REVUE DE PRESSE - VERS VOTRE INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE - MYLIGHT SYSTEMS

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REVUE DE PRESSE - VERS VOTRE INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE - MYLIGHT SYSTEMS
VERS VOTRE INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE

                         REVUE DE PRESSE
                     CONTEXTE ÉNERGÉTIQUE
          AUTOCONSOMMATION PHOTOVOLTAIQUE

                                      2013-2014
REVUE DE PRESSE - VERS VOTRE INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE - MYLIGHT SYSTEMS
SOMMAIRE

I. L’AUTOCONSOMMATION DU PHOTOVOLTAÏQUE, UNE
SOLUTION DE PLUS EN PLUS ADÉQUATE
  « Le photovoltaïque va dépasser les 40 GW en 2014 » - Sciences et Avenir

  « La Commission Européenne adopte de nouvelles règles sur les aides d’Etat à la
  protection de l’environnement et à l’énergie »

 « Contribution du GMPV-FFB sur l’autoconsommation de l’électricité photovoltaïque
 dans le bâtiment »

  « SG Paris 2014 : Le Smart Grid, un débouché ma jeur pour l’IT et pour la France » -
  Le MagIT.fr

  « Les recommandations du SER Soler pour l’autoconsommation » - Le Moniteur

  « L’autoconsommation : enfin une démarche énergétique intelligente » - AgoraVox

II. LA HAUSSE DU PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ
  « L’énergie nucléaire sera de plus en plus chère en France » - Libération

  « 3 210 euros: la facture énergétique des ménages explose » - Les Echos

  « Contribution climat énergie : le gaz taxé dès le 1er avril » - Actu Environnement

  « Vers une hausse de 4% des prix du gaz en octobre » - Le Figaro Economie

  « Pierre Gadonneix, ancien patron d’EDF : « L’électricité a trop baissé pendant
  quinze ans » » - Le Journal du Dimanche

  « Electricité : une facture qui pourrait s’alourdir de 40% d’ici 2020 » - BFM Business
REVUE DE PRESSE - VERS VOTRE INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE - MYLIGHT SYSTEMS
III. LES COÛTS INHÉRENTS : POLLUTION ET ACHEMINEMENT
 « Climat : accord européen sur une baisse de 40% des gaz à effet de serre » - Les Echos

IV. L’ECOLOGIE, PROBLÉMATIQUE DE SOCIÉTÉ
 « Le photovoltaïque va dépasser les 40 GW en 2014 » - Sciences&Avenir

 « La carte de la production photovoltaïque par région en 2013 (infographie) » -
 L’Energie D’avancer

 « Le solaire belge atteint la production de deux centrales nucléaires » - L’Echo.be

 « Ségolène Royal fixe ses quatre « grands chantiers » à l’Ecologie et l’Energie » -
 Le Moniteur

 « 90% des français plébiscitent les énergies renouvelables et les économies d’énergie
  selon un sondage Ifop » - Plein Soleil

 « Le solaire, bientôt la première source d’électricité en Europe » - Boursier.com

 « Les Français veulent se chauffer à l’énergie solaire » - L’Energie D’avancer

 « Comment l’Allemagne a produit la moitié de son électricité avec du solaire » -
 L’Energeek

 « Le monde comptera 3.2 TW de solaire photovoltaïque et d’éolien d’ici 2030 » -
 Techniques de l’ingénieur

 « Energie : 60% de l’électricité en Europe d’origine renouvelable en 2030 » -
 Sciences&Avenir
REVUE DE PRESSE - VERS VOTRE INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE - MYLIGHT SYSTEMS
« N’oublions pas l’énergie solaire photovoltaïque comme source d’énergie
renouvelable déjà compétitive » - Le Monde

« Solaire : la crise du marché mondial touche à sa fin » - Les Echos

« Les Français connaissent encore peu les énergies renouvelables » - Zepros

« Jeremy Rifkin : Ce qui a permis le succès inouï du capitalisme va se retourner contre
lui » - Télérama

« Les principales mesures du projet de loi sur la transition énergétique » Le Point

« Les Français se disent prêts à rénover leur logement » - BatiActu

« Un citoyen connecté au pays de la transition énergétique » - La Tribune

« La révolution solaire » - Le Monde

« Allemagne : le géant EON dit adieu aux énergies fossiles » - Courrier International
I. L’AUTOCONSOMMATION DU PHOTOVOLTAÏQUE,
UNE SOLUTION DE PLUS EN PLUS ADÉQUATE

Le photovoltaïque va dépasser les 40 GW en 2014
Publié le 02-01-2014

Les installations de panneaux photovoltaïques dans le monde vont poursuivre une croissance à deux
chiffres en 2014 selon les prévisions annuelles du cabinet spécialisé IHS.

RECORD. Après une année 2013 meilleure que prévu grâce au Japon notamment, les nouvelles
capacités de production d’électricité photovoltaïque atteindront un nouveau record compris entre
40 et 45 gigawatts l’an prochain selon IHS.

Un marché de 83 milliards de dollars
En 2013, le marché a dépassé les 35 gigawatts, soit un nouveau sommet après 31,2 GW en 2012 et
27,5 GW en 2011, souligne le cabinet d’expertise spécialisé. Et contrairement à ses prévisions de l’an
dernier, le marché en valeur ne s’est pas contracté comme en 2012, progressant au contraire de 7%
à 83 milliards de dollars.

Une prévision à 7,2 gigawatts au Japon
«L’explication, qui est aussi un des enjeux principaux de 2014, vient d’un pays: le Japon», deuxième
marché national dans le monde en 2013 derrière la Chine, explique IHS. 6,3 GW de panneaux so-
laires y ont été installés en 2013. Le marché est boosté par l’arrêt des réacteurs nucléaires dans l’ar-
chipel après la catastrophe de Fukushima. L’an prochain, ce chiffre devrait grimper à 7,2 gigawatts.
IHS avertit toutefois du récent «demi-tour» du gouvernement japonais qui a réduit drastiquement
ses engagements en matière de CO2.

La Chine, numéro 1
La Chine, premier marché au monde, devrait poursuivre sa course dans le solaire en installant 9,3
GW, contre 8,6 GW (en dessous de l’objectif officiel des 12 GW pour 2014). Le marché américain,
troisième au monde, devrait également croître lui aussi, à 6,4 GW contre 5,5 GW en 2013.

La France pour le huitième rang
«A l’inverse, l’Allemagne, jadis un leader mondial, restera à une terne 4e place et son marché se ré-
duira de nouveau après des baisses drastiques de ses tarifs de soutien», note IHS, qui prédit 3,7 GW
en 2014 après 3,8 GW en 2013. Le pays européen où la croissance du solaire devrait être la plus forte
serait le Royaume-Uni (de 1,3 GW en 2013 à 1,7 GW), prenant à l’Italie la cinquième place mondiale.
Enfin, le marché français afficherait lui une légère progression à 0,8 GW et remonterait au 8e rang

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mondial.

TENDANCES. Dans les autres tendances, IHS souligne à la fois l’essor du stockage d’électricité
photovoltaïque (qui devrait quadrupler à 753 mégawatts en 2014), la stabilisation des marges des
grands fabricants chinois de panneaux, qui se sont améliorées ces derniers mois, et l’émergence du
marché sud-américain, qui devrait quintupler à 1,4 GW l’an prochain.

La Commission adopte de nouvelles règles sur les aides d’État à l’énergie qui
sonnent le glas du tarif d’achat
09 avril 2014

La Commission européenne a adopté de nouvelles règles concernant les aides publiques en faveur
de projets dans le domaine de la protection de l’environnement et de l’énergie. Les lignes direc-
trices aideront les États membres à atteindre leurs objectifs liés au climat à l’horizon 2020, tout en
remédiant aux distorsions du marché qui peuvent résulter des subventions accordées aux sources
d’énergie renouvelables. Pour ce faire, elles favorisent une évolution progressive vers des méca-
nismes de soutien aux énergies renouvelables fondées sur le marché. Elles établissent également
des critères sur la base desquels les États membres peuvent dispenser les entreprises grandes uti-
lisatrices d’énergie particulièrement exposés à la concurrence internationale des redevances préle-
vées pour soutenir les énergies renouvelables. De plus, elles contiennent de nouvelles dispositions
applicables aux aides en faveur des infrastructures énergétiques et des capacités de production
d’énergie destinées à renforcer le marché intérieur de l’énergie et à garantir la sécurité d’approvi-
sionnement.

M. Joaquín Almunia, vice-président de la Commission chargé de la politique de concurrence, s’est
exprimé en ces termes: «L’heure est venue pour les énergies renouvelables d’entrer sur le marché.
Les nouvelles lignes directrices fournissent un cadre qui permet aux pouvoirs publics d’introduire,
de manière progressive et pragmatique, des mesures d’aide plus efficientes qui tiennent compte
des réalités du marché. L’Europe doit atteindre ses objectifs ambitieux en matière d’énergie et de
climat au coût le moins élevé possible pour les contribuables et sans fausser indûment la concur-
rence au sein du marché unique. Cela contribuera à rendre l’énergie plus abordable pour les entre-
prises et les citoyens européens.» La croissance remarquable des énergies renouvelables, en par-
tie induite par les aides publiques, qui a été observée ces dernières années, a permis de progresser
dans la réalisation des objectifs de protection de l’environnement, mais a aussi provoqué de graves
distorsions du marché et une hausse des coûts pour les consommateurs. La Commission en a tenu
compte dans les nouvelles lignes directrices, qui s’appliqueront du 1er juillet 2014 à la fin de 2020.

Les nouvelles lignes directrices prévoient notamment:

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l’introduction progressive de mécanismes fondés sur le marché : Vu leur stade de maturité, cer-
taines technologies liées aux énergies renouvelables doivent maintenant être intégrées dans le
marché. Pour améliorer le rapport coût/efficacité et limiter les distorsions, les nouvelles lignes di-
rectrices prévoient l’introduction progressive de procédures de mise en concurrence pour l’octroi
des aides publiques tout en laissant aux États membres une marge de manœuvre suffisante pour
tenir compte des particularités nationales. Une phase pilote étalée sur 2015 et 2016 leur permettra
de tester ces procédures de mise en concurrence sur une petite partie de leur nouvelle capacité de
production d’électricité. Les lignes directrices prévoient aussi le remplacement progressif des prix
fixes de rachat par des primes de rachat, qui rendent les sources d’énergie renouvelables sensibles
aux signaux du marché. Les petites installations seront soumises à un régime spécial et pourront
encore bénéficier d’un soutien sous la forme de prix de rachat ou d’autres mesures équivalentes. En
outre, les nouvelles règles n’affectent pas les régimes déjà en place qui ont été autorisés en vertu
des règles existantes;
la promotion de la compétitivité de l’industrie européenne: Les redevances prélevées pour financer
le soutien accordé aux énergies renouvelables pèsent de plus en plus sur la facture énergétique de
l’industrie et représentent une très lourde charge pour certaines entreprises énergivores, en parti-
culier pour celles qui doivent faire face à une forte concurrence internationale. Par conséquent, les
lignes directrices permettent de réduire cette charge pour un nombre limité de secteurs énergivores
définis pour l’ensemble de l’UE. Les États membres seront également autorisés à la réduire pour
les entreprises très énergivores d’autres secteurs;
un soutien aux infrastructures énergétiques transfrontalières en vue de progresser dans la réalisa-
tion du marché unique européen de l’énergie: Les nouvelles lignes directrices prévoient des critères
applicables aux aides en faveur des infrastructures énergétiques, notamment aux aides destinées à
soutenir des projets qui améliorent les flux d’énergie transfrontaliers et qui favorisent la construction
d’infrastructures dans les régions moins développées d’Europe.
Autre nouveauté, les lignes directrices autorisent les aides visant à garantir une production élec-
trique suffisante lorsqu’il existe un risque réel de déficit de capacité de production d’électricité, ce
qui permettra aux États membres de mettre en place des mécanismes portant sur les capacités
afin, par exemple, d’encourager les producteurs à créer de nouvelles capacités de production ou
de les empêcher de fermer des installations existantes ou de récompenser les consommateurs qui
réduisent leur consommation d’électricité aux heures de pointe.

Parallèlement, la Commission simplifiera aussi les procédures de mise à exécution de certaines
mesures d’aide dans les domaines de la protection de l’environnement et de l’énergie. Il est prévu
d’inclure plusieurs formes d’aides en faveur de l’environnement et de l’énergie dans la prochaine
révision du règlement général d’exemption par catégorie, ce qui permettra aux pouvoirs publics
de les mettre plus facilement et plus rapidement à exécution, puisqu’ils ne devront pas obtenir, au
préalable, l’autorisation de la Commission. Les mesures concernées englobent certaines formes
d’aides visant à promouvoir les énergies renouvelables ou le chauffage urbain, à assainir les sites
contaminés ou à améliorer l’efficacité énergétique dans les bâtiments.

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CONTRIBUTION DU GMPV-FFB SUR L’AUTOCONSOMMATION DE L’ÉLECTRICITÉ PHOTO-
VOLTAÏQUE DANS LE BÂTIMENT

Le 20 mai 2014

Dans le cadre du groupe de travail sur l’autoconsommation de l’électricité renouvelable, organisé
par la DGEC, le GMPV-FFB apporte sa contribution et présente sa vision des perspectives d’auto-
consommation du photovoltaïque dans le bâtiment.

La contribution du GMPV-FFB vise à rappeler le rôle central des entreprises de bâtiment dans la
conception, mise en œuvre et maintenance des installations photovoltaïques. L’entreprise de bâti-
ment doit demeurer à sa juste place, au centre de l’acte de construire et de rénover. La compétence
technique des entreprises de bâtiment est l’assurance de réaliser des ouvrages solides et étanches,
dont la performance est éprouvée et mesurée dans le temps.

Le GMPV-FFB est l’instance nationale qui porte la voix de ces professionnels au sein de la Fédéra-
tion Française du Bâtiment ; elle représente près de 27 000 entreprises de bâtiment aptes à aborder
de manière transversale les spécificités du photovoltaïque dans le bâtiment de par leurs compé-
tences métiers. Le GMPV-FFB est l’Union nationale d’expertise technique dédiée aux métiers
du photovoltaïque dans le bâtiment.

Les atouts du passage de l’enveloppe passive à l’enveloppe active du bâtiment, sont majeurs
et créateurs de valeur ajoutée pour les entreprises françaises. Les matériaux de construction
multifonctionnels combinent matériaux de construction traditionnels et production d’énergie, l’enve-
loppe du bâtiment devient alors « active ». Le photovoltaïque dans le bâtiment est créateur d’inno-
vation, outil de valorisation architecturale et générateur d’emplois.

La combinaison de l’incitation réglementaire induite par la RT 2020 et de la compétitivité de l’élec-
tricité photovoltaïque, conduit à un développement croissant de l’autoconsommation du photovol-
taïque dans le bâtiment. La réglementation thermique est un moteur du développement du photo-
voltaïque dans le bâtiment.

Face à aux enjeux de la transition énergétique, la compétence technique est un passage obligatoire
vers l’autoconsommation du photovoltaïque dans le bâtiment. Le respect des règles de l’art de la
construction ainsi que les règles techniques spécifiques au photovoltaïque dans le bâtiment est
essentiel afin d’assurer la réalisation d’ouvrages de qualité, pérennes dans le temps, et assurant la
sécurité des biens et des personnes.

Afin de sécuriser le modèle de l’autoconsommation dans le bâtiment, le GMPV-FFB plaide en faveur
d’une prime à l’autoconsommation assujettie à la mise en œuvre par les entreprises de bâtiment.

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Le GMPV-FFB porte des propositions concrètes en faveur de l’autoconsommation de l’électricité
photovoltaïque dans le bâtiment au service de la qualité des ouvrages.

SG Paris 2014 : le Smart Grid, un débouché majeur pour l’IT… et pour
la France
Philippe Ducellier
Publié: 13 juin 2014

Ne parlez plus de « Smart Grid » mais de « Smart Networks ». Les « réseaux intelligents » ne se
limitent en effet plus aux seules infrastructures de l’énergie mais sont, au contraire, le résultat d’une
convergence de plus en plus importante entre différents domaines. Tel est, en substance, le mes-
sage clef du salon « SG Paris 2014 » qui s’est tenu cette semaine à La Défense.

L’IT : pierre angulaire du « Smart »
« Jusqu’à récemment réduites au seul domaine électrique, les différentes visions s’accordent au-
jourd’hui sur la nécessité de développer des coopérations entre les réseaux collectifs », expliquent
les organisateurs de la manifestation. « Les territoires disposent de nombreux réseaux collectifs
conçus de manière indépendante – gaz, électricité, chaleur, eau potable, eaux usées, télécommu-
nications. Les rapprocher permettrait de mieux valoriser les services, chacun pouvant mettre ses
atouts au service d’une optimisation énergétique à la maille locale. »

Dans ce contexte, l’IT joue évidemment un rôle fondamental. Il est, pour ainsi dire, la pierre angu-
laire de l’intelligence qui en résulte. « La filière TIC doit fédérer les données dans le but de nourrir
des plates-formes de services dans le Cloud pour l’exploitant ou l’utilisateur », note ainsi la Smart
Buildings Alliance dans son manifeste. Ce document souligne également que pour emporter l’adhé-
sion des utilisateurs, « le système doit être sécurisé » et qu’il doit, pour être véritablement intelligent,
être « capable de supporter le Big Data ». Autant de missions qui incombent aux professionnels des
systèmes d’informations et de l’analytique plus qu’aux fournisseurs traditionnels de « commodités ».
Conséquence, la création de valeur se déplace vers les outils de modélisation, de pilotage et de
prévisions (que ce soit au niveau du réseau global ou de l’utilisateur final). Et les acteurs du « Smart
Grid » se dirigent de plus en plus vers des activités IT.

Simple exemple. Le cabinet d’études lyonnais Alaska Energies a créé un spin-off, MyLight, pour
éditer une plate-forme Cloud destinée à accompagner l’usage de ses panneaux solaires. « On
avait l’idée de faire cette application depuis deux ans », livre Ondine Suavet de MyLight au MagIT.
Proposée depuis quelques semaines à ses clients, la solution SaaS a été conçue avec un éditeur
francilien, Neosesame, et hébergée sur AWS. Ce service IT - co-imaginée par ce professionnel du
photovoltaïque - ne se contente pas de suivre la production d’électricité d’un bâtiment. Elle analyse
également les habitudes et lisse la consommation anticipée (en éteignant tel ou tel appareil ména-
ger) en fonction de l’ensoleillement attendu – et donc de la production – grâce à des algorithmes
prédictifs.

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A plus grande échelle, la multinationale helvético-suédoise ABB confirme ce mouvement des lignes.
Certes « le Smart Grid est un ensemble de technologies existantes et nouvelles » mais elle constate
que c’est bien la convergence des deux avec l’IT qui apportera « une réponse au réseau intelligent
de demain ».

GAZPAR et LINKY : deux éclaireurs français du « Smart Grid » pour d’autres secteurs

Les compteurs de nouvelle génération d’ERDF et de GDF-Suez illustrent eux-aussi parfaitement ce
nouveau « Smart Mix » entre énergie, réseaux de communication et solutions IT de visualisation et
de d’analyse.

Ces deux expériences de tailles industrielles - qui permettent une vision améliorée de la totalité de
la consommation et qui, parce que connectées, ne nécessitent plus de relevés manuels et trans-
mettent des informations beaucoup plus granulaires - devraient en effet, d’après les intervenants
du salon, rassurer les entreprises et permettre de réels développements commerciaux en France.
Notamment, en aval de ces compteurs améliorés de « metrics » avec des retombés connexes pour
les télécoms, la domotique, et bien sûr l’immobilier (neuf pour la construction et existant pour les
rénovations).
Dans ce domaine, Philips animait un atelier sur « The Edge » - alias l’immeuble le plus « Smart »
du monde. Ce bâtiment de 50.000 m² en construction à Amsterdam, futur siège de Deloitte, va bé-
néficier d’un système d’éclairage connecté. Les LED utilisées diminuent de 80 % la consommation
électrique mais c’est surtout l’automatisation (extinction ou diminution de l’intensité à telle ou telle
heure) et le pilotage (un employé peut rallumer un bureau ou augmenter la température avec une
appli mobile) qui rend le bâtiment intéressant. Mieux, ces lampes génèrent des informations. Si une
salle n’a pas été allumée de la journée, un message sera envoyé à la maintenance pour ne pas la
nettoyer puisqu’elle n’a pas été utilisée. Philips imagine même d’utiliser ces LED pour transmettre
de l’information aux smartphones. « Elles peuvent clignoter jusqu’à un million de fois par seconde.
En dessous de 19 fois par seconde, l’œil ne perçoit qu’un léger scintillement. Mais un APN de
téléphone, lui, recevra ces on/off comme des 1 et des 0 », explique Philippe Gout, Directeur Col-
lectivités Territoriales de Philips Lightning. Autrement dit, avec ce morse moderne, les vitesses de
transmissions avoisineront le Gbps entre l’infrastructure du bâtiment et les mobiles.

Autre exemple d’expérimentation, dans le transport : le démonstrateur TOSA - qui repart avec un
Smart Awards 2014. Ce projet développé par ABB, le Transport Public Genevois et les Services In-
dustriels de Genève est un bus 100% électrique qui utilise une technologie de « biberonnage ». En
clair, le véhicule se recharge tous les 3 ou 4 arrêts en 15 secondes. Résultat, une batterie réduite
par 10, un espace plus grand pour les passagers et, côté réseau, « une efficacité énergétique amé-
liorée grâce à une charge lissée ».

Penser l’infrastructure sans penser les usages : un travers français ?...

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Au niveau mondial, le marché du Smart Grid est estimé à plus de 18 000 milliards de dollars d’ici
2025, rien que pour les investissements dans les infrastructures électriques. « Le marché du Smart
Grid, c’est par an et jusqu’en 2030, 1 à 2 milliards d’euros rien que pour le réseau français », évalue
de son côté Cécile George de la Commission de Régulation de l’Energie.

Pour Philippe Perennez, Directeur Général de l’éditeur français Navidis, « la France n’a pas à rougir
» mais elle ne serait pas non plus en avance si l’on regarde des villes comme Amsterdam, Barce-
lone, Londres ou Manchester qui ont lancé des plans d’envergure de « Smart Cities » beaucoup
plus importants que Paris.
Certes le reste du territoire n’est pas en reste avec des cités comme Lyon, Bordeaux, Nice ou Is-
sy-les-Moulineaux (que Philippe Perennez est parti représenté dans un concours aux Etats-Unis et
qui s’est classée dans les 7 villes les plus « intelligentes » du monde). Mais pour le spécialiste de
l’applicatif lié à ces réseaux, la France aurait un problème culturel. Les grands projets – et les bud-
gets dégagés - ont très majoritairement été consacrés à l’infrastructure... sans véritablement penser
aux usages concrets, et donc aux problèmes résolus par le « Smart Grid ».
Résultat, il existe certes des possibilités de connaître la consommation d’eau, le trafic ou la fréquen-
tation touristique - voire l’humeur d’une ville - mais toutes ces informations seraient en silos. « En
France, on a une vision très technique. L’usage arrive tant bien que mal. Mais après », regrette-t-il
dans un entretien au MagIT. « Prenez la pollution, par exemple. Aujourd’hui on sait quand il y a une
côte d’alerte, mais c’est tout. Et pourtant on a tellement d’informations à disposition sur ce sujet ! ».

… Mais une opportunité pour les « petits » acteurs IT ?

Certaines start-ups intéressantes (de co-voiturage ou de prédiction de place de parking) pourraient,
d’après lui, ne pas être viables parce qu’elles sont trop spécifiques et qu’elles reproduisent juste-
ment les silos de l’infrastructure. Alors qu’au contraire, c’est la pollinisation qui pour lui donne sens
au « Smart ».

C’est cette ouverture – verticale (top-down) et horizontale (entre réseaux) - qu’il appartiendrait au-
jourd’hui aux éditeurs de réaliser. Navidis par exemple, propose aux collectivités de décloisonner
leurs sources pour remettre l’usager au cœur de la réflexion. Chose que ne feraient pas néces-
sairement des concurrents de la taille d’IBM ou de SAP. « Les gros éditeurs proposent des offres
globales en partant du principe que les problématiques sont les mêmes partout... Or ce n’est pas le
cas. Nous, nous proposons une démarche plus de proximité », explique le dirigeant au MagIT. Qui
a remporté plusieurs appels d’offres (dont un à Manchester).

Concrètement, là où les géants conçoivent « des tableaux de bord aux collectivités », Philippe Pe-
rennez propose des modélisations et des prévisions pour et avec les utilisateurs. Exemple en cours
de réalisation : une représentation en 3D du réseau électrique de Rosny-sous-Bois qui permet aux
administrés de mieux comprendre les causes d’une coupure de courant, via une visualisation «
ludique ».

                 MyLight Systems S.A.S au Capital de 100 000 €. ZAC Savoie Pierre Blanche - 290 rue Ferdinand Perrier - 69800 SAINT-PRIEST.

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La France premier investisseur européen dans le domaine

David Marchal de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) nuance ce
diagnostic d’un mal français. « Nous avons un des meilleurs réseaux high-tech du monde », tient-il
à souligner. « D’après le Joint Research Centre, le budget total du Smart Grid en France (NDR :
public et privé) s’élève à 500 millions d’euros. C’est le plus gros investissement européen devant
l’Allemagne (360 millions) », se félicite-t-il.

Côté projets, « le JRC en compte 100 en France. Nous sommes deuxième derrière les 120 de l’Al-
lemagne ». La France serait donc un des deux moteurs du « Smart Grid » sur le continent avec son
voisin germanique.

Quant à la synergie entre les différents réseaux, David Marchal répond que la Commission de Ré-
gulation de l’Energie a étudié la question dans le détail, sans trouver d’intérêt industriel, technique
ou économique à une telle stratégie. Ceci dit, l’expert de l’Ademe ne nie pas qu’en aval des comp-
teurs, un réel intérêt existe pour l’utilisateur final à avoir des recoupements d’informations sur une
plate-forme unique et commune. Au contraire. Des opportunités B2C et B2B énormes, là encore,
pour les éditeurs IT.

Les recommandations de SER-Soler pour l’autoconsommation
du PV
ENERPRESSE- Publié le 08/07/14 à 14h42

Le 7 juillet, l’entité dédiée au solaire dans le syndicat des énergies renouve-
lables, SERSoler, a publié ses recommandations relatives à l’autoconsomma-
tion de l’énergie solaire photovoltaïque alors que vont bientôt s’achever les
travaux du groupe de travail lancé il y a 6 mois par la DGEC sur l’autoconsom-
mation.

« Afin d’anticiper le développement spontané de l’autoconsommation chez les clients
finaux (lorsque le photovoltaïque sera compétitif avec les prix de détails de l’électricité),
SER-Soler recommande de mettre en place un mécanisme de soutien à l’autoconsom-
mation dans le cadre d’une phase expérimentale d’une durée de trois ans, en parallèle
des mécanismes de soutien actuellement en vigueur, et sans que cette initiative se
substitue à ces derniers », indique l’entité résumant ses souhaits en une phrase. La
phase expérimentale doit permettre de répondre en amont aux questions qui se pose-
ront forcément lorsque l’autoconsommation deviendra la norme.

Concrètement, SER-Soler propose que les volumes dédiés à l’expérimentation s’élèvent

                 MyLight Systems S.A.S au Capital de 100 000 €. ZAC Savoie Pierre Blanche - 290 rue Ferdinand Perrier - 69800 SAINT-PRIEST.

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à 300 MW par an pendant les trois ans mais surtout qu’ils soient répartis sur l’ensemble
des segments de puissance. Ces volumes viendraient s’ajouter à programmation plu-
riannuelle d’appels d’offres que SER-Soler juge essentiel de mettre en place afin de
donner une visibilité optimale aux industriels, 1 000 MW par an a minima sur la période,
souligne SER-Soler.

Concernant les DOM, l’entité recommande la mise en place en urgence d’un mécanisme
de prime à l’autoconsommation intégrant des actions de maîtrise de l’énergie, du stoc-
kage et du service réseau. Les volumes concernés par ce mécanisme seraient de 100
MW par an pendant trois ans pour l’ensemble des territoires.

L’autoconsommation : « Enfin une démarche énergétique intelli-
gente »

par Sylvain Enr (son site)
jeudi 21 août 2014
Fallait-il regarder ailleurs que vers la spéculation financière du photovoltaïque
pour découvrir son utilité première : l’autoconsommation ?

Dans notre alarmant contexte des constantes hausse des tarifs de l’électricité, la solu-
tion «d’autoconsommation domestique» représente à la fois à l’échelle du pays comme
à l’échelle du foyer, très certainement la solution la plus pertinente, et mérite d’être
soutenue, encouragée, au plus haut niveau des politiques de transition énergétique
globale. Alors que le coût de des tarifs de l’électricité en France ne cesse d’augmenter,
celui de la production de l’électricité photovoltaïque décroît rapidement depuis plusieurs
années, tel que confirmé par le SER-SOLER.

La raison est que la production in situ d’électricité sera bientôt plus abordable
que celle fournie par le réseau.
 Comment expliquer cela :

La charge des investissements prévus pour rénover le réseau français, s’élève à trois
milliards d’euros par an. Une augmentation est donc à prévoir de 3,8% (minimum) par
an du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Les investissements
sont spécialement nécessaires pour assurer la sécurité des réseaux de la Côté d’Azur
et de la Bretagne, particulièrement fragiles et risquant le black out lors des pics de
consommation d’hiver. Nous savons que les transports du réseau RTE et ERDF princi-
palement, représentent une partie assez élevée de cette hausse des prix de l’électricité
des années à venir.

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Hélas on ne pouvait se contenter que d’entretenir le réseau sans préparer le déploie-
ment du compteur intelligent Linky (smart metering) qui sera fort coûteux.

La conséquence est l’annulation des tarifs réglementés d’EDF décidée par le Conseil
d’Etat pour les particuliers, entre août 2012 et août 2013, jugeant que la hausse de
2% décidée il y a deux ans par le Ayrault était insuffisante.

Cette décision se traduit par une facture rétroactive pour plus de 28 millions de foyers
français !

La solution n’est pourtant pas loin, et il appartient également à chaque propriétaire
consommateur de regarder dans cette direction, à moins d’être résigné, en bon trou-
peau de moutons.

Jean-Louis BAL, président du SER, et Arnaud MINE, vice-président du SER et président
de SOLER,>déclarent dans un communiqué commun : «L’expérimentation en matière
d’autoconsommation que nous recommandons pourrait préparer les acteurs écono-
miques à l’émergence d’un nouveau marché du photovoltaïque, inexistant à ce jour, et
que l’on pourrait qualifier de « marché de proximité»

Afin d’anticiper le développement spontané de l’autoconsommation chez les clients
finaux, SER-SOLER recommande de mettre en place un mécanisme de soutien à l’au-
toconsommation dans le cadre d’une phase expérimentale d’une durée de trois ans, en
parallèle des mécanismes de soutien actuellement en vigueur, et sans que cette initia-
tive se substitue à ces derniers.

Qu’est-ce que l’autoconsommation ?

C’est une simple installation photovoltaïque, tout juste dimensionnée aux besoins éner-
gétiques de ses consommateurs, raccordée en réinjection directe à l’installation élec-
trique d’un foyer ou d’un bâtiment, pour consommer ainsi directement une électricité
gratuite, sans nécessité de stockage ni de revente à EDF.

Ainsi par autoconsommation, on entend la possibilité donnée à tout propriétaire consom-
mateur/producteur d’électricité, de répondre à sa propre consommation, plutôt que de
produire et vendre en totalité pour le réseau. L’électricité excédentaire continue d’être
injectée sur le réseau local, et cette production pourrait être bientôt valorisée de plu-
sieurs manières.

Bientôt encore, une installation photovoltaïque qui répond à cette définition ne devra
pas nécessairement être la propriété du consommateur, elle pourra appartenir à un

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autre acteur lié de manière contractuelle au consommateur. Tout type de producteur/
consommateur pourra s’inscrire dans ce cadre, du résidentiel à l’industriel en passant
par le tertiaire.

Tout type d’installation photovoltaïque est concernée, qu’elle soit intégrée aux bâti-
ments, sous forme de centrale au sol ou installée en surimposition. L’élément central
de la définition est le lien fort entre le dimensionnement du système photovoltaïque et
le besoin électrique du consommateur.

La recherche de l’autonomie même partielle doit représenter la logique de l’autoconsom-
mation, et permettre au consommateur de sortir de celle de la surenchère financière
photovoltaïque au profit de la spéculation. La revente à EDF associée au crédit d’impôt
encore en vigueur en 2013, ont contribué à rendre le photovoltaïque hors de prix du-
rant trop longtemps, et à le détourner de son objectif et rôle naturel : fournir de l’éner-
gie gratuite par des moyens simples et abordables pour tous.

La logique permet de comprendre aisément qu’en produisant sa propre électricité du-
rant les heures d’ensoleillement, on économise déjà jusqu’à 2700 heures (dans le Sud
de la France) de facture d’électricité. Quelques changements d’habitudes et le tour est
joué, pour alimenter durant les heures productives bien des appareils électroménagers,
voir même son eau chaude sanitaire.

Il va sans dire que cela ramène à un investissement nettement inférieur et bien plus
rapidement amorti que l’installation en but de revendre sa production sous contrat avec
EDF. Le besoin en électricité d’un foyer durant les heures d’ensoleillement ne nécessite
qu’une très faible surface de modules photovoltaïque en sur-imposition, sans nécessité
de dé-tuiler pour l’intégrer au bâti (comme pour la revente) qui généralement peuvent
poser des soucis d’étanchéité.

Bien sur, les idées reçues habituelles sur le photovoltaïque ont la peau dure, telles que
«Le rendement est mauvais». Effectivement, les cellules ont actuellement un rende-
ment de 22%, soit un module autour de 19%. Ce n’est certes pas beaucoup par rap-
port à 100%. Mais est-ce vraiment un problème ? On semble oublier un peu vite que la
source primaire (le Soleil pour ceux qui ne suivent pas !) ne nécessite aucun transport,
aucun raffinage, est inépuisable, sans danger, sans pollution, sans déchet, sans bruit,
disponible partout sans guerre, équitable. La question du rendement est donc à mettre
en perspective avec tous les avantages que l’on vient aisément de citer.

- Le photovoltaïque augmenterait le déficit de notre balance commerciale, tous les pan-
neaux étant fabriqués en Chine : C’est vrai ! Tout comme l’achat des ordinateurs, des
iPhone, … Mais petite différence avec les autres produits, l’énergie produite est bien

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utilisée en France et évite donc l’achat de matière première à l’étranger ! Par ailleurs,
pourquoi n’en fabriquerions-nous pas ? Comment se fait-il que notre seul fabricant
(Photowatt) ait été poussé à la faillite !

- Les modules ne seraient pas recyclables : Pourquoi ne le seraient-ils pas ? C’est du
verre et de l’aluminium à 95%.
- La fabrication des modules serait polluante : On utilise le même silicium que celui
qui équipe tous les ordinateurs, pourquoi jeter l’anathème sur le PV ? Par ailleurs, le
recyclage du PV est beaucoup plus simple que celui d’un ordinateur. En plus, il serait
également intéressant de voir la pollution engendrée par la construction d’une centrale
électrique quelle que soit son combustible.

- Ce ne serait pas rentable financièrement : A court terme, c’est certainement vrai. Mais
à moyen et long terme, sachant que le coût d’une installation photovoltaïque ne fait
que baisser d’années en années, que la parité réseau est déjà pratiquement atteinte
dans certains pays, que par ailleurs les coûts des autres énergies fossiles ne peuvent
qu’augmenter (raréfaction des matières premières, entretien du matériel de plus en
plus coûteux, règles de sécurité de plus en plus strictes, …), il ne fait aucun doute que
l’énergie photovoltaïque deviendra une énergie bon marché dans très peu de temps.

En conclusion, le consommateur 100% responsable de ses propres choix, doit prendre
en main son destin énergétique sans se laisser berner par les vampires commerciaux
et financiers, ni par les faibles du gouvernement. Nous ne sommes pas des moutons
destinés à être tondus au profit des grands lobbys énergétiques.

L’autoconsommation existe et fait déjà ses preuves au sein de milliers de foyers qui
n’ont attendu personne. Ce n’est pas non plus la solution à tous les problèmes. C’est
une technologie parfaitement au point et qui va encore se perfectionner si on veut bien
lui en donner les moyens. Son principal avantage est qu’elle est accessible à tout le
monde, où qu’il se trouve sur la planète et pour un coût qui ne cesse de diminuer. C’est
cet avantage fondamental qui fait peur à certains grands groupes (et gouvernements)
et qui vaut au photovoltaïque cette vaste campagne de dénigrement et de désinforma-
tions.

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II. LA HAUSSE DU PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ

L’énergie nucléaire sera de plus en plus chère en France, selon la Cour
des comptes
PUBLIÉ LE 27/05/2014

Le coût de l’énergie nucléaire, qui produit 75% de l’électricité en France, devrait aug-
menter fortement en raison d’importants investissements dans les centrales vieillissantes
d’EDF, a souligné ce mardi la Cour des comptes, à un moment où le gouvernement veut
limiter la facture énergétique des consommateurs.
Ce coût de production moyen des 19 centrales nucléaires françaises a déjà bondi entre
2010 et 2013: la Cour l’estime à 59,8 euros le mégawattheure (MWh) l’an dernier, soit une
augmentation de 20,6% (en euros courants) par rapport aux 49,6 euros de 2010, calculés
dans un précédent rapport datant de janvier 2012.
Cette augmentation est importante, souligne-t-elle, car le coût de l’électricité nucléaire
produite par EDF, groupe détenu à 84,4% par l’Etat, représente environ 40% du prix de
l’électricité payé par les consommateurs.
Les tarifs de l’électricité avaient augmenté de 5% en France en août 2013 et une hausse
similaire est prévue cet été, mais la ministre de l’Energie, Ségolène Royal, a affirmé à plu-
sieurs reprises sa volonté de maîtriser la facture des Français au cours des trois prochaines
années.

La Cour explique cette progression par la «forte croissance» des dépenses d’exploitation
(+11%) d’EDF (achats de combustible nucléaire, personnel, impôts, logistique, etc.).
«Cette évolution, qui s’explique notamment par le déploiement du projet industriel d’EDF
pour permettre le prolongement de la durée d’exploitation des réacteurs existants, a des
conséquences lourdes sur le coût du MWh», souligne l’organisme public.
Ce chiffrage intègre aussi les charges futures (+14%) et les dépenses de maintenance
(+118%), qui devraient continuer à monter en flèche pour atteindre 3,7 milliards d’euros
par an en moyenne entre 2011 et 2025, contre 1,7 milliard en 2010.
Dans le futur, «on a un risque de continuation d’augmentation des dépenses d’exploita-
tion», a souligné mardi le président de chambre de la Cour, Gilles-Pierre Lévy, devant la
commission d’enquête parlementaire sur le coût de la filière nucléaire, qui avait comman-
dé cette étude.

Le programme de «grand carénage» d’EDF prévoit de mener pour 55 milliards d’euros de

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travaux de maintenance et de modernisation des 58 réacteurs nucléaires français qu’il
exploite, à l’horizon 2025, pour pouvoir prolonger leur durée de vie au-delà de la limite
de 40 ans initialement fixée lors de leur conception.
La Cour, dont la méthode de calcul ne tient pas compte de la manière dont le parc a été
financé et amorti, évalue plutôt ces investissements à 62,5 milliards d’euros (en euros
2010), et même 90 milliards jusqu’en 2033 (ou 110 milliards d’euros courants).
Une étude réalisée par le cabinet WISE-Paris pour Greenpeace prévoit même un coût
moyen de 4,35 milliards d’euros par réacteur si des critères de sûreté similaires à ceux du
réacteur de troisième génération EPR étaient appliqués.
Fortes incertitudes

Le nucléaire est l’un des principaux enjeux du projet de loi de transition énergétique que
le gouvernement souhaite présenter en conseil des ministres avant l’été.
L’exécutif a réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté de réduire de 75 à 50% la part de
l’atome dans la production électrique à l’horizon 2025. Mais les moyens d’y parvenir di-
visent, entre partisans d’une sortie du nucléaire, défenseurs du tout atome et ceux qui
prônent la prolongation de la durée de vie de certaines centrales seulement.
Dans tous les cas, la Cour insiste sur «la nécessité» pour l’Etat de se prononcer sur l’éven-
tuelle prolongation des réacteurs «afin de permettre aux acteurs, notamment à EDF, de
planifier les actions et les investissements qui en résulteront».
Une prolongation permettrait de limiter le coût moyen de production, selon M. Lévy: il at-
teindrait 61,6 euros pour la période 2011-2025 avec un lissage sur 50 ans. Le calcul d’EDF
est plus optimiste et table plutôt sur 56,4 euros, en tenant compte de l’impact positif
d’une prolongation dès 2014.
La juridiction pointe toutefois de nouveau de «fortes incertitudes» dans le calcul des
dépenses futures de la filière nucléaire (démantèlement du parc nucléaire et gestion des
déchets radioactifs, dont le projet de stockage profond Cigéo, à Bure, dans l’Aube).
Elle dit aussi ne pas pouvoir calculer le coût de futurs EPR qui viendraient remplacer des
réacteurs existants, mais juge probable que leurs coûts de production seront sensiblement
supérieurs à ceux du parc actuel.

L’EPR en construction à Flamanville (Manche) devrait coûter 8,5 milliards d’euros, trois
fois plus que le budget initial. Les futurs EPR de Hinkley Point, en Angleterre, devraient
eux produire à 92,50 livres le mégawattheure (environ 114 euros).
«La transition énergétique était déjà une nécessité écologique, elle devient un impératif
économique et social pour éviter de voir exploser les factures d’électricité», estime l’éco-
logiste Denis Baupin, rapporteur de la commission d’enquête.
Cyrille Cormier, de Greenpeace, renchérit : «On n’est pas loin, et dans certains cas au-des-
sus, du coût de l’éolien terrestre», dit-il.

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3.210 euros : la facture énergétique des ménages explose

Selon le bilan annuel publié par le ministère de l’Ecologie, les dépenses énergétiques des
ménages en 2013 ont atteint une proportion inégalée depuis 1991.
Les dépenses énergétiques pèsent toujours plus dans le budget des ménages. En 2013,
la facture annuelle atteint ainsi 3207 euros en moyenne par ménage, selon le Bilan éner-
gétique de la France publié par le Commissariat général au développement durable. Une
hausse de plus de 40 euros par rapport à 2012, soit + 1,3 % en euros constants.
Les achats d’énergie représentent ainsi 6,2 % de la consommation effective des ménages,
une proportion inégalée depuis 1991, souligne le rapport.

Ce sont les dépenses liées au logement (chauffage, eau chaude sanitaire, cuisson, usages
électriques) qui alourdissent la facture : elles augmentent de 6 % par rapport à l’année pré-
cédente pour atteindre 1800 euros (contre près de 1500 euros en 2011).
Les ménages subissent, en effet, la hausse des prix de l’électricité (+ 6,5 %) et du gaz (+ 3,9
%). En 2013, une hausse de 5 % des tarifs réglementés de l’électricité hors taxes avait été
décidée en août.
En revanche, les dépenses de carburants diminuent de plus de 60 euros, à 1335 euros par
ménage en moyenne. Pour la première fois depuis 2009, les prix des carburants ont chuté
de 2,6 %.
Le prix du Brent a en effet enregistré en 2013 un recul de 2,7 % en dollars et 5,7 % en eu-
ros. La baisse des prix des produits pétroliers a ainsi ralenti la progression des prix à la
consommation de l’énergie : ils n’ont augmenté de 0,8 % en 2013 par rapport à 2012, contre
5,2 % en 2012 et plus de 10 % les deux années précédentes. Au total, les ménages français
ont dépensé 92 milliards d’euros pour leurs achats d’énergie, soit 9,7 % de leurs dépenses
totales.

Vers une hausse de 4 % des prix du gaz en octobre
Publié le 02/09/2014

INFO LE FIGARO - Quelque 7,9 millions de foyers sont concernés par cette majoration qui intervient au début
de la «saison de chauffe».

Après une baisse ininterrompue depuis le début de l’année - à hauteur de 6,7 % entre le 1er janvier et le 1er
septembre -, les prix du gaz repartent à la hausse. Selon nos informations, les tarifs réglementés de GDF Suez
devraient augmenter de 3,9 % le 1er octobre prochain. Quelque 7,9 millions de foyers sont concernés par cette
majoration qui intervient au début de la «saison de chauffe», comme c’est le cas assez traditionnellement. De
la même manière, entre l’amorce du printemps et la fin de l’année, les tarifs réglementés s’inscrivent le plus

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