Kitsh, has been & vintage - Interpaul 44 19ème année 1 euro - Lycée Paul Lapie

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                 19ème année
                    1 euro

               N° 44 JUIN 2008

Kitsh, has been & vintage
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Sommaire

        L'éditorial..................................................
         p.3
        La chronique du sushi...............................
         p.4
        Fan des années 80....................................
         p.8
        Les profs vous offrent l'Album de leurs
         années lycée.............................................
         p.10
        Leçon 1 pour briller en société : le style..
         p.12
        Micro-trottoir...........................................
         p.13
        Profs ados : la suite..................................
         p.15
        L'ABC du kitsh..........................................
         p.17
        Le Beauf...................................................
         p.19
        Le Glamour..............................................
         p.20
        Profs ados : suite et fin...........................
         p.21
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▪ Edito
It was acceptable in the 90's*

  U       ne chose est indéniable, nous nous faisons tous, sans exception, vieux. Certes il
          nous reste de la marge avant de découvrir les joies de la sénilité et de
          l'incontinence mais tout de même, on a fait un petit bout de chemin. Il suffit de
  regarder derrière soit pour constater. Chacun de nous se souvient des booms
  endiablées entre 16 et 20 heures. Des invités cloués aux chaises par la timidité, et des
  valeureux danseurs qui s'aventuraient sur les hits de l'époque. Ca guinchait sur Lou
  Bega, les 2be3 ou encore sur les inoxydables Spices girls. Sans omettre Daddy Dj,
  Laam, et Larusso qui comme son tube "Tu m'oublieras" le prédisait, n'a pas fait long
  feu. Et lorsque nous ne dansions pas, nous regardions la télé. Nous passions nos
  après-midis ensoleillés a zieuter les minikeums, à regarder nos Pokémons incapables
  d'aligner deux mots différents de leur patronyme, et nous nous délections des
  fantasques épopées d'Hélène et les Garçons. José était alors (le pianiste bidon pour
  ceux qui s'en souviennent) le réel emblème de la beauf-attitude, l'idole des jackys.
  Mais ne nous égarons pas. Parker Lewis ne perdait jamais, Lorenzo Lamas était "Le
  Rebelle" et les Musclés ne l'étaient pas. Georges Clooney sauvait des vies dans
  Urgences avant de rencontrer Jacques Vabre qui le passionna pour le café, Teri
  Hatcher était la Desperate Housewife de Superman dans Loïs et Clark et Lorie
  s'amusait avec ses crottes de nez avant de jouer avec nos nerfs. Côté littérature, les
  Chair de Poule faisaient trembler les âmes sensibles (j'suis pas une tarlouze moi) et
  "Tom-tom et Nana" étaient nos meilleurs amis (ok, j'en suis une.) Tout le monde rêvait
  d'aller à Poudlard et de faire une partie de Quidditch avec Harry Potter sans oublier de
  démolir la gueule à Lucius Malfoy au passage. Je pourrais poursuivre sur les parties de
  billes effrénées, les couilles de Mammouth dont nous raffolions (c'est bien l'unique fois
  qu'on se régalait d'une couille?) et de Tétris qui n'a plus de secret pour nous. Mais le
  souci, c'est qu'à chaque réminiscence, j'ai l'impression d'avoir une ride qui me pousse
  sur le front. Et au rythme auquel j'écris, j'ai bien peur de commencer à perdre mes
  cheveux.
  •   traduction : « dans les années 90, c’était vraiment trop naze »

                                                                                     Hugo
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  C       omme chaque année, l'opération "sac à sapin" est un franc succès... En effet,
          cette année encore, plus que les années précédentes, la mode nippone connaît
          une fulgurante expansion de ses créations vestimentaires dans nos contrées
  occidentales. Revenons un peu plus en détails sur ces différents énergumènes que
  comporte la société japonaise. Finis le mythe du ‘business man’ Japonais, élégamment
  vêtu, de la manière la plus conformiste soit-il (quoique). Aux yeux de bons nombres de
  jeunes européens, le Japon est désormais devenu une terre d’asile, peuplée d’une
  infinité de personnalités plus extravagantes les unes que les autres. Où sont donc
  passés les temples et kimono traditionnels ? Sans doute loin derrière la faible acuité
  visuelle de certains. Revenons à nos moutons (ou à nos sushi, à qui veut). Au menu,
  un assortiment varié des différents mouvements de mode au Japon.
  . Il est important de souligner le fait, qu’au pays du Soleil levant, la mode est un
  phénomène social. Changeant en moyenne tous les 3 mois, le porte monnaie de la
  jeune génération en connaît les rudes conséquences, entraînant parfois de nombreux
  problèmes (le vice poussant même certaines jeunes filles à se prostituer). Cependant,
  certains styles persistent, se maintiennent et tendent à perdurer dans le temps. Le
  port de l’uniforme étant obligatoire dans les écoles japonaises, les adolescents
  profitent de leurs quelques jours de repos pour affirmer leurs différences. Ceci
  expliquant en partie, la façon parfois poussée avec laquelle certains tentent de
  démarquer leur personnalité, de façon souvent qualifiée d’ésotérique par les
  Occidentaux. Malgré tout, même ces adolescents ont su perpétrer leurs traditions. En
  effet, durant les fêtes, nombreux sont les jeunes qui arborent leurs plus beaux kimono
  pour l’occasion. Un mélange quasi-parfait entre traditions et modernité.
  Voici donc un petit dictionnaire succin, visant les néophytes en à la matière,
  répertoriant les principaux mouvements du style nippon.

  Les ‘sweet lolita’ : C’est trop choupinou, c’est rose,
  c’est bonbon, c’est froufrou, c’est gnagnan, c’est niais et
  c’est ridicule. Tout de rose vêtue, les sweet lolita se
  revendiquent jeunes et peu matures. Refusant de
  grandir, cette filière d’orientation post- bac, vous est
  proposée avec fierté. La gente féminine en raffole.
  Arborant des robes à dentelles, un sourire enfantin, des
  cheveux décolorés jusqu’à extinction de la race capillaire,
  des yeux de merlans fris, ces jeunes demoiselles vivent
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  dans le monde qu’elles se sont elles mêmes créée. Avec elles, c’est Barbie land tous
  les jours.
  On les reconnaît de manière auditive, grâce à leur appellation ‘kawai’ (=mignon), lancé
  à outrance aux autres membres de leur communauté en signe de ralliement
  patriotique.

  Les ‘gothique lolita’ : Ce sont les mêmes, mais version ‘so dark fashion’. Pour elles,
  tout est noir et sombre. Nombreuses sont celles qui prônent une classification précise
                                          de leur look. On débouche alors sur des
                                          ‘horror girl’ (des infirmières tâchées de
                                          sang), des ‘elegant lolita’, etc… On pourrait
                                          aisément les confondre avec un club de
                                          vieilles qui vont fleurir à la Toussaint la
                                          tombe de leurs défunts maris... Grâce à elles
                                          les quatre filles du docteur March sont de
                                          retour ! C’est pour dire ! On leur doit
                                          beaucoup…

                                              Les ‘cyber’ : Vivant dans un monde souvent
  futuriste, les cyber arborent généralement des tenues hautes en couleurs. Le fluo est
  de mise. Il n’est pas rare de rencontrer dans leur vaste tribu, des individus comprenant
                                     des scoubidous, tuyaux ou ressorts en guise de
                                     chevelure.    Très    succinctement      vêtu,   cette
                                     communauté aime à se retrouver dans des clubs
                                     pour se réchauffer mutuellement. C’est alors un
                                     spectacle étonnant qui s’offre à vos yeux. Des
                                     femmes pondant des œufs (si si !), des personnes
                                     montées sur échasses trémoussant leur popotin,
                                     d’autres arborant des coiffes telles que des paniers à
                                     chat, certains entièrement vêtus de latex ou de
                                     vinyle, ou encore des personnes âgées de 30 ans
                                     tétant une tétine etc…
                                    Une foire originale où le ridicule ne tue pas. Au
                                    contraire, plus on se fait remarquer, mieux c’est.
                                    Amenez vous parmis eux recouvert de sac poubelles,
                                    vous passerez inaperçu, je vous assure.
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  Les ‘punk’ : Non typique au Japon, le mouvement punk connaît néanmoins un vaste
  réseaux dans ce pays (au moins aussi vaste que celui d’Alice chez nous). Très grands
  amateurs de Malabar, ils revêtent sans complexe de multiples tatouages. Nous
  pourrions également les comparer à des passoires : c’est
  plein de trous, et ça coule à la piscine. Piercings et
  tatouages, voici deux éléments sévèrement réprimés au
  Japon, présents sur un même individu. Oulalaa. Le punk
  se veut Rebel. C’est un ‘ouf’ dans sa tête. Adoptant
  souvent la crête en guise de couvre chef, le punk aime la
  colorer de couleurs multiples et variées. Souvent habillés
  de motifs écossais, les punks japonais nous imposent
  cette interrogation puérile : portent ils des slips, eux aussi
  ?

  Les ‘visualeux’ : Public majoritairement féminin, les ‘visualeux’ portent des tenues
  souvent complexes et sophistiquées. Le but, étant de ressembler au maximum à leurs
                      idoles tant adulées, sur lesquels ils bavent à longueurs de
                      journée (en comprend tout de suite mieux pourquoi les posters
                      sont protégés par un film plastique…). Leurs idoles, parlons en.
                      Accentuant au maximum leur côté androgyne, ces stars de la
                      musique, aiment à amasser de l’argent sur la tête de leurs
                      groupies, profitant de la vacuité cérébrale rapidement vérifiable,
                      dont font preuve ces dernières.

                         Les ‘autres’ : Il est difficile de parler de la jeunesse japonaise
                         sans aborder le sujet du ‘geek’ ou des ‘otaku’. (Il est pourtant
                         nécessaire de rappeler le fait que l’otaku, le vrai et non celui qui
                         le revendique, présente
  des troubles psychologiques parfois graves.
  C’est un véritable problème chez certains, voir
  même une maladie.) Comparables au ‘ploucs’
  de nos contrées, le geek ou l’otaku sont tous
  deux fondus de manga et d’animés. Son look
  vestimentaire, il s’en contrefiche. C’est cet
  univers virtuel qui le passionne. Le vice allant
  même parfois jusqu’à dormir en compagnie
  d’une poupée gonflable à l’effigie de son
  personnage de manga favori. Certains en
  oublient même de se soulager, voir même de
  s’alimenter.
                                                     Chambre de l'Otaku

  Malgré leurs apparentes disparités, ces communautés se rejoignent sur un point :
  l’amour de la musique. Oui, pour eux la musique est un moyen de se rassembler, de
  s’émouvoir, de s’apparenter à un style et de faire passer une multitude de sentiments.
  Passant par la musique mielleuse, aux bruits de garage, à la hard tech’, au beuglement
  incessant de certains chanteurs, ou à certains génériques d’animés, chacun y trouve
  son compte.
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    Dans la musique nippone actuelle, les chanteuses sortent toutes de la même usine de
    montage et possèdent une voix souvent nasillarde à souhait. Il paraît que ça fait
    vendre. Dans cette forêt d’appellation musicale (certifiée Label Rouge), on retrouve là
    encore certains styles poussant leur esthétique à un point critique et critiquable. Un
    rapide aperçu peut être ?

Recette (niveau 1 sur 10… temps de préparation 3h)

    Les cheveux : Les laisser pousser jusqu’à l’obtention d’une longueur conséquente et
    acceptable. Ajouter des rajouts à la choucroute ainsi obtenue. Vider son tube de laque
    pour obtenir un effet défiant les lois de la gravité. Colorer ensuite la masse capillaire
    de couleurs diverses. Vous obtiendrez ainsi un doubidchou roulé sous les aisselles
    d’excellente qualité. (Test dermatologique effectué sous contrôle pharmaceutique)

    Le maquillage : Ne pas hésiter sur la quantité à utiliser. Tenter d’obtenir le teint le
    plus maladif possible. Charbonner le contour des yeux jusqu’à ce que la ressemblance
    avec le panda soit suffisamment flagrante. Rendre les lèvres pulpeuses pour offrir un
    cul-de-poule de meilleur qualité à son public. Là non plus, ne pas lésiner sur les
    couleurs.

    Les vêtements : Toutes les excentricités sont permises. Aucune consigne particulière.
     Ca y est, vous faite désormais partie du mouvement ‘visual kei’, un genre musical à
    part entière, apparu au Japon dans les années 80. Mouvement musical, où esthétique
    visuelle et concept, occupent une place tout aussi importante que la musique. Se
    voulant novateurs, les amateurs du genre se contentent pourtant d’un simple
    recyclage. On retrouve chez eux du hard FM américain des années 80, du gothique, du
    glam et de la new wave... Cependant, les fans n’y voient que du feu, manquant pour
    la plupart cruellement de culture musicale.
    Au passage, les groupes comparables à X Japan, par exemple souhaiteraient remercier
    très distinctement les artistes Poison, Helloween, Cinderella, Twisted Sister, Alice
                                Cooper, Kiss et Motley Crue sans qui ils n'auraient jamais
                                pu exister...

                                .   Parce qu'il n'y a pas que le Japon dans la vie, un très
                                bref aperçu de la situation musicale chinoise s’impose.
                                 Rescapés des camps de travail, des usines de baskets
                                 Nike et des chantiers olympiques, de nombreux groupes
     X Japan                     tentent de percer dans le milieu. Grâce à leur musique
                                 sans intérêt et leurs paroles insignifiantes, ils ont
                                 l'approbation de leur gouvernement. Ils sont donc
    contents, et nous leur souhaitons bien du courage !
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  .   Remarques

      - Fait remarquable, la France a la côte au Japon. Il n’est donc pas rare de retrouver
  des groupes affichant des noms aussi surprenants que P*rout, La vie en rose ou encore
  Rentrer en soi.
       - On remarque fréquemment dans les métros parisiens de nombreux touristes
  asiatiques, il est vrai. En cette saison, si on s’offre le temps de se pencher d’un peu
  plus près sur ces curieux de la capitale, on distingue clairement certains cas de
  personnes portant leur bonnet de façon pour le moins étrange. C’est la ‘maladie du
  bonnet’. Nous avons mené notre enquête, effectué de nombreux tests, et nous en
  tirons les conclusions suivantes :
  « Alors en fait, en testant sur différents individus, nous avons remarqué que les
  caucasiens possèdent une tête de forme circulaire presque parfaite. Ainsi, le bonnet
  adhère de manière adéquate à la surface osseuse du crâne. De leur côté, les asiatiques
  possèdent le dessus de leur chef légèrement aplatit, laissant ainsi un espace suffisant
  pour que le bonnet remonte de son propre grès. S’ajoute à cela les cheveux souvent
  lisses et drus accentuant le phénomène. »

             Merci Choucroute pour cette enquête durement menée et ces conclusions quasi-professionnelles.

                                                                                            Laureen

• FAN DES ANNEES 80

 H       as been. Littéralement, ce terme emprunté à la langue anglaise signifie : « a
         été». Il s'apparente aux chanteurs, acteurs, séries, films, loisirs, jeux ,...qui
         sont décalés par rapport aux tendances actuelles. Pour accéder au monde HAS
 BEEN, pas besoin de prendre l'avion ou de chercher aux quatre coins du monde. Son
 royaume n'est pas plus loin que chez vous, dans l'armoire de vos parents et plus
 précisément dans cette grande boite qu'il leur est si chère. Leur jardin secret. Il ne
 reste plus qu'à ouvrir cette boite à l'abris des regards indiscrets.

 Le premier objet qui attire notre oeil curieux n'est autre qu'un vinyle de Joe Dassin, le
 créateur du célèbre tube des années 70 « L'été indien ». C'est certainement grace à ce
 titre enivrant que nos parents ont oeuvré à leur premier slow, le pas hésitant et espacé
 de 5 mètres par rapport à leur cavalier. La pochette du vinyle est très kitsch avec de
 grosses étoiles blanches sur fond bleu qui ornent le sourire ravageur de Joe. Vient
 ensuite d'autes vinyles, des inconditionnels de nos parents: George Moustaki, cet
 artsite barbu avec « sa gueule de métèque » dont le nom nous fait plutot penser à une
 spécialité grecque qu'à un grand homme de la musique; nous avons aussi droit à la
 compile entière de Gold, ce groupe avec des musiciens aux allures de punks
 poussiéreux. Pour les enfants de has been effrénés , ils pourraient découvrir des objets
 effrayants comme les chefs d'oeuvres de Mireille Mathieu, de Jeanne Mas, de Niagara ,
 de Sheila, ou encore le cd des Forbans, ce groupe éclair qui n'aura percé qu'à travers
 son refrain détonnant: « Chante, chante, danse et mets tes baskets, chouette, c'est
 sympa tu verras ».
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 Mais la culture musicale n'est qu'un aspect de la vie has been de nos parents. En effet,
 ils ont été directement contaminés par ce phénomène grâce à leur look. A chaque
 parent son style, tous plus décalés les uns que les autres. Au fond de la boite, nous
 pouvons dénicher les quelques photos de la bande d'amis inséparables de nos parents .
 Après un léger aperçu, nous reconnaissons tant bien que mal nos parents, et là, c'est le
 drame. Est-ce possible de porter ces vêtements là sans se faire jeter des pommes de
 terre en pleine figure sur le globe terrestre ? Et bien la réponse est oui, la survie de nos
 parents en témoigne. Notre père pose en jean pattes d'eph délavés, avec une chemise
 a fleurs qui réunit toutes les couleurs imaginables. Il porte des lunettes aviateur (coup
 de chance, ce modèle est encore à la mode!) et a une tignasse rebelle et bouclée qui ne
 laisse paraître qu'un cm carré de son visage.En somme, un vrai Apollon. Maman n'est
 pas moins épargnée avec sa mini jupe rose bonbon, ses longues chaussettes a rayures,
 sa grande chemise informe en jean et biensur pour finaliser ce look on ne peut plus
 parfait, rien de tel que la coupe choucroute! Cette coiffure consiste a se créper autant
 que possible les cheveux afin d'avoir une véritable tignasse de lion sauvage et à les
 réunir au-dessus de la tête. Le résultat est franchement laid , mais à l'époque, Brigitte
 Bardot, l'icone des jeunes demoiselles, se coiffe de cette manière et incite donc ses
 groupies à faire de même

 Il reste encore quelques reliques dans la boite aux trésors. Dans celle de notre mère ,
 nous y trouverons souvent un petit journal intime où elle a prit soin de noter le jour de
 son premier baiser, la première fois qu'elle à piqué le rouge à lèvres de sa mère, sa
 première pyjama partie, sa première cuite et biensûr, sa première soirée patinoire
 sans ses parents ! Que de moments intenses et riches en émotions. Dans le jardin
 secret du père, nous trouverions plutot des enregistrements cassettes des émissions
 qui ont marqué sa jeunesse, comme celui de « Tournez Manèges » où l'oncle Marcel,
 celibataire endurci a fait une apparition. Nous connaissons tous cette émission culte des
 années 80 à travers ses vidéos absurdes et hilarantes diffusées dans plusieurs
 divertissements actuels. Je rappelle tout de même le concept pour les moins érudits:
 trois hommes et deux femmes installés dans un manège sans possibilité de se voir
 doivent se poser mutuellement des questions afin de cerner la personnalité des
 candidats et donc de déterminer sa préférence. A la fin du jeu, il ne reste qu'un couple
 qui se découvre et cette rencontre engendre pour la plupart du temps des réactions
 inattendues. En effet, les personnes ayant recours à ce genre de jeu pour trouver un
 compagnon ne sont que très rarement gâtés par la nature et par-dessus le marché avec
 un Q.I peu élogieux , ce qui donne lieu a de nombreux quiproquos, dérapages et
 réponses surprenantes. Les autres cassettes correspondent à ses séries fétiches comme
 les aventures d'Albator qui sauve la planète grâce a son vaisseau dont on se souviendra
 surtout du générique et de ses paroles très évoluées. Mais aussi la série culte des
 années 70 « Happy days » qui dépeint une famille qui évolue pendant les années 60 et
 dont les personnages sont tous absolument clichés : de l'étudiant coincé au loubard
 serial lover. Ces personnages nous semblent sortis d'une autre planète tellement les
 sujets abordés sont différents des thèmes actuels.

 Après avoir assimilé nos parents à des antiquités, je terminerai cet article par une note
 positive en leur faveur. En effet, beaucoup d'artistes, des tendances, des séries de leur
 jeunesse sont copiés et inspirent la société actuelle car incontestablement, le rétro
 plait. Pour la plupart d'entre nous devons notre culture musicale (Janis Joplin, Serge
 Gainsbourg, Jefferson Airplane, the Doors, et tous les autres génies de la musique des
 années 70-80) et nos vêtements « vintage » si convoités par notre entourage grâce à
 nos chers et tendres parents.        Jessica.
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    ▪ Les Profs vous offrent l'Album de leurs années Lycée
                          (version 2)
Regardez-les, admirez-les, c'était il y a … un certain temps.
Ils étaient beaux, jeunes, à la mode, débordant de vie comme vous et moi:
Les profs entre 15 et 20 ans
Nous vous les restituons dans leur sauvage authenticité, attention, certaines images
peuvent choquer des lecteurs sensibles.

                             CAS N°1

                              « J'aimais me tremper dans le courant
                             d'une onde pure. »

  CAS N°1

CAS N°2

Avec des phares anti-brouillard on me
reconnaît facilement

                                                      CAS N°2
Interpaul 44

                       CAS N°3

                       A l'époque ma perruque tenait mieux.

 CAS N°3

CAS N°4

Je faisais la mire pour l'ORTF

CAS N°5
                                     CAS N°4
 Indomptable et angélique

                                                      A suivre...

CAS N°5
Interpaul 44

• Leçon 1 pour briller en société : le style.

  K    itsch, vintage, has been, …il ne faut pas tout confondre. Petite explication pour
       briller en société en faisant l’érudition des esprits les plus fins.

  Quelque chose de has been a vécu, a eu son heure de gloire, lorsqu’il était vraiment à
  la mode; un vrai phénomène. Mais ce quelque chose si tendance a superbement mal
  vieilli. Il est devenu une ridicule mascotte, admirée seulement par ses fans de la toute
  première heure. Prenons un exemple : le concours de l’Eurovision. Quoi de plus has
  been ? Depuis déjà quelques décennies, l’évènement a lieu tous les ans, et récolte une
  masse de téléspectateurs. Pourtant, il est pour beaucoup devenu un symbole un peu
  honteux. Qui avouerait en effet regarder ce grotesque concours ? « C’est de la daube »,
  me direz-vous, alors que la veille vous jubiliez devant votre écran. S’il vous est arrivé
  de suivre l’émission, c’est un secret que vous prenez soin de garder.

  Trop ridicule, à l’inverse du vintage, qui vieillit bien, récolte toujours plus
  d’admirateurs, et qu’il est bon d’apprécier pour être très in. On ne trouve pas le vintage
  à la télévision, mais plutôt dans les lieux branchés, animés, … Il est surtout à présent
  une notion d’apparence, de style. Jean serré, déchiré, délavé, veste de cuir, on sent le
  vécu, mais ce style vestimentaire reste très cool car, contrairement au has been, le
  vintage a su rester digne. Mais en vérité, le vintage est partout, dans la déco (par
  exemple les affiches de pop art) ou la musique. Quoi de plus respectable que de
  connaître ses bons vieux classiques, et encore mieux, avoir sous la main quelques vieux
  groupes méchamment underground, histoire d’épater un peu et d’avoir la meilleure
  culture vintage.

  Mais attention : aller trop   loin dans le vintage peut amener à devenir ringard. On est
  ringard lorsqu’on ne suit      aucune mode sans pour autant être original. Pousser les
  limites du mauvais goût,      aller à l’extrême, rester coincé dans ses pantoufles posées
  soigneusement au pied du      lit, puis se balader en robe de chambre, tel un bidochon.

  Contrairement à ce que certains croient, le ringard et le kitsch sont très différents. Le
  Larousse définit le kitsch comme « une œuvre présentant une outrance volontaire et
  ironique du mauvais goût ». Le kitsch, c’est le ringard volontaire. Celui qui provoque le
  rire et non pas la pitié et les railleries.
  Quelqu’un de kitsch sera donc perçu comme une personne cool, ayant une masse d’auto
  dérision, un humour sans limite, et une certaine forme d’inconscience, contrairement au
  ringard, qui aura lui une image très péjorative.

  A présent, allez-y, mettez du kitsch en vous, soyez vintage, critiquez le ringard et le
  has been, mais ne vous trompez pas, piquez dans le mille, cela pourrait se retourner
  contre vous. Brillez en parlant du mauvais goût des autres. Ironie de mise.

                                                                                       Lisa
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Micro trottoir

 Pour ce numéro, nos deux reporters, aucunement doués de complexe prépondérant, se
 sont permis quelques excentricités. Se promenant d’un pas penaud dans les rues
 fréquentées de notre région durant les heures de perm’, elles n’ont pas hésité à agresser
 toutes sorte d’individus les plombant d’un interrogatoire quasi-professionnel (qui a dit
 ‘futile’ ?). Une fois le grappin sur leurs proies, elles ont réussi, de manière civilisée, à
 leur tirer les vers du nez concernant des interrogations fondamentales. En voici les
 propos tenus et relevés :

 Que ressentez vous suite au décès de notre tant regretté Carlos
      « Pas grand chose… »
 « *accent du Sud* Oh et bien figurez vous, que vous tombez bien ! Il y a un peu plus
 d’une quinzaine d’années, dans le sud-est de la France… Pas à Monpelier hein !
 Oui on s’en doute…
       C’était vers Perpignan il me semble. Eh bien, de là où je logeais, au rebord de ma
 fenêtre, j’ai vu un toboggan. Et de ce toboggan, j’ai observé la glissade de Carlos ! Et là,
 j’ai entendu un énorme PLOUF !
 Je n’en doute pas, il devait être énorme.
     Oh que oui ! Et bien tenez en pour compte, il portait un maillot de bain Hawaï ! N’est
 ce pas magnifique ? C’était sensationnel vous dis-je !
 En effet… ça me prend au cœur… »
 « Oui »
 « M’en fiche… »
 « Je ne l’ai connu que lorsque sa mort a été annoncé, donc que voulez vous… »
 « Je suis censé répondre triste c’est ça ? »
 Notes : À cette question, les pigeons ont réponds « piou piou », nous en concluons donc,
 que les volatiles parisiens sont adeptes de cette personnalité.
 Les Anglais, Autrichiens et Japonais interrogés ne connaissaient pas Carlos. Blasphème !

 Pensez vous que le « has been » reviendra un jour au summum de la
 mode ?
      « J’espère pas »
     « Mouais, ça reste à démontrer »
     « Bien sûr, la mode tourne (dans le mauvais sens également) »
      « Non catégorique »
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Que pensez vous de la « banane » ?

      « C’est moche »
      « C’est laid »
      « M’en fiche »
      « Originale »
      « La velue, la comestible ou la capillaire ?
      Euh…
      « Nouvelle mode de demain…La crête tektonik sera bientôt secondée. »

  Pensez vous que les pingouins vont dominer le monde d’ici peu ?
      « En toute honnêteté ? Non »
       « Il est vrai qu’il y en a beaucoup sur Terre, mais pas ici. C’est donc peu
  probable il me semble. Quoiqu’en effet, si l’on prend en compte la croissance de
  population accrue chez cette espèce, et compte tenu du fait de la fonte des
  glaces, ils en découlent la conclusion suivante : les pingouins ne tarderont pas à
  envahir nos contrées. C’est certain. »
      « Non, euh.. Si… ‘Fin… Vous pouvez répéter ? »
      « Peu de chance »
      « Ils sont en voie de disparition… Ignorants »
      « Probablement »
      « Bah oui, bien sûr… Et puis quoi encore ? »
      « PINGOUIN WILL SURVIVE »
      « Ils sont bien trop givrés »

  Les Hippies prendront-ils le pouvoir un jour ?
       « J’ai beaucoup fréquenté les Hippies étant jeune. Déjà à l’époque nous
  n’avions rien récolté du pouvoir, alors c’est pas aujourd’hui que les choses vont
  changer… »
      « Nanana »
      « Non »
      « Possible, mais dans longtemps. »
      « *signe peace, sourire niais et puis s’en va* »
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▪ Profs ado : la suite

                         CAS N°6

                         Là, c'est quand j'étais Jimi Hendrix

   CAS N°6

                              CAS N°7

               J'étais dans le vent
                                        CAS N°7

                           CAS N°8

                           J'avais la fièvre le samedi soir

  CAS N°8
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CAS N°9

Mais puisque je vous dis que je n'ai
jamais fumé

                         CAS N°10

                          J'étais assez
                         people
                                               CAS N°9

 CAS N°10

CAS N°11

Tu pouvais m'appeler quand          CAS N°11
tu voulais...

                               CAS N°12

                               Fatale

    CAS N° 12
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                                            CAS N°13

          Un œil noir te regarde

                              CAS N°14
                                                                      CAS N°13
                              Blonde, moi? sûrement
                              pas!

 CAS N°14

                                                   CAS N°15

                                  Avant les Taliban           CAS N°15

                   L’ABC du Kitsch

 Alerte à Malibu : Série TV américaine imposant aux acteurs le port du célèbre maillot
 rouge avec la mythologique Pamela Anderson. Pour tous les amateurs de chirurgie
 esthétique californienne.

 Bachelor: Héros d’une émission de télé-réalité, Bachelor est surnommé «le gentleman
 célibataire». Une question épineuse: qui sera la Reine à qui il décernera la Rose Rouge?

 Chihuahua : 1- Petit animal appartenant à la race des rats à colliers, le chihuahua est
 l’accessoire essentiel pour le style « Paris Hilton ».
 2- Chanson reprise par DJ Bobo en 2003. Comme toutes les « danses de l’été »
 Chihuahua est désormais un tube totalement has been.

 Dorothée : Héroïne d’anciens shows télévisés (le fan club de Dorothée ) dans lesquels
 elle réunissait sa bande d'amis afin de débattre de sujets existentiels, à savoir les
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 garçons.

 Eurovision : Concours de la chanson la plus honteuse d’Europe.
 Feux de l’amour : Série TV américaine typique du « - Non John ne me quitte pas, pense
 a nos enfants. / - Barbara, je suis désolé, il le faut ! »

 Game boy : Il n’y a pas si longtemps elle était le nouveau gadget à la mode, tout le
 monde se ruait sur Mario, Tétris…etc. Maintenant elle est l’ancêtre de la WII , eh wii la
 technologie évolue !

 Hé Arnold : Dessin animé relatant les aventures d’un garçon à la tête de ballon de
 rugby et de son ami aux cheveux défiant la loi de la gravité.

 Interville : Jeux télévisé opposant deux équipes (chacune représentant une ville située
 au fin fond de la France). Les adversaires peuvent s’affronter comme des sumos, se
 jeter des tartes à la crème mais aussi s’attaquer à dos de taureau.

 Johnny Hallyday : La pire histoire belge du Rock français des années 60 à nos jours. Il
 porte un dentier qui tient mal, épouse une multitude pétasses de plus en plus jeunes,
 vend des lunettes, des teeshirts fluorescents, des boîtes à meuh sur les marchés de
 province, en continuant à donner des interviews dignes de Van Damme.
 Malheureusement, le seul feu qu’il peut allumer désormais, c’est la flamme du
 columbarium!

 Kinder surprise  : Coquilles en chocolat vides enveloppées d’un papier aux couleurs
 vives, et renfermant une surprise dans son incroyable œuf en plastique jaune ! « Toc,
 toc, toc - Mais qu’est ce que c’est ?? Rhaaaa ! c’est Kinder Surprise! »

 La Roue de la Fortune : Jeu télévisé qui (soit disant) offrirait la fortune aux plus
 chanceux. Bien évidemment l’on ne tombe jamais sur la bonne case, la seule chose à
 gagner serait la vue de la pseudo Claudia Schiffer (1,78m et 90D).

 Macarena : Tube révolutionnaire sponsorisé par TF1, ou l’on se remue ses fesses et
 change de direction a chaque « heyyy macarena ».

 Nikos : Né du mariage d’un evzone et d'une tomate fêta, il en a malheureusement
 hérité le Q.I. Ce qui expliquerait son incapacité à aligner deux mots hormis les « Vous
 êtes chauds! » ou encore « J'ai rien entendu! », phrases de rigueur pour pénétrer dans
 le cercle très fermé des présentateurs de TF1.

 Ozone : Groupe formé de trois jeunes Roumains à qui l’on doit l’incontournable hit
 Dragostea Din Tei (et son refrain : « Nu ma nu ma nu ma iei »)

 Poupée Barbie   : Mannequin, princesse, aventurière, danseuse, chanteuse ou encore
 sirène, on pourrait l’appeler la femme parfaite. Le plus surprenant est qu’elle ne vieillit
 jamais! Un seul léger problème : elle ne mesure que 28 cm!

 Questions pour un champion : Jeu Télévisé présenté par Julien Lepers, où les candidats
 s’engagent dans la course à la bonne réponse (qui sera le premier à appuyer le
 buzzer??). Le gagnant finira toujours par prononcer les mots de la victoire : « Je reste!».
 Pas nous.

 Roméo et Juliette : Comédie musicale dont le but est de prouver qu’ «aimer c’est ce
 qu’il y a de plus beau». D’où l’expression, «pas aujourd’hui, je suis obisposée»

 Shirley et Dino : Couple censé pratiquer la profession d’humoriste, se produit sur la
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 scène du Plus Grand Cabaret du Monde.

 Tata Yoyo : Chanson à travers laquelle Annie Cordy nous fait part des vraies questions
 des vrais gens, comme:«Tata Yoyo qu'est-ce qu'y a sous ton grand chapeau?».

 Une nounou d’enfer  : Feuilleton américain mettant en scène une famille de riches
 bourgeois new-yorkais et Fran Fine « La nounou so fashion » qui passe son temps à se
 manucurer, à montrer ses jambes et dont le rire défierait celui des méchants dans les
 Walt Disney.

 Vengaboys : Auteurs du fameux tube « boom boom boom boom », à la suite duquel ils
 sont très vite repartis.

 What for : Gagnants de la seconde promotion de Popstar, et non ils n’iront pas « plus
 haut » (à croire que leur contrat ne les engageaient pas pour plus de trois semaines et
 demi).

 Xena : Dans le style Catwoman ou Lara Croft, la version femelle de Conan le Barbare,
 qui tout comme les aventurières séduisantes du grand écran, en a fait fantasmer plus
 d’un (ou plus d’une à ce qu’il paraît).

 Yo-yo : Jouet qui nous a tous captivé (on  pouvait y passer des heures ) et intrigué
 (mais comment la ficelle peut-elle permettre au yo-yo de monter et descendre aussi
 vite??).

 Zavatta  : Cirque faisant sa publicité sur tous les panneaux de Courbevoie, si vous
 voyez ça un dimanche en fin d’après-midi, c’est le cafard assuré.

                                       LE BEAUF
 Le terme « beauf » est un mot du langage familier, popularisé par un personnage du
 dessinateur Cabu dans un album de 1976. Il caractérise le stéréotype du Français
 moyen, vulgaire et stupide. On parle généralement de « beau-attitude » ou de
 « beaufitude » pour désigner l'attitude d'un beauf.
 Selon l'idée générale, le terme connoté péjorativement, désigne une personne dotée de
 peu de culture mais qui n’éprouve pas de gène à l'afficher, n'ayant pas de manières, et
 n'hésitant pas à exprimer son goût prononcé pour tout ce qui est plus ou moins
 douteux, depuis sa manière de s'habiller à la décoration de son logement, en passant
 par les accessoires kitsch dans sa voiture, ce qui le rend au final ridicule et ringard. Il
 peut aussi désigner aussi une personne ayant des idées étroites et bornées.
 Les beaufs sont une catégorie à part, très hétérogène. En effet la plus part d’entre eux
 ont des styles vestimentaires assez variés (certains sont plutôt ensemble jogging
 informe, d’autres plutôt short+sous-corps+tongs) mais on leur reconnaît néanmoins
 quelques caractéristiques communes comme le port des chaussettes (blanches ou de
 couleur) quelle que soit la saison (même sur des tongs) et la grande diversité de tee-
 shirts (à l’effigie de Johnny Halliday ou des célébrités kitsch) qu’ils arborent fièrement.
 Ne pas oublier la CASQUETTE : accessoire indispensable du beauf, elle peut avoir
 diverses couleurs et éventuellement un ou plusieurs réservoirs à bière sur les côtés
 (plus pratique pour les soirées-télé, vautré dans le canapé). Parfois, le beauf se
 distingue également par le port de tatouages (pas toujours esthétiques) et par un duvet
 de poils récalcitrants qu’il porte généralement sous les aisselles et sur son ventre.
 Ainsi donc on distingue deux grandes catégories de beaufs: le beauf plutôt « peace cool
 » qui le plus souvent nous amuse et le beauf plutôt « grincheux » qui en générale nous
 agace.
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 Dictons du beauf :
 « Le sport c’est génial à travers un écran de télévision ! »
 « S'il le dise à la télé, c'est que c'est vrai ! »
 Politiquement parlant : «De toutes façons, c'est tous des pourris! Ils pensent qu'à nous
 pomper notre fric pour se payer des apparts gratuits ! »
 Quelques beaufs célèbres :
      Franck Dubosc

      Homer Simpson

      José (dans la série télévisée très culte « Hélène et les garçons »)

 Les émissions préférées du beauf :
 1. "Le Bigdil", c'est LE divertissement du beauf. Il s'y retrouve entièrement et
 s'épanouit en rêvant de gagner la voiture
 2. Les émissions de sport : "Téléfoot", "F1" etc.
 3."Qui veut gagner des millions ?", seule émission à question où le beauf se sent
 intelligent.
 4."30 millions d'amis" c'est vrai il aime les bêtes, surtout les bergers allemands.

                                       LE GLAMOUR

  Le terme « glamour », défini comme un anglicisme caractérisant une beauté
  sensuelle, pleine de charme et d’éclat, a souvent été utilisé pour caractériser les
  vedettes féminines hollywoodiennes et en ait devenu en quelque sorte un style dont les
  bases reposent sur la qualité du maquillage, l’élégance et l’originalité des vêtements,
  des chaussures, des accessoires,…Bref c’est une question d’apparence ! Souvent
  associé au « sex-appeal », le glamour a été et est encore de nos jours maintenu à la
  mode grâce aux célébrités qui arborent avec élégance ce style « so shine » à chaque
  défilé sur le tapis rouge. Cette mode est en particulier localisée au niveau capillaire. En
  effet, les effets les plus prisés sont les boucles (anglaises ou sauvages), les frisotis, les
  chignons, les tresses, les franges,…sans oublier la petite barrette (souvent inutile pour
  la tenu de la coiffure mais vital pour l’effet de style)
  Ainsi le glamour est LE style à adopter pour faire sensation parmi «les peoples».
  Quelques styles glamour :
       Sophistiqué

       Classique

       Décoiffé (effet qui nécessite un certain temps de travail même si son nom ne le
         sous-entend pas)
       Mystérieuse

       Décontracté

       Campagnarde
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▪ Profs ado : suite et fin

                          CAS N°16

                          Sage comme une image

                               CAS N°17

CAS N°16

                              J'aurais voulu
                             être une artiste

                              CAS N°18

                              C’était le temps des cheveux longs

CAS N°19

           J'évitais les paparazzi
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CAS N°20

J'étais sage à l'époque

                          CAS N°21

                          Ma période
                          Goya
                          (Chantal)

                                 CAS N°22

                 Mes années Corolle

                           CAS N°23

                           Avant les lunettes
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   CAS N°24

 C'était le temps des fleurs

                      CAS N°25

           Flower power

On ne vous donnera pas les solutions,

Débrouillez-vous seuls après tout

ou demandez leur

(avec diplomatie)
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(On pardonnera Charb pour la faute d'orthographe)
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