Le diagnostic et le suivi du patient oncologique - Pourquoi autant de techniques d'imagerie différentes? - afphb

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Le diagnostic et le suivi du patient oncologique - Pourquoi autant de techniques d'imagerie différentes? - afphb
Le diagnostic et le suivi du patient
oncologique
Pourquoi autant de techniques d’imagerie différentes?

 Daniel Van Gansbeke
 Service de Radiologie
Le diagnostic et le suivi du patient oncologique - Pourquoi autant de techniques d'imagerie différentes? - afphb
L’imagerie du patient oncologique
Introduction

•   L’imagerie médicale intervient à tous les stades du trajet de soin du patient
    oncologique
           •    Détection tumorale
           •    Caractérisation tumorale
           •    Bilan d’extension loco-régionale
           •    Bilan d’extension à distance
           •    Suivi thérapeutique

•   Le bon usage de l’imagerie médicale nécessite la maitrise des caractéristiques et des
    limites de chacune des techniques utilisées.
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L’imagerie du patient oncologique
Caractéristiques des modalités d’imagerie

                         US    CT scan         IRM            PET CT

          Coût           +++     ++              +              +

      Disponibilité      +++    +++             ++              +

     Standardisation      +     +++             ++              +

   Homogénéité du parc
        installé
                          +     +++              +              +

       Limitation au                     agent de contraste
     remboursement
                          0      0        hépatospécifique     Oui
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L’imagerie du patient oncologique
Caractéristiques des modalités d’imagerie

                        US       CT scan   IRM   PET CT

     Détection          +         +++      ++     +++

                         +
   Caractérisation
                     (CEUS ++)
                                   ++      +++    +++

      Staging           +         +++      ++     +++

        Suivi           +         +++      ++     ++
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L’imagerie du patient oncologique
Le CT scanner

 Le CT scan est actuellement la modalité d’imagerie la plus utilisée dans le trajet
 de soin du patient oncologique

      •   largement diffusé et disponible
      •   permet l’exploration en un seul temps du thorax et de l’étage abdomino-pelvien
          (sites les plus fréquents d’implants métastatiques)
      •   technique la plus « standardisable » (examens successifs dans le respect d’un
          protocole d’acquisition identique)
      •   technique dont le parc des imageurs installés est le moins hétérogène
      •   pas de frein au remboursement
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Cancer du pancréas, étendu à la graisse péripancréatique, non résécable,
avec métastases hépatiques
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Imagerie du patient oncologique
Importance du protocole d’acquisition

                                             Suivi d’un cancer rénal gauche réséqué

 CT scan thoraco abdominal
 Phase veineuse
 (Protocole standard en suivi oncologique)
                                                         Phase artérielle
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Imagerie du patient oncologique
Importance du protocole d’acquisition

            Phase artérielle         30 secondes

           Phase veineuse portale

       Les métastases hépatiques d’un primitif donnant des métastases

       hypervascularisées peuvent être sous-évaluées en phase veineuse
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Imagerie du patient oncologique
Importance du protocole d’acquisition

                           Métastases hypervasculaires
                             •   Tumeurs (neuro) endocrines

                             •   Cancer du rein

                             •   Cancer du sein (habituellement en périphérie)

                             •   Mélanome

                             •   Sarcome

                           La transmission de la nature du primitif est importante pour
                           la programmation des phases d’acquisition (CT scanner)

   Tumeur neuroendocrine
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L’imagerie du patient oncologique

                               US            CT scan           IRM            PET CT

        Détection               +              +++              ++              +++

                               +
     Caractérisation
                           (CEUS ++)
                                                ++              +++             +++

  Le cancer est une maladie complexe dont l’évolution répond à des considérations
  statistiques globales, mais dont les manifestations particulières sont loin d’être rares
Détection et caractérisation tumorale
Le polymorphisme tumoral
L’exemple du carcinome hépatocellulaire
•   Forme expansive:        tumeur encapsulé, bien délimité, uni ou multi loculaire

•   Forme infiltrante:      tumeur non encapsulée, infiltrant le tissu cirrhotique adjacent

•   Forme diffuse:          multitude de nodules de petite taille non caractéristiques

              Forme expansive                        Forme infiltrante                        Forme diffuse
Valeur diagnostique d’une modalité
d’imagerie
Sensibilité, spécificité, VPP et VPN
                               Sensibilité = la capacité d’un test diagnostic à détecter
                               une maladie donnée

                               Spécificité = la capacité d’un test à reconnaitre le
                               patient sain (exempt de la maladie donnée)

                               Valeur prédictive positive = probabilité qu’un patient
                               détecté par un test présente réellement la maladie

                               Valeur d’exclusion = probabilité que la maladie soit
                               absente chez un patient dont le test est négatif
Valeur diagnostique d’une modalité d’imagerie
Relation entre sensibilité et spécificité

 sains                                         malades

         Faux négatifs         Faux positifs
Valeur diagnostique d’une modalité d’imagerie
Relation entre sensibilité et spécificité

 sains                                       malades

                       100% de sensibilité
                       ↗ Faux positifs
                       ↘ spécificité
Valeur diagnostique d’une modalité d’imagerie
Relation entre sensibilité et spécificité

 sains                                                   malades

                                   100% de spécificité
                                   ↗ Faux négatifs
                                   ↘ sensibilité
Détection et caractérisation tumorale
Effet de la taille

                            ↗ de la sensibilité de détection
                            ↗ le taux de faux positif
                            Besoin de caractérisation de deuxième ligne

          Micrométastases          Sarcoidose           Cirrhose micronodulaire
Valeur diagnostique d’une modalité d’imagerie
Effet de la prévalence sur la VPP et VPN
                                                  Patient

                                      Métastase           Pas de métastase

                Métastase hépatique     285                     35                320
   CT Scan
                 Pas de métastase
                                         15                     665               680
                    hépatique

                                        300                     700               1000

  sensibilité          95%

  spécificité          95%                            •     Patient oncologique en fin de vie
                                                      •     Prévalence de métastase hépatique : 30%
     VPP               89%

     VPN               98%
                                                      •     CT Scan: sensibilité: 95%, spécificité: 95%
Valeur diagnostique d’une modalité d’imagerie
Effet de la prévalence sur la VPP et VPN
                                                     Patient

                                         Métastase        Pas de métastase

                   Métastase hépatique      76                  46                122
      CT Scan
                    Pas de métastase
                                            4                   874               878
                       hépatique

                                            80                  920               1000

     sensibilité          95%

     spécificité          95%                    •    Patient oncologique en bilan initial
                                                 •    Prévalence de métastase hépatique : 8%
        VPP               62%

        VPN               100%
                                                 •    CT Scan: sensibilité: 95%, spécificité: 95%
Caractérisation d’une lésion tumorale
de petite taille
 Eléments de distinction entre une tumeur maligne et bénigne

     • Wash-out (DE-CT, DE MR, CEUS)

     • Hypermétabolisme (PET CT- PET MR)

     • Restriction en imagerie pondérée en diffusion (IRM)

     • Contenu tumoral (IRM)

   Aucun de ces éléments n’est absolu (risque de faux positifs et de faux négatifs)
Imagerie du patient oncologique
Caractérisation des lésions infracentimétriques

  •   2978 patients oncologiques suivi pendant 24 mois (CT scan)

       •   378 patients (12.7 %) présentent des lésion focales
           hépatiques infra-centimétriques
             •   11.6 % de métastases
             •   8.2% de lésions indéterminées
             •   80,2 % de lésions bénignes (kystes)
                                        LH Schwartz – Radiology 1999;210:71-74

  Même chez le patient oncologique,
  la grande majorité des lésions hépatiques infracentimétriques sont bénignes.
Imagerie du patient oncologique
Caractérisation des lésions infracentimétriques

            ?

 Caractériser les lésions infracentimétriques par une technique sensible aux liquides (MRI ou US)
Détection des métastases hépatiques
(par sensibilité décroissante)

   1. Echographie + inspection peropératoire (gold standard)

   2. IRM avec administration d’agent de contraste hépatospécifique (Primovist®)

   3. IRM avec administration de gadolinium et imagerie en diffusion

   4. CT scanner hélicoïdal avec administration de contraste

   5. Echographie avec administration de microbulles

   6. Echographie transcutanée
Produits de contrastes et imagerie hépatique

 •   Produits de contrastes purement vasculaires

      •   Microbulles (Echographie)

 •   Produits de contraste à distribution vasculaire et interstitielle

      •   Iode (CT scanner)

      •   Gadolinium (IRM)

 •   Produits de contraste hépatospécifiques à excrétion biliaire partielle

      •   Gadoxetate (Gd-EOB-DTPA - Primovist ®) (IRM) *

      •   Gadobenate (Gd- BOPTA – Multihance ®) (IRM)

                                                                 * Non remboursé en Belgique
Résonance magnétique nucléaire (IRM)
Agent de contraste hépatospécifique
(Gadoxetate – Primovist®)

   •   Excrétion rénale et biliaire

   •   Meilleur contraste entre le foie sain et le foie
       tumoral

   •   Meilleure détection des lésions focales non
       hépatocellulaire (métastase)

   •   Indication: détecter d’éventuelles métastases
       avant chirurgie d’exérèse
Détection des métastases hépatiques
Utilisation des produits de contraste hépatospécifique

                                                                Kyste biliaire en pondération T2

 Problème:                                   Solution:
 Toutes les lésions focales qui ne captent   Caractériser les lésions surnuméraires par d’autres
 pas l’agent de contraste hépatospécifique   séquences (IRM) techniques (US,CEUS,PETCT) ou lors de
 ne sont pas des métastase                   l’exploration chirurgicale (échographie peropératoire)
Détection des métastases hépatiques
Utilisation des produits de contraste hépatospécifique

Cartographie hépatique
préopératoire

Caractérisation des lésions
focales par d’autres séquences
IRM ou par d’autres examens
Résonance magnétique nucléaire (IRM)
IRM - Imagerie pondéré diffusion (DWI)

                                                  Pondération Diffusion

 Lésion bénigne   Tissu normal   Lésion maligne

                                                         Carte ADC
Utilisation des contrastes naturels en
IRM du foie
T2 shine through effect
Imagerie des métastases hépatiques
Imagerie pondérée diffusion

  Détection      Caractérisation   Détection + caractérisation
Imagerie des lésions focales hépatiques
Imagerie pondéré en diffusion

  Bilan de cancer colo-rectal
                                Questions
                                •   Toutes les lésions sont-elles des métastases ?
                                •   Le patient peut-il bénéficier d’une hépatectomie gauche?
1
                                                               1

              2                                                    2

                                                                       Lésions 1 = métastase
Hémangiome hépatique

•   Tumeur hépatique bénigne                                           Lésion 2 = angiome
•   Présent dans 7% de la population globale
•   Présent dans 7% de la population oncologique
•   L’aspect caractéristique au CT scanner (+C) peut manquer
IRM – Imagerie pondérée diffusion
Les pièges de l’imagerie oncologique
L’adénome surrénalien

                                                                         Sandrasegaran – AJR (2011)

       L’adénome surrénalien (tumeur bénigne détectée dans environ 5% des
       examens abdominaux) peut présenter une restriction en diffusion
Lésion focale hépatique
Rehaussement tumoral

 Rehaussement tumoral: fonction de

     •   Densité vasculaire de la tumeur
     •   Calibre des vaisseaux
     •   Nécrose tumorale
     •   Perméabilité vasculaire (produits de contraste à distribution vasculaire et interstitielle)
Lésion focale hépatique
Wash In – Wash Out

     Wash In

     Wash out
Rehaussement tumoral
Washin - Washout
                                       Absence de wash out

 • Hypervasculaire
                                             Bénin
 • Hypovasculaire

   Wash In

                                          Wash out rapide
                                           Wash out lent
      Toutes les tumeurs malignes ne
      présentent pas de wash-out              Malin
Imagerie du patient oncologique
Washout or not washout?

                                                                           ?

  Phase artérielle                                   Phase veineuse

                     •   Patiente de 57 ans

                     •   Suivi d’une tumeur neuroendocrine

                     •   Antécédent de thermoablation d’une métastase hépatique

                     •   Nouvelle métastase hépatique?
Imagerie du patient oncologique
Washout or not washout?

                               15 secondes   tardif

   CEUS:

   •   Wash-out

   •   Diagnostic: métastase
Imagerie du patient oncologique
Washout or not washout?

                    Toutes les tumeurs malignes ne présentent pas de washout

                    •   Hépatocarcinome bien différencié

                    •   Cholangiocarcinome (iode ou gadolinium)
Imagerie du patient oncologique
Problématique des primitifs multiples

                   Suivi de cancer colorectal
                   Apparition d’une lésion focale hépatique unique, hypervasculaire
                   sans washout

                                                Ponction biopsie (sous échographie)
                                                Hépatocarcinome bien différencié

                                         PET CT (18 FDG)
                                         Pas d’hypermétabolisme hépatique focal
Caractérisation tumorale
Biopsie guidé par échographie ou CT scan
Imagerie du patient oncologique
Bilan d’extension à distance

   Questions

   •   Le patient présente-t-il des métastases?

   •   Où siègent-elles?

   •   Les métastases peuvent-elles être réséquées chirurgicalement?

   •   Toutes les lésions détectées sont-elles bien des métastases?

   •   Le patient doit-il bénéficier d’une chimiothérapie
Imagerie du patient oncologique
Détection des lésions secondaires
Imagerie Radiologique versus Imagerie Fonctionnelle

                                                                      Avantages
                                                                      Détection des métastases
                                                                      dans des localisations
                                                                      inhabituelles

Radiologie:                                    PET CT: Recherche globale (« corps entier »)
Recherche de métastase dans les organes le     Problèmes
plus souvent atteints (sur base statistique)     •   primitifs « peu avides au 18 FDG»
pour un primitif donné.                          •   Limites de remboursement
Bilan d’une néoplasie colorectale
Extension métastatique

  •   Foie                        28%

  •   Poumon                      12 %

  •   Os                          2%

  •   Cerveau:                    rare

  •   Thyroide, Ovaire, Cœur..:   exceptionnel
Bilan radioloique de l’extension tumorale
Défaut de détection de métastases

 « Un train en cache un autre »
 Problématique des fenêtres de lecture et du volume d’images à analyser
Bilan initial de l’extension à distance
Indications remboursées du PET/CT

•   Tumeur pulmonaire ou intra-thoracique

•   Tumeur maligne de la tête et du cou

•   Lymphome

•   Mélanome (≥ stade IIc)

•   Tumeur de l’œsophage, du pancréas ou des voies biliaires (intra ou extra-hépatiques)

•   Sarcome musculo-squelettique ou GIST

•   Tumeur neuroendocrine

•   Tumeur ovarienne ou du col utérin (FIGO>IA2) ou de l’endomètre (FIGO IA-G3)

•   Tumeur localement étendue de l’estomac, du rectum et du canal anal

•   Tumeur du colon si il existe un doute sur l’imagerie morphologique

•   Tumeur mammaire en vue d’une chimiothérapie d’induction
Imagerie du patient oncologique
Captations physiologiques du 18 FDG au PET CT

  •   Hémisphères cérébraux

  •   Cœur

  •   Glandes sous linguales, amygdale, palais mou, thyroïde, muscles ptérygoïdiens…

  •   Thymus, fibrose pulmonaire, atélectasie sévère

  •   Cavités pyélocalicielles, uretères et vessie

  •   Utérus (période menstruelle)

  •   Ovaires (corps jaune, kyste folliculaire)

  •   Testicules
Imagerie du patient oncologique
Gestion des faux positifs du PET CT

                                      Patiente de 17 ans
                                      Bilan de lymphome

                                         Graisse brune
Imagerie du patient oncologique
Gestion des faux positifs du PET CT

Homme de 29 ans. Bilan lymphome.

Iléite dans le cadre d’une maladie de Crohn.
Imagerie du patient oncologique
Gestion des faux positifs du PET CT

         Seminome
                                      Uptake physiologique après
                                      orchidectomie unilatérale
Imagerie du patient oncologique
Gestion des faux positifs du PET CT

                                      Bilan d’un lymphome non
                                      Hodgkinien

                                      Pancréatite Autoimmune
Suivi de la réponse thérapeutique
Patient sous chimiothérapie
Suivi de la réponse thérapeutique
Besoin d’une standardisation des examens successifs

   •   Même technique d’imagerie (CT scan)

   • Même paramètres d’acquisition (kV, mAS)

   •   Même produit d e contraste (concentration iode)

   •   Même volume de contraste injecté

   •   Même vitesse d’injection

   •   Mesures réalisées sur les mêmes séquences et dans les mêmes fenêtres

 Ne pas ajouter les aléas de l’imagerie médicale aux aléas de la maladie cancéreuse
Suivi de la réponse thérapeutique
Besoin d’une quantification

•   Maladie stable (SB Stable disease)
                                              Réponse partielle (PR-Partial response) ?
•   Réponse partielle (PR-Partial response)

•   Réponse Complète (CR-Complete response)

•   Progression (PD-Progression Disease)

                                                Progression (PD-Progression disease) ?
Critères d’évaluation tumorale
RECIST

         RECIST = Response Evaluation Criteria in Solid Tumors
Critères d’évaluation tumorale
RECIST 1.1
                       •   Unidimensionnel
 Cible 1
                           (le plus grand diamètre)

           D1          •   Maximum de 5 cibles
                           (2 cibles par organe)

                       •   Une cible doit mesurer le double
            D2             de l’épaisseur de coupe (≥10 mm)

                       •   Somme des plus grands diamètres
 Cible 2                   (SPD)

                              SPD= D1+D2
Critères d’évaluation tumorale
RECIST 1.1

•   Réponse complète (CR)
      •   disparition de toute lésion confirmée à + 4 semaines

•   Réponse partielle (PR)
      •   réduction de 30% de la somme des diamètres des lésions cibles (référence Baseline)

•   Maladie en progression (PD)
      •   augmentation de 20% de la somme des diamètres es lésions cibles (référence : NADIR)

      •   apparition de nouvelles lésions

•   Maladie stable
      •   ni PR ni PD
Critères d’évaluation tumorale
RECIST 1.1

  Baseline
    •   Somme des diamètres
        des lésions cibles avant traitement

    •   Référence pour la réponse

  NADIR
    •   La plus petite somme des diamètres des lésions cibles obtenues sous traitement

    •   Référence pour la progression
Critères d’évaluation tumorale
RECIST 1.1

                        Complete         Partial         Stable         Progression
                      Response (CR)   Response (PR)   Disease (SD)      Disease (PD)

       Cibles           Disparues        ≥ -30 %      -29% à +19%           >20%

     Non Cibles         Disparues                      ni CR, ni PD   oui si indiscutable

  Nouvelles lésions       NON             NON             NON         oui si indiscutable
Critères d’évaluation de la réponse tumorale
Les insuffisances du RECIST

   Toutes les situations cliniques ou une réponse favorable ne se traduit
   pas nécessairement par une réduction du diamètre tumoral

   •   Thermoablations tumorales
   •   Chimiothérapies anti angiogéniques
   •   Chimioembolisations intra-artérielles (TACE)
   •   Radioembolisation intra-artérielle (TARE)
   •   Immunothérapie
Critères d’évaluation de la réponse tumorale
     Les insuffisances du RECIST

1.   Stabilité du diamètre lésionnel mais
     nécrose/hémorragie centrale

2.   Augmentation du diamètre lésionnel mais
     nécrose/hémorragie centrale

3.   Augmentation du diamètre lésionnel mais
     nécrose complète (post thermoablation)
Limites du RECIST
Suivi de thermoablation de métastases hépatiques
hypovascularisées (colorectales)

                              Pré-opératoire                                Post-opératoire

  Liseré de sécurité péri-lésionnel : la cible correctement traitée est plus grande après traitement
Suivi de la réponse tumorale
RECIST, mRECIST, iRECIST et autres

                         mRECIST

                                     Hépatocarcinome
Suivi de la réponse tumorale
Critères de Choi
                                 Réponse partielle (PR):

                                  •       Réduction de taille ≥ 10%

                                  •       Réduction de densité (HU) ≤ 10%

                                                 Choi H et al. J Clin Oncol 25:10.1200/JCO.2006.07.3049

                             •   Mêmes conditions techniques (kV et mAS)
                             •   Mêmes conditions d’administration de contraste:
                                      •    même volume
                                      •    même concentration iode

  Tumeur Gastrointestinale            •    même vitesse d’injection
                                      •    même Start Delay
    (GIST) sous Glivec ®
Limites du RECIST
Immunothérapie
Suivi de la réponse tumorale
Immunothérapie
Suivi de la réponse tumorale
Immunothérapie
Différences RECIST- iRECIST

  •   La définition des lésions cibles (T) et non-cible (NT) est inchangée

  •   Les seuils de PR (-30%) et PD (+20%) sont inchangés

  •   Introduction de deux nouveaux stades

        •   iuPD (Unconfirmed Progression)

        •   icPD (Confirmed Progression): confirmation de la progression après 4-8 semaines
Conclusions
La multiplication d’examens radiologiques dans le trajet de soin du patient
oncologique trouve son origine dans plusieurs facteurs

     •   La complexité du trajet de soin du patient oncologique

     •   Les caractéristiques intrinsèques des techniques impliquées (sensibilité et spécificité)

     •   La complémentarité des techniques

     •   Les spécificités de certaines tumeurs primitives

     •   Des contingences organisationnelles
            •   Limites d’accès aux différentes modalités d’imagerie

            •   Hétérogénéité du parc des imageurs pour une même modalité

     •   Des contingences financières (limitation de remboursement)
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