Plus de 140 artistes signent une lettre appelant au boycott de l'Eurovision 2019 si elle a lieu en Israël - BDS France

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Plus de 140 artistes signent une lettre appelant au boycott de l'Eurovision 2019 si elle a lieu en Israël - BDS France
Plus de 140 artistes signent
une   lettre   appelant   au
boycott de l’Eurovision 2019
si elle a lieu en Israël
Eurovision, ne blanchissez pas l’occupation militaire et les
violations des droits humains par Israël

7 septembre 2018

Nous, sous-signés, artistes d’Europe et d’ailleurs, soutenons
le vibrant appel des artistes palestiniens à boycotter le
Concours de l’Eurovision 2019 qui doit être accueilli par
Israël. Jusqu’à ce que les Palestiniens puissent jouir de la
liberté, de la justice et des droits égaux de tous les êtres
humains, il ne devrait pas y avoir de « business-as-usual »
avec l’état qui dénie leurs droits fondamentaux.

Le 14 mai, quelques jours après la victoire d’Israël à
l’Eurovision, l’armée israélienne a tué 62 manifestants
palestiniens non armés à Gaza, dont six enfants, et en a
blessé des centaines, la plupart à balles réelles. Amnesty
International a condamné la politique israélienne de « tirer-
pour-tuer-ou-mutiler » et Human Rights Watch a décrit les
massacres comme « illégaux et calculés ».

L’ Eurovision 2019 devrait être boycotté s’il est accueilli
par Israël, alors que ce pays continue depuis des décennies
ses graves violations des droits humains palestiniens.

Nous comprenons que l’Union européenne de radio-télévision
demande qu’Israël trouve un lieu « non conflictuel » pour
l’Eurovision 2019. Elle devrait annuler complètement l’accueil
du concours par Israël et le déplacer vers un autre pays avec
un meilleur dossier en matière de droits humains. L’injustice
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divise, alors que la poursuite de la dignité et des droits
humains réunit.

L-FRESH The LION, musician, Eurovision 2018 national judge
(Australia)
Helen Razer, broadcaster, writer (Australia)
Candy Bowers, actor, writer, theatre director (Australia)
Blak Douglas, artist (Australia)
Nick Seymour, musician, producer (Australia)
DAAN, musician, songwriter (Belgium)
Daan Hugaert, actor (Belgium)
Alain Platel, choreographer, theatre director (Belgium)
Marijke Pinoy, actor (Belgium)
Code Rouge, band (Belgium)
DJ Murdock, DJ (Belgium)
Helmut Lotti, singer (Belgium)
Raymond Van het Groenewoud, musician (Belgium)
Stef Kamil Carlens, musician, composer (Belgium)
Charles Ducal, poet, writer (Belgium)
Fikry El Azzouzi, novelist, playwright (Belgium)
Erik Vlaminck, novelist, playwright (Belgium)
Rachida Lamrabet, writer (Belgium)
Slongs Dievanongs, musician (Belgium)
Chokri Ben Chikha, actor, theatre director (Belgium)
Yann Martel, novelist (Canada)
Karina Willumsen, musician, composer (Denmark)
Kirsten Thorup, novelist, poet (Denmark)
Arne Würgler, musician (Denmark)
Jesper Christensen, actor (Denmark)
Tove Bornhoeft, actor, theatre director (Denmark)
Anne Marie Helger, actor (Denmark)
Tina Enghoff, visual artist (Denmark)
Nassim Al Dogom, musician (Denmark)
Patchanka, band (Denmark)
Raske Penge, songwriter, singer (Denmark)
Oktoberkoret, choir (Denmark)
Nils Vest, film director (Denmark)
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Britta Lillesoe, actor (Denmark)
Kaija Kärkinen, singer, Eurovision 1991 finalist (Finland)
Kyösti Laihi, musician, Eurovision 1988 finalist (Finland)
Kimmo Pohjonen, musician (Finland)
Paleface, musician (Finland)
Manuela Bosco, actor, novelist, artist (Finland)
Noora Dadu, actor (Finland)
Pirjo Honkasalo, film-maker (Finland)
Ria Kataja, actor (Finland)
Tommi Korpela, actor (Finland)
Krista Kosonen, actor (Finland)
Elsa Saisio, actor (Finland)
Martti Suosalo, actor, singer (Finland)
Virpi Suutari, film director (Finland)
Aki Kaurismäki, film director, screenwriter (Finland)
Pekka Strang, actor, artistic director (Finland)
HK, singer (France)
Dominique Grange, singer (France)
Imhotep, DJ, producer (France)
Francesca Solleville, singer (France)
Elli Medeiros, singer, actor (France)
Mouss & Hakim, band (France)
Alain Guiraudie, film director, screenwriter (France)
Tardi, comics artist (France)
Gérard Mordillat, novelist, filmmaker (France)
Eyal Sivan, film-maker (France)
Rémo Gary, singer (France)
Dominique Delahaye, novelist, musician (France)
Philippe Delaigue, author, theatre director (France)
Michel Kemper, online newspaper editor-in-chief (France)
Michèle Bernard, singer-songwriter (France)
Gérard Morel, theatre actor, director, singer (France)
Daði Freyr, musician, Eurovision 2017 national selection
finalist (Iceland)
Hildur Kristín Stefánsdóttir, musician, Eurovision 2017
national selection finalist (Iceland)
Mike Murphy, broadcaster, eight-time Eurovision commentator
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(Ireland)
Mary Black, singer (Ireland)
Christy Moore, singer, musician (Ireland)
Charlie McGettigan, musician, songwriter, Eurovision 1994
winner (Ireland)
Mary Coughlan, singer (Ireland)
Luka Bloom, singer (Ireland)
Robert Ballagh, artist, Riverdance set designer (Ireland)
Aviad Albert, musician (Israel)
Michal Sapir, musician, writer (Israel)
Ohal Grietzer, musician (Israel)
Yonatan Shapira, musician (Israel)
Danielle Ravitzki, musician, visual artist (Israel)
David Opp, artist (Israel)
Assalti Frontali, band (Italy)
Radiodervish, band (Italy)
Moni Ovadia, actor, singer, playwright (Italy)
Vauro, journalist, cartoonist (Italy)
Pinko Tomažič Partisan Choir, choir (Italy)
Jorit, street artist (Italy)
Marthe Valle, singer (Norway)
Mari Boine, musician, composer (Norway)
Aslak Heika Hætta Bjørn, singer (Norway)
Nils Petter Molvær, musician, composer (Norway)
Moddi, singer (Norway)
Jørn Simen Øverli, singer (Norway)
Nosizwe, musician, actor (Norway)
Bugge Wesseltoft, musician, composer (Norway)
Lars Klevstrand, musician, composer, actor (Norway)
Trond Ingebretsen, musician (Norway)
José Mário Branco, musician, composer (Portugal)
Francisco Fanhais, singer (Portugal)
Tiago Rodrigues, artistic director, Portuguese        national
theatre (Portugal)
Patrícia Portela, playwright, author (Portugal)
Chullage, musician (Portugal)
António Pedro Vasconcelos, film director (Portugal)
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José Luis Peixoto, novelist (Portugal)
N’toko, musician (Slovenia)
ŽPZ Kombinat, choir (Slovenia)
Lluís Llach, composer, singer-songwriter (Spanish state)
Marinah, singer (Spanish state)
Riot Propaganda, band (Spanish state)
Fermin Muguruza, musician (Spanish state)
Kase.O, musician (Spanish state)
Soweto, band (Spanish state)
Itaca Band, band (Spanish state)
Tremenda Jauría, band (Spanish state)
Teresa Aranguren, journalist (Spanish state)
Julio Perez del Campo, film director (Spanish state)
Nicky Triphook, singer (Spanish state)
Pau Alabajos, singer-songwriter (Spanish state)
Mafalda, band (Spanish state)
Zoo, band (Spanish state)
Smoking Souls, band (Spanish state)
Olof Dreijer, DJ, producer (Sweden)
Karin Dreijer, singer, producer (Sweden)
Dror Feiler, musician, composer (Sweden)
Michel Bühler, singer, playwright, novelist (Switzerland)
Wolf Alice, band (UK)
Carmen Callil, publisher, writer (UK)
Julie Christie, actor (UK)
Caryl Churchill, playwright (UK)
Brian Eno, composer, producer (UK)
AL Kennedy, writer (UK)
Peter Kosminsky, writer, film director (UK)
Paul Laverty, scriptwriter (UK)
Mike Leigh, writer, film and theatre director (UK)
Ken Loach, film director (UK)
Alexei Sayle, writer, comedian (UK)
Roger Waters, musician (UK)
Penny Woolcock, film-maker, opera director (UK)
Leon Rosselson, songwriter (UK)
Sabrina Mahfouz, writer, poet (UK)
Plus de 140 artistes signent une lettre appelant au boycott de l'Eurovision 2019 si elle a lieu en Israël - BDS France
Eve Ensler, playwright (US)
Alia Shawkat, actor (US)

Source: The Guardian

Le festival Ruhrtriennale
aurait eu tort d’expulser les
Young Fathers à cause de leur
soutien   aux   droits    des
Palestiniens
Massive Attack, Patti Smith, Danny Glover et Vigo Mortensen
font partie des signataires de la lettre pour la défense du
mouvement BDS

Mardi 26 juin 2018

Les tentatives pour imposer en Allemagne des conditions
politiques aux artistes qui soutiennent les droits
fondamentaux des Palestiniens nous dérangent. Nous sommes
heureux que la clameur internationale ait convaincu le
festival artistique Ruhrtriennale d’inverser sa décision
répressive d’annuler un concert des Young Fathers après qu’ils
aient refusé de prendre leurs distances avec le mouvement
mondial Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) pour les
droits des Palestiniens.

La décision précédente de Ruhrtriennale était une forme
particulièrement inquiétante de censure, de « mise à l’index »
et de répression.
Nous saluons la position d’un autre festival germanique,
Morgenland, qu a résisté à une tentative similaire pour
empêcher la liberté d’expression.

Nous nous élevons fermement contre toutes formes de racisme et
de discrimination fondée sur l’identité, dont le racisme anti-
noirs, le sexisme, l’antisémitisme, l’islamophobie et
l’homophobie. Confondre des mesures non-violentes pour mettre
fin à l’occupation illégale et aux violations des droits de
l’Homme par Israël avec du racisme anti-Juifs, c’est une
erreur et un danger. Cela dénie aux Palestiniens leur droit à
protester pacifiquement et sape le combat contre
l’antisémitisme.

Bien que nous puissions avoir des regards différents sur BDS,
nous sommes d’accord pour le considérer comme un exercice
légal de liberté d’expression. Les boycotts qui sont ancrés
dans les droits de l’Homme universels et dont le but est
d’obtenir justice pour les communautés marginalisées et
opprimées sont une tactique non-violente légitime. On les a
utilisés dans le monde entier, y compris contre l’apartheid en
Afrique du Sud et contre les lois ségrégationnistes Jim Crow
aux États Unis.

C’est le point de vue de l’UE, de centaines de rabbins
américains, de la Fédération Internationale des Droits de
l’Homme (FIDH), de l’Union Américaine des Libertés Civiles
(ACLU) et de centaines d’ONG européennes.

Mai Abu ElDahab Directeur, Mophradat

Tunde Adebipe Musicien

Antonia Alampi Codirecteur artistique, Savvy Contemporary

Nir Alon Artiste

Julia Aranda Artiste
Mohammed Bakri Acteur

Saleh Bakri Acteur

Jeff Barrett Fondateur, Heavenly Recordings

Yves Berger Artiste

Judith Butler Philosophe

Davi Calder Acteur

Noam Chomsky Linguiste, philosophe

Julie Christie Actrice

Caryl Churchill Auteur dramatique

Jarvis Cocker Musicien

Molly Crabapple Artiste, écrivaine

Liam Cunningham Actrice

Angela Davis Militante politique, universitaire

Lawrence Dreyfus Directeur, Ensemble de violes Phantasm

Tania El Khoury Artiste

Brian Eno Compositeur, producteur

Reem Fadda Conservateur

David Farr Écrivain, directeur

Chiara Figone Archive Books/Kabinett/journal

Marina Fokidis Conservatrice, écrivaine

Rebecca Foon Musicienne

Peter Gabriel Musicien, fondateur, festival Womad
Dani Gal Artiste

Danny Glover Acteur

Carl Gosling Heavenly Recordings

Ian Ilavsky Cofondateur, Constellation Records

Iman Issa Artiste

Ghada Karmi écrivain, universitaire

Aki Kaurismaki réalisateur

Al Kennedy Écrivain

Naomi Klein Écrivaine

Judith Knight codirectrice, Artsadmin

Hari Kunzru Écrivain

Paul Laverty Scénariste

Mike Leigh Écrivain, directeur

Mason Leaver-Yap Conservateur adjoint, KW Institute for
Contemporary Art

Ken Loach Réalisateur

Jens Maier-Rothe Conservateur

Jumana Manna Artiste

Miriam Margolyes Actrice

Yann Martel Auteur

Massive Attack Groupe musical

Thurston Moore Musicien

David Morrissey Acteur
Nicholas Mirzoeff Théoricien de la Culture

Danny Mitchell Heavenly Recordings

Leil Zahra Mortada Réalisatrice

Viggo Mortensen Acteur, écrivain, artiste

Karma Nabulsi professeur de politique

Mira Nair réalisatrice

Bonaventure Ndikung Fondateur, Savvy Contemporary

Paul Northup Directeur, Greenbelt Festival

Rebeca O’Brien Productrice de films

Ilan Pappe Historien

Jocelyn Pook Compositeur

Cat Power Musicienne

Jeremie Pujau Artiste

Fanny-Michaela Reisin Présidente, Ligue Internationale des
Droits de l’Homme

Michael Rosen Poète pour enfants, diffuseur

Eran Schaerf Artiste

James Schamus Scénariste, producteur, directeur

Eyal Sivan Documentariste

Harry Leslie Smith Écrivain

John Smith Artiste, réalisateur

Patti Smith Musicienne

Jesse Smith Musicien, militant
Desmond Tutu Archevêque émérite de Capetown, Afrique du Sud

Alice Walker Ecrivaine

Roger Waters Musicien

Eyal Weizman Architecte

Vivienne Westwood Designer

Don Wilkie Cofondateur, Constellation Records

Tim wilson Fondateur, Vault festival

Tim Wise Écrivain

Source : The Guardian

Traduction : J. Ch. pour BDS France

Montpellier       :       34
acteur.trice.s culturel.le.s
et     artistiques      pour
l’annulation de la « Saison
France – Israël »

         Un événement sans précédent à Montpellier !
Événement dont l’importance semble avoir échappé aux médias
locaux puisque pas un seul journaliste de la presse écrite,
radio ou TV, n’a assisté à la conférence de presse. Néanmoins
les représentant.e.s des signataires ont expliqué les motifs
de leur adhésion à « l’Appel des 80 » (ci-après) et leur
volonté de faire entendre leur voix dans le champ culturel et
artistique bien tenu en main par la Mairie et les potentats
locaux dont la collaboration avec l’apartheid israélien est
une tradition de longue date.

La Campagne BDS FRANCE Montpellier se réjouit de cette
initiative courageuse qui rejoint le flux des artistes et
acteur.trice.s du monde des arts et de la culture
 qui s’engagent véritablement contre les violations du droit
international et des droits humains, contre l’apartheid de
l’État israélien à l’encontre du peuple Palestinien.

                   L’APPEL MONTPELLIERAIN

      (Documents remis lors de la conférence de presse)
Les représentants des signataires à la conférence
de presse : Michel Marre, Marina Gilabert, Brigitte
Challande, Marc Ginot.
APPEL DES 80 PERSONNALITÉS
    ISSUES DU MONDE DES ARTS

     Contre la saison France-
              Israël
(https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/bl
og/040518/contre-la-saison-france-israel)

A l’occasion du 70e anniversaire de la fondation de l’État
d’Israël, une Saison Franco-Israélienne va s’ouvrir au mois de
juin prochain en France. Elle est organisée d’un côté par
l’Institut français, émanation des ministères des Affaires
étrangères et de la Culture, et de l’autre par le bureau du
Premier ministre israélien, par les ministères des Affaires
étrangères, de la Culture, de l’Économie, des Sciences, des
Affaires stratégiques, des Affaires de Jérusalem, par la
Chambre de commerce franco-israélienne et par l’ambassade
d’Israël à Paris.

Cette Saison archi officielle comportera un grand nombre
d’événements dans le domaine de la culture, expositions,
représentations théâtrales, lectures, projection de films,
etc. Pour nous, musiciennes, écrivains, cinéastes, metteures
en scène, comédiens, techniciennes, plasticiennes,
photographes, dessinateurs, danseurs et danseuses, cette
initiative, sous couvert de promouvoir le dialogue et
l’échange, est en réalité l’un des moyens mis en œuvre par le
gouvernement israélien pour redorer le blason de l’Etat
d’Israël, passablement terni par sa politique chaque jour plus
dure à l’encontre des Palestiniens et son statut de start-up
nation du sécuritaire.
Comme l’a dit Reuven Rivlin, président de l’État d’Israël,
« les institutions culturelles forment une vitrine dans
laquelle Israël présente d’elle-même une image démocratique,
libérale et critique ». Par solidarité avec les Palestiniens,
nous refusons de figurer dans cette vitrine, nous ne
participerons pas à la Saison France-Israël et nous appelons à
ne pas y participer sous quelque forme que ce soit.

Pierre Alferi, écrivain Guy Alloucherie, metteur en scène
Valérie Belin,photographe Stéphane Bérard, plasticien
Christian Benedetti, metteur en scène Arno Bertina, écrivain,
Julien Blaine, écrivain Simone Bitton, cinéaste Irène Bonnaud,
metteure en scène et traductrice, Catherine Boskowitz,
metteure en scène Nicolas Bouchaud, comédien Alain Bublex,
plasticien,    Robert   Cantarella,    metteur   en  scène
Laurent Cauwet, écrivain Laurence Chable, comédienne, Fanny
de Chaillé, chorégraphe Patrick Condé, comédien Enzo Cormann,
écrivain, Stéphane Couturier, photographe Sylvain Creuzevault,
auteur/metteur en scène, Alain Damasio, écrivain Luc Delahaye,
photographe Philippe Delaigue, metteur en scène, Eva Doumbia,
metteure en scène, auteure Valérie Dréville, comédienne
Dominique Eddé, écrivaine, Annie Ernaux, écrivaine Fantazio,
musicien Sylvain George, cinéaste Liliane Giraudon, auteure,
Sylvie Glissant, Institut du tout monde Jean-Luc Godard,
cinéaste Dominique Grange, chanteuse, Harry Gruyaert,
photographe Alain Guiraudie, cinéaste Eric Hazan, écrivain-
éditeur, Laurent Huon, comédien Imhotep, compositeur, groupe
IAM Valérie Jouve, photographe, Nicolas Klotz, cinéaste
Leslie Kaplan, auteure Kadour (HK), chanteur, La Parisienne
Libérée,    chanteuse   Pierre-Yves    Macé,   compositeur
Pierre Maillet, comédien et metteur en scène Jean-
Paul Manganaro, écrivain et traducteur André Markowicz,
écrivain, traducteuMyriam Marzouki, metteure en scène
Maguy Marin, chorégraphe Jean-Charles Massera, artiste,
écrivain Valérie Massadian, cinéaste Daniel Mermet,
réalisateur Natacha Miche, auteure, Alexandre Mouawad,
éditeur-graphiste     Nicolas   Milhé,   plasticien   Jean-
Pierre Moulin, comédien, Gérard Mordillat, écrivain
Bernard Noël, écrivain Vincent Ozanon, comédien,
Elisabeth Perceval, cinéaste Mathieu Pernot, photographe
Ernest Pignon-Ernest, plasticien, Christian Prigent, écrivain
Amandine Pudlo, comédienne Nathalie Quintane, auteure,
Adelibe Rosenstein, metteuse en scène Mala Sandoz, metteuse en
scène Eyal Sivan, cinéaste, Samuel Steiner, écrivain
Philippe Tancelin, poète François Tanguy, metteur en scène,
Tardi,    dessinateur     Serge    Teyssot-Gay,     musicien
Mathilde Villeneuve, lab. Aubervilliers, Martine Vandeville,
comédienne Jean-Jacques Viton, écrivain Martin Winckler,
écrivain (et médecin) Dominique Ziegler, auteur-metteur en
scène.

    Le boycott culturel d’Israël se
              développe :

– 80 personnalités issues du monde des arts affirment leur
refus de participer à la «Saison France-Israël» et expliquent
les raisons de leur choix. Parmi eux : Alain Damasio, Annie
Ernaux, Tardi, Nathalie Quintane ou Jean-Luc Godard.

https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/04051
8/contre-la-saison-france-israel

– Pétition : « nous demandons l’annulation de la saison France
/Israël » :

http://annulationfranceisrael.wesign.it/fr

– Lettre de Tiago Rodrigues qui annule son spectacle à Tel
Aviv et déclare son adhésion au boycott culturel d’Israël :

https://bdsf34.wordpress.com/2018/05/19/jai-annule-ma-particip
ation-a-lisrael- festival-et-jai-adhere-au-boycott-culturel-d-
israel-tiago-rodrigues/

– Gilberto Gil annule son concert à Tel Aviv le 9 juillet :

https://bdsf34.wordpress.com/2018/05/23/les-palestiniens-accue
illent-chaleureusement-lannulation-par-gilberto-gil-de-son-
concert-a-tel-aviv-apres-le-massacre-par-les-israeliens-a-
gaza/

-Discours de Roger Waters à l’U Arena de Nanterre le 9 Juin
2018

–https://www.youtube.com/watch?v=WGMy7jo_ny0

http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2018/06/04/saison-france
-israel/

https://www.youtube.com/watch?v=pQ4ZuKmmSYg&feature=youtu.be
Des artistes boycottent le
festival  allemand  de  la
Ruhrtriennale, qui s’oppose
aux droits des Palestiniens
Ali AbunimahActivism and BDS Beat 18 juin 2018

Roger Waters, rockeur légendaire, a exprimé son soutien aux
Young Fathers, groupe qui s’est vu exclu d’un festival musical
allemand pour avoir soutenu les droits des Palestiniens.

Au même moment, d’autres artistes expriment leur solidarité
avec les Young Fathers en annulant leur participation à la
Ruhrtriennale, festival parrainé par les autorités du Land de
Rhénanie du Nord-Westphalie.

En France, dans une situation de répression constante, des
militants et des universitaires intensifient leur protestation
contre l’attitude du gouvernement français qui se montre
complice des massacres de Palestiniens commis par Israël.

“D’abord, respect aux Young Fathers”, a tweeté Waters, qui
demande pourquoi la Ruhtriennale a décidé de “prendre ses
distances du mouvement BDS sur tous les plans ?”

First respect to the @Youngfathers

Question? Why does @ruhrtriennale “distance itself in all
forms from the @BDSmovement”?

BDS is an international non-violent protest movement that
seeks to promote equal human and civil rights for all people
everywhere. https://t.co/LChtZPebA6 pic.twitter.com/A2PQ6mJ7Fk

— Roger Waters (@rogerwaters) 14 juin 2018

Selon Waters, la campagne du BDS – boycott, désinvestissement
et sanctions –, impulsée par les Palestiniens, est “un
mouvement international de protestation non violente dont le
but est de promouvoir des droits humains et civiques égaux
pour les hommes et les femmes du monde entier.”

La semaine dernière, la Ruhrtriennale a annulé le spectacle
des Young Fathers programmé au mois d’août parce que cette
formation très appréciée, basée en Écosse, refusait de
renoncer à son soutien au BDS.

Le groupe considère comme une “décision erronée et
profondément injuste” la demande faite à des artistes de
“prendre des distances à l’égard de [leurs] principes de
défense des droits humains pour que le concert puisse avoir
lieu.”

D’autres artistes sont d’accord. Dimanche, Sherif Sehnaoui,
Mazen Kerbaj, Tony Elieh et Raed Yassin, de Beyrouth, qui
participent aux projets Wormholes et ‚A‘ Trio, ont annoncé
qu’ils retiraient les spectacles prévus à la Ruhrtriennale.

We’re   withdrawing@tonyelieh     #HassanKhan    @mazenkerbaj
@RaedYassin #SupportYoungFathers pic.twitter.com/G8u63s7aX6

— Sharif Sehnaoui (@SharifSehnaoui) 17 juin 2018

Hassan   Khan,   musicien    du   Caire,   s’est   associé   à   leur
déclaration ; il devait donner un concert à la Ruhrtriennale
en compagnie de Tarek Atoui, en septembre. On ne sait pas si
Atoui se produira en solo.

“Malheureusement, dans les circonstances actuelles, nous ne
pourrions avoir la conscience tranquille en nous produisant
dans un contexte où nos collègues ont subi une sanction
publique pour avoir exercé leur droit d’exprimer de manière
pacifique une position politique”, ont affirmé les cinq
artistes.

Strongly disagree with @ruhrtriennale decision to cancel
@Youngfathers. Silencing the right of artists to voice
political opinion & campaign for human rights. Puts other
artists at the festival in v tough position- some have already
quit in solidarityhttps://t.co/R4uhfaI4MR

— kate molleson (@KateMolleson) 18 juin 2018

Kate Molleson, journaliste spécialiste de musique et
animatrice radio à la BBC, s’est élevée contre l’annulation
des Young Fathers par la Ruhrtriennale, tweetant que cet acte
revient à “étouffer le droit des artistes à exprimer une
opinion politique et à se mobiliser pour les droits humains.”

Cette décision “met les autres artistes du festival dans une
position très difficile – certains se sont déjà retirés par
solidarité”, a souligné Molleson.

Des défenseurs des droits des Palestiniens ont qualifié la
décision de “maccarthysme” et ont appelé au boycott de la
Ruhrtriennale.

Palestinians     call   for   boycott   of   German   @ruhrtriennale
festival, accuse it of McCarthyism over cancellation of Young
Fathers’ gig due after award-winning band stood firm in their
support of Palestinian rights and BDS #SupportYoungFathers
https://t.co/IOeFftTrKL pic.twitter.com/SdFggjFgaF

— PACBI (@PACBI) 18 juin 2018

Les organisateurs de la Ruhrtriennale ont pris les Young
Fathers pour cible parce que ce groupe, parmi d’autres, a
boycotté l’an dernier le festival Pop-Kultur, tenu à Berlin,
après qu’il eut accepté un parrainage de l’ambassade d’Israël.

Pop-Kultur affronte de nouveau un boycott croissant cette
année parce que ce festival persiste à s’associer au
gouvernement israélien.

Intolérance allemande
Le mouvement du BDS a pour but de faire pression sur Israël
pour l’amener à respecter les droits des Palestiniens,
notamment en organisant le boycott d’événements culturels
soutenus par le gouvernement israélien, et ce mouvement s’est
exprimé clairement au sujet de ses principes universalistes et
antiracistes.

Pourtant Israël et ses groupes de pression essaient de faire
passer le BDS pour illégitime et de présenter calomnieusement
les personnes qui utilisent la tactique du boycott comme
motivées par la haine anti-juive et non par l’opposition à la
politique israélienne d’occupation militaire, de vol des
terres pour y installer des colonies de peuplement, de
massacres réguliers de civils et d’instauration d’un système
d’apartheid complet envers les Palestiniens.

L’intolérance officielle à l’égard de celles et ceux qui
estiment que les Palestiniens doivent bénéficier de droits
égaux à part entière est particulièrement forte en Allemagne,
où les élites convertissent leur sentiment de culpabilité
découlant de l’extermination des Juifs par les Nazis en un
soutien inconditionnel à Israël.

Roger Waters a été lui-même en butte à des campagnes de
dénigrement en Allemagne. La semaine dernière il a répliqué à
Dieter Reiter, maire de Munich, qui accusait le rockeur de
“provocations antisémites” avant un concert qu’il devait
donner dans cette ville.

Dieter Reiter, the Mayor of Munich, has issued a press release
denouncing me as anti-Semitic.

The Mayor claims I make increasingly hateful anti-Semitic
remarks.

I stand for human rights.

Here is what I said 2 nights ago in Cologne unedited:
https://t.co/1fDW8rY8yJ pic.twitter.com/dGvLqxpweE
— Roger Waters (@rogerwaters) 13 juin 2018

Le maire a affirmé que Waters ne serait pas autorisé, à
l’avenir, à jouer dans la salle de l’Olympiahalle.

Par l’intermédiaire d’un avocat, Waters a demandé que cette
imputation calomnieuse soit retirée, mais elle figure toujours
sur le site officiel de la ville.

La semaine dernière [8 et 9 juin], lors de concerts dans la
ville française de Nanterre, Waters, fortement applaudi, s’est
prononcé publiquement en faveur des droits du peuple
palestinien. Il a condamné les poursuites intentées contre des
militants du BDS par les autorités françaises, soulignant que
ces personnes n’avaient pas commis d’autres actes que ce qu’il
faisait lui-même – inciter la société civile à agir
pacifiquement pour soutenir les droits des Palestiniens.

“Alors, où êtes-vous, les flics?” s’est exclamé Waters, en
désignant les policiers par ce mot d’argot français, “venez,
emmenez-moi dans votre putain de prison.”

Voir la vidéo en tête de cet article.

Protestations parisiennes
Dimanche [17 juin] la répression étatique des actions de
solidarité avec la Palestine s’est affichée de façon indigne,
lorsque la police parisienne a empêché par la force deux
bateaux appartenant à une flottille humanitaire à destination
de Gaza d’accoster sur les quais de la Seine, comme l’a
signalé le magazine en ligne Orient XXI.

Pendant ce temps, des universitaires demandent à l’Académie
française des Sciences de rompre avec la Saison France-Israël,
série d’évènements parrainée par les deux gouvernements pour
promouvoir l’image d’Israël.
L’AURDIP, groupement d’universitaires qui soutiennent les
droits des Palestiniens, s’oppose à une rencontre prévue pour
le 19 juin avec la participation de lauréats du Prix Nobel,
d’étudiants français et de représentants d’universités
israéliennes menant des recherches sur les armements.

Cette journée “a un parfum de propagande politique pour
Israël”, déclare l’AURDIP. “Mettre ainsi à l’honneur un État
qui enferme dans un ghetto une population de 2 millions
d’habitants et tire sur la foule lorsque celle-ci tente de
rompre son joug est inacceptable”, souligne l’AURDIP en
évoquant les massacres de Palestiniens commis récemment par
Israël à Gaza.

Call on @AcadSciences to withdraw from France-Israel Season
https://t.co/5xcw7AZQPP pic.twitter.com/0hkjTANQVX

— PACBI (@PACBI) 16 juin 2018

France: University professors urge French Academy of Science
(@AcadSciences) to withdraw from the France-Israel Season,
« an exercise in political propaganda in support of Israel. »
https://t.co/ID0MQv5tV1 pic.twitter.com/SdVLxlDWLt

— PACBI (@PACBI) 18 juin 2018

À Paris, la semaine dernière, des militants de BDS France ont
protesté contre le salon de l’armement Eurosatory parrainé par
le gouvernement.

Des dizaines de sociétés israéliennes, et notamment celle qui
fabrique un fusil d’assaut utilisé à Gaza pour tuer des
manifestants non armés, comptaient parmi les exposants.

Plusieurs groupes, parmi lesquels l’Association France
Palestine Solidarité et les Quakers, ont participé aux
actions.

Interventions de BDS France, hier, lors de la manifestation
contre la tenue du salon de l’armement Eurosatory.
« Israël est l’un des plus importants exposants de ce marché
de la mort. Il teste ses armes sur les Palestinien·ne·s et en
fait    un   argument     de   vente.     »#StopEurosatory
pic.twitter.com/KVSUguGIj1

— BDS France (@Campagnebds) 14 juin 2018

Intervention de @ParisAyotzi
« Eurosatory fait la promotion des armes utilisées par la
police et l’armée mexicaines contre la population et notamment
contre les étudiants d’Ayotzinapa »#StopEurosatory
pic.twitter.com/NmLXH9TyD4

— BDS France (@Campagnebds) 14 juin 2018

Les manifestants ont mis en scène un “die-in” et ont entonné
des slogans appelant à un embargo militaire contre Israël et
demandant qu’Israël cesse de tester des armes sur les
Palestiniens.

BDS France a précisé que cette manifestation était extrêmement
visible pour tous les visiteurs du salon de l’armement, mais
que la grande majorité était apparemment “sans état d’âme”.

Un participant a quand même glissé discrètement aux
protestataires un billet où il exprimait sa position.

“Nous ne sommes pas tous pareils, à moins que je ne sois le
seul”, disait ce billet. “C’est mon boulot, mais je suis avec
vous. Liberté pour la Palestine.”

Traduction SM pour BDS France
Des institutions culturelles
palestiniennes à Shakira :
Chaque fois que la musique
couvre des crimes de guerre,
où que ce soit, c’est mal !
24 mai 2018/ Par Palestinian Campaign for the Academic and
Cultural Boycott of Israel (PACBI)

Des dizaines d’organisations culturelles palestiniennes et
d’administrations locales exhortent la pop star Shakira,
récipiendaire d’un Grammy Award et ambassadrice de bonne
volonté de l’UNICEF d’annuler son spectacle en Israël.

Palestine occupée, 24 mai 2018

Chère Shakira,

Nous, municipalités palestiniennes et institutions culturelles
palestiniennes opérant en territoire palestinien occupé ou en
exil, nous vous demandons d’annuler votre représentation à Tel
Aviv, prévue pour le 9 juillet 2018. Chanter dans un état
d’apartheid, que ce soit l’Afrique du Sud dans le passé ou
Israël aujourd’hui, au mépris des voix des opprimés, compromet
toujours la lutte populaire de l’opprimé pour mettre fin à
l’oppression. Le faire juste après un véritable massacre
d’Israël contre notre peuple à Gaza est le blanchiment
moralement répréhensible d’un crime.

Dans sa tentative pour supprimer des manifestations de masse
en très grande majorité pacifiques, à Gaza, par des dizaines
de milliers de Palestiniens aspirant à la liberté et aux
droits stipulés par les Nations Unies, Israël a implémenté ce
qu’Amnesty International décrit comme la politique de « tirer
pour tuer ou mutiler ». En conséquence, plus de 100 civils
palestiniens ont été tués depuis le 30 mars et plus de 10000
blessés, beaucoup par balles réelles. Les Nations Unies ont
appelé à une investigation indépendante sur les « meurtres
illégaux et calculés » d’Israël à Gaza.

En tant qu’ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF, n’êtes-
vous pas préoccupée de ce qu’au moins 12 enfants palestiniens
ont été massacrés par l’armée d’Israël au cours de ces
manifestations pacifiques, y compris Laila Ghandour, âgée de 8
mois, qui a été asphyxiée par les gaz lacrymogènes lancés sur
sa famille à plus d’un kilomètre de la barrière ?

N’aurez-vous aucun problème de conscience si vous donnez une
représentation à Tel Aviv alors qu’à quelque 60 kilomètres de
là, 2 millions de Palestiniens sont mis en cage par Israël à
Gaza qui, disent les Nations Unies, deviendra inhabitable
d’ici 2020, principalement à cause du continuel blocus illégal
par Israël ?

Est-ce que cela ne vous ennuie en rien qu’un récent rapport de
l’Organisation mondiale de la santé indique que 54
Palestiniens sont morts in 2017, principalement des patients
souffrant du cancer, en attente des autorisations israéliennes
pour quitter Gaza afin d’obtenir un traitement médical ?

En 2010, s’opposant à un spectacle d’un groupe sud-africain à
Tel Aviv, l’archevêque Desmond Tutu, un des leaders anti-
apartheid [en Afrique du Sud], a déclaré : « Exactement comme
nous avons dit pendant cet apartheid qu’il était inapproprié
que des artistes internationaux donnent des représentations en
Afrique du Sud, dans une société fondée sur des lois
discriminatoires et l’exclusion raciale, de même il serait mal
que le Cape Town Opera se produise en Israël. »

Des spectacles importants par des artistes internationaux
comme vous sont régulièrement et ouvertement récupérés par le
gouvernement israélien, qui les utilisent pour blanchir
l’oppression vieille de plusieurs décennies des Palestiniens
par le gouvernement israélien.

Lorsque les dirigeants israéliens accueilleront votre
spectacle, celui-ci contribuera à couvrir les brutales et
systématiques attaques d’Israël sur la culture palestinienne.
Israël a fermé les cinémas et les théâtres palestiniens, a
banni les événements culturels, a refusé à des artistes
palestiniens des autorisations de voyage et en a détenus
d’autres sans charge. Les soldats israéliens ont à maintes
reprises forcé de jeunes musiciens à « donner leur spectacle
 » aux checkpoints militaires qui parsèment la Cisjordanie
occupée, déniant aux Palestiniens leur droit à la liberté de
mouvement.

Pouvez-vous vraiment chanter « Hips don’t lie » quand Israël
ment à la face du monde sur ses crimes de guerre ?

Nous vous exhortons à ne pas porter tort à nos droits humains
et à notre lutte pour les obtenir. Nous vous exhortons à
rejoindre les artistes renommés dans le monde entier qui ont
refusé de prêter leurs noms au régime d’oppression d’Israël,
comme Lorde, Lauryn Hill, Elvis Costello, Brian Eno, Gil
Scott-Heron (maintenant décédé), Faithless, Roger Waters,
Bjork, Zakir Hussain, Jean-Luc Godard et Snoop Dogg.

A quelques kilomètres de Park Yarkon où votre spectacle doit
se tenir, des milliers de prisonniers palestiniens sont
retenus dans les prisons israéliennes. L’un d’eux est une
courageuse jeune fille nommée Ahed Al-Tamimi (17 ans) qui a
dansé sur la mélodie de votre hit « la la la » avec deux de
ses parents et rêvait de grandir pour devenir une joueuse de
football. Nos enfants, comme tous les autres enfants, méritent
la liberté, la justice et l’égalité. Nous vous demandons de ne
pas dire « la la la » au système d’injustice qui dénie leurs
droits humains et les rêves mêmes.
L’Association des autorités locales palestiniennes
(APLA), représentant 400 municipalités palestiniennes et
conseils locaux en territoire palestinien occupé

La Municipalité de Ramallah

Palestinian Performing Arts Network (PPAN)

The Freedom Theatre

El-Funoun Dance Troupe

Ashtar Theatre

Yes Theatre

Qafilah Movingstage Theatre

Popular Art Centre

Sareyyet Ramallah

Al Kamandjati Association

The Palestinian Institute for Cultural Development-Nawa

Naqsh Popular Art Center

The Palestinian National Theatre – Al Hakawati

Ibdaa Cultural Center

Theatre Day Productions

Palestinian Circus School

Nawa for Culture and Arts Association

Alrowwad Cultural and Arts Society

Al-Harah Theater

Baladi Centre for culture and Arts
Oushaq Art Centre

     Al-Anqaa Palestinian Dance Troupe, Gaza

     Culture and Free Thought Association, Gaza

     Al-Awda Centre, Tulkarem refugee camp

     Khotwa Association for Community development

     Khalil Sakakini Cultural Centre

     Asayel Dance Troupe

     Shafaq -Jerusalem Art network

     Al-Ma’mal Foundation for Contemporary Art

     The Edward Said National Conservatory of Music

     Palestinian Art Court-Al Hoash

     Palestinian National Theatre

     Yabous Cultural Center

     Al Hannouneh Society for Popular Culture, Jordan

     Al Quds Group for Palestinian Folklore, Jordan

     Muhtaref Al Qindil Al Saghir, Ain al-Hilweh Refugee
     Camp, Lebanon

     Jafra Dance Troupe, Palestinian Cultural Center, Lebanon

Source: BDS Movement

Traduction CG
Les             Palestiniens
«                 accueillent
chaleureusement             »
l’annulation par Gilberto Gil
de son concert à Tel Aviv
après le « massacre » par les
Israéliens à Gaza
21 mai 2018, Palestine Occupée| PACBI Actualités

Les Palestiniens accueillent chaleureusement la nouvelle de
l’annulation par Gilberto Gil, musicien et héro culturel
brésilien légendaire, de son concert du 4 juillet à Tel Aviv.
Son annulation semble répondre au massacre par les Israéliens
de plus de 100 civils à Gaza au cours des quelques dernières
semaines.

Les Palestiniens ont chaleureusement reçu la nouvelle de
l’annulation, par la légende brésilienne Gilberto Gil, de son
concert à Tel Aviv, programmé pour le 4 juillet, en réponse à
ce que les Palestiniens et certains observateurs
internationaux ont qualifié de « massacre » par Israël de plus
de 100 civils à Gaza au cours des quelques dernières semaines.

Gil, qui a remporté de multiples Grammy Awards et Latin Grammy
Awards et qui a été ministre de la Culture du Brésil, est
largement considéré comme faisant partie des plus éminents
musiciens d’Amérique Latine.
Dans sa tentative de répression de la « Grande Marche du
Retour » massivement pacifique avec des dizaines de milliers
de Palestiniens à Gaza, Israël a organisé ce que Amnesty
International décrit comme une politique de tirer-pour-tuer-
ou-mutiler. Résultat, plus de 100 civils palestiniens ont été
tués depuis le 30 mars et plus de 10.000 blessés, beaucoup
d’entre eux à balles réelles. Parmi les tués, on trouve au
moins 12 enfants palestiniens abattus, dont la petite Laila
Ghandour de 8 mois qui a été asphyxiée par des gaz
lacrymogènes israéliens déversés sur sa famille qui se
trouvait à plus d’un kilomètre de distance de la barrière où
étaient postés les snipers israéliens.

La marche, lancée le 30 mars, réclame le droit au retour pour
les réfugiés palestiniens, qui représentent la majorité
absolue de la population de Gaza, et la fin du blocus illégal
israélien vieux de 11 ans.

Alors qu’Amnesty International a appelé à un « embargo
militaire » contre Israël, l’ONU a appelé à une enquête
indépendante sur les « meurtres illicites et délibérés »
commis par Israël à Gaza. Gilberto Gil a été deux fois
Ambassadeur de Bonne Volonté pour l’ONU.

En 2015, Gil, accompagné d’une autre légende brésilienne de la
musique Caetano Veloso, a défié les appels palestiniens et
internationaux à s’abstenir de se produire à Tel Aviv.
Quelques mois plus tard, Veloso annonçait qu’il « ne
retournerait jamais » jouer en Israël.

Hind Awwad, de la Campagne Palestinienne pour le Boycott
Académique et Culturel d’Israël (PACBI), membre essentiel du
Comité National palestinien BDS, a déclaré :

« Nous accueillons chaleureusement l’annulation par Gilberto
Gil de son concert à Tel Aviv, centre du régime israélien
d’occupation et d’apartheid. Nous remercions les fans de Gil
au Brésil et en Amérique Latine dont l’indignation devant le
dernier massacre israélien à Gaza et le soutien aux droits
fondamentaux des Palestiniens semblent avoir joué un rôle
décisif dans sa décision.

Nous considérons l’annulation de Gil comme un geste tardif de
solidarité, presque 3 ans après avoir traversé notre ligne de
piquetage non violente. Nous voulons que Gil sache que nous ne
lui en avons jamais voulu. Et, comme le montre note résistance
quotidienne, notre espoir ne meurt jamais.

Notre Nakba, ou catastrophe, a commencé 70ans plus tôt et se
poursuit. Les artistes du monde entier ne devraient pas
attendre un autre massacre commis par les Israéliens pour
réaliser combien il est important de ne pas prêter leur nom et
leur art à un régime qui cible quotidiennement nos droits et
notre vie même.

En annulant ce concert, Gil se retrouve en bonne compagnie
avec de nombreux artistes de renommée mondiale qui ont refusé
de blanchir par l’art le régime israélien d’oppression, tels
que Lorde, Lauryn Hill, Elvis Costello, Brian Eno, feu Gil
Scott-Heron, Faithless, Roger Waters, parmi beaucoup d’autres.

Nous espérons sincèrement que Gil ne se produira jamais en
Israël jusqu’à ce que les Palestiniens jouissent de la
liberté, de la justice et de l’égalité.«

La Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et
Culturel d’Israël (PACBI) a démarré en 2004 pour contribuer à
la lutte des Palestiniens pour la liberté, la justice et
l’égalité. PACBI plaide pour le boycott des institutions
académiques et culturelles israéliennes, étant donné leur
complicité ancrée et persistante avec le déni par Israël des
droits des Palestiniens tels que stipulés par le droit
international. Allez sur le site de PACBI et suivez nous sur
Twitter @PACBI
Source: PACBI

Traduction : J. Ch. pour BDS France

Ô nom de la liberté à Saint-
Étienne
Lundi 7 et mardi 8 mai, BDS France Saint-Étienne organisait
« Ô nom de la liberté« , un festival sur deux journées pour la
Palestine dans le cadre de l’initiative le temps de la
Palestine 2018.
Le festival a bénéficié du soutien et de la présence de Samir
Abdallah et de HK, et de l’appui du cinéma le Méliès et de la
salle de concert Le Clapier ainsi que de nombreux commerçants
stéphanois.
Lundi, la soirée au cinéma Le Meliès autour du film de Raed
Andoni, Ghost Hunting, a affiché complet.
Mardi, l’après midi a commencé dès 14h de manière festive à
l’extérieur avec du sport, de la danse, du graff, du chant et
diverses prestations artistiques participatives. De nombreux
collectifs ou associations étaient parmi nous, la JC, l’AFPS,
Initiatives de paix, le collectif féministe les Sampianes, les
antifas, un groupe vegan de soutien à la Palestinian Animal
League, Sport autrement et aussi énormément d’artistes de tous
horizons.
En milieu d’après midi, salle comble encore pour une
conférence de grande qualité. Nous avions invité Houssem
Youssef, avocat et militant Palestinien, Jean-Guy Greilsamer
pour l’UJFP et Imen Habib pour BDS France. Nous les remercions
encore pour leur présence et la qualité de leurs
interventions.
 La journée s’est poursuivie par la prestation de Adel
Salameh, musicien palestinien accompagné de son ‘oud
Puis le soir, un concert exceptionnel avec Spoir, RLM, Rapsa,
KS Khaldi, Pervers et Truands et HK.

Nous avions invité Roger Waters, il n’a pas pu venir mais nous
a enregistré une vidéo, que nous avons diffusée juste avant le
concert !
En tout, c’est plus de 2000 personnes qui sont venues sur les
deux journées. Ce fut une grande réussite !
Un immense merci à toutes celles et ceux qui ont participé à
ce succès pour mettre en lumière la Palestine.
Plus   de   150    syndicats
européens, partis politiques
et associations demandent à
l’UE    de     cesser    son
financement à l’industrie
militaire israélienne
       Pas de financement de l’UE pour
      l’industrie militaire israélienne
L’UE doit arrêter de contribuer à la militarisation
   et aux profits tirés des violations des droits
humains dans les territoires palestiniens occupés.

L’Union européenne subventionne la recherche de l’industrie de
la    sécurité      depuis     de    nombreuses       années.
https://www.tni.org/en/publication/market-forces-the-developme
nt-of-the-eu-security-industrial-complex. Cet argent des
contribuables européens va à des entreprises militaires, parmi
lesquelles de nombreuses firmes israéliennes, sous le masque
de la recherche et la promesse que technologies et techniques
développées seront affectées seulement à des usages civils.

L’une des voies par lesquelles les entreprises militaires et
d’armement ont eu accès aux fonds européens a été l’actuel
programme de Recherche et d’Innovation Horizon 2020, qui
inclut de nombreuses entreprises militaires israéliennes. Bien
que l’UE proclame que ces fonds pour la recherche soient
uniquement allés à des projets à applications civiles, nombre
de ces projets approuvés sont de nature duale, servant aussi
bien les intérêts militaires que civils. Bien d’autres servent
des politiques de restriction ou de violation des droits des
réfugiés, et militarisent nos sociétés.

La coopération de l’UE avec les entreprises militaires
israéliennes est la preuve que les projets à usage dual
servent aussi bien, fondamentalement, des buts militaires,
Isaac Ben-Israel, Président de l’Agence spatiale israélienne,
déclare abruptement « parce que nous sommes un petit pays, si
nous construisons une petite chaîne de production de
satellites, disons IAI, elle sera utilisée à des fins
militaires et commerciales ». La CECP et Stop the Wall ont
entrepris une analyse approfondie des projets européens qui
impliquent les entreprises militaires israéliennes ; l’analyse
montre à quel point les fonds publics européens sont
actuellement utilisés pour développer, légitimer, mettre à
profit les technologies « testées sur le terrain » par Israël,
qui commet, ce faisant, des crimes de guerre et des violations
des droits humains.

Beaucoup d’indices nous le montrent, les politiques de
contrôle des frontières de l’UE sont bâties sur des concepts
et des technologies qui violent les droits humains. Publié par
le Transnational Institute et StopWapenhandel, un rapport bien
documenté montre de quelle façon les entreprises israéliennes
suivent une stratégie commerciale unique, capitalisant sur le
fait que les technologies israéliennes sont « éprouvées sur le
champ de bataille », au cours d’actions illégales et selon des
politiques de « contrôle de frontières » et « de populations »
dans le contexte de l’occupation et de la colonisation, comme
le Mur en Cisjordanie occupée, le blocus et les attaques
militaires contre Gaza, et bien d’autres agissements.

Les entreprises militaires et de sécurité intérieure comme IAI
(Israel Aerospace Industries), ont joué un rôle dans le
renforcement des frontières en Bulgarie et en Hongrie, dans
les programmes de surveillance maritime de l’UE, et dans le
programme Frontex en général.

L’UE refuse de prendre en compte les graves manquements à
l’éthique des entreprises de même que l’origine et la possible
destination de ces technologies, violant ainsi ses propres
règles et règlements.

En juillet 2017, 27 experts juridiques internationaux ont
publié un avis juridique au sujet du projet LawTrain dans le
cadre d’Horizon 2020, projet fondé sur la coopération avec la
police israélienne, dont le recours à la torture et à d’autres
violations des droits humains est avéré. Le rapport de ces
experts fait clairement apparaître la nécessité d’exclure de
tels acteurs, notoirement impliqués dans la violation
systématique des droits humains. En finançant de tels projets,
l’UE montre son aveuglement devant les graves violations du
droit international et des droits humains perpétrées à
l’intérieur ou à l’extérieur de ses frontières.

Nous appelons en conséquence l’Union européenne à :

   1. L i m i t e r   les   Programmes   Cadres   de   Recherche   et
      Développement (PCRD) européens (FP) strictement à la
      sécurité civile et à la paix, à l’exclusion de la
      recherche sur la surveillance des frontières et l’usage
      dual des technologies, et d’éviter tout lien entre les
      Programmes Cadres de R&D et la Politique Commune de
      Sécurité et de Défense (PCSD), et en particulier
      l’Agence Européenne de Défense (AED) ;

   2. Exclure sans délai des Programmes Cadres de R&D
      européens, toutes les entreprises militaires et de
      sécurité israéliennes, étant acquis que l’analyse des
      projets passés a montré que leur participation à ces
      Programmes implique étroitement l’aide de l’UE dans le
      développement, la légitimation et les bénéfices de
      technologies et de méthodes utilisées par Israël dans le
      contexte de crimes de guerre et de violations des droits
      humains ;
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