Sonatas for fortepiano & violin - WOLFGANG AMADEUS MOZART FAUST MELNIKOV - IDAGIO
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WOLFGANG AMADEUS MOZART Sonatas for fortepiano & violin VOL. 3 / K. 302, 377, 379 & 454 ISABELLE ALEXANDER FAUST MELNIKOV
FRANZ LISZT WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791) Sonatas for fortepiano & violin vol. 3 Sonata K. 379 (373a) G major / sol majeur / G-Dur 1 | I. Adagio. Allegro 11’30 2 | II. Tema [con Variazioni]. Andantino cantabile. Allegretto 9’15 Sonata K. 377 (374e) F major / fa majeur / F-Dur 3 | I. Allegro 6’01 4 | II. Tema [con Variazioni]. Andante 8’14 5 | III. Tempo di menuetto, un poco allegretto 5’30 Sonata K. 302 (293b) E flat major / mi bémol majeur / Es-Dur 6 | I. Allegro 8’03 7 | II. Rondeau. Andante grazioso 5’51 Sonata K. 454 B flat major / si bémol majeur / B-Dur 8 | I. Largo. Allegro 7’18 9 | II. Andante 7’22 10 | III. Allegretto 6’55 Isabelle Faust violin A. Stradivarius “Sleeping Beauty”, 1704, kindly loaned by the L-Bank Baden-Württemberg. Alexander Melnikov fortepiano by Christoph Kern, Staufen im Breisgau, 2014, after Anton Walter, Vienna, 1795. A. Melnikov’s collection.
Dès ses huit ans, et durant la quasi totalité de sa courte vie, Mozart s’intéresse au genre de la sonate pour clavier et violon. Comment s’en étonner : lui-même pratique ces deux instruments, notamment sous la férule de son père Leopold, violoniste et professeur réputé, auteur d’une fameuse méthode de violon intitulée Versuch Dans ces sonates, Mozart pousse encore plus loin la symbiose entre les deux instruments entamée dans le précédent corpus. Si, par habitude, on parle encore de sonates pour clavier avec accompagnement de violon, le piano n’est plus hégémonique. Une anecdote concernant la Sonate K. 379 montre même que Mozart écrit dorénavant la partition de einer gründlichen Violinschule. violon en premier lieu : “Une sonate pour moi, avec accompagnement de violon – je l’ai composée hier soir entre 11 Ses premières œuvres consacrées au genre, datant de l’époque de ses grandes tournées européennes d’enfant heures et minuit – mais pour être prêt à temps, je n’ai écrit que la partie de [Antonio] Brunetti et j’ai gardé la mienne prodige, peuvent être considérées comme des pages personnelles, écrites par un enfant pour lui-même ; des pages en tête”. Composée en avril 1781, cette Sonate K. 379 en sol majeur débute par un Adagio au piano puis au violon, au pour le cadre intime et familial, assez faciles à jouer, qui, une fois publiées par un Leopold si fier de son fils, feront caractère proche d’une fantaisie improvisée, telle une longue introduction de l’Allegro suivant, passionné, fortement les délices des musiciens amateurs pour qui ces partitions de musique de chambre sont pensées – comme la plupart contrasté et marqué par son thème à l’ornementation expressive. La sonate s’achève sur un Andantino cantabile de la Hausmusik de cette époque. Selon l’usage, il s’agit d’œuvres pour “clavecin avec accompagnement facultatif de apaisé en sol majeur de forme thème et variations (au nombre de cinq), montrant une écriture instrumentale riche et violon”, ce dernier se bornant à faire écho ou à commenter la main droite du clavier. variée, au piano (croisements de mains) comme au violon (grands écarts, pizzicati, etc.). Mozart ne revient au genre que douze ans plus tard, en 1778. Il est à Mannheim où le splendide orchestre attire La Sonate K. 377 en fa majeur, composée au début du mois de juillet 1781, débute par un truculent Allegro dont les musiciens de toute l’Europe. Il compose alors quatre sonates – K. 301, 302, 303 & 305 –, qu’il complétera des l’accompagnement en ostinato de triolets, alternativement confié au piano et au violon, guide tout le mouvement K. 304 & 306 à Paris où le recueil de six sonates (comme le veut alors la tradition) sera publié. Dédiées à l’Électrice dominé par un seul thème. L’Andante qui suit, en ré mineur et de forme thème et variations (six), était qualifié par Palatine Marie‑Elisabeth‑Auguste, ces Sonates palatines marquent un changement de relation entre les instruments. Alfred Einstein de “baume pour une âme blessée”. Le dialogue lyrique et tragique entre violon et piano est renforcé par Marqué par les 6 duettos pour clavicembalo et violon du compositeur Joseph Schuster, Mozart propose à son tour un des gruppetti répétés déchirants. L’œuvre se referme sur un rondo serein, Tempo di menuetto, aux silences expressifs. équilibre nouveau entre clavier et violon : autrefois facultatif, ce dernier s’émancipe et devient un véritable complice. Premier des trois grands duos de la maturité, la Sonate K. 454 en si bémol majeur est créée par la violoniste italienne Ces sonates montrent en effet une alternance des deux instruments dans les lignes mélodiques ; le dialogue s’installe Regina Strinasacchi (1762-1839) le 29 avril 1784 au Kärntnertortheater dans des circonstances similaires à la Sonate maintenant entre le pianoforte – qui a remplacé le clavecin – et le violon. Mozart parle, dans une lettre de février 1778 K. 379 : si la partie de violon est terminée à temps pour le concert, Mozart doit une fois encore jouer de mémoire à son père, de duos. la partie de piano, suscitant la perplexité puis l’admiration de l’Empereur Joseph II. La sonate s’ouvre sur un large La brillante Sonate K. 302 en mi bémol majeur en deux mouvements (Mozart reste fidèle à la structure galante de son prélude, Largo, fortement contrasté, laissant place à un Allegro à l’équilibre instrumental parfait. Le sommet de la modèle Johann Christian Bach) s’ouvre sur un Allegro initial proposant un premier thème aussi affirmé que le second partition est toutefois sans conteste le poignant Andante voyant se succéder trois thèmes au pathétisme graduel. est douloureusement expressif. Logiquement, le court développement débute avec ce second thème, au piano puis Un rondo final, Allegretto, referme la partition avec une légèreté de ton salutaire, sans toutefois sacrifier l’invention au violon, avant la réexposition. Le Rondeau final, au tempo inhabituellement lent (Andante grazioso), présente un mélodique et l’originalité formelle. refrain joué au piano puis au violon, immédiatement répété, avant que le premier couplet nous montre l’originalité de Jusqu’ici davantage pensée pour les amateurs, la sonate pour clavier et violon acquiert dorénavant ses lettres de ce mouvement : les couplets sont des variations des refrains. En résulte un mouvement d’une rare unité dans sa forme noblesse, dans une période créatrice mozartienne intense qui voit naître parmi les meilleurs concertos pour piano ou et au lyrisme expressif culminant dans la variation mineure, aux deux voix entrelacées. le Quintette pour piano et vents K. 452. Par la virtuosité de l’écriture instrumentale (et notamment du violon), par son Trois ans plus tard, le groupe des quatre Sonates K. 376, 377, 379 & 380, composées entre le printemps et l’été style concertant, par sa forme développée et le dialogue toujours plus complexe entre les instruments, Mozart pose ici 1781, est publié chez Artaria à Vienne avec les Sonates K. 296 et K. 378, comme opus II. Le 9 mai, Mozart s’apprête à les bases de la sonate moderne et en fixe les normes que Beethoven reprendra à son compte. quitter Salzbourg et l’archevêque Colloredo ; il est maintenant “libre”. Mais doit aussi enseigner pour vivre, comme en témoigne la dédicace de ce nouveau corpus à Josepha Auernhammer, l’une de ses élèves pianistes talentueuses (ils ANTOINE MIGNON jouèrent ensemble la Sonate pour deux pianos et plusieurs concertos). Dans sa correspondance avec son père, Mozart s’est montré à de nombreuses reprises très cruel envers le physique difficile de son élève. Néanmoins, et bien qu’ayant répondu négativement aux avances de sa cadette de deux ans, Mozart a continué de lui enseigner le piano, voire de l’utiliser en lui confiant des tâches de relecture ou de révision d’épreuves d’imprimerie. En conclusion, “Cette femme est terrifiante ! Mais elle joue merveilleusement bien” – Lettre du 27 juin 1781. 4 français tracks plages cd
From the age of eight, and for most of his short life, Mozart took an interest in the sonata for keyboard and violin. Not surprisingly, he himself played both instruments, notably under the guidance of his father Leopold, a renowned violinist and teacher and the author of a famous violin method entitled Versuch einer gründlichen In these sonatas, Mozart takes even further the symbiosis of the two instruments begun in the previous set. Although, out of habit, they are still described as keyboard sonatas with violin accompaniment, the piano no longer plays a hegemonic role. An anecdote concerning the Sonata K379 even shows that Mozart now wrote the violin part first: ‘A Violinschule. sonata for myself, with violin accompaniment, which I composed last night between eleven and midnight – but in order His early works in the genre, dating from the time of his extended European tours as a child prodigy, may be regarded as to be ready in time, I wrote down only the part for [Antonio] Brunetti and kept mine in my head’ (letter to Leopold dated personal pieces, written by a child for his own use; pieces for the intimate family circle, fairly easy to play, which, once 8 April 1781). This sonata in G major opens with an Adagio on the piano and then on the violin, close in character to an published by his proud father Leopold, would delight the amateur musicians for whom these specimens of Hausmusik improvised fantasia, which serves as a long introduction to the ensuing Allegro, passionate, full of powerful contrasts were intended – like most of the chamber music of the time. As was the custom, these are works for ‘harpsichord with and distinguished by the expressive ornamentation of its theme. The work ends with a soothing Andantino cantabile optional violin accompaniment’, the latter merely echoing or commenting on the right hand of the keyboard part. in G major in the form of a theme and five variations, which displays a rich and varied instrumental style on both piano (hand-crossings) and violin (wide leaps, pizzicati, etc.). Mozart did not return to the genre until twelve years later, in 1778. He was in Mannheim, where the splendid orchestra attracted musicians from all over Europe. There he composed four sonatas – K301, 302, 303 and 305 – to which he The Sonata in F major K377, composed in early July 1781, opens with a truculent Allegro whose ostinato triplet added K304 and 306 in Paris, where the set of sonatas (six in all, as was then the tradition) was published. Dedicated accompaniment, assigned to piano and violin in alternation, runs through the entire movement, which is dominated by to the Electress Palatine Elisabeth Auguste of Sulzbach, these ‘Palatine’ Sonatas mark a change in the relationship a single theme. The Andante in D minor that follows, taking the form of a theme and six variations, was described by between the instruments. Influenced by Joseph Schuster’s Six Duettos for harpsichord and violin, Mozart in his Alfred Einstein as ‘balsam to the soul’. The lyrical, tragic dialogue between violin and piano is reinforced by heartrending turn proposed a new balance between keyboard and violin: once optional, the latter now becomes emancipated repeated gruppetti. The work closes with a tranquil rondo, Tempo di Menuetto, featuring expressive rests. and a genuine partner. For the melodic lines of these sonatas alternate between the two instruments; a dialogue is The first of the three great duo sonatas of Mozart’s maturity, K454 in B flat major, was premiered by the Italian violinist established between the fortepiano – which has replaced the harpsichord – and the violin. In a letter to his father of Regina Strinasacchi (1762-1839) at the Kärntnertortheater on 29 April 1784, in circumstances similar to those of the February 1778, Mozart speaks of ‘duetti’. Sonata K379: although the violin part was completed in time for the concert, Mozart once again had to play the piano The brilliant Sonata in E flat major K302, in two movements (Mozart remains faithful to the galant layout of his model, part from memory, arousing the perplexity and then the admiration of the Emperor Joseph II. The sonata opens with an Johann Christian Bach), opens with an Allegro that offers a first theme as assertive as the second is sorrowfully ample prelude, Largo, notable for its pronounced contrasts, giving way to an Allegro perfectly balanced between the expressive. Logically, the short development begins with this second theme, first on the piano and then on the violin, two instruments. The peak of the work, however, is undoubtedly the poignant Andante, with three increasingly pathos- before the recapitulation. The unusually slow final Rondeau (Andante grazioso) states a refrain played first by the laden themes. A final rondo, Allegretto, rounds the piece off with a salutary lightness of tone, yet without sacrificing piano and then by the violin, immediately repeated, before the first episode reveals the originality of this movement: melodic invention and formal originality. the episodes are variations on the refrains. The result is a movement of rare formal unity and great expressive lyricism, Hitherto conceived more for amateurs, the sonata for keyboard and violin now achieved prestige status in an intense culminating in the minor-key variation, with the two voices intertwined. period of Mozartian creativity that saw the birth of some of his finest piano concertos and the Quintet for piano and Three years later, the group of four sonatas K376, 377, 379 and 380, composed in the spring and summer of 1781, was wind K452. By means of the virtuosity of his instrumental writing (especially for the violin), his concertante style, his published by Artaria in Vienna along with the Sonatas K296 and K378 as his ‘Œuvre II’. Mozart was in the process of development of form and the increasingly complex dialogue he established between the instruments, Mozart here laid leaving both Salzburg and Archbishop Colloredo; he was now ‘free’. But he also had to teach in order to earn a living, the foundations of the modern duo sonata, setting the standards that Beethoven was shortly to adopt. as is demonstrated by the dedication of this new set to Josepha Auernhammer, one of his talented piano students (they played the Sonata for two pianos and several concertos together) and two years his junior. In his correspondence ANTOINE MIGNON with his father, Mozart frequently made very cruel remarks about his pupil’s unprepossessing looks. Nevertheless, Translation: Charles Johnston and despite having rebuffed her advances, he continued to teach her the piano and even to make use of her by assigning her the task of rereading or correcting proofs. In conclusion: ‘The young lady is hideously ugly! But she plays enchantingly’ (letter of 27 June 1781). 5 english tracks plages cd
Bereits im Alter von acht Jahren und dann so gut wie sein ganzes, kurzes Leben lang interessierte sich Mozart für die Gattung der Sonate für Klavier und Violine. Das erstaunt nicht, spielte er doch selbst diese beiden Instrumente, hauptsächlich unter der Fuchtel seines Vaters Leopold, der ein angesehener Violinist und Was die enge Verbindung der beiden Stimmen betrifft, ging Mozart in diesen Sonaten noch weiter als in der vorangegangenen Sammlung, in der sich das schon abzeichnet. Obwohl aus Gewohnheit immer noch von Sonaten für Klavier mit Violinbegleitung die Rede ist, kommt dem Klavier keine Vormachtstellung mehr zu. Die Partie der Violine Lehrer war sowie Autor des berühmten Werks Versuch einer gründlichen Violinschule. schrieb Mozart von nun an sogar als erstes, wie das Beispiel der Sonate KV 379 zeigt, zu der er notierte: „… eine Sonate Die ersten zu dieser Gattung gehörenden Kompositionen Mozarts fallen in die Zeit der ausgedehnten Tourneen als mit Accompagnement einer Violine, für mich, welche ich gestern Nacht von 11 Uhr bis 12 Uhr komponiert habe. aber. Wunderkind durch Europa und können als persönliche Musik angesehen werden, die ein Kind für sich selbst schrieb; Damit ich fertig geworden bin, nur die Accompagnement-Stimme für [Antonio] Brunetti geschrieben habe, ich aber oder auch als Werke für den intimen, familiären Kreis, die recht einfach zu spielen sind und, nachdem sie von Leopold, meine Partie im Kopf behalten habe.“ Diese Sonate entstand im April 1781 und steht in G-Dur. Sie beginnt mit einem dem stolzen Vater, publiziert worden waren, die Laienmusiker begeisterten, für die diese Hausmusik ja auch gedacht Adagio – erst setzt das Klavier ein, dann die Violine –, das wie eine improvisierte Fantasie anmutet und wie eine lange war – wie der Großteil der Kammermusik jener Zeit. Dem damaligen Brauch entsprechend, handelt es sich um Einleitung des folgenden, feurigen und höchst kontrastreichen Allegro, dessen prägendes Thema von ausdrucksvollen Kompositionen für „Cembalo mit fakultativer Violinbegleitung“: Die Aufgabe der Violine beschränkte sich darauf, die Verzierungen geprägt ist. Die Sonate schließt mit einem Andantino cantabile in G-Dur, in dem wieder Ruhe einkehrt rechte Hand der Klavierpartie zu imitieren oder zu kommentieren. und das die Form Thema und (fünf ) Variationen aufweist. Sein gehaltvoller instrumentaler Tonsatz zeigt Vielfalt sowohl im Klavier (überkreuzte Hände) als auch in der Violine (große Sprünge, pizzicati usw.). Erst zwölf Jahre später, 1778, wandte sich Mozart erneut der Gattung zu. Er weilte in Mannheim, wo ein wunderbares Orchester Musiker aus ganz Europa anlockte. Hier komponierte er vier Violinsonaten: KV 301, 302, 303 und 305. In Die Sonate KV 377 in F-Dur entstand Anfang Juli 1781. Sie beginnt mit einem bodenständigen Allegro, wo begleitende Paris kamen KV 304 und 306 hinzu, und dort wurden die sechs Sonaten als Sammlung (wie es damals gängige Praxis Ostinato-Triolen – einmal im Klavier, einmal in der Violine – durch den ganzen Satz führen, der von einem einzigen war) veröffentlicht. Sie sind der Kurfürstin Elisabeth Auguste von der Pfalz gewidmet – weshalb sie auch Kurfürstin- Thema beherrscht wird. Das folgende Andante in d-Moll mit einem Thema und sechs Variationen beschrieb Alfred Sonaten genannt werden – und stehen für ein neues Verhältnis der beiden Instrumente zueinander. Angeregt von Einstein als „Balsam auf eine wunde Seele“. Der Effekt des gefühlsbetonten, schwermütigen Dialogs zwischen Violine Joseph Schusters 6 Duetti für Cembalo und Violine, schuf Mozart ein bis dahin unübliches Gleichgewicht zwischen und Klavier wird durch repetierte, höchst ergreifende gruppetti verstärkt. Das Werk schließt mit einem ruhigen Rondo Tasteninstrument und Violine: Diese war bisher fakultativ und wurde nun eigenständig und ein gleichwertiger Partner. Tempo di Menuetto, dessen Pausen für viel Ausdruck sorgen. In der Tat übernehmen in diesen Sonaten die beiden Instrumente abwechselnd die melodischen Linien, und es findet Die Sonate KV 454 in B-Dur ist das erste von den drei großen Duos aus Mozarts Reifezeit. Sie wurde am 29. April 1784 ein Dialog zwischen dem Klavier – das die Stelle des Cembalos eingenommen hat – und der Violine statt. Mozart spricht im Kärntnertortheater von der italienischen Violinistin Regina Strinasacchi (1762-1839) zur Uraufführung gebracht. Die im Februar 1778 in einem Brief an seinen Vater von „Duos“. Begleitumstände ähneln denen der Sonate KV 379: Die Violinstimme wurde zum Konzert fertig, doch musste Mozart Die glanzvolle Sonate KV 302 in Es-Dur weist zwei Sätze auf (Mozart blieb also der „galanten“ Struktur seines Vorbildes den Klavierpart auch hier aus dem Gedächtnis spielen, was bei Kaiser Joseph II. Erstaunen und Bewunderung hervorrief. Johann Christian Bach treu) und beginnt mit einem Allegro, dessen erstes Thema so energisch ist wie das zweite von Die Sonate beginnt mit einem ausgedehnten, äußerst kontrastreichen Einleitungssatz Largo, dem ein Allegro folgt, schmerzvollem AusdrucK. Folgerichtig setzt die kurze Durchführung mit diesem zweiten Thema ein – erst im Klavier, in dem sich die beiden Instrumente in einem perfekten Gleichgewicht befinden. Höhepunkt des Werks ist indessen dann in der Violine –, bevor es zu der Reprise kommt. Das finale Rondo steht in einem langsamen Tempo (Andante unstreitig das bewegende Andante, wo mit drei sich folgenden Themen eine Steigerung des Pathos einhergeht. Das grazioso), was ungewöhnlich ist. Der Refrain erscheint erst im Klavier, dann umgehend in der Violine, bevor das erste finale Allegretto in Rondo-Form beschließt die Sonate mit entspannter Leichtigkeit, ohne dass dabei der melodischen Couplet uns offenbart, wie originell dieser Satz ist: Die Couplets sind nämlich Variationen der Refrains. Daraus ergibt Erfindungskraft und formalen Originalität Schranken gesetzt sind. sich ein formal ungewöhnlich einheitlicher Satz, dessen gefühlsbetonte Stimmung ihre größte Intensität in einer Moll- Nachdem die Sonate für Klavier und Violine lange Zeit eher für Liebhaber gedacht war, bekam sie schließlich ihren Variation findet, in der die beiden Stimmen miteinander verwoben sind. Adelsbrief in einer schaffensintensiven Periode von Mozart, in der einige seiner besten Klavierkonzerte oder etwa Drei Jahre später wurde die Gruppe der vier zwischen Frühjahr und Sommer 1781 entstandenen Sonaten KV 376, 377, auch das Quintett für Klavier und Bläser KV 452 entstanden. Mit dem virtuosen Tonsatz (insbesondere in der Violine) 379 und 380 zusammen mit den Sonaten KV 296 und KV 378 als op. II bei Artaria in Wien publiziert. Mozart hatte dieser Sonaten, ihrem konzertanten Stil, der ausgereiften Form und dem immer komplexeren Dialog zwischen den seinen Dienst beim Erzbischof Colloredo aufgekündigt und Salzburg verlassen und war nun „frei“. Freilich musste beiden Instrumenten schuf Mozart die Grundlage der modernen Sonate und legte Normen fest, die Beethoven dann er unterrichten, um seinen Lebensunterhalt zu verdienen. Ein Hinweis darauf ist die Widmungsträgerin dieses neuen übernehmen wird. Corpus, Josepha Auernhammer, eine seiner begabten Klavierschülerinnen (mit der zusammen er die Sonate für zwei ANTOINE MIGNON Übersetzung: Irène Weber-Froboese Klaviere und verschiedene Konzerte spielte). Im Briefwechsel mit seinem Vater äußerte sich Mozart wiederholt höchst abschätzig über das Aussehen dieser Schülerin. Dessen ungeachtet – und obwohl Mozart die Annäherungsversuche der um zwei Jahre Jüngeren abgewehrt hatte – ging der Klavierunterricht weiter, was konkret auch hieß, dass sie ihm nützlich sein sollte, indem sie Druckfahnen lektorierte und korrigierte. Fazit: „Die Freulle ist ein Scheusal! – Spielt aber zum Entzücken“ (Brief vom 27. Juni 1781). 6 deutsch tracks plages cd
Isabelle Faust & Alexander Melnikov | SELECTED DISCOGRAPHY All titles available in digital format (download and streaming) WOLFGANG AMADEUS MOZART WOLFGANG AMADEUS MOZART Sonatas for pianoforte & violin vol. 1 Sonatas for pianoforte & violin vol. 2 CD HMM 902360 CD HMM 902361 “Le premier volet de cette exploration des “Faust et Melnikov s’unissent autour de sonates pour violon de Mozart par Isabelle Mozart, portés par une même inspiration. Faust et son partenaire préféré nous avait [...] Un disque à écouter en boucle, en emballé. La suite ne déçoit pas.” attendant avec impatience le prochain.” DIAPASON CLASSICA “D’une grande élégance et d’une rigueur “Cette lecture audacieuse, servie „Klassik, historisch informiert: Isabelle Faust totale, cette interprétation ne s’enferme „Der Dialog der als ‚duetti‘ komponierten par une violoniste s’impliquant sans und Alexander Melnikov machen aus Mozarts cependant jamais dans la sévérité, parcourue Sonaten wird auf Augenhöhe geführt: retenue, mérite le détour.” Sonaten für Fortepiano und Violine große Oper par une expressivité tendre et délicate, servie Melnikov spielt auf einem schlank klingenden DIAPASON vor pastellfarben-leichter Klangkulisse.“ par des nuances d’une rare subtilité.” Hammerflügel, Isabelle Faust lässt ihre HR2KULTUR CLASSICA Stradivari obertonreich singen und formuliert ‘Both players on this warmly recorded elegante und gewitzte musikalische Bögen.“ release respond to the distinctive sound „Drei bezaubernde Sonaten gibt es bei ‘Music and music-making of consummate wit, ORF worlds of these works with performances harmonia hundi in Folge 1, dem Auftakt einer rainbow colours and ensemble panache. This of great subtlety and flexibility’ Gesamteinspielung. Sie verspricht, einen album is an utter delight.’ „Man merkt natürlich in jedem Moment, dass BBC MUSIC MAGAZINE neuen Maßstab zu setzen. Nach diesem THE TIMES diese beiden wunderfeinen Kammermusiker Mozart von Melnikov und Faust möchte auch ein herrlich aufeinander eingestimmtes, ‘The greater similarity of tone between man lange keinen anderen mehr hören.“ ‘Faust and Melnikov delight, dance and dream geistvoll reagierendes, mutig vorpreschendes Faust’s sparkling violin and Melnikov’s WDR their way through the pages, she urgently Duoinstrumentalistenpaar sind. Absolute Lust, glittering fortepiano (within an airier dynamic, her lines cutting glassily through Neugierde, Vertrauen und Wagemut, das ist die acoustic) results in a sound more akin to the texture, sparing in vibrato, he more than genau richtige Mischung, um Wolfgang Amadeus the jingling of small bells. It’s delicious.’ once finding a fire and energy not so far Mozarts Sonaten für Klavier und Violine (in dieser GRAMOPHONE removed from the rougher-edged brilliance and Reihenfolge!) aus dem Niveau des Gewöhnlichen, temperament of Haydn or Beethoven (. . .) a der hochmögenden Sozialmusik in höhere, superior experience.’ bedeutende Sphären zu heben.“ INTERNATIONAL PIANO RONDO 7 discography tracks plages cd
LUDWIG VAN BEETHOVEN Triple Concerto, op. 56 Trio, after the 2nd Symphony, op. 36 With Jean-Guihen Queyras, cello CD HMM 902419 Piano Trios nos. 6 & 7 “Archduke” With Jean-Guihen Queyras, cello CD HMC 902125 The complete Sonatas for violin, violoncello & piano With Jean-Guihen Queyras, cello 6 CD HMX 2908873.78 JOHANNES BRAHMS Violin Sonatas opp. 100 & 108 CD HMC 902219 ERNEST CHAUSSON Concert for violin, piano and string quartet in D Major, op. 21 CÉSAR FRANCK Sonata for piano and violin in A Major, FW8 With The Salagon Quartet CD HMC 902254 FRANZ SCHUBERT Sonata D. 574, Rondo op. 70 Fantasy D. 934 CD HMC 901870 CARL MARIA VON WEBER Sonatas for piano & violin. Piano Quartet With Boris Faust, Wolfgang Emanuel Schmidt CD HMC 902108 8 discography tracks plages cd
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