TIKEHAU CREDIT PLUS FCP de droit français
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FCP de droit français TIKEHAU CREDIT PLUS RAPPORT ANNUEL au 30 décembre 2016 Société de Gestion : Tikehau Investment Management Dépositaire : Caceis Bank Commissaire aux comptes : Ernst & Young Audit Tikehau Investment Management - 32 rue de Monceau - 75008 - Paris
SOMMAIRE 1. Caractéristiques de l’OPC 3 2. Changements intéressant l'OPC 11 3. Rapport de gestion 12 4. Informations réglementaires 18 5. Certification du Commissaire aux Comptes 20 6. Comptes de l'exercice 23 2
1. CARACTERISTIQUES DE L’OPC • FORME JURIDIQUE Fonds Commun de Placement de droit français. • CLASSIFICATION Obligations et autres titres de créance internationaux. • MODALITE DE DETERMINATION ET D’AFFECTATION DES SOMMES DISTRIBUABLES Les sommes distribuables sont intégralement capitalisées. • OBJECTIF DE GESTION Le FCP cherche à réaliser une performance brute annualisée supérieure à l’Euribor 3M (indice dont le cours peut être consulté sur Internet par exemple sur www.banque-france.fr) + 300 points de base, diminuée des frais de gestion propres à chacune des parts (soit une performance nette annualisée supérieure à l’Euribor 3 mois + 200 points de base pour les parts A, A CHF, A USD et K, une performance nette annualisée supérieure à l’Euribor 3 mois + 285 points de base pour la part E, et une performance nette annualisée supérieure à l’Euribor 3 mois + 240 points de base pour les parts I, I USD et S), avec un horizon d’investissement de 3 ans. • INDICATEUR DE REFERENCE L'attention des investisseurs est attirée sur le fait que le style de gestion du portefeuille ne consistera jamais à reproduire la composition d'un indicateur de référence. Cependant, l’Euribor 3M pourra être retenu à titre d'indicateur de performance à posteriori. L'Euribor est, avec l'Eonia, l'un des deux principaux taux de référence du marché monétaire de la zone euro. C’est le taux pratiqué sur le marché européen par les banques de premier ordre pour rémunérer leurs comptes de dépôt. Son nom est formé à partir de la contraction des mots anglais Euro interbank offered rate, soit en français : taux interbancaire offert en euro (Tibeur). L’Euribor est établi à partir d’un panel composé de 57 banques (dont 51 banques européennes). Les taux sont diffusés quotidiennement par la FBE à 11 heures. Les intérêts sont calculés sur une base de calcul Exact/360. La fixation du taux est effectuée en J-2. • STRATEGIE D'INVESTISSEMENT a) Stratégie utilisée Afin de réaliser son objectif de gestion, le Fonds investira dans des titres de dettes à haut rendement, de catégorie « high yield » (titres notés de BB+ à D chez Standard & Poor’s et Fitch ou de Ba1 à D chez Moody’s) pouvant présenter des caractéristiques spéculatives, ou dans des titres appartenant à la catégorie « investment grade » (titres de notation d’au moins à BBB- selon Standard and Poor’s et Fitch ou Baa3 selon Moody’s), émis par des sociétés des secteurs privé ou public, situées principalement dans la zone Euro. La notation retenue par la société de gestion sera la meilleure des notations obtenues auprès des agences Standard and Poor’s, Fitch et Moody’s. Le Fonds investira également dans des instruments cash et dérivés liquides et les positions seront tenues dans une optique de moyen/long terme. L’objectif initial est en effet de percevoir les revenus générés par le portefeuille et de les optimiser par l’intermédiaire d’une surexposition jusqu’à 200% utilisé en couverture comme en exposition. Fourchette de Fourchette Zone géographique sensibilité au Emetteurs des titres d’exposition des émetteurs de titres taux d’intérêts correspondante Sociétés des secteurs Principalement dans la Entre -2 et 8 Jusqu’à 200% du privé et du public zone Euro Le caractère multi supports du Fonds est important, car les gérants souhaitent pouvoir investir dans les titres de dette de leur choix via les vecteurs les plus appropriés. 3
La stratégie du Fonds est liée aux caractéristiques intrinsèques de la classe d’actifs traitée. Les titres de dette appartenant à la catégorie High Yield portent un risque de défaut plus important et offrent un rendement élevé. Or, la société considère que le risque de défaut est toutefois souvent mal valorisé par le marché. De fait, et compte tenu de leur expérience, les gérants estiment que dans de nombreuses situations, les rendements élevés font bien plus que compenser le risque véritable de ces titres. De plus, des stratégies de couverture via les indices et les CDS seront utilisées pour atténuer ce risque. La diversification importante du portefeuille, liée à la force de rappel au pair des titres de dette, permet de minimiser les périodes de baisse, et favorisent nettement la préservation du capital. Le portefeuille aura en conséquence une sensibilité au mouvement des taux, sans contrainte sur la maturité par obligation, cette sensibilité sera gérée dynamiquement en fonction des anticipations du gérant et sera globalement comprise entre -2 et 8. En conséquence, la stratégie d’investissement du Fonds reposera sur trois paramètres majeurs : • Niveau et pente de la courbe des taux d’intérêts o La maturité moyenne du portefeuille dépendra des anticipations sur l’évolution des taux d’intérêts. • Le niveau général des primes de risque et leur structure pour les emprunteurs o La prime représente la rémunération du risque de la classe d’actifs. Le portefeuille aura un rating moyen minimum de B. • Le niveau des devises pour optimiser le rendement du portefeuille o L’idée est d’emprunter dans des devises surévaluées à taux faibles, ou d’investir sur des titres en devises sous-évalués. Ces composantes, avec toute la palette des instruments de dette, permettront une gestion optimale du portefeuille. La sélection des sociétés émettrices sera fonction d’un nombre important de critères : • La taille ; • Les marges d’exploitation ; • Le secteur et le positionnement de l’entreprise ; • La stabilité du cash-flow ; • Le niveau d’endettement ; • La compétence du management ; • Les perspectives de la société et l’évolution de ses marchés. En complément, le Fonds pourra s’exposer au marché actions dans la limite de 10% de son actif net. Cette exposition se fera au moyen de titres vifs, de fonds ou d’ETF, et d’instruments financiers à terme. b) Instruments Financiers concernés Les instruments financiers susceptibles d’être utilisés dans la mise en œuvre de la stratégie d’investissement sont les suivants : Actifs utilisés hors dérivés : o Titres de créances et instruments du marché monétaire : jusqu’à 200% de l’actif net. o Le Fonds investira principalement dans des titres de dette privée (obligation ou obligation convertible en action), o Les titres de créances composant le portefeuille du Fonds seront choisis parmi toutes les catégories de notation et principalement dans des titres à haut rendement (la société de gestion mène sa propre analyse sur les titres de créance qui est indépendante de la notation issue des agences), o La notation moyenne prévue des émetteurs sera B, o La duration moyenne de la majorité des obligations du portefeuille sera inférieure à 10 ans mais le Fonds pourra investir dans certaines obligations perpétuelles, o Cette classe d’actifs représentera la majorité des investissements en capital. o Exposition au marché actions : jusqu’à 10% de l’actif net. Le Fonds pourra détenir des actions admises à la négociation directement ou lorsque les titres de créances détenus par le Fonds seront convertis ou remboursés en capital. Le Fonds pourra investir dans des actions de toutes capitalisations et de toutes zones 4
géographiques. Par ailleurs, le Fonds pourra s’exposer au marché actions par l’intermédiaire d’investissement en parts ou actions d’OPCVM. o Parts ou actions d’OPCVM et fonds d’investissement (FIA), français ou européens : jusqu’à 10% de l’actif net. Dans une logique de diversification, le Fonds pourra investir jusqu’à 10% de son actif : • en parts et actions d’OPCVM français ou étrangers conformes à la Directive 2009/65/CE, • en parts et actions d’autres OPC français ou étrangers ou fonds d’investissement de droit étranger qui satisfont aux conditions prévues aux 1° à 4° de l'article R. 214-13 du Code monétaire et financier, • en actions de sociétés de titrisation cotées ou non-cotées (dans la limite de 10% de l’actif net). Le Fonds pourra investir dans des actions de sociétés de titrisation gérées par Tikehau Investment Management et pour lesquelles la société de gestion peut percevoir des frais de structuration et de gestion. Le FCP se réserve la possibilité d’acquérir des parts ou actions d’OPCVM et/ou de FIA gérés par la Société de Gestion ou une société qui lui est liée. Instruments financiers à terme : Nature des marchés d’intervention : Dans un but de couverture de ses actifs et/ou de réalisation de son objectif de gestion, le Fonds pourra avoir recours aux contrats financiers, négociés sur des marchés réglementés (futures) ou de gré à gré (options, swaps...). Dans ce cadre, le gérant pourra constituer une exposition ou une couverture synthétique sur des indices CDS, des secteurs d’activité ou des zones géographiques. A ce titre, le FCP pourra prendre des positions en vue de couvrir le portefeuille contre certains risques (taux, crédit, change, actions) ou de s’exposer (long ou short) à ces risques. Risques sur lesquels le gérant désire intervenir : - Risque de taux ; - Risque de change ; - Risque de crédit ; - Risque actions. Nature des interventions : - Couverture ; - Exposition. Nature des instruments utilisés : - Options de taux ; - Contrats à terme (futures) sur taux d’intérêt et indices actions ; - Options sur actions et indices actions, sur futures de taux ; - Instruments de couverture de taux (Swap, Swaption) ; - Opérations sur évènement de crédit : Credit Default Swap (CDS) ou via des indices ITRAXX ; - CFD (Contracts for difference) : les CFD sont des instruments financiers à terme conclus entre un investisseur et une contrepartie en vertu desquels les deux parties s’engagent à échanger à une date future donnée la différence en numéraire entre le cours d’ouverture et le cours de fermeture de l’instrument financier constituant le sous-jacent (action, obligation...), multipliée par le nombre d’instruments financiers objet du contrat. Le dénouement d’un CFD s’effectue exclusivement en numéraire, sans possibilité de remise de l’instrument financier sous-jacent ; - Opérations d’échange de devises : Une partie du passif du Fonds pourra être libellée en devise autre que sa devise de référence afin de bénéficier d’un coût de portage moindre ou d’une dévaluation de cette devise (exemple : une obligation libellée en € pourra être financée en Francs Suisse). De la même façon, à l’actif pourra figurer partiellement une exposition devise à des fins de revalorisation ou de rémunération plus élevée (exemple : une partie de l’actif pourra être investi en £ sans couvrir la devise) ; - Des Asset Swaps : contrats permettant une remise au pair d’une obligation (classique ou convertible) par l’échange du titre physique contre son nominal et par la mise en place d’un swap de taux et/ou de devises doté d’une marge (dite d’asset swap). Le vendeur de l’asset swap est couvert contre le risque de crédit. Le Fonds privilégiera un recours à des instruments cotés, mais il pourra néanmoins avoir recours à des instruments financiers négociés de gré à gré. Le Fonds pourra avoir recours à des options OTC (sur indices ou actions) sur des sous-jacents liquides ne posant pas de problèmes de valorisation (options vanilles). Les gérants n’envisagent pas de 5
recourir à des instruments financiers négociés de gré à gré réellement très complexes dont la valorisation peut être incertaine ou partiale. Stratégie d’utilisation des dérivés : Les dérivés de crédit seront utilisés dans le cadre de la gestion du Fonds, dès lors que celui-ci requiert une politique active de gestion du risque de crédit. Leur marché d’intervention pourra être réglementé, organisé ou de gré à gré. L'utilisation des dérivés de crédit répondra à trois nécessités fondamentales : • La mise en place de stratégies directionnelles longues ou short. Parallèlement à la prise de position sur des sous-jacents cash, l'utilisation des dérivés de crédit prévaudra dans les cas suivants : o Les sous-jacents cash n'existent pas sur un émetteur donné, o Les sous-jacents cash n'existent pas sur la durée de l'exposition souhaitée sur un émetteur donné, o La valeur relative entre les sous-jacents cash et dérivés le justifie. • La mise en place de stratégies de spread entre émetteurs, de courbes de crédit d'un même émetteur ou d'arbitrage entre produits (cash contre dérivés) d'un même émetteur. • La mise en place de couvertures du portefeuille notamment via les swaps indice ITRAXX. Les dérivés sur actions permettront de s’exposer au risque actions (exposition longue ou short) et de couvrir ce risque. Contreparties autorisées Dans le cadre des opérations de gré à gré, les contreparties seront des institutions financières spécialisées dans ce type de transactions. Des informations supplémentaires sur les contreparties aux transactions figureront dans le rapport annuel du Fonds. Ces contreparties n'auront aucun pouvoir discrétionnaire sur la composition ou de la gestion du portefeuille du Fonds. Gestion des garanties financières Dans le cadre d'opération sur instruments financiers de gré à gré, certaines opérations sont couvertes par une politique de collateralisation. Cette politique consiste à effectuer des appels de marges en cash dans la devise du fonds afin de couvrir le résultat latent de l'opération selon des seuils de déclenchements. Dépôts Le FCP peut placer ses liquidités excédentaires sur des comptes de dépôt à terme. Ces dépôts peuvent représenter jusqu’à 100% de l’actif du FCP. Emprunt d’espèces Le FCP peut emprunter à titre exceptionnel des espèces jusqu’à 10% de son actif net, essentiellement par overdraft. Opérations d’acquisition et de cession temporaire de titres Le FCP peut céder temporairement des instruments financiers (prêt de titres, mises en pension...) jusqu’à 100% de son actif net. Le FCP peut acquérir temporairement des instruments financiers (emprunts de titres, prises en pension…) jusqu’à 10% de son actif net. Cette limite est portée à 100% dans le cas d’opérations de prise en pension contre espèces, à condition que les instruments financiers pris en pension ne fassent l’objet d’aucune opération de cession y compris temporaire ou de remise en garantie. Tous les revenus résultant de techniques de gestion efficace de portefeuille, nets de coûts opérationnels directs et indirects, sont restitués à l’OPCVM. Objectif des opérations d’acquisition et de cession temporaire : • La gestion de la trésorerie ; • L’optimisation des revenus du Fonds ; • La contribution éventuelle à l’effet de levier du Fonds. 6
Contreparties autorisées : Dans le cadre des opérations d’acquisition et de cession temporaire de titres, les contreparties seront des institutions financières spécialisées dans ce type de transactions. Des informations supplémentaires sur les contreparties aux transactions figureront dans le rapport annuel du Fonds. Ces contreparties n'auront aucun pouvoir discrétionnaire sur la composition ou de la gestion du portefeuille du Fonds. La sélection des contreparties pour les opérations de gré à gré sur les dérivés et les prêts de titres répond à une procédure dite de best selection. La ou les contreparties ne disposent pas d’un pouvoir de décision discrétionnaire sur la composition ou la gestion du portefeuille d’investissement de l’OPC ou sur l’actif sous-jacent de l’instrument dérivé. Gestion des garanties financières : Dans le cadre de la réalisation des opérations de cession temporaire de titres, l’OPCVM peut recevoir des actifs financiers considérés comme des garanties et ayant pour but de réduire l’exposition de l’OPCVM au risque de contreparties. En cas de réception de la garantie financière en espèce, celle-ci sera soit : - placées en dépôt auprès d'entités prescrites à l'article 50, point f), de la directive OPCVM ; - investies dans des obligations d'État de haute qualité ; - utilisées aux fins de transactions de prise en pension (reverse repurchase transactions), à condition que ces transactions soient conclues avec des établissements de crédit faisant l'objet d'une surveillance prudentielle et que l'OPCVM puisse rappeler à tout moment le montant total des liquidités en tenant compte des intérêts courus ; - investies dans des organismes de placement collectif monétaires à court terme (tels que définis dans les orientations ESMA pour une définition commune des organismes de placement collectif monétaires européens. Limites internes sur les entités et actifs de référence La stratégie d'investissement requiert un suivi de la structure financière de l’ensemble des émetteurs Corporate, qu’ils soient investment grade ou speculative grade, par l’intermédiaire d’une base de données interne. Les sociétés appartiendront essentiellement à tous les secteurs de l’économie et seront principalement situées en Europe. Le Fonds investira principalement dans la dette de sociétés de taille importante (supérieur à 300 M€ de CA) mais ne s’interdira pas de regarder de manière opportuniste des sociétés de taille inférieure, l’objectif étant de maximiser le couple risque/rendement tout en conservant une liquidité raisonnable. Chaque prise de position sur un émetteur donné fera de surcroît l’objet d’une analyse financière détaillée, permettant d’évaluer la probabilité de survenance du défaut. Pour les émetteurs dont le crédit n’est pas suivi par les agences de notation, il s’agira : • De mener une étude comparative de l’émetteur et de sa structure du bilan par rapport à ses principaux concurrents du secteur ; • De déduire un spread de crédit de l’analyse de ratios financiers, en recourant à des modèles de type structurel. Il conviendra de comparer le spread obtenu au spread de crédit traité dans le marché (observable à partir des cotations sur des produits dérivés de crédit de type CDS). Dans le cas d’émetteur non noté, le niveau du spread de crédit et le degré de subordination serviront de critères à la détermination des limites de risque par émetteur. L’utilisation des instruments dérivés peut engendrer une surexposition jusqu’à 200% de l’actif net. 7
c) Niveau d’utilisation maximum des différents instruments % Limite de l’actif net Instruments Actions 10% Titres de créances et instruments de marchés monétaires 200% Parts de fonds/d’OPCVM 10% Parts et obligations de FCT (Fonds Commun de Titrisation) cotés 100% Opérations d’échange (swap) de taux 100% Opérations d’échange (swap) de devises 100% Options négociées de gré à gré ou OTC (over the counter) 10% Contrats pour différences ou CFD (contract for difference) 10% Dérivés de crédit 100% Contrat constituant des garanties financières : En garantie de la ligne de découvert accordée par la Banque ou l'Etablissement dépositaire, le Fonds lui octroie une garantie financière sous la forme simplifiée prévue par les dispositions des articles L. 211-38 et suivants du Code monétaire et financier. • PROFIL DE RISQUE Avertissement : votre argent sera principalement investi dans des instruments financiers sélectionnés par la société de gestion. Ces instruments connaîtront les évolutions et aléas des marchés. Risque de perte en capital : le capital n’est pas garanti. Les investisseurs peuvent ne pas retrouver la valeur de leur investissement initial. Risque lié à l'investissement dans les titres spéculatifs à haut rendement : ce Fonds doit être considéré comme en partie spéculatif et s'adressant plus particulièrement à des investisseurs conscients des risques inhérents aux investissements dans des titres dont la notation est basse ou inexistante et entraîner une baisse de la valeur liquidative. Risque de crédit : le Fonds peut être totalement exposé au risque de crédit sur les émetteurs privés et publics. En cas de dégradation de leur situation ou de leur défaillance, la valeur des titres de créance peut baisser et entraîner une baisse de la valeur liquidative. Risque de taux : le Fonds peut, à tout moment, être totalement exposé au risque de taux, la sensibilité aux taux d’intérêt pouvant varier en fonction des titres à taux fixe détenus et entraîner une baisse de sa valeur liquidative. Risque discrétionnaire : le style de gestion discrétionnaire repose sur l’anticipation de l’évolution des différents marchés (actions, obligations). Il existe un risque que l ne soit pas investi à tout moment sur les marchés les plus performants. Risque lié à l’engagement des instruments financiers à terme : le Fonds pouvant investir sur des instruments financiers à terme avec une exposition maximale de 200% de l’actif net, la valeur liquidative du Fonds peut donc baisser de manière plus importante que les marchés sur lesquels il est exposé. Risque lié de contrepartie : le Fonds peut être amené à effectuer des opérations avec des contreparties qui détiennent pendant une certaine période des espèces ou des actifs. Le risque de contrepartie peut être généré par l’utilisation de dérivés ou de prêts-emprunts de titres. Le Fonds supporte donc le risque que la contrepartie ne réalise pas les transactions instruites pas la société de gestion du fait de l’insolvabilité, la faillite entre autre de la contrepartie, ce qui peut entraîner une baisse de la valeur liquidative. La gestion de ce risque passe par le processus de choix des contreparties tant des opérations d’intermédiation que des opérations de gré à gré. Risque de liquidité : la liquidité, notamment sur des marchés de gré à gré, est parfois réduite. En particulier, dans des conditions de marché agitées, les prix des titres en portefeuille peuvent connaître des fluctuations importantes. Il peut être parfois difficile de dénouer dans de bonnes conditions certaines positions pendant plusieurs jours consécutifs. 8
Il ne peut être garanti que la liquidité des instruments financiers et des actifs soit toujours suffisante. En effet les actifs du fonds peuvent souffrir d’une évolution défavorable sur les marchés qui pourra rendre plus difficile la possibilité d’ajuster les positions dans de bonnes conditions. Risque lié à un changement de régime fiscal : tout changement dans la législation fiscale du pays où le Fonds est domicilié, autorisé à la commercialisation ou coté peut affecter le traitement fiscal des investisseurs. Dans ce cas, la société de gestion du Fonds n'assumera aucune responsabilité vis-à-vis des investisseurs en relation avec les paiements devant être effectués auprès de toute autorité fiscale compétente. Risque Action : le Fonds peut être exposé au risque action de manière accessoire, la valeur liquidative du Fonds diminuera en cas de baisse de ce marché. En cas d’exposition short au marché action, la valeur liquidative du Fonds augmentera en cas de baisse de ce marché. Risque de change : le Fonds peut être exposé au risque de change proportionnellement à la partie de l’actif net investie hors de la zone euro non couverte contre ce risque, ce qui peut entraîner une baisse de sa valeur liquidative. Par ailleurs, les catégories de parts libellées en devises différentes de la devise de référence du portefeuille du FCP feront l’objet d’une couverture, qui tendra à être totale et systématique, du risque de change lié à cette caractéristique. Cette couverture peut générer un écart de performance entre les parts en devises différentes. Risque de conflit d’intérêt : Le fonds peut être investi dans des OPC gérés par Tikehau IM ou une société qui lui est liée ou des titres émis par ces OPC. Cette situation peut être source de conflits d’intérêt. • GARANTIE OU PROTECTION Le FCP n’offre pas de garantie ou de protection. • SOUSCRIPTEURS CONCERNES ET PROFIL DE L'INVESTISSEUR TYPE Les parts du Fonds ne sont pas ouvertes aux investisseurs ayant la qualité de "US Person", telle que définie par la Regulation S de la SEC (Part 230-17 CFR230.903). Le Fonds n'est pas, et ne sera pas, enregistré en vertu de l'U.S. Investment Company Act de 1940. Toute revente ou cession de parts aux Etats-Unis d'Amérique ou à une "U.S Person" peut constituer une violation de la loi américaine et requiert le consentement écrit préalable de la société de gestion du Fonds. Les personnes désirant acquérir ou souscrire des parts auront à certifier par écrit qu'elles ne sont pas des "U.S.Persons". La société de gestion du Fonds a le pouvoir d’imposer des restrictions (i) à la détention de parts par une « U.S. Person » et ainsi opérer le rachat forcé des parts détenues, ou (ii) au transfert de parts à une « U.S. Person ». Ce pouvoir s’étend également à toute personne (a) qui apparaît directement ou indirectement en infraction avec les lois et règlements de tout pays ou toute autorité gouvernementale, ou (b) qui pourrait, de l’avis de la société de gestion du Fonds, faire subir un dommage au Fonds qu’il n’aurait autrement ni enduré ni subi. L’offre de parts n’a pas été autorisée ou rejetée par la SEC, la commission spécialisée d’un Etat américain ou toute autre autorité régulatrice américaine, pas davantage que lesdites autorités ne se sont prononcées ou n’ont sanctionné les mérites de cette offre, ni l’exactitude ou le caractère adéquat des documents relatifs à cette offre. Toute affirmation en ce sens est contraire à la loi. Tout porteur de parts doit informer immédiatement la société de gestion du Fonds dans l’hypothèse où il deviendrait une « U.S. Person ». Tout porteur de parts devenant U.S. Person ne sera plus autorisé à acquérir de nouvelles parts et il pourra lui être demandé d’aliéner ses parts à tout moment au profit de personnes n’ayant pas la qualité de « U.S. Person ». La société de gestion du Fonds se réserve le droit de procéder au rachat forcé de toute part détenue directement ou indirectement, par une « U.S. Person », ou si la détention des parts par quelque personne que ce soit est contraire à la loi ou aux intérêts du Fonds. La définition des « U.S. Person(s)» telle que définie par la Regulation S de la SEC (Part 230-17 CFR230.903) est disponible à l’adresse suivante : http://www.sec.gov/laws/secrulesregs.htm Parts A, A USD et A CHF et K : Tous souscripteurs. La durée d’investissement recommandée est de 3 ans. 9
Etant donnée la relative complexité du Fonds, la direction de Tikehau Investment Management a souhaité inscrire un montant minimum de souscription initiale fixé à 2000 euros (€) pour les parts A, 2 000 U.S. dollars ($) pour les parts A USD, 2 000 francs suisses (CHF) pour les parts A CHF et à 10 000 euros (€) pour les parts K. Parts E : exclusivement réservées aux mandataires sociaux et salariés (investissant soit directement, soit par le biais de toutes sociétés qu’ils contrôlent), actionnaires, sociétés ou fonds placés sous le contrôle (i) de la Société de Gestion ou (ii) de toute société contrôlant, directement ou indirectement, la Société de Gestion, le terme « contrôle » s’entendant au sens de l’article L233-3 du Code de Commerce. Le montant minimum de souscription initiale est fixé à 1 000 euros (€). Parts I et I USD : Tous souscripteurs à partir de 2 000 000 d’euros (€) pour les parts I, 2 000 000 U.S. dollars ($) pour les parts I USD ; à ce titre elles sont plus particulièrement réservées aux institutionnels. Parts S : Tous souscripteurs à partir de 10 millions d’euros (€) ; à ce titre elles sont plus particulièrement réservées aux institutionnels. A titre exceptionnel, la Société de Gestion pourra souscrire une part et uniquement une part exécutée sur la base de la VL nominale lors de la création d’une part. Profil du souscripteur type : Le montant qu’il est raisonnable d’investir dans le Fonds dépend de la situation personnelle de chaque porteur. Pour le déterminer, chaque porteur devra tenir compte de son patrimoine personnel, de sa réglementation, de ses besoins actuels sur un horizon de placement d’au moins 3 ans, mais également de son souhait de prendre des risques ou au contraire de privilégier un investissement prudent. Il est également fortement recommandé de diversifier suffisamment ses investissements afin de ne pas les exposer uniquement aux risques de ce Fonds. 10
2. CHANGEMENTS INTERESSANT L'OPC Néant. 11
3. RAPPORT DE GESTION Etat des lieux des marchés financiers sur l’année 2016 Depuis la crise financière de 2008, jamais un début d’année n’aura été autant marqué par un mouvement généralisé d’aversion au risque. L’ensemble des classes d’actifs, à l’exception des valeurs dites de « refuge » telles que les taux souverains ou l’or, ont entamé l’année 2016 fortement dans le rouge. Les craintes sur la croissance chinoise, la poursuite du ralentissement des économies émergentes, la baisse continue des prix du pétrole, la défiance sur l’ensemble du secteur bancaire européen et les discussions croissantes de récession aux Etats-Unis, ont cristallisé les peurs et conduit à une forte recrudescence de la volatilité. Notons que dans cet environnement très volatile nous avons assisté à une très forte hausse de la corrélation entre les actifs risqués, avec l’évolution des prix du pétrole en guise de métronome. Après un point bas atteint mi-février, la tendance s’est finalement inversée en mars avec un rebond marqué sur l’ensemble des classes d’actifs. Une fois n’est pas coutume, les prix du baril de pétrole et les actions des deux principales banques centrales auront eu un rôle majeur dans le retournement du sentiment de marché : un discours beaucoup plus dovish qu’attendu pour la FED et une extension de son programme d’achat d’actifs aux entreprises les mieux notées pour la BCE. Puis, bien que toujours en toile de fonds, la communication des principales Banques Centrales a commencé à occuper une place de second rang alors que les données macroéconomiques et les enjeux géopolitiques ont davantage dicté le ton sur les marchés financiers. La première secousse fut le Brexit. Juin 2016 restera dans les annales comme le mois où le Royaume-Uni a voté en faveur d’une sortie de l’Union Européenne. L’annonce du résultat a pris de court bon nombre d’investisseurs ce qui a entraîné d’importants mouvements baissiers sur la majorité des actifs risqués pendant les deux jours qui ont suivi. Mais l’effet a été de courte durée car la perspective de Banques Centrales mondiales, toujours plus accommodantes pour parer aux nombreuses incertitudes découlant de ce vote (incertitudes sur le timing, les modalités, le coût et les conséquences d’une sortie), a paradoxalement apaisé les marchés qui se sont rapidement redressés. Ce mouvement haussier a perduré pendant tout l’été avant de prendre un peu de plomb dans l’aile à l’approche des élections américaines. Puis le verdict est tombé. Second séisme géopolitique de l’année avec l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Cependant, au-delà de la victoire de l’idéologie populiste, les marchés se sont davantage focalisés sur les implications purement économiques de ce résultat, notamment en ce qui concerne les perspectives de relance budgétaire (infrastructures) et fiscale (baisse des impôts). La correction n’a duré que quelques heures et les marchés finissaient la journée en hausse. A noter qu’en parallèle du mouvement haussier évoqué précédemment, le rebond continu du prix du baril de pétrole, combiné à des publications macroéconomiques de plus en plus rassurantes, ont amorcé une hausse progressive des taux d’intérêt à partir de leur point bas de mi-juillet. La thématique de déflation a peu à peu disparu pour laisser place à la thématique du retour de l’inflation (reflation). Le mouvement s’est ensuite accéléré post élections américaines. En effet, sur le papier, il est vrai que le plan de relance de D. Trump pourrait changer la donne en termes de perspectives de croissance et d’inflation pour l’économie US. En revanche, se pose également la question brûlante du financement d’un tel plan dans le cadre d’une dette déjà significative. Même si pour l’heure aucun détail concret n’a été communiqué, les espérances n’en demeurent pas moins élevées comme en témoignaient les anticipations d’inflation à 5 ans dans 5 ans qui se sont envolées. L’inexorable marche en avant des actifs risqués a continué jusqu’à la fin de l’année et ce malgré le troisième et dernier bouleversement géopolitique : le référendum italien. Les italiens auront finalement dit « non » à Matteo Renzi. Bien que renforçant le risque d’instabilité politique en zone euro à moyen terme avec notamment la perspective d’élections anticipées au T2 2017 dans un contexte de montée de l’extrême droite (Five Star Mouvement), ce résultat était largement anticipé. Les espoirs d’une BCE au chevet de l’économie italienne ainsi que l’absence de surprise négative ont conduit au débouclement des stratégies de couverture mises en place et ont occasionné des arbitrages favorables aux actifs risqués, et ce seulement deux heures après l’ouverture des marchés. Enfin, comment ne pas terminer cet état des lieux des marchés financiers sur l’année 2016 sans évoquer le bal des principales Banques Centrales au moins de décembre. L’objectif était simple : ajuster leur stratégie face à un environnement mondial de moins en moins déflationniste. Et elles n’ont pas déçu. La BCE réduira l’intensité de sa politique monétaire à partir de mars prochain tout en allongeant sa durée jusqu’à fin 2017. Elle a également assoupli ses règles en intégrant les dettes souveraines ayant une maturité comprise entre 1 et 2 ans ainsi que celles ayant un rendement inférieur à celui du taux de dépôt (-0,40%). En agissant ainsi elle acte un léger retour de l’inflation mais une croissance faible qui devra être suffisamment soutenue pour déclencher des tensions sur le marché du travail (hausse des salaires) qui alimenteront une remontée durable de l’inflation. Outre Atlantique, la donne est inverse. La FED bénéficie d’une dynamique de prix durablement haussière portée par l’accroissement des salaires. Elle a ainsi pu remonter ses taux directeurs de 25bps tout en annonçant trois hausses l’année prochaine. Elle a également alimenté l’idée que le plan de relance de l’administration Trump pourrait s’avérer trop inflationniste s’il était mal calibré, laissant craindre une normalisation de sa politique monétaire plus rapide qu’actuellement anticipée. Enfin, la BoJ et la BoE ont 12
quant à elles opté pour le statu quo afin d’avoir une meilleure visibilité sur leur économie. Alors qu’au Japon la croissance et l’inflation reste faibles, la résilience de l’économie britannique pourrait ne pas durer dans un contexte de négociations avec l’Union européenne qui débuteront dans quelques mois. Commentaires sur la gestion Tout au long de l’année 2016 le positionnement du fonds aura été prudent avec une construction en « barbell » : concentration sur nos plus fortes convictions d’un côté et important niveau de liquidités de l’autre (autour de 30%). Le fonds a donc eu une faible exposition au marché (beta autour de 0,5) et une maturité moyenne inférieure à 2 ans tout au long de l’année, dans une logique de protection du capital sur le downside et en cohérence avec notre positionnement ‘value’. En conséquence, le fonds a sous-performé le marché du High Yield européen dans son ensemble dans un contexte de compression significative des primes de risques après la correction du premier trimestre. Perspectives sur l’année à venir Pour l’année 2017, cette même prudence est maintenue dans un contexte de valorisations élevées des classes d’actifs risquées. Elle s’inscrit dans une logique de préservation du capital face aux nombreuses incertitudes présentes sur les marchés, notamment géopolitiques, mais également et surtout dans une position opportuniste lorsque les primes de risques s’écarteront ou afin de participer au marché primaire sur les dossiers aux fondamentaux les plus solides. 13
Performances de l’exercice et détail des encours Tikehau Credit Plus A 30/12/2016 Actif net en EUR 114 111 749,11 Nombre de titres 879 010,626 Valeur liquidative unitaire en EUR 129,81 Performance sur l’exercice en % +1,76% Tikehau Credit Plus A USD 30/12/2016 Actif net en USD 1 947 798,81 Nombre de titres 18 911,000 Valeur liquidative unitaire en USD 102,99 Performance sur l’exercice en % +2,72% Tikehau Credit Plus A CHF 30/12/2016 Actif net en CHF 289 840,02 Nombre de titres 2 865,000 Valeur liquidative unitaire en CHF 101,16 Performance sur l’exercice en % +1,32% Tikehau Credit Plus E 30/12/2016 Actif net en EUR 27 539 836,78 Nombre de titres 171 754,803 Valeur liquidative unitaire en EUR 160,34 Performance sur l’exercice en % +2,72% Tikehau Credit Plus K 30/12/2016 Actif net en EUR 577 182,81 Nombre de titres 4 569,950 Valeur liquidative unitaire en EUR 126,29 Performance sur l’exercice en % +1,75% Tikehau Credit Plus I 30/12/2016 Actif net en EUR 92 618 435,70 Nombre de titres 783 723,273 Valeur liquidative unitaire en EUR 118,17 Performance sur l’exercice en % +2,22% Tikehau Credit Plus I USD 30/12/2016 Actif net en USD 146 628,17 Nombre de titres 1 411,000 Valeur liquidative unitaire en USD 103,91 Performance sur l’exercice en % +3,49% Tikehau Credit Plus S 30/12/2016 Actif net en EUR 105 947 944,65 Nombre de titres 952 536,421 Valeur liquidative unitaire en EUR 111,22 Performance sur l’exercice en % +2,25% Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. 14
Principaux mouvements dans le portefeuille au cours de l’exercice Mouvements ("Devise de comptabilité") Titres Acquisitions Cessions AMUNDI CASH INSTITUTIONS SRI I 41 812 372,46 66 716 226,54 AMUNDI CASH CORPORATE IC 41 598 425,52 30 707 302,81 NATIXIS TRESORERIE PLUS Part IC 24 367 497,40 23 138 585,98 ITAL FINA ZCP 30-06-16 20 996 815,48 21 000 000,00 SG MONETAIRE PLUS 3D 18 597 669,89 15 488 403,56 COMP DE SAIN GOBA ZCP 16-03-16 16 001 466,80 16 000 000,00 ITAL FINA ZCP 02-08-16 15 998 293,52 16 000 000,00 CARREFOUR ZCP 30-03-16 15 000 664,61 15 000 000,00 HEWL PACK ENTE CO ZCP 03-03-16 15 000 058,33 15 000 000,00 IPSEN ZCP 22-02-16 15 000 000,00 15 000 000,00 Transparence des opérations de financement sur titres et de la réutilisation des instruments financiers – règlement SFTR – en devise de comptabilité de l’OPC (EUR) Au cours de l’exercice, l’OPC n’a pas fait l’objet d’opérations relevant de la règlementation SFTR. 15
ESMA • TECHNIQUES DE GESTION EFFICACE DU PORTEFEUILLE ET INSTRUMENTS FINANCIERS DERIVES a) Exposition obtenue au travers des techniques de gestion efficace du portefeuille et des instruments financiers dérivés • Exposition obtenue au travers des techniques de gestion efficace : o Prêts de titres : o Emprunt de titres : o Prises en pensions : o Mises en pensions : • Exposition sous-jacentes atteintes au travers des instruments financiers dérivés : 57 485 101,76 o Change à terme : 36 664 871,36 o Future : o Options : 2 820 230,40 o Swap : 18 000 000,00 b) Identité de la/des contrepartie(s) aux techniques de gestion efficace du portefeuille et instruments financiers dérivés Techniques de gestion efficace Instruments financiers dérivés (*) CACEIS BANK (FRANCE) GOLDMAN SACHS INTERNATIONAL LTD BARCLAYS BANK PLC PARIS BNP FINANCE PARIS (*) Sauf les dérivés listés. 16
c) Garanties financières reçues par l’OPCVM afin de réduire le risque de contrepartie Types d’instruments Montant en devise du portefeuille Techniques de gestion efficace . Dépôts à terme . Actions . Obligations . OPCVM . Espèces (**) Total Instruments financiers dérivés . Dépôts à terme . Actions . Obligations . OPCVM . Espèces Total (**) Le compte Espèces intègre également les liquidités résultant des opérations de mise en pension. d) Revenus et frais opérationnels liés aux techniques de gestion efficace Revenus et frais opérationnels Montant en devise du portefeuille . Revenus (***) 210,70 . Autres revenus Total des revenus 210,70 . Frais opérationnels directs 86,10 . Frais opérationnels indirects . Autres frais Total des frais 86,10 (***) Revenus perçus sur prêts et prises en pension. 17
4. INFORMATIONS REGLEMENTAIRES • DEONTOLOGIE Information relative aux opérations effectuées durant l’exercice et portant sur les titres pour lesquels le gestionnaire est informé que son groupe a un intérêt particulier. Valeur boursière des titres en portefeuille en K€ Titres émis par le groupe promoteur Néant Créances émises par le groupe promoteur Néant OPCVM du groupe promoteur Néant • PROCEDURE DE SELECTION ET D’EVALUATION DES INTERMEDIAIRES/BEST SELECTION ET CONTREPARTIES Entrée en relation Avant l’entrée en relation, Tikehau I.M. vérifie que les intermédiaires et les contreparties disposent de l'autorisation et de la capacité pour apporter les prestations nécessaires à ses besoins. Constitution du dossier Les pièces justificatives qui doivent constituer le dossier de la contrepartie sont demandées par le gérant qui souhaite travailler avec cette société et sont centralisées par le middle-office, et contrôlées par le RCCI. Le dossier sera donc constitué : – de la convention signée avec la contrepartie ; – de la fiche d'évaluation (annexe 1) ; – des documents relatifs à l'identité et à la capacité de la contrepartie au cas ou celui-ci ne serait pas un organisme financier au sens de l'article L. 562-1 du code monétaire et financier. Pour les établissements agréés en France par l'AMF et par le CECEI, cette vérification peut être informelle. Critères d'évaluation Les principaux critères retenus pour la sélection et l’évaluation des intermédiaires et des contreparties sont : – Le prix proposé par rapport à la liquidité offerte, – La qualité de l’exécution, – La qualité de la recherche et de l'information diffusée, – La qualité du traitement administratif (envoi des confirmations, qualité du back office, etc ...) – La qualité de la couverture. Art. 314-75, V RG AMF : La société de gestion fournit une information appropriée sur la politique de best execution (critères objectifs tels que le coût de l'intermédiation, la qualité de l'exécution, de la recherche ou du traitement administratif des opérations). • FRAIS D’INTERMEDIATION Un compte rendu relatif aux frais d’intermédiation versés par Tikehau Investment Management sur l’année précédente est mis à jour chaque année. Ce document est disponible sur le site internet www.tikehauim.com 18
• UTILISATION POLITIQUE DE VOTE Selon la nature des résolutions et selon l'importance de la position détenue par le FCP, les gérants décident d'exercer ou de ne pas exercer les droits de vote rattachés aux titres détenus en portefeuille. TIKEHAU Investment Management n’a exercé aucun droit de vote au cours de l’exercice 2014. • CRITERES ENVIRONNEMENTAUX, SOCIAUX ET DE QUALITE DE GOUVERNANCE (ESG) En application des dispositions de l'article L.533-22-1 du Code monétaire et financier, l'information relative aux modalités de prise en compte des critères sociaux, environnementaux et de qualité de gouvernance figure sur le site de Tikehau Investment Management : www.tikehauim.com • METHODE DE CALCUL DU RISQUE GLOBAL L’OPC utilise la méthode du calcul de l’engagement pour calculer le risque global de l’OPC sur les contrats financiers. • COMMISSIONS D’ARRANGEMENT La structuration de certaines opérations de financement peut amener à la perception par la société de gestion de commissions d’arrangement. La commission d’arrangement est payée par l’émetteur à l’arrangeur de l’opération, et est calculée au prorata des engagements. Une partie de ces commissions est par la suite rétrocédée au fonds à part égale avec la commission restant perçue par la société de gestion au titre de sa prestation d’arrangeur, soit 50%. Information relative aux commissions d’arrangement des trois derniers exercices : Commissions Commissions Émetteur / conservées par Devise de rétrocédées à Libellé de Tikehau IM l’opération l’OPC (en devise l’opération (en devise de de l’opération) l’opération) 2014 Salin du midi EUR 35 000 35 000 2015 - - - - 2016 - - - - • AUTRES INFORMATIONS Le Prospectus complet de l'OPC et les derniers documents annuels et périodiques sont adressés dans un délai d'une semaine sur simple demande écrite du porteur auprès de : Tikehau Investment Management 32 rue de Monceau 75008 Paris e-mail : info@tikehauim.com 19
5. CERTIFICATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES 20
6. COMPTES ANNUELS • BILAN en EUR ACTIF 30/12/2016 31/12/2015 Immobilisations nettes Dépôts Instruments financiers 315 032 574,73 468 782 466,65 Actions et valeurs assimilées 1,01 3 744,26 Négociées sur un marché réglementé ou assimilé 1,01 3 744,26 Non négociées sur un marché réglementé ou assimilé Obligations et valeurs assimilées 227 448 200,20 436 931 586,81 Négociées sur un marché réglementé ou assimilé 225 374 491,87 432 067 585,35 Non négociées sur un marché réglementé ou assimilé 2 073 708,33 4 864 001,46 Titres de créances 53 696 700,07 Négociés sur un marché réglementé ou assimilé 53 696 700,07 Titres de créances négociables 53 696 700,07 Autres titres de créances Non négociés sur un marché réglementé ou assimilé Organismes de placement collectif 33 777 303,22 31 697 195,58 OPCVM et FIA à vocation générale destinés aux non 31 204 311,31 30 993 655,07 professionnels et équivalents d'autres pays Autres Fonds destinés à des non professionnels et équivalents d'autres pays Etats membres de l'UE Fonds professionnels à vocation générale et équivalents d'autres 1 921 509,20 Etats membres de l'UE et organismes de titrisations cotés Autres Fonds d’investissement professionnels et équivalents d'autres Etats membres de l'UE et organismes de titrisations non 651 482,71 703 540,51 cotés Autres organismes non européens Opérations temporaires sur titres Créances représentatives de titres reçus en pension Créances représentatives de titres prêtés Titres empruntés Titres donnés en pension Autres opérations temporaires Instruments financiers à terme 110 370,23 149 940,00 Opérations sur un marché réglementé ou assimilé 110 370,23 149 940,00 Autres opérations Autres instruments financiers Créances 39 386 652,42 96 873 531,14 Opérations de change à terme de devises 36 664 871,36 96 221 042,55 Autres 2 721 781,06 652 488,59 Comptes financiers 28 058 628,11 51 406 642,31 Liquidités 28 058 628,11 51 406 642,31 Total de l'actif 382 477 855,26 617 062 640,10 23
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