TRAVERSÉE DES MONDES JEUDI 5 ET VENDREDI 6 DÉCEMBRE 2019 20H - Strasbourg.eu

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JEUDI 5 ET VENDREDI 6 DÉCEMBRE 2019 20H
                       PMC - SALLE ÉRASME

 TR A V E RS ÉE
D E S M O ND E S

  KHATCHATOURIAN                      DIRECTION
  Concerto pour violon en ré mineur   MARKO LETONJA
  DUKAS                               VIOLON
  Fanfare pour précéder La Péri
                                      NEMANJA RADULOVIC
  La Péri, Poème dansé

  STRAUSS
  Der Rosenkavalier Suite

         ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE STRASBOURG
ARAM                            PAUL DUKAS
KHATCHATOURIAN                  (1865-1935)
(1903-1978)                     Fanfare pour précéder La
Concerto pour violon et         Péri (1910)
orchestre en ré mineur (1940)   2’
35’                             La Péri, Poème dansé
I.   Allegro con fermezza       (1909-1910)
II. Andante sostenuto           19’
III. Allegro vivace
                                RICHARD STRAUSS
                                (1864-1849)
                                Der Rosenkavalier Suite
                                (1945)
                                22’

DIRECTION
MARKO LETONJA
VIOLON
NEMANJA RADULOVIC

2
Une seule pièce, la Danse du Sabre a occulté l’œuvre
attachante de Khatchatourian, compositeur géorgien
d’origine arménienne. Sous le régime soviétique, il
a concilié avec bonheur, une écriture symphonique
parfois élaborée avec les traits des folklores des
peuples du Caucase. Le poème dansé La Péri de Dukas
faillit ne jamais voir le jour… Ce bijou de l’orchestration
si peu souvent donné a pourtant marqué le répertoire
symphonique français. Autre génie de l’orchestre,
Richard Strauss a rassemblé, au soir de sa vie,
quelques-unes des plus célèbres valses du Chevalier à
la rose pour composer un hommage à la Vienne dont il
ne pouvait oublier la prodigieuse vitalité, au début du
XXe siècle.

                                                          3
Alors qu’il se destine à une car-
                          rière de commerçant puis de bio-
                          logiste, Aram Khatchatourian se
                          lance dans la musique. Pianiste et
                          violoncelliste, il choisit finalement
                          la composition et il est admis au
                          Conservatoire de Moscou dans les
                          classes de Nikolaï Miaskovsky et
                          de Reinhold Glière. Son Trio pour
                          clarinette, violon et piano compo-
                          sé en 1932 est remarqué par Serge
ARAM                      Prokofiev qui n’aura de cesse d’ai-
KHATCHATOURIAN            der son jeune confrère. Une Suite
Concerto pour violon et   pour la danse voit le jour l’année
orchestre en ré mineur    suivante. Les rythmes et couleurs
                          des danses azerbaïdjanaises, armé-
                          niennes et géorgiennes témoignent
                          de la passion de Khatchatourian
                          pour ces folklores. Le Concer-
                          to pour piano daté de 1936 et dé-
                          dié au pianiste Lev Oborine - vain-
                          queur, dix ans plus tôt, du premier
                          Concours international de piano
                          Frédéric Chopin à Varsovie - est
                          reçu triomphalement. Quatre ans
                          plus tard, le Concerto pour violon,
                          dédié à David Oïstrakh, connaît un
                          succès tout aussi retentissant.

4
L’exotisme de cette partition foi-     Débutant dans une atmosphère
sonnante d’idées, de rythmes du        chargée de mystère et de menaces,
Caucase et d’une virtuosité dé-        l’Andante sostenuto se souvient
bridée, fait merveille. La notorié-    du chant des bardes itinérants ar-
té internationale de Khatchatou-       méniens (achougs). Nostalgie, lan-
rian est aussitôt acquise. David       gueur et véhémence s’accordent
Oïstrakh participa de manière ac-      admirablement dans cette page
tive à la composition du concerto.     bariolée et d’une efficacité sans
Il en assura la création, à Moscou,    faille. Si le caractère oriental de
le 16 novembre 1940, sous la direc-    l’écriture ne peut être pris en dé-
tion d’Alexandre Gauk.                 faut, c’est pourtant bien le pas de
                                       la valse – viennoise, par tradition –
L’Allegro con fermezza qui intro-      qui conduit les auditeurs au pied
duit le premier mouvement est de       du Mont Ararat…
la même veine que l’introduction
du Concerto pour piano créé trois      La fête ou plus exactement l’ivresse
ans plus tôt, en 1937. L’imbrica-      de la fête porte le finale, Allegro vi-
tion d’une écriture profondément       vace. Le thème du premier mouve-
classique avec des éléments issus      ment est scandé à tout l’orchestre.
du folklore arménien insuffle une      Puis le rondo, d’une allégresse et
énergie prodigieuse au début du        d’une virtuosité extraordinaires,
Concerto pour violon. Le thème         démarre sur l’impulsion du soliste.
principal est développé avec une       Nulle limite, ici, dans l’expression
subtilité et une imagination spec-     de la plus pure technique et d’un
taculaires jusque dans la cadence      folklore recréé avec magnificence
proposée par Oïstrakh. En effet, sa    (brillante, grazioso). Il est bien dif-
propre cadence plus courte et plus     ficile de ne pas avoir envie d’entrer
efficace que celle du compositeur      dans la danse, tant l’énergie paraît
s’imposa rapidement. Le matériau       aussi généreuse que naturelle.
originellement rudimentaire sur le
plan des timbres et du rythme co-
lore la fine clarté du tissu orches-
tral, magnifié par la petite harmo-
nie et à la harpe. Les arabesques
aux effluves orientales du violon
subjuguent le public.

                                                                             5
La Fanfare pour précéder La Péri
                           que l’on entend régulièrement en
                           concert sonne comme un appel
                           magique et dans l’esprit d’une lé-
                           gende médiévale. L’enchaînement
                           avec le ballet est d’autant plus
                           étrange qu’il fut involontaire, la
                           Fanfare ayant été ajoutée au der-
                           nier moment. Peu importe.
                           Un tapis, une brume de cordes,
                           des échos lointains de cors nous
PAUL DUKAS                 conduisent aux portes d’un monde
Fanfare pour précéder La   étrange. Cette « pantomime ly-
Péri                       rique en un tableau » que l’auteur
                           de l’inusable Apprenti sorcier ache-
La Péri, Poème dansé
                           va en décembre 1910 naquit d’une
                           suggestion de Serge de Diaghilev
                           pour les Ballets russes. Ce fut
                           finalement la ballerine Natacha
                           Trouhanova qui en eut la primeur
                           et créa la pièce au Théâtre du Châ-
                           telet, le 22 avril 1912, dans les décors
                           de Léon Bakst et aux côtés du dan-
                           seur Adolf Bolm, dans le rôle d’Is-
                           kender. La personnalité rayon-
                           nante de Natacha Trouhanova
                           causa bien des troubles selon un
                           critique de la Revue Comœdia :
                           « elle n’attache à son char que des
                           captifs de grand luxe… ». Dukas
                           céda à la beauté de la danseuse, cet
                           « archange » comme il l’écrivit. Il
                           lui dédia la partition – après avoir
                           envisagé de la brûler, comme il le
                           fit de tant d’autres pièces et lui en
                           assura l’exclusivité pour une durée
                           de cinq ans.

6
Une légende persane tient lieu de
livret. Le Prince Iskender quête
la Fleur d’Immortalité. Après un
long périple, il découvre La Péri,
une fée endormie. Iskender lui dé-
robe la fleur qu’elle tient à la main
et s’éprend de la belle. Celle-ci
s’éveille et charme le prince en dan-
sant. Elle lui reprend la fleur et dis-
paraît. Le prince a compris que sa
mort approche.

Deux thèmes se croisent dans cette
œuvre qui n’est portée que par un
couple de danseurs. La première
idée musicale suggère la quête du
prince et la seconde, la danse en-
diablée et sensuelle de La Péri. L’or-
chestration particulièrement cha-
toyante de l’œuvre, la finesse des
couleurs et des timbres sont en-
core redevables à l’harmonie wa-
gnérienne et notamment à l’opéra
Tannhäuser.

                                          7
Hors de son époque et de ses
                          tumultes, des oublis et des com-
                          promissions, Richard Strauss
                          évoque jusque dans les Vier letzte
                          Lieder (1948) et depuis son refuge
                          en Suisse, la nostalgie de la Vienne
                          d’avant 1914. Quatorze ans plus
                          tôt, en 1934, il était déjà revenu
                          sur ces thèmes plus proches du
                          parfum que de l’art des sons… Le
                          fantastique succès du Chevalier
RICHARD STRAUSS           à la Rose était, en effet, resté
Der Rosenkavalier Suite   dans toutes les mémoires et le
                          compositeur décida de composer
                          une suite de valses extraites du
                          dernier acte de l’opéra.
                          En 1944, en plein cataclysme,
                          comme pour refermer les rideaux
                          sur un monde qui s’écroule,
                          Strauss compose une seconde
                          suite de valses, cette fois-ci en
                          puisant dans le matériau des deux
                          premiers actes. Cette composition
                          postérieure prend le titre de
                          première suite, alors que la version
                          de 1934 devient la seconde suite.
                          Celle-ci connaît un succès qui ne
                          s’est jamais démenti depuis la
                          création, en 1946, sous la baguette
                          d’Erich Leinsdorf.

8
Pour compliquer le tout, le chef
d’orchestre d’origine polonaise
Artur Rodzinski eut l’accord de
Strauss pour réaliser, en 1945,
une troisième suite de valses, qui
devint une suite de concert et fut
créée l’année suivante. Une suite
qui serait une réminiscence de
l’opéra, un souvenir… du souvenir…

Si la nostalgie de ces pages évoque
la Vienne d’avant la Première
Guerre mondiale, il ne s’agit
certainement pas de l’univers
scintillant de la Hofburg. Tout
comme chez Ravel, la valse de
Richard Strauss évoque la beauté
surannée d’un flacon, les effluves
d’un poison lorsque celui-ci
s’entrouvre. La suite de valses nous
révèle bien davantage que les pas
illusoires d’une danse. Érotique,
sophistiqué comme pour mieux
dissimuler sa violence, l’ouvrage
synthétise par son chromatisme
exacerbé, les harmonies de
l’opéra wagnérien et ses sources
mozartiennes. Le retour au
style classique sonne comme la
poursuite d’un idéal de pureté et
une volte-face stupéfiante après
les écritures sulfureuses d’Elektra
et de Salomé. Cette suite de valses
en est la preuve : derrière la ligne
mélodique du charme viennois se
glissent de nombreuses harmonies
qui ne peuvent appartenir qu’au
XXe siècle.

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ORIENTATIONS                        ORIENTATIONS
BIBLIOGRAPHIQUES                    DISCOGRAPHIQUES
La curiosité des lecteurs pourra
être satisfaite en consultant les   KHATCHATOURIAN
ouvrages suivants :                 Concerto pour violon
LA MUSIQUE DU XX SIÈCLE EN RUSSIE
                   E
                                    ARAM KHATCHATOURIAN
ET DANS LES ANCIENNES RÉPUBLIQUES
SOVIÉTIQUES                         David Oïstrakh (violon)
Frans C. Lemaire                    Orchestre d’Etat d’URSS
(Fayard, 1994)                      (Melodiya)

PAUL DUKAS                          PIERRE MONTEUX
Simon-Pierre Perret et              Leonid Kogan (violon)
Marie-Laure Ragot                   Boston Symphony Orchestra
(Fayard, 2007)                      (RCA)

RICHARD STRAUSS                     ANTAL DORATI
André Tubeuf                        Henryk Szeryng (violon)
(Actes Sud / Classica, 2004)        London Symphony Orchestra
                                    (Mercury)

                                    DUKAS
                                    La Péri, Poème dansé
                                    PIERRE BOULEZ
                                    New York Philharmonic Orchestra
                                    (Sony Classical)

                                    ERNEST ANSERMET
                                    Orchestre de la Suisse Romande
                                    (Decca)

                                    PHILIPPE GAUBERT
                                    Orchestre de la Société des Concerts du
                                    Conservatoire
                                    (Vogue, enregistrement historique de
                                    1928)

10
STRAUSS
Der Rosenkavalier Suite
ANDRIS NELSONS
City of Birmingham Symphony Orchestra
(Orfeo)

EUGEN JOCHUM
Orchestre du Concertgebouw
d’Amsterdam
(Philips)

RUDOLF KEMPE
Sächsische Staatskapelle Dresden
(Warner Classics)

                                        11
ARAM                         PAUL DUKAS
CHATSCHATURJAN               (1865-1935)
(1903-1978)                  Fanfare pour précéder la
Konzert für Violine und      Péri (1910)
Orchester in d-Moll (1940)   2’
35’                          La Péri, Tanzgedicht (1909-
I.   Allegro con fermezza    1910)
II. Andante sostenuto        19’
III. Allegro vivace
                             RICHARD STRAUSS
                             (1864-1849)
                             Der Rosenkavalier, Suite
                             (1945)
                             22’

LEITUNG
MARKO LETONJA
VIOLINE
NEMANJA RADULOVIC

12
Ein einziges Stück, der Säbeltanz stellte das
eindrucksvolle Gesamtwerk des georgischen
Komponisten mit armenischen Wurzeln,
Chatschaturjan, in den Schatten. Unter dem
Sowjetregime kombinierte er erfolgreich eine
sinfonische Komposition mit folklorischen Zügen
der Völker des Kaukasus. Das Ballett La Péri von
Paul Dukas wäre fast gar nie aufgeführt worden …
Dieses Wunderwerk der Orchestrierung wird auch
heute noch kaum gespielt, hat aber die Repertoires
der französischen Symphonieorchester dennoch
geprägt. Ein weiteres Orchestrierungsgenie, Richard
Strauss, schuf an seinem Lebensabend einige seiner
berühmtesten Walzer aus dem Rosenkavalier, die als
Ode an Wien dienten, eine Stadt, deren Lebendigkeit
zu Beginn des 20. Jahrhunderts in seiner Erinnerung
geblieben war.

                                                      13
Aram Chatschaturjan hätte
                          eigentlich Kaufmann oder Biologe
                          werden sollen, denn erst mitten
                          im Biologiestudium wandte er
                          sich der Musik zu. Zunächst
                          versuchte er sich als Pianist, dann
                          als Cellist und wurde schließlich
                          am Konservatorium Moskau
                          aufgenommen, wo er bei Nikolai
                          Mjaskowski und Reinhold Glière
                          studierte. 1932 komponierte er
ARAM                      das Trio für Klarinette, Violine
CHATSCHATURJAN            und Klavier, das Sergei Prokofjew
Violinkonzert in d-Moll   sehr gefiel und der ihn fortan
                          unterstützte und förderte, wo er
                          nur konnte. Im Folgejahr kom-
                          ponierte er die Tanzsuite. Die
                          Rhythmen und Klangfarben der
                          aserbaidschanischen, armenischen
                          und georgischen Tänze zeugen von
                          Chatschaturjans folkloristischer
                          Leidenschaft. Das Klavierkonzert
                          entstand 1936 und war dem Pia-
                          nisten und Gewinner des ers-ten
                          Internationalen Chopin-Wett-
                          bewerb in Warschau zehn Jahre
                          zuvor, Lew Oborin, gewidmet
                          und war ein regelrechter Erfolg.
                          Vier Jahre später widmete
                          Chatschaturjan das Violinkonzert
                          Dawid Oistrach und feierte damit
                          einen ebenso großen Erfolg.

14
Die Exotik dieser Partitur voller      wenigen Bläser und die Harfe.
Ideen und Rhythmen des                 Die Arabesken mit orientalischen
Kaukasus sowie die ungehemmte          Einflüssen der Geige bezauberten
Virtuosität fand großen Anklang.       das Publikum regelrecht.
Dadurch erlangte Chatschaturjan
internationale Bekanntheit. Dawid      Zu Beginn herrscht eine geheim-
Oistrach arbeitete aktiv an der        nisvolle, bedrohliche Atmosphäre
Komposition des Violinkonzerts         und das Andante sostenuto bringt
mit. Und er war der Solist bei der     den Gesang der armenischen
Uraufführung in Moskau am 16.          Wanderbarden (Aschugs) hervor.
November 1940, die unter der           Nostalgie, Verlangen und Inbrunst
Leitung von Alexander Gauk             ergänzen sich in dieser vielseitigen
stattfand.                             Partie von großer Eindruckskraft
                                       perfekt. Der orientalische Charakter
Das Allegro con fermezza, mit dem      der Komposition ist nicht weg-
der erste Satz beginnt, zeigt eine     zudenken, aber es ist dennoch der
ähnliche Struktur wie die Einleitung   traditionelle Wiener Walzer, der die
des Klavierkonzerts, das drei Jahre    Zuhörer an den Fuße des Ararats
zuvor 1937 uraufgeführt wurde. Die     führt.
Verflechtung einer unglaublich
klassischen Komposition mit            Das Fest oder besser die Trun-
Elementen der armenischen              kenheit des Festes trägt das Finale,
Folklore verleiht dem Beginn des       das Allegro vivace. Die Melodie des
Violinkonzertes eine ungeheure         ersten Satzes wird vom ganzen
Energie. Die Hauptmelodie wird         Orchester skandiert. Danach folgt
selbst in der von Oistrach vor-        das Rondo mit einer Fröhlichkeit
geschlagenen Kadenz mit spek-          und außergewöhnlichen Virtu-
takulärer Subtilität und Fantasie      osität, aufbauend auf den Impulsen
entwickelt. Denn es ist so, dass       des Solisten. Hier beschränkt nichts
dessen schnellerer Rhythmus eine       den Ausdruck der reinsten Technik
größer Wirkung entfaltet als der       und der perfekt nachgebildeten
des Komponisten. Daher konnte er       Folklore (brillante, grazioso).
sich auch rasch durchsetzen. Das       Es ist schwierig, nicht mittanzen
ursprünglich in Sachen Klangfarbe      zu wollen, denn die Energie ist
und Rhythmus eher rudimentäre          allumfassend und sehr natürlich.
Stück färbt die feine Klarheit des
vom Orchester geschaffenen
Gewebes, ergänzt durch die

                                                                         15
La Fanfare pour précéder La Péri,
                           die man häufig in Konzertsälen
                           hört, ist wie ein magischer Ruf
                           im Stil einer mittelalterlichen
                           Legende. Die Kombination mit
                           dem nachfolgenden Ballett ist zwar
                           etwas unerwartet und geschah
                           wohl etwas ungewollt, denn die
                           Fanfare wurde im letzten Moment
                           noch hinzugefügt. Aber das ist gar
                           nicht wichtig.
PAUL DUKAS                 Ein Teppich, ein Art Nebel der
Fanfare pour précéder la   Streicher und weit entfernte
Péri                       Echos von Hörnern führen uns
                           zu den Toren einer fremden
La Péri, Tanzgedicht
                           Welt. Diese „Tondichtung“, die
                           der Autor des unverwüstlichen
                           Zauberlehrlings im Dezember
                           1910 fertigstellte, entstand aus
                           einer Inspiration von Serge
                           Diaghilew für das Tanzensemble
                           Ballets Russes. Es war die
                           Ballerina Natalia Trouhanova,
                           die das Stück am Théâtre du
                           Châtelet am 22. April 1912 in den
                           Bühnenbildern von Léon Bakst
                           und mit dem Tänzer Adolf Bolm
                           in der Rolle Iskenders uraufführte.
                           Die strahlende Persönlichkeit
                           von Natalia Trouhanova führte
                           gemäß einem Kritiker der Revue
                           Comœdia natürlich zu Problemen:
                           „Sie fängt nur jene ein, die großen
                           Luxus lieben“ … und Dukas gab
                           der Schönheit der Tänzerin
                           nach, diesem „Erzengel“, wie
                           er schrieb. Er widmete ihr die
                           Partitur – nachdem er sie eigentlich

16
verbrennen wollte, wie er es mit
anderen Stücken getan hatte – und
garantierte ihr während fünf Jahren
die exklusiven Aufführrechte.

Das Libretto erzählt eine persische
Legende. Der Prinz Iskender sucht
die Blume der Unsterblichkeit. Nach
einer langen Reise entdeckt er „La
Péri“, eine schlafende Fee. Iskender
stiehlt die Blume, die sie in der Hand
hält, verliebt sich aber in die schöne
Gestalt. Als diese erwacht, tanzt
sie für den Prinzen und bezirzt
ihn damit. Sie holt sich die Blume
zurück und verschwindet. Der Prinz
versteht, dass er dem Tod nahe ist.
Zwei Themen sind in diesem
Werk enthalten, das nur von zwei
Tänzern gestemmt wird. Die erste
musikalische Idee ist die Suche
des Prinzen nach der Blume, die
zweite der teuflisch sinnliche Tanz
der Péri. Die überaus schillernde
Orchestrierung des Werkes, die
Feinheit der Tonfarben und
Klänge sind noch Wagners Har-
monie, insbesondere der Oper
Tannhäuser, zuzuschreiben.

                                         17
Wien, immer und immer wieder.
                           Aus seinem Exil in der Schweiz
                           erinnert sich Richard Strauss mit
                           einem zeitlichen Abstand und seiner
                           etwas lückenhaften Erinnerung an
                           seinem Lebensabend in den Vier
                           letzten Liedern (1948) nostalgisch
                           an das Wien vor 1914, vor der
                           darauffolgenden tumultreichen
                           Zeit. Vierzehn Jahre zuvor, 1934,
                           war er bereits auf diese Themen
RICHARD STRAUSS            z u r ü c kg e ko m m e n , d i e d e r
Der Rosenkavalier, Suite   Parfümerie näher standen als
                           der Klangkunst. Der einzigartige
                           Erfolg des Rosenkavaliers blieb in
                           Erinnerung und der Komponist
                           entschloss sich, eine Walzerfolge
                           aus dem letzten Akt der Oper zu
                           komponieren.
                           194 4 ko m p o n i e r t e S t r a u s s
                           mitten in der Katastrophe, die
                           über Europa hereinbrach, und
                           ganz als ob er die Vorhänge vor
                           einer zusammenbrechenden
                           Welt schließen wollte, eine
                           zweite Walzerfolge, diesmal aus
                           dem Material der ersten beiden
                           Akte. Diese zweite Komposition
                           nennt sich erste Folge, während
                           die Version von 1934 die zweite
                           Folge darstellt. Diese ist seit ihrer
                           Uraufführung 1946 unter der
                           Leitung von Erich Leinsdorf ein
                           unbestrittener Erfolg.

18
Aber um es noch etwas komplexer
zu gestalten, erhielt der in Polen
geborene Dirigent Artur Rodzinski
1945 die Zustimmung von Strauss,
eine dritte Walzerfolge zu schaffen,
die zu einer Konzertsuite wurde
und im folgenden Jahr Premiere
feierte. Eine Folge, die an die Oper
erinnern soll, eine Erinnerung der
Erinnerung sozusagen.

Auch wenn die Nostalgie dieses
Werks das Wien vor dem Ersten
Weltkrieg zeigt, handelt es nicht
von der schillernden Hofburg. Wie
bei Ravel erinnert der Walzer bei
Richard Wagner an die alternde
Schönheit einer Flasche, die ein Gift
verströmt, wenn sie geöffnet wird.
Die Walzerfolge zeigt zudem viel
mehr als die illusorischen Schritte
eines Tanzes. Erotisch, raffiniert,
ganz so als ob man die Heftigkeit
damit besser verbergen wollte,
synthetisiert das Werk durch
seine verschärfte Chromatik die
Harmonien aus Wagners Opern
und von Mozarts Inspiration. Die
Rückkehr zum klassischen Stil und
das Streben nach einem reinen
Ideal sowie eine überraschende
Abkehr von den dunklen Werken
Elektra und Salomé. Diese
Walzerfolge ist der Beweis: Hinter
der melodischen Hauptlinie des
Wiener Charmes verbergen sich
verschiedene Klänge, die perfekt
ins 20. Jahrhundert passen würden.

                                        19
BIBLIOGRAFIE-                      DISKOGRAFIE-
EMPFEHLUNG                         EMPFEHLUNG
Folgende Werke wecken vielleicht
das Interesse der Leser:           CHATSCHATURJAN
LA MUSIQUE DU XX E SIÈCLE EN       Violinkonzert in d-Moll
RUSSIE ET DANS LES ANCIENNES
RÉPUBLIQUES SOVIÉTIQUES            ARAM CHATSCHATURJAN
von Frans C. Lemaire               Dawid Oistrach (Geige)
(Fayard, 1994)                     Staatsorchester der UdSSR
                                   (Melodiya)
PAUL DUKAS
von Simon-Pierre Perret und        PIERRE MONTEUX
Marie-Laure Ragot                  Leonid Kogan (Geige),
(Fayard, 2007)                     Boston Symphony Orchestra
                                   (RCA)
RICHARD STRAUSS
von André Tubeuf                   ANTAL DORATI
(Actes Sud / Classica, 2004)       Henryk Szeryng (Geige)
                                   Boston Symphony Orchestra
                                   (Mercury)

                                   DUKAS
                                   La Péri, Tanzgedicht
                                   PIERRE BOULEZ
                                   NewYork Philharmonic Orchestra
                                   (Sony Classical)

                                   ERNEST ANSERMET
                                   Orchestre de la Suisse Romande
                                   (Decca)

                                   PHILIPPE GAUBERT
                                   Orchestre de la Société des Concerts du
                                   Conservatoire
                                   (Vogue, historische Aufnahme von 1928)

20
STRAUSS
Der Rosenkavalier, Suite
ANDRIS NELSONS
City of Birmingham Symphony Orchestra
(Orfeo)

EUGEN JOCHUM
Concertgebouw Orchestra Amsterdam
(Philips)

RUDOLF KEMPE
Sächsische Staatskapelle Dresden
(Warner Classics)

                                        21
MARKO LETONJA
DIRECTION

Directeur musical                          part en tournée avec l’Orchestre
et artistique de                           symphonique « Giuseppe Verdi »
                                           de Milan et accompagne la célèbre
l’Orchestre depuis 2012,                   soprano suédoise Nina Stemme
le chef slovène                            avec l’Orchestre de l’Opéra de
Marko Letonja                              Stockholm.
                                           Nommé chef permanent et direc-
est par ailleurs directeur                 teur musical de l’Orchestre sym-
musical de l’Orchestre                     phonique et de l’Opéra de Bâle en
philharmonique de Brême                    2003, Marko Letonja se tourne
                                           vers la scène lyrique et y dirige
et chef honoraire                          jusqu’en 2006 de nouvelles pro-
du Tasmanian                               ductions (Tannhäuser, La Travia-
Symphony Orchestra.                        ta, Der Freischütz, Boris Godounov,
                                           Tristan et Isolde, Rigoletto et Don
                                           Giovanni). Il enregistre par ailleurs
Il étudie le piano et la direction d’or-   plusieurs CD avec cet orchestre,
chestre à l’Académie de musique de         dont l’intégrale des symphonies de
Ljubljana et suit les cours de direc-      Felix Weingartner.
tion d’Otmar Suitner à l’Akademie          En 2007, il participe à une grande
für Musik und Theater de Vienne            tournée en Nouvelle Zélande et en
où il obtient ses diplômes en 1989.        Australie, où il dirige l’Orchestre
Deux ans plus tard, il devient di-         philharmonique d’Auckland, l’Or-
recteur musical de l’Orchestre             chestre Victoria et l’Orchestre
philharmonique de Slovénie à               symphonique de Melbourne. Il est
Ljubljana qu’il dirige jusqu’en 2003.      nommé principal chef invité de l’Or-
Il dirige l’Orchestre symphonique          chestre Victoria de Melbourne dès
de Vienne au Festival de Vienne,           la saison 2008/2009.
l’Orchestre philharmonique de              Son vaste répertoire fait de Marko
Munich, l’Orchestre symphonique            Letonja un chef invité très recher-
de la Radio bavaroise à Munich, l’Or-      ché, notamment par l’Opéra natio-
chestre d’État de Stuttgart et l’Orch-     nal de Vienne (La Dame de pique et
estre symphonique de Hambourg,             Les Contes d’Hoffmann), le Grand

22
Théâtre de Genève (La Dame de pi-     ra national du Rhin de Strasbourg
que et Médée), le Teatro dell’Opera   (La Walkyrie, Le Crépuscule des
à Rome (Roméo et Juliette), le Sem-   dieux, Le Vaisseau fantôme et L’Af-
peroper de Dresde (Nabucco), la       faire Makropoulos), le Teatro Lirico
Scala de Milan (Il dissoluto assol-   de Cagliari (Cavalleria rusticana, I
to - sur un livret de José Saramago   Pagliacci et Le Vaisseau fantôme),
- ainsi que Sancta Susanna de Hin-    l’Orchestre symphonique de la Ra-
demith, L’Affaire Makropoulos et      dio bavaroise à Munich, (Carmen
Les Contes d’Hoffmann), le Staats-    en version de concert) et le Teatro
oper Unter den Linden de Berlin       Nacional de São Carlos à Lisbonne
(Madame Butterfly), la Deutsche       (La Walkyrie, Siegfried et Le Cré-
Oper Berlin (La Traviata), l’Opé-     puscule des dieux).

                                                                        23
MARKO LETONJA
LEITUNG

Der Slowene Marko          Er begann sein Studium als
Letonja ist seit 2012      Pianist und Dirigent an der
                           Musikakademie von Ljubljana und
Chefdirigent des           schloss es 1989 als Schüler von
Orchestre philharmonique   Otmar Suitner an der Akademie
de Strasbourg sowie        für Musik und Theater in Wien ab.
                           Schon zwei Jahre später wurde er
Ehrendirigent des          Musikdirektor der Slowenischen
Tasmanian Symphony         Philharmonie in Ljubljana, die
Orchestra. Zudem ist       er bis 2003 leitete. In dieser Zeit
                           begann auch seine internationale
er seit der Spielzeit      Laufbahn als Konzertdirigent. Er
2018/19 designierter       trat mit den Wiener Symphonikern
Generalmusikdirektor der   bei den Wiener Festwochen auf,
                           konzertierte mit den Münchner und
Bremer Philharmoniker.     den Bremer Philharmonikern, dem
                           Münchner Rundfunkorchester,
                           dem Staatsorchester Stuttgart,
                           den Hamburger Symphonikern,
                           absolvierte eine Tournee mit dem
                           Mailänder Orchestra Sinfonica
                           „Giuseppe Verdi“ und begleitete
                           mit dem Opernorchester von
                           Stockholm die gefeierte schwe-
                           dische Sopranistin Nina Stemme.

24
Mit der Berufung zum Chef-           Mit einem großen und vielfältigen
dirigenten und Musikdirektor         Repertoire gastierte er u.a. an der
des Sinfonieorchesters und des       Wiener Staatsoper (Pique Dame
Theaters Basel im Jahr 2003,         und Les Contes d‘Hoffmann),
verlagerte sich der Schwerpunkt      am Grand Théâtre von Genf
von Letonjas Tätigkeit auf die       (u.a. Medea und Manon), am
Oper. Bis 2006 leitete er in Basel   Teatro dell’Opera in Rom (Roméo
verschiedene Neuproduktionen         et Juliette), an der Dresdner
von Tannhäuser, La Traviata,         Semperoper (Nabucco), der
Der Freischütz, Boris Godunow,       Mailänder Scala (Il dissoluto
Tristan und Isolde, Rigoletto        assolto von José Samarago in
und Don Giovanni. Mit dem            Kombination mit Hindemiths
Sinfonieorchester Basel spielte      Sancta Susanna, Die Sache
er außerdem verschiedene             Makropulos sowie Les Contes
CD-Aufnahmen ein (u.a. Ge-           d‘Hoffmann), der Staatsoper
samtaufnahmen aller Sinfonien        Berlin (Madama Butterfly),
von Felix Weingartner).              der Deutschen Oper Berlin (La
                                     Traviata), der Opéra national
Seit Beginn seiner Karriere ist      du Rhin in Straßburg (Walküre,
Letonja gern gesehener und           Götterdämmerung, Der Fliegende
häufiger Gast in Australien. Auf     Holländer, Die Sache Makropulos,
einer ausgedehnten Tournee           Beatrice Cenci), am Teatro
dirigierte er 2007 das Auckland      Lirico in Cagliari (Cavalleria
Philharmonia Orchestra, das          rusticana, I Pagliacci und Der
Orchestra Victoria von Melbourne     Fliegende Holländer), beim
und das Melbourne Symphony           Münchner Rundfunkorchester
Orchestra. 2008 wurde er zum         (Carmen, konzertant) und am
Principal Guest Conductor des        Teatro Nacional São Carlos in
Orchestra Victoria Melbourne         Lissabon (Walküre, Siegfried,
ernannt.                             Götterdämmerung).

                                                                      25
NEMANJA
RADULOVIC
VIOLON
Lauréat de l’Echo Klassik Award          sous la baguette d’Andrey Boreyko ;
2015 en tant que Révélation de l’an-     ses engagements inédits avec le
née, le violiniste serbo-français        Gothenburg Symphony, le Philhar-
Nemanja Radulovic a surpris le           monia Orchestra, le Sydney Sym-
monde de la musique classique par        phony, le MDR Leipzig Radio Sym-
son incroyable virtuosité, sa profon-    phony, le Dusseldorf Symphony, le
deur d’expression et son ambitieuse      RTE National Symphony Dublin,
programmation, à la fois en studio       l’Orquesta Sinfonica de Valencia
d’enregistrement et sur scène. Dans      et l’Orchestre philharmonique de
Baïka, son dernier album en date,        Strasbourg ; l’ouverture de la saison
Radulovic, artiste exclusif Deutsche     pour la série Jeunesse musicale au
Grammophon, présente ses inter-          Vienna Konzerthaus ; son rôle d’in-
prétations évocatrices du Concer-        terprète/de chef d’orchestre dans le
to pour violon de Khatchatourian         Concerto pour violon de Beethoven
ainsi que de la Schéhérazade de          avec le Munich Chamber Orches-
Rimsky-Korsakov, dont il a signé         tra (s’étant soldé par une ré-invita-
l’arrangement pour violon solo et        tion immédiate et une collaboration
orchestre de chambre.                    continue avec cet ensemble) ; ainsi
Dans la foulée de sa très attendue       qu’une collaboration spéciale avec
et « magique » (selon Barry Creasy       le clarinettiste Andreas Ottensamer,
du magazine musicOMH) première           l’accordéoniste Ksenija Sidorova, et
prestation lors des BBC Proms aux        la pianiste Laure Favre-Kahn, pour
côtés du Bournemouth Sympho-             des performances qui auront lieu
ny Orchestra, sous la baguette de        lors de festivals en Allemagne, en
Kirill Karabits, et d’un Concerto        Suisse et en France.
pour violon de Barber dont « la          Artiste cherchant à élargir les fron-
finesse lyrique et l’exceptionnelle      tières de la musique classique,
virtuosité du dernier mouvement          Radulovic s’appuie sur le pou-
ont été retranscrites pratiquement       voir de la musique pour réunir les
à la perfection » (The Times), il con-   gens grâce à une énergie et une
vient de noter, parmi les prestations    spontanéité uniques. Il compte
récentes et à venir de Radulovic, une    une multitude de fans fidèles par-
grande tournée européenne avec le        tout dans le monde qui ont appré-
Russian State Academic Symphony          cié ses performances avec les plus

26
grands orchestres internationaux,      monic, le Cadaqués Orchestra, ain-
dont le Munich Philharmonic, le        si que le Bilbao Orkestra Sinfonikoa.
Deutsches Symphonie-Orchester          Radulovic aime avec une égale fer-
de Berlin, le Staatskapelle Dresden,   veur le côté intimiste de la musique
le Royal Liverpool Philharmonic,       de chambre, et donne de plus en
le Tokyo Symphony, le Yomiuri          plus de récitals sur le circuit inter-
Nippon Symphony de Tokyo, l’Or-        national. Il s’est produit dans des
chestre symphonique de Montréal,       lieux aussi prestigieux que le Carne-
l’Orquesta Nacional de España,         gie Hall de New York, l’Amsterdam
le Netherlands Radio Philharmo-        Concertgebouw, la Berlin Philhar-
nic, le Salzburg Camerata, le NDR      monie, la Salle Pleyel et le Théâtre
Radiophilharmonie de Hanovre,          des Champs-Élysées de Paris,
le WDR Sinfonieorchester de Co-        l’Athens Megaron, le Tokyo’s Sun-
logne, l’Orchestre philharmonique      tory Hall, le Teatro Colón de Buenos
de Radio France, le Belgian National   Aires, ainsi que le Melbourne Recital
Orchestra, l’Orchestre national de     Centre en Australie.
Lille, l’Orchestra Sinfonica Nazio-    Parmi ses nombreux partenaires
nale della RAI de Turin, l’Orchestra   de récital, on trouve notamment
della Toscana, le Tampere Philhar-     Marielle Nordmann, Laure Favre-
monic, le Gävle Symphony, le Royal     Kahn et Susan Manoff, cette der-
Philharmonic Orchestra, le Copen-      nière ayant également enregistré
hagen Phil, le Geneva Camerata, le     avec lui un disque de sonates de
Queensland Symphony, le Macao          Beethoven publié par le label Decca/
Orchestra, le Malaysian Philhar-       Universal Music.

                                                                           27
NEMANJA
RADULOVIC
VIOLINE

Der französisch-serbische Geiger     Sinfonieorchester Russlands
Nemanja Radulovi und Gewin-          und Andrei Boreiko, Debüts mit
ner des Echo Klassik Preises         den Göteborger Symphonikern,
„Nachwuchskünstler des               dem Philharmonia Orchestra,
Jahres“ 2015 erobert die Welt der    der Sydney Symphony, dem
klassischen Musik im Sturm mit       MDR-Sinfonieorchester, den
seiner mitreißenden Virtuosität,     Düsseldorfer Symphonikern,
seinem tiefgreifenden Ausdruck       der RTE National Symphony
und seinem gewagten Programm         Dublin, dem Orquesta Sin-
im Aufnahmestudio und auf der        fonica de Valencia und den
Konzertbühne. Im Rahmen seines       Straßburger Philharmonikern.
Exklusivvertrags mit Deutsche        Weitere Engagements sind:
Grammophon ist sein neuestes         Die Saisoneröffnung der Serie
Album Baïka entstanden, das          Jeunesse Musicale im Wiener
bewegende Interpretationen von       Konzerthaus; eine Aufführung/
Chatschaturjans Violinkonzert und    Direktaufnahme von Beethovens
Rimski-Korsakows Scheherazade,       Violinkonzert mit dem Münchner
arrangiert für Sologeige und         Kammerorchester (das zu einer
Kammerorchester umfas st.            sofortigen Wiedereinladung
Direkt nach dem mit Spannung         und einer längeren Beziehung
erwarteten „magischen“ (Barry        mit dem Ensemble geführt hat);
Creasy, musicOMH) Debüt an den       eine besondere Zusammenarbeit
BBC Proms mit dem Bournemouth        mit dem Klarinettisten Andreas
Symphony Orchestra, Kirill           Ottensamer, der Akkordeonistin
Karabits und dem Barber Violin       Ksenija Sidorova und der
Concerto, dessen „lyrische           Pianistin Laure Favre-Kahn mit
Zärtlichkeit und Super-Virtuosität   Aufführungen an Festivals in
des letzten Satzes mit fast          Deutschland, der Schweiz und in
absoluter Perfektion aufgeführt      Frankreich.
wurden“ (The Times) umfassen         Als Künstler, der die Grenzen der
Radulovics neuerliche und zu-        klassischen Musik neu auszuloten
künftige Highlights eine längere     versucht, beherrscht Radulovic die
Europatournee mit dem Staatlichen    Macht der Musik, um die Menschen

28
mit seiner besonderen Energie         Cadaqués Orchestra und dem
und Ausstrahlung zu vereinen. Er      Bilbao Orkestra Sinfonikoa.
hat eine große Anzahl treuer Fans     Radulovic hat aber auch eine
auf der ganzen Welt, die seinen       starke Leidenschaft für die in-
Aufführungen zahlreichen der          timere Kammermusik und ist
weltweit bekanntesten Orchestern      auch auf dem internationalen
beigewohnt haben, wie den             Parkett immer aktiver. Er hat in
Münchner Philharmonikern,             den wichtigsten Konzertsälen
dem Deutschen Symphonie-              gespielt, darunter der Carnegie Hall
Orchester Berlin, der Staatskapelle   in New York, dem Concertgebouw
Dresden, der Royal Liverpool Phil-    in Amsterdam, der Berliner
harmonic, der Tokyo Symphony,         Philharmonie, der Salle Pleyel
der Yomiuri Nippon Symphony           und dem Théâtre des Champs-
in Tokio, dem Orchestre Sym-          Élysées in Paris, dem Megaron in
phonique de Montréal, dem             Athen, der Suntory Hall in Tokio,
Orquesta Nacional de España, der      dem Teatro Colón in Buenos
Netherlands Radio Philharmonic,       Aires und dem Melbourne Recital
der Salzburg Camerata, der NDR        Centre in Australien. Zu seinen
Radiophilharmonie in Hannover,        zahlreichen Auftrittspartnern
dem WDR Sinfonieorchester             zählen Marielle Nordmann, Laure
in Köln, dem Orchestre Phi-           Favre-Kahn und Susan Manoff, mit
lharmonique de Radio France, dem      der er auch Beethovens Sonaten
Belgischen Nationalorchester, dem     unter dem Label Decca/Universal
Orchestre National de Lille, dem      aufgenommen hat.
Orchestra Sinfonica Nazionale
della RAI in Turin, dem Orchestra
della Toscana, der Tampere
Philharmonic, der Gävle Symphony,
dem Royal Philharmonic Orchestra,
der Copenhagen Phil, der Geneva
Camerata, der Queensland Sym-
phony, dem Macao Orchestra, der
Malaysian Philharmonic, dem

                                                                        29
ORCHESTRE
          PHILHARMONIQUE
           DE STRASBOURG
Placé sous la direction musicale et       produisant régulièrement à la Philhar-
artistique de Marko Letonja depuis        monie de Paris, et en Europe dans les
2012, l’Orchestre philharmonique de       salles les plus prestigieuses du conti-
Strasbourg - labellisé « Orchestre na-    nent (KKL de Lucerne, Gasteig de
tional » en 1994 – compte parmi les       Munich, Musikverein de Vienne, Elb-
formations majeures de l’Hexagone         philharmonie de Hambourg, etc.). De-
avec un effectif de 110 musiciens per-    puis peu, il a renoué avec les grandes
pétuant l’excellence et la double tra-    tournées internationales qui l’avaient
dition française et germanique. Outre     mené au Japon, au Brésil et en Argen-
ses grandes saisons symphoniques,         tine par le passé. En juin 2017, il a ain-
il assure une partie des représenta-      si donné une série de concerts en Co-
tions de l’Opéra national du Rhin, par-   rée du Sud et s’y rendra à nouveau, en
ticipe au Festival Musica et développe    mai 2020.
des projets inédits avec d’autres par-    Fort d’une importante discographie,
tenaires strasbourgeois. Il propose       l’Orchestre philharmonique de Stras-
également une dense saison de mu-         bourg a récemment créé l’événement
sique de chambre regroupant une           en gravant, sous la direction de John
quinzaine de rendez-vous qui se dé-       Nelson et avec une éclatante distri-
ploient à la Cité de la Musique et de     bution, une version qui fait déjà réfé-
la Danse, à l’Aubette, à l’Opéra et à     rence des Troyens de Berlioz (Erato).
l’Espace Django. Attentif à une large     Ce CD a obtenu un important succès
diffusion de la musique, l’Orchestre      public et critique et a notamment été
mène par ailleurs d’importantes ac-       récompensé par le palmarès Gramo-
tions de décentralisation dans le Bas-    phone Classical Music Awards, le
Rhin et une politique culturelle dy-      Diapason d’Or, le Choc de Classica et
namique à destination de toutes les       une Victoire de la musique classique
classes d’âge.                            dans la catégorie « enregistrement ».
L’Orchestre contribue aussi au rayon-     Il initie un cycle Berlioz avec la sortie
nement de Strasbourg en France, se        des enregistrements de La Damna-

30
tion de Faust (sortie ce mois-ci), puis     BIBLIOGRAPHIE
de Roméo et Juliette (2020).
Parmi les réalisations discogra-            LE CONSERVATOIRE
phiques plus anciennes de l’Or-             ET L’ORCHESTRE
                                            PHILHARMONIQUE
chestre, mentionnons notamment              DE STRASBOURG
des opus dédiés à Berg et Korngold,         (Geneviève Honegger)
ou encore un disque rassemblant des
pages de Dukas, Koechlin et Ravel.          ORCHESTRE PHILHARMONIQUE
En phase avec son époque, l’Orchestre       DE STRASBOURG,
– choisi pour jouer au cours de l’émis-     UN ORCHESTRE DANS SA VILLE
sion Prodiges sur France 2 en 2017 –        (Hervé Lévy et Pascal Bastien)
collabore régulièrement avec Arte           Ville de Strasbourg
Concert pour la diffusion en direct et      Diffusion La Nuée Bleue
en streaming de certaines de ses pres-
tations, jetant les bases d’une véritable   AU TEMPO DE L’HISTOIRE
salle de concert virtuelle.                 Catalogue de l’exposition
Ainsi s’ancre dans le présent un des        organisée à l’occasion des 150 ans
orchestres les plus anciens du pays,        de l’OPS / Ville de Strasbourg
puisqu’il a été fondé en 1855 avec, à
sa tête, le chef belge Joseph Hassel-
mans. Au fil de sa riche histoire, il a
compté parmi ses directeurs : Hans
Pfitzner (1907-1918), Guy Ropartz
(1919-1929), Ernest Bour (1950-
1963), Alcéo Galliera (1964-1972),
Alain Lombard (1972-1983), Theodor
Guschlbauer (1983-1997), Jan Latham-
Koenig (1997-2003) ou Marc Albrecht
(2006-2011).

                                                                             31
ORCHESTRE
          PHILHARMONIQUE
           DE STRASBOURG

Das Orchestre philharmonique de         internationale Tourneen an, die es in
Strasbourg – seit 1994 „Orchestre       der Vergangenheit nach Japan, Bra-
national“ – steht seit 2012 unter       silien oder Argentinien geführt ha-
der musikalischen und künstle-          ben: So gab das OPS im Juni 2017
rischen Leitung von Marko Letonja.      fünf Konzerte in Südkorea und wird
Es zählt 110 Musiker und gehört zu      dieses Land 2020 erneut bereisen.
den bedeutendsten französischen         Das Orchestre philharmonique de
Orchestern. Neben seiner Konzert-       Strasbourg verfügt über eine um-
saison spielt es auch bei Auffüh-       fangreiche Diskografie und die vor
rungen der Opéra national du Rhin,      kurzem aufgzeichnete Konzert-
nimmt am Festival Musica teil und       version der Oper Les Troyens von
führt neue Projekte mit anderen         Berlioz (Erato / Warner Classics
Straßburger Partnern durch. In dem      2017) unter der Leitung von John
Bestreben, Musik einem breiten Pu-      Nelson war ein großer Erfolg. Die
blikum zugänglich zu machen, bie-       CD wurde von der New York Times,
tet es zahlreiche Aktionen außerhalb    bei den International Opera Awards
Straßburgs sowie ein dynamisches        und bei den Victoires de la musique
Kulturprogramm für alle Alters-         classique 2019 als beste Einspielung
gruppen. Das Ensemble trägt fer-        des Jahres ausgezeichnet und zählt
ner zur Ausstrahlung Straßburgs in      zu den Gewinnern der Gramophone
ganz Frankreich bei (beispielsweise     Classical Music Awards 2018 in der
tritt es regelmäßig in der Philharmo-   Kategorie Oper. Im April 2019 fol-
nie de Paris auf ) und ist in den re-   gte die Live-Aufnahme des zweiten
nommiertesten Konzertsälen Euro-        Berlioz-Abends mit La Damnation
pas zu Gast (KKL Luzern, Gasteig        de Faust (diesen Monat erschie-
München, Wiener Musikverein, Elb-       nen) und im nächsten Jahr endet der
philharmonie Hamburg etc.). In          Zyklus mit Romeo und Julia (2020).
jüngster Zeit knüpft es an die großen   Unter den älteren Aufnahmen des

32
Orchesters sind insbesondere die         BIBLIOGRAFIE
Berg und Korngold gewidmeten Wer-
ke oder die CD mit Werken von Dukas,     LE CONSERVATOIRE
Koechlin und Ravel zu nennen.            ET L’ORCHESTRE
                                         PHILHARMONIQUE
Das OPS ist fest in seiner Zeit veran-   DE STRASBOURG
kert und spielte beispielsweise 2017     (Geneviève Honegger)
in der Musiktalent-Sendung Pro-
diges auf France 2; ferner arbeitet es   ORCHESTRE PHILHARMONIQUE
regelmäßig für Live-Übertragungen        DE STRASBOURG,
mit ARTE Concert zusammen.               UN ORCHESTRE DANS SA VILLE
Als eines der ältesten Orchester         (Hervé Lévy und Pascal Bastien)
Frankreichs wurde es 1855 unter der      Stadt Straßburg
Leitung des belgischen Dirigenten        Vertrieb La Nuée Bleue
Joseph Hasselmans gegründet. Im
Verlauf seiner reichen Geschichte        AU TEMPO DE L’HISTOIRE
hatte es Direktoren wie Hans Pfitzner    Katalog zur Ausstellung
(1907-1918), Guy Ropartz (1919-          anlässlich der 150-Jahr-Feier des
1929), Ernest Bour (1950-1963), Alcéo    OPS / Stadt Straßburg
Galliera (1964-1972), Alain Lombard
(1972-1983), Theodor Guschlbauer
(1983-1997), Jan Latham-Koenig (1997-
2003) und Marc Albrecht (2006-2011).

                                                                         33
LES ARTISTES MUSICIENS
PREMIER VIOLON              ALTOS                        CLARINETTES
SUPER SOLISTE               Benjamin Boura               Sébastien Koebel
Charlotte Juillard          Nicole Mignot                Jérémy Oberdorf
                            Angèle Pateau                Jérôme Salier
PREMIERS VIOLONS            Jean Haas                    Stéphanie Corre
SOLISTES                    Florence Jemain              Alain Acabo
Philippe Lindecker          Françoise Mondésert
Samika Honda                Ingrid La Rocca              BASSONS
                            Bernard Barotte              Jean-Christophe Dassonville
                            Odile Siméon                 Rafael Angster
PREMIERS VIOLONS            Agnès Maison
Hedy Kerpitchian                                         Philippe Bertrand
                            Boris Tonkov                 Gérald Porretti
Thomas Gautier              Anne-Sophie Pascal
Marc Muller                                              Alain Deleurence
Serge Nansenet
Tania Sakharov              VIOLONCELLES
                            Alexander Somov              CORS
Claire Boisson                                           Jérôme Hanar
Fabienne Demigné            Fabien Genthialon
                            Olivier Roth                 Alban Beunache
Sylvie Brenner                                           Renaud Leipp
Christine Larcelet          Christophe Calibre
                            Juliette Farago              Patrick Caillieret
Muriel Dolivet                                           Rémy Abraham
Gabriel Henriet             Nicolas Hugon
                            Olivier Garban               Sébastien Lentz
Claire Rigaux                                            Jean-Marc Perrouault
Yukari Kurosaka             Thibaut Vatel
Guillaume Roger             Paul-Édouard Senentz
Si Li                       Marie Viard                  TROMPETTES
Poste à pourvoir                                         Vincent Gillig
                            CONTREBASSES                 Jean-Christophe Mentzer
                            Stephan Werner               Julien Wurtz
SECONDS VIOLONS             Gilles Venot                 Daniel Stoll
Anne Werner                 Thomas Kaufman               Angela Anderlini
Serge Sakharov              Claire Bidault
Ethica Ogawa                Isabelle Kuss-Bildstein
Florence Kunzer                                          TROMBONES
                            Thomas Cornut                Nicolas Moutier
Odile Obser                 Tung Ke
Éric Rigoulot                                            Laurent Larcelet
                            Zoltan Kovac                 Renaud Bernad
Agnès Vallette
Emmanuelle Antony-Accardo                                Brian Damide
Malgorzata Calvayrac        HARPE
Alexandre Pavlovic          Pierre-Michel Vigneau        TUBA
Katarina Richel                                          Micaël Cortone d’Amore
Evelina Antcheva            FLÛTES
Tiphanie Trémureau          Sandrine François            TIMBALES-PERCUSSIONS
Ariane Lebigre              Anne Clayette                Denis Riedinger
Étienne Kreisel             Ing-Li Chou                  Stephan Fougeroux
Kai Ono                     Sandrine Poncet-Retaillaud   Olivier Pelegri
                            Aurélie Bécuwe               Grégory Massat

                            HAUTBOIS
                            Sébastien Giot
                            Samuel Retaillaud
                            Guillaume Lucas
                            Jean-Michel Crétet

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JEUDI 12 ET
                                                  VENDREDI 13 DÉCEMBRE 20H
                                                   PALAIS DE LA MUSIQUE ET DES CONGRÈS

                                                   UNE SYMPHONIE TRAGIQUE

                                                           M A HL E R
                                                             Symphonie n°6

                                                             DIRECTION
                                                          JOSEP PONS

                                                  ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE STRASBOURG

                                                        philharmonique.strasbourg.eu
© GRÉGORY MASSAT - N° 2-1081908 ET N° 3-1081909
NE MANQUEZ PAS               CONCERT DE LA SAINT-SYLVESTRE
                             CONCERT DU NOUVEL AN
LES PROCHAINS                MARDI 31 DÉCEMBRE 20H
CONCERTS                     MERCREDI 1ER JANVIER 17H
DE L’ORCHESTRE               PMC - SALLE ÉRASME
                             OPÉRAS ET
                             OPÉRETTES
CONCERT SYMPHONIQUE          Extraits de
                             Les Noces de Figaro | Don Giovanni |
JEUDI 12 ET VENDREDI 13      Carmen | Tannhäuser | Les Contes
DÉCEMBRE 20H                 d’Hoffmann | Die Fledermaus...
PMC - SALLE ÉRASME
UNE SYMPHONIE                DIRECTION
                             MARKO LETONJA
TRAGIQUE
                             BARYTON
MALHER
Symphonie n°6 en la mineur
                             LUDOVIC TÉZIER
                             SOPRANO
DIRECTION
                             CASSANDRE BERTHON
JOSEP PONS                   CHŒURS DE L’OPÉRA
                             NATIONAL DU RHIN
CONCERT DE NOËL

JEUDI 19 DÉCEMBRE 20H
PMC - SALLE ÉRASME
AU JARDIN D’HAYDN
HAYDN
Die Schöpfung

DIRECTION
THEODOR GUSCHLBAUER
SOPRANO
LÉONIE RENAUD
                             BILLETS
                             & ABONNEMENTS
TÉNOR
BERNARD RICHTER              BILLETTERIE DE L’OPS
                             PALAIS DE LA MUSIQUE ET DES CONGRÈS
BARYTON
                             ENTRÉE ERASME
CHRISTOPH FILLER             PLACE DE BORDEAUX
                             67076 STRASBOURG
CHŒUR PHILHARMONIQUE
DE STRASBOURG                DU LUNDI AU VENDREDI
                             DE 12H À 18H
CHEFFE DE CHŒUR              03 68 98 68 15
CATHERINE BOLZINGER          PHILHARMONIQUE.STRASBOURG.EU

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CONCERT DE NOËL

                                                      JEUDI 19 DÉCEMBRE 20H
                                                    PALAIS DE LA MUSIQUE ET DES CONGRÈS

                                                    A U J A RD I N
                                                     D’H AY DN
                                                          DIE SCHÖPFUNG

                                                              DIRECTION
                                                  THEODOR GUSCHLBAUER
                                                               SOPRANO
                                                        LÉONIE RENAUD
                                                                 TÉNOR
                                                      BERNARD RICHTER
                                                               BARYTON
                                                      CHRISTOPH FILLER
                                                  CHŒUR PHILHARMONIQUE
                                                     DE STRASBOURG

                                                   ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE STRASBOURG

                                                         philharmonique.strasbourg.eu
© GRÉGORY MASSAT - N° 2-1081908 ET N° 3-1081909
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L’Orchestre philharmonique
   de Strasbourg bénéficie
   du soutien du ministère
   de la Culture (Direction
   régionale des affaires
   culturelles Grand-Est)
   et du Conseil départemental
   du Bas-Rhin

DIRECTRICE DE LA PUBLICATION
MARIE LINDEN

RESPONSABLE COMMUNICATION,
MARKETING ET RELATIONS PUBLIQUES
EMMA GRANIER

RÉDACTION DES COMMENTAIRES
STÉPHANE FRIÉDÉRICH

CONCEPTION GRAPHIQUE
BUILDOZER

CRÉDITS PHOTOS
P. 4 | 14 © ROGER PIC
P. 6 | 8 | 16 | 18 © DR
P. 23 © DAN CRIPPS
P. 27 © MILAN DJAKOV
P. 38 | 39 © CHARLOTTE ABRAMOW / DG

LICENCES D’ENTREPRENEURS DE SPECTACLES
N°2-1081908 ET N°3-1081909

La prise de photographies et l’enregistrement de vidéos
ne sont pas autorisés durant les concerts.

                                                          39
ORCHESTRE
 PHILHARMONIQUE
  DE STRASBOURG

  PALAIS DE LA MUSIQUE
    ET DES CONGRÈS
   67000 STRASBOURG
philharmonique.strasbourg.eu
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