Six innovations récompensées - Deux jours de conférences - ÉDITION NUMÉRIQUE - Le Progrès

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Six innovations récompensées - Deux jours de conférences - ÉDITION NUMÉRIQUE - Le Progrès
ÉDITION NUMÉRIQUE
                                                                  Lundi 11 juin 2018 - Supplément - Rhône

                                              Trophées de la santé
                         Six innovations
                         récompensées

■ Les lauréats 2018 et leurs parrains. Photo Philippe JUSTE

Deux jours de conférences

■ Photo Yann FORAY
Six innovations récompensées - Deux jours de conférences - ÉDITION NUMÉRIQUE - Le Progrès
LE PROGRÈS LUNDI 11 JUIN 2018
 02 SUPPLÉMENT

■ Les lauréats de l’édition 2018 aux côtés de leurs parrains. Photo Philippe JUSTE

LYON TROPH ÉE S DE L A S AN T É

Six innovations récompensées
Organisés par le groupe
Progrès au Palais de la
Bourse, en étroite
collaboration avec de
nombreux partenaires, les
Trophées de la santé ont
récompensé six initiatives
innovantes régionales.
Trois interventions et une
conférence ont rythmé la
cérémonie. Le docteur
Jean-Yves Grall, directeur
de l’Agence régionale de
santé (ARS) Auvergne-
Rhône-Alpes a présenté
les grandes lignes du
projet à dix ans dont
l’objectif est l’amélioration
de la santé de chacun et
l’accès à la santé pour
tous. Jean-Yves Blay,
directeur du Centre Léon-
Bérard, a démontré les
progrès en termes de
dépistage et de
traitements des cancers.
Enfin, le docteur Jean-
Paul Varichon, président
de Soins et santé, a
insisté sur les besoins
croissants de
l’hospitalisation à
domicile. Enfin, la
conférence du docteur
Olivier Tredan, oncologue
à Léon-Bérard, portait sur
les nouvelles avancées
comme l’immunothérapie.
Gisèle Lombard                  ■ Le Palais de la Bourse a été le théâtre de la remise des Trophées de la santé. Photo Philippe JUSTE

www.leprogres.fr                                                                                                                                      WRX - 0
Six innovations récompensées - Deux jours de conférences - ÉDITION NUMÉRIQUE - Le Progrès
LUNDI 11 JUIN 2018 LE PROGRÈS
                                                                                                                       SUPPLÉMENT                 03
LYON TROPH ÉE S DE L A S AN T É

Des initiatives au service de tous
Une recherche sur le stress oxydant, des supports d’informations pour les détenus, une formation au relationnel pour le personnel soignant
d’un Ehpad, des activités physiques pour les patients soignés pour un cancer, un carnet de santé pour les femmes souffrant d’endométriose,
des ateliers pour les jeunes seniors atteints de maladie dégénérative. Les initiatives et innovations distinguées jeudi étaient variées mais
avaient un seul but : améliorer la vie et les soins aux patients.

                                                                              ■ Trophée de la relation soignant-soigné : Ravia Jourde, directrice,
■ Trophée Coup de cœur du jury : Sandrine Robatel et Evelyne Dufond           Isabelle Petit-Cecotti, psychologue (Ehpad La Maison des Ombrages) et
(Association Le Parc) et Sébastien Michel (Mylan). Photo Marie GUINGOIS       Claire Wanert (Laboratoire Arrow). Photo Marie GUINGOIS

                                                              ■ Trophée de l’accompagnement du patient : Magali Dubois, Eric Peysson, Aurélia
                                                              Joureau-Chabert, Elsa Vargoz (Centre Léon-Bérard) et Guillaume Leroy (Sanofi).
                                                              Photo Marie GUINGOIS
■ Trophée de l’application mobile : Calwin Ly (Follow
Patient) et Dr Pierre-Jean Termanian (URPS Médecins
libéraux Auvergne-Rhône-Alpes). Photo Marie GUINGOIS

■ Trophée de la prévention : Valérie Bourdin (Association     ■ Trophée de l’innovation en santé : Dr Catherine Garrel, biologiste praticien hospitalier
de lutte contre le sida et pour la santé sexuelle) et Jacky   responsable du secteur de biologie du stress oxydant, Angèle Krawiec, technicienne du
Billon-Grand (AG2R La Mondiale). Photo Marie GUINGOIS         stress oxydant, et Alain Pluquet (bioMerieux). Photo Marie GUINGOIS
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LE PROGRÈS LUNDI 11 JUIN 2018
 04 SUPPLÉMENT

■ UGC Confluence a accueilli les conférences la 3e édition des Journées      ■ Coup d’envoi des Journées de la santé, vendredi matin.
de la Santé. Photo DR                                                        Photo Yann FORAY

LYON J OU RN ÉE S DE L A S A N TÉ

Deux jours à imaginer la médecine
de demain
Après les trophées, place aux conférences. Cancer, BPCO, vaccination, antibiotiques, médecine interne, dépendance, risque infectieux en milieu
hospitalier, santé connecté, polyarthrite,... Les présentations de vendredi et samedi ont exposé les avancées mais aussi les enjeux de la mé-
decine de demain. Les praticiens mais aussi le grand public ont pu glaner des informations et échanger avec les experts de la santé.

                                                              ■ Les intervenants aux trophées : Jean-Yves Blay (Centre Léon-Bérard), Jean-Yves
                                                              Grall (ARS), Olivier Tredan (Centre Léon-Bérard), Jean-Paul Varichon (Soins et santé),
                                                              avec Pierre Fanneau, DG du Progrès. Photo Gisèle LOMBARD
■ Pierre Fanneau aux côtés d’Evelyne Dufond et Sandrine
Rabatel (Association Le Parc). Photo Philippe JUSTE

■ 14 conférences ouvertes à tous : c’était le programme des   ■ En parallèle des conférences, le public pouvait s’informer auprès des différents
Journées de la Santé, à l’UGC Confluence. Photo Yann FORAY    partenaires des Journées de la santé. Photo Yann FORAY
www.leprogres.fr                                                                                                                                   WRX - 0
Six innovations récompensées - Deux jours de conférences - ÉDITION NUMÉRIQUE - Le Progrès
LUNDI 11 JUIN 2018 LE PROGRÈS
                                                                                                                                                    SUPPLÉMENT                 05
DR C ATH E R INE G ARR EL TROPH ÉE DE L’ INNOVATION E N S ANTÉ

Le stress oxydatif, ennemi du corps
L   a lauréate du trophée de l’in-
    novation en santé, le docteur
Catherine Garrel, est spécialisée
                                        fonctions cellulaires et qui serait
                                        impliqué dans la physiopatholo-
                                        gie du vieillissement et dans un
                                                                                 lité des résultats. L’innovation a
                                                                                 été de développer, en partena-
                                                                                 riat avec le département de bio-
                                                                                                                                                            LA LAURÉATE
                                                                                                                                                          Catherine Garrel
dans la biologie du stress oxy-         grand nombre de pathologies              logie, toxicologie, pharmacolo-                                          Biologiste, praticienne
dant. Particulière, cette biologie      dont il peut être soit une cause         gie (D BTP) du C H U de                                                  hospitalière et responsa-
fonctionnelle permet, par l’inter-      soit une conséquence et en accé-         Grenoble, spécialisé depuis de                                           ble du secteur du stress
médiaire de marqueurs san-              lérer les mécanismes.                    nombreuses années dans la bio-                                           oxydant au CHU de Greno-
guins spécifiques, de mettre en                                                  logie du stress (plus de 600 publi-                                      ble, Catherine Garrel s’est
évidence dans l’organisme la            Répondre aux demandes                    cations internationales). Une                                            spécialisée dans la biolo-
présence d’un éventuel état de          émanant de toute la France               structure nationale spécialisée
                                                                                                                                                          gie du stress en réalisant
                                                                                                                                                          sa thèse d’exercice, son
stress oxydant.                         La biologie du stress oxydant est        dans le stress oxydant qui per-                                          DEA à Paris V et sa thèse
                                        une biologie innovante mais qui,         met de répondre aux demandes                                             de sciences. Depuis, elle
Un état potentiellement toxique         pour être fiable, nécessite du per-      émanant de toute la France,                                              s’est orientée plus spécifi-
Cette biologie intéresse de plus        sonnel qualifié et le respect de         composée de personnel qualifié                                           quement dans le rôle du
en plus les cliniciens, car il a lar-   lourdes contraintes au niveau            et basée sur les compétences du                                          stress oxydant dans la
gement été démontré qu’un               pré analytique, analytique et de         CHU de Grenoble dans la réali-                                           fonction musculaire chez
stress oxydant est un état poten-       transport des prélèvements.              sation, la maîtrise, le respect des                                      les sportifs de haut ni-
tiellement toxique, responsable         C’est le respect de ces contrain-        contraintes et l’expertise de la                                         veau.
de l’altération de nombreuses           tes qui assure la qualité et la fiabi-   biologie du stress oxydant.           ■ Dr Catherine Garrel. Photo DR

A SS O C I AT ION DE L U TT E C ON T R E L E S ID A E T PO U R L A S A N T É S E X U E LL E TROPH É E PR É V E N TION

De la prévention en détention
                                        C’    est une récompense
                                              significative pour
                                        l’association de lutte con-
                                                                                 gion, qui a fait apparaître
                                                                                 un manque de supports
                                                                                 d’information sur les-
                                                                                                                       tions les plus prégnantes,
                                                                                                                       portant par exemple sur
                                                                                                                       les règles d’hygiène, la tu-
                                                                                                                                                         illettrée, l’association a
                                                                                                                                                         transposé ces livrets en
                                                                                                                                                         format audiovisuel court
                                        tre le Sida et pour la santé             quels ces unités pour-                berculose ou la gale pour         et ég alement traduits
                                        sexuelle, qui œuvre de-                  raient s’appuyer », dé-               l’aspect sanitaire et les dé-     dans les sept langues.
                                        puis 1985 à la promotion                 taille Valérie Bourdin,               marches pour faire refaire        « Notre but est de mobili-
                                        de la santé sexuelle et à la             directrice de l’associa-              sa carte d’identité, accé-        ser les détenus autour de
                                        prévention du VIH                        tion.                                 der à la CMU… pour                sujets qui les concernent
                                        auprès de différents pu-                                                       leurs droits », dit encore        et de les remettre dans
                                        blics (jeunes, migrants,                 Bientôt élargis à                     la présidente.                    une démarche active sur
                                        détenus…). Ce sont des                   d’autres régions ?                    Ces livrets ont ensuite été       les questions de santé ou
                                        supports d’information                   Avec un groupe de travail             traduits dans les sept lan-       de droit, continue Valérie
                                        pour les détenus qui ont                 notamment composé de                  gues les plus parlées par         Bourdin. D’ailleurs, le
                                        valu à cette association le              détenus, l’association a              les détenus de la région :        projet continue car
                                        trophée de la prévention.                donc travaillé à la réalisa-          anglais, italien, espagnol,       d’autres régions sont inté-
                                        « Nous avons d’abord                     tion de livrets portant sur           arabe, géorgien, russe et         ressées pour que ces
                                        réalisé un état des lieux                la santé et sur les droits            roumain.                          outils soient adaptés à
■ Les livrets ont été traduits          auprès des unités sanitai-               des détenus : « Nous                  Pour ne pas mettre de cô-         leur population carcéra-
en sept langues. Photo DR               res des prisons de la ré-                avons identifié leurs ques-           té la population carcérale        le. »

E HPA D L A M A I S ON DE S OM BRA GE S TROPHÉ E DE L A RE L ATION SOIGN AN T-PATIE N T

« Se recentrer sur le lien humain »
C    réé en 2008, l’Ehpad La
     Maison des Ombrages
de Meylan (Isère) accueille
                                                                                                                       dents et leurs familles. »
                                                                                                                       Bien écouter l’autre, analy-
                                                                                                                       ser le discours, tenir comp-
                                                                                                                                                         die comme Alzheimer peu-
                                                                                                                                                         vent peser lourd sur les re-
                                                                                                                                                         lations. Il est parfois
80 patients, dans un cadre                                                                                             te de son ressenti et faire       difficile de voir son parent
boisé, entouré de monta-                                                                                               attention à soi-même : tous       derrière la maladie. Nous
gnes et équipé de matériel                                                                                             ces modules ont porté             essayons de les amener à
de pointe. Mais les débuts                                                                                             leurs fruits. « Nous avons        voir le bon malgré tout ».
furent difficiles. « L’établis-                                                                                        tout de suite observé un          Le trophée de la relation
sement a connu des con-                                                                                                apaisement dans les rela-         soignant-patient est une
flits et des crispations entre                                                                                         tions. Chacun s’est concen-       bonne surprise pour l’équi-
les membres du personnel                                                                                               tré sur l’essentiel et non pas    pe. « Nous sommes très
et les familles ». Ravia Jour-                                                                                         sur les petites contrarié-        fiers de ce trophée car nous
de est arrivée à la direction                                                                                          tés. »                            sommes une petite structu-
en 2009. « J’ai mis en place                                                                                           L’équipe de 69 salariés a à       re, face à de gros établisse-
une formation de tout le                                                                                               cœur de soigner le résident       ments. Notre initiative n’a
personnel sur le relation-                                                                                             dans sa globalité, en pre-        rien de technologique mais
nel pour apprendre à pren-                                                                                             nant compte de son histoi-        elle nous a appris à nous
dre soin du lien au sein de             ■ A l’Ehpad La Maison des ombrages, le personnel s’est                         re familiale. « Nous savons       recentrer sur le lien hu-
l’équipe et avec les rési-              formé au relationnel. Photo DR                                                 que la vieillesse et la mala-     main »

WRX - 0                                                                                                                                                                 www.leprogres.fr
Six innovations récompensées - Deux jours de conférences - ÉDITION NUMÉRIQUE - Le Progrès
LE PROGRÈS LUNDI 11 JUIN 2018
 06 SUPPLÉMENT
MA G A LI DU BOI S TROPHÉE ACCOM PAGNE M E NT DU PATIE NT

« Le sport a un effet bénéfique sur les malades »
Magali Dubois, enseignan-            nue, les patients ont sou-      la qualité de vie, l’état psy-
te en activité physique              vent de l’attente entre le      chologique, la condition
adaptée au Centre de lutte           rendez-vous avec l’oncolo-      physique du patient, no-
contre le cancer Léon Bé-            gue et le début de la chi-      tamment en lui permettant
rard a reçu le Trophée de            miothérapie.                    de perdre mois de masse
l’accompagnement du pa-              C’est à ce moment-là, que       musculaire et diminuer sa
tient. « J’ai décidé de can-         Magali intervient en ac-        fatigue. » Des études ont
didater pour faire connaî-           cueillant les patients sans     effectivement montré que
tre ce programme de sport            rendez-vous. Gym douce,         le sport a un effet bénéfi-
adapté, dédié aux malades            étirements, conseils : l’ob-    que sur les personnes déjà
du Centre Léon Bérard.               jectif est de faire quelque     atteintes, et notamment du
Unique en France, notre              chose de positif, et de pren-   cancer du sein chez la fem-
programme propose aux                dre du plaisir sans con-        me et du cancer du côlon.
personnes qui viennent en            trainte. « L’activité physi-    En totale synergie avec le
hôpital de jour au Centre            que, on le sait, permet de      traitement, Magali tra-
Léon Bérard de pratiquer             diminuer le risque de déve-     vaille également avec une
une activité physique lors           lopper un cancer. Pratiqué      kinésithérapeute et tou-
de leur temps d’attente. »           pendant le traitement, le       jours avec l’accord préala-          ■ Magali Dubois, enseignante en activité physique
En effet, lors de leur ve-           sport peut aussi améliorer      ble du médecin.                      adaptée au Centre Léon-Bérard. Photo DR

FOLLO W PATIE NT TROPH ÉE DE L’A PPLIC ATION MOBILE

Follow Patient développe des carnets de santé digitaux
Si on lui avait dit, il y a un an,                                                                        consacrent au développement          qui permet de délivrer des con-
que Follow Patient allait être                                                                            de plateformes digitales de sui-     seils aux patients entre deux
primée lors de la soirée des                                                                              vi de maladies chroniques. Ils       consultations. Elles ont aussi
Trophées de la santé 2018, Ca-                                                                            ont notamment mis au point           vocation à être transmises aux
lwin Ly ne l’aurait pas cru.                                                                              l’application Follow Surg, qui       médecins pour améliorer la
Pour cause : la startup qu’il a                                                                           accompagne les patients souf-        prise en charge. L’objectif est
cofondé et dont il est directeur                                                                          frant d’obésité traités en chirur-   véritablement d’accompagner
de projet, n’avait alors que                                                                              gie. Mais également l’applica-       les patients tout au long de leur
quelques jours d’existence. Elle                                                                          tion Follow Metrios, qui             maladie chronique, pour par-
a été fondée le 2 mai 2017…                                                                               s’adresse aux femmes atteintes       faire la qualité de vie. »
« Tout va très vite pour nous,                                                                            d’endométriose.                      Dans les prochains mois, la so-
reconnaît le jeune homme de                                                                               « Ces solutions sont en quel-        ciété Follow Patient s’est fixé
28 ans. Ce trophée de l’applica-                                                                          que sorte des carnets de santé       pour objectif de couvrir tou-
tion mobile est inattendu. C’est                                                                          numérique, dans lesquels les         jours plus de pathologies avec
une belle récompense du tra-                                                                              patients vont enregistrer diver-     ses applications. Elle prévoit
vail mené ces derniers mois. »                                                                            ses informations sur leur santé,     ainsi de développer une à deux
Ce travail, Calwin Ly et les                                                                              présente Calwin Ly. Ces don-         plateformes par an.
équipes de Follow Patient (des                                                                            nées sont analysées au quoti-        > Follow Patient,
médecins et des ingénieurs) le       ■ Calwin Ly, directeur de projet chez Follow Patient. Photo DR       dien par nos algorithmes, ce         www.followpatient.com.

A SS O C I ATION LE PA R C TROPH ÉE COU P DE CŒUR DU JURY

« Nos ateliers sont nés pour répondre aux besoins »
                                                                     L’association Le Parc a reçu,        ration avec les malades plus         ce public qui parfois évolue en-
                                                                     lors de la soirée des Trophées       âgés accueillis dans des structu-    core dans le monde du travail.
                                                                     de la santé, le prix Coup de         res spécialisées, ces jeunes pa-     « La moyenne d’âge des per-
                                                                     cœur du jury. Un trophée qui         tients étaient alors en demande      sonnes que nous accueillons est
                                                                     réjouit sa directrice Sandrine       de solutions.                        de 61 ans », raconte Sandrine
                                                                     Robatel : « Nous sommes très         « C’est parce que nous avons         Robatel. Les personnes fré-
                                                                     contents de recevoir ce prix. Il     constaté la demande à la fois        quentant les ateliers de l’asso-
                                                                     vient récompenser toute l’équi-      des malades et de leurs familles     ciation sont souvent envoyées
                                                                     pe pour le travail effectué de-      que sont nés les ateliers ou ac-     par les médecins. Ces ateliers
                                                                     puis deux ans ». C’est en effet il   cueil de jour, explique Sandrine     ont pour objectifs de stimuler la
                                                                     y a deux ans que l’association a     Robatel. Nous avons commen-          mémoire des participants, de
                                                                     mis en place des ateliers à desti-   cé par des demi-journées une         leur offrir un espace d’échange,
                                                                     nation de personnes atteintes        fois par mois puis une fois tous     de socialisation, de détente.
                                                                     de maladies neuro-dégénérati-        les 15 jours puis une fois par       L’association peut s’appuyer
                                                                     ves. Particularité de ces ate-       semaine. D’abord dans notre          sur son savoir-faire en matière
                                                                     liers : ils s’adressent à des per-   local à Lyon 6e et puis ces jours-   d’accompagnement puisqu’elle
                                                                     sonnes âgées de 60 à 67 ans, un      ci nous ouvrons un second lo-        propose également des services
■ Sandrine Robatel, directrice de l’association Le Parc.             âge qui fait d’elles de jeunes pa-   cal à Charpennes. » Les be-          de soins et d’aide à domicile.
Photo DR                                                             tients. En décalage d’une géné-      soins sont importants auprès de      > Le Parc, 85 rue Tronchet, Lyon 6e

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LUNDI 11 JUIN 2018 LE PROGRÈS
                                                                                                                                         SUPPLÉMENT                   07
JO U RN ÉE S DE L A S ANTÉ AGENCE RÉ GIONALE DE S ANTÉ

« L’amélioration de la santé de chacun
et un accès à la santé pour tous »
Jean-Yves Grall, directeur
général de l’Agence régio-
nale de santé Auvergne-
Rhône-Alpes, insiste
sur les objectifs de celle-
ci et sur la nécessité
de se faire vacciner.

Q   u’est-ce que l’Agence
    régionale de santé
Auvergne-Rhône-Alpes ?
« L’agence régionale de santé
est un établissement public
d’État qui représente le mi-
nistère de la Santé en région.
Elle est composée de 9 00 col-
laborateurs (agents adminis-
tratifs, techniciens et ingé-
nieurs sanitaires, médecins,
infirmiers, pharmaciens, ins-
pecteurs, juristes…). Son rôle
est de piloter, au niveau ré-
gional, la politique de santé
définie par le ministère et en
l’occurrence la ministre char-
gée de la santé, Madame le
Dr Agnès Buzyn.
Elle intervient sur de multi-
ples problématiques qui tou-
chent quotidiennement la po-
pulation : elle organise la
santé côté établissements
(hôpitaux, cliniques, pharma-
cies) et, avec les conseils dé-
p a r t e m e n t a u x , l ’o f f r e   ■ Jean-Yves Grall, directeur général de l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes. Photo Nicolas Robin
médico-sociale (personnes
âgées dépendantes, adultes et            tions d’usagers, concernant       actions remarquables ou in-       vaccins qui étaient obligatoi-    liomyélite en France. Le téta-
enfants en situation de handi-           des problèmes de prise en         novantes. Cela encourage          res, mais ils sont en revanche    nos entraînait environ 1 000
cap) afin que toutes les spé-            charge notamment. Enfin, el-      des initiatives locales parfois   très insuffisants pour la plu-    décès par an, on en compte
cialités et modes de prises en           le assure un grand nombre         très humbles mais dont les        part des vaccins qui n’étaient    aujourd’hui moins de cinq
charge soient justement ré-              d’inspections dans des éta-       résultats sont souvent très       que recommandés jusqu’à           chaque année.
partis sur le territoire. Elle           blissements ou de contrôles       positifs. Pour l’Agence régio-    présent.                          Grâce à l’immunité de grou-
accompagne les profession-               dans le domaine de la santé       nale de santé, ces Journées       Cette couverture vaccinale        pe, on observe aussi une di-
nels de santé libéraux dans              environnementale (analyse         étaient l’occasion de présen-     insuffisante est à l’origine      minution de 40 % de ces in-
leur installation en les inci-           de l’eau, nuisances sonores,      ter une partie de son actualité   d’épidémies et a conduit à la     fections sévères chez l’adulte
tant à venir exercer dans les            habitat insalubre…) mais          et d’échanger avec le public      réémergence de certaines          et les personnes âgées.
zones prioritaires. Elle finan-          également des pratiques et        sur un sujet majeur. C’était      maladies qui engendrent des       Ensuite, une très grande par-
ce un grand nombre de pro-               des règles d’hygiène dans le      enfin l’occasion d’entendre       hospitalisations et des décès     tie des enfants est déjà vacci-
jets en santé (modernisation             domaine du soin.                  des points de vue différents,     qui sont pourtant évitables.      née car les 11 vaccins figu-
d’établissements, subvention             En bref, des missions riches,     des attentes spécifiques et de                                      rent depuis longtemps au
d’associations dans le domai-            stratégiques, techniques,         rencontrer des acteurs avec        « En étant vacciné,              calendrier vaccinal : plus de
ne de la prévention, appels à            mais toujours pour un unique      lesquels elle n’est pas néces-     on se protège soi-               70 % des enfants sont déjà
projets santé, expérimenta-              objectif : l’amélioration de la   sairement en contact régu-         même, mais on protège            dans les faits vaccinés contre
tions, etc.)                             santé de chacun et l’accès à la   lier. »                            aussi les autres »               ces 11 maladies. Mais ce n’est
                                         santé pour tous. »                                                                                    pas suffisant et nous devons
 « L’ARS assure                                                            Votre conférence traitait de      La vaccination permet de          être guidés par le principe de
 un grand nombre                         Pour quelles raisons l’ARS        la vaccination obligatoire.       sauver des millions de vies,      responsabilité. Car en étant
 de contrôles dans                       at-elle participé                 C’est un sujet qui                en enrayant la transmission       vacciné, on se protège soi, ce
 le domaine de la santé                  aux Journées de la santé ?        questionne !                      de certaines maladies infec-      qui est important, mais on
 environnementale »                      « Les Journées de la santé ont    « Oui en effet, depuis le         tieuses et en participant à       protège aussi les autres et par-
                                         permis à un certain nombre        1er janvier de cette année,       leur éradication. Pour cela, il   ticulièrement les personnes
L’ARS gère, en lien avec                 d’acteurs du territoire de met-   l’obligation vaccinale des        faut une couverture vaccina-      fragiles : femmes enceintes,
d’autres acteurs concernés,              tre en lumière des actions        nourrissons est passée à 11       le proche de 95 % et on en est    personnes âgées, personnes
les situations sanitaires qui            phares, d’informer le public      vaccins.                          encore loin. Savez-vous           immuno déprimées…
présentent un risque pour la             sur des sujets d’actualité et     Il faut comprendre que cette      qu’avant la généralisation de     La conférence en question a
population et traite ainsi cha-          qui le concernent directe-        décision répond à une néces-      la vaccination et durant la       permis d’échanger sur tous
que année près de 4 000 si-              ment. Par ailleurs, la remise     sité de santé publique.           seconde moitié du XXe siècle,     ces sujets mais également sur
gnaux déclarés par les profes-           des trophées de la santé était    La France a des taux de cou-      on déplorait annuellement         les réticences que peuvent
sionnels. Elle réceptionne et            une opportunité de mettre en      verture vaccinale meilleurs       3 000 décès par diphtérie et      avoir certains d’entre nous fa-
gère près de 2 000 réclama-              valeur et faire connaître des     que les autres pays pour les      2 00 décès d’enfants par po-      ce à la vaccination.. »

WRX - 0                                                                                                                                                        www.leprogres.fr
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LE PROGRÈS LUNDI 11 JUIN 2018
     08 SUPPLÉMENT
JO U RN ÉE S DE L A S ANTÉ CEN TRE L É ON- BÉ RARD

« Dépister précocement les cancers »
Pr Jean-Yves Blay est onco-    Quels messages avez-                                                                    message que nous vou-
logue médical, chercheur et    vous fait passer ?                                                                      lions faire passer à l’occa-
directeur général du Centre    « Il y avait un message                                                                 sion de ces Journées de la
                               général autour de la pré-                                                               Santé. Pour un centre
Léon-Bérard, centre de lutte   vention des conduites à                                                                 comme le nôtre, il est im-
contre le cancer à Lyon.       risques à transmettre : si                                                              portant de montrer les
                               nous arrivions à faire                                                                  extraordinaires progrès

Q   uel regard portez-
    vous sur ces Jour-
nées de la Santé ?
                               moins fumer les gens,
                               moins boire et manger
                               mieux, il y aurait une
                                                                                                                       qui sont en cours en ma-
                                                                                                                       tière de traitement con-
                                                                                                                       tre le cancer. En effet,
« Ces Journées de la San-      baisse des cancers.                                                                     500 chercheurs tra-
té nous ont permis de          L’autre message concer-                                                                 vaillent sur le site du
rappeler les fondamen-         nait le dépistage préco-                                                                Centre Léon-Bérard,
taux et elles étaient aussi    ce : nous sommes arrivés                                                                c’est une des forces de
l’occasion pour le Centre      à prévenir l’émergence                                                                  notre établissement qui a
Léon-Bérard de fêter ses       du cancer mais nous pou-                                                                un statut méconnu dans
60 ans d’implantation sur      vons mieux faire en dé-                                                                 le paysage hospitalier
son site actuel dans le 8e     pistant précocement les                                                                 français.
arrondissement.                cancers du sein, du côlon                                                               Enfin, nous souhaitions
En France, seulement           et du col de l’utérus. Il                                                               lors de ces journées rap-
19 % de la population          faut pour cela participer                                                               peler l’importance de no-
cible est vaccinée contre      aux campagnes de dépis-                                                                 tre système de santé soli-
le HPV (NDLR : cancer          tage nationales qui sont                                                                daire, partagé pour tous
du col de l’utérus). À titre   prises en charge par le                                                                 sans distinction. Nous
de comparaison, les pays       système social français. »   ■ Jean-Yves Blay souhaite souligner les progrès dans les   devons plus que jamais le
autour de nous sont à                                       traitements contre le cancer. Photo M-LLUCA                protéger en cette période
80 %. L’idée d’Agnès           Comment repérer                                                                         de turbulence parce que
Buzyn, ministre des Soli-      les risques ?                famille, sont des facteurs   cancer en France n’a          les coûts augmentent, les
darités et de la Santé, de     « Pour les cancers du        qui permettent de justi-     jamais été aussi perfor-      médecins sont de moins
rendre obligatoire 11          sein et du côlon, la pré-    fier une démarche antici-    mante. Et le Centre           en moins nombreux et
vaccins est donc une très      sence de cas familiaux,      pée de dépistage. »          Léon-Bérard y contri-         qu’il y a de plus en plus
bonne chose. »                 l’âge de ces cas, le nom-                                 bue grandement.               de malades. C’est un de
                               bre de cancers dans la       La recherche contre le       « C’est ég alement un         nos trésors français. »
890532700

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LUNDI 11 JUIN 2018 LE PROGRÈS
                                                                                                                   SUPPLÉMENT                 09
JO U RN ÉE S DE L A S ANTÉ S A NOF I

« La vie est un parcours de santé »
Entretien avec Guillaume                                                                 des initiatives qui visent à    en santé. Plus de 3 000 per-
Leroy, président de Sanofi                                                               augmenter la couverture         sonnes bénéficient chaque
en France.                                                                               vaccinale des soignants au      année, à Lyon, de ces servi-
                                                                                         sein des hôpitaux et celle      ces gratuits. »

S   anofi est partenaire des
    Journées et Trophées
de la Santé depuis la
                                                                                         des patients pour lesquels la
                                                                                         grippe représente un risque
                                                                                         majeur. Nous menons des
                                                                                                                         L’innovation est égale-
                                                                                                                         ment une priorité de
1re édition. En quoi cela                                                                campagnes d’information et      Sanofi. Comment
est important pour vous ?                                                                des actions de proximité en     se traduit-elle ?
« Chez Sanofi, nous som-                                                                 ce sens.                        « Au-delà de recherche
mes convaincus que la vie                                                                Pour qu’un patient soit cor-    scientifique, nous avons fait
est un parcours de santé,                                                                rectement pris en charge, il    le choix de soutenir, à Lyon,
avec ses hauts et ses bas.                                                               faut que sa maladie puisse      l’innovation sociale en san-
Face à des problématiques                                                                être détectée et diagnosti-     té. Notre programme “Heal-
complexes, nous devons                                                                   quée. Dans notre région,        thy Lyon” nous permet d’ac-
jouer collectif. Chercheurs,                                                             nous accompagnons plu-          c o m p a g n e r d e s
soignants, patients, entre-                                                              sieurs initiatives en lien      entrepreneurs sociaux qui
prises : en unissant nos for-                                                            avec les pharmaciens, qui       cherchent à développer des
ces, nous pouvons co-cons-                                                               peuvent repérer des mala-       solutions pérennes et inclu-
truire les solutions de santé                                                            dies peu connues et orienter    sives pour répondre à des
de demain. Les Journées et                                                               les patients vers des méde-     problématiques aussi diver-
Trophées de la Santé ras-                                                                cins spécialistes.              ses que l’accompagnement
semblent tous ces partenai-                                                              Enfin, pour permettre aux       des étudiants hospitalisés,
res et démontrent ainsi le                                                               patients de mieux compren-      le retour à l’emploi après un
dynamisme de Lyon en san-                                                                dre et vivre leur prise en      cancer et la conception de
té. »                                                                                    charge médicale, nous som-      parcours de santé centrés
                                                                                         mes partenaires des hôpi-       sur le patient. Le program-
Vous évoquez les parcours                                                                taux lyonnais qui ont mis en    me “Healthy Lyon” permet
de santé. Quelles sont vos                                                               place des “Espaces Infos        également de sensibiliser
priorités sur ce sujet dans      ■ « Chercheurs, soignants, patients, entreprises : en   Santé”. Dans ces lieux          nos salariés à l’innovation
notre région ?                   unissant nos forces, nous pouvons co-construire les     ouverts au public, les pa-      sociale et de favoriser leur
« Dans le domaine de la pré-     solutions de santé de demain. » Photo Jean CHISCANO     tients peuvent obtenir des      engagement à travers des
vention, nous soutenons                                                                  conseils d’un coordinateur      partages de compétences. »
890533000

WRX - 0                                                                                                                                www.leprogres.fr
Six innovations récompensées - Deux jours de conférences - ÉDITION NUMÉRIQUE - Le Progrès
LE PROGRÈS LUNDI 11 JUIN 2018
 10 SUPPLÉMENT

■ Médecins, patients, hôpitaux : tout le monde doit être sensibilisé à la résistance aux antibiotiques. Photo d’illustration Le Progrès

JO U RN ÉE S DE L A S ANTÉ                        BIOM ÉRIEU X

Résistance aux antibiotiques: une vraie
menace pour l’avenir de l’humanité
Cette année, bioMérieux a             porteur de bactéries résistan-
proposé une conférence sur            tes hébergées dans son tube
                                      digestif. Le principal problè-
                                                                                                                                                     S’informer
la résistance aux antibioti-                                                                                                                         en ligne
                                      me, c’est que notre médecine
ques à l’occasion des Jour-           moderne repose énormément
nées de la santé. Le docteur          sur les antibiotiques.                                                                                         Pour sensibiliser le
Marie-Françoise Gros, direc-          Aujourd’hui, par exemple, il                                                                                   grand public à la résis-
trice des affaires médicales          est quasiment impossible de                                                                                    tance aux antibiotiques,
chez bioMérieux, revient sur          traiter un patient pour une leu-                                                                               bioMérieux a dévelop-
ce sujet.                             cémie – donc avec une chimio-                                                                                  pé le site Internet anti-
                                      thérapie extrêmement forte –                                                                                   microbial-resistan-

C   omment se produit le
    phénomène de résistance
aux antibiotiques ?
                                      sans antibiotiques. Il en est de
                                      même pour les chirurgies lour-
                                      des, les greffes d’organes, les
                                                                                                                                                     ce.biomerieux.com. Ce
                                                                                                                                                     site permet de compren-
                                                                                                                                                     dre les impacts de la
La résistance aux antibioti-          patients en réanimation, etc.                                                                                  résistance et les défis à
ques est un phénomène tout à          La résistance aux antibioti-                                                                                   relever pour la combat-
fait naturel. En présence des         ques est considérée comme la                                                                                   tre. Très complet et pé-
antibiotiques, les bactéries          plus grande menace pour no-                                                                                    dagogique, il met égale-
mettent en route des systèmes         tre santé et celle de nos en-                                                                                  ment en avant les
de défense pour leur échapper.        fants. Nous risquons un retour                                                                                 actions de bioMérieux
Ce qui est logique : les bacté-       à une « ère pré-antibiotique ».                                                                                pour lutter contre ce
ries sont les premiers organis-       Cela pourrait même devenir la                                                                                  fléau.
mes vivants apparus sur terre,        principale cause de mortalité,                                                                                 > WWW.ANTIMICROBIAL-
elles ont donc l’habitude de se       avant les cancers, d’ici 2050.                                                                                 RESISTANCE.BIOMERIEUX.COM
défendre et de s’adapter à tous
les milieux. Les antibiotiques
agissent sur les bactéries dites
« sensibles », sélectionnant de
                                      } La principale                     ■ Docteur Marie-Françoise Gros. Photo D. R.

                                                                          tests de diagnostic est égale-       sons et commercialisons des
                                                                                                                                                   résistance dans les hôpitaux et
                                                                                                                                                   ce dans tous les pays qui sou-
ce fait les bactéries qui ont
                                      cause de mortalité,                 ment très important car ils per-     tests de diagnostic destinés        haitent participer à cette étude
développé des mécanismes de           avant les cancers,                  mettent de déterminer la cause       aux laboratoires d’analyses         dite de « prévalence ». Enfin,
résistance et qui vont conti-         d’ici 2050 ~                        d’une infection : virale ou bac-     médicales privés ou hospita-        nous contribuons à la forma-
nuer à se multiplier : c’est ce            Dr Marie-Françoise Gros        térienne, cette dernière étant       liers. Ces tests sont indispensa-   tion médicale des profession-
qu’on appelle « la pression de                                            la seule qui justifie la prescrip-   bles pour identifier les bacté-     nels de santé : nous rappelons
sélection ». Les personnes les                                            tion d’antibiotiques. Ces tests      ries et déterminer leur profil de   ce qu’est la résistance aux anti-
plus à risque sont celles qui         Comment en préserver                permettent également de dé-          résistance afin d’adapter au        biotiques et comment la com-
reçoivent le plus d’antibioti-        l’efficacité ?                      tecter les porteurs de bactéries     mieux le traitement antibioti-      battre, notamment comment
ques et donc les personnes ré-        L’enjeu est d’arrêter d’utiliser    multi-résistantes et d’éviter        que. Nous avons également           utiliser et interpréter les tests
gulièrement hospitalisées. Les        les antibiotiques comme on          ainsi leur transmission.             mis en place des partenariats,      diagnostiques. Nous bénéfi-
antibiotiques agissent sans dis-      utilise de l’aspirine. Cela veut                                         comme celui de l’université         cions d’une force de frappe im-
cernement sur les bactéries           dire qu’il faut sensibiliser lar-   bioMérieux est un acteur             d’Anvers (Belgique) qui est un      portante, car bioMérieux est
présentes sur le site de l’infec-     gement à ce sujet, notamment        de premier plan dans la lutte        centre d’expertise majeur dans      présente dans plus de 150 pays
tion (gorge, bronches,                les patients et les médecins. À     contre la résistance aux             la résistance aux antibiotiques.    et a su développer un très
reins, etc.) et sur la flore bacté-   l’hôpital, des équipes de bon       antibiotiques.                       Cette initiative a pour objectif    grand réseau avec les spécialis-
rienne du système digestif.           usage des antibiotiques se met-     Quelles sont vos actions ?           de mesurer la consommation          tes des maladies infectieuses,
Chacun peut donc devenir              tent déjà en place. Le rôle des     Nous développons, produi-            d’antibiotiques et les taux de      partout dans le monde.

www.leprogres.fr                                                                                                                                                              WRX - 0
LUNDI 11 JUIN 2018 LE PROGRÈS
                                                                                                                                     SUPPLÉMENT                     11
JO U RN ÉE S DE L A S ANTÉ MY L A N

« Des solutions existent pour limiter
les infections associées aux soins »
Entretien avec Sébastien Michel,            pour accompagner les patients dans                                                    dre certaines maladies, gérer ses ren-
directeur Affaires publiques et             leur parcours de soins ; de la préven-                                                dez-vous médicaux et bien suivre son
accès au marché chez Mylan                  tion et dépistage des maladies, jusqu’à                                               traitement. Par ailleurs, la société Dr
                                            la bonne observance des traitements et                                                Pocket, avec le soutien institutionnel
France.                                     développe pour cela des solutions sim-                                                de Mylan, met à disposition l’applica-

P   ourquoi participiez-vous aux
    Journées de la santé ?
« Depuis sa création il y plus de 50 ans,
                                            ples pour répondre à leurs besoins. Ces
                                            Journées de la santé était une belle
                                            occasion d’échanger, informer et ré-
                                                                                                                                  tion mobile « WiZVi », créée et déve-
                                                                                                                                  loppée avec le Dr Bilfeld. Cette appli-
                                                                                                                                  cation propose un service de proximité
Mylan a pour mission de donner accès        pondre aux nombreuses questions que                                                   2.0 en connectant le patient à ses pro-
au plus grand nombre à des soins de         se pose chacun sur la santé. »                                                        fessionnels de santé (médecins, phar-
santé de qualité. En France, nos près                                                                                             maciens, spécialistes) pour un meilleur
de 1 500 collaborateurs travaillent         Mylan a donné une conférence sur                                                      accompagnement en matière de santé
chaque jour pour répondre aux be-           le risque infectieux en milieu hospi-                                                 au quotidien. Pour plus d’informa-
soins des personnels de santé et des        talier. En quoi est-ce un sujet impor-                                                tions, nous vous donnons rendez-vous
patients. Notre laboratoire met ainsi à     tant ?                                                                                sur www.mylan.fr ou sur notre page
disposition une large gamme de traite-      « Chaque année 750 000 IAS, soit les                                                  Facebook www.f acebook.com/
ments couvrant près de 90 % des aires       infections associées aux soins) occa-                                                 MylanFrance. »
thérapeutiques, qu’il s’agisse de médi-     sionnent 4 000 décès (1, 2). Aujourd’hui,
caments génériques mais également de        les bactéries deviennent multi ou hau-      ■ Sébastien Michel. Photo DR              1. Réseau Raisin. Enquête nationale de
médicaments de marques reconnues.           tement résistantes à certains antisepti-                                              prévalence des infections nosocomiales et
En tant qu’acteur de santé historique-      ques et antibiotiques. Des patients         nombre. »                                 des traitements anti-infectieux en
ment implanté en Auvergne-Rhône Al-         sans facteurs de vulnérabilité peuvent                                                établissements de santé, France, mai-
pes avec près de 700 collaborateurs sur     ainsi se trouver atteints d’infections      Quelle est l’actualité de Mylan ?         juin 2012. Résultats. Institut de veille
trois sites dans cette région : Saint-      intraitables au cours d’un banal séjour     « Pour accompagner les patients dans      sanitaire. 2013, 181 p.
Priest, Meyzieu et Châtillon-sur-Chala-     à l’hôpital, lui-même infecté. Pourtant     le suivi de leur traitement et dans la    2. INSERM.
ronne, nous sommes heureux de pou-          des solutions existent pour limiter ces     gestion de leur santé au quotidien, My-   www.inserm.fr/thematiques/immunologie-
voir participer à ces Journées de la        risques. En tant qu’acteur de santé, ce     lan met à disposition un site internet    inflammation-infectiologie -et-
santé. En effet, au-delà des traitements,   sujet nous semble donc important à          www.mylanmeilleuresante.fr qui pro-       microbiologie/dossiers-d-
notre laboratoire met tout en œuvre         porter à la connaissance du plus grand      pose des outils pour mieux compren-       information/infections-nosocomiales.
890747500

WRX - 0                                                                                                                                                     www.leprogres.fr
LE PROGRÈS LUNDI 11 JUIN 2018
       12 SUPPLÉMENT
JO U RN ÉE S DE L A S ANTÉ L ABOR ATOIRE ARROW

Pour un patient acteur de sa santé
Vincent Pont, président du          De très nombreuses initiatives                                                                              ments princeps et génériques.
Laboratoire Arrow, nous             ont vu le jour ces dernières an-                                                                            Toutes ces applications sont
présente ses innovations            nées, mais le marché de la san-                                                                             mises à disposition gratuite-
                                    té français n’était pas encore                                                                              ment sur les stores afin que
dans le domaine de la               tout à fait prêt à intégrer le digi-                                                                        tout le monde y ait accès.
santé connectée.                    tal dans son modèle économi-
                                    que. 2018 montre des vrais si-                                                                              Vous avez remis le trophée

P   ouvez-vous nous présen-
    ter les activités d’Arrow ?
Le Laboratoire Arrow com-
                                    g n e s d ’ a v a n c é e
                                    encourageants.
                                    Ce qui est évident, c’est que la
                                                                                                                                                de la relation soignant-pa-
                                                                                                                                                tient. Comment peut-on
                                                                                                                                                l’améliorer ?
mercialise une gamme de plus        digitalisation a permis « l’em-                                                                             Nous soutenons les Journées
de 800 références (médica-          powerment » du patient, c’est-                                                                              de la santé depuis leur créa-
ments génériques et princeps,       à-dire une transformation par                                                                               tion. C’est pour nous l’occa-
biosimilaire, médication en         laquelle le patient renforce sa                                                                             sion de revendiquer notre an-
santé familiale et dispositifs      capacité à prendre effective-                                                                               crage local. Ce trophée nous
médicaux) sur les marchés of-       ment soin de lui-même et de sa                                                                              tenait à cœur car il est en ligne
ficinal et hospitalier français.    santé. Il souhaite désormais                                                                                avec notre démarche d’ac-
Notre siège social basé à Lyon      devenir acteur et décideur de                                                                               compagnement des pharma-
dans le biopôle de Gerland de-      sa santé. C’est pourquoi il est                                                                             ciens dans leur rôle de conseil
puis la création de l’entreprise    indispensable de repenser le                                                                                et de suivi de leurs patients.
s’étoffe chaque année. Plus de      parcours de soin en mettant le                                                                              Nous travaillons chaque jour
200 collaborateurs travaillent      patient au cœur de celui-ci.                                                                                à leur apporter des nouveaux
chaque jour pour accompa-           Toujours précurseur, le labo-                                                                               services qui vont dans ce sens.
gner la croissance rapide de        ratoire avait anticipé cette           ■ Vincent Pont, président du Laboratoire Arrow. Photo Fabrice Lang   Le patient est aujourd’hui ac-
l’entreprise. Notre chiffre d’af-   évolution depuis de nombreu-                                                                                teur de sa santé, il est informé
faires est en croissance de         ses années, ce qui a permis le         nées de santé en temps réel       suivent efficacement leurs         et « éduqué » sur ses maladies,
17 % en 2017 pour atteindre         lancement dès janvier 2016             entre un professionnel de san-    traitements. Enfin, depuis le      ses traitements. Les outils digi-
230 millions d’euros.               d’ABOX NOTE, une innova-               té et son patient. En 2017, le    mois de mars, nous proposons       taux ouvrent de nouvelles
                                    tion majeure dans le domaine           Laboratoire Arrow poursuit        ABOX INDEX permettant              perspectives de suivi et d’ac-
Vous parrainiez la conféren-        de la santé digitale et du             ses développements digitaux       aux professionnels de santé        compagnement par les profes-
ce concernant la santé con-         « quantified self ». Cette appli-      avec ABOX MEMO, une ap-           ainsi qu’aux patients de déco-     sionnels de santé qui permet-
nectée. Que proposez-vous           cation intelligente et innovan-        plication et son organiseur       der parfaitement les corres-       tent d’optimiser le parcours de
dans ce domaine ?                   te permet le partage de don-           conçus pour que les patients      pondances entre médica-            soin du patient.
890532000

www.leprogres.fr                                                                                                                                                           WRX - 0
LUNDI 11 JUIN 2018 LE PROGRÈS
                                                                                                                      SUPPLÉMENT                 13
JO U RN ÉE S DE L A S ANTÉ AG 2 R L A MON DI ALE

« Anticiper pour préparer son avenir »
Jacky Billon-Grand, responsa-     bale. »                                                                                   personnes âgées vivant seu-
ble du développement de                                                                                                     les à leur domicile et les
l’action sociale dans la région   Vous parrainiez égale-                                                                    modes de socialisation ou
                                  ment une conférence sur                                                                   de désocialisation. Cette
pour AG2R La Mondiale, a          l’alimentation comme lien                                                                 thèse est portée par un doc-
remis le trophée de la préven-    social. En quoi cette thé-                                                                torant de l’Institut Paul Bo-
tion.                             matique est-elle impor-                                                                   cuse. »
                                  tante pour AG2R La

P   ourquoi participiez-
    vous cette année à ces
Journées de la santé ?
                                  Mondiale ?
                                  « Cette thématique nous est
                                  chère pour deux raisons.
                                                                                                                            Quelles sont les actualités
                                                                                                                            d’AG2R La Mondiale
                                                                                                                            dans la région Auvergne-
« C’est la troisième année        Tout d’abord, nous sommes                                                                 Rhône-Alpes ?
qu’AG2R La Mondiale est           l’institution de retraite com-                                                            « Notre actualité est de ren-
partenaire de ces Journées        plémentaire de l’industrie                                                                forcer dans la région notre
de la santé. Cette manifes-       agroalimentaire. En cela,                                                                 position de premier groupe
tation nous intéresse tout        nous nous engageons à ac-                                                                 de protection sociale. Pour
particulièrement, car elle        compagner nos clients dans                                                                cela, nous nous engageons
répond à la fois à des en-        la recherche et dans l’amé-                                                               auprès des entreprises ad-
jeux de santé et de bien-être     lioration continue des pro-                                                               hérentes et de leurs salariés
du grand public, mais aussi       duits issus de ce secteur.                                                                dans des actions de préven-
à ceux de l’économie de la        Ensuite, nous considérons                                                                 tion. Nous avons l’ambition
santé. »                          que l’alimentation est l’un                                                               d’apporter nos expertises
                                  des piliers de la santé de                                                                dans les domaines de la
Vous remettiez le trophée         nos concitoyens tant dans                                                                 protection sociale et patri-
de la prévention.                 son approche médicale,                                                                    moniale, de la santé, de la
Qu’attendiez-vous du              que sociale (pour la convi-                                                               prévoyance. Mais aussi
lauréat ?                         vialité qu’elle suppose) et                                                               dans les domaines de la
« Nous attendions qu’il soit      psychologique. Preuve de                                                                  transmission d’entreprise,
exemplaire dans son activi-       l’importance que nous ac-                                                                 des périphériques de rému-
té et qu’il contribue à la        cordons à ce sujet, nous                                                                  nération ou de l’épargne sa-
dynamique collective et ter-      finançons actuellement une                                                                lariale. Ce sont des domai-
ritoriale de prévention san-      thèse sur le lien entre les      ■ Jacky Billond-Grand, responsable du développement de   nes où il faut anticiper pour
té dans une approche glo-         pratiques alimentaires des       l’action sociale pour AG2R La Mondiale. Photo DR         prévenir son avenir. »
  890745100

WRX - 0                                                                                                                                   www.leprogres.fr
LE PROGRÈS LUNDI 11 JUIN 2018
 14 SUPPLÉMENT
JO U RN ÉE S DE L A S ANTÉ SOINS E T S AN T É

« Les besoins sont croissants
concernant l’hospitalisation à domicile »
Entretien avec Jean-Paul Vari-                                               Pouvez-vous nous présenter             sioconférence entre le patient et
chon, médecin et président de                                                Soins et Santé, ainsi que l’ac-        un soignant habilité. Comment
l’association Soins et Santé.                                                tualité de l’association ?             cela s’articule ?
                                                                             « Soins et Santé est une associa-      « Un contact visio avec le domi-

Q   uelles étaient vos motiva-
    tions à participer aux Jour-
nées de la santé ?
                                                                             tion loi 1901 qui a plusieurs do-
                                                                             maines d’intervention dans la fi-
                                                                             lière du domicile. Depuis plus de
                                                                                                                    cile est possible grâce à la web-
                                                                                                                    cam présente sur les tablettes mi-
                                                                                                                    ses à disposition au chevet des
« Les Journées de la santé étaient                                           40 ans elle prend en charge par        patients. Il a pour objectif d’ap-
l’occasion pour nous de présen-                                              son service d’hospitalisation à        porter un plus décisionnel et ras-
ter nos innovations au grand pu-                                             domicile des soins très comple-        surant pour les patients et inter-
blic ainsi que ce que sont l’hospi-                                          xes. Sur le Rhône et le Nord-Isè-      venants du domicile. Il permet
talisation à domicile et la filière                                          re, ce sont plus de 350 personnes      aussi d’optimiser les déplace-
du soin gradué à domicile. C’est                                             qui sont prises en charge quoti-       ments des professionnels. Cette
un événement important sachant                                               diennement en hospitalisation à        dimension de télémédecine est
qu’il s’adresse à un large public. »                                         domicile par Soins et Santé.           une innovation dans notre do-
                                                                             Nous avons en outre, pour des          maine de l’hospitalisation à do-
Vous avez, lors des Journées de                                              soins gradués à domicile, dé-          micile. »
la santé, tenu une conférence                                                ployé une équipe mobile de soins
sur l’innovation des capteurs                                                palliatifs, un service de soins in-    Comment vous inscrivez-vous
d’alerte à domicile. Pouvez-                                                 firmiers à domicile, une structure     dans les filières de soins ?
vous nous en présenter les gran-                                             d’aide à domicile déployant des        « Soins et Santé s’est inscrit dans
des lignes ?                                                                 auxiliaires de vie au chevet des       le projet Filières de soins porté
« Ces capteurs représentent une                                              malades et une équipe spéciali-        par l’Agence nationale d’appui à
vraie innovation sur laquelle                                                sée Alzheimer à domicile. Le           la performance des établisse-
nous travaillons depuis quatre         ■ Jean-Paul Varichon. PhotoD. R.      maintien à domicile ne pouvant         ments de santé et médico-so-
ans. Ces capteurs intelligents                                               se faire qu’avec le soutien des        ciaux. Ce projet vise à rassembler
s’adressent aux personnes âgées        au bout du fil, cela ne peut pas      aidants, l’association s’est enga-     des partenaires complétant ce
pour leur permettre de rester          fonctionner. A Soins et Santé,        gée dans cette voie par l’organi-      que Soins et Santé apporte afin
chez eux dans des conditions de        nous sommes des professionnels        sation de cafés partage auprès de      de couvrir, dans un délai le plus
sécurité et de prévention optima-      du domicile, avec des assistantes     ces derniers.                          court possible, la zone occupée
les. Ces capteurs apprennent les       sociales, infirmières, ergothéra-     De plus, l’élaboration d’un pro-       par l’hospitalisation à domicile
modes de vie de la personne et         peutes, etc. On a tout le panel des   gramme d’éducation thérapeuti-         (Rhône/Nord-Isère).
préviennent notre plateforme de        aides à domicile. Ces profession-     que (autorisé par l’ARS Auver-         Une plateforme sera en mesure
surveillance dès qu’un comporte-       nels connaissent parfaitement         gne Rhône-Alpes) permet                de répondre à tous les besoins de
ment anormal est signalé.              les signaux faibles de ces cap-       d’améliorer la qualité de vie de       soins permettant ainsi une conti-
Notre plateforme travaille en          teurs, ce qui leur permet d’inter-    l’aidant et du patient et d’aider ce   nuité de prise en charge à domici-
permanence avec une équipe de          venir de façon très précoce pour      dernier à mieux comprendre les         le ou en substitut du projet. La
santé pluridisciplinaire qui peut      garantir la continuité de l’auto-     effets de la maladie et à mieux        construction d’un algorithme,
intervenir au domicile de la per-      nomie des personnes. Dans le          vivre au quotidien. Sur l’ensem-       élaboré avec nos partenaires, vi-
sonne. Cette innovation numéri-        secteur du domicile, les besoins      ble de la filière, nous suivons        se une réponse à un besoin de
que nous permet un accompa-            sont croissants, sachant aussi        environ 1 500 personnes par            soins gradués à domicile. Il favo-
gnement de qualité. On peut            que le domicile reste le premier      jour. »                                rise un retour à domicile précoce
faire ce que l’on veut avec la         souhait de la personne dépen-                                                de l’hôpital, avec un maintien
technologie, s’il n’y a personne       dante ou malade. »                    Vous avez mis en place une vi-         sécurisé multipartenaire. »

■ Photo D. R.                                                                ■ Photo D. R.

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