Ouch à - Société Vaudoise de Médecine

 
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               REVUE DE LA               MARS
      S0cIÉTE VAUDOISE DE MÉDECINE       1998
Ouch à - Société Vaudoise de Médecine
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Ouch à - Société Vaudoise de Médecine
CMV 2/98-Mitodai

            ditorial                                                                               Sommaire
L’avenir du laboratoire du praticien...
    Les contraintes legislatives et économiques imp osées par le législateur
et «le marché acculent le médecin dans un coin du ring dans lequel
le K-O. définitif l’attend. Seules l’imagination, la créativité et la faculté                        Editorial
d’adaptation permettront aux médecins en innovant d’assimiler
les nouvelles regles du jeu médico-économique. La solidarité entre
médecins, actuellement très precaire, pourrait s’avérer être le véhicule
de l’innovation.
    Le groupe de travail Labo-Rieux “, créé spontanément par des
inedecins de premiers recours et soutenu par le cornUe de la SVM                                     Dossier
et sa commission «laboratoire», s’est attaqué au problème de l’avenir                                ~Et mon lahoratoire~»
du laboratoire du praticien. Les expériences en cours dans d’autres                                  A quoi servent
cantons ont été examinées avec intérêt. Le Dr Monney décrit son                                      les analyses médicales
experience dans le canton de Fribourg dans cette édition. Un article sur                             et les laboratoires?
la cooperative Aesculab du DrJunet ne nous est pas parvenu a temps,                                  Expérience d’un
mnais il faut savoir que I’OFAS considère que cette forme de laboratoire                             laboratoiitau service
est illegale. Les bases légales (cf lettre de la conseillère federale Ruth                           des medecins
Dreifuss~) et les différents débouches economiques ont etc discutés avec                             et gere par des niedecins
des experts de tous bords. L’Association vaudoise des laboratoires prives
(AVLP,) a contribué massivement à la reflexion. Nous tenons à remercier
chaleureusement ses représentants pour leur aide et leur disponibilite.
    Une tendance générale se dégage: si la majorité d’entre vous estime
que le laboratoire du praticien est indispensable à la pratique medicale,                            Relations avec les caisses
il ne pourra fonctionner qu’en assurant une qualité de haut niveau.
Celle-ci ne pourra s’obtenir qu’en serrant les coudes entre medecins
(cf «Et mon laboratoire?», D’~ Edde et Grofr) et en collaborant
de manière étroite avec votre laboratoire privé de proximité.
    Soyez nombreux à répondre au questionnaire suivant l’article
«Et mon laboratoire?», vous vous en serez reconnaissants.                                            Le coin du banquier
                                                                         ~,jmt’Nicole Truscello
                                                                              Ev Charles Racine
    “Labo-RIL’ux», groupe ‘k’ travail composé de ,ll” N Truscello et des D” Ai. Edde,j-Ph, Grob,
li Junod et C Racine I ‘AI’PI, est rep~’ésentée par MAL G. Bit! (président) et A. liidunt

 NdIr: Dossier 1/98 consacré aux «Femmes médecins»: M” Bonard, auteure
 du seul article de ce dossie,; a étéfûchée et déçue par le maigre contenude ce dernier              Communiques
 qu’elle a estimébâclé. Les membres du co,nitéde rédaction (D’)? Rosselet,J.J? Randin
 et M. Burnier) regrettent également qu’il n’ait pas été mieux étoffé, mais ils se sont
 trouvés pris de court lorsqu ‘ils ont rencontré des résistances et des refus auprès
 des personnes contactées qui estimnaient n’avoir rien à dire. Il est vrai qu’il aurait
 été préfém-able de ne rien publie;; ‘nais les dossiers sont toujours clos à l’extrême
 limite et il n’y a malheureusement pas souvent de solution de rechange dans les                             -

 tiroirs de la rédaction!                                                                            Calendrier
 La rédaction présente ses excuses en soulignant qu’il n’y at’alt aucune Intention                   medical vaudois
 machiste de mauvais goût à laisser passer un dossier «tronque -

                                                 Prochaines parutions:
                                                  N°3/98

         OURRIER                                          1998
                                                  13 mairédactionnel:
                                                  (délai
                                                  20 avril 1998)
       ~MEDECIN                                   N°4/98

   -    V~fi u~ois
        .
                                       —
                                                  (délai
                                                  17 juinrédactionnel:
                                                           1998
                                                  25 mai 1998)
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                                                                                           Bioréac SA
                                                                                                 Lausanne (Suisse)
                                                                          TéI.021-6177426        FaxO2l-6166885
.
.
    .
:   Question du médecin-pratricien:                                                                              :

                                       Comment réduire les frais de laboratoire dans mon
                                       cabinet médical?

~   Docteur, voici la réponse de BIOREAC SA:                                      -

    •        ne vous separez pas de votre assistante medicale qualifiee ou
             de votre laborantine                                                                                :
~ •          Travaillez avec de la chimie liquide qui ne coûte que 70 cts le test (méthode semi
:            micro, prix moyen)
    •        Achetez un photomètre moderne à Fr. 6’300.- (TVA incluse)
    •        Laissez-vous conseiller par notre entreprise qui a une grande expérience de 29 ans
             sur le marché suisse et qui répondra à toutes vos questions
    •        Ne vous inquiétez pas, la marge bénéficiaire vous permettra d’amortir rapidement
             votre nouveau photomètre ainsi que le petit matériel d’équipement de votre
:            mini-laboratoire                                                                                    :
    •        Les méthodes d’analyses sont fiables, simples et rapides; il suffit de s’organiser
:            en conséquence                                                                                      :
~ •          Avec ce système «traditionnel», vous économiserez des miliers de francs par année
             comparé aux systèmes dits «modernes»...

              Coupon à retourner dûment complété à:   BIOREAC SA Case postale
                                                                 -                    -   1001 LAUSANNE

               Le médecin soussigné s’intéresse à votre offre. II vous prie de le contacter rapidement

    Nom                                                          Té!.

:   Prénom                                                       Fax

    Rue

                       Localité                                      Signature

•..........................s.e................•.•...•....••...•....•• •.••...•........e•...
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CMV 2/98-Dossier

    Dossier
                                                       «Et mon laboratoire?»
    Omnipraticien, interniste,              gatives, il convient d’en tirer les consé           La plupart dentre nous possèdent
 sous-spécialiste de tous bords,            quences que nous devons relayer vers            un laboratoire de cabinet, équipé pour
 lequel d’entre nous n’a pas re             les législateurs de la médecine helvé          permettre à une assistante médicale
                                            tique:                                         d’effectuer les analyses de la liste de
 tourné mille fois dans sa tête les             «Chaque cabinet médical doit               base. Peu nombreux sont ceux qui
 inconnues d’un problème à ré               pouvoir posséder un laboratoire.»              pourraient dire avec precision quelle
 soudre dans un avenir hélas                    L’importance de cette question est         est la rentabilité de leur laboratoire et,
 proche: «Que vais-je faire de             telle qu’elle fait l’objet de la première       par conséquent, seraient a même de
 mon laboratoire?»                         question d’une enquête ci-jointe que            faire une étude de sa rentabilité avec
                                           nous vous enjoignons de remplir en              les nouveaux tarifs.
    Nombreuses sont les questions qui      grand nombre afin de donner le plus                  Nous possédons les chiffres rela
restent sans réponses, qu’elles soient     de poids possible à nos revendications          tifs à plusieurs laboratoires de grou
relatives aux aspects éthiques, médi       en haut lieu.                                   pe mais pratiquement aucun con
caux, pratiques, financiers, juridiques,        La récente publication d’une lettre        cernant des laboratoires de cabinet.
etc., de ce casse-tête «fédéral». Les      de M. Otto Piller, directeur de lOFAS,          Ceux d’entre vous qui posseclent
réactions qu’il engendre sont, de fa       dans le Bulletin des Médecins suisses           de tels chiffres et accepteront de nous
                                           (No 8, 1998; 79) ne laisse hélas pas de         les communiquer, anonymement si
çon prévisible, souvent totalement ir
rationnelles et fortement exagérées:       doute quant à l’avenir du laboratoire           besoin est, seront les bienvenus. De
-J’arrête tout, Je mets mon assistante     du praticien pour les têtes pensantes           tels chiffres nous sont indispensables
à la porte-, -Je refuse d’appliquer le     de cette administration et seul un front        pour envisager des solutions mcli
nouveau tarif-.                            uni des médecins pourrait amener nos            viduelles aux problemes qui se posent
                                           politiciens à prendre des décisions             à nous. Il en est de même pour la liste
     Face à tant d’inconnues et de mou     contraires à ces recommandations.               des appareils de nos laboratoires, dont
vernents d’humeur, tentons de garder            Le deuxième pro bleme est celui de         nous aurons besoin pour envisager
la tête froide et de raisonner avec les    la rentabilité des analyses de labora           des stratégies de rationalisation de
éléments en notre possession dans le       toire effectuées par chacun d’entre             nos pratiques et nos approvision
but d’obtenir une ou des solutions qui     nous, à ce jour et face aux nouveaux            nements en réactifs, voir en nouveaux
permettrons au plus grand nombre           tarifs qui nous sont promis.                    appareils.
d’entre nous de continuer à exercer
leur art dans la sérénité.
    Lepremierpi-oblème à résoudre, et
le pius important, est celui de l’im                         Jeudi de la Vaudoise
portance que nous attribuons au la                                       26 mars 1998
boratoire dans nos pratiques.
—   Pouvons-nous envisager que l’en                          Auditoire César-Roux, CHU~ Lausanne
    semble des cabinets médicaux de
    notre canton, où qu’ils soient si               Maladie du foie et contrôle de qualité
    tués, travaillent sans laboratoire
    pour l’ensemble de leurs presta                            du laboratoire
    tions, urgences incluses?                      Organisateurs: Professeurs Claude Bachmann et Jean-Jacques Convers
    N’existe-t-il pas de situations, géo                               Modérateur: Dt Charles Racine
    graphiques ou médicales, dans les
    quelles le médecin praticien a be        9 h-10h            Seance pleniere a l’Auditoire césar-Roux
    soin de pouvoir effectuer de suite                          1 Prise en charge pratique de l’hépatite C
                                                                     Professeur A Hadengue).
    dans son cabinet une ou des ana                            2 Controle de qualité interne des analyses de laboratoire:
    lyses de laboratoire pour pouvoir                               quelle valeur’ (Professeur C. Bachmann).
    prendre en charge eptimalement
                                             10h-10h30         Pause
    son patient?
—   Existe-t-il, parmi la liste des ana      20h30-12h         seminaires interaCtifs:
    lyses de base autorisées aux mé                            Animateurs pour la gastro-entérologie: Professeurs A. L. Blum,
    decins praticiens, des analyses de                         J.-J. Convers, flr» A. Bretliolz, G. Dorta, A. Fasel, A. Frei, A. Frenzer,
                                                               E Frôhlich, J. Goyot, J. Hess, Ph. Jornod, J. Thorens, P Wiesel.
    moindre utilité, trop compliquées                          Animateurs pour la chimie clinique: Professeur c. BaChmann,
    ou dont la procédure, les contrôles                        ~ N. Durgniat, D~’ ,Ç. Bili, O. Boulat, A. Déom, A. Induni, M.
    de qualité ou l’interprétation dé                          Markert, P-M. Schmidt, D. Werner, M. B. Corajoud.
    passent ses compétences?
    Si les réponses à ces diverses ques     Ce cours est soutenu par la firme MSD.
tions sont, ce que nous présumons, né-
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CMV 2/98-Dossier

                                                                                                         r,   l~’
     Le troisième problème, vital si nous
souhaitons maintenir un laboratoire
clans chaque cabinet médical qui l’es-
rime nécessaire, est celui de l’amélio
 ration constante de la qualité.
     La giande majorité d’entre nous
souscrivent avec succès aux differents
contrôles de qualité mis en place par
nos societés professionnelles, qui utili
sent des laboratoires de référence iden
tiques à ceux des laboratoires privés.
     Malgré cela, le directeur de lOFAS
pretend que -le laboratoiredupraticien
 est certainement trop petit pour assit—
 mer l’organisation et les charges /7-
 nancieres que cela implique. De plus,
selon nos constatatio;is~ I ‘assurance
qualite dans le domaine des analyses
en est encore à ses débuts. II en ,tçulte
 une grogne croissante de lapart des au
tres laboratoires d ‘analyses et des mem
 bres des groupements correspondants».
     Encore un vieux serpent de mer
ressorti au moment opportun par les
instances bernoises et leurs alliés des
grands laboratoires, «Quand on veut
tuer son chien, on dit qu’il a la rage!
Il semble que nos efforts ne soient pas
suffisants pour ceux qui nous clin—
gent qui peisistent à soutenir que la
     ,

seule oie vers la qualité des analyses
de laboratoires est la disparition de
ceux des praticiens.
     A nous de leur prouver le contraire
et cl’ameliorer encore et toujours la
qualite de nos laboratoires par une sé—     mie, l’hématologie et l’hémostase de        conséquent que son analyse de labo
rie (le mesures visant à parfaire la for    tels laboratoires de groupe ont eté tes     ratoire n’aura, de ce fait, pas la valeur
mation continue (le nos assistantes et      tés et pourraient faire l’objet d’achats    requise. La raison pour laquelle, selon
laborantines, à optimaliser la mainte       groupés, cependant que les réactifs, y      lOFAS, cela n’est pas le cas lorsque cet
nance de nos appareils, à promouvoir        compris pour les contrôles de qualité,      examen est effectué clans un labora
[utilisation régulière (les contrôles (le   pourraient être également achetés «en       toue privé, fut-il situé de l’autre côté
qualité internes et externes et à orga      gros» à des prix très concurrentiels.       du pays, est que, dans ce cas, le res
niser (les réseaux de consultants pour      Comme pour les laboratoires (le cabi        ponsable de laboratoire a des moyens
l’interprétation professionnelle des ré     net, des accoids (le partenariat pour       techniques qui assurent l’exactitude
sultats pathologiques. Cela ne petit être   raient être passés avec les laboratoires    des résultats. J’ai personnellement
envisagé sans collaborations multiples      privés régionaux pour la maintenance        maintes fois tenté, sans succès, de faire
entre nous, bien sût-, mais également       des appareils, la formation continue du     connaissance avec les échantillons des
avec les laboratoires privés de nos ré      personnel et l’acheminement vers les        contrôles de qualité qui nous sont ré
gions dont nous avons besoin tout au        spécialistes consultants des résultats      gulièrement envoyés, ce qui n’a ce
tant qu’ils ont besoin de nous.             pathologiques. Sur le plan du person        pendant jamais influé sur l’exactitude
                                            nel, de telles unités pourraient faire      des résultats de notre laboratoire.
  L’association de medecins                 appel à des laborantines médicales          LOFAS nous a malheureusement déjà
  pour la creation d’un                     diplômées à temps partiel (5O~6O0           habitués à de telles «énormités» et seule
                                            environ), ce qui permettrait, entre         I union des médecins de ce pays amè
  «laboratoire de groupe                    autres bénéfices, de sauver des postes      nera, esperons-le, nos dirigeants poli
  «L’union fait la force et les regrou      de travail dans une profession para         tiques à envisager d’autres décisions
pements les bénéfices»! Sans souscrire      médicale à l’avenir grandement hypo         que les «diktats» de cette administra
aux conséquences sociales de ce credo       théqué par les décisions de lOFAS!          tion.
de l’économie de marché, plusieurs              Les limitations prévisibles à de tels       Finalement, et c’est vrai pour l’en
d’entre nous ont envisagé l’association     projets sont avant tout juridiques. La      semble des solutions concernant les
de plusieurs médecins en laboratoire        limitation à cinq médecins semble ab        laboratoires supervisés par des méde
de groupe pour augmenter la qualité         solue et ne pas pouvoir faire l’objet de    cins praticiens, de tels laboratoires ne
des analyses et en diminuer les coûts       négociations. Par ailleurs, une récente     peuvent effectuer des analyses pour
de production. De tels regroupements.       prise de position de lOFAS a limité (le     des médecins externes au groupe.
lorsqu’ils sont possibles, sont en effet    tels regroupements aux seuls méde               Sous réserve de ces limitations, ce
souhaitables sur tous les plans.            cins localisés dans le même bûtiment.       modèle qui assure une qualité opti
    Un modèle est à l’étude, regroupant     Le prétexte invoqué est que le méde         male des analyses avec une rentabilité
trois à cinq médecins qui développent       cin dans le cabinet duquel se trouve        raisonnable est inattaquable sur le plan
ensemble un laboratoire chez l’un           le laboratoire ne connaît pas les pa        juridique. Des laboiatoires de ce type
d’entre eux. Des appareils pour la chi      tients des autres médecins et par           fonctionnent déjà avec succès.
Ouch à - Société Vaudoise de Médecine
CMV 2/98-Dossier

                   4’
                                                      dias, sans possibilité de réponse,      casse-tête commun, toutes sont su
                                                      nos confrères genevois ont              bordonnées d’un côté à l’acceptation
                                                      maintes fois tenté sans succès de       du principe de la nécessité de l’exis
                                                      faire entendre leur point de vue        tence du laboratoire du praticien et de
                                                      d’une façon objective. Ceux             l’autre à notre volonté affirmée de
             ï                                        d’entre nous qui étaient présents
                                                      à Berne le 23 octobre 1997, lors
                                                                                              nous serrer les coudes’ et de faire
                                                                                             connaître notre volonté aux autres par
                                                      d’une réunion sur le sujet orga        tenaires de la santé. Face aux attaques
                                                      nisée par la FMH, en sont repar        conjuguées de lOFAS, des grands la
                                                     tis avec le sentiment qu’il n’y         boratoires et de nos dirigeants poli
                                                     avait pas grand-chose dans ces          tiques, seule une mobilisation la plus
                                                     «pratiques~ qui justifie l’ire de nos
                           t                         dirigeants et surtout pas de justi
                                                     fication à l’abaissement précipité
                                                                                             large possible permettra d’éviter le
                                                                                             -knock-out’ définitif craint par les au
                                                                                             teurs de l’éditorial de ce numéro.
                                                     de la valeur du point de plusieurs           Vous trouverez Ci-après un ques
                                                     analyses de hase. Cependant, et         tionnaire auquel vous devrez impérati
                                                     en attendant l’annonce des me           vement repondre si vous voulez nous
                                                     sures que M Ruth Dreffhss a             donner, et donc vous donner la possi
                                                     chargé 1 ‘OFAS de trouver pour          bilite de défendre votre laboratoire.
                                                     permettre de contrecarrer ces           Seule une reponse massive nous per
                                                     pratiques non conjôrmesa la loi,        mettra de faire pression sur les autori
                                                     notre groupe de travail a decide        tes sanitaires et assecurologiques du
                                                     de ne pas etudier plus a fond           pays, et nous donnera l’occasion de
                                                     cette voie, de même que celle de        prendre contact avec les autres socie
                                                     l’achat d’un, voire plusieurs la        tes medicales cantonales pour leur pro
                                                     boratoires prives par des mede          poser une association au poids media-
                                                     cins qui fait l’objet d’un article du   tique prometteur.
                                                     Dr Andre Monney.                             Ce questionnaire est, volontaire
                                                                                             ment, anonyme. Seuls ceux qui le dé
                                                                                             sirent ajouteront leur timbre dans la
                                                  Conclusions                                case prévue à cet effet.
                                                  Comme vous aurez pu le consta                                           EX Edde et
                                              ter, si des solutions existent à notre                                    D’ P. Grob
                                              .. ....                               ••   •0••••               0••••   •• •

       L’abandon                                      Enquête sur le laboratoire du praticien
       de tout laboratoire                        Estimez-vous indispensable que chaque cabinet médical puisse posséder tin
a)     L’abandon deson laboratoire par        :   laboratoire?
       le médecin praticien ne devrait        :                                Oui E             Non E
       pas, selon nous, le laisser en             Enquête sur le laboratoire actuel du cabinet médical
       marge des accords passés entre
      médecins et laboratoires privés             Spécialité                                      Installé depuis
       régionaux. En effet, ces accords
      devraient inclure non seulement             Cabinet seul E           Cabinet de groupe           E            (Nombre       )
      les différents «supports’ atix la
      boratoires des praticiens, mais
                                              :   Possédant actuellement un laboratoire  Oui           E             Non E
      aussi une participation à la for
      mation continue des médecins
                                              :   Personnel                  Assistante médicale       ~
      eux-mêmes et de leurs assistan                                         Laborantine médicale      E (     activité      )
      tes (optimalisation des prélè
      vements, connaissances des prin         :   Equipeinent
      cipales erreurs techniques et           :   Chimie                     Type d’appareil
      moyens d’y remédier, interpréta
      tion des résultats transmis...) ainsi
                                              :                              Année d’achat
      que, comme déjà cité, l’organisa            Hematologie                Type d’appareil
      tion de réseaux de consultants.                                        Année d’achat
b, c) La création de coopératives de              Hemostase                  Type d’appareil
       médecins achetant- à tin labora
      toire privé des prestations tech                                       Année d’achat
      niques, telles qu’il en existe déjà
      plusieurs dans l’ensemble du                Etude de rentabilité
      pays, a fait l’objet d’attaques le      :   Ceux d’entre vous qui sont en possession de chiffi-es de rentabilité concernant
      plus souvent inadéquates de nos
      instances dirigeantes, et amené à
                                              :   leur laboratoire et sont d’accord de nous les communiquer pour une étude
                                                  générale au sein de la SVM sont priés de les inclure dans ce courrier,
      l’abaissement de 100 de la va               anonymement ou non, selon leur d4sir.
      leur du point OFAS pour toute
      une série d’analyses de base. Lar
      gement incriminés dans les mé               Thnbre (facultatif)
Ouch à - Société Vaudoise de Médecine
CMV 2/98-Dossier

                             A quoi servent les analyses
                           médicales et les laboratoires?
     Aujourd’hui, cette question est es      inutilel Et petit-on comparer le prix «à   part, pas encore démontré clairement
sentielle pour nous tous. Il ne suffit       payer» pour un dosage de cholestérol       l’utilité et les compétences mises en
plus de dire que notre formation ou          avec celui d’une CK-MB urgente uni         oeuvre pour assurer le niveau de qua
des techniques accessibles justifient        quement sous l’angle des coûts de pro      lité de ses prestations. Les laboratoires
un métier. Un métier qui, régulé par         duction?                                   indépendants, tout comme le labora
sa qualité, bénéficierait en plus d’un           Si, en période d’abondance et de       toire du cabinet médical, doivent s’at
tarif garanti par lOFAS. Cela est d’au       laxisme, on a pu voir fleurir de véri      tacher à cette mission en tant que par
tant plus d’actualité que, dans le lan       tables centres de production d’ana         tenaires. Une concurrence excessive et
gage de la globalisation, on pourrait        lyses, ces entités sont devenues           coûteuse entre prestataires n’est guère
traduire la question ci-dessus par:          contraires aux intérêts de tous. Elles     souhaitable. Elle conduirait irrémédia
quelle plus-value apportez-vous à la         ne pourront justifier leur existence à     blement à l’élimination des plus petits
société?                                     l’avenir. Que ce soit sous l’angle de      (cabinets et laboratoires) au profit
     S’il semble évident, pour le do         l’assurance qualité, des ordonnances       d’une monopolisation déjà fortement
maine économique, que la notion de           fédérales ou de la volonté des caisses     en marche.
plus-value est une question d’argent,        maladie, il n’existe pas non plus de            L’Association vaudoise des labora
les actes techniques n’ont un prix que       structures intermédiaires entre le ca      toires privés (AVLP) accorde une im
si les prestations sont de qualité et les    binet du praticien (incluant le cabinet    portance réelle à la disponibilité et la
compétences justifiées.                      de groupe jusqu’à cinq praticiens) et      polyvalence des laboratoires. Le main
     Ainsi, de même que la pratique mé       le laboratoire d’analyses médicales        tien d’une répartition régionale et d’un
dicale s’exerce sous l’angle de la qua       indépendant.                               service de proximité des différentes
lité et non de la quantité, le laboratoire       Ce n’est que dans une peispective      compétences (techniques et médi
doit apporter à la clinique les éléments     de partenariat où chacun exerce son        cales) est primordial. Par le soutien
utiles au diagnostic ou au traitement        métier, que le rapport qualité prix des    scientifique, l’aide technique au cabi
selon des critères de qualité adéquats.      actes techniques et une réelle plus-va     net médical et l’encouragement à la
Le prix des prestations techniques           lue trouveront leurs justifications au     formation permanente, l’AVLP se porte
n’est plus acceptable par les orga           près des organismes payeurs, des pa        garante de prestations de qualité, ne
nismes payeurs sans justification.           tients et des autorités.                   cessaires et évolutives.
D’ailleurs à quoi sert-il de définir le          Si le législateur a enfin reconnu of        Si une plus-value doit être justifiee,
prix de remboursement d’une analyse          ficiellement la médecine de labora         c’est dans ces domaines que les labo
en fonction du nombre dIe dosages par        toire (longtemps considérée comme          ratoires peuvent la défendre.
série, du coût des réactifs, (les loyers,    une simple sous-traitance faite par le                                     D” G. Bili
des salaires, etc. si cette analyse est      médecin), cette discipline n’a pour sa                          Président de l’AVLP

                     Laboratoires communautaires
                                  (Correspondance adressée à la FAMH)
                                                                                                                                      II
 Messieurs,
 Je vous remercie de votre lettre qui reflète très clairement la situation qui règne dans le secteur
 des analyses de laboratoires. Ayant transmis votre lettre à I’OFAS pour obtenir des renseignements
 complémentaires, je vous réponds avec un retard que je vous prie de bien vouloir excuser. Vous
 savez que je connais l’état des faits que je désapprouve entièrement- Je tiens encore à vous dire
 combien j’apprécie vos efforts visant à lutter contre ces abus.
 Vous avez bien compris les réponses que M- Piller, directeur de lOFAS, a données à vos ques
 tions dans sa lettre du 10 juin 1997. En effet, les pratiques de ces laboratoires dits communau
 taires ou de coopératives ne sont pas légales- II n’est pas permis d’accorder aux médecins des ra
 bais ou des ristournes liés aux prestations. Les économies sur les coûts de la santé doivent être
 répercutées sur les patients (art. 56, 3e et 4e al., LAMaI).
 Pour les détails, je vous renvoie à un article de lOFAS paru recemment dans le numéro 49 1997
 du Bulletin des Médecins suisses.
 Il va sans dire que je partage votre avis sur le sujet du remboursement par les assureurs maladie.
 Payer d’emblée les factures de tels laboratoires équivaut à reconnaître leurs pratiques. Cepen
 dant, les analyses sont des prestations obligatoires de l’assurance de base et doivent, à ce titre,
 être remboursées.
 Au vu de cette situation, j’ai chargé lOFAS de trouver les mesures permettant de contrecarrer les
 pratiques non conformes à la loi des laboratoires communautaires.
 Je vous prie d’agréer, Messieurs, l’expression de mes sentiments distingués.
                                                                                       Rut!~ Dre~fiiss
                                                                                 Conseillèrefédérale
Ouch à - Société Vaudoise de Médecine
CMV 2/98-Dossier

                                 Expérience d’un laboratoire
                                    au service des medecins
                                   et géré par des médecins
       Il y a trois ans, des membres de la        Le rachat proprement dit s’est pré       rattaché et il s’appelle depuis lors «La
    Société de médecine du canton de Fri       paré entre juin et décembre 1995. La        boratoire Gamba-SMCF SA».
    bourg (SMCF), considérant l’évolution      SMCF a été aidée et conseillée par des           Le laboratoire fonctionne ainsi: une
   de la médecine en général et le pro         autorités juridiques et commerciales.       directrice, biologiste, docteur ès sc., di
   blème des examens de laboratoire en         Des actions ont été mises en vente au       rigeant une vingtaine de personnes et
   particulier, ont jugé utile que les mé      près de tous les médecins de la SMCF:       un Conseil d’administration compor
   decins réagissent. Convaincus, malgré      elles sont nominatives, avec un pla          tant quatre médecins de la SMCF élus
   les pressions dont ils sont l’objet de     fond maximal pour chaque action              par l’Assemblée générale des action
   tous côtés, de la nécessité du labora      naire, non transmissibles mais rache         naires. Le CA se réunit une fois par
   toire d’analyses comme outil de travail    tables par d’autres médecins faisant         mois et est secondé à chaque séance
   indispensable à la pratique d’une mé       partie de la SMCR Ces deux condi             par un expert-comptable.
   decine de qualité au service des pa        tions évitent que le laboratoire n’ap            Depuis son rachat, grâce à sa cli-
   tients, ils ont projeté la création d’un   partienne qu’à quelques médecins ou          rectrice, ainsi qu’à un personnel stable
   laboratoire géré par des médecins.         que, dans les années à venir, il n’ap        et à l’engagement permanent des
       A la même période, M. Giacomo          partienne plus aux médecins de la            membres du CA, le laboratoire conti
   Gamba, chimiste, docteur ès sc., fon       SMCF. Les fonds récoltés ont permis          nue à très bien fonctionner et es re
   dateur à Frihourg en 1964 d’un labo        de couvrir les 53% du prix de rachat,       sultats obtenus en 1996 et 199 sont ex
   ratoire d’analyses médicales, voulait      une centaine de médecins ayant ré           cellents. Un dividende intéressant a pu
   prendre sa retraite et accepta de le       pondu à cet appel. Pour réaliser l’opé      être distribué aux actionnaires en 1996,
   vendre aux médecins. Il s’agissait d’un    ration de rachat, une SA a été fondée,      et il pourra être maintenu en 199
   laboratoire connu et d’excellente re       appelée »SMCF Participations SA», né             Les buts actuels du CA du labora
   nommée. En favorisant cette opéra          cessaire à l’emprunt, afin de devenir       toire sont:
   tion, M. Gamba a évité ainsi l’absorp      propriétaire des 90% du capital-ac          —    être ouvert à encore plus de me
   tion de son laboratoire par d’autres       tions du Laboratoire Gamba SA, les               decins en leur permettant d acque
   groupes extra-cantonaux et a permis        autres 10% restant la propriété de la            rir des actions, en pouvant re
   que son entreprise demeure fribour         directrice déjà en fonction. La SMCF             pondre au mieux a leurs exigences
   geoise, au service des médecins de la      ayant elle-même aussi acheté des ac             et en élargissant les zones de ra
   région avant tout.                         tions, le laboratoire lui est directement        massage;
                                                                                          —    intensifier les échanges entre les
                                                                                              médecins travaillant avec le la
                                                                                              boratoire: colloques pour les uti
                                                                                              lisateurs, contrôles de qualité,
                                                                                              possibilité d’achats en commun de
                                                                                              matériel de laboratoire;
%MOi .StLa      ç                   ~                                                     —   poursuite de réunions scienti
                                                                                              fiques;
                                                                                          —   mise sur pied d’un système de
                                                                                              consultants rattachés au laboratoire
                                                                                              auxquels peuvent se référer les mé
                                                                                              decins confrontés à des difficultés
                                                                                              d’interprétation d’analyses.
                                                                                              Après deux ans d’expérience, on
                                                                                          peut conclure que l’exploitation de ce
                                                                                          laboratoire est une réussite. Le fait
                                                                                          même qu’il appartienne à des méde
                                                                                          cins et qu’il demeure au service des
                                                                                          médecins, le rend tout à fait spécifique
                                                                                          et attractif et a comme conséquence
                                                                                          directe quil favorise le maintien de la
                                                                                          bonne qualité des soins donnés aux
                                                                                          patients.
                                                                                                                 D’ André Monney,
                                                                                                           Médecine interne FMH,
                                                                                          Président du C’A Laboratoire Gamba
                                                                                                                          SMC’F SA,
                                                                                                                   1 784 Cou rtepin,
                                                                                                                têt 026/684 2255,
                                                                                                                fax 026/6842219
Ouch à - Société Vaudoise de Médecine
MEDIPA               -

                               à vous de décider
                                       si et quand
                                vous désirez
                                     jouer le joker.

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 MEDIPA Caisse de facturation SA gère désor
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 nique grâce à notre Relais Savoir-Faire, et ceci
 sans aucun frais supplémentaires de logiciel ou
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                                                  vrv.w.medipa.ch                        Bureau  Suisse4?Romande
                                                                                         Case postale     • 1037 Etagnières

 La solution pour les problèmes dadministration   ereumer@medipa.ch                      TéL 021 737 47 28 • Fax 02? 731 37 1?
CMV 2/98-Caisses

    Relations avec les caisses
                                                                                                 bué, ce qui entraînait une lenteur ad
    Economicité du traitement: état des lieux                                                    ministrative et des inadvertances au ni
                                                                                                 veau du suivi des dossiers. D’autre part,
        La convention entre la Fédération        l’économicité (le traitement (lu confrère       le règlement sur la procédure manquait
  vaudoise des assureurs maladie                 auquel elle s’adressait. En cas (l’un nou       (le clarté. Le groupe 23-56 LAMaI (cf.
  (FVAM) et la Société vaudoise de mé            veau dépassement lors d’tin exercice            article Groupe 23-56 LAMaI) que nous
  decine (SVM) du 29 juin 1978 prévoit           ulterieui; le groupe de travail invitait le     remercions vivement, a contribué par
  l’établissement d’une commission pa            confrere a prendre position par rapport         ses critiques et par ses remarques à fa
  ritaire en vue, entre autres, de prévoir       aux depassements constatés. Si les’ ~tr         voriser une réorganisation du fonc
  les mesures destinées a garantir le c:t        guments evoqués par le confrère ne              tionnement du groupe de travail. Un
  ractère économique des prestations et          permettaient pas au groupe (le travail          nouveau reglement dapplication (les
 d’en surveiller le respect» selon l’article     (le convaincre la commission paritaire          mesures (le contrôle de l’économicité
  23 de l’ancienne LAMA et 56 (ie l’ac           que l’activité de ce confrère (lifférait (le   du traitement est à l’examen. Il prévoit
 tuelle LAMaI. A cet effet, la commis            la moyenne (les confrères de la même            la même (lémarche (III groupe de tra—
 sion paritaire a mandaté tin groupe de          spécialité, la commission paritaire lui        ~‘ail lors du premier dépassement des
 travail, actuellement composé du Dr             décernait un avertissement. Après tin           indices que précédemment. Une lettre
 A. Vaucher et de MM. J-J. Chapuis et           (leuxième avertissement, la commis              d’information sera envoyée au con
 N. Pachoud pour la FVAM, ainsi que             sion paritaire proposait au confrère une        frère concerné qui, s’il le désire, poun’a
 de M. D. Petitmermet et (les D~ Ch.            séance ~1e conciliation visant à obtenir        entrer en contact avec le groupe de tra
 Steinhiiuslin etC. Racine pour la SVM.          une rétrocession (les montants excé            vail. Loi-s (l’un deuxième dépassement
        La FVAM fournit au groupe (le           dant l’indice 120 des frais médicaux2.          (les indices, une demande d’explica
 travail les statistiques sur les indices       Le praticien pouvait participer à cette         tion écrite sera exigée de la part du
 économiques (le la médecine ambula—            séance de conciliation accompagné (le           confrère. Si les explications fournies
 toii~e calculées par le Concordat des          son conseil juridique. En cas d’échec           par le confrère ne convainquent pas le
 assureurs maladie suisses (CAMS). Le           (le la conciliation, la FVAM était libre        groupe (le travail, son dossier sera le-
 CAMS calcule, sur la base des factures         (l’entamer une procédure auprès de la           mis à la commission paritaire, qui lui
 que lui adressent les assureurs mala           justice civile,                                 adressera tin avertissement. Elle (léci—
 die suisses, la moyenne des fi-ais me               Depuis la mise en place de cette           (lera également du suivi du (lossier
 dicaux par patient, la moyenne des             procedure, entre 70 et 100 dossiers ont         (séance (le conciliation, observation (le
prestations de base par patient et le           été analysés chaque année. Par année,           l’évolution (les indices).
 nombre de consuitationsau sein d’une            10 à 30 avertissements ont été adres                En ce qui nous concerne, les re
 même spécialité. Les frais médicaux            sés. En 1992, 9 confrères ont été               présentants (le la SVM au sein du
 par patient, le nombre de consulta             conviés à une séance de conciliation:           groupe (le travail et de la commission
 tions par patient et le nombre total (le       5 ont accepté la conciliation et ont ré         paritaire, nous tenons à encourager
 consultations d’un praticien sont en           trocédé le montant convenu. Sur                 nos confrères à s’informer sur leurs in
suite comparés à la moyenne (le sa spé          l’exercice 1993, 4 confrères sur 7 ont          dices dès le début de leur activité en
cialité. De cette comparaison découle           accepté la conciliation et en 1994, les         cabinet. Tout médecin peut obtenir
 l’indice frais médicaux par patient,           2 confrères concernés l’ont acceptée.           gratuitement ces indices annuels au
 l’indiceprestations de baseparpatient               Il est évident que les analyses sta        près de la FVAM, Rasude 2, 1006 Lan
 et la comparaison en ch(ffre absolu tin        tistiques fournies par le CAMS ne (lé           sanne. Nous sommes bien évidem
 nombre de consultations.’                     ciivent en rien l’activité spécifique mé         ment à disposition de tout confrère qui
       Seuls sont ensuite examinés les in      dicale de chaque praticien. Les critères         désire des renseignements ou des
dices économiques qui dépassent les             retenus par la commission paritaire             conseils. Nous rendons également nos
critères fixés par la commission pari          (plus 500 des frais médicaux par pa              confrères attentifs au fait qu’ils peu
taire, soit:                                   tient) permettent cependant, dans une            vent s’adjoindre l’aide d’un conseil ju
—      L’un des deux ou les (leux indices      certaine mesure, de pondérer les coûts           ridique en tout temps.
       (frais medicaux par cas; prestation     entraînés par les pratiques spécialisées                               D” chai-les Racine
       de base par cas) dépassent 150,         et specifiques de certains spécialistes              ‘l.es prestations de base correspondent aux
       c’est-a-dire sont supérieurs de 50%     au sein de leur spécialité.                      positions NMT 0001 ù 0012.
       à la moyenne de la spécialité con             Il nous parait (lonc évident que si            —‘Tribunal fédéral des assurances sociales.
       cernée                                  les indices d’un confrère dépassent les          18 novembre I 992.
       ou                                      critères retenus, il n’y a que le prati
       L’indice des frais médicaux par cas     cien et éventuellement son groupe de
       compris entre 120 et 150, lorsqu’il     spécialité qui puissent fournir les élé            A louer         Lausanne. Grand-chêne 2
       est associe à un nombre (le consul      ments analytiques et économiques qui
       tations supérieur à 6000.                                                                               LOCAL COMMERCIAL
                                               permettent aux médecins au sein (lu
      jusqu’à l’entrée en vigueur de la ré                                                                          144 m- 5 pièces
                                               groupe (le travail (le défendre la posi                    +   grande reception salle d’attente
vision mentionnée ci-après, les con            tion du confrère incriminé.
frères dont les indices économiques (lé-             C’est au niveau de l’échange de l’in         Loyer mensuel: Fr. 3000.— plus charges
passaient ces critères étaient informés        formation et de la procédure que le
par écrit de leur dépassement. Cette                                                              Libre clés i~nn 1998
                                               groupe de travail a rencontré des (lif
lettre se voulait être une simple infor        ficultés. D’une part, un secrétariat qui           ‘rél.021/3231181
mation et ne portait aucun jugement sur        lui était propre ne lui a pas été attri
CMV 2/98-Caisses
                                                                                                                              10—

                                                                                              tique et insuffisamment différencié
                      Groupe 23-56 LAMai                                                      des données statistiques que lui
                                                                                              fournit la FVCM et recommande
     L’application dans notre canton du      en péril les fondements même d’une               dès lors vivement à tout médecin
principe dit du traitement économique        médecine libérale, à compromettre la             dont la pratique est mise en cause
proclamé par l’art. 56 LAMaI (ancien         qualité des soins prodigués aux pa               sur la base de ces statistiques, s’il
nement 23 LAMA) suscite non sans             tients et a porter préjudice aux intérêts        conteste la valeur des échantillons
raisons de très vives préoccupations.        legitimes de notre profession.                   comparatifs retenus et ou la spé
Personne ne saurait contester le bien            Telles sont les raisons pour les             cialité qui lui est attribuée, de re
fondé des mesures déployées pour             quelles un certain nombre de prati               agir aussitôt en s’adressant à la
lutter contre les véritables abus. Sont en   ciens, réunis au sein du Groupe 23-56            SVM.
revanche beaucoup plus inquiétantes          LAMaI, ont estimé nécessaire de réagir.     3. Il importe que, de son côté, saisie
les procédures engagées par la Com               Dans un premier temps, un avis de            par un médecin impliqué, la SVM
mission paritaire FVCM-SVM, mises en         droit a été demandé au professeur                procède avec diligence à une ins
place parla Convention du 29juin 1978,       Etienne Grisel qui, à la lumière des ren         truction complète de son cas; que,
à l’égard de nombreux praticiens plus
                                   —         seignements et documents fournis, a              dans la mesure où les critiques for
de 150 pendant la seule période de 1990      mis en évidence de nombreux dys                  mulées par ce dernier lui paraissent
à 1995 dont la grande majorité n’a ja
       —                                     fonctionnements et formule de sé                 fondées, elle assume avec fermeté
mais eu d’autre ligne de conduite que        rieuses critiques.                               et conviction la défense de ses in
celle consistant à mettre en oeuvre les          Après une étude approfondie de ce            térêts au sein de la Commission pa
moyens à la fois nécessaires et suffi        dossier, une délégation de Groupe 23-            ritaire; qu’elle fournisse à celle-là
sants pour assurer une prise en charge       56 LAMaI a rencontré, en juin 1997, le           des éléments lui permettant ou
adéquate de leurs patients.                  comité de la SVM, puis, en novembre              bien d’appliquer la méthode statis
     Malheureusement, plusieurs mem          1997, la Commission paritaire ‘in cor-           tique sur la base de données diffé
bres du comité SVM de l’époque se sont       pore», présidée par le juge cantonal             rentes ou bien de s’écarter de cette
impliqués personnellement par des in         Paul-E. Rochat. Ces deux réunions se             méthode en tenant compte d’autres
terventions clans la presse où, d’après      sont déroulées dans un esprit con                paramètres et en procédant à un
eux, le renchérissement du coût de la        structif et ont permis de dissiper un            examen plus ciblé, apparenté à la
santé était dû à une poignée de méde         certain nombre de malentendus. Les               méthode analytique.
cins qualifiés de ‘moutons noirs».           principales conclusions que l’on petit           Le Groupe 23-56 LAMaI exprime le
     C’est ainsi que bien des confrères      en dégager sont en substance les sui        voeu que les contacts ainsi noués per
ont été a priori suspectés d’exercer une     vantes:                                     mettront, à l’avenir, d’assurer dans des
pratique dispendieuse et se sont vu si       1. Dans les limites de ses compé            conditions plus satisfaisantes le res
gnifier un avertissement formel sans             tences touchant à l’application du      pect du principe dit du ‘traitement éco
avoir été préalablement entendus par             principe du ‘traitement écono           nomique’ sans compromettre la qua
la Commission paritaire. De plus, fer            mique’ prévu par l’art. 56 LAMaI, la    lité des soins ni les fondements d’une
mement invites a corriger immédiate              Commission paritaire est au             pratique reposant sur les valeurs de li
ment leur pratique sous peine de                 premier chef un organe de con           berté et d’efficacité. Il appuiera tous
graves sanctions economiques, ils ont            ciliation qui, avant de juger défi      les efforts déployés par l’actuelle SVM
souvent dû attendre des mois avant de            nitivement qu’un traitement est         dans ce sens et reste à disposition de
recevoir, de la part de la Commission            dispendieux et de statuer sur les       tous les confrères intéressés par son
paritaire, une reponse aux objections            conséquences financières d’une          action.
légitimes qu’ils elevaient. Certains ont         telle qualification, donne au mé                                    La délégation
attendu en vain.                                 decin concerné la possibilité d’être                    du Gro ripe 23-56 LAMaI
     L’analyse de maints cas concrets            entendu, de se faire assister et pri                              D’ Serge J-Iupka
révèle par ailleurs que, suivant en cela         vilégie la recherche d’une solution                            D’ Serban Sichitiu
les données fournies par la FVCM, la             d’entente.                                                        D” Hubert Suter
Commission paritaire a non seulement         2. La Commission paritaire ne mé            Adresse: UPM,
recouru à la seule méthode statistique,          connaît pas le caractère schéma-        CP 4014, Lausanne 1002.
mais qu’elle l’a en outre appliquée de
manière exagérément schématique, se
fondant sur les données du Concordat
suisse des caisses maladie (CSCAM)            Courrier du Médecin vaudois No 1/1998
sans se soucier de la valeur des échan
tillons comparatifs et de la spécificité          Droit de réponse de la SUPRA
de la pratique (ou des pratiques) du
médecin concerné.                                Monsieur le Secrétaire général,         restrictives. Les caisses maladie laxis
     Or, faut-il rappeler que c’est préci        L’art. 32 LAMaI précise que les pres    tes, s’il y en a, léseraient non seulement
sément sur la base des statistiques in       tations mentionnées aux art. 25 à 31        les intérêts de leurs assurés mais aus
suffisamment différenciées du CS             doivent être efficaces, appropriées et      si ceux des assurés des autres caisses
CAM. vigoureusement dénoncées tant           économiques. Il est donc du devoir          par le biais de la compensation des
par la FMH que par la SVM, que la            des caisses maladie de ne pas se limi       risques.
SWICA s’est cru autorisée à publier,         ter à être des organismes payeurs, mais
avec le tollé que Ion sait, sa liste des     de ne dépenser qu’avec discernement            1. Prise en charge de I’IRM
medecins prétendument économes.              l’argent qui leur est confié sous forme        Les conditions de prise en charge
     Enfin, l’examen de la situation a       de primes par leurs assurés, et de res      sont définies sous chiffre 9.2 de l’an
demontre que la FVCM paraissait exer         pecter les dispositions légales, même       nexe 1 à l’OPAS. L’IRM doit être prise
cer, au sein de la Commission paritaire,     si celles-là et ce n’est pas la faute
                                                         —                               en charge:
une influence à ce point prépondé            des assureurs      peuvent parfois être     a) S’il s’agit d’élucider l’existence
rante qu elle était de nature à mettre       considerees par certains comme trop            d’une affection du cerveau ou du
CMV 2/98-Caisses
11

    canal rachidien (à l’exception des               D’une façon générale (cas particu      factures de médecins, établies selon le
    cas de démence ou de céphalée);             liers exceptés), nous ne prenons pas        système du TG, étaient payées par
b) S’il s’agit d’élucider l’existence           én charge, dans ce domaine, l’IRM ef        nous à Planinsurance SA qui devait
    d’une affection de la base du crâne,        fectué comme premier moyen de dia           faire suivre les montants aux méde
    de l’orbite (de l’oeil), de l’oreille in    gnostic. De plus, SUPRA n’est pas seule     cins. Cet automne, recevant un certain
    terne ou de l’articulation de la mâ         à avoir une pratique attentive dans ce      nombre de rappels de médecins, nous
    choire;                                     domaine, la commission des praticiens       avons fait des recherches et constaté
c) Dans la région du cou, de la paroi           des caisses membres de COSAMA               que, dans une très grande majorité de
    thoracique, du médiastin ou du pe          •ayant fait le constat d’une pratique        cas, soit nous avions déjà payé les fac
    tit bassin, pour établir un plan opé        commune de ces caisses. Une autre at        tures à Planinsurance SA, soit celle-là
    ratoire et ou pour la délimitation          titude serait d’ailleurs, nous le rappe     ne nous les avait pas transmises.
    de la radiothérapie de tumeurs ma           lons, contraire à la loi.                       Plainsurance SA avait bloqué plus
    lignes dépassant les limites des or                                                     de 6000 factures depuis la mi-octobre
    ganes;                                         2. Contestation                           1997 et ne nous les a transmises qu’à
d) S’il s’agit d’élucider l’existence d’une        des entrees dans un                      partir de mi-décembre. Depuis cette
    affection de la colonne vertébrale                                                      date, nous nous efforçons de les trai
                                                   etablissement hospitalier                ter dans le meilleur délai, malgré le
    (hernie discale et malformations);
e) Dans la region des muscles e ou                 la veille de l’intervention              surcroît important de travail.
    des os des membres (articulations              Il est utile de préciser que nous            Pour éviter que de tels incidents ne
    incluses), pour établir un plan opé        contrôlons systématiquement les en           se renouvellent, nous avons, avec l’aide
    ratoire et ou pour délimiter la ra—        trées en établissement la veille de l’in     de lEtat, conclu une nouvelle conven
    cliothérapie de tumeurs malignes           tervention. Nous ne les contestons pas       tion liant l’ensemble des partenaires.
    ou d’une nécrose de l’articulation         ~vstélnatiquement, mais chaque fois          Selon les termes de cette convention et
    de la hanche;                              que cela nous semble justifié, par           dès le 27 janvier 1998, date de son en
f) S’il s’agit délucicler l’existence          exemple lorsque l’intervention n’a lieu      trée en vigueui; nous payons les fac
    d’une affection de la moelle os            qu’à onze heures le lendemain matin.         tures aux médecins, en TP pour les re
    seuse (tumeur, inflammation);              Dans ce cas, le contact avec l’anes          quérants assistés et en tiers soldant
g) Dans la région du coeur et/ou de            thésiste et la préparation du patient        pour les requérants autonomes.
    l’aorte pour établir tin plan opéra        peuvent se faire le même jour et il s’agit       Vous avez etc informé de cela par
    toire en cas de lésions intracar           d’économiser une journée d’hospitali         une lettre du 27 janvier 1998, signée
    diaques confirmées par l’échogra           sation pour la communauté des assu           conjointement par le médecin adjoint
    phie, lors de vices cardiaques             rés. Les revues d’hospitalisation effec      au medecin cantonal et par M”t C.
    congénitaux, de malformations              tuées dans certains établissements           Schaub, chef du Service de prévoyance
    congénitales et/ou d’anévrismes de         n’ont-elles pas mis en évidence un cer       et d aide sociales. Dans cette lettre, il
    l’aorte diagnostiqués cliniquement.        tain nombre de jours d’hospitalisation       est clairement indiqué que le retard
    Vous savez que, suite à une lettre         inappropriés?                                dans le paiement des factures ne nous
à lOFAS du 9 décembre 1997, que                                                             est pas imputable. Votre prose a ce su
vous avez signée avec M. C. Poget, cet             3. Gestion du contrat                    jet fait donc fi de toute objectivite.
office a, par lettre du 29 janvier 1998,
confirmé que les assureurs doivent
                                                   collectif des refugies                      4.    Propos
s’en tenir à l’OPAS. Dans cette réponse,           La gestion de ce contrat, à laquelle        du D~J. P Randin
il est, en outre, mentionné que la sec         participaient, outre notre caisse, Pla          Considérez-vous qu’un bon méde
tion prestations médicales» a préparé,         ninsurance SA et FAREAS, était très          cm conseil est un médecin qui dit sys
en 199 en collaboration avec tin
          ,                                    compliquée. Le protocole d’accord            tématiquement ‘oui et amen à tout ce
groupe de travail IRM et à l’intention         liant les partenaires prévoyait que les      que facturent et prescrivent I ensemble
de la Commission fedérale des presta
tions (CFP), une documentation en
vue d’une demande d’extension des                                         Mise au point
indications IRM. LOFAS soumettra le
problème à la CFP lors de sa séance                  Monsieur le Directeur général,
du 12 mars 1998. Lorsqu’elle aura traité             Votre correspondance a retenu ma meilleure attention.
le dossier, M R. Dreifuss procédera,                 Si vous avez ressenti un ton polémique et provocateur dans les ‘brèves.
cas échéant, aux adaptations requises.           du dernier numéro du Courrierdu Médecin vaudois, qui ‘épinglent’ la SUPRA
    Dans [attente de ces eventuelles             à trois reprises, il traduit toutefois très exactement le sentiment du comité et
nouvelles directives et sur l’insistance         d’un nombre important des membres de la SVM quant à la détérioration no
de notre médecin conseil, nous avons             table, pour ne pas dire la très mauvaise qualité, des échanges entre votre
décidé de modifier notre pratique et             caisse et le corps médical.
de rembourser les IRM du système                     Prenons-en acte et que cette poussée d’adrénaline réciproque favorise la
musculo-squelettique (ch. 9.2, lettre e          réflexion et la reprise d’un partenariat indispensable et constructif dans les
OPAS) si les condition~ suivantes sont           relations quotidiennes que votre administration entretient avec les médecins.
remplies:                                            C’est dans cet esprit, et avec la volonté d’ouvrir un débat, que nous pu
—   après RX initiaux;                           blierons volontiers votre droit de réponse dans notre prochain numéro du
—   s’il n’y a pas de résultat du traite         C’ourt-ier du Médecin vaudois, ainsi que la présente.
    ment médicamenteux, du traite                    En vous remerciant d’avoir réagi et en restant à disposition pour mettre
    ment conservateur initial, du trai           à plat les nombreux problèmes qui entachent nos relations, je vous prie
    tement de physiothérapie éventuel            d’agréer, Monsieur le Directeur général, l’expression de mes sentiments dis
    et s’il n’y a pas d’autre moyen, plus        tingués.
    favorable médicalement et finan                                                                 Société vaudoise de médecine
    cièrement, de détecter une éven                                                         Daniel Petitmermet, secrétaire général
    tuelle affection.
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