Dossier Loger les entreprises, loger les salariés, une double équation
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#011
ÉDITION DU LOIRET
mensuel janvier 2021
45
L’actualité économique et sociétale du Val de Loire n Gratuit
Dossier
‘‘ Loger les entreprises,
loger les salariés,
‘‘
© evening_tao
une double équation
P20
P7 P9 P11 P14
n Winter Mushroom : la révolution n Ligérie : Sortez les guitares ! n Culture Miel : quand le produit n © du Centre, la signature
digitale est d’or qui veut marquer
2 JANVIER 2021
édito
VIE DES ENTREPRISES
5 L’UDEL-MEDEF du Loiret décrypte
le plan de relance
Réunis en visioconférence début décembre, les
membres de l’union des entreprises du Loiret ont
‘‘
sommaire
passé en revue les aides du plan de relance et la
façon de les solliciter sans tarder.
Bonne année 2021 !
6 Mountpark signe l’installation de Mobivia
À l’aube de cette nouvelle année, nous tenions à Meung-sur-Loire
en premier lieu à vous souhaiter à vous, vos fa- Spécialisé dans l’immobilier logistique, le promo-
milles et vos proches, le meilleur pour 2021. teur Mountpark construit un entrepôt de 103 000
Avec l’envie, que cette année un peu plus que les autres, mètres carrés sur le parc d’activité de Meung-
le 1er de l’An soit le symbole d’une page qui se tourne, d’un sur-Loire pour Mobivia, leader de l’entretien auto.
renouveau, de jours meilleurs …
Le vaccin arrive et avec lui l’espoir que le pire est enfin der- COLLECTIVTES & TERRITOIRES
15 Simon Karleskind, 27 ans, sous-préfet
rière nous.
Bien-sûr, nos entreprises et nous tous, allons encore devoir
faire preuve de combativité, de solidarité et même – osons à la relance
le mot à la mode – de résilience. Nommé par décret présidentiel, Simon Karleskind
est le sous-préfet en charge du plan de relance
Alors nous nous souhaitons à tous que 2021 ouvre à nouveau pour la région Centre-Val de Loire. À 27 ans seu-
le champ des possibles : des plaisirs « simples » - se retrou- lement, il veut apporter un regard neuf.
ver au restaurant, aller voir une pièce de théâtre – au plus
élémentaire – maintenir les emplois, la viabilité de nos entre- EMPLOI
prises et la cohésion sociale.
18 Le Centre-Val de Loire,
Pour terminer cet édito et entamer cette nouvelle année, bastion de l’armement
nous tenions également à vous remercier chaleureusement, Historiquement implantée en Centre-Val de Loire,
chers lecteurs, de nous lire, chaque mois plus nombreux dans la filière de l’armement y pèse très lourd. Elle fait
nos éditions papiers ou en ligne sur lepicentre.online. travailler directement plus de 20 500 salariés
dans 230 établissements. Une étude de Dev’Up
’’
Belle année 2021 à vous toutes et tous et bonne lecture, soulève le filet de camouflage.
La rédaction
LE DOSSIER DU MOIS
20 Loger les entreprises, loger
les salariés, une double équation
Le développement économique des terri-
toires se gagne par la maîtrise du foncier et
de l’immobilier. En témoigne le cahier des
charges des entreprises candidates à l’instal-
lation, toujours plus exigeant.
Groupama Up/Espace entreprises, 2 avenue de Châteaudun CS1319 - 41013 Blois Cédex • 02 54 74 30 39
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François Delaisse Denis Labrune Chloé Cartier-Santino,
06 86 70 03 85 Jean-Claude Derré,
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Delphine Sergheraert Stéphane De Laage,
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Mensuel gratuit Imprimerie Baugé, Descartes
• Relations extérieures Juliette Lécureuil,
#011
• Graphisme Fernand Piaroux,
Philippe Duisit
DCO’M Sabine Virault Laëtitia Piquet
06 33 22 43 19
06 83 05 56 51 Ambre Blanes
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Janvier 2021 LES ÉDITIONS DE L’ÉPI - S.A.S. Au capital de 10 000 euros - Siret 53804876000028 - Dépôt légal à parution - ISSN 2110-7831
Toute reproduction complète ou partielle du contenu de ce journal est interdite sauf accord préalable de la direction.
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L’ACTU DU DÉPARTEMENT
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES 2021
Jean-Louis Garcia : « Le tissu économique régional
va continuer à se transformer »
Les bases industrielles solides La restructuration de certains
À l’exception des secteurs de l’au- groupes pourrait profiter à la région,
tomobile et de l’aéronautique qui mais aussi lui nuire… Le Centre-Val
continuent de souffrir des effets des de Loire a une carte importante
confinements, les bases industrielles à jouer pour attirer des entreprises
régionales demeurent solides. Glo- de services désireuses de quitter les
balement, l’industrie est engagée grandes cités. Nous avons plusieurs
dans un processus de robotisation projets à finaliser pour le début de
et de digitalisation sur le long terme. l’année.
La prise en compte de la réduction
de l’empreinte environnementale Préserver l’emploi
est devenue un sujet à part entière Des inquiétudes demeurent néan-
et n’est plus considérée comme moins quant aux effets de la pan-
accessoire. Les dirigeants se préoc- démie sur l’emploi dans les filières
cupent réellement de leur Respon- de l’automobile et de l’aéronau-
sabilité Sociétale et Environnemen- tique. Nous travaillons avec l’État
tale (RSE). sur des dispositifs de reconversion
proposés de façon préventive de
Les secteurs porteurs façon à éviter un passage par Pôle
L’industrie pharmaceutique et celle Emploi et repartir sur des compé-
des équipements médicaux restent tences proches.
porteuses en terme d’emploi, tout
comme l’agroalimentaire même s’il B.G
reste contrasté avec les difficultés
de la restauration collective. Des Jean-Louis Garcia dirige l’agence de développement économique du Centre-Val de Loire, Dev’Up.
‘‘
besoins émergent autour de l’ex-
traction végétale.
Dans le domaine énergétique, le La prise en compte de la réduction
développement de la filière de
l’hydrogène et les travaux du grand
carénage des quatre centrales nu-
de l’empreinte environnementale est devenue
cléaires donnent de la perspective
sur le très long terme. De la même
manière, la transition énergétique
un sujet à part entière et n’est plus considérée
’’
comme accessoire
va fournir du travail durable au sec-
teur du bâtiment et des travaux
publics.
La forte progression du e-com-
merce favorise notre filière logis-
tique régionale qui s’étoffe réguliè-
rement. Résilience et menaces sur le front de l’emploi
Le Sud de la région, même s’il béné- Les mesures gouvernementales ont limité le recours au Pierre Garcia, directeur de la Direccte, a indiqué que
ficie moins de la proximité de l’Île de chômage, mais l’aéronautique et l’automobile pour- 71 PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi) avaient été
France profite de la croissance de raient réduire leurs effectifs en 2021. mis en place concernant 1 259 emplois et que d’autres
l’industrie de l’armement et porte Situation très contrastée sur le front de l’emploi régio- allaient se déclencher en 2021, principalement dans
de beaux projets dans la maroqui- nal. « Il y a eu un redémarrage important des offres l’aéronautique et l’automobile.
nerie de luxe. d’emploi à partir du troisième trimestre pour des postes Le commissaire aux restructurations et à la préven-
en CDI majoritairement », constate Véronique Bonraisin, tion des difficultés des entreprises, Emmanuel Lemaux,
Relocalisation et attractivité directrice de la stratégie et des relations extérieures à pressent une vague de défaillances qui pourrait débor-
Dev’Up suit une vingtaine de pro- Pôle Emploi Centre-Val de Loire. « Dans le même temps, der un « mur de dettes » infranchissable pour nombre
jets de relocalisation d’activités le taux de chômage progresse moins rapidement en d’entreprises.
industrielles qui pourraient profiter Centre-Val de Loire ( + 1,5% sur un an) qu’au niveau
à la région dans les secteurs de la national (+ 4,7%) mais en touchant plus fortement les Sur l’agenda 2021 de Pôle-Emploi
santé, de l’agroalimentaire et de jeunes (+ 5,3%) », souligne-t-elle en redoutant que la 25 au 29 janvier : semaine des métiers du numérique
l’automobile. Mais certains grands tendance ne s’aggrave en 2021. dans les agences et chez les partenaires de Pole Emploi
donneurs d’ordre continuent à pri- Lors d’un point de conjoncture, le 17 décembre, asso- 8 au 12 février : semaine des métiers du bâtiment et des
vilégier le low-cost. ciant l’INSEE, la Banque de France et la Direccte, il a travaux publics.
été souligné que le retour à une situation économique
d’avant crise demanderait sans doute deux années. 22 au 27 mars : semaine des métiers de la santé et du
soin
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L’ACTU DU DÉPARTEMENT
EN BREF
Attractivité des métropoles françaises : Orléans à
la 16e place du classement général
En matière de qualité de vie, d’infrastructures, d’équipement pour la mobilité douce, de dynamisme économique, d’opportunités de
carrières, quelles villes sont aujourd’hui les plus attractives selon leurs habitants dans le contexte de crise sanitaire ? Comment se posi-
tionne Orléans ? Pour la troisième année consécutive, les plateformes RegionsJob et ParisJob, en partenariat avec le cabinet Hays, ont
réalisé une enquête qui permet d’en savoir plus.
La qualité de vie est un critère es- En matière de dynamisme écono- Pour ce qui est des loisirs, de la Certaines villes sont bien position-
sentiel pour choisir sa ville de rési- mique, peu de surprise par rapport culture et de l’environnement géo- nées en ce qui concerne l’image
dence. Orléans arrive en 15e dans au classement du marché du tra- graphique, Orléans arrive 20e, en qu’elles projettent à l’extérieur.
ce domaine. Comme au classe- vail, avec un top 5 quasi similaire : dernière position. C’est le cas de Lyon, Rennes ou
ment général, c’est Rennes qui tire Nantes est considérée comme la Strasbourg. À l’inverse, Orléans est
son épingle du jeu en remportant métropole la plus dynamique, de- L’image de la ville se serait plutôt assez peu confiante sur l’image
la première position. Tours et Brest vant Rennes, Lyon, Toulouse et Paris, améliorée cette année qu’elle renvoie avec une 14e place.
complètent le podium. tandis qu’Orléans se classe 17e. Rennes est la ville la plus recom- Pourtant, plus d’un quart des habi-
mandée par ses habitants à une tants d’Orléans (28 %) considère
Concernant la perception du mar- Plusieurs villes affichent de bons personne cherchant à changer que l’image de leur ville s’est amé-
ché du travail, Paris est sur la pre- scores quant à l’accès aux infras- de région (78 %). Le top 3 reste liorée cette année.
mière marche du podium, devant tructures (écoles, sports, trans- inchangé par rapport à 2019, mais
Nantes et Rennes. Orléans se place ports...) mais également aux équi- Strasbourg prend cette année la Une étude qui va permettre
en 11e position. pements liés à la mobilité douce. 2e place (77 %) devant Lyon (74 %). d’éclairer les éventuels candidats à
Ce n’est pas le cas d’Orléans qui se Orléans arrive en 12e position avec la mobilité !
Sur la question du coût de la vie, classe respectivement en 17e et en 58 % de recommandation.
c’est Saint-Etienne qui tire son 12e position.
épingle du jeu. Orléans arrive en 7e
position.
Une micro-forêt plantée dans le centre-ville
de Fleury-les-Aubrais
Début décembre, près de 3 000 arbres et arbustes ont été plantés à Fleury-les-Aubrais pour créer ce qu’on appelle une « micro-forêt ».
Fleury est ainsi la première ville du Loiret à faire pousser une micro-forêt en zone urbaine.
La nouvelle équipe municipale
ayant placé la végétalisation de la
ville, parmi ses priorités, 31 000 e ont
été prévus pour ce projet.
1 300 m² ont été identifiés en centre-
ville pour accueillir la micro-forêt.
Une partie plantée en décembre
sur un terrain rue Marcelin-Berthelot
(en face de la place Abbé-Pasty)
et une autre située impasse Ferragu
qui sera plantée en début d’année
2021. A terme, près de 3 000 arbres
et arbustes composeront la micro-
forêt.
© Ville de Fleury-les-Aubrais
Le centre-ville a été choisi comme
premier lieu d’implantation car il
apparaissait prioritaire pour Carole
Canette, maire de Fleury-les-Au-
brais, et son équipe d’apporter de
la végétation à ce lieu très minéral.
70 essences locales plantées
La méthode du botaniste japonais Les essences plantées de manière Le retour de la fraîcheur cheur dans des espaces bitumés
Akira Miyawaki est utilisée pour la dense (5 à 6 arbres au m²) vont et la biodiversité et permettre d’absorber le CO2,
micro-forêt fleuryssoise. Elle permet se développer sans intervention Implanter une micro-forêt présente les arbres étant de véritables puits
de faire pousser rapidement des humaine et créer un écosystème plusieurs avantages. La végéta- à carbone. Il faudra entre 7 mois et
forêts urbaines sur quelques cen- autonome. tion doit favoriser la biodiversité en 3 ans pour apprécier les premiers
taines de mètres carrés seulement. cœur de ville et apporter de la fraî- résultats.
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L’ACTU DU DÉPARTEMENT
VIE DES ENTREPRISES
L’UDEL-MEDEF du Loiret décrypte le plan de relance
Réunis en visioconférence début décembre, les membres de l’union des entreprises du Loiret ont passé en revue les aides du plan de
relance et la façon de les solliciter sans tarder.
Mesures d’ugence et plan de re- Contacts utiles
lance : comment mobiliser les aides
disponibles ? Telle était à la fois la DEV’UP Centre-Val de Loire
question et l’invitation lancée par 6 rue du Carbone 45072 Orléans
l’UDEL-MEDEF du Loiret à ses adhé- Cedex 2
rents début décembre. Une interro- 02 38 88 88 10 // 02 38 88 88 11
gation partagée à en juger par la www.devup-centrevaldeloire.fr
participation d’une quarantaine de Guichet Industrie du Futur
personnes à la visioconférence. https://www.economie.gouv.fr/
« Nous visons une période difficile plan-de-relance/profils/entreprises/
pour les chefs d’entreprise, a décla- aide-investissement-industrie-du-
ré en préambule Valentin Doligé, le futur
président de l’instance patronale. BPIFRANCE
Le plan de relance a été annoncé, Direction régionale 32 rue du
mais beaucoup d’entre vous nous Boeuf Saint-Paterne BP14537 45045
posent la question de savoir com- Orléans Cedex 1
ment bien le comprendre et pou- La visioconférence était animée par (de gauche à droite) Alain Foulquier, membre du Bureau de l’UDEL,
Olga Guitton, déléguée générale, Valentin Doligé, président, et Romain Jaczin, chargé de relations entre- Financement : romain.gauthier@
voir l’utiliser avec efficacité pour prises. bpifrance.fr
mobiliser rapidement les aides dis- Innovation : guillaume.krzyzelews-
ponibles ». rence animait ce dispositif d’appels dispose d’un bureau à Tours. Elle ki@bpifrance.fr
à projets et que les premiers arrivés, peut réaliser à la demande un au- Court terme : herve.chambon@
Dégradation du moral des entre-
avec de bons dossiers, seraient les dit du potentiel d’aides publiques bpifrance.fr
preneurs
premiers servis. mobilisables. International : guillaume.vaultier@
Plusieurs intervenants ont ensuite
apporté des réponses précises et bpifrance.fr
Impact environnemental En ces temps de grandes incerti-
concrètes pour répondre à des et Cap Rebond tudes, aucune piste n’est à négliger.
questionnements qui reflètent une ABF Décisions
Il a recommandé aux participants
certaine anxiété des décideurs Conseil en financements publics 1
de regarder avec attention les B.G
économiques. Une enquête réali- Impasse du Palais 37000 Tours
conditions de financement du
sée par BPI France au niveau natio- 02 47 60 93 40 - mbarbier@abfde-
domaine « industries du futur »,
nal révélait d’ailleurs une dégrada- cisions.fr
plus accessibles par exemple pour
tion du moral des entrepreneurs qui l’acquisition de nouvelles machines
étaient 27 % en novembre a envi- innovantes avec des subventions
sager de « tout arrêter » alors qu’ils qui peuvent couvrir jusqu’à 40 % de
n’étaient que 15 % en juillet. #EntreprendreAvecBGE
l’investissement.
Concernant plus directement les
Pour entreprendre,
Thierry Martignon, le directeur régio-
mesures de soutien mise en place nal de BPI France, a, lui aussi appor-
par le gouvernement, la même té sa contribution et ses conseils. Il a
enquête indiquait que 70 % des
répondants souhaitaient que les
critères d’accès au fonds de soli-
notamment fait état des possibilités
de financement des projets com- il faut raconter une belle
portant un impact environnemen-
darité soient assouplis. Très peu dé- tal pour l’instruction desquels BPI,
claraient avoir connaissance de la en lien avec l’Ademe, propose des
possibilité d’un prêt direct par l’État modules de formation et d’accom-
en cas de refus du PGE. pagnement.
Logique de concurrence Thierry Martignon a également
Responsable du pôle attractivité mentionné l’attente d’une nouvelle
de Dev’Up, l’agence régionale de enveloppe du « Cap Rebond », en
développement économique, Sté- partenariat avec la Région, avec
Conception, création : Cithéa. - cithea.com - Crédits : iStock - BGE45_20_09_11
phane Aufrère a présenté les condi- des prêts de 10 à 150 000 e sur 7 ans
tions de réponse aux appels à pro- dont 2 en différé.
jets du plan de relance. « Il s’agit de
mesures de soutien exceptionnelles
qui peuvent être portées, jusqu’à
Audit des aides publiques
Un témoignage a été livré par Chris-
mais pas que !
tian Siest, le PDG d’Orrion Chemi- Avec BGE, élaborez une stratégie commerciale efficace
800 000 e sous forme de subven- cals Orgaform, à Semoy, sur la façon
tions, a-t-il expliqué. Toutefois, les dont il a pu obtenir dans le cadre pour faire décoller votre chiffre d’affaires.
projets présentés doivent corres- du plan de relance, avec le mini-
pondre à la fois à des domaines mum de procédures administratives ANCE
précis (automobile, aéronautique, JE FIN MON 400 000 entreprises
et le soutien de BPI, une subvention AVEC ont déjà fait confiance à BGE,
résilience, territoires d’industries), conséquente de l’ADEME pour son
être matures à court terme, et avoir réseau national d’appui aux
projet de recyclage de matelas en entrepreneurs. Rencontrons-nous.
des impacts sur la croissance et mousse.
*Compte Personnel de Formation
l’emploi ».
Stéphane Aufrère n’a pas caché
Enfin, a été présentée aux partici-
pants la société de conseil en finan-
www.bge45.fr
qu’une certaine logique de concur- cements publics ABF Décisions qui Avec le soutien
de nos partenaires,
dont :
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L’ACTU DU DÉPARTEMENT
VIE DES ENTREPRISES
Mountpark signe l’installation de Mobivia
à Meung-sur-Loire
Spécialisé dans l’immobilier logistique, le promoteur Mountpark construit un entrepôt de 103 000 mètres carrés sur le parc d’activité de
Meung-sur-Loire pour Mobivia, leader de l’entretien auto.
Avec sa surface au sol de 103 000
mètres carrés et sa vaste hauteur
sous plafond, la future plateforme
logistique de Mobivia à Meung-sur-
Loire aura de quoi stocker et diffuser
des milliers de pièces auto. Connu
en France pour ses marques Norau-
to et Midas, le groupe Mobivia est
aussi présent dans 18 autres pays
sous des enseignes comme Auto 5,
Synchro Diffusion, Altermove, ou Via
ID.
Il a été fondé dans les années
1970 par Eric Derville, un membre
de la famille Mulliez, avec l’ouver-
ture d’un premier garage Norauto
dans le Nord. Le groupe compte
aujourd’hui 2 100 centres dédiés à
l’entretien de l’automobile dans le
monde et fait travailler 21 000 per-
sonnes en réalisant un chiffre d’af-
faires de 3,2 Mde.
Une position stratégique
Une fois achevé, à la fin du premier
semestre de cette année, le nou-
veau bâtiment de Meung-sur-Loire
deviendra l’unique plateforme
logistique du groupe en France et
desservira tous ses centres dissémi-
nés sur le territoire national. Opérationnelle à la fin du premier semestre, la plateforme logistique Mobivia occupera un site de 103 000 mètres carrés, extensible à 120 000 mètres carrés.
Le choix de la zone industrielle « Sy-
nergies Val de Loire » ne doit rien au
‘‘
hasard. Il a été arrêté en raison de
sa position stratégique, au bord de
l’autoroute avec un accès rapide Nous savions que nous n’aurions pas de difficultés
au bassin économique d’Île de
France et des connexions autorou- à trouver un locataire pour cet emplacement
tières vers toutes les régions.
’’
« Nous savions que nous n’aurions de premier ordre Olivier Parizot,
pas de difficultés à trouver un loca- directeur France Mountpark.
taire pour cet emplacement de
premier ordre », reconnaît Olivier
Parizot, le directeur du promoteur d’une étape vers le stade d’opé- de près de quatre ans. Entre la prise présent actuellement sur deux
Mountpark pour la France. rateurs 4 PL (Fourth Party Logistics), de contact mi 2016, pour ce terrain zones d’activités en France :
capables d’intégrer l’intégralité des qui correspondait à l’extension de Meung-sur-Loire et Chartres. « À
Deret et Log’s assurent le pilotage activités de logistique externalisées la zone industrielle, l’instruction des Meung-sur-Loire, nous avons un
Car le groupe Mobivia sera en fait par un client. demandes d’autorisation environ- deuxième projet de 75 000 mètres
locataire de l’immense entrepôt nementale et de construire, l’en- carrés en cours à côté de Mobivia,
dont il a confié la gestion au quoti- 250 emplois créés quête publique et la réalisation obli- et à Chartres nous travaillons sur la
dien à deux spécialistes du transport Une fois en service, fin juin, le site gatoire des fouilles archéologiques, réalisation d’un grand parc logis-
et de la logistique : les transport De- Mobivia de Meung-sur-Loire em- de longs mois se sont écoulés. tique composé de plusieurs bâti-
ret, dont le siège est à Saran (Loiret), ploiera 250 personnes à temps plein ments au bord de l’autoroute A11. »
et le prestataire Log’s qui gère 40 et 100 à 150 saisonniers supplémen- Deux autres projets en cours Favorisée par sa situation centrale
plateformes logistiques en France. taires, car l’entretien automobile est « Nous travaillons sur le temps et portée par le développement du
Les deux entreprises ont constitué rythmé par des pointes d’activité long, ajoute Olivier Parizot. Géné- e-commerce, la vocation logistique
une joint-venture baptisée M2Log notamment au moment des chan- ralement, après l’acquisition des du Centre-Val de Loire semble avoir
(M pour Mobivia, 2 pour Deret et gements de pneus en hiver ou des terrains, on compte un an pour encore un vaste avenir.
Log pour Log’s) pour piloter le site. révisions de printemps. l’obtention des autorisations de
Ils sont déjà associés pour l’exploi- Pour le promoteur Mountpark, l’ou- construire et d’exploiter, et un an B.G
tation d’une autre plateforme à verture de la plateforme Mobivia pour la construction ».
Mer, non loin de là. Il s’agit pour eux bouclera la conduite d’un dossier Groupe européen, Mountpark est
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L’ACTU DU DÉPARTEMENT
VIE DES ENTREPRISES
Winter Mushroom :
« insérer de la qualité dans le secteur publicitaire »
Personnaliser la réclame qui apparaît à votre passage devant un panneau publicitaire, selon votre genre et votre âge, c’est le créneau
de développement de Winter Mushroom, une start-up installée au Lab’O à Orléans.
Alors qu’il est en stage à San Fran- tinent à mettre en avant. Nous ne
cisco, chez Dailymotion, Grégoire nous adressons pas de la même
Audibert fait le constat suivant : le manière à une mère de famille de
système publicitaire qui consiste à 40 ans ayant trois enfants et à un
proposer des contenus adaptés jeune homme célibataire de 18 ans,
au profil de l’utilisateur n’existe que même pour une bouteille de soda.
sur le net. « J’ai eu envie d’amener Ce n’est pas le même message à
cette technologie publicitaire dans faire passer. »
la ‘‘vraie vie’’. » Grégroire, son frère
Thomas et Arthur, un camarade Malgré un secteur publicitaire un
d’école d’ingénieurs, lancent alors peu atone actuellement, Winter
Winter Mushroom : une société qui Mushroom se développe en Eu-
met en place des écrans qui dif- rope : Belgique ; Espagne ; Pays-
fusent des contenus publicitaires Bas ; Royaume-Uni. « En 2021, nous
adaptés au genre et à l’âge de leur poursuivrons notre développement
audience. « Nous souhaitions pusher européen. Nous espérons signer plu-
un message qui ait du sens. Insérer sieurs contrats d’importance. »
de la qualité dans le secteur publi- Et si la société Winter Mushroom
citaire. » grossissait aussi vite que le champi-
gnon dont elle porte le nom ?
Incubé au Lab’O, à Orléans, « plu-
tôt qu’à Paris, noyé dans le bruit E.C
des start-up de la capitale », Winter
Mushroom s’impose une contrainte
forte : ne pas utiliser les données
personnelles des gens. « Nous vou-
lons être respectueux de la vie pri-
vée du public. Notre système se
base uniquement sur l’apparence
physique, genre et âge, sans aucun
jugement de valeur. »
Personnaliser la publicité
Après deux ans de R&D, le système
est au point : l’écran publicitaire
détecte une personne de loin (à
sept mètres) et l’algorithme déter-
mine son genre et son âge. Le Paris
Retail Week de 2019 marque le lan-
© E. Cuiry
cement de la phase commerciale.
La crise sanitaire a freiné cette
belle croissance : clients potentiels
fermés ; cibles confinées et portant Grégoire Audibert.
un masque, rendant la détection
beaucoup plus délicate.
L’ambition de Winter Mushroom est
‘‘
aujourd’hui de collecter les don-
nées CRM des magasins, de les ana-
lyser pour déterminer quel profil de
client achète quel type de produit.
À l’instant T, le système est capable
de déterminer quel est le produit
Par exemple, si les chiffres indiquent
que ce sont principalement les
hommes âgés de 16 à 25 ans qui
’’
achètent une certaine marque de
soda, la publicité pour ce type de le plus pertinent à mettre en avant
boisson ne s’affichera que pour des
personnes de sexe masculin dans
cette tranche d’âge. « À l’instant
T, le système est capable de déter-
miner quel est le produit le plus per-
#011 n Janvier 2021
8
L’ACTU DU DÉPARTEMENT
PORTRAIT D’ENTREPRISE
AEMIUM : le luxe au naturel, l’éco-responsabilité
en plus
En réponse à ses propres convictions et aux attentes, de plus en plus fortement exprimées, des consommateurs, Emmanuel Roche a
lancé la société AEMIUM, située à Mardié, qui propose des parfums tout à la fois naturels, biologiques, vegans et éco-responsables.
Depuis quelques années, une ten- peupleraies françaises. La chaîne
dance prend de plus en plus d’am- logistique a également été pensée
pleur : la défiance des consom- dans le but de limiter l’empreinte
mateurs vis-à-vis des ingrédients carbone : de l’approvisionnement
contenus dans les produits cos- des composants fait auprès d’ac-
métiques. Le manque de transpa- teurs nationaux, jusqu’à la localisa-
rence sur les produits chimiques tion de l’atelier de production et du
de synthèse utilisés et la prise de centre logistique, rien n’a été laissé
conscience des enjeux liés à la au hasard pour ces produits 100 %
santé (perturbateurs endocriniens, made in France.
allergies…) explique notamment
Alors, plutôt Nova Espero, Bloo-
l’engouement pour les produits na-
ming Summer, Rouge Confidence,
turels et bio. En 2019, ce segment a
Silence des Calanques, Hesperden,
progressé de 66 %.
Innocence in Scent ou Elixiris ?
C’est sur ce marché qu’a décidé
de s’insérer Emmanuel Roche,
déçu par la lenteur de mutation
du secteur dans lequel il exerce
depuis plus de 15 ans, en lançant
AEMIUM, dont le siège est situé à
Mardié, dans la métropole orléa-
naise. La société, innovante, est la
seule marque de luxe à être à la
© Leaf-Cycle
© Leaf-Cycle
fois naturelle, biologique, vegan et
éco-responsable. Elle vient de lan-
cer sept fragrances certifiées natu-
relles et biologiques par Écocert, Emmanuel Roche.
dans un packaging éco-conçu. Le
‘‘
leitmotiv de la marque : « Aucune
concession jusque dans les échan-
tillons ! » Emmanuel Roche souligne : Rien n’a été laissé au hasard pour concevoir ces produits
« Les entreprises ne peuvent pas se
contenter d’être une partie impor-
tante du problème. Elles doivent
100 % made in France, naturels, biologiques,
’’
aussi se réinventer pour devenir des
moteurs et apporter des solutions.
vegans et éco-responsables
Il y a urgence ! AEMIUM crée une
prise de conscience : nous militons
Grasse depuis 170 ans, pionnière
pour le luxe du naturel en créant
et leader mondial des matières
des fragrances uniques, sensibles et
premières naturelles durables. Elle
vivantes. »
a donc pu sélectionner pour ses
Des parfums d’exception certifiés concentrés les fleurs et plantes à
naturels ou biologiques parfums les plus nobles à travers des
Deux nez de talent - Karine Vinchon filières éthiques et responsables.
Spehner et Serge De Oliveira - ont
C’est avec une totale transparence
eu carte blanche pour créer pour
qu’AEMIUM partage sur son site
AEMIUM sept fragrances naturelles
web la composition de ses formules,
et originales loin des compositions
la liste de ses ingrédients, la prove-
synthétiques que l’on peut trouver
nance de ses approvisionnements.
sur le marché. Ces avant-gardistes
du 100 % naturel ont exploré des AEMIUM a également créé un pac-
pistes inconnues, très loin des sen- kaging entièrement pensé pour
tiers battus, pour donner naissance le respect du vivant : le flacon est
à des parfums unisexes, singuliers et rechargeable, mais aussi léger et
audacieux. recyclable, comme le capot. Ce
dernier, innovant dans sa concep-
Toutes les senteurs sont certifiées
tion, est en aluminium, sans plas-
Cosmos Natural ou Cosmos Orga-
tique. Cette matière a d’ailleurs été
nic par Ecocert. 100 % végans, ils
bannie partout où elle n’était pas
ne contiennent aucun ingrédient
indispensable. Il n’y a pas de cello-
controversé et l’alcool utilisé pro-
phane et les bouchons des échan-
vient de blé français. AEMIUM ad-
tillons ont été fabriqués avec du
© Leaf-Cycle
hère de plus à la charte Cosmébio.
liège naturel. Les étuis et coffrets en
AEMIUM a aussi travaillé avec la carton blanchi ont été remplacés
maison Robertet, implantée à par des coffrets en bois léger issu de
#011 n Janvier 2021
9
L’ACTU DU DÉPARTEMENT
PORTRAIT D’ENTREPRISE
Ligérie : les guitares et les basses sur-mesure
ou prêtes à jouer !
Ligérie est la une manufacture d’instruments de musique à cordes électrifiés (en gros, de guitares et de basses électriques) made in
Centre-Val de Loire. Son crédo ? « Esthétique, ergonomie, fiabilité et respect de l’environnement au service du rock’n’roll ! » Sortez les
jacks et branchez les amplis !
Des instruments haut de gamme. ou encore le guitariste de Mass Hys-
C’est ce que propose Clément qui teria, un groupe de métal français
a monté il y a quatre ans, à Orléans, qui a ouvert son premier concert
son atelier de lutherie, Ligérie, spé- au Hellfest avec une guitare Ligérie.
cialisé dans les guitares et les basses « J’étais dans le public, j’étais telle-
électriques. « Ma passion pour les ment fier ! Un de mes plus grands
guitares électriques est née quand moments en tant que luthier ! Ça
j’ai commencé à gratouiller, vers a finalisé tout le travail qu’il y avait
l’âge de 17-18 ans. J’ai une âme eu sur cet instrument. Ce sont des
de bricoleur, alors la première gui- groupes avec une belle visibilité,
tare que j’ai eue s’est vite retrouvée des professionnels qui utilisent mes
démontée. Je voulais voir comment guitares et mes basses comme un
elle fonctionnait, comment elle outil de travail. Ils me font décou-
était faite, ce qu’elle avait dans le vrir des possibilités, des sons que je
ventre ! J’ai commencé à fabriquer n’aurais jamais imaginé entendre
moi-même des éléments de mon sortir d’un de mes instruments. »
instrument. Et c’est devenu de plus
en plus prenant en termes d’envie E.C
© Nathan Lourdou
et de temps. L’idée de devenir lu-
thier me trottait dans la tête depuis
plusieurs années sans que j’ose
franchir le pas quand j’ai été licen-
cié. Un déclic ! Je me suis lancé ! »
Clément.
Clément fabrique des instruments
‘‘
à partir de bois français et notam-
ment issu des forêts de la région
Centre-Val de Loire. « S’approvi- Un parallèle entre la musique et la course automobile :
sionner localement, c’est plus fa-
cile, plus économique et il y a de on opte pour le métier de musicien ou de luthier comme
la ressource ici », déclare le jeune
’’
homme. on choisit d’être pilote ou mécanicien !
Jamais deux fois le même
instrument
Pourquoi luthier plutôt que musi-
cien ? « Je fais toujours un parallèle
entre mon métier et la course au-
tomobile : on choisit d’être méca-
nicien ou pilote comme on choisit
de concevoir des guitares ou d’être
guitariste ! Mon métier, c’est un
autre domaine, une autre fierté. »
Le temps nécessaire pour fabriquer
une guitare standard va de 40 à
50 heures en moyenne. « Le temps
peut varier en fonction des options
demandées, des éléments à ajou-
ter qui nécessitent une étude un
peu plus poussée ou une fabrica-
tion plus délicate, déclare Clément.
Je n’ai jamais fait deux fois le même
instrument. Ils sont vraiment spéci-
fiques à chaque musicien. »
© Nathan Lourdou
Et comme le monde de la musique
est un petit monde, le hasard a
placé des musiciens en vue sur la
route de Clément. Comme Nelson
Martins, le bassiste de Skip the use,
#011 n Janvier 2021
10
L’ACTU DU DÉPARTEMENT
ENVIRONNEMENT
Construction de la centrale solaire de Briare :
lancement d’une campagne de financement participatif
Afin de financer une partie des travaux de la future ferme photovoltaïque de Briare, qui alimentera 3 100 foyers tout électrique à partir
de 2021, EDF Renouvelables lance une campagne de financement participatif réservée, dans un premier temps, aux habitants de la
Communauté de communes Berry Loire Puisaye.
EDF Renouvelables vient de lancer
une campagne de financement
participatif pour la construction
d’une centrale solaire de plus de
15 MW, sur la commune de Briare
dans le Loiret. La collecte permettra
à la population locale d’investir, du
14 décembre au 14 février, dans un
parc photovoltaïque qui sera mis en
service en 2021.
La collecte s’ouvrira dans un pre-
mier temps aux habitants de la
Communauté de communes Berry
Loire Puisaye , puis à partir du 30
décembre, à l’ensemble des habi-
tants des départements du Cher,
de l’Essonne, d’Eure-et-Loir, du Loi-
ret, du Loir-et-Cher, de la Nièvre, de
la Seine-et-Marne et de l’Yonne.
© prostooleh - freepik
Investir dans la relance écono-
mique durable et la transition
énergétique
Cette collecte qui a commencé le
14 décembre 2020 via le site www.
lendosphere.com/briare a pour
objectif de financer une partie de
‘‘
la construction du parc photovol-
taïque. Les travaux de construction
ont débuté en septembre 2020.
Investir dans la relance économique durable
’’
D’une capacité totale cumulée de
et la transition énergétique
plus de 15 MW, ce projet photovol-
taïque se situe sur un ancien délais-
sé autoroutier de l’A77 et s’étendra
collectivités locales de favoriser
sur 15 hectares. « Ce projet photo-
le développement des énergies
voltaïque s’inscrit pleinement dans renouvelables. Il s’agit également
la démarche de réhabilitation de pour EDF Renouvelables d’accom-
sites dégradés et inutilisés en vue pagner durablement les territoires
de développer les énergies renou- dans leurs ambitions et de porter
velables sur le territoire, commente des projets respectueux de l’envi-
Clément Sellier, chef de projets chez ronnement tout en générant des
EDF Renouvelables. Il conforte l’ob- retombées économiques au niveau
jectif d’EDF Renouvelables d’ac- local. © EDF Renouvelables
compagner durablement la région
dans sa transition énergétique. » Il E.C
sera constitué au total de près de
38 000 panneaux solaires. Il partici-
pera au dynamisme local et géné-
rera plus de 68 000 e de retombées
fiscales annuelles directes pour les
collectivités. À sa mise en service
prévue en 2021, la centrale pro-
duira annuellement 17,2 GWh, soit
l’équivalent de la consommation
électrique annuelle moyenne d’en-
viron 3 100 foyers tout électrique.
© EDF Renouvelables
Ce projet de centrale photovol-
taïque marque la volonté des
#011 n Janvier 202111
L’ACTU DU DÉPARTEMENT
AGRICULTURE
Culture Miel : quand le produit est d’or
Depuis plus de 80 ans, Culture Miel sélectionne, conditionne, commercialise et valorise des miels de qualité.
Rencontre avec le PDG de l’entreprise, Thierry Lauvergeat.
En 2010, Thierry Lauvergeat reprend hâte de les voir en linéaire. C’est
Culture Miel, à Villemandeur, une important pour nous de nous rap-
entreprise qui existe depuis 1936. procher des apiculteurs locaux,
« Ma sensibilité à l’univers végétal [il comme nous le faisons avec C’est
est horticulteur de formation, NDLR] qui le patron ?! »
a trouvé tout son sens en rejoignant Thierry Lauvergeat milite pour la res-
le monde apicole et les formidables tauration des écosystèmes et de la
pollinisatrices et productrices de biodiversité : « On pâtit d’un déficit
miel que sont les abeilles », com- de biodiversité en France. Le métier
mente le PDG. Avec ses 27 salariés, d’apiculteur n’est pas simple. Le
l’entreprise sélectionne, condi- grand enjeu, c’est le bol alimentaire
tionne, commercialise et valorise des abeilles. Il faut donc des fleurs
des miels de qualité. L’offre a pro- mellifères diversifiées pour qu’elles
gressivement été complétée avec trouvent à manger en perma-
d’autres produits de la ruche (pol- nence. On compte 50 000 abeilles
len, gelée royale) et des spécialités par ruche. Elles font un travail colos-
au miel (biscuits et confiseries). sal. Il faut qu’elles visitent un nombre
de fleurs incroyable pour fabriquer
Le miel est vendu aux particuliers une cuillère à café de miel. Et pour
sous quatre marques (Label Déli- cela, on a tous besoin les uns des
cieux ; Abeille royale bio ; Miel Ville- autres : les agriculteurs ont besoin
neuve en GMS ; Culture Miel en épi- des apiculteurs pour polliniser leurs
ceries fines et vente en ligne) et aux champs, les apiculteurs ont besoin
industriels de l’agroalimentaire et des agriculteurs pour recréer les
de la cosmétique, principalement écosystèmes et repenser une agri-
en France. culture plus responsable. »
E.C
Thierry Lauvergeat, PDG de Culture Miel.
‘‘
Notre philosophie :
moins nous touchons au miel,
Entrepris
es , d e v e
-pompier
n e z partena
s,
a l a r
ir
i é s !
es
hez vos s
’’
e u r s
mieux c’est ! des s a p
Le miel, dont 40 % de bio, est ache- le patron ?!. « L’aventure a com-
détac
té à des apiculteurs français et mencé en 2017. Un questionnaire Stéphanie, 27 ans
Comptable
européens répondant à un cahier a été lancé auprès des consom-
EN INTERVENTION
des charges bien précis. « Nous sé- mateurs pour savoir quelles étaient
lectionnons rigoureusement le miel leurs attentes par rapport au miel. Et
que nous achetons, explique Thierry nous cochions toutes les cases ! Sur
Lauvergeat. Notre philosophie : un pot de 250 g, 11 centimes sont
moins nous touchons au miel, mieux reversés à un fond de sauvegarde Christian, 51 ans
c’est ! Le consommateur retrouve des abeilles qui met en place des Chef d’équipe
dans le pot ce que l’apiculteur a projets en faveur des pollinisateurs. » EN INTERVENTION
collecté. Nous ne mélangeons pas
les miels entre eux, nous ne les pas- En juillet dernier, Culture Miel dé-
teurisons pas. Nous assurons une croche le label PME + qui récom-
traçabilité complète de notre miel, pense la performance économique Marc, 42 ans
c’est quelque chose à laquelle et le développement responsable Chef de service
l’entreprise est très attachée. » de l’entreprise. « Cela vient ponc- EN INTERVENTION
tuer la démarche RSE qu’on a mise
Soutien aux projets en faveur de en avant. »
la biodiversité floral mellifère
« Au-delà de notre métier de sélec- En mars 2021, Culture Miel partici-
tionneur et conditionneur de miel, pera au lancement d’une marque On manque de paires de bottes
nous contribuons tous les jours à la régionale, Api Centre comprenant en semaine !
vigilance que nous devons porter quatre références : forêt ; prin-
à notre planète et plus particuliè- temps ; été ; acacia. Pour cela, l’en-
rement à la biodiversité », déclare treprise va travailler avec six apicul-
le chef d’entreprise. Des valeurs teurs locaux. « Nous avons reçu un
Développement et Promotion du Volontariat : Capitaine Michel GOUGOU
qui ont séduit la marque C’est qui bon accueil des distributeurs. J’ai michel.gougou@sdis45.fr - 06.32.63.24.64
#011 n Janvier 202112
L’ACTU RÉGION
DIGITAL
L’agence Le Cercle Digital invite à replonger virtuellement
dans le monde enchanteur de l’artiste Marcoville
Souvenez-vous, c’était à l’été 2019. Un temps qui nous paraît si lointain, tant l’année 2020 aura été éprouvante, notamment pour le
secteur de l’art et de la culture …
L’artiste Marcoville, invitait alors à Favoriser l’accessibilité au sens large
l’émerveillement et à plonger dans de lieux privés comme publics, parti-
son univers inédit, avec son paradis ciper à la préservation du patrimoine,
de verre présenté lors d’une exposi- mettre en avant les commerces et
tion baptisée « Lumières Célestes », à concessions,… la rapidité d’exécu-
l’église Saint-Julien de Tours. tion et la mise à disposition du lien
La presse était dithyrambique et les afférent constituent des atouts indé-
visiteurs se comptaient par milliers. niables.
L’artiste avait exhibé alors quelques Parmi les 50 références à découvrir
600 anges, 30 000 poissons en verre sur le site internet de l’agence https://
et une forêt de palmiers et bananiers. agence.le-cercledigital.
Et puis ce décor hors norme a été fr/3dvr/, citons la Fondation du Patri-
démonté pour repartir vers d’autres moine, Tours Métropole Val de Loire,
contrées… les visiteurs ayant pour ventes aux enchères des commis-
seul souvenir leur mémoire. saires-priseurs Rouillac, le château
d’Artigny, des agences bancaires,
C’était sans compter sur l’agence la Chapelle Saint-Libert…
de communication tourangelle, Le
Cercle digital, qui a mis son profes- Contact :
© LECERCLEDIGITAL
sionnalisme et son dynamisme au ser- Christelle.liaute@le-cercle-digital.fr
vice de l’artiste en réalisant la visite Tél . 02 46 46 67 14
virtuelle 3D de ce lieu d’exposition www.agence.le-cercle-digital.fr
incroyable avant son démontage (à
découvrir : https://agence.le-cercle-
digital.fr/3dvr/lumieres-celestes-une-
exposition-de-marcoville/ ).
En effet, depuis bientôt 3 ans, cette
Zoom sur l’Agence Le Cercle Digital
entreprise utilise la technologie amé- Chasse au trésor, visite documen- L’agence du Cercle Digital est une Parmi leurs clients : Gallimard, Albin
ricaine de visite virtuelle du leader tée…, la technologie permet d’être agence de communication édito- Michel, Play Bac, Ravensburger, la Sor-
mondial sur le marché pour réaliser créatif et innovant tout en restant riale et digitale basée à Tours. bonne, le Château d’Amboise, …
des visites 3DVR avec modélisation simple d’utilisation et abordable. Depuis 2003, elle travaille sur des pro- Le Groupe Cercle Digital c’est : une
3D partout en France. jets de communication et d’édition, agence de communication + une
Imaginez la parfaite association « Depuis la crise de la Covid-19, la que ce soit en print, digital, audio- école d’enseignement supérieur + un
d’une maison de poupée en modé- technologie a connu de nouvelles visuel ou visite virtuelle. Création de centre de formation continue.
lisation 3D (avec vues de tous ses évolutions très intéressantes et les sol- contenu, mise en page de produits
détails, ses points d’intérêts) asso- licitations des clients sont à la hausse. d’édition, design et développement LECERCLEDIGITAL
ciée à une visite google street View Les tournages se font maintenant sur de sites web et d’applications nu- 8 bis rue Daniel Mayer
(où des « points d’intérêt » sous forme la France entière » indique Christelle mériques, tournage et montage de Bât 1 - 2e étage
de textes, photos ou vidéos, docu- liauté, Directrice de l’agence. vidéos, création de visites virtuelles… 37100 Tours
mentent les centres de curiosité).
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LECERCLEDIGITAL
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L’ACTU RÉGION
COLLECTIVITÉS & TERRITOIRES
© du Centre, la signature qui veut marquer
Utilisé comme un label depuis 2014, © du Centre devient une marque alimentaire collective et régionale. 210 produits sont déjà réfé-
rencés et la liste est appelée à s’allonger.
Pour faire mousser la marque © du
Centre, la région avait choisi une
brasserie tourangelle. Pas n’importe
quelle brasserie, car celle de l’Au-
rore, à Tauxigny-Saint-Bauld (Indre-
et-Loire), est passée du stade artisa-
nal à la production de plus de 2 000
hectolitres par an, toujours en utili-
sant les matières premières locales
comme le malt de blé et l’orge de
Beauce. « C’est et cela restera l’une
des conditions de l’attribution de
la marque © du Centre, a indiqué
François Bonneau, le président de
la région Centre-Val de Loire, lors du
lancement officiel le 8 décembre.
Les produits labellisés doivent pro-
venir majoritairement du territoire
régional et l’entreprise doit être
engagée dans une démarche de
respect de l’environnement ».
La conférence de presse de lancement s’est tenue dans les locaux de la brasserie Aurore à Tauxigny-Saint-Bauld (Indre-et-Loire).
La promesse « vrai par nature »
Cette approche éco-responsable Pour le président de la Chambre
est soulignée par la promesse qui de Métiers et de l’Artisanat régio-
accompagne la nouvelle marque nale, Gérard Bobier, la marque ©
avec l’affirmation « vrai par nature ». du Centre doit porter la qualité
Créée en 2014, l’appellation © du
Centre avait pour but, à l’origine,
de construire un réseau de profes-
des produits régionaux. « Un produit
local de qualité reviendra toujours
moins cher si l’on intègre son em-
© DU CENTRE,
sionnels de l’agroalimentaire afin
de renforcer la visibilité des pro-
preinte environnementale, estime-
t-il. La nouvelle marque va jouer un
LA MARQUE
ductions régionales. Près de 230
producteurs se sont rassemblés sous
grand rôle dans la promotion de
nos artisans à l’extérieur ».
DE NOS PAYSAGES,
cette bannière et ont ainsi pu par-
ticiper, avec le soutien de la région Doubler le nombre d’adhérents LA GARANTIE
DE NOS SAVOIR-FAIRE
et de Dev’Up, à de multiples salons Une première commission d’agré-
de la gastronomie et à celui de ment s’est déjà réunie afin de vali-
l’agriculture. der l’attribution de © du Centre
La bannière © du Centre devient à une dizaine de productions ré-
donc une marque à partir de 2021 gionales. « Notre ambition est de
et une nouvelle entité visuelle va lui doubler d’ici deux ans le nombre
être attribuée pour orchestrer une de productions qui bénéficiaient
campagne de communication. déjà de la signature, soit 230 au-
« Cette nouvelle initiative s’inscrit jourd’hui », a précisé François Bon-
dans la logique du site des pro- neau qui est très confiant des dé-
duits frais et locaux que nous avons bouchés commerciaux vers l’Île de
lancé lors du premier confinement France notamment.
www.goodby.fr
et qui a fédéré 600 producteurs en
© Yannick Pirot
une semaine », rappelle François Certains producteurs récemment
Bonneau. labellisés sont venus témoigner
comme le producteur de truffes
Un cahier des charges à respecter Berry Province, la brasserie Leclercq
Vice-présidente régionale délé- de Cour-Cheverny, ou l’alcool de
guée au tourisme, aux terroirs et à poire de Covifruit à Olivet (Loiret).
l’alimentation, Christelle de Cre- N’en doutons pas, la table des pro-
miers est entrée un peu plus dans les duits © du Centre sera bien garnie !
détails de l’attribution de la marque
© du Centre. « Les entreprises qui en Contact : les entreprises intéres-
bénéficieront devront s’engager sées pour adhérer à la démarche
à respecter un cahier des charges et agréer leurs produits peuvent
comportant trois critères princi- contacter l’équipe © du Centre
Nos
Avec maraichers
© du Centre,ne
lesnous racontent
producteurs, pas de
artisans salades !
et entreprises
paux : la provenance locale majo- à l’adresse : contact@cducentre.
de Centre-Val
En l’agroalimentaire du Centre-Val
de Loire, chaque saison se prêtede Loire
à un s’engagent
festival de saveurs.
ritaire, la composition excluant les com Ce n’est pas pour rien qu’on nous surnomme le jardin de la France :
•les
Des produits et des ingrédients issus de l’agriculture
toujours ! régionale,
produits de synthèse et la limitation B.G circuits courts, c’est notre nature
• Des produits transformés en région,
depuis
de l’empreinte écologique pour la • Des processus de production et de distribution respectueux de l’environnement
fabrication du produit ». CEN T RE - VAL DE LOIRE, VR AI PAR N AT URE
Une campagne de communication sera lancée en 2021, une fois le logo de la nouvelle marque validée.
#011 n Janvier 2021Vous pouvez aussi lire
