Ouch à - Société Vaudoise de Médecine
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CMV 2/98-Mitodai ditorial Sommaire L’avenir du laboratoire du praticien... Les contraintes legislatives et économiques imp osées par le législateur et «le marché acculent le médecin dans un coin du ring dans lequel le K-O. définitif l’attend. Seules l’imagination, la créativité et la faculté Editorial d’adaptation permettront aux médecins en innovant d’assimiler les nouvelles regles du jeu médico-économique. La solidarité entre médecins, actuellement très precaire, pourrait s’avérer être le véhicule de l’innovation. Le groupe de travail Labo-Rieux “, créé spontanément par des inedecins de premiers recours et soutenu par le cornUe de la SVM Dossier et sa commission «laboratoire», s’est attaqué au problème de l’avenir ~Et mon lahoratoire~» du laboratoire du praticien. Les expériences en cours dans d’autres A quoi servent cantons ont été examinées avec intérêt. Le Dr Monney décrit son les analyses médicales experience dans le canton de Fribourg dans cette édition. Un article sur et les laboratoires? la cooperative Aesculab du DrJunet ne nous est pas parvenu a temps, Expérience d’un mnais il faut savoir que I’OFAS considère que cette forme de laboratoire laboratoiitau service est illegale. Les bases légales (cf lettre de la conseillère federale Ruth des medecins Dreifuss~) et les différents débouches economiques ont etc discutés avec et gere par des niedecins des experts de tous bords. L’Association vaudoise des laboratoires prives (AVLP,) a contribué massivement à la reflexion. Nous tenons à remercier chaleureusement ses représentants pour leur aide et leur disponibilite. Une tendance générale se dégage: si la majorité d’entre vous estime que le laboratoire du praticien est indispensable à la pratique medicale, Relations avec les caisses il ne pourra fonctionner qu’en assurant une qualité de haut niveau. Celle-ci ne pourra s’obtenir qu’en serrant les coudes entre medecins (cf «Et mon laboratoire?», D’~ Edde et Grofr) et en collaborant de manière étroite avec votre laboratoire privé de proximité. Soyez nombreux à répondre au questionnaire suivant l’article «Et mon laboratoire?», vous vous en serez reconnaissants. Le coin du banquier ~,jmt’Nicole Truscello Ev Charles Racine “Labo-RIL’ux», groupe ‘k’ travail composé de ,ll” N Truscello et des D” Ai. Edde,j-Ph, Grob, li Junod et C Racine I ‘AI’PI, est rep~’ésentée par MAL G. Bit! (président) et A. liidunt NdIr: Dossier 1/98 consacré aux «Femmes médecins»: M” Bonard, auteure du seul article de ce dossie,; a étéfûchée et déçue par le maigre contenude ce dernier Communiques qu’elle a estimébâclé. Les membres du co,nitéde rédaction (D’)? Rosselet,J.J? Randin et M. Burnier) regrettent également qu’il n’ait pas été mieux étoffé, mais ils se sont trouvés pris de court lorsqu ‘ils ont rencontré des résistances et des refus auprès des personnes contactées qui estimnaient n’avoir rien à dire. Il est vrai qu’il aurait été préfém-able de ne rien publie;; ‘nais les dossiers sont toujours clos à l’extrême limite et il n’y a malheureusement pas souvent de solution de rechange dans les - tiroirs de la rédaction! Calendrier La rédaction présente ses excuses en soulignant qu’il n’y at’alt aucune Intention medical vaudois machiste de mauvais goût à laisser passer un dossier «tronque - Prochaines parutions: N°3/98 OURRIER 1998 13 mairédactionnel: (délai 20 avril 1998) ~MEDECIN N°4/98 - V~fi u~ois . — (délai 17 juinrédactionnel: 1998 25 mai 1998)
............................. Bioréac SA Lausanne (Suisse) TéI.021-6177426 FaxO2l-6166885 . . . : Question du médecin-pratricien: : Comment réduire les frais de laboratoire dans mon cabinet médical? ~ Docteur, voici la réponse de BIOREAC SA: - • ne vous separez pas de votre assistante medicale qualifiee ou de votre laborantine : ~ • Travaillez avec de la chimie liquide qui ne coûte que 70 cts le test (méthode semi : micro, prix moyen) • Achetez un photomètre moderne à Fr. 6’300.- (TVA incluse) • Laissez-vous conseiller par notre entreprise qui a une grande expérience de 29 ans sur le marché suisse et qui répondra à toutes vos questions • Ne vous inquiétez pas, la marge bénéficiaire vous permettra d’amortir rapidement votre nouveau photomètre ainsi que le petit matériel d’équipement de votre : mini-laboratoire : • Les méthodes d’analyses sont fiables, simples et rapides; il suffit de s’organiser : en conséquence : ~ • Avec ce système «traditionnel», vous économiserez des miliers de francs par année comparé aux systèmes dits «modernes»... Coupon à retourner dûment complété à: BIOREAC SA Case postale - - 1001 LAUSANNE Le médecin soussigné s’intéresse à votre offre. II vous prie de le contacter rapidement Nom Té!. : Prénom Fax Rue Localité Signature •..........................s.e................•.•...•....••...•....•• •.••...•........e•...
CMV 2/98-Dossier Dossier «Et mon laboratoire?» Omnipraticien, interniste, gatives, il convient d’en tirer les consé La plupart dentre nous possèdent sous-spécialiste de tous bords, quences que nous devons relayer vers un laboratoire de cabinet, équipé pour lequel d’entre nous n’a pas re les législateurs de la médecine helvé permettre à une assistante médicale tique: d’effectuer les analyses de la liste de tourné mille fois dans sa tête les «Chaque cabinet médical doit base. Peu nombreux sont ceux qui inconnues d’un problème à ré pouvoir posséder un laboratoire.» pourraient dire avec precision quelle soudre dans un avenir hélas L’importance de cette question est est la rentabilité de leur laboratoire et, proche: «Que vais-je faire de telle qu’elle fait l’objet de la première par conséquent, seraient a même de mon laboratoire?» question d’une enquête ci-jointe que faire une étude de sa rentabilité avec nous vous enjoignons de remplir en les nouveaux tarifs. Nombreuses sont les questions qui grand nombre afin de donner le plus Nous possédons les chiffres rela restent sans réponses, qu’elles soient de poids possible à nos revendications tifs à plusieurs laboratoires de grou relatives aux aspects éthiques, médi en haut lieu. pe mais pratiquement aucun con caux, pratiques, financiers, juridiques, La récente publication d’une lettre cernant des laboratoires de cabinet. etc., de ce casse-tête «fédéral». Les de M. Otto Piller, directeur de lOFAS, Ceux d’entre vous qui posseclent réactions qu’il engendre sont, de fa dans le Bulletin des Médecins suisses de tels chiffres et accepteront de nous (No 8, 1998; 79) ne laisse hélas pas de les communiquer, anonymement si çon prévisible, souvent totalement ir rationnelles et fortement exagérées: doute quant à l’avenir du laboratoire besoin est, seront les bienvenus. De -J’arrête tout, Je mets mon assistante du praticien pour les têtes pensantes tels chiffres nous sont indispensables à la porte-, -Je refuse d’appliquer le de cette administration et seul un front pour envisager des solutions mcli nouveau tarif-. uni des médecins pourrait amener nos viduelles aux problemes qui se posent politiciens à prendre des décisions à nous. Il en est de même pour la liste Face à tant d’inconnues et de mou contraires à ces recommandations. des appareils de nos laboratoires, dont vernents d’humeur, tentons de garder Le deuxième pro bleme est celui de nous aurons besoin pour envisager la tête froide et de raisonner avec les la rentabilité des analyses de labora des stratégies de rationalisation de éléments en notre possession dans le toire effectuées par chacun d’entre nos pratiques et nos approvision but d’obtenir une ou des solutions qui nous, à ce jour et face aux nouveaux nements en réactifs, voir en nouveaux permettrons au plus grand nombre tarifs qui nous sont promis. appareils. d’entre nous de continuer à exercer leur art dans la sérénité. Lepremierpi-oblème à résoudre, et le pius important, est celui de l’im Jeudi de la Vaudoise portance que nous attribuons au la 26 mars 1998 boratoire dans nos pratiques. — Pouvons-nous envisager que l’en Auditoire César-Roux, CHU~ Lausanne semble des cabinets médicaux de notre canton, où qu’ils soient si Maladie du foie et contrôle de qualité tués, travaillent sans laboratoire pour l’ensemble de leurs presta du laboratoire tions, urgences incluses? Organisateurs: Professeurs Claude Bachmann et Jean-Jacques Convers N’existe-t-il pas de situations, géo Modérateur: Dt Charles Racine graphiques ou médicales, dans les quelles le médecin praticien a be 9 h-10h Seance pleniere a l’Auditoire césar-Roux soin de pouvoir effectuer de suite 1 Prise en charge pratique de l’hépatite C Professeur A Hadengue). dans son cabinet une ou des ana 2 Controle de qualité interne des analyses de laboratoire: lyses de laboratoire pour pouvoir quelle valeur’ (Professeur C. Bachmann). prendre en charge eptimalement 10h-10h30 Pause son patient? — Existe-t-il, parmi la liste des ana 20h30-12h seminaires interaCtifs: lyses de base autorisées aux mé Animateurs pour la gastro-entérologie: Professeurs A. L. Blum, decins praticiens, des analyses de J.-J. Convers, flr» A. Bretliolz, G. Dorta, A. Fasel, A. Frei, A. Frenzer, E Frôhlich, J. Goyot, J. Hess, Ph. Jornod, J. Thorens, P Wiesel. moindre utilité, trop compliquées Animateurs pour la chimie clinique: Professeur c. BaChmann, ou dont la procédure, les contrôles ~ N. Durgniat, D~’ ,Ç. Bili, O. Boulat, A. Déom, A. Induni, M. de qualité ou l’interprétation dé Markert, P-M. Schmidt, D. Werner, M. B. Corajoud. passent ses compétences? Si les réponses à ces diverses ques Ce cours est soutenu par la firme MSD. tions sont, ce que nous présumons, né-
CMV 2/98-Dossier r, l~’ Le troisième problème, vital si nous souhaitons maintenir un laboratoire clans chaque cabinet médical qui l’es- rime nécessaire, est celui de l’amélio ration constante de la qualité. La giande majorité d’entre nous souscrivent avec succès aux differents contrôles de qualité mis en place par nos societés professionnelles, qui utili sent des laboratoires de référence iden tiques à ceux des laboratoires privés. Malgré cela, le directeur de lOFAS pretend que -le laboratoiredupraticien est certainement trop petit pour assit— mer l’organisation et les charges /7- nancieres que cela implique. De plus, selon nos constatatio;is~ I ‘assurance qualite dans le domaine des analyses en est encore à ses débuts. II en ,tçulte une grogne croissante de lapart des au tres laboratoires d ‘analyses et des mem bres des groupements correspondants». Encore un vieux serpent de mer ressorti au moment opportun par les instances bernoises et leurs alliés des grands laboratoires, «Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage! Il semble que nos efforts ne soient pas suffisants pour ceux qui nous clin— gent qui peisistent à soutenir que la , seule oie vers la qualité des analyses de laboratoires est la disparition de ceux des praticiens. A nous de leur prouver le contraire et cl’ameliorer encore et toujours la qualite de nos laboratoires par une sé— mie, l’hématologie et l’hémostase de conséquent que son analyse de labo rie (le mesures visant à parfaire la for tels laboratoires de groupe ont eté tes ratoire n’aura, de ce fait, pas la valeur mation continue (le nos assistantes et tés et pourraient faire l’objet d’achats requise. La raison pour laquelle, selon laborantines, à optimaliser la mainte groupés, cependant que les réactifs, y lOFAS, cela n’est pas le cas lorsque cet nance de nos appareils, à promouvoir compris pour les contrôles de qualité, examen est effectué clans un labora [utilisation régulière (les contrôles (le pourraient être également achetés «en toue privé, fut-il situé de l’autre côté qualité internes et externes et à orga gros» à des prix très concurrentiels. du pays, est que, dans ce cas, le res niser (les réseaux de consultants pour Comme pour les laboratoires (le cabi ponsable de laboratoire a des moyens l’interprétation professionnelle des ré net, des accoids (le partenariat pour techniques qui assurent l’exactitude sultats pathologiques. Cela ne petit être raient être passés avec les laboratoires des résultats. J’ai personnellement envisagé sans collaborations multiples privés régionaux pour la maintenance maintes fois tenté, sans succès, de faire entre nous, bien sût-, mais également des appareils, la formation continue du connaissance avec les échantillons des avec les laboratoires privés de nos ré personnel et l’acheminement vers les contrôles de qualité qui nous sont ré gions dont nous avons besoin tout au spécialistes consultants des résultats gulièrement envoyés, ce qui n’a ce tant qu’ils ont besoin de nous. pathologiques. Sur le plan du person pendant jamais influé sur l’exactitude nel, de telles unités pourraient faire des résultats de notre laboratoire. L’association de medecins appel à des laborantines médicales LOFAS nous a malheureusement déjà pour la creation d’un diplômées à temps partiel (5O~6O0 habitués à de telles «énormités» et seule environ), ce qui permettrait, entre I union des médecins de ce pays amè «laboratoire de groupe autres bénéfices, de sauver des postes nera, esperons-le, nos dirigeants poli «L’union fait la force et les regrou de travail dans une profession para tiques à envisager d’autres décisions pements les bénéfices»! Sans souscrire médicale à l’avenir grandement hypo que les «diktats» de cette administra aux conséquences sociales de ce credo théqué par les décisions de lOFAS! tion. de l’économie de marché, plusieurs Les limitations prévisibles à de tels Finalement, et c’est vrai pour l’en d’entre nous ont envisagé l’association projets sont avant tout juridiques. La semble des solutions concernant les de plusieurs médecins en laboratoire limitation à cinq médecins semble ab laboratoires supervisés par des méde de groupe pour augmenter la qualité solue et ne pas pouvoir faire l’objet de cins praticiens, de tels laboratoires ne des analyses et en diminuer les coûts négociations. Par ailleurs, une récente peuvent effectuer des analyses pour de production. De tels regroupements. prise de position de lOFAS a limité (le des médecins externes au groupe. lorsqu’ils sont possibles, sont en effet tels regroupements aux seuls méde Sous réserve de ces limitations, ce souhaitables sur tous les plans. cins localisés dans le même bûtiment. modèle qui assure une qualité opti Un modèle est à l’étude, regroupant Le prétexte invoqué est que le méde male des analyses avec une rentabilité trois à cinq médecins qui développent cin dans le cabinet duquel se trouve raisonnable est inattaquable sur le plan ensemble un laboratoire chez l’un le laboratoire ne connaît pas les pa juridique. Des laboiatoires de ce type d’entre eux. Des appareils pour la chi tients des autres médecins et par fonctionnent déjà avec succès.
CMV 2/98-Dossier 4’ dias, sans possibilité de réponse, casse-tête commun, toutes sont su nos confrères genevois ont bordonnées d’un côté à l’acceptation maintes fois tenté sans succès de du principe de la nécessité de l’exis faire entendre leur point de vue tence du laboratoire du praticien et de d’une façon objective. Ceux l’autre à notre volonté affirmée de ï d’entre nous qui étaient présents à Berne le 23 octobre 1997, lors nous serrer les coudes’ et de faire connaître notre volonté aux autres par d’une réunion sur le sujet orga tenaires de la santé. Face aux attaques nisée par la FMH, en sont repar conjuguées de lOFAS, des grands la tis avec le sentiment qu’il n’y boratoires et de nos dirigeants poli avait pas grand-chose dans ces tiques, seule une mobilisation la plus «pratiques~ qui justifie l’ire de nos t dirigeants et surtout pas de justi fication à l’abaissement précipité large possible permettra d’éviter le -knock-out’ définitif craint par les au teurs de l’éditorial de ce numéro. de la valeur du point de plusieurs Vous trouverez Ci-après un ques analyses de hase. Cependant, et tionnaire auquel vous devrez impérati en attendant l’annonce des me vement repondre si vous voulez nous sures que M Ruth Dreffhss a donner, et donc vous donner la possi chargé 1 ‘OFAS de trouver pour bilite de défendre votre laboratoire. permettre de contrecarrer ces Seule une reponse massive nous per pratiques non conjôrmesa la loi, mettra de faire pression sur les autori notre groupe de travail a decide tes sanitaires et assecurologiques du de ne pas etudier plus a fond pays, et nous donnera l’occasion de cette voie, de même que celle de prendre contact avec les autres socie l’achat d’un, voire plusieurs la tes medicales cantonales pour leur pro boratoires prives par des mede poser une association au poids media- cins qui fait l’objet d’un article du tique prometteur. Dr Andre Monney. Ce questionnaire est, volontaire ment, anonyme. Seuls ceux qui le dé sirent ajouteront leur timbre dans la Conclusions case prévue à cet effet. Comme vous aurez pu le consta EX Edde et ter, si des solutions existent à notre D’ P. Grob .. .... •• •0•••• 0•••• •• • L’abandon Enquête sur le laboratoire du praticien de tout laboratoire Estimez-vous indispensable que chaque cabinet médical puisse posséder tin a) L’abandon deson laboratoire par : laboratoire? le médecin praticien ne devrait : Oui E Non E pas, selon nous, le laisser en Enquête sur le laboratoire actuel du cabinet médical marge des accords passés entre médecins et laboratoires privés Spécialité Installé depuis régionaux. En effet, ces accords devraient inclure non seulement Cabinet seul E Cabinet de groupe E (Nombre ) les différents «supports’ atix la boratoires des praticiens, mais : Possédant actuellement un laboratoire Oui E Non E aussi une participation à la for mation continue des médecins : Personnel Assistante médicale ~ eux-mêmes et de leurs assistan Laborantine médicale E ( activité ) tes (optimalisation des prélè vements, connaissances des prin : Equipeinent cipales erreurs techniques et : Chimie Type d’appareil moyens d’y remédier, interpréta tion des résultats transmis...) ainsi : Année d’achat que, comme déjà cité, l’organisa Hematologie Type d’appareil tion de réseaux de consultants. Année d’achat b, c) La création de coopératives de Hemostase Type d’appareil médecins achetant- à tin labora toire privé des prestations tech Année d’achat niques, telles qu’il en existe déjà plusieurs dans l’ensemble du Etude de rentabilité pays, a fait l’objet d’attaques le : Ceux d’entre vous qui sont en possession de chiffi-es de rentabilité concernant plus souvent inadéquates de nos instances dirigeantes, et amené à : leur laboratoire et sont d’accord de nous les communiquer pour une étude générale au sein de la SVM sont priés de les inclure dans ce courrier, l’abaissement de 100 de la va anonymement ou non, selon leur d4sir. leur du point OFAS pour toute une série d’analyses de base. Lar gement incriminés dans les mé Thnbre (facultatif)
CMV 2/98-Dossier A quoi servent les analyses médicales et les laboratoires? Aujourd’hui, cette question est es inutilel Et petit-on comparer le prix «à part, pas encore démontré clairement sentielle pour nous tous. Il ne suffit payer» pour un dosage de cholestérol l’utilité et les compétences mises en plus de dire que notre formation ou avec celui d’une CK-MB urgente uni oeuvre pour assurer le niveau de qua des techniques accessibles justifient quement sous l’angle des coûts de pro lité de ses prestations. Les laboratoires un métier. Un métier qui, régulé par duction? indépendants, tout comme le labora sa qualité, bénéficierait en plus d’un Si, en période d’abondance et de toire du cabinet médical, doivent s’at tarif garanti par lOFAS. Cela est d’au laxisme, on a pu voir fleurir de véri tacher à cette mission en tant que par tant plus d’actualité que, dans le lan tables centres de production d’ana tenaires. Une concurrence excessive et gage de la globalisation, on pourrait lyses, ces entités sont devenues coûteuse entre prestataires n’est guère traduire la question ci-dessus par: contraires aux intérêts de tous. Elles souhaitable. Elle conduirait irrémédia quelle plus-value apportez-vous à la ne pourront justifier leur existence à blement à l’élimination des plus petits société? l’avenir. Que ce soit sous l’angle de (cabinets et laboratoires) au profit S’il semble évident, pour le do l’assurance qualité, des ordonnances d’une monopolisation déjà fortement maine économique, que la notion de fédérales ou de la volonté des caisses en marche. plus-value est une question d’argent, maladie, il n’existe pas non plus de L’Association vaudoise des labora les actes techniques n’ont un prix que structures intermédiaires entre le ca toires privés (AVLP) accorde une im si les prestations sont de qualité et les binet du praticien (incluant le cabinet portance réelle à la disponibilité et la compétences justifiées. de groupe jusqu’à cinq praticiens) et polyvalence des laboratoires. Le main Ainsi, de même que la pratique mé le laboratoire d’analyses médicales tien d’une répartition régionale et d’un dicale s’exerce sous l’angle de la qua indépendant. service de proximité des différentes lité et non de la quantité, le laboratoire Ce n’est que dans une peispective compétences (techniques et médi doit apporter à la clinique les éléments de partenariat où chacun exerce son cales) est primordial. Par le soutien utiles au diagnostic ou au traitement métier, que le rapport qualité prix des scientifique, l’aide technique au cabi selon des critères de qualité adéquats. actes techniques et une réelle plus-va net médical et l’encouragement à la Le prix des prestations techniques lue trouveront leurs justifications au formation permanente, l’AVLP se porte n’est plus acceptable par les orga près des organismes payeurs, des pa garante de prestations de qualité, ne nismes payeurs sans justification. tients et des autorités. cessaires et évolutives. D’ailleurs à quoi sert-il de définir le Si le législateur a enfin reconnu of Si une plus-value doit être justifiee, prix de remboursement d’une analyse ficiellement la médecine de labora c’est dans ces domaines que les labo en fonction du nombre dIe dosages par toire (longtemps considérée comme ratoires peuvent la défendre. série, du coût des réactifs, (les loyers, une simple sous-traitance faite par le D” G. Bili des salaires, etc. si cette analyse est médecin), cette discipline n’a pour sa Président de l’AVLP Laboratoires communautaires (Correspondance adressée à la FAMH) II Messieurs, Je vous remercie de votre lettre qui reflète très clairement la situation qui règne dans le secteur des analyses de laboratoires. Ayant transmis votre lettre à I’OFAS pour obtenir des renseignements complémentaires, je vous réponds avec un retard que je vous prie de bien vouloir excuser. Vous savez que je connais l’état des faits que je désapprouve entièrement- Je tiens encore à vous dire combien j’apprécie vos efforts visant à lutter contre ces abus. Vous avez bien compris les réponses que M- Piller, directeur de lOFAS, a données à vos ques tions dans sa lettre du 10 juin 1997. En effet, les pratiques de ces laboratoires dits communau taires ou de coopératives ne sont pas légales- II n’est pas permis d’accorder aux médecins des ra bais ou des ristournes liés aux prestations. Les économies sur les coûts de la santé doivent être répercutées sur les patients (art. 56, 3e et 4e al., LAMaI). Pour les détails, je vous renvoie à un article de lOFAS paru recemment dans le numéro 49 1997 du Bulletin des Médecins suisses. Il va sans dire que je partage votre avis sur le sujet du remboursement par les assureurs maladie. Payer d’emblée les factures de tels laboratoires équivaut à reconnaître leurs pratiques. Cepen dant, les analyses sont des prestations obligatoires de l’assurance de base et doivent, à ce titre, être remboursées. Au vu de cette situation, j’ai chargé lOFAS de trouver les mesures permettant de contrecarrer les pratiques non conformes à la loi des laboratoires communautaires. Je vous prie d’agréer, Messieurs, l’expression de mes sentiments distingués. Rut!~ Dre~fiiss Conseillèrefédérale
CMV 2/98-Dossier Expérience d’un laboratoire au service des medecins et géré par des médecins Il y a trois ans, des membres de la Le rachat proprement dit s’est pré rattaché et il s’appelle depuis lors «La Société de médecine du canton de Fri paré entre juin et décembre 1995. La boratoire Gamba-SMCF SA». bourg (SMCF), considérant l’évolution SMCF a été aidée et conseillée par des Le laboratoire fonctionne ainsi: une de la médecine en général et le pro autorités juridiques et commerciales. directrice, biologiste, docteur ès sc., di blème des examens de laboratoire en Des actions ont été mises en vente au rigeant une vingtaine de personnes et particulier, ont jugé utile que les mé près de tous les médecins de la SMCF: un Conseil d’administration compor decins réagissent. Convaincus, malgré elles sont nominatives, avec un pla tant quatre médecins de la SMCF élus les pressions dont ils sont l’objet de fond maximal pour chaque action par l’Assemblée générale des action tous côtés, de la nécessité du labora naire, non transmissibles mais rache naires. Le CA se réunit une fois par toire d’analyses comme outil de travail tables par d’autres médecins faisant mois et est secondé à chaque séance indispensable à la pratique d’une mé partie de la SMCR Ces deux condi par un expert-comptable. decine de qualité au service des pa tions évitent que le laboratoire n’ap Depuis son rachat, grâce à sa cli- tients, ils ont projeté la création d’un partienne qu’à quelques médecins ou rectrice, ainsi qu’à un personnel stable laboratoire géré par des médecins. que, dans les années à venir, il n’ap et à l’engagement permanent des A la même période, M. Giacomo partienne plus aux médecins de la membres du CA, le laboratoire conti Gamba, chimiste, docteur ès sc., fon SMCF. Les fonds récoltés ont permis nue à très bien fonctionner et es re dateur à Frihourg en 1964 d’un labo de couvrir les 53% du prix de rachat, sultats obtenus en 1996 et 199 sont ex ratoire d’analyses médicales, voulait une centaine de médecins ayant ré cellents. Un dividende intéressant a pu prendre sa retraite et accepta de le pondu à cet appel. Pour réaliser l’opé être distribué aux actionnaires en 1996, vendre aux médecins. Il s’agissait d’un ration de rachat, une SA a été fondée, et il pourra être maintenu en 199 laboratoire connu et d’excellente re appelée »SMCF Participations SA», né Les buts actuels du CA du labora nommée. En favorisant cette opéra cessaire à l’emprunt, afin de devenir toire sont: tion, M. Gamba a évité ainsi l’absorp propriétaire des 90% du capital-ac — être ouvert à encore plus de me tion de son laboratoire par d’autres tions du Laboratoire Gamba SA, les decins en leur permettant d acque groupes extra-cantonaux et a permis autres 10% restant la propriété de la rir des actions, en pouvant re que son entreprise demeure fribour directrice déjà en fonction. La SMCF pondre au mieux a leurs exigences geoise, au service des médecins de la ayant elle-même aussi acheté des ac et en élargissant les zones de ra région avant tout. tions, le laboratoire lui est directement massage; — intensifier les échanges entre les médecins travaillant avec le la boratoire: colloques pour les uti lisateurs, contrôles de qualité, possibilité d’achats en commun de matériel de laboratoire; %MOi .StLa ç ~ — poursuite de réunions scienti fiques; — mise sur pied d’un système de consultants rattachés au laboratoire auxquels peuvent se référer les mé decins confrontés à des difficultés d’interprétation d’analyses. Après deux ans d’expérience, on peut conclure que l’exploitation de ce laboratoire est une réussite. Le fait même qu’il appartienne à des méde cins et qu’il demeure au service des médecins, le rend tout à fait spécifique et attractif et a comme conséquence directe quil favorise le maintien de la bonne qualité des soins donnés aux patients. D’ André Monney, Médecine interne FMH, Président du C’A Laboratoire Gamba SMC’F SA, 1 784 Cou rtepin, têt 026/684 2255, fax 026/6842219
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CMV 2/98-Caisses Relations avec les caisses bué, ce qui entraînait une lenteur ad Economicité du traitement: état des lieux ministrative et des inadvertances au ni veau du suivi des dossiers. D’autre part, La convention entre la Fédération l’économicité (le traitement (lu confrère le règlement sur la procédure manquait vaudoise des assureurs maladie auquel elle s’adressait. En cas (l’un nou (le clarté. Le groupe 23-56 LAMaI (cf. (FVAM) et la Société vaudoise de mé veau dépassement lors d’tin exercice article Groupe 23-56 LAMaI) que nous decine (SVM) du 29 juin 1978 prévoit ulterieui; le groupe de travail invitait le remercions vivement, a contribué par l’établissement d’une commission pa confrere a prendre position par rapport ses critiques et par ses remarques à fa ritaire en vue, entre autres, de prévoir aux depassements constatés. Si les’ ~tr voriser une réorganisation du fonc les mesures destinées a garantir le c:t guments evoqués par le confrère ne tionnement du groupe de travail. Un ractère économique des prestations et permettaient pas au groupe (le travail nouveau reglement dapplication (les d’en surveiller le respect» selon l’article (le convaincre la commission paritaire mesures (le contrôle de l’économicité 23 de l’ancienne LAMA et 56 (ie l’ac que l’activité de ce confrère (lifférait (le du traitement est à l’examen. Il prévoit tuelle LAMaI. A cet effet, la commis la moyenne (les confrères de la même la même (lémarche (III groupe de tra— sion paritaire a mandaté tin groupe de spécialité, la commission paritaire lui ~‘ail lors du premier dépassement des travail, actuellement composé du Dr décernait un avertissement. Après tin indices que précédemment. Une lettre A. Vaucher et de MM. J-J. Chapuis et (leuxième avertissement, la commis d’information sera envoyée au con N. Pachoud pour la FVAM, ainsi que sion paritaire proposait au confrère une frère concerné qui, s’il le désire, poun’a de M. D. Petitmermet et (les D~ Ch. séance ~1e conciliation visant à obtenir entrer en contact avec le groupe de tra Steinhiiuslin etC. Racine pour la SVM. une rétrocession (les montants excé vail. Loi-s (l’un deuxième dépassement La FVAM fournit au groupe (le dant l’indice 120 des frais médicaux2. (les indices, une demande d’explica travail les statistiques sur les indices Le praticien pouvait participer à cette tion écrite sera exigée de la part du économiques (le la médecine ambula— séance de conciliation accompagné (le confrère. Si les explications fournies toii~e calculées par le Concordat des son conseil juridique. En cas d’échec par le confrère ne convainquent pas le assureurs maladie suisses (CAMS). Le (le la conciliation, la FVAM était libre groupe (le travail, son dossier sera le- CAMS calcule, sur la base des factures (l’entamer une procédure auprès de la mis à la commission paritaire, qui lui que lui adressent les assureurs mala justice civile, adressera tin avertissement. Elle (léci— die suisses, la moyenne des fi-ais me Depuis la mise en place de cette (lera également du suivi du (lossier dicaux par patient, la moyenne des procedure, entre 70 et 100 dossiers ont (séance (le conciliation, observation (le prestations de base par patient et le été analysés chaque année. Par année, l’évolution (les indices). nombre de consuitationsau sein d’une 10 à 30 avertissements ont été adres En ce qui nous concerne, les re même spécialité. Les frais médicaux sés. En 1992, 9 confrères ont été présentants (le la SVM au sein du par patient, le nombre de consulta conviés à une séance de conciliation: groupe (le travail et de la commission tions par patient et le nombre total (le 5 ont accepté la conciliation et ont ré paritaire, nous tenons à encourager consultations d’un praticien sont en trocédé le montant convenu. Sur nos confrères à s’informer sur leurs in suite comparés à la moyenne (le sa spé l’exercice 1993, 4 confrères sur 7 ont dices dès le début de leur activité en cialité. De cette comparaison découle accepté la conciliation et en 1994, les cabinet. Tout médecin peut obtenir l’indice frais médicaux par patient, 2 confrères concernés l’ont acceptée. gratuitement ces indices annuels au l’indiceprestations de baseparpatient Il est évident que les analyses sta près de la FVAM, Rasude 2, 1006 Lan et la comparaison en ch(ffre absolu tin tistiques fournies par le CAMS ne (lé sanne. Nous sommes bien évidem nombre de consultations.’ ciivent en rien l’activité spécifique mé ment à disposition de tout confrère qui Seuls sont ensuite examinés les in dicale de chaque praticien. Les critères désire des renseignements ou des dices économiques qui dépassent les retenus par la commission paritaire conseils. Nous rendons également nos critères fixés par la commission pari (plus 500 des frais médicaux par pa confrères attentifs au fait qu’ils peu taire, soit: tient) permettent cependant, dans une vent s’adjoindre l’aide d’un conseil ju — L’un des deux ou les (leux indices certaine mesure, de pondérer les coûts ridique en tout temps. (frais medicaux par cas; prestation entraînés par les pratiques spécialisées D” chai-les Racine de base par cas) dépassent 150, et specifiques de certains spécialistes ‘l.es prestations de base correspondent aux c’est-a-dire sont supérieurs de 50% au sein de leur spécialité. positions NMT 0001 ù 0012. à la moyenne de la spécialité con Il nous parait (lonc évident que si —‘Tribunal fédéral des assurances sociales. cernée les indices d’un confrère dépassent les 18 novembre I 992. ou critères retenus, il n’y a que le prati L’indice des frais médicaux par cas cien et éventuellement son groupe de compris entre 120 et 150, lorsqu’il spécialité qui puissent fournir les élé A louer Lausanne. Grand-chêne 2 est associe à un nombre (le consul ments analytiques et économiques qui tations supérieur à 6000. LOCAL COMMERCIAL permettent aux médecins au sein (lu jusqu’à l’entrée en vigueur de la ré 144 m- 5 pièces groupe (le travail (le défendre la posi + grande reception salle d’attente vision mentionnée ci-après, les con tion du confrère incriminé. frères dont les indices économiques (lé- C’est au niveau de l’échange de l’in Loyer mensuel: Fr. 3000.— plus charges passaient ces critères étaient informés formation et de la procédure que le par écrit de leur dépassement. Cette Libre clés i~nn 1998 groupe de travail a rencontré des (lif lettre se voulait être une simple infor ficultés. D’une part, un secrétariat qui ‘rél.021/3231181 mation et ne portait aucun jugement sur lui était propre ne lui a pas été attri
CMV 2/98-Caisses 10— tique et insuffisamment différencié Groupe 23-56 LAMai des données statistiques que lui fournit la FVCM et recommande L’application dans notre canton du en péril les fondements même d’une dès lors vivement à tout médecin principe dit du traitement économique médecine libérale, à compromettre la dont la pratique est mise en cause proclamé par l’art. 56 LAMaI (ancien qualité des soins prodigués aux pa sur la base de ces statistiques, s’il nement 23 LAMA) suscite non sans tients et a porter préjudice aux intérêts conteste la valeur des échantillons raisons de très vives préoccupations. legitimes de notre profession. comparatifs retenus et ou la spé Personne ne saurait contester le bien Telles sont les raisons pour les cialité qui lui est attribuée, de re fondé des mesures déployées pour quelles un certain nombre de prati agir aussitôt en s’adressant à la lutter contre les véritables abus. Sont en ciens, réunis au sein du Groupe 23-56 SVM. revanche beaucoup plus inquiétantes LAMaI, ont estimé nécessaire de réagir. 3. Il importe que, de son côté, saisie les procédures engagées par la Com Dans un premier temps, un avis de par un médecin impliqué, la SVM mission paritaire FVCM-SVM, mises en droit a été demandé au professeur procède avec diligence à une ins place parla Convention du 29juin 1978, Etienne Grisel qui, à la lumière des ren truction complète de son cas; que, à l’égard de nombreux praticiens plus — seignements et documents fournis, a dans la mesure où les critiques for de 150 pendant la seule période de 1990 mis en évidence de nombreux dys mulées par ce dernier lui paraissent à 1995 dont la grande majorité n’a ja — fonctionnements et formule de sé fondées, elle assume avec fermeté mais eu d’autre ligne de conduite que rieuses critiques. et conviction la défense de ses in celle consistant à mettre en oeuvre les Après une étude approfondie de ce térêts au sein de la Commission pa moyens à la fois nécessaires et suffi dossier, une délégation de Groupe 23- ritaire; qu’elle fournisse à celle-là sants pour assurer une prise en charge 56 LAMaI a rencontré, en juin 1997, le des éléments lui permettant ou adéquate de leurs patients. comité de la SVM, puis, en novembre bien d’appliquer la méthode statis Malheureusement, plusieurs mem 1997, la Commission paritaire ‘in cor- tique sur la base de données diffé bres du comité SVM de l’époque se sont pore», présidée par le juge cantonal rentes ou bien de s’écarter de cette impliqués personnellement par des in Paul-E. Rochat. Ces deux réunions se méthode en tenant compte d’autres terventions clans la presse où, d’après sont déroulées dans un esprit con paramètres et en procédant à un eux, le renchérissement du coût de la structif et ont permis de dissiper un examen plus ciblé, apparenté à la santé était dû à une poignée de méde certain nombre de malentendus. Les méthode analytique. cins qualifiés de ‘moutons noirs». principales conclusions que l’on petit Le Groupe 23-56 LAMaI exprime le C’est ainsi que bien des confrères en dégager sont en substance les sui voeu que les contacts ainsi noués per ont été a priori suspectés d’exercer une vantes: mettront, à l’avenir, d’assurer dans des pratique dispendieuse et se sont vu si 1. Dans les limites de ses compé conditions plus satisfaisantes le res gnifier un avertissement formel sans tences touchant à l’application du pect du principe dit du ‘traitement éco avoir été préalablement entendus par principe du ‘traitement écono nomique’ sans compromettre la qua la Commission paritaire. De plus, fer mique’ prévu par l’art. 56 LAMaI, la lité des soins ni les fondements d’une mement invites a corriger immédiate Commission paritaire est au pratique reposant sur les valeurs de li ment leur pratique sous peine de premier chef un organe de con berté et d’efficacité. Il appuiera tous graves sanctions economiques, ils ont ciliation qui, avant de juger défi les efforts déployés par l’actuelle SVM souvent dû attendre des mois avant de nitivement qu’un traitement est dans ce sens et reste à disposition de recevoir, de la part de la Commission dispendieux et de statuer sur les tous les confrères intéressés par son paritaire, une reponse aux objections conséquences financières d’une action. légitimes qu’ils elevaient. Certains ont telle qualification, donne au mé La délégation attendu en vain. decin concerné la possibilité d’être du Gro ripe 23-56 LAMaI L’analyse de maints cas concrets entendu, de se faire assister et pri D’ Serge J-Iupka révèle par ailleurs que, suivant en cela vilégie la recherche d’une solution D’ Serban Sichitiu les données fournies par la FVCM, la d’entente. D” Hubert Suter Commission paritaire a non seulement 2. La Commission paritaire ne mé Adresse: UPM, recouru à la seule méthode statistique, connaît pas le caractère schéma- CP 4014, Lausanne 1002. mais qu’elle l’a en outre appliquée de manière exagérément schématique, se fondant sur les données du Concordat suisse des caisses maladie (CSCAM) Courrier du Médecin vaudois No 1/1998 sans se soucier de la valeur des échan tillons comparatifs et de la spécificité Droit de réponse de la SUPRA de la pratique (ou des pratiques) du médecin concerné. Monsieur le Secrétaire général, restrictives. Les caisses maladie laxis Or, faut-il rappeler que c’est préci L’art. 32 LAMaI précise que les pres tes, s’il y en a, léseraient non seulement sément sur la base des statistiques in tations mentionnées aux art. 25 à 31 les intérêts de leurs assurés mais aus suffisamment différenciées du CS doivent être efficaces, appropriées et si ceux des assurés des autres caisses CAM. vigoureusement dénoncées tant économiques. Il est donc du devoir par le biais de la compensation des par la FMH que par la SVM, que la des caisses maladie de ne pas se limi risques. SWICA s’est cru autorisée à publier, ter à être des organismes payeurs, mais avec le tollé que Ion sait, sa liste des de ne dépenser qu’avec discernement 1. Prise en charge de I’IRM medecins prétendument économes. l’argent qui leur est confié sous forme Les conditions de prise en charge Enfin, l’examen de la situation a de primes par leurs assurés, et de res sont définies sous chiffre 9.2 de l’an demontre que la FVCM paraissait exer pecter les dispositions légales, même nexe 1 à l’OPAS. L’IRM doit être prise cer, au sein de la Commission paritaire, si celles-là et ce n’est pas la faute — en charge: une influence à ce point prépondé des assureurs peuvent parfois être a) S’il s’agit d’élucider l’existence rante qu elle était de nature à mettre considerees par certains comme trop d’une affection du cerveau ou du
CMV 2/98-Caisses 11 canal rachidien (à l’exception des D’une façon générale (cas particu factures de médecins, établies selon le cas de démence ou de céphalée); liers exceptés), nous ne prenons pas système du TG, étaient payées par b) S’il s’agit d’élucider l’existence én charge, dans ce domaine, l’IRM ef nous à Planinsurance SA qui devait d’une affection de la base du crâne, fectué comme premier moyen de dia faire suivre les montants aux méde de l’orbite (de l’oeil), de l’oreille in gnostic. De plus, SUPRA n’est pas seule cins. Cet automne, recevant un certain terne ou de l’articulation de la mâ à avoir une pratique attentive dans ce nombre de rappels de médecins, nous choire; domaine, la commission des praticiens avons fait des recherches et constaté c) Dans la région du cou, de la paroi des caisses membres de COSAMA que, dans une très grande majorité de thoracique, du médiastin ou du pe •ayant fait le constat d’une pratique cas, soit nous avions déjà payé les fac tit bassin, pour établir un plan opé commune de ces caisses. Une autre at tures à Planinsurance SA, soit celle-là ratoire et ou pour la délimitation titude serait d’ailleurs, nous le rappe ne nous les avait pas transmises. de la radiothérapie de tumeurs ma lons, contraire à la loi. Plainsurance SA avait bloqué plus lignes dépassant les limites des or de 6000 factures depuis la mi-octobre ganes; 2. Contestation 1997 et ne nous les a transmises qu’à d) S’il s’agit d’élucider l’existence d’une des entrees dans un partir de mi-décembre. Depuis cette affection de la colonne vertébrale date, nous nous efforçons de les trai etablissement hospitalier ter dans le meilleur délai, malgré le (hernie discale et malformations); e) Dans la region des muscles e ou la veille de l’intervention surcroît important de travail. des os des membres (articulations Il est utile de préciser que nous Pour éviter que de tels incidents ne incluses), pour établir un plan opé contrôlons systématiquement les en se renouvellent, nous avons, avec l’aide ratoire et ou pour délimiter la ra— trées en établissement la veille de l’in de lEtat, conclu une nouvelle conven cliothérapie de tumeurs malignes tervention. Nous ne les contestons pas tion liant l’ensemble des partenaires. ou d’une nécrose de l’articulation ~vstélnatiquement, mais chaque fois Selon les termes de cette convention et de la hanche; que cela nous semble justifié, par dès le 27 janvier 1998, date de son en f) S’il s’agit délucicler l’existence exemple lorsque l’intervention n’a lieu trée en vigueui; nous payons les fac d’une affection de la moelle os qu’à onze heures le lendemain matin. tures aux médecins, en TP pour les re seuse (tumeur, inflammation); Dans ce cas, le contact avec l’anes quérants assistés et en tiers soldant g) Dans la région du coeur et/ou de thésiste et la préparation du patient pour les requérants autonomes. l’aorte pour établir tin plan opéra peuvent se faire le même jour et il s’agit Vous avez etc informé de cela par toire en cas de lésions intracar d’économiser une journée d’hospitali une lettre du 27 janvier 1998, signée diaques confirmées par l’échogra sation pour la communauté des assu conjointement par le médecin adjoint phie, lors de vices cardiaques rés. Les revues d’hospitalisation effec au medecin cantonal et par M”t C. congénitaux, de malformations tuées dans certains établissements Schaub, chef du Service de prévoyance congénitales et/ou d’anévrismes de n’ont-elles pas mis en évidence un cer et d aide sociales. Dans cette lettre, il l’aorte diagnostiqués cliniquement. tain nombre de jours d’hospitalisation est clairement indiqué que le retard Vous savez que, suite à une lettre inappropriés? dans le paiement des factures ne nous à lOFAS du 9 décembre 1997, que est pas imputable. Votre prose a ce su vous avez signée avec M. C. Poget, cet 3. Gestion du contrat jet fait donc fi de toute objectivite. office a, par lettre du 29 janvier 1998, confirmé que les assureurs doivent collectif des refugies 4. Propos s’en tenir à l’OPAS. Dans cette réponse, La gestion de ce contrat, à laquelle du D~J. P Randin il est, en outre, mentionné que la sec participaient, outre notre caisse, Pla Considérez-vous qu’un bon méde tion prestations médicales» a préparé, ninsurance SA et FAREAS, était très cm conseil est un médecin qui dit sys en 199 en collaboration avec tin , compliquée. Le protocole d’accord tématiquement ‘oui et amen à tout ce groupe de travail IRM et à l’intention liant les partenaires prévoyait que les que facturent et prescrivent I ensemble de la Commission fedérale des presta tions (CFP), une documentation en vue d’une demande d’extension des Mise au point indications IRM. LOFAS soumettra le problème à la CFP lors de sa séance Monsieur le Directeur général, du 12 mars 1998. Lorsqu’elle aura traité Votre correspondance a retenu ma meilleure attention. le dossier, M R. Dreifuss procédera, Si vous avez ressenti un ton polémique et provocateur dans les ‘brèves. cas échéant, aux adaptations requises. du dernier numéro du Courrierdu Médecin vaudois, qui ‘épinglent’ la SUPRA Dans [attente de ces eventuelles à trois reprises, il traduit toutefois très exactement le sentiment du comité et nouvelles directives et sur l’insistance d’un nombre important des membres de la SVM quant à la détérioration no de notre médecin conseil, nous avons table, pour ne pas dire la très mauvaise qualité, des échanges entre votre décidé de modifier notre pratique et caisse et le corps médical. de rembourser les IRM du système Prenons-en acte et que cette poussée d’adrénaline réciproque favorise la musculo-squelettique (ch. 9.2, lettre e réflexion et la reprise d’un partenariat indispensable et constructif dans les OPAS) si les condition~ suivantes sont relations quotidiennes que votre administration entretient avec les médecins. remplies: C’est dans cet esprit, et avec la volonté d’ouvrir un débat, que nous pu — après RX initiaux; blierons volontiers votre droit de réponse dans notre prochain numéro du — s’il n’y a pas de résultat du traite C’ourt-ier du Médecin vaudois, ainsi que la présente. ment médicamenteux, du traite En vous remerciant d’avoir réagi et en restant à disposition pour mettre ment conservateur initial, du trai à plat les nombreux problèmes qui entachent nos relations, je vous prie tement de physiothérapie éventuel d’agréer, Monsieur le Directeur général, l’expression de mes sentiments dis et s’il n’y a pas d’autre moyen, plus tingués. favorable médicalement et finan Société vaudoise de médecine cièrement, de détecter une éven Daniel Petitmermet, secrétaire général tuelle affection.
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