Plus de 140 artistes signent une lettre appelant au boycott de l'Eurovision 2019 si elle a lieu en Israël - BDS France
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Plus de 140 artistes signent une lettre appelant au boycott de l’Eurovision 2019 si elle a lieu en Israël Eurovision, ne blanchissez pas l’occupation militaire et les violations des droits humains par Israël 7 septembre 2018 Nous, sous-signés, artistes d’Europe et d’ailleurs, soutenons le vibrant appel des artistes palestiniens à boycotter le Concours de l’Eurovision 2019 qui doit être accueilli par Israël. Jusqu’à ce que les Palestiniens puissent jouir de la liberté, de la justice et des droits égaux de tous les êtres humains, il ne devrait pas y avoir de « business-as-usual » avec l’état qui dénie leurs droits fondamentaux. Le 14 mai, quelques jours après la victoire d’Israël à l’Eurovision, l’armée israélienne a tué 62 manifestants palestiniens non armés à Gaza, dont six enfants, et en a blessé des centaines, la plupart à balles réelles. Amnesty International a condamné la politique israélienne de « tirer- pour-tuer-ou-mutiler » et Human Rights Watch a décrit les massacres comme « illégaux et calculés ». L’ Eurovision 2019 devrait être boycotté s’il est accueilli par Israël, alors que ce pays continue depuis des décennies ses graves violations des droits humains palestiniens. Nous comprenons que l’Union européenne de radio-télévision demande qu’Israël trouve un lieu « non conflictuel » pour l’Eurovision 2019. Elle devrait annuler complètement l’accueil du concours par Israël et le déplacer vers un autre pays avec un meilleur dossier en matière de droits humains. L’injustice
divise, alors que la poursuite de la dignité et des droits humains réunit. L-FRESH The LION, musician, Eurovision 2018 national judge (Australia) Helen Razer, broadcaster, writer (Australia) Candy Bowers, actor, writer, theatre director (Australia) Blak Douglas, artist (Australia) Nick Seymour, musician, producer (Australia) DAAN, musician, songwriter (Belgium) Daan Hugaert, actor (Belgium) Alain Platel, choreographer, theatre director (Belgium) Marijke Pinoy, actor (Belgium) Code Rouge, band (Belgium) DJ Murdock, DJ (Belgium) Helmut Lotti, singer (Belgium) Raymond Van het Groenewoud, musician (Belgium) Stef Kamil Carlens, musician, composer (Belgium) Charles Ducal, poet, writer (Belgium) Fikry El Azzouzi, novelist, playwright (Belgium) Erik Vlaminck, novelist, playwright (Belgium) Rachida Lamrabet, writer (Belgium) Slongs Dievanongs, musician (Belgium) Chokri Ben Chikha, actor, theatre director (Belgium) Yann Martel, novelist (Canada) Karina Willumsen, musician, composer (Denmark) Kirsten Thorup, novelist, poet (Denmark) Arne Würgler, musician (Denmark) Jesper Christensen, actor (Denmark) Tove Bornhoeft, actor, theatre director (Denmark) Anne Marie Helger, actor (Denmark) Tina Enghoff, visual artist (Denmark) Nassim Al Dogom, musician (Denmark) Patchanka, band (Denmark) Raske Penge, songwriter, singer (Denmark) Oktoberkoret, choir (Denmark) Nils Vest, film director (Denmark)
Britta Lillesoe, actor (Denmark) Kaija Kärkinen, singer, Eurovision 1991 finalist (Finland) Kyösti Laihi, musician, Eurovision 1988 finalist (Finland) Kimmo Pohjonen, musician (Finland) Paleface, musician (Finland) Manuela Bosco, actor, novelist, artist (Finland) Noora Dadu, actor (Finland) Pirjo Honkasalo, film-maker (Finland) Ria Kataja, actor (Finland) Tommi Korpela, actor (Finland) Krista Kosonen, actor (Finland) Elsa Saisio, actor (Finland) Martti Suosalo, actor, singer (Finland) Virpi Suutari, film director (Finland) Aki Kaurismäki, film director, screenwriter (Finland) Pekka Strang, actor, artistic director (Finland) HK, singer (France) Dominique Grange, singer (France) Imhotep, DJ, producer (France) Francesca Solleville, singer (France) Elli Medeiros, singer, actor (France) Mouss & Hakim, band (France) Alain Guiraudie, film director, screenwriter (France) Tardi, comics artist (France) Gérard Mordillat, novelist, filmmaker (France) Eyal Sivan, film-maker (France) Rémo Gary, singer (France) Dominique Delahaye, novelist, musician (France) Philippe Delaigue, author, theatre director (France) Michel Kemper, online newspaper editor-in-chief (France) Michèle Bernard, singer-songwriter (France) Gérard Morel, theatre actor, director, singer (France) Daði Freyr, musician, Eurovision 2017 national selection finalist (Iceland) Hildur Kristín Stefánsdóttir, musician, Eurovision 2017 national selection finalist (Iceland) Mike Murphy, broadcaster, eight-time Eurovision commentator
(Ireland) Mary Black, singer (Ireland) Christy Moore, singer, musician (Ireland) Charlie McGettigan, musician, songwriter, Eurovision 1994 winner (Ireland) Mary Coughlan, singer (Ireland) Luka Bloom, singer (Ireland) Robert Ballagh, artist, Riverdance set designer (Ireland) Aviad Albert, musician (Israel) Michal Sapir, musician, writer (Israel) Ohal Grietzer, musician (Israel) Yonatan Shapira, musician (Israel) Danielle Ravitzki, musician, visual artist (Israel) David Opp, artist (Israel) Assalti Frontali, band (Italy) Radiodervish, band (Italy) Moni Ovadia, actor, singer, playwright (Italy) Vauro, journalist, cartoonist (Italy) Pinko Tomažič Partisan Choir, choir (Italy) Jorit, street artist (Italy) Marthe Valle, singer (Norway) Mari Boine, musician, composer (Norway) Aslak Heika Hætta Bjørn, singer (Norway) Nils Petter Molvær, musician, composer (Norway) Moddi, singer (Norway) Jørn Simen Øverli, singer (Norway) Nosizwe, musician, actor (Norway) Bugge Wesseltoft, musician, composer (Norway) Lars Klevstrand, musician, composer, actor (Norway) Trond Ingebretsen, musician (Norway) José Mário Branco, musician, composer (Portugal) Francisco Fanhais, singer (Portugal) Tiago Rodrigues, artistic director, Portuguese national theatre (Portugal) Patrícia Portela, playwright, author (Portugal) Chullage, musician (Portugal) António Pedro Vasconcelos, film director (Portugal)
José Luis Peixoto, novelist (Portugal) N’toko, musician (Slovenia) ŽPZ Kombinat, choir (Slovenia) Lluís Llach, composer, singer-songwriter (Spanish state) Marinah, singer (Spanish state) Riot Propaganda, band (Spanish state) Fermin Muguruza, musician (Spanish state) Kase.O, musician (Spanish state) Soweto, band (Spanish state) Itaca Band, band (Spanish state) Tremenda Jauría, band (Spanish state) Teresa Aranguren, journalist (Spanish state) Julio Perez del Campo, film director (Spanish state) Nicky Triphook, singer (Spanish state) Pau Alabajos, singer-songwriter (Spanish state) Mafalda, band (Spanish state) Zoo, band (Spanish state) Smoking Souls, band (Spanish state) Olof Dreijer, DJ, producer (Sweden) Karin Dreijer, singer, producer (Sweden) Dror Feiler, musician, composer (Sweden) Michel Bühler, singer, playwright, novelist (Switzerland) Wolf Alice, band (UK) Carmen Callil, publisher, writer (UK) Julie Christie, actor (UK) Caryl Churchill, playwright (UK) Brian Eno, composer, producer (UK) AL Kennedy, writer (UK) Peter Kosminsky, writer, film director (UK) Paul Laverty, scriptwriter (UK) Mike Leigh, writer, film and theatre director (UK) Ken Loach, film director (UK) Alexei Sayle, writer, comedian (UK) Roger Waters, musician (UK) Penny Woolcock, film-maker, opera director (UK) Leon Rosselson, songwriter (UK) Sabrina Mahfouz, writer, poet (UK)
Eve Ensler, playwright (US) Alia Shawkat, actor (US) Source: The Guardian Le festival Ruhrtriennale aurait eu tort d’expulser les Young Fathers à cause de leur soutien aux droits des Palestiniens Massive Attack, Patti Smith, Danny Glover et Vigo Mortensen font partie des signataires de la lettre pour la défense du mouvement BDS Mardi 26 juin 2018 Les tentatives pour imposer en Allemagne des conditions politiques aux artistes qui soutiennent les droits fondamentaux des Palestiniens nous dérangent. Nous sommes heureux que la clameur internationale ait convaincu le festival artistique Ruhrtriennale d’inverser sa décision répressive d’annuler un concert des Young Fathers après qu’ils aient refusé de prendre leurs distances avec le mouvement mondial Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) pour les droits des Palestiniens. La décision précédente de Ruhrtriennale était une forme particulièrement inquiétante de censure, de « mise à l’index » et de répression.
Nous saluons la position d’un autre festival germanique, Morgenland, qu a résisté à une tentative similaire pour empêcher la liberté d’expression. Nous nous élevons fermement contre toutes formes de racisme et de discrimination fondée sur l’identité, dont le racisme anti- noirs, le sexisme, l’antisémitisme, l’islamophobie et l’homophobie. Confondre des mesures non-violentes pour mettre fin à l’occupation illégale et aux violations des droits de l’Homme par Israël avec du racisme anti-Juifs, c’est une erreur et un danger. Cela dénie aux Palestiniens leur droit à protester pacifiquement et sape le combat contre l’antisémitisme. Bien que nous puissions avoir des regards différents sur BDS, nous sommes d’accord pour le considérer comme un exercice légal de liberté d’expression. Les boycotts qui sont ancrés dans les droits de l’Homme universels et dont le but est d’obtenir justice pour les communautés marginalisées et opprimées sont une tactique non-violente légitime. On les a utilisés dans le monde entier, y compris contre l’apartheid en Afrique du Sud et contre les lois ségrégationnistes Jim Crow aux États Unis. C’est le point de vue de l’UE, de centaines de rabbins américains, de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), de l’Union Américaine des Libertés Civiles (ACLU) et de centaines d’ONG européennes. Mai Abu ElDahab Directeur, Mophradat Tunde Adebipe Musicien Antonia Alampi Codirecteur artistique, Savvy Contemporary Nir Alon Artiste Julia Aranda Artiste
Mohammed Bakri Acteur Saleh Bakri Acteur Jeff Barrett Fondateur, Heavenly Recordings Yves Berger Artiste Judith Butler Philosophe Davi Calder Acteur Noam Chomsky Linguiste, philosophe Julie Christie Actrice Caryl Churchill Auteur dramatique Jarvis Cocker Musicien Molly Crabapple Artiste, écrivaine Liam Cunningham Actrice Angela Davis Militante politique, universitaire Lawrence Dreyfus Directeur, Ensemble de violes Phantasm Tania El Khoury Artiste Brian Eno Compositeur, producteur Reem Fadda Conservateur David Farr Écrivain, directeur Chiara Figone Archive Books/Kabinett/journal Marina Fokidis Conservatrice, écrivaine Rebecca Foon Musicienne Peter Gabriel Musicien, fondateur, festival Womad
Dani Gal Artiste Danny Glover Acteur Carl Gosling Heavenly Recordings Ian Ilavsky Cofondateur, Constellation Records Iman Issa Artiste Ghada Karmi écrivain, universitaire Aki Kaurismaki réalisateur Al Kennedy Écrivain Naomi Klein Écrivaine Judith Knight codirectrice, Artsadmin Hari Kunzru Écrivain Paul Laverty Scénariste Mike Leigh Écrivain, directeur Mason Leaver-Yap Conservateur adjoint, KW Institute for Contemporary Art Ken Loach Réalisateur Jens Maier-Rothe Conservateur Jumana Manna Artiste Miriam Margolyes Actrice Yann Martel Auteur Massive Attack Groupe musical Thurston Moore Musicien David Morrissey Acteur
Nicholas Mirzoeff Théoricien de la Culture Danny Mitchell Heavenly Recordings Leil Zahra Mortada Réalisatrice Viggo Mortensen Acteur, écrivain, artiste Karma Nabulsi professeur de politique Mira Nair réalisatrice Bonaventure Ndikung Fondateur, Savvy Contemporary Paul Northup Directeur, Greenbelt Festival Rebeca O’Brien Productrice de films Ilan Pappe Historien Jocelyn Pook Compositeur Cat Power Musicienne Jeremie Pujau Artiste Fanny-Michaela Reisin Présidente, Ligue Internationale des Droits de l’Homme Michael Rosen Poète pour enfants, diffuseur Eran Schaerf Artiste James Schamus Scénariste, producteur, directeur Eyal Sivan Documentariste Harry Leslie Smith Écrivain John Smith Artiste, réalisateur Patti Smith Musicienne Jesse Smith Musicien, militant
Desmond Tutu Archevêque émérite de Capetown, Afrique du Sud Alice Walker Ecrivaine Roger Waters Musicien Eyal Weizman Architecte Vivienne Westwood Designer Don Wilkie Cofondateur, Constellation Records Tim wilson Fondateur, Vault festival Tim Wise Écrivain Source : The Guardian Traduction : J. Ch. pour BDS France Montpellier : 34 acteur.trice.s culturel.le.s et artistiques pour l’annulation de la « Saison France – Israël » Un événement sans précédent à Montpellier ! Événement dont l’importance semble avoir échappé aux médias
locaux puisque pas un seul journaliste de la presse écrite, radio ou TV, n’a assisté à la conférence de presse. Néanmoins les représentant.e.s des signataires ont expliqué les motifs de leur adhésion à « l’Appel des 80 » (ci-après) et leur volonté de faire entendre leur voix dans le champ culturel et artistique bien tenu en main par la Mairie et les potentats locaux dont la collaboration avec l’apartheid israélien est une tradition de longue date. La Campagne BDS FRANCE Montpellier se réjouit de cette initiative courageuse qui rejoint le flux des artistes et acteur.trice.s du monde des arts et de la culture qui s’engagent véritablement contre les violations du droit international et des droits humains, contre l’apartheid de l’État israélien à l’encontre du peuple Palestinien. L’APPEL MONTPELLIERAIN (Documents remis lors de la conférence de presse)
Les représentants des signataires à la conférence de presse : Michel Marre, Marina Gilabert, Brigitte Challande, Marc Ginot.
APPEL DES 80 PERSONNALITÉS ISSUES DU MONDE DES ARTS Contre la saison France- Israël (https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/bl og/040518/contre-la-saison-france-israel) A l’occasion du 70e anniversaire de la fondation de l’État d’Israël, une Saison Franco-Israélienne va s’ouvrir au mois de juin prochain en France. Elle est organisée d’un côté par l’Institut français, émanation des ministères des Affaires étrangères et de la Culture, et de l’autre par le bureau du Premier ministre israélien, par les ministères des Affaires étrangères, de la Culture, de l’Économie, des Sciences, des Affaires stratégiques, des Affaires de Jérusalem, par la Chambre de commerce franco-israélienne et par l’ambassade d’Israël à Paris. Cette Saison archi officielle comportera un grand nombre d’événements dans le domaine de la culture, expositions, représentations théâtrales, lectures, projection de films, etc. Pour nous, musiciennes, écrivains, cinéastes, metteures en scène, comédiens, techniciennes, plasticiennes, photographes, dessinateurs, danseurs et danseuses, cette initiative, sous couvert de promouvoir le dialogue et l’échange, est en réalité l’un des moyens mis en œuvre par le gouvernement israélien pour redorer le blason de l’Etat d’Israël, passablement terni par sa politique chaque jour plus dure à l’encontre des Palestiniens et son statut de start-up nation du sécuritaire.
Comme l’a dit Reuven Rivlin, président de l’État d’Israël, « les institutions culturelles forment une vitrine dans laquelle Israël présente d’elle-même une image démocratique, libérale et critique ». Par solidarité avec les Palestiniens, nous refusons de figurer dans cette vitrine, nous ne participerons pas à la Saison France-Israël et nous appelons à ne pas y participer sous quelque forme que ce soit. Pierre Alferi, écrivain Guy Alloucherie, metteur en scène Valérie Belin,photographe Stéphane Bérard, plasticien Christian Benedetti, metteur en scène Arno Bertina, écrivain, Julien Blaine, écrivain Simone Bitton, cinéaste Irène Bonnaud, metteure en scène et traductrice, Catherine Boskowitz, metteure en scène Nicolas Bouchaud, comédien Alain Bublex, plasticien, Robert Cantarella, metteur en scène Laurent Cauwet, écrivain Laurence Chable, comédienne, Fanny de Chaillé, chorégraphe Patrick Condé, comédien Enzo Cormann, écrivain, Stéphane Couturier, photographe Sylvain Creuzevault, auteur/metteur en scène, Alain Damasio, écrivain Luc Delahaye, photographe Philippe Delaigue, metteur en scène, Eva Doumbia, metteure en scène, auteure Valérie Dréville, comédienne Dominique Eddé, écrivaine, Annie Ernaux, écrivaine Fantazio, musicien Sylvain George, cinéaste Liliane Giraudon, auteure, Sylvie Glissant, Institut du tout monde Jean-Luc Godard, cinéaste Dominique Grange, chanteuse, Harry Gruyaert, photographe Alain Guiraudie, cinéaste Eric Hazan, écrivain- éditeur, Laurent Huon, comédien Imhotep, compositeur, groupe IAM Valérie Jouve, photographe, Nicolas Klotz, cinéaste Leslie Kaplan, auteure Kadour (HK), chanteur, La Parisienne Libérée, chanteuse Pierre-Yves Macé, compositeur Pierre Maillet, comédien et metteur en scène Jean- Paul Manganaro, écrivain et traducteur André Markowicz, écrivain, traducteuMyriam Marzouki, metteure en scène Maguy Marin, chorégraphe Jean-Charles Massera, artiste, écrivain Valérie Massadian, cinéaste Daniel Mermet, réalisateur Natacha Miche, auteure, Alexandre Mouawad, éditeur-graphiste Nicolas Milhé, plasticien Jean-
Pierre Moulin, comédien, Gérard Mordillat, écrivain Bernard Noël, écrivain Vincent Ozanon, comédien, Elisabeth Perceval, cinéaste Mathieu Pernot, photographe Ernest Pignon-Ernest, plasticien, Christian Prigent, écrivain Amandine Pudlo, comédienne Nathalie Quintane, auteure, Adelibe Rosenstein, metteuse en scène Mala Sandoz, metteuse en scène Eyal Sivan, cinéaste, Samuel Steiner, écrivain Philippe Tancelin, poète François Tanguy, metteur en scène, Tardi, dessinateur Serge Teyssot-Gay, musicien Mathilde Villeneuve, lab. Aubervilliers, Martine Vandeville, comédienne Jean-Jacques Viton, écrivain Martin Winckler, écrivain (et médecin) Dominique Ziegler, auteur-metteur en scène. Le boycott culturel d’Israël se développe : – 80 personnalités issues du monde des arts affirment leur refus de participer à la «Saison France-Israël» et expliquent les raisons de leur choix. Parmi eux : Alain Damasio, Annie Ernaux, Tardi, Nathalie Quintane ou Jean-Luc Godard. https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/04051 8/contre-la-saison-france-israel – Pétition : « nous demandons l’annulation de la saison France /Israël » : http://annulationfranceisrael.wesign.it/fr – Lettre de Tiago Rodrigues qui annule son spectacle à Tel Aviv et déclare son adhésion au boycott culturel d’Israël : https://bdsf34.wordpress.com/2018/05/19/jai-annule-ma-particip
ation-a-lisrael- festival-et-jai-adhere-au-boycott-culturel-d- israel-tiago-rodrigues/ – Gilberto Gil annule son concert à Tel Aviv le 9 juillet : https://bdsf34.wordpress.com/2018/05/23/les-palestiniens-accue illent-chaleureusement-lannulation-par-gilberto-gil-de-son- concert-a-tel-aviv-apres-le-massacre-par-les-israeliens-a- gaza/ -Discours de Roger Waters à l’U Arena de Nanterre le 9 Juin 2018 –https://www.youtube.com/watch?v=WGMy7jo_ny0 http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2018/06/04/saison-france -israel/ https://www.youtube.com/watch?v=pQ4ZuKmmSYg&feature=youtu.be
Des artistes boycottent le festival allemand de la
Ruhrtriennale, qui s’oppose aux droits des Palestiniens Ali AbunimahActivism and BDS Beat 18 juin 2018 Roger Waters, rockeur légendaire, a exprimé son soutien aux Young Fathers, groupe qui s’est vu exclu d’un festival musical allemand pour avoir soutenu les droits des Palestiniens. Au même moment, d’autres artistes expriment leur solidarité avec les Young Fathers en annulant leur participation à la Ruhrtriennale, festival parrainé par les autorités du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie. En France, dans une situation de répression constante, des militants et des universitaires intensifient leur protestation contre l’attitude du gouvernement français qui se montre complice des massacres de Palestiniens commis par Israël. “D’abord, respect aux Young Fathers”, a tweeté Waters, qui demande pourquoi la Ruhtriennale a décidé de “prendre ses distances du mouvement BDS sur tous les plans ?” First respect to the @Youngfathers Question? Why does @ruhrtriennale “distance itself in all forms from the @BDSmovement”? BDS is an international non-violent protest movement that seeks to promote equal human and civil rights for all people everywhere. https://t.co/LChtZPebA6 pic.twitter.com/A2PQ6mJ7Fk — Roger Waters (@rogerwaters) 14 juin 2018 Selon Waters, la campagne du BDS – boycott, désinvestissement et sanctions –, impulsée par les Palestiniens, est “un mouvement international de protestation non violente dont le
but est de promouvoir des droits humains et civiques égaux pour les hommes et les femmes du monde entier.” La semaine dernière, la Ruhrtriennale a annulé le spectacle des Young Fathers programmé au mois d’août parce que cette formation très appréciée, basée en Écosse, refusait de renoncer à son soutien au BDS. Le groupe considère comme une “décision erronée et profondément injuste” la demande faite à des artistes de “prendre des distances à l’égard de [leurs] principes de défense des droits humains pour que le concert puisse avoir lieu.” D’autres artistes sont d’accord. Dimanche, Sherif Sehnaoui, Mazen Kerbaj, Tony Elieh et Raed Yassin, de Beyrouth, qui participent aux projets Wormholes et ‚A‘ Trio, ont annoncé qu’ils retiraient les spectacles prévus à la Ruhrtriennale. We’re withdrawing@tonyelieh #HassanKhan @mazenkerbaj @RaedYassin #SupportYoungFathers pic.twitter.com/G8u63s7aX6 — Sharif Sehnaoui (@SharifSehnaoui) 17 juin 2018 Hassan Khan, musicien du Caire, s’est associé à leur déclaration ; il devait donner un concert à la Ruhrtriennale en compagnie de Tarek Atoui, en septembre. On ne sait pas si Atoui se produira en solo. “Malheureusement, dans les circonstances actuelles, nous ne pourrions avoir la conscience tranquille en nous produisant dans un contexte où nos collègues ont subi une sanction publique pour avoir exercé leur droit d’exprimer de manière pacifique une position politique”, ont affirmé les cinq artistes. Strongly disagree with @ruhrtriennale decision to cancel @Youngfathers. Silencing the right of artists to voice political opinion & campaign for human rights. Puts other
artists at the festival in v tough position- some have already quit in solidarityhttps://t.co/R4uhfaI4MR — kate molleson (@KateMolleson) 18 juin 2018 Kate Molleson, journaliste spécialiste de musique et animatrice radio à la BBC, s’est élevée contre l’annulation des Young Fathers par la Ruhrtriennale, tweetant que cet acte revient à “étouffer le droit des artistes à exprimer une opinion politique et à se mobiliser pour les droits humains.” Cette décision “met les autres artistes du festival dans une position très difficile – certains se sont déjà retirés par solidarité”, a souligné Molleson. Des défenseurs des droits des Palestiniens ont qualifié la décision de “maccarthysme” et ont appelé au boycott de la Ruhrtriennale. Palestinians call for boycott of German @ruhrtriennale festival, accuse it of McCarthyism over cancellation of Young Fathers’ gig due after award-winning band stood firm in their support of Palestinian rights and BDS #SupportYoungFathers https://t.co/IOeFftTrKL pic.twitter.com/SdFggjFgaF — PACBI (@PACBI) 18 juin 2018 Les organisateurs de la Ruhrtriennale ont pris les Young Fathers pour cible parce que ce groupe, parmi d’autres, a boycotté l’an dernier le festival Pop-Kultur, tenu à Berlin, après qu’il eut accepté un parrainage de l’ambassade d’Israël. Pop-Kultur affronte de nouveau un boycott croissant cette année parce que ce festival persiste à s’associer au gouvernement israélien. Intolérance allemande Le mouvement du BDS a pour but de faire pression sur Israël
pour l’amener à respecter les droits des Palestiniens, notamment en organisant le boycott d’événements culturels soutenus par le gouvernement israélien, et ce mouvement s’est exprimé clairement au sujet de ses principes universalistes et antiracistes. Pourtant Israël et ses groupes de pression essaient de faire passer le BDS pour illégitime et de présenter calomnieusement les personnes qui utilisent la tactique du boycott comme motivées par la haine anti-juive et non par l’opposition à la politique israélienne d’occupation militaire, de vol des terres pour y installer des colonies de peuplement, de massacres réguliers de civils et d’instauration d’un système d’apartheid complet envers les Palestiniens. L’intolérance officielle à l’égard de celles et ceux qui estiment que les Palestiniens doivent bénéficier de droits égaux à part entière est particulièrement forte en Allemagne, où les élites convertissent leur sentiment de culpabilité découlant de l’extermination des Juifs par les Nazis en un soutien inconditionnel à Israël. Roger Waters a été lui-même en butte à des campagnes de dénigrement en Allemagne. La semaine dernière il a répliqué à Dieter Reiter, maire de Munich, qui accusait le rockeur de “provocations antisémites” avant un concert qu’il devait donner dans cette ville. Dieter Reiter, the Mayor of Munich, has issued a press release denouncing me as anti-Semitic. The Mayor claims I make increasingly hateful anti-Semitic remarks. I stand for human rights. Here is what I said 2 nights ago in Cologne unedited: https://t.co/1fDW8rY8yJ pic.twitter.com/dGvLqxpweE
— Roger Waters (@rogerwaters) 13 juin 2018 Le maire a affirmé que Waters ne serait pas autorisé, à l’avenir, à jouer dans la salle de l’Olympiahalle. Par l’intermédiaire d’un avocat, Waters a demandé que cette imputation calomnieuse soit retirée, mais elle figure toujours sur le site officiel de la ville. La semaine dernière [8 et 9 juin], lors de concerts dans la ville française de Nanterre, Waters, fortement applaudi, s’est prononcé publiquement en faveur des droits du peuple palestinien. Il a condamné les poursuites intentées contre des militants du BDS par les autorités françaises, soulignant que ces personnes n’avaient pas commis d’autres actes que ce qu’il faisait lui-même – inciter la société civile à agir pacifiquement pour soutenir les droits des Palestiniens. “Alors, où êtes-vous, les flics?” s’est exclamé Waters, en désignant les policiers par ce mot d’argot français, “venez, emmenez-moi dans votre putain de prison.” Voir la vidéo en tête de cet article. Protestations parisiennes Dimanche [17 juin] la répression étatique des actions de solidarité avec la Palestine s’est affichée de façon indigne, lorsque la police parisienne a empêché par la force deux bateaux appartenant à une flottille humanitaire à destination de Gaza d’accoster sur les quais de la Seine, comme l’a signalé le magazine en ligne Orient XXI. Pendant ce temps, des universitaires demandent à l’Académie française des Sciences de rompre avec la Saison France-Israël, série d’évènements parrainée par les deux gouvernements pour promouvoir l’image d’Israël.
L’AURDIP, groupement d’universitaires qui soutiennent les droits des Palestiniens, s’oppose à une rencontre prévue pour le 19 juin avec la participation de lauréats du Prix Nobel, d’étudiants français et de représentants d’universités israéliennes menant des recherches sur les armements. Cette journée “a un parfum de propagande politique pour Israël”, déclare l’AURDIP. “Mettre ainsi à l’honneur un État qui enferme dans un ghetto une population de 2 millions d’habitants et tire sur la foule lorsque celle-ci tente de rompre son joug est inacceptable”, souligne l’AURDIP en évoquant les massacres de Palestiniens commis récemment par Israël à Gaza. Call on @AcadSciences to withdraw from France-Israel Season https://t.co/5xcw7AZQPP pic.twitter.com/0hkjTANQVX — PACBI (@PACBI) 16 juin 2018 France: University professors urge French Academy of Science (@AcadSciences) to withdraw from the France-Israel Season, « an exercise in political propaganda in support of Israel. » https://t.co/ID0MQv5tV1 pic.twitter.com/SdVLxlDWLt — PACBI (@PACBI) 18 juin 2018 À Paris, la semaine dernière, des militants de BDS France ont protesté contre le salon de l’armement Eurosatory parrainé par le gouvernement. Des dizaines de sociétés israéliennes, et notamment celle qui fabrique un fusil d’assaut utilisé à Gaza pour tuer des manifestants non armés, comptaient parmi les exposants. Plusieurs groupes, parmi lesquels l’Association France Palestine Solidarité et les Quakers, ont participé aux actions. Interventions de BDS France, hier, lors de la manifestation contre la tenue du salon de l’armement Eurosatory.
« Israël est l’un des plus importants exposants de ce marché de la mort. Il teste ses armes sur les Palestinien·ne·s et en fait un argument de vente. »#StopEurosatory pic.twitter.com/KVSUguGIj1 — BDS France (@Campagnebds) 14 juin 2018 Intervention de @ParisAyotzi « Eurosatory fait la promotion des armes utilisées par la police et l’armée mexicaines contre la population et notamment contre les étudiants d’Ayotzinapa »#StopEurosatory pic.twitter.com/NmLXH9TyD4 — BDS France (@Campagnebds) 14 juin 2018 Les manifestants ont mis en scène un “die-in” et ont entonné des slogans appelant à un embargo militaire contre Israël et demandant qu’Israël cesse de tester des armes sur les Palestiniens. BDS France a précisé que cette manifestation était extrêmement visible pour tous les visiteurs du salon de l’armement, mais que la grande majorité était apparemment “sans état d’âme”. Un participant a quand même glissé discrètement aux protestataires un billet où il exprimait sa position. “Nous ne sommes pas tous pareils, à moins que je ne sois le seul”, disait ce billet. “C’est mon boulot, mais je suis avec vous. Liberté pour la Palestine.” Traduction SM pour BDS France
Des institutions culturelles palestiniennes à Shakira : Chaque fois que la musique couvre des crimes de guerre, où que ce soit, c’est mal ! 24 mai 2018/ Par Palestinian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel (PACBI) Des dizaines d’organisations culturelles palestiniennes et d’administrations locales exhortent la pop star Shakira, récipiendaire d’un Grammy Award et ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF d’annuler son spectacle en Israël. Palestine occupée, 24 mai 2018 Chère Shakira, Nous, municipalités palestiniennes et institutions culturelles palestiniennes opérant en territoire palestinien occupé ou en exil, nous vous demandons d’annuler votre représentation à Tel Aviv, prévue pour le 9 juillet 2018. Chanter dans un état d’apartheid, que ce soit l’Afrique du Sud dans le passé ou Israël aujourd’hui, au mépris des voix des opprimés, compromet toujours la lutte populaire de l’opprimé pour mettre fin à l’oppression. Le faire juste après un véritable massacre d’Israël contre notre peuple à Gaza est le blanchiment moralement répréhensible d’un crime. Dans sa tentative pour supprimer des manifestations de masse en très grande majorité pacifiques, à Gaza, par des dizaines de milliers de Palestiniens aspirant à la liberté et aux
droits stipulés par les Nations Unies, Israël a implémenté ce qu’Amnesty International décrit comme la politique de « tirer pour tuer ou mutiler ». En conséquence, plus de 100 civils palestiniens ont été tués depuis le 30 mars et plus de 10000 blessés, beaucoup par balles réelles. Les Nations Unies ont appelé à une investigation indépendante sur les « meurtres illégaux et calculés » d’Israël à Gaza. En tant qu’ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF, n’êtes- vous pas préoccupée de ce qu’au moins 12 enfants palestiniens ont été massacrés par l’armée d’Israël au cours de ces manifestations pacifiques, y compris Laila Ghandour, âgée de 8 mois, qui a été asphyxiée par les gaz lacrymogènes lancés sur sa famille à plus d’un kilomètre de la barrière ? N’aurez-vous aucun problème de conscience si vous donnez une représentation à Tel Aviv alors qu’à quelque 60 kilomètres de là, 2 millions de Palestiniens sont mis en cage par Israël à Gaza qui, disent les Nations Unies, deviendra inhabitable d’ici 2020, principalement à cause du continuel blocus illégal par Israël ? Est-ce que cela ne vous ennuie en rien qu’un récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé indique que 54 Palestiniens sont morts in 2017, principalement des patients souffrant du cancer, en attente des autorisations israéliennes pour quitter Gaza afin d’obtenir un traitement médical ? En 2010, s’opposant à un spectacle d’un groupe sud-africain à Tel Aviv, l’archevêque Desmond Tutu, un des leaders anti- apartheid [en Afrique du Sud], a déclaré : « Exactement comme nous avons dit pendant cet apartheid qu’il était inapproprié que des artistes internationaux donnent des représentations en Afrique du Sud, dans une société fondée sur des lois discriminatoires et l’exclusion raciale, de même il serait mal que le Cape Town Opera se produise en Israël. » Des spectacles importants par des artistes internationaux
comme vous sont régulièrement et ouvertement récupérés par le gouvernement israélien, qui les utilisent pour blanchir l’oppression vieille de plusieurs décennies des Palestiniens par le gouvernement israélien. Lorsque les dirigeants israéliens accueilleront votre spectacle, celui-ci contribuera à couvrir les brutales et systématiques attaques d’Israël sur la culture palestinienne. Israël a fermé les cinémas et les théâtres palestiniens, a banni les événements culturels, a refusé à des artistes palestiniens des autorisations de voyage et en a détenus d’autres sans charge. Les soldats israéliens ont à maintes reprises forcé de jeunes musiciens à « donner leur spectacle » aux checkpoints militaires qui parsèment la Cisjordanie occupée, déniant aux Palestiniens leur droit à la liberté de mouvement. Pouvez-vous vraiment chanter « Hips don’t lie » quand Israël ment à la face du monde sur ses crimes de guerre ? Nous vous exhortons à ne pas porter tort à nos droits humains et à notre lutte pour les obtenir. Nous vous exhortons à rejoindre les artistes renommés dans le monde entier qui ont refusé de prêter leurs noms au régime d’oppression d’Israël, comme Lorde, Lauryn Hill, Elvis Costello, Brian Eno, Gil Scott-Heron (maintenant décédé), Faithless, Roger Waters, Bjork, Zakir Hussain, Jean-Luc Godard et Snoop Dogg. A quelques kilomètres de Park Yarkon où votre spectacle doit se tenir, des milliers de prisonniers palestiniens sont retenus dans les prisons israéliennes. L’un d’eux est une courageuse jeune fille nommée Ahed Al-Tamimi (17 ans) qui a dansé sur la mélodie de votre hit « la la la » avec deux de ses parents et rêvait de grandir pour devenir une joueuse de football. Nos enfants, comme tous les autres enfants, méritent la liberté, la justice et l’égalité. Nous vous demandons de ne pas dire « la la la » au système d’injustice qui dénie leurs droits humains et les rêves mêmes.
L’Association des autorités locales palestiniennes (APLA), représentant 400 municipalités palestiniennes et conseils locaux en territoire palestinien occupé La Municipalité de Ramallah Palestinian Performing Arts Network (PPAN) The Freedom Theatre El-Funoun Dance Troupe Ashtar Theatre Yes Theatre Qafilah Movingstage Theatre Popular Art Centre Sareyyet Ramallah Al Kamandjati Association The Palestinian Institute for Cultural Development-Nawa Naqsh Popular Art Center The Palestinian National Theatre – Al Hakawati Ibdaa Cultural Center Theatre Day Productions Palestinian Circus School Nawa for Culture and Arts Association Alrowwad Cultural and Arts Society Al-Harah Theater Baladi Centre for culture and Arts
Oushaq Art Centre Al-Anqaa Palestinian Dance Troupe, Gaza Culture and Free Thought Association, Gaza Al-Awda Centre, Tulkarem refugee camp Khotwa Association for Community development Khalil Sakakini Cultural Centre Asayel Dance Troupe Shafaq -Jerusalem Art network Al-Ma’mal Foundation for Contemporary Art The Edward Said National Conservatory of Music Palestinian Art Court-Al Hoash Palestinian National Theatre Yabous Cultural Center Al Hannouneh Society for Popular Culture, Jordan Al Quds Group for Palestinian Folklore, Jordan Muhtaref Al Qindil Al Saghir, Ain al-Hilweh Refugee Camp, Lebanon Jafra Dance Troupe, Palestinian Cultural Center, Lebanon Source: BDS Movement Traduction CG
Les Palestiniens « accueillent chaleureusement » l’annulation par Gilberto Gil de son concert à Tel Aviv après le « massacre » par les Israéliens à Gaza 21 mai 2018, Palestine Occupée| PACBI Actualités Les Palestiniens accueillent chaleureusement la nouvelle de l’annulation par Gilberto Gil, musicien et héro culturel brésilien légendaire, de son concert du 4 juillet à Tel Aviv. Son annulation semble répondre au massacre par les Israéliens de plus de 100 civils à Gaza au cours des quelques dernières semaines. Les Palestiniens ont chaleureusement reçu la nouvelle de l’annulation, par la légende brésilienne Gilberto Gil, de son concert à Tel Aviv, programmé pour le 4 juillet, en réponse à ce que les Palestiniens et certains observateurs internationaux ont qualifié de « massacre » par Israël de plus de 100 civils à Gaza au cours des quelques dernières semaines. Gil, qui a remporté de multiples Grammy Awards et Latin Grammy Awards et qui a été ministre de la Culture du Brésil, est largement considéré comme faisant partie des plus éminents musiciens d’Amérique Latine.
Dans sa tentative de répression de la « Grande Marche du Retour » massivement pacifique avec des dizaines de milliers de Palestiniens à Gaza, Israël a organisé ce que Amnesty International décrit comme une politique de tirer-pour-tuer- ou-mutiler. Résultat, plus de 100 civils palestiniens ont été tués depuis le 30 mars et plus de 10.000 blessés, beaucoup d’entre eux à balles réelles. Parmi les tués, on trouve au moins 12 enfants palestiniens abattus, dont la petite Laila Ghandour de 8 mois qui a été asphyxiée par des gaz lacrymogènes israéliens déversés sur sa famille qui se trouvait à plus d’un kilomètre de distance de la barrière où étaient postés les snipers israéliens. La marche, lancée le 30 mars, réclame le droit au retour pour les réfugiés palestiniens, qui représentent la majorité absolue de la population de Gaza, et la fin du blocus illégal israélien vieux de 11 ans. Alors qu’Amnesty International a appelé à un « embargo militaire » contre Israël, l’ONU a appelé à une enquête indépendante sur les « meurtres illicites et délibérés » commis par Israël à Gaza. Gilberto Gil a été deux fois Ambassadeur de Bonne Volonté pour l’ONU. En 2015, Gil, accompagné d’une autre légende brésilienne de la musique Caetano Veloso, a défié les appels palestiniens et internationaux à s’abstenir de se produire à Tel Aviv. Quelques mois plus tard, Veloso annonçait qu’il « ne retournerait jamais » jouer en Israël. Hind Awwad, de la Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël (PACBI), membre essentiel du Comité National palestinien BDS, a déclaré : « Nous accueillons chaleureusement l’annulation par Gilberto Gil de son concert à Tel Aviv, centre du régime israélien d’occupation et d’apartheid. Nous remercions les fans de Gil au Brésil et en Amérique Latine dont l’indignation devant le
dernier massacre israélien à Gaza et le soutien aux droits fondamentaux des Palestiniens semblent avoir joué un rôle décisif dans sa décision. Nous considérons l’annulation de Gil comme un geste tardif de solidarité, presque 3 ans après avoir traversé notre ligne de piquetage non violente. Nous voulons que Gil sache que nous ne lui en avons jamais voulu. Et, comme le montre note résistance quotidienne, notre espoir ne meurt jamais. Notre Nakba, ou catastrophe, a commencé 70ans plus tôt et se poursuit. Les artistes du monde entier ne devraient pas attendre un autre massacre commis par les Israéliens pour réaliser combien il est important de ne pas prêter leur nom et leur art à un régime qui cible quotidiennement nos droits et notre vie même. En annulant ce concert, Gil se retrouve en bonne compagnie avec de nombreux artistes de renommée mondiale qui ont refusé de blanchir par l’art le régime israélien d’oppression, tels que Lorde, Lauryn Hill, Elvis Costello, Brian Eno, feu Gil Scott-Heron, Faithless, Roger Waters, parmi beaucoup d’autres. Nous espérons sincèrement que Gil ne se produira jamais en Israël jusqu’à ce que les Palestiniens jouissent de la liberté, de la justice et de l’égalité.« La Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël (PACBI) a démarré en 2004 pour contribuer à la lutte des Palestiniens pour la liberté, la justice et l’égalité. PACBI plaide pour le boycott des institutions académiques et culturelles israéliennes, étant donné leur complicité ancrée et persistante avec le déni par Israël des droits des Palestiniens tels que stipulés par le droit international. Allez sur le site de PACBI et suivez nous sur Twitter @PACBI
Source: PACBI Traduction : J. Ch. pour BDS France Ô nom de la liberté à Saint- Étienne Lundi 7 et mardi 8 mai, BDS France Saint-Étienne organisait « Ô nom de la liberté« , un festival sur deux journées pour la Palestine dans le cadre de l’initiative le temps de la Palestine 2018. Le festival a bénéficié du soutien et de la présence de Samir Abdallah et de HK, et de l’appui du cinéma le Méliès et de la salle de concert Le Clapier ainsi que de nombreux commerçants stéphanois. Lundi, la soirée au cinéma Le Meliès autour du film de Raed Andoni, Ghost Hunting, a affiché complet. Mardi, l’après midi a commencé dès 14h de manière festive à l’extérieur avec du sport, de la danse, du graff, du chant et diverses prestations artistiques participatives. De nombreux collectifs ou associations étaient parmi nous, la JC, l’AFPS, Initiatives de paix, le collectif féministe les Sampianes, les antifas, un groupe vegan de soutien à la Palestinian Animal League, Sport autrement et aussi énormément d’artistes de tous horizons.
En milieu d’après midi, salle comble encore pour une conférence de grande qualité. Nous avions invité Houssem Youssef, avocat et militant Palestinien, Jean-Guy Greilsamer pour l’UJFP et Imen Habib pour BDS France. Nous les remercions encore pour leur présence et la qualité de leurs interventions. La journée s’est poursuivie par la prestation de Adel Salameh, musicien palestinien accompagné de son ‘oud Puis le soir, un concert exceptionnel avec Spoir, RLM, Rapsa, KS Khaldi, Pervers et Truands et HK. Nous avions invité Roger Waters, il n’a pas pu venir mais nous a enregistré une vidéo, que nous avons diffusée juste avant le concert ! En tout, c’est plus de 2000 personnes qui sont venues sur les deux journées. Ce fut une grande réussite ! Un immense merci à toutes celles et ceux qui ont participé à ce succès pour mettre en lumière la Palestine.
Plus de 150 syndicats européens, partis politiques et associations demandent à l’UE de cesser son financement à l’industrie militaire israélienne Pas de financement de l’UE pour l’industrie militaire israélienne L’UE doit arrêter de contribuer à la militarisation et aux profits tirés des violations des droits humains dans les territoires palestiniens occupés. L’Union européenne subventionne la recherche de l’industrie de la sécurité depuis de nombreuses années. https://www.tni.org/en/publication/market-forces-the-developme nt-of-the-eu-security-industrial-complex. Cet argent des contribuables européens va à des entreprises militaires, parmi lesquelles de nombreuses firmes israéliennes, sous le masque de la recherche et la promesse que technologies et techniques développées seront affectées seulement à des usages civils. L’une des voies par lesquelles les entreprises militaires et d’armement ont eu accès aux fonds européens a été l’actuel programme de Recherche et d’Innovation Horizon 2020, qui inclut de nombreuses entreprises militaires israéliennes. Bien que l’UE proclame que ces fonds pour la recherche soient uniquement allés à des projets à applications civiles, nombre de ces projets approuvés sont de nature duale, servant aussi bien les intérêts militaires que civils. Bien d’autres servent des politiques de restriction ou de violation des droits des
réfugiés, et militarisent nos sociétés. La coopération de l’UE avec les entreprises militaires israéliennes est la preuve que les projets à usage dual servent aussi bien, fondamentalement, des buts militaires, Isaac Ben-Israel, Président de l’Agence spatiale israélienne, déclare abruptement « parce que nous sommes un petit pays, si nous construisons une petite chaîne de production de satellites, disons IAI, elle sera utilisée à des fins militaires et commerciales ». La CECP et Stop the Wall ont entrepris une analyse approfondie des projets européens qui impliquent les entreprises militaires israéliennes ; l’analyse montre à quel point les fonds publics européens sont actuellement utilisés pour développer, légitimer, mettre à profit les technologies « testées sur le terrain » par Israël, qui commet, ce faisant, des crimes de guerre et des violations des droits humains. Beaucoup d’indices nous le montrent, les politiques de contrôle des frontières de l’UE sont bâties sur des concepts et des technologies qui violent les droits humains. Publié par le Transnational Institute et StopWapenhandel, un rapport bien documenté montre de quelle façon les entreprises israéliennes suivent une stratégie commerciale unique, capitalisant sur le fait que les technologies israéliennes sont « éprouvées sur le champ de bataille », au cours d’actions illégales et selon des politiques de « contrôle de frontières » et « de populations » dans le contexte de l’occupation et de la colonisation, comme le Mur en Cisjordanie occupée, le blocus et les attaques militaires contre Gaza, et bien d’autres agissements. Les entreprises militaires et de sécurité intérieure comme IAI (Israel Aerospace Industries), ont joué un rôle dans le renforcement des frontières en Bulgarie et en Hongrie, dans les programmes de surveillance maritime de l’UE, et dans le programme Frontex en général. L’UE refuse de prendre en compte les graves manquements à
l’éthique des entreprises de même que l’origine et la possible destination de ces technologies, violant ainsi ses propres règles et règlements. En juillet 2017, 27 experts juridiques internationaux ont publié un avis juridique au sujet du projet LawTrain dans le cadre d’Horizon 2020, projet fondé sur la coopération avec la police israélienne, dont le recours à la torture et à d’autres violations des droits humains est avéré. Le rapport de ces experts fait clairement apparaître la nécessité d’exclure de tels acteurs, notoirement impliqués dans la violation systématique des droits humains. En finançant de tels projets, l’UE montre son aveuglement devant les graves violations du droit international et des droits humains perpétrées à l’intérieur ou à l’extérieur de ses frontières. Nous appelons en conséquence l’Union européenne à : 1. L i m i t e r les Programmes Cadres de Recherche et Développement (PCRD) européens (FP) strictement à la sécurité civile et à la paix, à l’exclusion de la recherche sur la surveillance des frontières et l’usage dual des technologies, et d’éviter tout lien entre les Programmes Cadres de R&D et la Politique Commune de Sécurité et de Défense (PCSD), et en particulier l’Agence Européenne de Défense (AED) ; 2. Exclure sans délai des Programmes Cadres de R&D européens, toutes les entreprises militaires et de sécurité israéliennes, étant acquis que l’analyse des projets passés a montré que leur participation à ces Programmes implique étroitement l’aide de l’UE dans le développement, la légitimation et les bénéfices de technologies et de méthodes utilisées par Israël dans le contexte de crimes de guerre et de violations des droits humains ;
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