances ou à des angoisses inutiles.
     La technique d'expérimentation doit leur
assurer toute la protection possible qu'il s'agisse
     - de recherche scientifique,
     - d'enseignement;
     - de techniques d'expérimentation;
    Les coûts et la convenance ne doivent
pas avoir la préséance sur le bien -être
physique et mental de l'animal.
INTRODUCTION DANS LA TECHNIQUE
 EXPÉRIMENTALE DE PHYSIOPATHOLOGIE
      - On utilise les animaux de laboratoire dans des
recherches expérimentale pour les raisons didactiques
et de la recherche scientifique
     Des animaux choisis pour expérimentes:
     - Rongeurs de laboratoire: Rats, souris, lapins,
     - Cochons d’inde,
     - Primates non humain,
     - Chats et Chien
     Règles et procédures pour protéger les animaux
de souffrance produit par les activités expérimentales.
TYPES D’EXPÉRIMENTATION

     Expérimente aigue:
     - se déroule dans un court laps de temps –
on produis une lésion intense et on évalue les
réactions locale et régionales.
     Ex: le réaction inflammatoire;

      Expérimenté chronique:
      - se déroule dans une période long de
temps (semaine, mois, ans) – permet
l’évaluation des réactions générale de
l'organisme a l’action des facteurs pathogènes.
      Ex: le cancer expérimentale.
EXPÉRIMENTÉ CHRONIQUE
(LE CANCER EXPÉRIMENTALE)
LE CONDITIONEMENT DES ANIMAUX

       La situation impliquant l'immobilisation des
animaux, présentée ci-dessous, afin d'éviter les
accidents (ex: morsures, égratignures, etc.) en cas
de recours à des mesures d'aide pour éviter
l'infection ou la transmission de zoonoses.
      Dans ce contexte, il accordera une attention
particulière pour surveiller la santé des animaux de
laboratoire, en particulier en ce qui concerne:
     - les maladies transmissibles à l'homme,
     - les spécificités du travail
      Si les animaux utilisées sont malades seront
pris des mesures supplémentaires de protection du
travail, par l'utilisation de gants en caoutchouc etc.
Tableau synoptique des techniques de prélèvement
de sang à recommander, acceptables ou à rejeter
chez les rongeurs de laboratoire et les lapins
LES TECHNIQUES D’ANESTHESIE

 L’ ANESTHESIE LOCALE

 L’ ANESTHESIE REGIONALE

 L’ ANESTHESIE GENERALE
ANESTHÉSIES LOCALES

    L’anesthésie locale s’obtient soit par:
    - une administration topique,
    - une injection sous-cutanée
    ou intradermique d’anesthésique local.
     L’anesthésie locale est utilisée pour des
chirurgies mineures de courte durée:
           - la suture d’une plaie.
ANESTHÉSIES GÉNÉRALES

    L’anesthésie générale procure une perte
complète de la sensibilité et de la conscience.
    - par l’inhalation d’un produit gazeux;
    - par l’utilisation de drogues injectables.
     Un bon anesthésique doit entraîner une
perte de conscience, une bonne analgésie, une
bonne relaxation musculaire et une faible
dépression cardio-respiratoire. I
     l peut être nécessaire d’utiliser une
combinaison de produits anesthésiques et
analgésiques afin de procurer une anesthésie
sécuritaire et complète chez certains animaux.
INHALATION D’UN GAZ ANESTHÉSIQUE

       L’anesthésie aux agents volatils (ex:
l’isoflurane) est la méthode de choix pour toute les
formes d’anesthésie de rongeur.
       Le gaz anesthésique est administré à l’aide
d’un masque placé sur son museau.
     Lorsque il est possible:
     - un tube endo-trachéal est utilisé;
     - pour augmenter l’efficacité de l’anesthésie et
diminuer les pertes.
L’anesthésie par inhalation d’ isoflurane est la
 méthode choix pour toute anesthésie de rongeurs.

      L’anesthésie aux injectables peut être utilisée lors
de chirurgies mineures, de courte durée ou lorsqu’il est
impossible d’utiliser l’anesthésie par inhalation.
      - il est fortement recommandé d’utiliser
l’anesthésie aux injectables seulement lors de procédure
terminale (ex: perfusion).
      - Le jeûne pré-anesthésique n’est pas nécessaire.
      - Une source de chaleur (tapis chauffant à eau
circulante, lampe ou autre) doit préférablement être mise
en place pour éviter l’hypothermie.
      - Un protocole d’analgésie adéquat doit aussi être
mis en place pour toutes procédures chirurgicales.
      - L’administration de fluides tièdes à l’animal
durant et après l’anesthésie est recommandée.
ADMINISTRATION DE DROGUES INJECTABLE

      L’anesthésie aux injectables doit être utilisée
seulement si on ne peut utiliser l’anesthésie par inhalation
pour une cause scientifique ou une procédure terminale.
      Une attention particulière:
      - au poids de l’animal;
      - aux doses administrées;
       - à la voie d’administration doit être portée pour éviter
le surdosage et les complications.
      Lors d’anesthésie aux injectables, l’administration
d’O2 facilitera le maintien des fonctions vitales de l’animal.
      La profondeur anesthésique et les effets secondaires
d’une anesthésie aux injectables sont moins prévisibles.
Les types d’anestesiques injectables
L’ANALGESIE CHEZ LES RATS

L’anestesie par inhalation chez les rats
L’anestesie par inhalation/injectable chez les rats
L’ANESTESIE CHEZ LES SOURIS
ANESTHESIE DES NOUVEAU-NÉS
       L’anesthésie par hypothermie est facile à utiliser
chez les nouveau -nés (âgés de 1 à 3 jours) puisque ceux ci ne
possèdent pas de duvet.
       - Placer l’animal en contact avec la glace;
       - Afin de protéger l’animal contre les brûlures
potentielles que pourraient occasionner un contact direct entre
la peau et la glace, il est recommandé de créer une barrière
de protection entre l’animal et les glaçons.
       - Placer l’animal dans un gant, compresse humide,
pellicule de plastique ( saran wrap) posé sur la glace;
       - Une fois l’animal anesthésié (2 -3 minutes), ce dernier
est placé sur une boîte de pétri en verre remplie de glaçon
afin d’assurer un maintien de l’anesthésie;
       - La procédure peut durer 15 -20 minutes de façon
assez sécuritaire - les risques de mortalité augmentent;.
       - Le réveil de l’animal s’effectue graduellement sur un
coussin chauffant à une température de 3739 C.
L’ÉVALUATION PRÉ-ANESTHÉSIQUE

      Une vérification du matériel disponible doit
toujours être effectuée avant l’anesthésie :
      - équipement d’anesthésie,
      - équipement de surveillance,
      - médications,
      - personnel.
       Un examen physique de l’animal doit être fait
avant de débuter afin de s'assurer que celui -ci est en
bonne condition pour supporter
            - l'anesthésie,
            - la procédure chirurgicale.
      La pesée de l’animal est essentielle pour un
dosage adéquat des drogues à administrer et pour le
suivi postopératoire.
INDUCTION OU L’ÉTAPE DANS
   LAQUELLE L’ANIMAL TOMBE INCONSCIENT

     L’induction peut être faite par:
     - l’administration d’anesthésiques injectables;
     - l’utilisation d’une chambre à induction.
     Dès que l’animal est inconscient, il est
important de lui appliquer un onguent ophtalmique
dans les yeux afin d’éviter l’assèchement de ceux-ci.
           - si des procédures expérimentale
douloureuses sont prévues sur l’animal durant son
anesthésie (ex : chirurgie, injection, etc.), une dose
de médicament analgésique (ex: buprénorphine) doit
être administrée à l’animal afin de:
           - prévenir la douleur;
           - diminuer le stress lors du réveil.
MAINTIEN ET SURVEILLANCE ANESTHÉSIQUE

       Le maintien est l’étape de l’anesthésie qui permet
d’obtenir une profondeur d’anesthésie nécessaire à
l’intervention chirurgicale.
      La surveillance anesthésique vas être effectuée:
      - couleur des muqueuses,
      - fréquences respiratoires et cardiaques,
      - type de respiration,
      - réflexes,
      - réponse à un stimulus douloureux ,
      - température.
       Le niveau d’anesthésie doit être ajusté en fonction de
la profondeur d’anesthésie nécessaire.
     Ces paramètres sont des bons indicateurs de la
profondeur d’anesthésie de notre animal :
Fréquence respiratoire et type de respiration

     À surveiller :
     - Respiration régulière ou non;
     - Respiration rapide ou non;
     - Respiration profonde ou non;
     - Amplitude de la respiration :
           - normale ou difficile et abdominale.
     La FR va augmenter lorsque l’anesthésie est
moins profonde et/ou que l’animal perçoit une
sensation suite à un stimulus douloureux.
     - la respiration est diminuée et devient difficile
et abdominale lorsque l’anesthésie est plus profonde
FUNCTION CARDIAQUE ET LE RESPONSE AUX STIMULUS
REFLEXES ET TEMPERATURE
RÉVEIL ET SOINS POSTOPÉRATOIRES

     Le suivi de l’état de l’animal doit se poursuivre
durant la phase de réveil;
     - on doit s’assurer que les voies respiratoires ne
sont pas obstruées par la langue.
     Lors du réveil, l’animal doit être placé dans une
cage propre près d’une source de chaleur afin de
diminuer les risques d’infection et d’hypothermie.
L’ENREGISTREMENT DES RESULTAT

 L’examen clinique:
      - fréquence cardiaque;
      - fréquence respiratoire;
      - temperature centrale/rectale;
      - les reflexes.
 L’examen de laboratoire:
      - determination hematologiques;
      - determination biochimiques;
      - determination enzimatiques;
 Techniques d’imagerie medicale:
      - radiographie/ radioscopie;
      - resonance magnetique nucleaire;
      - scintigraphie, echographie, etc.
LE PROTOCOL EXPERIMENTALE

Titre de l’experimente ou du projet;
Le but de l’experiment
Les materiaux necessaire
      - materiaux biologique – les animaux;
      - matériel de laboratoire;
      - reactives, substances, colorants etc
La technique de travail
L’enregistrement des resultats
L’interpretation des resultat
Les conclusion
Les références de la littérature
L'ÉVALUATION DES ACTIVITÉS DE LABORATOIRE:

Semaine 7 - la première vérification des connaissance:
                 - test rédactionnel sur les TPs;

Semaine 13 – la deuxième vérification des connaissance:
                 - test de compétences pratiques.

Semaine 14 – Présentation de l’essay bibliographiques
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