Livret d'étude - master 1 - ICI-CCN
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Livret d’étude — master 1 exerce Études chorégraphiques - recherche et représentation 22 23 Le master exerce Études chorégraphiques – Recherche et représentation est mené par ICI—Centre chorégraphique national Montpellier Occitanie / Direction Christian Rizzo, en partenariat avec l’Université Paul-Valéry Montpellier 3.
Sommaire Présentation du master exerce p.5 Dossier pédagogique master exerce — 1ère année Programme pédagogique p.7 Plannings p.24 Maquette p.26 Modalités de contrôle p.28 Biographies étudiant·e·s p.29 Équipe pédagogique p.31 CV Intervenant·e·s p.34 Informations générales Contacts p.41 Localisation p.43 Espaces à disposition p.44 3
Présentation du master exerce Master exerce — études chorégraphiques — Un programme, des recherches, des résidences et une collection Initié en 2011, en partenariat avec l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, le master exerce est une formation internationalement reconnue, accompagnant des artistes - chorégraphes, performeur·euse·s - auteur·e·s de leur projet et recherche en danse. L’investigation des manières de travailler en chorégraphe, en chercheur·euse, en citoyen·ne est au cœur du master exerce, qui invite tout autant à élargir le périmètre du chorégraphique qu’à poursuivre le rapprochement entre processus artistiques et méthodologies de recherche. Deux projets prolongent cette approche à l’issue du master : - Les résidences post-exerce : Ce dispositif est pensé comme une étape où les eaux du master se mélangent à celles de l’environnement professionnel. Par-là, il s’agit de comprendre comment l’expérimentation à l’œuvre dans le contexte d’exerce peut à la fois se poursuivre et être façonnée par le dialogue avec le ou les lieux d’accueil. En 2022-2023, les cinq étudiant.e.s sortant.e.s seront accueilli.e.s à nouveau par le CND à Pantin, la Briqueterie CDCN du Val de Marne, La Bellone à Bruxelles, Traverses à Bagnères-de-Bigorre et Buda à Courtrai. - La collection « exerce, écrits chorégraphiques » qui donne à lire, à voir et à pratiquer les mémoires d’ancien·ne·s étudiant·e·s d’exerce. Trois premiers numéros ont été édités en juin, deux autres le seront à l’automne. > En 2022-2023, le programme s’organise autour de deux lignes de travail : — Un programme accompagnant et stimulant un état de recherche Cet état de recherche se déploie par l’expérimentation. Il remet en jeu et élargit continuellement les outils méthodologiques propres à enrichir les recherches personnelles. Dans cette visée, une attention particulière est portée à la façon dont s’affectent mutuellement les méthodologies issues des pratiques chorégraphiques et celles issues de la recherche universitaire. Cet état de recherche requiert un état de disponibilité pour accueillir la diversité des questions et expériences du groupe exerce, pensé comme une ressource. Cet état de recherche s’adresse. Pièces, performances, écrits, conférences, transmission, etc. sont autant de supports ou formats à travers lesquels cet état de recherche s’expose en public. Il prédispose à penser la manière dont chaque étudiant·e- artiste-chercheur·euse·s - restitue et déploie la spécificité de sa recherche pendant deux ans. — Une formation « située » au sein du projet d’ICI—CCN et en prise directe avec une pluralité de contextes artistiques, sociaux et politiques : Cette formation a pour singularité d’être partie prenante du projet déployé par Christian Rizzo au sein d’ICI—Centre chorégraphique national Montpellier Occitanie. Cette présence quotidienne au sein même des espaces du CCN permet aux étudiant·e·s une relation privilégiée avec l’actualité 5
de la création chorégraphique dans l’étendue de ses formes, adresses et questionnements. Au- delà de ce contexte immédiat, de nombreux projets sur le territoire régional, mais aussi en France et à l’international permettent à chaque étudiant·e-artiste-chercheur·euse d’expérimenter son projet par des allers-retours entre studio de danse et terrains extérieurs. Dans cette perspective, le programme pédagogique 2022-2023 inclut deux semaines de pratiques in situ, l’une menée par le chorégraphe Laurent Pichaud, prenant Montpellier comme terrain, l’autre en Lozère et réunissant les étudiant·e·s d’exerce en M2 et ceux de l’ésban de Nîmes. Enfin, un cycle de rencontres proposées par la chercheuse Isabelle Ginot traitera de la relation à un en-dehors de la danse. Il y sera, plus particulièrement, question de l’accessibilité du champ chorégraphique aux personnes vulnérables et des pratiques d’égalité qui restent à épanouir afin d’agir sur les formes de discriminations. 6
Dossier pédagogique master exerce — 1ère année Programme 1ère année du master exerce 2022-2023 Cette première année privilégie la question du processus de création afin d’explorer les notions de pratique et d’écriture chorégraphique. Sa visée est de définir une méthodologie de travail appropriée à la recherche de chaque étudiant·e-artiste-chercheur·euse et s’organise autour de trois grandes questions déployées sur l’année : ● Comment on se prépare - physiquement, par la documentation, par l’écrit ? ● Qu’est-ce qu’un matériau - chorégraphique, écrit ? ●Quels sont les outils de la composition ? (Lien entre production d’un matériau, agencement et interprétation) Ces trois grandes questions seront mises en dialogue au travers de différentes modalités : ●Intervention d’artistes invité·e·s à partager la façon dont ils interceptent ces questions au sein de leur processus de création : Laurent Pichaud, Fabrice Ramalingom, Katerina Andreou, Ishmael Houston Jones, Eleonor Bauer, Loïc Touzé, Mathieu Bouvier, Nadia Lauro; ●Séminaires théoriques et autour de la pratique de l’écrit : Marie Preston, Alix de Morant, Myrto Katsiki, Joanne Clavel, Jérémy Damian, Isabelle Ginot; ●Temps de recherche personnelle et de fabrication ouvrant sur des temps de partage public : Katerina Andreou, Myrto Katsiki, Anne-Lise Le Gac, Keyon Gaskin, Anne Kerzerho et Pol Pi; ● Environnement professionnel : Anne Bautz, Anne Fontanesi, Anne Kerzerho; ●Pratiques du matin : Katerina Andreou, Eleonor Bauer, Kaisha Essiane et Eric Windmi Nebie, Dalila Khatir, Ghyslaine Gau, Loïc Touzé et Mathieu Bouvier; ●exerce classe ouverte : Sara Manente, Katerina Andreou, Isabelle Ginot, Eleanor Bauer, Joanne Clavel et Jérémy Damian; ● Accompagnement de la recherche personnelle : Parallèlement à l’invitation d’artistes- chercheurs·euses tout au long de l’année, Katerina Andreou, Myrto Katsiki, artistes chercheuses associées au master ainsi qu’Anne Kerzerho, assurent une continuité dans l’accompagnement de la recherche pratique déployée par chacun·e des étudiant·e·s, soit lors de sessions dédiées soit de façon plus spontanée lors des temps de recherche personnelle et selon les besoins des étudiant·e·s. 7
— PROLOGUE AU PROGRAMME En amont du programme pédagogique, Terrains et exerce monde sont deux sessions cultivant une attention, une disponibilité aux autres et à l’environnement immédiat. Ce-faisant, elles engagent la rencontre entre les étudiant·e·s - le groupe des M2 accueillant celui des M1 - et une première immersion dans l’espace de la ville. Un prologue envisagé comme une attention, une disponibilité aux autres et à l’environnement immédiat. Terrains — Terrain 1 : Laurent Pichaud - Chorégraphies situées . Du 27 au 30 septembre 2022 Un des horizons d’attente lorsque l’on travaille chorégraphiquement dans un rapport à un réel qui excède le seul monde de l’art, est celui d’être en prise, au présent, avec une pluralité de contextes qui s’entremêlent, s’entrechoquent, se vivifient, se perturbent, constamment, entre eux. Trouver une place artistique, tester un angle d’approche, creuser une brèche, se frotter aux contextes devient alors à la fois une forme de (sur)vie et un jeu, où le renversement est toujours souhaité : d’un désir de travailler dans, on se retrouve dans le possible plaisir d’être travaillé·e par. Il en va alors d’une certaine prédisposition aux rencontres, à l’acceptation humble d’être modifié.e, à l’incertitude ludique de ne plus savoir tout appréhender, tout lire, tout englober. « I feel complete, I lost all control » chante à l’oreille et peut nous aider à être situé·e. Ni dominant·e, ni englobant·e, là avec ce que l’on peut et ne peut pas. Si je mets à plat les contextes d’un mois d’octobre à Montpellier, j’entrechoque : une rentrée universitaire, une ville possiblement nouvelle, deux groupes qui ne se connaissent pas encore, des langues étrangères, un ICI—CCN qui offre le cadre, un chorégraphique hétérogène qui fait les portraits de chacun·e d’entre nous, une météo qui fait sa crise ou son automne, nos corps mouvementés et nos imaginaires en chantier… Quoi d’autre ? exerce monde — exerce monde - Session menée par Myrto Katsiki et Anne Kerzerho . Du 04 au 14 octobre 2022 La session exerce monde vise à mettre en commun et en débat deux questions qui nous paraissent indispensables d’ouvrir en début de cursus : De quelles généalogies en danses chacun·e est-iel constitué·e ? Avec quelles représentations de l’expérimentation pédagogique, chacun·e aborde-t-iel le temps de formation à exerce ? Par ce dispositif, nous accueillons au sein de la formation l’hétérogénéité des histoires et des géographies en danse portées par chaque étudiant·e, et nous ouvrons une réflexion sur les effets des catégories afin d’engager une pratique du décentrement des récits en danses. Chaque matinée sera prise en charge par un·e étudiant·e invité·e à partager les ressources pratiques et théoriques, les références avec lesquelles iel arrive ainsi qu’à transmettre la façon dont iel se prépare (physiquement, par l’écrit, par l’oralité/vocalité, par la documentation…) S’ensuivra un temps collectif visant à relever, décrire, cartographier ce qui aura été transmis. 8
Deux artistes sont invité·e·s à prolonger et à contextualiser ces séances du matin. Le chorégraphe, Fabrice Ramalingom reviendra sur ses modes de préparation (pour engager un projet artistique) tandis que Marie Preston, artiste et chercheuse, interviendra sur les liens actifs entre pédagogies expérimentales, pratiques artistiques et de documentation. UE - Esthétique et méthodologie — Marie Preston . Du 10 au 12 octobre 2022 Dans le cadre d’exerce monde, il vous est d’abord demandé de réfléchir à la manière dont vous vous préparez. Vous êtes ensuite invité·e·s à élaborer une forme de transmission de ces gestes, cet état et de cette mise en route qui vous est propre. Enfin, le jour venu, pendant une heure ou deux, vous partagez avec le groupe le seuil de votre pratique, première étape pour y entrer. À l’issue de cette expérience et de ce partage, chacun·e, silencieusement, note ce qu’iel a vu, ressenti, expérimenté, compris. Iel le dit avec ses mots en y associant des références. Comme une course de relai, l’étape suivante consistera à se ressaisir de ces notes griffonnées. Il s’agira de mettre en forme ces ressentis, phrases et idées qui parlent de vos pratiques avec d’autres mots que les vôtres afin de les transmettre à nouveau, les ré-adresser. Pour ce faire, nous engagerons un travail éditorial, de montage et de collage où les réflexions partagées seront augmentées d’une recherche documentaire. — Fabrice Ramalingom (se) rassembler, (se) construire, (s’) inventer. UE - Processus de recherche . Les 13 et 14 octobre 2022 Je propose un champ d’expérience ayant pour but d’étudier nos façons, nos habitus pour se préparer au travail. En 2007, j’ai commencé à modifier ma façon de m’entrainer et j’ai progressivement changé mon enseignement pour pouvoir m’adresser à tout·e un chacun·e ou à des groupes hétérogènes, quelle que soit la condition physique des participants. Mon désir de trouver un espace accessible, d’égalité, m’a obligé à abandonner mes mécanismes habituels et à avancer à tâtons vers une nouvelle voie, à mettre à plat tout ce que je savais, et ce faisant à découvrir tout ce que je ne savais pas que je savais. Cela m’a permis d’être conscient des savoirs que j’avais pu acquérir à travers les techniques, méthodes ou pratiques en danse et de pouvoir les mêler, les faire résonner à plusieurs autres sources, notamment, somatiques. En pensant le temps de préparation comme un champs d’exploration, comme une expérience du corps et de son fonctionnement, on s’offre un espace d’inventivité où surgiraient de nouveaux savoirs, et où s’inviteraient aussi l’intuitif, le schématique, le sensible, le systémique, l’holistique. Un terrain d’exploration qui peut nourrir le travail d’interprétation et de création. Pour vous, étudiants du Master exerce, je vais donc vous proposer de questionner, d’explorer nos façons de se préparer, d’observer à partir de quels savoirs, de quels habitus nous organisons un chemin pour nous mettre en route vers le travail et l’invention. UE - Esthétique et méthodologie — Alix de Morant Séminaire esthétique « Pratiques de l’In situ. Marches et démarches chorégraphiques situées » . Le 24 octobre et le 25 octobre matin 2022 (détail voir « Accompagnement méthodologique et séminaires esthétiques » p.17) 9
1/ Comment on se prépare ? Ce premier temps du programme ouvre un chantier de réflexion sur la façon dont s’engage un processus de création / de recherche. Il consistera à expérimenter différentes modalités de « préparation » : - Par une pratique physique régulière : celle-ci offrant, par sa régularité, une disponibilité, un potentiel, un imaginaire physique à réactiver tout au long des projets d’auteur, d’interprète ou de chercheur en danse. Comment envisage-t-on un entraînement régulier, aujourd’hui ? Comment et à quoi se prépare-t-on ? Ces temps de pratique du matin seront ouverts aux danseurs.ses installé·e·s en région. Ils se dérouleront lors des périodes de recherche personnelle. Programme : Katerina Andreou, Eleonor Bauer, Dalila Khatir, Kaïsha Essiane et Eric Windmi Nebie, Ghyslaine Gau, Loïc Touzé et Mathieu Bouvier. UE - Processus de recherche — Par de ce qui fait actualité dans la recherche de chacun·e : session proposée par Katerina Andreou . Du 8 au 10 novembre 2022 Observer et accueillir ce qui est déjà là, ce qui fait actualité, urgence, nécessité dans le travail de chacun·e, ici et maintenant au moment où s’engage cette rencontre sur 3 jours. Explorer les questions, intuitions, pratiques (qu’elles soient gestuelles, textuelles ou vocales...) au miroir de celles des autres. Alléger le sérieux de tout début et cultiver le jeu. UE - Processus de recherche 2/ Comment appréhender un matériau ? Ce second temps du programme, prolongeant la question « comment on se prépare ? » envisage de considérer ce que l’expérimentation, le passage à l’acte dans le studio fait apparaître comme diversité de matériaux dansés, performatifs, écrits, sonores... Il s’agit d’apprendre par l’expérience, c’est-à-dire observer et analyser ce que l’on produit par le geste, par l’écrit, par l’oralité, pour en comprendre et en situer les potentiels. L’atelier de méthodologie de Myrto Katsiki y répond par l’analyse d’œuvre. En quoi l’analyse d’œuvres (d’autres artistes) peut fournir des moyens pour observer son propre travail ? Celui proposé par Ishmael Houston-Jones associant étroitement improvisation et écrit, invitera à multiplier les perspectives pour approcher un matériau, qu’il soit gestuel ou textuel. Enfin, la session menée par Eleonor Bauer prolongera l’enquête sur les relations entre danser, écrire, parler ou comment une même recherche chorégraphique apparaît au travers de différentes formes et médias et par leur spécificité. 10
— Myrto Katsiki – Analyse d’œuvres - Séminaire d’esthétique . 4 novembre (détail voir « Accompagnement méthodologique et séminaires esthétiques » p.17) UE - Esthétique et méthodologie — Katerina Andreou - pratiques du matin . Du 7 au 10 novembre 2022 (détail voir « Pratiques du matin » p.21) — Ishmael Houston-Jones - workshop . Du 14 au 25 novembre 2022 Quel est votre première impulsion ? Pouvez-vous lui faire confiance ? Qu’arrive-t-il quand le juge tombe de sommeil ? La vision peut-elle être un handicap ? Peut-on trop en savoir ? Ceci est un worshop sur danser et parler, sur improvisation et composition. Dans ce workshop, nous utiliserons des stratégies variées d’improvisation pour ouvrir un flux libre, immédiat, spontané, de paroles, d’écriture et de danse. Nous mobiliserons différentes approches collaboratives, partitionnelles, de relâchement, le mouvement authentique et l’écriture automatique pour générer du matériel. Nous utiliserons celui-ci pour construire des pièces de groupes impromptues mais aussi comme moyen pour élargir l’expression de soi dans le travail en solo. What is your first impulse? Can you trust it? What happens when the judge falls asleep? Can sight be a handicap? Can you know too much? This is a workshop about Dancing and Speaking and Improvisation and Composition. In this workshop we will use several improvisation strategies to open a free flow of immediate, spontaneous writing, speaking and dancing. We will employ different approaches of partnering, releasing, scores, texting, authentic movement and automatic writing to generate material. We will use the resultant dance and text to construct impromptu group pieces as well as a means toward broadening self-expression in solo work. UE - Processus de recherche — Eleonor Bauer - Pratiques du matin . Du 5 au 9 décembre 2022 (détail voir « Pratiques du matin » p.21) — Eleonor Bauer - workshop . Du 5 au 9 décembre 2022 Eleanor Bauer propose un atelier de pratiques participatives de danse-écriture développées dans le cadre de son doctorat en chorégraphie (achevé à l’Université des arts de Stockholm en mai 2022). Le projet de doctorat choreo | graphy est une enquête sur la relation entre la pensée par la danse et la pensée par le langage écrit, en prenant la notion de chorégraphie littéralement comme une danse-écriture. Respectant le fait que différents médias permettent d’atteindre différents processus de pensée, idées et concepts, cette recherche pratique s’est dépliée par des expérimentations artistiques afin d’explorer et développer la relation entre « dancing-thinking » and « writing-thinking ». En étudiant la spécificité de ces deux médias - khoreia / graphia, ce 11
projet expérimente leur relation d’une manière qui soutient les deux formes d’art et respecte leurs différences, tout en remettant en question les hiérarchies historiques entre l’expérience sensorielle incarnée et le mot écrit. À travers trois champs d’investigation, le projet se demande 1. comment la danse pense ? 2. comment la danse écrit ? et 3. comment une relation (re)considérée entre la danse et l’écriture pourrait informer la pratique chorégraphique ? Après ces trois domaines d’enquête, les contributions du projet à la recherche artistique sont résumées comme suit : articuler ce qui est particulier à la danse-pensée (comment la danse pense), pratiquer et concevoir des procédures pour la danse-écriture (comment la danse écrit), et poursuivre des formes d’exposition qui invitent les observateurs à penser avec et par la danse en appliquant les idées susmentionnées à la création artistique (choreo | résultats graphiques). La séparation du mot « chorégraphie » en « choréo » et « graphie » indique l’intention du projet d’ouvrir un espace de considération et de réinvention de la poétique de la pratique et du discours chorégraphiques. Dans cet atelier basé sur la pratique, nous explorerons un échantillon des pratiques développées pour observer comment la danse pense en chacun de nous ainsi qu’entre nous lorsque nous bougeons ensemble ; des pratiques pour traduire dancing-thinking into writing- thinking (comment la danse écrit) ; et quelques processus et méthodes d’écriture chorégraphique qui ont émergé de cette recherche. Eleanor Bauer will offer a workshop of participatory dancing-writing practices developed within her PhD in Choreography (completed at Stockholm University of the Arts in May 2022). The doctoral project choreo | graphy is an inquiry into the relationship between thinking through dance and thinking through written language, taking the notion of choreography literally as dancing-writing. Respecting that different media afford different thought processes, ideas, and concepts to be reached, this practice-based artistic research project has unfolded within artistic processes and experiments to explore and develop the relationship between dancing-thinking and writing-thinking. Investigating the media-specificity of thought in dancing together (khoreia) as it relates to the media-specificity of thought in writing (graphia), this project experiments with their relation in a way that serves both art forms and respects their differences, while challenging historical hierarchies between embodied sense-experience and the written word. Cycling through three areas of inquiry, the project asks 1. how dance thinks, 2. how dance writes, and 3. how a (re)considered relationship between dancing and writing might inform choreographic practice. Following these three areas of inquiry, the project’s contributions to artistic research are summarized as follows: articulating what is particular to dance-thought (how dance thinks), practicing and devising procedures for dancing-writing (how dance writes), and pursuing forms of exposition which invite observers to think with and through dance by applying the aforementioned insights to artistic creation (choreo | graphic outcomes). The separation of the word choreography into choreo | graphy signals the project’s intention to open space for consideration and reinvention of the poetics of choreographic practice and discourse. In this practice-based workshop we will explore a sample of the practices developed for observing how dance thinks within each of us as well as between us when we move together; practices for translating dancing-thinking into writing- thinking (how dance writes); and a few processes and methods of choreographic writing that have emerged from this research. UE - Processus de recherche — Caty Olive – Aux frontières du visible, workshop Lumière . Du 4 au 6 janvier 2023 Une nouvelle invitation à rencontrer le groupe des exerce, une nouvelle occasion de partager quelques expériences et quelques réflexions, dont un sujet m’occupe particulièrement en ce moment : la notion de flou. Animée par l’intérêt que je porte en ce moment au pouvoir actif du “defocus”, j’appellerai cet atelier de 3 jours « aux frontières du visible » : Troubles de la perception, jeux de discernement 12
quand notre regard, rendu actif, devient chercheur. Caty Olive vise dans sa pratique une certaine autonomie de la lumière en tant qu’élément constitutif d’un espace à habiter et propose ici « un temps pour faire ensemble ce qu’on imagine souvent réservé à d’autres qui sauraient mieux faire. Non pas parce qu’on peut tout faire mais parce qu’on peut faire ce qu’on fait. » * * emprunté à un texte écrit l’an dernier avec Sabine Macher qui m’accompagnait dans l’atelier de l’an dernier, workshop où nous conjuguions ensemble écriture et lumière. UE - Processus de recherche — Kaïsha Essiane et Eric Windmi Nebie - Pratiques du matin . Du 09 au 13 janvier 2023 (détail voir « Pratiques du matin » p.21) — Exercice commun accompagné par Keyon Gaskin, Anne-Lise Le Gac et Pol Pi . Du 23 janvier au 10 février 2023 Deux fois par an, en février et en mai-juin, deux temps de présentation publique offrent l’opportunité de partager les travaux des étudiant·e·s d’exerce avec le public Montpelliérain. Celui de février – intitulé Exercice commun - réunit les deux groupes d’exerce, M1 et M2 dans un temps commun de présentation. 3 lieux / 3 artistes / 3 groupes d’étudiant·e·s. Accompagné·e·s par trois artistes – Keyon Gaskin, Anne-Lise Le Gac et Pol Pi – chaque groupe d’étudiant·e·s est invité à fabriquer un contexte commun qui ménage de la place pour la spécificité des recherches et projets de chacun·e. Répartis en trois lieux de représentation spécifiques – deux lieux du CCN : le studio Bagouet et l’Atelier Buffard, et un lieu extérieur, le studio Béjart, chaque groupe d’étudiant·e·s et l’artiste l’accompagnant, travaillera à mettre en partage à la fois le contenu de leurs processus de création, leurs besoins artistiques et techniques afin de créer ensemble, par l’en-commun, un temps de présentation cohérent et opportun pour chacun de leurs projets. UE - Processus de recherche UE - Réstitution de la recherche — Faire retour - Séminaire esthétique – Myrto Katsiki . 13 février 2023 (détail voir « Accompagnement méthodologique et séminaires esthétiques » p.17) UE - Esthétique et méthodologie 13
3/ Quels sont les outils de la composition ? - liens entre production d’un matériau, agencement et adresse Cette troisième grande question du programme propose de repérer, dans le travail de chaque étudiant·e, les outils de composition sollicités. Par-là, il s’agira de mieux saisir les liens entre la génération/ fabrication des matériaux, leur agencement et leur adresse, considérant que ces trois opérations ne sont pas successives et étanches mais procèdent par aller-retour et recouvrements partiels. Pour ce faire, deux sessions viendront augmenter, intensifier la fabrique et la composition du geste, l’une par des techniques débridant l’imaginaire - « les techniques fabuleuses» des artistes et chercheurs Loïc Touzé et Mathieu Bouvier -, l’autre considérant la scénographie comme un partenaire de danse, un dispositif idéal du regard, menée par Nadia Lauro, artiste visuelle et scénographe. — Dalila Khatir . Du 20 au 24 février 2023 (détail voir « Pratiques du matin » p.21) — Katerina Andreou – accompagnement de la recherche . Du 20 au 24 février 2023 (après-midis) Après l’intensité collaborative d’exercice commun, cette session ouvre un temps d’accompagnement individuel de la recherche à partir de ce qui se configure comme possibilités d’agencement et de performativité dans le travail de chacun·e. UE - Processus de recherche — Terrain 2 : Joanne Clavel et Jérémy Damian - Poétiques de l’enquête . Du 6 au 9 mars 2023 (détail voir « Terrains » p.8) UE - Esthétique et méthodologie — Loic Touzé, Mathieu Bouvier, invitée Myriam Lefkowitz – Techniques fabuleuses . Du 20 au 29 mars 2023 Après plusieurs années de recherches autour du travail de la figure et du figural en danse (voir : pourunatlasdesfigures.net), Loïc Touzé et Mathieu Bouvier engagent un nouveau chapitre de leur collaboration autour de ce qu’ils appellent les « techniques fabuleuses ». Les techniques, ce sont des procédés, des moyens et des manières de faire. Fabuleux se dit des choses qui semblent imaginaires, qui ont un caractère extraordinaire, invraisemblable, tout en étant réelles. Les techniques fabuleuses sont donc des jeux artistiques, qui engagent un pari sur l’imaginaire dans l’invention de nouvelles façons de sentir, d’agir et de penser. Au moyen d’une magie pragmatique et profane, ces jeux insinuent des fictions dans les raisons d’agir, des fables dans la foi perceptive, des intrigues dans la fabrique du geste. Ces jeux collectifs sont 14
toujours transitifs, c’est-à-dire qu’ils permettent de créer des danses, des performances ou des expériences dont l’auteur est la relation même. Ces techniques fabuleuses, on en trouve dans les pratiques artistiques, mais on pourrait aussi bien les chercher dans les pratiques sociales. C’est l’horizon d’un nouveau projet de recherche, dont ce workshop lance les premiers gestes. UE - Processus de recherche — Nadia Lauro – workshop . Du 3 au 7 avril 2023 Au cours de ce workshop Nadia Lauro abordera des questions fondamentales à l’œuvre dans sa pratique scénographique : L’espace comme partenaire de danse, la question du regardeur- regardé, les stratégies du nomadisme, comment faire parler les matériaux, la scénographie pour intensifier les questions, l’être ensemble et les modalités collaboratives. Le workshop se déroulera en trois temps : La scénographie comme partenaire de danse : Présentation, discussions, échanges et localisation des enjeux à l’œuvre dans différents projets scénographiques. Le regardeur regardé : Partir d’un projet existant propre à chaque participant. Puis, traduire le « moteur » de ce projet en dispositif idéal de vision. Cela, afin d’élaborer un dispositif qui génère un état de regard spécifique. Faire parler le matériau : Moment collectif autour d’une pratique partagée et d’un matériau spécifique. Passer du geste, à l’objet, au collectif, à l’espace scénarisé et habité. UE - Processus de recherche — Publications . Du 13 au 15 juin 2023 Par Publications, nous entendons l’action de rendre public un état de la recherche que chaque étudiant-artiste-chercheur aura mené sur le temps de la première année. Les modalités de présentation seront définies par le groupe exerce et tenteront de penser un contexte commun de présentation permettant d’accueillir la singularité de chacune des recherches. Après exercice commun en février, il constitue le deuxième temps de présentation publique en M1 et sera accompagné par Myrto Katsiki, Anne Kerzerho et Laurent Pichaud (à confirmer). UE - Processus de recherche et UE - Restitution de la recherche Présentation publique 15
Terrain 4/ Terrains Aux trois questions composant la charpente du programme - comment on se prépare ? comment appréhender un matériau ? quels sont les outils de la composition ? - s’ajoute un 4ème axe portant sur la pluralité de scènes pour la danse. Elargir le périmètre de ce qui constitue les scènes de la danse est ainsi l’occasion d’interroger la diversité des modes compositionnels, dramaturgiques, collaboratifs, partenariaux en relation à un contexte donné. Situées sur deux terrains distincts, l’espace de la ville de Montpellier pour la session « chorégraphies situées » proposée par le chorégraphe Laurent Pichaud et le littoral pour celle menée par les chercheurs Joanne Clavel et Jérémy Damian, ces deux interventions ont pour points communs de nouer enquête chorégraphique et en sciences sociales, et par-là, d’inventer une poétique de l’enquête. UE - Processus de recherche — Terrain 1 : Chorégraphies situées- session proposée par Laurent Pichaud . du 27 au 30 septembre 2022 (cf prologue p.8) — Terrain 2 : Poétiques de l’enquête - Joanne Clavel et Jérémy Damian . Du 06 au 09 mars 2023 Nous vivons dans un monde à ce point incertain que, praticien·ne·s des sciences sociales, du spectacle vivant, de la littérature contemporaine, des arts plastiques, nous nous retrouvons tou·te·s concerné·es par les pratiques de l’enquête. À quoi servent les enquêtes ? Non pas à élucider, résoudre, éclaircir mais à trouver des formes appropriées de mise en récit, à enrichir et épaissir les voies et les modes par lesquels des présences entrent en relation avec des milieux souvent denses et opaques, à interroger la diversité des situations de ce monde en osant les déplacements. Ces quatre jours de workshops invitent à et explorent une « poétique de l’enquête » par l’expérimentation d’un ensemble de possibles formels et expérientiels. Il s’agira d’expérimenter des manières de mener l’enquête et d’interroger les milieux par des propositions ethnographiques élargies au travail somatique. Nous oscillerons entre les figures du documentariste, du paysagiste, de l’ethnographe, de l’écologue et de la danseuse et du danseur pour s’essayer à des formes d’enquête qui valorisent les savoirs corporels. L’article de l’anthropologue Natasha Myers, « Anthropologist as Transducer in a Field of Affect », nous servira de fil rouge. Aussi, nous suivrons une intuition qui aura valeur d’énigme : le corps de l’enquêteur·trice est un corps-sismographe, un corps écosomatique. Suivre, démêler, faire proliférer cette énigme sera au cœur de ce workshop. UE - Esthétique et méthodologie UE - Processus de recherche 16
5/ Accompagnement méthodologique, séminaires esthétiques et langue — Séminaires de méthodologie de la recherche : Être en recherche . Le 12 décembre 2022. Les 9 janvier et 13 mars (toute la journée) le 5 mai, (le matin) 2023. Alix de Morant, enseignante chercheuse au département Théâtre de l’Université Paul-Valéry de Montpellier et Myrto Katsiki, chercheuse en danse et doctorante au département Danse de l’Université Paris 8, assurent tout au long de l’année un accompagnement en méthodologie de la recherche. Celui-ci s’organise autour de séminaires d’esthétiques, d’ateliers méthodologiques et d’un accompagnement individualisé à la rédaction du mémoire de première année. Ce mémoire est rendu en septembre 2023 et est précédé d’un écrit intermédiaire en cours de la première année. Le travail méthodologique s’organise autour des enjeux suivants : Dimension autoréflexive : L’accent sera mis sur les outils d’observation ; observer les pratiques, processus et matériaux afin d’appréhender ce qui se dessine comme question(s). Comment observer sa recherche ? Comment, depuis cette activité d’observation, l’expliciter ? Comment rapprocher le travail du studio de celui de l’écrit ? Comment rendre compte de ses pratiques ? Comment constituer un corpus de pratiques, de références ? Le mémoire et ses représentations : Ouvrir et enrichir les représentations de ce que peut être le mémoire. Pour ce faire, les écrits d’artistes seront privilégiés. Comment des artistes ont écrit sur leur expérience pratique ? Quels modes d’adresse ce format écrit permet ? Déplier ce que le mémoire peut accueillir comme nature d’écrits : tout matériau écrit peut avoir « de la valeur », il faut avoir des outils pour l’observer, le problématiser et voir comment il interagit avec la pratique. Appréhender le mémoire comme processus – défaire l’idée d’un « objet final et définitif » où l’écriture pourrait prendre une dimension de fixation. Mise à plat des matériaux. Observation des matériaux. Agencement des matériaux. Écrits supports et sources : situer son travail de recherche En fonction d’une extériorité dans le champ chorégraphique, dans le champ élargi de l’histoire de l’art et des idées. Lire des écrits d’artistes et des écrits de chercheur·euse·s en danse. Écrire à propos du travail d’un autre artiste. S’exercer à l’analyse d’œuvre : de façon individuelle ou collective. Qu’est-ce que l’on voit et comment le nomme-t-on ? Expérimenter plusieurs formats d’écrits. Identifier ce qui peut faire source : des textes, des écrits d’artistes, des conférences, des retours d’expérience… Nature des écrits intermédiaires : Présenter et Contextualiser la recherche Écrits programmatiques, écrits sensations, scores, écrits poétiques, compte-rendu de workshops ou retours d’expérience, analyse d’œuvre, auto-interviews, journal ou notes de travail, textes de présentation et de contextualisation de sa recherche. UE - Esthétique et méthodologie 17
— Alix de Morant – Séminaire esthétique « Pratiques de l’In situ. Marches et démarches chorégraphiques situées » . Le 24 octobre (toute la journée) et le 25 octobre (matin) 2022 On s’intéressera à la marche en tant que manifestation artistique et démarche située dans un milieu aussi bien social que paysager, et cela en s’appuyant sur quelques expériences historiquement significatives, avant que d’étudier des expériences plus contemporaines. En quoi les marches chorégraphiques sont-elles héritières des pratiques développées notamment par les artistes du Land Art ? Font-elles directement référence à des protocoles déjà éprouvés ? Et si oui, lesquels ? Dès lors que la marche est envisagée comme un mode de composition et proposée comme modalité d’exploration kinesthésique, elle mobilise des ressources tant du point de vue de la sensation, que de l’observation, tandis que basse continue, l’attention est tout entière sollicitée par les diverses stimulations prodiguées par un contexte ambiantal qui incite le marcheur ou la marcheuse à s’émerveiller des découvertes qu’iel le fait à chaque pas. Sa perception aiguisée, iel accède, sans pour autant les superposer, et avec beaucoup de netteté à plusieurs échelons de réalité. Mais ces signaux que renvoient l’environnement qu’iel traverse, peuvent tout autant alerter, en ce qu’ils témoignent d’un état du monde, ramenant chacun·e à se soucier de ses empreintes. UE - Esthétique et méthodologie Myrto Katsiki – Analyse d’œuvres et processus chorégraphiques - Méthodologie de la recherche . 4 novembre 2022 et 13 février 2023 Ces deux interventions s’articulent autour des trois pistes de travail. Une première piste consiste à pratiquer l’analyse des œuvres chorégraphiques afin d’interroger comment on s’active face à une œuvre, « avec quoi » on regarde, tout en inversant la question : Comment une œuvre nous active ? Qu’est-ce qu’elle nous propose comme modalités de regard et d’analyse ? Que devient une œuvre si on la pense moins comme « objet visible » le moment du spectacle, mais plutôt comme « travail » et lieu de fabrique d’outils ? Passer, ensuite, de l’analyse des œuvres à l’analyse des processus chorégraphiques, il s’agit essentiellement de déplacer la question vers son propre processus : Comment devient-on spectateur de son propre travail ? Comment, au sein d’un processus de recherche artistique, on peut s’inventer des outils d’observation et d’analyse qui permettraient de saisir non seulement ce que l’on fait, mais aussi ce qui est en train de se faire et, surtout, ce qui est en train de se dessiner comme potentiel ? Une troisième piste consiste à interroger les modalités d’une réflexion critique qui s’élabore depuis la spécificité d’un processus artistique, et à penser les formes d’écriture et d’adresse qui lui sont propres. — Joanne Clavel et Jérémy Damian – Poétiques de l’enquête . Du 6 au 9 mars 2023 (détail voir “Terrains” p...) UE - Esthétique et méthodologie 18
— Langues Daniel Yabut - L’anglais à travers le théâtre, la voix et le mouvement du corps . 26 septembre, 3, 10, 24 octobre, 7 et 4 novembre, 5 décembre de 17h à 19h et 13 décembre 2022 Dans cette formation, nous développerons les compétences d’expression orale et écrite en anglais par l’étude et la pratique du théâtre, en mettant l’accent sur les dramaturges du XVIe au XVIIe siècle, mais aussi sur certains dramaturges contemporains. Les étudiants devront porter des vêtements appropriés pour le mouvement du corps, car nous ferons des échauffements physiques et vocaux et des jeux et exercices de théâtre. Dans le cadre du projet final, les étudiants devront chorégraphier et interpréter des extraits dramatiques. English through drama, speech, and movement In this course, we will develop English speech and writing skills through the study and practice of drama, with particular focus on sixteenth-to-seventeenth century theatre but also some modern playwrights. Students should wear appropriate attire for movement, as we will engage in physical and vocal warmups and theatre games and exercises. The final project will require students to choreograph and perform dramatic extracts. Deux autres enseignant·e·s-chercheur·e·s du département Anglais de l’UPV prendront le relais de l’enseignement en langue au semestre 2. Cécile Henriel – cours de français L’appréhension du programme par les étudiant·e·s non-francophones fait l’objet, tout au long du cursus, d’un accompagnement à l’apprentissage de la langue française qui prend plusieurs formes (stage intensif à la rentrée et cours individuels si nécessaires). 6 / Connaissance du milieu professionnel Dans la visée de la formulation d’un projet d’artiste-chercheur·se en danse qui se déploie sur les deux années du master, ce programme vise à une connaissance du milieu professionnel et l’acquisition d’une méthodologie de projet (environnement politique, juridique, administratif, outil de production, diffusion, accompagnement en petit groupe et individuel pour le développement du projet) pour y situer son geste d’auteur mais aussi à conduire une réflexion sur les conditions d’exercice du travail de l’artiste chorégraphique aujourd’hui dans un environnement ouvert et international. A - Environnement professionnel Anne Fontanesi et Anne Bautz - Approche de la production et de la diffusion / des réseaux et acteurs du spectacle . Le 25 octobre (après-midi) 2022, les 12 et 13 avril (après-midi) 2023 La méthodologie choisie procédera par aller-retour entre transmission d’outils, de savoirs et partage d’expériences. Elle se déclinera en trois temps : - Recueillir les expériences professionnelles traversées avant d’intégrer exerce, quel projet pour/ avec quelle économie ? 19
- Transmettre les outils, méthodologies propres à la production, à la diffusion dans le spectacle vivant et restituer les différents types de réseaux, partenaires actifs dans le champ chorégraphique en Europe. 7 / Mobilité – Partenariats Mobilité individuelle - Trouver dans des contextes hors du CCN de Montpellier les ressources nécessaires à l’approfondissement de sa recherche, - Préparer l’après exerce. Les choix de mobilité consistent en une anticipation sur les possibles collaborateurs, lieux partenaires… pouvant soutenir et accompagner le travail à la sortie du Master. Le contenu de cette mobilité individuelle commencera à se dessiner en concertation avec l’équipe pédagogique lors des rdv individuels en février. Les temps de mobilité individuelle sont prévus pendant les périodes de recherche personnelle. Mobilité collective La Place de la Danse / CDCN Toulouse-Occitanie . Les 9 et 10 mai 2023 En mai, les étudiants en M1 rencontreront ceux de la formation Extensions du CDCN La Place de la Danse pour trois jours d’échange de pratiques. CAMPING | Centre national de la danse . Juin 2023 Les étudiant·e·s d’exerce renoueront cette année avec la participation à Camping, plateforme chorégraphique internationale, réunissant des étudiants, des professionnels, des chercheurs à l’occasion d’un riche programme de workshops, rencontres et spectacles. D’autres partenariats en cours d’élaboration jalonneront l’année : MO.CO École Supérieure des Beaux-arts de Montpellier, FRAC Occitanie Montpellier, ISDAT de Toulouse, La Vignette - scène conventionnée Université Paul-Valéry Montpellier 3, CRAC de Sète, l’ENSAM École nationale supérieure d’architecture de Montpellier, Carré d’art de Nîmes. 20
8 / Rendez-vous publics — Pratiques du Matin Lors de ces sessions, il s’agira d’aborder ces différentes pratiques chorégraphiques, kinesthésiques en maintenant actif un état de disponibilité et de recherche. Ces temps de pratique du matin sont ouverts aux danseurs installés en région. Ils se déroulent lors des périodes de recherche personnelle. En savoir + https://ici-ccn.com/pages/rendez-vous-publics/exerce/rdv-exerce/pratique-du-matin-exerce UE - Esthétique et méthodologie — Katerina Andreou . Du 7 au 10 novembre 2022 Chaque préparation dépend du projet qui va suivre. Ou le projet dépend de la préparation. Pour cette session des pratiques du matin, la préparation va être LE PROJET en soi. Et elle va être pas mal physique. Un échauffement plus ou moins intense (selon les jours et l’état collectif) à travers des protocoles qui nous engagent dans une réactivité sur l’instant plutôt que l’action bien planifiée et contrôlée; des exercices qui nous demandent d’être jamais « en arrêt » même si on est immobiles; des protocoles qui nous mettent dans un état d’alerte ou de curiosité constante et qui rendent plus aiguë et rapide notre capacité d’ observer, d’appréhender, d’incarner ou de fusionner avec l’autre… On vise surtout les moments et les situations où la dopamine peut prendre le dessus, ce qui est le but pour ces pratiques du matin afin de libérer les endorphines nécessaires pour continuer la journée et se lancer sur n’importe quel projet. — Eleonor Bauer - Pratiques du matin . Du 5 au 9 décembre 2022 La pratique artistique et physique de la danse d’Eleanor Bauer est ancrée dans une pratique consistant à faire sens avec les sens. Dans cet entraînement quotidien, nous explorerons différents sens et sensibilités dans l’improvisation comme un moyen d’entraîner, d’affiner et de raffiner l’esthétique. La pratique de la danse est ici un moyen de développer la capacité fondamentale de sentir les choses et de synthétiser ces expériences en des formes et expressions singulières. Eleanor Bauer’s artistic and physical practice in dance is rooted in a practice of making sense with the senses. In the daily training we will explore different senses and sensibilities in improvisation as a way of training, honing, and refining aesthesis. Dance practice herein is a way to develop the basic capacity to sense things and synthesise those experiences in rendered forms and expressions. 21
Vous pouvez aussi lire