Mobilizon : on lève le voile sur la bêta - Framablog

 
CONTINUER À LIRE
Mobilizon : on lève le voile sur la bêta - Framablog
Mobilizon : on lève le voile sur la
bêta
Mobilizon sera une alternative aux événements et groupes Facebook. Suite au
succès de son financement participatif, il est temps de vous donner un avant-goût
de ce logiciel et de faire le point sur l’avancement du projet.

Cet article fait partie des « Carnets de voyage de Contributopia ». D’octobre à
décembre 2019, nous y ferons le bilan des nombreuses actions que nous menons,
lesquelles sont financées par vos dons (qui peuvent donner lieu à une réduction
d’impôts pour les contribuables français). Si vous le pouvez, pensez à nous
soutenir.
An english version of this post is available here.

Une alternative très attendue aux
événements Facebook
Au printemps 2019, nous avons lancé une collecte autour du projet Mobilizon, un
logiciel libre qui permettra à des communautés de s’émanciper des événements,
groupes et pages Facebook.

L’objectif de la collecte était de nous donner les moyens de produire Mobilizon et
de savoir jusqu’où vous vouliez que nous nous engagions sur ce projet. Plus de
mille personnes ont financé ce projet, avec un enthousiasme qui fait plaisir à voir
: visiblement, nous sommes nombreuses et nombreux à en avoir marre que
Facebook soit l’outil qui enferme les événements rythmant nos vies !
Mobilizon : on lève le voile sur la bêta - Framablog
Merci d’avoir fait de cette collecte un si beau succès !

Aujourd’hui, nous tenons une promesse faite lors de la collecte : partager avec
vous l’avancement de Mobilizon. Nous avons décidé de vous le montrer le plus tôt
possible, même si toutes les fonctionnalités promises ne sont pas encore
développées. C’est le principe d’une version bêta : c’est encore brut, la
peinture est fraîche, tout n’est pas (encore) présent… mais cela permet d’avoir
une bonne idée de ce qui est réalisé et du travail qu’il reste à faire.

Une première version bêta qui pose les
fondations
Le projet derrière Mobilizon, c’est d’avoir un logiciel libre qui permettra à des
communautés d’héberger des espaces de publication pour y annoncer des
évènements.

Voici tout ce que vous pouvez d’ores et déjà faire avec Mobilizon :

        Créer un compte, grâce à un email et un mot de passe, et vous y
        connecter ;
        Recevoir des notifications par email ;
        Créer et gérer plusieurs identités sur un même compte ;
Mobilizon : on lève le voile sur la bêta - Framablog
pour cloisonner vos événements ;
                Chaque identité comprend un identifiant, un nom à afficher (nom,
                surnom, pseudonyme, etc.), un avatar et une description ;
        Créer, modifier ou supprimer des événements ;
                À partir de l’identité qui vous a servi à créer l’événement ;
                Avec la possibilité de créer, conserver, modifier (et supprimer)
                des événements en mode brouillon ;
                Avec la possibilité de valider (ou refuser) manuellement les
                demandes de participation ;
                Que vous pouvez partager facilement sur vos réseaux ou par email
                ;
                Que vous pouvez ajouter à votre agenda.
        S’inscrire à un événement en choisissant une de vos identités ;
        Signaler des contenus problématiques à la modération de l’instance[2] ;
        Gérer les signalements de contenus problématiques.

                                              Mobilizon, illustré par David Revoy
                                              – Licence : CC-By 4.0

Le principe d’avoir plusieurs identités est une idée qui nous enthousiasme
beaucoup. Avec un seul et même compte, vous pouvez séparer divers aspects de
votre vie sociale : utiliser une identité pour vos entraînements sportifs, une autre
pour vos retrouvailles familiales, encore une autre pour vos actions militantes,
etc.

C’est le genre d’outil que ne proposeront jamais des géants tels que Facebook,
Mobilizon : on lève le voile sur la bêta - Framablog
qui ont bien trop intérêt à ce que tous les aspects de votre vie sociale se fondent
en un seul et unique profil publicitaire… Or, c’est toujours une joie de se rendre
compte qu’en s’éloignant du modèle de ces plateformes, on arrive à imaginer des
outils conviviaux et émancipateurs.

Mais le mieux, c’est encore que vous alliez voir par vous-même…

test.mobilizon.org, un site web pour
découvrir le logiciel et ses fonctionnalités
Ne courez pas tout de suite y organiser la dernière fête avant la fin du monde, car
test.mobilizon.org n’est qu’un site de démonstration ! Il vous permet d’y faire
ce que vous voulez, de cliquer partout et n’importe où, en toute inconséquence vu
que les comptes, événements, etc. y seront automatiquement effacés
toutes les 48 heures.
Mobilizon : on lève le voile sur la bêta - Framablog
Cliquez sur la capture d’écran pour aller sur le site de test de Mobilizon !

Mobilizon a été créé avec des designers pour concevoir l’expérience d’utilisation
et l’interface graphique. C’est une des promesses que nous avions faite en
dressant la feuille de route Contributopia : faire des outils pour et avec les gens,
en incluant des professionel·les du design dans notre travail… Nous espérons que
le résultat vous plaira !

Nous avons ouvert un espace de notre forum pour que vous puissiez exprimer vos
retours sur le travail effectué. En revanche, nous ne pourrons probablement pas
répondre aux demandes de fonctionnalités supplémentaires, car notre planning
est déjà bien chargé !
Mobilizon : on lève le voile sur la bêta - Framablog
Le chemin est tracé, et nous sommes
Mobilizé·es !
Au cours des prochains mois, nous allons proposer des mises à jour régulières de
cette version bêta et vous en présenter les avancées. Cela nous permettra d’avoir
le temps d’observer et de recueillir vos réactions jusqu’à la première version
pleinement fonctionnelle de Mobilizon, prévue pour le premier semestre 2020.

Les plus expert·es d’entre vous peuvent aller voir sous le capot et consulter ici le
code source de Mobilizon. Cependant tant que nous n’avons pas finalisé l’aspect

fédéré[1] de Mobilizon nous ne vous recommandons pas de l’installer sur votre
serveur.

Parce que Mobilizon n’est pas (encore) fédéré[1], il n’est pas (encore) possible, par

exemple, de s’inscrire à la Frama-fête publiée sur l’instance [2] Mobilizon de
Framasoft, depuis un compte créé sur l’instance MobilizTaFac hébergée par votre
université. La fédération, tout comme la possibilité de s’inscrire à un événement
de manière anonyme, sont des fonctionnalités en cours de développement. Nous
vous les présenterons lors d’un nouveau point sur le logiciel, courant décembre.

En décembre, avec la fédération, les roses des vents se multiplieront !
Illustration : David Revoy – Licence : CC-By 4.0

C’est au cours du 1er semestre 2020 que nous publierons la première version
Mobilizon : on lève le voile sur la bêta - Framablog
stable de Mobilizon. Nous y implémenterons des outils collaboratifs (les groupes,
leur espace d’organisation, la messagerie) et des outils de modération. Nous
échangerons alors avec les pionnier·es qui l’auront installée sur leurs serveurs (ou
utilisée sur les serveurs des copains et copines), et nous travaillerons sur la
documentation technique.

Le début d’une promesse tenue
Au sein de Framasoft, nous brûlons d’impatience, car nous avons envie de voir un
maximum de monde s’émanciper des événements Facebook pour créer, grâce à
Mobilizon, un groupe de plaidoyer citoyen ou une marche pour le climat.

Et pourtant, il va falloir se retenir encore un peu de fermer les groupes Facebook
où s’organise une part de nos vies. En attendant, nous espérons que cette
démonstration vous montrera le potentiel d’un outil qui contribuera à rassembler,
à organiser et à mobilizer… celles et ceux qui changent le monde.

Rendez-vous sur la page des Carnets de Contributopia pour y découvrir d’autres
articles, d’autres actions que nous avons menées grâce à vos dons. Si ce que vous
venez de lire vous plaît, pensez à soutenir notre association, qui ne vit que par vos
dons. Framasoft étant reconnue d’intérêt général, un don de 100 € d’un
contribuable français reviendra, après déduction, à 34 €.

                                Soutenir Framasoft

Illustration d’entête : CC-By David Revoy

Notes
[1] Fédération :Si mon email hébergé par mon université peut communiquer
avec un gmail hébergé par Google, c’est qu’ils parlent le même langage, qu’ils
sont fédérés. La fédération, ici, désigne le fait d’utiliser un langage commun (un
« protocole ») afin de se mettre en réseau. L’intérêt est que les capacités ne
dépendent plus d’un seul acteur (ex: Facebook pour WhatsApp ou Facebook,
Google pour YouTube, etc.), mais bien d’une multitude d’entreprises, associations,
Mobilizon : on lève le voile sur la bêta - Framablog
collectifs, institutions ou même particuliers en ayant les compétences. Chacun
héberge une partie des données du réseau (comptes, messages, images, vidéos,
etc), mais peut donner accès à d’autres parties du réseau. Cela afin de rendre
l’ensemble plus résilient, plus indépendant ou plus difficile à contrôler. Ainsi,

dans le cas de Mobilizon, différentes instances[2] du logiciel (sur les serveurs
d’une faculté, d’un collectif ou d’une association comme Framasoft, par exemple)
pourront synchroniser entre elles les données rendues publiques (événements,
messages, groupes, etc). Lire cet article pour plus d’informations .↩

[2] Instance : une instance est un hébergement d’un logiciel fédéré. Ce logiciel
se trouve donc sur un serveur, sous la responsabilité des personnes qui
administrent ce serveur (qui ont donc le rôle d’hébergeur). Chaque hébergeur
peut choisir de connecter (ou non) son instance avec d’autres, et donc de donner
(ou non) un accès à ses membres aux informations qui y sont diffusées. Par
exemple, framapiaf.org, mamot.fr et miaou.drycat.fr sont trois instances du
logiciel Mastodon (respectivement des hébergeurs Framasoft, La Quadrature du
Net et Drycat). Ces 3 instances étant fédérées, leurs membres peuvent échanger
entre eux. Dans le même ordre d’idée, deux – ou même deux cents – instances
Mobilizon peuvent être connectées entre elles et partager des événements.↩

Les carnets                            de          voyage                  de
Contributopia
Voilà deux ans que, grâce à vos dons, nous contribuons à de nombreuses actions
qui vont bien au delà de « Dégooglisons Internet ». Nous avons deux ans de
découvertes, d’observations et de collaborations à vous raconter.

Voilà deux ans que nous explorons les mondes de Contributopia, alors pour mieux
vous rendre compte de ce que représente cette expédition, nous vous invitons à
découvrir nos carnets de voyage.
Mobilizon : on lève le voile sur la bêta - Framablog
Cet article fait partie des « Carnets de voyage de Contributopia ». D’octobre à
décembre 2019, nous y ferons le bilan des nombreuses actions que nous menons,
lesquelles sont financées par vos dons (qui peuvent donner lieu à une réduction
d’impôts pour les contribuables français). Si vous le pouvez, pensez à nous
soutenir.

Pourquoi dégoogliser ne suffit pas
Les membres de Framasoft consacrent beaucoup d’énergie et de ressources à
héberger les services web alternatifs à ceux de Google et compagnie, présentés
sous la bannière « Dégooglisons Internet ». Pourtant, à l’automne 2017, nous
dévoilions notre nouvelle feuille de route nommée Contributopia avec une
certitude : Dégoogliser ne suffit pas.

Le mot « dégoogliser » peut être trompeur. Le jour où la tête de Google tombe, il
en poussera deux ou trois autres à sa place (les GAFAM, les NATU, les BATX).
L’hydre qui se trouve en dessous, c’est le système qui place de telles entreprises
dans des positions de domination toxique. C’est une mécanique où les géants du
Web analysent nos comportements présents, pour en déduire et influencer nos
comportements futurs, et monnayent cette influence aux publicitaires,
spéculateurs et spin-doctors.
Mobilizon : on lève le voile sur la bêta - Framablog
Comme chez l’ophtalmo : pouvez-vous lire qui sont les entreprises les plus
puissantes au monde ?
– Extrait d’une diapo utilisée lors de nos conférences.

Face à ce système complexe, aussi appelé capitalisme de surveillance, il serait
frustrant que notre réponse se résume à un simple « pareil que Google, mais en
libre ». C’est de cette envie, de cette intuition qu’est née la feuille de route
Contributopia. Après deux ans à en explorer les sentiers, nous en cernons mieux
les objectifs :

       Rêver le quotidien des mondes que nous désirons pour mieux passer à
       l’action ;
       Aller vers d’autres communautés, partager ensemble et échanger sur
       leur raison d’être ;
       Prendre soin des communs et des outils numériques qui permettent
       l’émancipation.

Formulé comme ça, il y a un effet « belles paroles bien abstraites » de ces
formules à l’emporte-pièce qui n’engagent à rien. Or voilà deux ans que nous
multiplions les partenariats et les actions bien concrètes qui s’inscrivent dans ce
triple objectif. Nous avons hâte de vous présenter tout cela !

Contribuons ensemble vers cette Contributopia.
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Les Carnets de Contributopia
Si Contributopia est notre cheminement dans la découverte de mondes plus ou
moins connus… Alors nous voulons vous partager nos carnets de voyage !

Chaque semaine, d’octobre à décembre, nous publierons un à deux articles afin
de faire le point sur l’ensemble des actions, des contributions et des réflexions
que nous menons depuis deux ans. Ce que vous lirez dans cette série d’articles,
nous l’avons mené tout en maintenant les 38 services de Dégooglisons Internet
pour plus de 500 000 utilisateurices chaque mois.

Afin que vous puissiez retrouver facilement ces articles, nous avons créé une page
spéciale sur le site contributopia.org, qui sera tenue à jour lors de chaque
nouvelle publication. Sous la carte des explorations se trouve un sommaire qui
vous dévoile :

        La première version bêta de Mobilizon, notre alternative aux événements
        Facebook (présentée dès aujourd’hui sur ce blog) ;
Nos contributions autour d’un outil de pétitions ;
L’importance politique de l’outil Bénévalibre ;
Un exercice en failologie, pour mieux apprendre de nos échecs ;
Ce qu’observent les membres de L.A. Coalition ;
L’évolution de PeerTube, le logiciel pour s’émanciper de YouTube ;
Ce qui se cache derrière l’idée d’un Contri-bouton ;
Mon Parcours Collaboratif, pour faciliter l’usage d’outils libres ;
Le fait que la route reste longue (et nos envies nombreuses) ;
Où en est le MOOC CHATONS, sur les enjeux d’un Internet décentralisé
;
Nos envies d’archipellisation, et les ponts que nous avons déjà
construits ;
La mutation des métacartes Dégooglisons ;
La fédération dans Mobilizon, pour ne plus dépendre de Facebook,
Meetup… ou Framasoft ;
Notre travail pour une meilleure diffusion de nos actions à
l’international ;
Une petite surprise de fin d’année !
Cliquez pour découvrir la page des Carnets de Contributopia, et sa carte qui
s’adapte à votre écran…
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Cette série d’articles se distinguera, dans le Framablog, par une identité visuelle
forte (nous remercions d’ailleurs David Revoy pour son travail sur les
illustrations). Car ne vous y trompez pas, ces Carnets de Contributopia sont aussi
une campagne de dons, un moyen de vous rappeler que Framasoft n’est
financée que par votre générosité (et que Framasoft étant reconnue d’intérêt
général, nous faire un don ouvre droit à des déductions d’impôts sur le revenu
pour les contribuables français·es, ce même avec le prélèvement à la source !).

Cette année encore, nous ne voulons pas utiliser des techniques qui monopolisent
votre attention ou manipulent vos émotions. Le principe de cette campagne est
simple : cette série d’articles vous exposera ce que nous avons pu faire, grâce à
vos dons. Si cela vous plaît, si vous voulez que nous poursuivions sur cette voie,
merci de nous soutenir, en faisant un don (pour qui estime en avoir l’envie et
les moyens) et en partageant notre appel à la générosité.

               Faire un don pour soutenir les actions de Framasoft

Réaliser les utopies de la contribution

                                                 Hashtag TrueStory.

Nous avons mis longtemps à définir ces « autres » avec qui nous voulions
échanger et partager. Nos services libres sont ouverts à tout le monde. En
proposant Framaforms, nous nous attendions à ce qu’il soit plutôt utilisé par de
petites structures militantes. Mais quand on voit que ce service est aussi utilisé
par JCDecaux, on se dit qu’ils ont les moyens d’installer leurs propres outils libres
pour construire leur monde de publicitaires sans nous, sans notre aide. Leur
société de (sur-)consommation, ce n’est pas le monde dont nous rêvons.

En revanche, nous voyons bien que nous baignons dans les mêmes eaux que
d’autres communautés, qui mouillent la chemise et prennent les choses en main
pour changer le monde, à leur échelle. Mais comment nommer ces personnes qui
œuvrent dans les milieux associatifs, culturels, de l’ESSE, dans les
militances, l’éducation populaire ou la justice sociale ?

C’est pour ces personnes-là que nous prenons le temps de présenter du savoir,
des outils, de l’accompagnement…
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Ce qui nous rapproche de ces communautés si différentes, c’est, à nos yeux, cet
effort de contribution. Cette volonté de trouver comment, avec nos différences
et nos différends, on peut œuvrer ensemble à concrétiser des idées communes.
Ces personnes créent, chacune à leur échelle, une société non pas de
consommation, mais de contribution.
Nous pensons que c’est le rôle de Framasoft pour les années à venir. Ne pas se
cantonner à proposer des « services alternatifs à ceux des GAFAM », mais aller
plus loin dans l’accompagnement de l’émancipation numérique. Nous voulons
poursuivre un travail d’éducation populaire sur les enjeux d’Internet. Nous
voulons aussi repenser nos outils et leurs usages en fonction des besoins réels des
membres de cette société de contribution.

Nous suivrez-vous sur cette voie ?

Rendez-vous sur la page des Carnets de Contributopia pour y découvrir d’autres
articles, d’autres actions que nous avons menées grâce à vos dons. Si ce que vous
venez de lire vous plaît, pensez à soutenir notre association, qui ne vit que par vos
dons. Framasoft étant reconnue d’intérêt général, un don de 100 € d’un
contribuable français reviendra, après déduction, à 34 €.

                                Soutenir Framasoft

Illustration d’entête : CC-By David Revoy

Khrys’presso du lundi 14 octobre
2019
Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les
informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.

Brave New World
        La Chine et Taiwan s’affrontent sur les éditions de Wikipédia (bbc.com –
        en anglais)
        Xinjiang : les Etats-Unis frappent la cybersurveillance de Pékin
(liberation.fr)
Hong Kong : trois mois d’insurrection (lundi.am)
   Une chose qui a surpris les camarades étrangers venus visiter Hong
   Kong est l’unité et l’unanimité du mouvement, qui a vu des insurgés de
   toute idéologie et origine travailler ensemble sur des actions concrètes
   plutôt que de se disputer sur des subtilités idéologiques.

Les manifestants de Hong Kong défient l’interdiction des masques alors
qu’ils se heurtent à la police (theguardian.com – en anglais)
Les manifestants de Hong Kong utilisent une nouvelle stratégie de
flashmob pour éviter les arrestations (theguardian.com – en anglais)
Les canaux de Telegram utilisés pour signaler les manifestants de Hong
Kong aux autorités chinoises (medium.com – en anglais)
Le missile Skyfall de Poutine rate un test et explose, créant un accident
nucléaire (businessinsider.fr – en anglais)
« L’Ouganda a annoncé son intention d’imposer la peine de mort aux
homosexuel.le.s » (komitid.fr)
Équateur : après avoir déchaîné la colère populaire la semaine dernière
en annonçant les réformes économiques, le Président a finalement décidé
de réviser le décret libéralisant les prix de l’essence. (liberation.fr)
Cuba: SNET, le réseau underground qui a longtemps remplacé internet,
menacé (lepoint.fr, article d’août 2019)
Adobe désactive tous les comptes vénézuéliens, y compris les comptes
gratuits, pour se conformer au décret exécutif américain
(developpez.com) – voir aussi : Adobe va finalement rembourser ses
clients du Venezuela qui verront leurs comptes désactivés et leur accès
aux services en ligne payant du groupe bloqué à cause de l’embargo
américain visant Caracas (developpez.com)
Les États-Unis renforcent la position de ses entreprises d’Internet vis-à-
vis des régulateurs étrangers en usant des accords commerciaux passés
avec ses partenaires étrangers (developpez.com)
Les FAI européens s’affolent des pressions américaines sur la protection
des communications (numerama.com)
D’après le lanceur d’alerte de Cambridge Analytica, les États-Unis vont
dans la même direction que la Chine en ce qui concerne la vie privée en
ligne (cnbc.com – en anglais)
Des agents du FBI se sont servis d’une base de données de la NSA pour
chercher des infos sur des collègues, des amis, la famille, en violation
avec le quatrième amendement (developpez.com)
Six mois depuis l’arrestation brutale de Julian Assange (wsws.org – en
anglais)
Des téléphones d’activistes ciblés par l’une des applications de logiciels
espions les plus avancées au monde (arstechnica.com – en anglais)
Bug sur Signal : un simple appel audio pouvait servir à espionner les
discussions aux alentours (numerama.com)
Twitter a demandé vos numéros de téléphone pour plus de sécurité, puis a
laissé des annonceurs s’en servir (numerama.com)
« Médecine personnalisée » : attention à la collecte massive des données
(theconversation.com)
   En permettant une connaissance plus précise et actualisée de l’état de
   santé des patients et des assurés, cette collecte massive présente, à
terme, le risque d’un contrôle des comportements qui affectent la santé.
     Les données peuvent en effet devenir des instruments de preuve pour
     démontrer que l’hygiène de vie du patient ou de l’assuré n’est pas
     suffisamment saine. Plane alors la menace de leur utilisation à des fins
     de contrôle social et sanitaire. Certaines complémentaires santé
     proposent ainsi des objets connectés en santé aux assurés, et leur
     fournissent des bons d’achat en contrepartie de leur bonne utilisation.

   Reportage à Seattle, sur les traces du premier centre urbain de compost
   humain (usbeketrica.com)
   Pour la toute première fois, les impôts des 400 Américains les plus riches
   se retrouvent inférieurs à ceux de tous les autres (boingboing.net – en
   anglais)
   La Fed vole au secours des marchés financiers (lesechos.fr)
   En Californie, le revenu de base sert d’abord à acheter de la nourriture
   (usbeketrica.com)
   Naufrage à Lampedusa : treize femmes sont mortes noyées, une dizaine
   de disparus (lexpress.fr)

Spécial Rojava
   Ankara veut anéantir la révolution au Rojava (humanite.fr)
   En Syrie, Erdogan frappe les Kurdes et balade les Occidentaux
   (liberation.fr)
   Offensive contre les Kurdes : des médias turcs se félicitent de l’exécution
   de civils (courrierinternational.com)
   Est-il vrai que la France vend des armes à la Turquie tout en condamnant
   son intervention militaire au Rojava ? (liberation.fr)
   Les frappes aériennes turques guidées par un satellite militaire construit
   par la France et mis en orbite par Arianespace (abp.bzh)
   La France suspend les exportations vers la Turquie de « matériels de
   guerre susceptibles d’être employés » en Syrie (lemonde.fr)
   La révolution méconnue du Rojava (regards.fr)
     Que sait-on vraiment de ce qui se cache derrière le mot « Rojava » ? Pas
     grand-chose, en réalité. Pourtant, il s’agit d’une révolution
     spectaculaire, un basculement de civilisation là où précisément, en
Mésopotamie, la civilisation est née il y a bien longtemps.
     […]
     Le peuple du Rojava se montre très tolérant envers l’Autre, chose bien
     rare dans un Moyen-Orient gangrené par l’intégrisme. Mais cette
     révolution est d’abord la révolution des femmes. En première ligne
     contre Daech, leur présence fut décisive pour vaincre l’organisation.
     […]
     « La guerre serait gagnée depuis longtemps si les hommes se battaient
     comme les femmes ». Leur efficacité n’est plus à prouver. Mais peut-
     être que le plus impressionnant, chez elles, est le poids politique
     qu’elles ont pris dans la société. Partout ont été bâties des maisons des
     femmes qui activent dans tous les quartiers la lutte contre les
     discriminations sexistes, en particulier les violences conjugales ou
     familiales.

   N’abandonnons pas les Kurdes et les populations de Syrie (liberation.fr)
   «Nous sommes attaqués en Syrie, et seule l’ONU peut empêcher que
   notre précieux projet de démocratie ne soit réduit en poussière»
   (rojinfo.com)

Spécial France
   Comment la France a évité un black-out lundi dernier (lesechos.fr) – voir
   aussi : La France n’a pas frôlé le black-out le lundi 7 octobre (media.rte-
   france.com)
   Suivi de l’épuisement des adresses IPv4 (arcep.fr)
   Armée du RGPD, Orange fait empêcher l’identification de centaines d’IP
   par un ayant droit (nextinpact.com)
   La France sollicite Dassault Systèmes et OVH pour retenter l’aventure du
   cloud souverain – Elle s’attend à avoir « les premiers résultats en
   décembre 2019 » (developpez.com)
   L’Ile-de-France met en route son projet d’application numérique de
   mobilité universelle (lemonde.fr)
   Immigration : le coup du débat permanent (liberation.fr)
     […] le spectre de l’instrumentalisation du thème de l’immigration est
     bien réel, au point de s’interroger sur le choix et de la signification
politique de ce débat : et s’il ne s’agissait là que d’un aveu de faiblesse
  d’une majorité au pouvoir en mal de résultat ?

Un document, rédigé par l’exécutif et adressé aux parlementaires pour
préparer le débat sur l’immigration, comporte des erreurs factuelles
(liberation.fr)
Pourquoi Macron est pénible – 647ème semaine politique
(sarkofrance.blogspot.com)
Comment la droite s’est “gauchisée” : Pascal Praud fait du Zemmour
avant Zemmour (telerama.fr)
19 fonctionnaires du ministère de l’Intérieur suivis pour radicalisation
(nouvelobs.com)
Qu’en est-il de la lutte contre la radicalisation en milieu scolaire ?
(europe1.fr)
  Les détections se font sur la base de signaux faibles, comme un
  changement d’habitude vestimentaire, un refus de jouer d’un
  instrument particulier ou de s’asseoir à côté d’une petite fille.

On ne peut pas porter une barbe, mais Lafarge peut verser 13 millions à
Daesh ? (revolutionpermanente.fr)
La manipulation (mediapart.fr)
L’hôpital Nord-Deux-Sèvres condamné à payer 568.000 euros d’heures
supplémentaires (francetvinfo.fr)
Gratuité de l’enseignement supérieur : qu’implique la décision du Conseil
constitutionnel ? (liberation.fr)
   Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants
   (francetvinfo.fr)
   Saviez-vous que nous payons les frais d’obsèques des députés, sénateurs
   mais aussi… (simeria.lo.gs)
   Française des jeux : la privatisation de la deuxième loterie européenne
   sera lancée à partir du 7 novembre. (liberation.fr)
   Fiscalité des multinationales : taxer enfin le numérique (lemonde.fr)
   Paris : le réaménagement de la gare du Nord reçoit son feu vert
   (liberation.fr)
      Tel qu’il est prévu, le projet modifie profondément les accès aux trains
      avec un système de passerelles suspecté d’allonger les trajets. Mais
      l’examen en Commission nationale d’aménagement commercial ne
      portant que sur le commerce, ces questions de circulation des
      voyageurs n’ont pas été évoquées.

   Lubrizol : pourquoi la responsabilité des pouvoirs publics est impossible à
   écarter (theconversation.com) – voir aussi : Lubrizol : la vigilance
   s’impose sur l’eau et les produits alimentaires (environnement.com) et «
   C’est peu de dire que les leçons de Seveso n’ont guère été retenues »
   (lemonde.fr)
      Après l’incendie de Rouen, les autorités se sont lancées dans une
     frénésie d’échantillonnage où tout doit être contrôlé. Tout, sauf semble-
     t-il les victimes directes de la catastrophe.

   Huile de palme : le Conseil constitutionnel inflige un revers à Total
   (lemonde.fr)
   En France, malgré un intérêt écologique évident, le transport fluvial
   agonise lentement (bastamag.net)
   Achats de pesticides par code postal (data.gouv.fr)

Spécial Alicem
   La France envisage d’utiliser la reconnaissance faciale pour autoriser les
   citoyens à accéder aux services gouvernementaux (technologyreview.com
   – en anglais)
La reconnaissance faciale débarque en France et vous n’y échapperez pas
   (telerama.fr)
   Est-il vrai que l’appli Alicem va rendre obligatoire la reconnaissance
   faciale pour accéder à certains services publics en ligne ? (liberation.fr)
   Martin Drago (LQDN) : « La reconnaissance faciale est l’outil final de
   surveillance de masse » (regards.fr)

Spécial Rebellions et convergence des
luttes
   Droit de manifester : toujours une liberté ? (dalloz-actualite.fr)
     […] le droit de manifester n’a pas disparu mais tous ces éléments
     contribuent largement à dissuader les citoyens de l’exercer.
     Aujourd’hui, le seul fait d’aller manifester apparaît comme « un champ
     politique » en soi, avant même de brandir une pancarte ou de défendre
     une cause. On est loin du simple exercice d’une liberté publique. Tous
     déplorent un échec du pouvoir. « Un État fort sait qu’il survivra à la
     contestation. En ayant besoin de démontrer sa force, il fait preuve de sa
     faiblesse. C’est qu’il n’est pas serein quant à la contestation de sa
     politique »[…] « Cette stratégie de confrontation qui vise à délégitimer
     les manifestations et les décrédibiliser pour casser le mouvement n’a
     pas atténué les violences.[…] Au contraire, cela a largement augmenté
     le niveau de défiance de la police par les gens qui ont vu la réalité du
     maintien de l’ordre »

   Saint-Ouen : après l’expulsion, le centre culturel Mains d’Œuvres «va se
   battre» (leparisien.fr)
   Expulsée, la Zad de l’Amassada n’abandonne pas la bataille contre le
   mégatransformateur (reporterre.net)
   En Vendée, la « ZAD de la Dune » contre un projet d’artificialisation du
   littoral (bastamag.net)
   Les militants climat et antipublicité sont prêts. Pas la Métropole de Lyon
   ni la justice ! (antipub.org)
   Bilan des Victimes de l’Acte 45 des Gilets Jaunes (21 Septembre)
   (coordination-1ers-secours.fr)
   Riposte à Nunez qui aimerait cacher ces violences policières qu’on ne
saurait voir (David Dufresne, sur blogs.mediapart.fr)
  A dire vrai, monsieur le Secrétaire d’Etat, ce qui se joue dans votre
  déclaration badine n’a rien d’anodin.
  C’est bien la riposte médiatique, sociale et sociologique, artistique et
  philosophique, qui vous gêne. Pas encore totale, mais en tirs
  groupés.[…]
  Que les atteintes à la liberté d’informer, notamment sur cette question,
  s’accumulent (observateurs entravés, journalistes visés par la police)
  n’y changera rien. Il y a bien, désormais, un regard public sur la force
  publique. Et il est de moins en moins minoritaire. Et de plus en plus
  nécessaire, y compris en ces temps, lourds, de crise dans la police.

Le gauchiste, le major, et les manifestants à brassards de police
(arretsurimages.net)
«Marche de la colère» : des policiers d’Alliance se sont-ils moqués des
gilets jaunes éborgnés ? (liberation.fr)
“Ils ont touché le fond”: quand les policiers sont en arrêt maladie pour la
manifestation des Gilets jaunes à Toulouse (francetvinfo.fr)
Un policier «sympathisant» gilet jaune au tribunal correctionnel
(liberation.fr)
Occupation du Centre Commercial Italie 2 à l’initiative d’Extinction
Rebellion « La violence : oui ou non ? » (lundi.am)
  Ainsi à Paris quelques centaines de personnes auront occupé, quelques
  heures, un centre commercial, avant de le rendre, sans trop de dégâts,
  à son propriétaire, s’assurant ainsi que lundi matin les commerces
  puissent réouvrir sans trop d’efforts, excepté les efforts du personnel
  d’entretien, sous-payé, sur-exploité.
  Au même moment à Hong Kong, la jeunesse attaque le capitalisme,
  détruit les banques, une à une, les empires commerciaux, un à un. Au
  même moment à Hong Kong quand une personne se fait mutiler par la
  police, des milliers de personnes répondent immédiatement par des
  blocages massifs des infrastructures, comme les aéroports. Au même
  moment à Hong Kong quand une loi sécuritaire oblige les manifestants
  à manifester visage découvert, des dizaines de milliers de personnes
  manifestent visages masqués, dressent des barricades, attaquent la
  police.
Italie 2 : Première occupation pour la fin de leur monde – Un compte
rendu (lundi.am)
À Marseille, 85 militant·e·s d’Attac mettent Total « hors-service »
(france.attac.org)
Des militants d’Attac mobilisés en France contre “l’impunité” des
multinationales (sciencesetavenir.fr)
À Londres, Extinction Rebellion prend Trafalgar Square et gêne le City
Airport (liberation.fr)
Belgian police arrest up to 300 Extinction Rebellion protesters – Reuters
(reuters.com)
Extinction Rebellion financé par des milliardaires et ménagé par la police?
Le mouvement répond (huffingtonpost.fr)
Extinction Rebellion à Paris : «On a l’impression de ne pas assez
déranger» (liberation.fr)
Extinction Rebellion : « Le but, c’était pas de construire une Zad dans
Paris » « La stratégie de la police de ne pas intervenir est en train de tuer
le sens de ce qu’on fait ici » (usbeketrica.com)
« Informer sur la merde dans laquelle on est » : que défend Extinction
Rebellion ? (numerama.com)
Quelques considérations épistémologiques à l’attention de ceux qui
souhaitent se Rebeller contre l’Extinction (lundi.am)
Lettre ouverte aux militants et militantes d’Extinction Rebellion
(grozeille.co)
  […] se revendiquer « uni-e-s contre toutes les violences » est indécent
  et profondément violent. Parce que, en mettant toutes les violences sur
  le même plan, vous affirmez (sans même forcément le vouloir) un
  principe d’équivalence entre toutes les utilisations de la violence.[…]
  Il y a, dans le dogmatisme non-violent, une violence insidieuse – parce
  qu’inaperçue – qui se loge. Il s’agit de la même violence que celle qu’on
  oppose quotidiennement à tou-te-s les opprimé-e-s, celle qui se pense
  légitime. S’il semble aller de soi maintenant que l’État et ses structures
  de contrôle ont le « monopole de la violence légitime », il faudrait
  compléter ainsi ce lieu commun : les privilégiés et les dominants
  étendent sans cesse ce monopole en désignant – c’est-à-dire en
  dénonçant – ce qu’est la violence, à leurs yeux. Elle est le propre des «
  casseurs », des « agitateurs professionnels », de toutes ces personnes
  qui font tout sauf ce qu’on exige d’elles. Fondamentalement, est jugé «
violent » tout ce qui échappe aux structures de contrôle.
     C’est pourquoi la non-violence jusqu’au-boutiste et intolérante peut être
     dangereuse. Comme ce qu’elle prétend combattre, elle est excluante,
     méprisante, produite dans un environnement privilégié qui n’a pas
     affaire directement à la menace policière et à la machine infernale du
     monde social ; bref : elle en devient violente. Elle ne se renverse pas
     dans son contraire ; elle est son contraire, par nature, et ce sans le
     vouloir ni s’en rendre compte.

Spécial GAFAM et cie
   L’OCDE rend publiques ses propositions sur une taxe GAFA
   transfrontalière qui seront examinées par les ministres des Finances du
   G20 lors de leur prochaine réunion le 17 octobre à Washington
   (developpez.com/)
   Face à Google, Facebook et aux géants de la Silicon Valley : la révolte qui
   vient ? (bastamag.net)
   Google a contribué au financement d’organisations climatosceptiques
   (lemonde.fr)
   Newsrooms : parlons de la Suite Google (freedom.press – en anglais)
    Les documents de votre domaine G Suite ne sont pas chiffrés de bout en
     bout, ce qui signifie que Google a tout ce dont il a besoin pour lire vos
     données. Cet aperçu des données des utilisateurs signifie que les
     organismes américains ont la possibilité d’obliger Google à transmettre
     les données pertinentes des utilisateurs pour faciliter les enquêtes. G
     Suite offre également aux organisations des outils puissants pour
     surveiller et conserver les informations sur les activités de leurs
     employés.
     Dans notre monde idéal, Google fournirait des services G Suite chiffrés
     de bout en bout, permettant aux médias et aux organisations de la
     société civile de collaborer à leur travail dans un environnement
     sécurisé et privé lorsque cela est possible. En attendant cela, les
     journalistes devraient comprendre les risques et les avantages de
     l’utilisation de G Suite, ainsi que les précautions à prendre lors de son
     utilisation. Pour l’instant, nous devrions réfléchir à quand garder nos
données les plus sensibles hors de G Suite en faveur d’une alternative
  chiffrée de bout en bout, d’un stockage local, ou carrément hors d’un
  ordinateur.

Reconnaissance faciale : le patron d’Amazon propose d’écrire la loi qui
régulera les activités d’Amazon (numerama.com)

Bloquons Amazon, luttons contre l’impunité des multinationales
(france.attac.org)
Facebook ne devrait pas donner aux politiciens plus de pouvoir qu’
utilisateurs ordinaires (eff.org – en anglais)
Visa, Mastercard, Stripe et eBay quittent le projet Libra de Facebook,
laissant le projet naissant sans les sociétés de paiement majeures
(developpez.com)
« Apple s’incline devant la Chine en censurant l’emoji du drapeau
taïwanais (qz.com – en anglais)
Les petits arrangements d’Apple avec la censure à Hongkong (lemonde.fr)
Hongkong : Apple cède (encore) aux pressions de Pékin (liberation.fr)
Le dernier défi de Microsoft ? Connecter 40 millions de personnes à
Internet au cours des trois prochaines années (zdnet.fr)

Les autres lectures de la semaine
    Pour le logiciel libre, la liberté a un prix et un modèle économique
    (semsimo.com)
    « L’attention est devenue le nouveau pétrole » (usbeketrica.com)
    J’ai visité 47 sites. Des centaines de trackers m’ont suivi (nytimes.com –
    en anglais)
    Edward Snowden et l’« Utopie déchue »: quand Internet est devenu un
    appareil de surveillance (meta-media.fr)
    Comment Edward Snowden a réussi à berner la NSA (01net.com)
    Technopolice : résister à la surveillance totale de nos villes et de nos vies
    (larotative.info)
      La Smart City fait ainsi de la Technopolice notre futur. Sous couvert
      d’optimisation et d’aide à la décision, elle transforme l’urbanité toute
      entière pour en faire une vaste entreprise de surveillance. Une
      surveillance macroscopique d’abord, dédiée à un pilotage serré et en
      temps réel des flux de population et de marchandises, à une gestion
      centralisée depuis un centre de commandement hyperconnecté. Puis,
      une surveillance rapprochée des individus et des groupes : dès que des
      comportements « suspects » sont détectés, les appareils répressifs
      pourront fondre sur eux, « préempter la menace » et réprimer la
      moindre petite infraction à l’ordre public. Ou à l’inverse récompenser
      les citoyens jugés vertueux.
      Sauf qu’il suffit de regarder dans le miroir que nous tendent l’histoire
      ou d’autres régions du monde pour savoir à quoi la Technopolice nous
      conduit : renforcement des formes de discrimination et de ségrégation,
      musellement des mouvements sociaux et dépolitisation de l’espace
      public, automatisation de la police et du déni de justice,
      déshumanisation toujours plus poussée des rapports sociaux. Tout cela
      et plus encore, au prix d’un gigantesque gâchis financier et écologique
      qui ne servira qu’à conforter le pouvoir des marchands de peur, et à
      maquiller le plus longtemps possible l‘ineptie de leurs politiques.

    2020 : « 1984 » de George Orwell est-il encore une dystopie ?(Réflexions
premières !) (theconversation.com)
   2020 : « 1984 » de George Orwell est-il encore une dystopie ?(Réflexions
   secondes !) (theconversation.com)
   « Capital et idéologie », les propositions de Thomas Piketty pour le futur
   (usbeketrica.com)
   Détruire le capitalisme avant qu’il ne nous détruise (à propos de Lubrizol)
   (mondediplo.net)
     La prise d’otages dans la société présente n’est pas celle qu’on croit —
     celle dont les médias jouissent si fort de se faire une obsession : la
     grève (des cheminots, des éboueurs, de qui on veut, tous des preneurs
     d’otages de toute façon). La vraie prise d’otages, c’est celle du capital,
     celle qui dit « ce sera l’emploi avec les bidons, ou rien du tout » — et
     qui, pour finir, empile les bidons mais détruit les emplois !
     Quand le macronisme accorde tout à « l’entreprise » au motif qu’« elle
     crée l’emploi », il ajoute au contresens économique une licence sans
     frais : un droit élargi à « ce qu’on veut », piétiner les salariés (France
     Télécom, Free, Lidl, La Poste), piétiner l’environnement, piétiner la
     morale, piétiner la société. Et voilà peut-être le sens général du
     macronisme, tel qu’il se trouve fatalement incriminé par l’événement
     Lubrizol : l’autorisation générale — pour le capital. Doublé, très
     logiquement, par la répression générale — pour tous ceux qui ne
     l’entendent pas ainsi.

   Eva Illouz : « Le développement personnel, c’est l’idéologie rêvée du
   néolibéralisme » (usbeketrica.com) – voir aussi : Bonheur obligatoire
   (laviedesidees.fr)
   La Gig Economy célèbre le fait que vous travaillez jusqu’à en mourir
   (newyorker.com – article de mars 2017)
   La vérité sur Chirac et les Arabes (lemonde.fr)
   Les hommes au défi du rapport sexuel idéal (lemonde.fr)
   À l’origine des violences obstétricales, l’inquiétante étrangeté du corps
   des mères ? (theconversation.com)

Les BDs/graphiques/photos de la semaine
   Le web a 30 ans
Paweł Kuczyńsk (lien instagram) : œillères ; pokemon ; Facebook ;
   Twitter…
   Smartphones
   Don’t lock books
   Il faut qu’on m’explique !
   Évaluation
   Les extrêmes se rejoignent
   Détection
   Radicaux libres
   Magasin spécialisé
   Élections
   Argent
   Semaine jaune
   Anarchiste ! (à retrouver sur mazette.media)
   Assassinat de Francisco Ferrer (partage-noir.fr)
   Encore merci
   Méditerranée

Les vidéos/podcasts de la semaine
   Données privées, libertés publiques (franceculture.fr)
   Le système de “crédit social” testé en Chine “existe déjà en France”, selon
   ce chercheur en intelligence artificielle (francetvinfo.fr)
   La France : premier pays d’Europe à généraliser la reconnaissance faciale
   (franceculture.fr)
   Webosaures : Technopolice – La smart city au service de big brother
   (video.lqdn.fr)
   Le monde selon Amazon (2019) (mapao.net)
   Force de l’ordre (1/4) Police, jamais sans mon arme (franceculture.fr)
   Force de l’ordre (2/4) Mantes-la-Jolie, des lycéens à genoux
   (franceculture.fr)
   Force de l’ordre (3/4) “Allô, Place Beauvau ?”, davduf lanceur d’alerte
   (franceculture.fr)
   Force de l’ordre (4/4) Le maintien de l’ordre à la française
   (franceculture.fr)
   Gilets jeunes : l’histoire d’une incroyable insurrection (invidio.us)
Davduf sur France 24 (extrait) (mini-vidéo mamot)
   Stop aux violences policières ! (lien invidio.us, version sous-titrée en
   anglais)
   La colère monte contre l’IGPN, soupçonnée de bâcler ses enquêtes sur les
   violences policières (francetvinfo.fr)
   Fini d’être docile face au capitalisme (invidio.us)
   Avons-nous renoncé à la liberté ? (François Sureau sur franceculture.fr) –
   voir aussi cet extrait vidéo (mini-vidéo mamot)
   Cars (mini-vidéo mamot)
   En quoi l’histoire du vé l o nous é c laire t-elle sur la socié t é franç a ise
   ?[Inventeurs #02] (lien invidio.us)
   «Les parcs nationaux condamnés à mort» (lien invidio.us)
   Un MOOC sur la permaculture (video.colibris-outilslibres.org)

Les autres trucs chouettes de la semaine
   Apprendre à marcher (golb.statium.link)
   Mastodon, Diaspora, PeerTube… : des alternatives « libres » face aux
   géants du Net et à leur monde orwellien (bastamag.net)
   Une jaquette que vous pouvez glisser sur n’importe quel livre que vous
   lisez pour avertir les autres du danger des DRM (defectivebydesign.org –
   en anglais)
   Les codes sources des logiciels du secteur public publiés
   (lemondeinformatique.fr)
   En août dernier la forge Gitlab migrait vers Google Cloud. Conséquence
   directe: le site n’est plus accessible depuis plusieurs pays. Conséquence
   indirecte : les informaticien⋅nes de ces mêmes pays ne peuvent même
   plus télécharger le code source (libre) de Gitlab pour l’installer sur leurs
   serveurs. Framasoft propose donc un miroir des dépôts Debian de Gitlab
   (framasoft.org) !
   Tails : lancement de notre campagne de don pour 2020 (tails.boum.org)
   OpenStreetMap est en train de devenir un standard de cartographie
   (geoawesomeness.com – en anglais)
   Collapse OS : pourquoi faire ? (collapseos.org – en anglais)
   LQDN : Recours contre le renseignement : compte-rendu de notre
   audience devant la Cour de Justice de l’Union européenne
(laquadrature.net)
       Le Gorafi : Emmanuel Macron «Je n’aime pas le mot de démocratie parce
       que ça donne le sentiment que le peuple aurait le pouvoir» (legorafi.fr)

Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du
Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso »
n’engagent que moi (Khrys).

Khrys’presso du lundi 7 octobre
2019
Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les
informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.
Brave New World
   La Chine et le marché du prélèvement forcé d’organes (slate.fr)
   Hong Kong, entretien avec un « frontliner » (lundi.am)
   Hongkong : «La peur, c’est la méthode favorite du Parti communiste»
   (liberation.fr)
   Pour enrayer la contestation, Hongkong interdit le port du masque
   (lemonde.fr)
   Des milliers de personnes dans les rues de Hong Kong s’insurgent contre
   l’interdiction des masques (theguardian.com – en anglais) – voir aussi :
   Les Hongkongais bravent la loi antimasques (liberation.fr)
     Des milliers de personnes se sont rendues dimanche à Hong Kong sous
     une pluie battante pour dénoncer l’interdiction des masques faciaux,
     mise en place dans le cadre de la dernière tentative du gouvernement
     pour endiguer un mouvement de protestation vieux de quatre mois.
     Au lieu d’intimider les manifestants, l’interdiction les a enragés. Des
     foules criant « Hong Kong résiste » et « porter un masque n’est pas un
     crime » ont défilé dans le centre ville, le quartier de Kowloon et
     plusieurs autres quartiers sous une mer de parasols.
Vous pouvez aussi lire