AFTER DARK MERCREDI WEDNESDAY - Verbier Festival
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
AFTER DARK MERCREDI WEDNESDAY 24 JUILLET JULY THE LAB, KABARETT : THE DEGENERATES Cigdem Tuncelli violon Inspirés par le concert de Daniel Hope Berlin 1938, les talents Thomas Chartre violoncelle de la Verbier Festival Academy offrent un aperçu des styles Samuel Sparrow clarinette musicaux du cabaret berlinois des années 1920-30, injustement Maggie O’Leary basson qualifié de « dégénéré » ou « Entartete » par le Troisième Reich. Arthur Escriva trompette Inspired by Daniel Hope’s exploration of Berlin 1938, musicians of Alexander Ullman piano the Verbier Festival Academy provide a glimpse into the Berlin Jeanne Gérard soprano cabarets of the twenties and thirties with this late-night sampling of Olivia Boen soprano musical styles unjustly branded as ‘degenerate’ or ‘Entartete’ by Quatuor Agate quatuor à cordes Ema Nikolowska mezzo-soprano the Third Reich. Daniel Gerzenberg piano Avec la participation exceptionnelle de Thomas Quasthoff bohuslav martinů (1890–1959) La revue de cuisine - Prologue. Allegretto (March) kurt weill (1900–1950) - J’attends un navire - Je ne t’aime pas - Youkali bohuslav martinů La revue de cuisine - Tango. Lento arnold schoenberg (1874–1951) Quatuor à cordes N° 2 op.10 - Littanei. Langsam hanns eisler (1898–1962) - Solidaritätslied - Hollywood Liederbuch : - An den kleinen Radioapparat - Über den Selbstmord -Hölderlin-Fragmente : - An eine Stadt - Abortion is Illegal bohuslav martinů La revue de cuisine - Charleston. Poco a poco Allegro (Tempo di Charleston) george gershwin (1898–1937) - By Strauss - The Man I Love - Vodka bohuslav martinů La revue de cuisine - Final. Tempo di Marcia–Allegretto kurt weill Die Moritat von Mackie Messer
kurt weill (1900–1950) Je n’ai pas pleuré, je n’ai pas souffert - J’attends un navire Ce n’était qu’un rêve et qu’une folie. Il me suffira que tes yeux soient clairs Beautiful girl! Bella Francesa! Sans regret du soir, ni mélancolie. Deux dollars! Il me suffira de voir ton bonheur Il me suffira de voir ton sourire. Tu seras content. Conte-moi comment elle a pris ton cœur Entre chez moi! Mets-toi à l’aise! Et même dis-moi ce qu’on ne peut dire. Prends-moi, paye-moi Non, tais-toi plutôt... Je suis à genoux Et va-t’en! Le feu s’est éteint, la porte est fermée Pars, ce n’est pas toi que j’attends. Ne demande rien, je pleure... C’est tout. Je ne t’aime pas, ô mon bien-aimé. J’attends un navire qui viendra Et pour le conduire, ce navire a .............................................................................. Le vent de mon coeur qui soupire L’eau de mes pleurs le portera kurt weill - Je ne t’aime pas Et si la mer veut le détruire Ce navire qui viendra Retire ta main, je ne t’aime pas Je le porterai, ce navire Car tu l’as voulu, tu n’es qu’un ami. Jusqu’à Bordeaux entre mes bras! Pour d’autres sont faits le creux de tes bras Et ton cher baiser, ta tête endormie. Là-bas on m’appelait Marie Ne me parle pas, lorsque c’est le soir Et les garçons au coin des champs Trop intimement, à voix basse même Me chatouillaient pour que je rie Ne me donne pas surtout ton mouchoir : Et que je cède en me battant. Il renferme trop le parfum que j’aime. Mais toi pour qui je suis «Chérie» Dis-moi tes amours, je ne t’aime pas Prends-moi, paye-moi Quelle heure te fut la plus enivrante ? Et va-t’en! Et si elle t’aimait bien, et si elle fut ingrate En me le disant, ne sois pas charmant. J’attends un navire qui viendra Je n’ai pas pleuré, je n’ai pas souffert Et pour le conduire, ce navire a Ce n’était qu’un rêve et qu’une folie. Le vent de mon coeur qui soupire Il me suffira que tes yeux soient clairs L’eau de mes pleurs le portera Sans regret du soir, ni mélancolie. Il me suffira de voir ton bonheur Et si la mer veut le détruire Il me suffira de voir ton sourire. Ce navire qui viendra Conte-moi comment elle a pris ton cœur Je le porterai, ce navire Et même dis-moi ce qu’on ne peut dire. Jusqu’à Bordeaux entre mes bras! Non, tais-toi plutôt... Je suis à genoux Le feu s’est éteint, la porte est fermée Deux dollars! Ne demande rien, je pleure... C’est tout. Chacun qui me prend Je ne t’aime pas, ô mon bien-aimé. Est un marin de mon navire. Torture-moi! I don’t love you Chaque tourment Take away your hand -- for I don’t love you; Est une voile à mon navire Because you have wished it, you are only a friend. Bats-moi! Your embrace is for other people, Mon coeur saignant Your dear kiss, your slumbering head. Est le drapeau de mon navire Don’t talk to me when it is evening De ce navire, mon amant! In that very low voice, for it is too intimate; And especially don’t give me your handkerchief: J’attends un navire qui viendra It holds too much of the scent I love. Et pour le conduire, ce navire a Tell me of your loves -- for I don’t love you, Le vent de mon coeur qui soupire Tell me of your most intoxicating moment. L’eau de mes pleurs le portera And if she loved you well, or if she was ungrateful, In telling me, don’t be charming -- Et si la mer veut le détruire I haven’t cried, I haven’t suffered, Ce navire qui viendra It was only a dream -- a kind of madness. Je le porterai, ce navire It is enough to see your clear eyes, Jusqu’à Bordeaux entre mes bras! With neither the regret of evening nor melancholy. It is enough to see your joy, Retire ta main, je ne t’aime pas It is enough to see your smile. Car tu l’as voulu, tu n’es qu’un ami. Tell me how she stole your heart, Pour d’autres sont faits le creux de tes bras And tell me especially what shouldn’t be told. Et ton cher baiser, ta tête endormie. No, rather be silent... I am on my knees. Ne me parle pas, lorsque c’est le soir The fire has gone out, the door is closed. Trop intimement, à voix basse même Don’t ask me anything, I’m crying... that’s all. Ne me donne pas surtout ton mouchoir : I don’t love you, oh my beloved! Il renferme trop le parfum que j’aime. Dis-moi tes amours, je ne t’aime pas Quelle heure te fut la plus enivrante ? Et si elle t’aimait bien, et si elle fut ingrate En me le disant, ne sois pas charmant.
kurt weill Youkali, - Youkali c’est le bonheur, C’est presqu’au bout du monde, c’est le plaisir. ma barque vagabonde, Mais c’est un rêve, une folie, errant au gré de l’onde, il n’y a pas de Youkali! m’y conduisit un jour. Mais c’est un rêve, une folie, L’île est toute petite, il n’y a pas de Youkali! mais la fée qui l’habite gentiment nous invite It’s almost at the end of the world à en faire le tour. My vagabond boat, Youkali, Drifting at the whim of the waves, c’est le pays de nos désirs, Brought me there one day. Youkali, The island is tiny, c’est le bonheur, But the Fairy who lives there c’est le plaisir. Gently invites us Youkali, To go around a trip. c’est la terre où l’on Youkali, quitte tous les soucis, It is the land of our desires, c’est dans notre nuit, Youkali, comme une éclaircie. It is happiness, l’étoile qu’on suit, It is pleasure. c’est Youkali! Youkali, Youkali, It is the land where c’est le respect You quit all your troubles, de tous les vœux échangés. It is, in our night, Youkali, Like a clearing. c’est le pays The star we follow, des beaux amours partagés. it’s Youkali ! C’est l’espérance Youkali, qui est au cœur de tous les humains, It is respect la délivrance Of all the exchanged wishes. que nous attendons tous pour demain. Youkali, Youkali, It is the country c’est le pays de nos désirs, Of the beautiful shared loves. Youkali, It is hope c’est le bonheur At the heart of all the humans, c’est le plaisir, The relief mais c’est un rêve, une folie, We all await for tomorrow. il n’y a pas de Youkali! Youkali mais c’est un rêve, une folie, It is the land of our desires, il n’y a pas de Youkali! Youkali, Et la vie nous entraîne, It is happiness lassante, quotidienne, It is pleasure, mais la pauvre âme humaine, But this is a dream, a folly, cherchant partout l’oubli, There is no Youkali ! a pour quitter la terre, But this is a dream, a folly, su trouver le mystère There is no Youkali ! où nos rêves se terrent And life leads us, en quelque Youkali... Tedious routine, Youkali, But the poor human soul, c’est le pays de nos désirs, Seeking forgetfulness everywhere, Youkali, In order to quit earth, c’est le bonheur, resolved the mystery c’est le plaisir. Where our dreams hide Youkali, In some Youkali... c’est la terre où l’on Youkali quitte tous les soucis, It is the land of our desires, c’est dans notre nuit, Youkali, comme une éclaircie, It is happiness l’étoile qu’on suit, It is pleasure. c’est Youkali! Youkali, Youkali, It is the land where c’est le respect You quit all your troubles, de tous les vœux échangés, It is, in our night, Youkali, Like a clearing. c’est le pays The star we follow, des beaux amours partagés, it’s Youkali ! C’est l’espérance Youkali, qui est au cœur de tous les humains, It is respect la délivrance Of all the exchanged wishes. que nous attendons tous pour demain. Youkali, Youkali, It is the country c’est le pays de nos désirs, Of the beautiful shared loves,
It is hope Lend thy coolness, At the heart of all the humans, quench the conflagration, The relief Cancel all hope, We all await for tomorrow. vouchsafe the light! Youkali, Fires in the heart It is the land of our desires, still glow openly, Youkali, Deep within me It is happiness a cry is still awake . . It is pleasure. Kill all longing, But this is a dream, a folly, close the wound! There is no Youkali ! Take love from me. But this is a dream, a folly, give me thy joy! There is no Youkali ! .............................................................................. .............................................................................. hanns eisler (1898–1962) arnold schoenberg (1874–1951) - Solidaritätslied Quatuor à cordes N° 2 op.10 - Littanei. Langsam Vorwärts und nicht vergessen, worin unsere Stärke besteht! Tief ist die trauer Beim Hungern und beim Essen, die mich umdüstert, vorwärts und nie vergessen: die Solidarität! Ein tret ich wieder Herr! in dein haus … Auf ihr Völker dieser Erde, Lang war die reise, einigt euch in diesem Sinn, matt sind die glieder, daß sie jetzt die eure werde, Leer sind die schreine, und die große Näherin. voll nur die qual. Durstende zunge Vorwärts und nicht vergessen, darbt nach dem weine. worin unsere Stärke besteht! Hart war gestritten, Beim Hungern und beim Essen, starr ist mein arm. vorwärts und nie vergessen: die Solidarität! Gönne die ruhe schwankenden schritten, Schwarzer, Weißer, Brauner, Hungrigem gaume Gelber! Endet ihre Schlächterei! bröckle dein brot! Reden erst die Völker selber, Schwach ist mein atem werden sie schnell einig sein. rufend dem trauma, Hohl sind die hände, Vorwärts und nicht vergessen, fiebernd der mund . . worin unsere Stärke besteht! Leih deine kühle, Beim Hungern und beim Essen, lösche die brände, vorwärts und nie vergessen: die Solidarität! Tilge das hoffen, sende das licht! Wollen wir es schnell erreichen, Gluten im herzen brauchen wir noch dich und dich. lodern noch offen, Wer im Stich läßt seinesgleichen, Innerst im grunde läßt ja nur sich selbst im Stich. wacht noch ein schrei . . Töte das sehnen, Vorwärts und nicht vergessen, schliesse die wunde! worin unsere Stärke besteht! Nimm mir die liebe, Beim Hungern und beim Essen, gieb mir dein glück! vorwärts und nie vergessen: die Solidarität! Deep is the sorrow Unsre Herrn, wer sie auch seien, that darkens around me, sehen unsre Zwietracht gern, Once more I enter, denn solang sie uns entzweien, Lord! thy house… bleiben sie doch unsre Herrn. Long was the journey, weary now the limbs. Vorwärts und nicht vergessen, Empty the altars, worin unsere Stärke besteht! full only the torment. Beim Hungern und beim Essen, The parched tongue vorwärts und nie vergessen: die Solidarität! longs for the wine. Hard was the struggle, Proletarier aller Länder, numb is my arm. einigt euch und ihr seid frei. Grant sweet repose Eure großen Regimenter to faltering footsteps, brechen jede Tyrannei! For hungry mouths crumble your bread! Vorwärts und nicht vergessen Weak is my breath und die Frage korrekt gestellt calling forth the dream, beim Hungern und beim Essen: Hands are empty, Wessen Morgen ist der Morgen? feverish the mouth . . Wessen Welt ist die Welt?
Forward, and never to forget Denn angesichts dieses Elends werfen die Menschen In einem what our strength consists of! Augenblick While starving and while eating, Ihr unerträgliches Leben fort. forward, not to forget solidarity! About suicide In this country and in these times, Stand up, you, peoples of this Earth! Dreary evenings should not be allowed; Unite in the sense which here is: Also high bridges over the rivers, That she now become yours, Even the hours between nightfall and morning, And the whole of and the big foster mother. wintertime as well. That is dangerous! Black, White, Swarthy, Yellow! Because, in view of this misery, End up their bloodbaths! People throw away, Once the peoples themselves speak, In a single moment, they rapidly will be united. Their unendurable life. If we want to obtain it rapidly .............................................................................. we still need you and you. Who abandons fellow beings, hanns eisler (1898–1962) solely, that is clear, abandons himself. Hölderlin-Fragmente : An eine Stadt Our masters, whoever they are like to see our disunity, Lange lieb’ ich dich schon, möchte dich, mir zur Lust, for, as long as they divide us, Mutter nennen, und dir schenken ein [kunstlos]1 Lied, it’s true that they stay our masters. [Du, der]2 Vaterlandsstädte Ländlichschönste, so viel ich sah. Proletarians of all countries Wie der Vogel des Walds über die Gipfel fliegt, unite and you will be free! Schwingt sich über den Strom, wo er vorbei dir glänzt, Your big regiments Leicht und kräftig die Brücke, smash any tyranny. Die von Wagen und Menschen tönt. [Wie von Göttern gesandt, fesselt’ ein Zauber einst Forward, and never to forget, Auf die Brücke mich an,]3 da ich vorüber ging, the question asked to anybody: [Und herein in die Berge ]4 Do you want to starve or to eat? Mir die reizende Ferne schien, Whose morning is the morning? [Und der Jüngling, der Strom, fort in die Ebne zog, Whose world is the world? Traurigfroh, wie das Herz, wenn es, sich selbst zu schön, Liebend unterzugehen, .............................................................................. In die Fluten der Zeit sich wirft.]3 [Quellen hattest du ihm, hattest dem Flüchtigen hanns eisler (1898–1962) Kühle Schatten geschenkt, und die Gestade sahn Hollywood Liederbuch : All’ ihm nach, und es bebte An den kleinen Radioapparat Aus den Wellen ihr lieblich Bild.]5 [Aber schwer in das Tal hing die gigantische, Du kleiner Kasten, den ich flüchtend trug, Schiksalskundige Burg nieder bis auf den Grund, Daß meine Lampen mir auch nicht zerbrächen, Von den Wettern zerrissen; Besorgt vom Haus zum Schiff, vom Schiff zum Zug, Doch die ewige Sonne goß Daß meine Feinde weiter zu mir sprächen, Ihr verjüngendes Licht über das alternde An meinem Lager und zu meiner Pein, Riesenbild, und umher grünte lebendiger Der letzten nachts, der ersten in der Früh, Epheu; freundliche Wälder Von ihren Siegen und von meiner Müh: Rauschten über die Burg herab.]3 Versprich mir, nicht auf einmal stumm zu sein! Sträuche blühten herab, bis wo im heitern Tal, An den Hügel gelehnt, oder dem Ufer hold, Oh, you little box I carried as I fled Deine fröhlichen Gassen Carefully so that no valve breaks Unter duftenden Gärten ruhn. Fleeing from house to train, from train to ship Du hast dem Flüchtigen So that my enemies might still address me. kühlenden Schatten geschenkt At my bedside and to torment me und die Gestade sahen From dawn until last thing at night, ihm alle nach und es tönte Shouting their victories and my worst fears: aus den Wellen das liebliche Bild. Promise at least you won’t go silent again! Long have I loved you. I should like, for my pleasure, .............................................................................. To call you «Mother» and to present to you an artless song, To you, the most beautiful city of the Fatherland, hanns eisler (1898–1962) As far as I have seen. Hollywood Liederbuch : As the bird of the forest flies over the peaks, Über den Selbstmord so the bridge lightly and strongly swings itself across the river, there where [the river] gleams past you - In diesem Lande und in dieser Zeit [the bridge] ringing with wagons and people. Dürfte es trübe Abende nicht geben, As if sent by gods, an enchantment once bound me auch hohe Brücken über die Flüsse. to the bridge, as I walked the past, Selbst die Stunden zwischen Nacht und Morgen Und die ganze the magic captured me as well Winterzeit dazu; when the bewitching distance shone into the mountains for me. Das ist gefährlich!
And the youth, the river, travelled off into the lowlands, george gershwin (1898–1937) sadly happy, as the heart, when, finding itself too beautiful, - By Strauss throws itself, to perish in love, into the floodwaters of time. Away with the music of Broadway [...]1 Be off with your Irving Berlin Oh I give no quarter to Kern or Cole Porter But heavily into the valley hung the gigantic And Gershwin keeps pounding on tin castle that knows fate - down to the valley floor, How can I be civil when hearing this drivel rent by the weather; It`s only for nightclubbin` souses but the eternal sun poured Oh give me the free `n` easy waltz that is Vienneasy and its rejuvenating light over the aging Go tell the band If they want a hand colossal edifice, and all about it grew living The waltz must be Strauss`s ivy, friendly forests Ya, ya ya, give me oom-pa-pah soughed down over the castle. When I want a melody Shrubs bloomed downward to the joyful valley Lilting through the house where, leaned against the hills or caressing the shore, Then I want a melody your merry streets By Strauss rest under scented gardens. It laughs, it sings, the world is in rhyme Swinging to three-quarter time .............................................................................. Let the Danube flow along And the Fledermauss hanns eisler (1898–1962) Keep the wine and give me song Hölderlin-Fragmente : By Strauss - Abortion is Illegal By Jove, by Jing, by Strauss is the thing So I say to ha-cha-cha, heraus! “Please, doctor. I’ve missed my monthly...” Just give me your oom-pa-pah, by Strauss! Why, this is simply great! Let the Danube flow along If I may put it bluntly And the Fledermauss You’re raising our birthrate. Keep the wine and give me song “Please, doctor, now we’re homeless...” By Strauss But you’ll have a bed somewhere By Jove, by Jing, by Strauss is the thing So best put your feet up, moan less So I say to ha-cha-cha, heraus! And force yourself to grin and bear. Just give me your oom-pa-pah, You’ll make a simply splendid little mummy By Strauss Producing cannon-fodder from your tummy That’s what your body’s for, and you know it, .............................................................................. what’s more And it’s laid down by law george gershwin (1898–1937) And now get this straight: - The Man I Love You’ll soon be a mother, just wait. “But, doctor, no job or dwelling: Someday he’ll come along My man would find kids the last straw...” The man I love No, rather a new compelling And he’ll be big and strong Objective to work for. The man I love “But, doctor...” Really, Frau Griebel And when he comes my way I ask myself what this means I’ll do my best to make him stay You see, our state needs people He’ll look at me and smile To operate our machines. I’ll understand You’ll make a simply splendid little mummy And in a little while Producing factory fodder from your tummy He’ll take my hand That’s what your body’s for, And though it seems absurd and you know it, what’s more I know we both won’t say a word And it’s laid down by law Maybe I shall meet him Sunday, maybe Monday, maybe not And now get this straight: Still I’m sure to meet him one day You’ll soon be a mother, just wait. Maybe Tuesday will be my good news day “But, doctor, there’s such unemployment...” He’ll build a little home I can’t follow what you say. Just meant for two You’re all out for enjoyment From which I’d never roam Then grumble at having to pay. Who would, would you? If we make a prohibition And so all else above You bet we’ve a purpose in mind. I’m waiting for the man I love Better recognize your condition He’ll build a little home And once you’ve agreed to put yourselves in Just meant for two our hands, you’ll find From which I’d never roam You’re a simply splendid little mummy Who would, would you? Producing cannon fodder from your tummy And so all else above That’s what your body’s for, I’m waiting for and you know it, what’s more The man I love And it’s laid down by law And now get this straight: You’ll soon be a mother, just wait.
george gershwin (1898–1937) Ballad of Mack the Knife (1948 version) - Vodka And the shark, he has teeth; he has them in his face. Of all concoctions alcoholical And Macheath, he has a knife, I know, but one that’s diabolical but no one sees the knife. I simply thrive on old Champagne and sparkling Burgundy And the shark’s fins are Whiskey, Cointreau, Moselle red when he sheds blood; Or Eau de Vie are just like tea Mack the Knife wears a glove But, vodka, dont give me vodka, on which no sign of a crime can be seen. For when I take a little drink On a beautiful, blue-skied Sunday I forget to think a dead man lies on the Strand What a little drink can do to me and someone turns the corner, the one they call Mack the Knife. Vodka, dont give me vodka, And Schmul Meier’s still not been found, For when I take a little nip, I begin to slip and many such a rich man And I start romancing with the man that I am dancing with and his money has Mack the Knife, For vodka, makes me feel oddka against whom no one can prove anything. I go and grab a six foot two, anyone will do Jenny Towler was found If he’s only wise enough to see with a knife in her chest I’ll not scream should he kiss me and on the embankment there’s Mack the Knife, Couldn’t if I would, wouldn’t if I could who knows nothing of any of it. Vodka, you ruin me. And the great fire in Soho, seven children and an old man. .............................................................................. In the crowd Mack the Knife, whom one asks nothing, and who knows nothing. kurt weill And the underage widow, Die Moritat von Mackie Messer whose name everyone knows, woke up and was defiled. Die Moritat von Mackie Messer : Mack, what was your price? 1. Und der Haifisch, der hat Zähne And the [little] fish, they disappear. und die trägt er im Gesicht But to the dismay of the court: und Macheath, der hat ein Messer, The shark is ultimately summoned, doch das Messer sieht man nicht. but the shark knows nothing. And he cannot remember, 2. Ach, es sind des Haifischs Flossen And one can’t get hold of him: Rot, wenn dieser Blut vergiesst! For a shark is no shark, Mackie Messer trägt ‘nen Handschuh When one can’t prove it. Drauf man keine Untat liest. 3. An der Themse grünem Wasser Fallen plötzlich Leute um! Es ist weder Pest noch Cholera Doch es heisst: Maceath geht um. 4. An ‘nem schönen blauen Sonntag Liegt ein toter Mann am Strand Und ein Mensch geht um die Ecke Den man Mackie Messer nennt. 5. Und Schmul Meier bleibt verschwunden Und so mancher reiche Mann Und sein Geld hat Mackie Messer Dem man nichts beweisen kann. 6. Jenny Towler ward gefunden Mit ‘nem Messer in der Brust Und am Kai geht Mackie Messer Der von allem nichts gewusst. 7. Wo ist Alfons Glite, der Fuhrherr? Kommt das je ans Sonnenlicht? Wer es immer wissen könnte- Mackie Messer weiß es nicht. 8. Und das grosse Feuer in Soho Sieben Kinder und ein Greis- In der Menge Mackie Messer, den Man nicht fragt und der nichts weiss. 9. Und die minderjährige Witwe deren Namen jeder weiss Wachte auf und war geschändet, Mackie, welches war dein Preis
Vous pouvez aussi lire