DOYENNÉ DU BOISCHAUT-SUD - Eglise Catholique en Berry - Thème : L'écoute

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DOYENNÉ DU BOISCHAUT-SUD - Eglise Catholique en Berry - Thème : L'écoute
DOYENNÉ DU BOISCHAUT-SUD
  Eglise Catholique en Berry

                                                                       Thème : L'écoute
                       Doyenné du Boischaut-Sud N° 273 - Mars-Avril-Mai 2022-22 ISSN 2116-8857
DOYENNÉ DU BOISCHAUT-SUD - Eglise Catholique en Berry - Thème : L'écoute
SOMMAIRE
L'EDITO............................................................................................................ 3
LE PAPE A DIT .................................................................................................. 4
DOSSIER : L'ECOUTE........................................................................................ 6
CHRONIQUE DES SAINTS .............................................................................. 13
ECHOS DE NOS PAROISSES ........................................................................... 14
MOUVEMENTS D’EGLISE .............................................................................. 25
CULTURE ET LOISIRS ..................................................................................... 28
CARNET du 01/11/2021 au 31/01/2022 ....................................................... 33
HORAIRES DES MESSES DANS NOS 4 PAROISSES ......................................... 35
PENSE-BÊTE................................................................................................... 38

Consignes pour les articles et les informations à faire paraître : merci de les
envoyer impérativement sur l’adresse mail suivante :
hieretdemain36@gmail.com.
Les articles ne doivent pas excéder 3000 caractères ou 500 mots.

                           ACCUEILS PAROISSIAUX
Paroisse de La Châtre – Paroisse de Ste Sévère :
Père Vincent Béguin :
Presbytère, 9 rue de Bellefond, 36400 LA CHATRE
TEL : 02 54 48 02 28 –
Mail : secretariat.paroisselachatre.boischaut-sud@outlook.fr
Accueil par les Laïcs : du Lundi au Vendredi 9h-12h et de 14h-18h, Samedi 9h
-12h.

Paroisse de Neuvy St Sépulchre - Cluis :
Père Pierre-Célestin Wambo :
Presbytère, 5 rue Abbé Bedu, 36230 NEUVY SAINT SEPULCHRE
TEL : 02 54 30 80 17 - Mail : paroisseneuvy@free.fr
Accueil par les Laïcs : Mardi, Vendredi, Samedi 10h-12h et Mercredi 14h-16h
Jeudi 16h-18h.
Accueil le vendredi toute la journée par le Père Célestin.

Paroisse d’Aigurande :
Père Pierre-Célestin Wambo
Accueil par le Père Célestin le 1° Mardi du mois de 14h à 18h
au Patronage St Marc. Accueil par les laïcs à Neuvy

Page internet des paroisses sur le site Web du diocèse de Bourges.

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L'EDITO

Chers amis (es), chers frères, chères sœurs,

Dans une société où la musique, la parole, les échanges, les moyens de
communication sont omniprésents, l’écoute semble être devenue essentielle.
L’homme doit écouter Dieu.
Depuis les origines de l’humanité, l’homme permet la Révélation de Dieu par
son écoute. Le prophète, le sage, « Ecoute Israël » prient les Israélites pieux,
« Ecoutez la Parole de Dieu » dit Jésus. Toutefois, l’écoute pour la Révélation
n’est pas seulement avoir une oreille attentive mais c’est ouvrir son cœur.
C’est obéir. C’est avoir foi en la Parole de Dieu.
Or l’homme est pécheur et ne veut pas ou ne souhaite pas écouter depuis les
origines la parole de Dieu. Souvent l’homme est sourd aux appels de Dieu. Il
faut être de Dieu pour entendre la parole de Dieu nous rappelle St Jean1. Car
Seul Dieu peut faire ouvrir son disciple à la parole de Dieu. Avec l’arrivée du
Messie les sourds entendent2 et ce dernier doit être écouté3. Marie, lors des
noces de Cana, dira aux serviteurs : « faites tout ce qu’il vous dira4 ». La Parole
de Dieu donne vie. Elle est vie.
Dieu écoute l’homme
Dieu, cependant, écoute l’homme. L’homme dans sa prière peut demander à
être écouté, c’est-à-dire à être exaucé. Dieu entend les petits, les faibles, la
veuve, l’humble et les captifs. Il écoute ceux qui font ou sont dans sa volonté.
En faisant la volonté de Jésus en l’imitant, Dieu entend la prière du chrétien.
En conclusion, en écoutant la parole de Dieu et en sachant que nous sommes
écoutés de Dieu, nous pouvons comprendre l’agir de Dieu, et Dieu agir en
notre humanité. Ce beau chant nous le rappelle : Ecoute, Ecoute, les pas du
Seigneur vers toi… Notre numéro en retenant ce thème, essaiera d’ouvrir
quelques pistes. Ecoutez, écoutons-nous pour mieux suivre le Christ. Dieu
nous écoute.

                                                                  P. Vincent Béguin

1
  Jn 8,43-47
2
  Mt 11 5
3
  Mt 17,5
4
  Jn 2,5
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LE PAPE A DIT

                                       ANGÉLUS
                        Place Saint-Pierre Dimanche 5 septembre 2021

                   Chers frères et sœurs, bonjour !

                   L’Evangile de la liturgie d’aujourd’hui montre Jésus qui
                   guérit un sourd-muet. Dans ce récit, nous sommes frappés
                   par la manière dont le Seigneur accomplit ce signe
                   prodigieux. Et il le fait ainsi : il prend le sourd-muet à part,
                   place ses doigts dans ses oreilles et touche sa langue avec
                   de la salive, puis il regarde vers le ciel, soupire et dit : «
                   Effatà », c’est-à-dire « Ouvre-toi !» (Cf. Mc 7, 33-34). Au
cours d’autres guérisons, pour des infirmités tout aussi graves, comme la
paralysie ou la lèpre, Jésus ne fait pas tant de gestes. Pourquoi fait-il tout cela
maintenant, alors qu’on lui demande seulement d’imposer la main sur le
malade (cf. v. 32) ? Pourquoi fait-il ces gestes ? Peut-être parce que la
condition de cette personne revêt une valeur symbolique particulière. Être
sourd-muet est une maladie, mais c’est aussi un symbole. Et ce symbole a
quelque chose à nous dire à tous. De quoi s’agit-il ? Il s’agit de la surdité. Cet
homme ne pouvait pas parler parce qu’il ne pouvait pas entendre. En effet,
pour guérir la cause de son malaise, Jésus place d’abord ses doigts dans ses
oreilles, puis dans sa bouche, mais d’abord dans ses oreilles.

Nous avons tous des oreilles, mais souvent, nous n’arrivons pas à écouter.
Pourquoi ? Frères et sœurs, il y a en effet une surdité intérieure,
qu’aujourd’hui, nous pouvons demander à Jésus de toucher et de guérir. Et
cette surdité intérieure est pire que la surdité physique, car c’est la surdité du
cœur. Pris par la hâte, par mille choses à dire et à faire, nous ne trouvons pas
le temps de nous arrêter et d’écouter ceux qui nous parlent. Nous risquons
de devenir imperméables à tout et de ne pas laisser de place à ceux qui ont
besoin d’écoute : je pense aux enfants, aux jeunes, aux personnes âgées,
beaucoup qui n’ont pas tant besoin de paroles et de prédications, mais
d’écoute. Demandons-nous : comment est mon écoute ? Est-ce que je me
laisse toucher par la vie des gens, est-ce que je sais consacrer du temps à ceux
qui m’entourent pour les écouter ? Cela vaut pour nous tous, mais d’une
manière particulière pour les prêtres. Le prêtre doit écouter les gens, ne pas

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se dépêcher, écouter, et voir comment il peut aider, mais après avoir
entendu. Et nous tous : écouter d’abord, puis répondre. Pensons à la vie de
famille : combien de fois parlons-nous sans d’abord écouter, en répétant nos
refrains qui sont toujours les mêmes ! Incapables d’écouter, nous disons
toujours les mêmes choses, ou nous n’attendons pas que l’autre ait fini de
parler, de s’exprimer, et nous l’interrompons. La renaissance d’un dialogue
passe souvent non pas par des mots, mais par le silence, ne pas rester sur ses
positions, recommencer avec patience à écouter l’autre, à écouter ses efforts,
ce qu’il porte en lui. La guérison du cœur commence par l’écoute. Ecouter. Et
cela guérit le cœur. « Mais père, il y a des gens ennuyeux qui disent toujours
les mêmes choses… ». Ecoutez-les. Et puis, quand ils ont fini de parler, dites
votre mot, mais écoutez tout.

Et il en est de même avec le Seigneur. Nous avons raison de l’inonder de
demandes, mais nous ferions mieux de l’écouter d’abord. Jésus le demande.
Dans l’Evangile, lorsqu’on lui demande quel est le premier commandement,
il répond : « Ecoute, Israël. Puis il ajoute le premier commandement : « Tu
aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur […] et ton prochain comme
toi-même » (Mc 12, 28-31). Mais avant tout : « Ecoute, Israël ». Ecoute, toi.
Nous souvenons-nous d’écouter le Seigneur ? Nous sommes chrétiens mais
peut-être, parmi les milliers de paroles que nous entendons chaque jour, ne
trouvons-nous pas quelques secondes pour faire résonner en nous quelques
paroles de l’Evangile. Jésus est la Parole : si nous ne nous arrêtons pas pour
l’écouter, il passe son chemin. Si nous ne nous arrêtons pas pour écouter
Jésus, il passe son chemin. Saint Augustin disait : « J’ai peur du Seigneur quand
il passe ». Et sa peur, c’était de le laisser passer sans l’écouter. Mais si nous
consacrons du temps à l’Evangile, nous découvrirons un secret pour notre
santé spirituelle. Voici le remède : chaque jour, un peu de silence et d’écoute,
quelques mots inutiles en moins et un peu plus de Parole de Dieu. Toujours
avec l’Evangile en poche, ce qui aide beaucoup. Nous entendons cette parole
de Jésus s’adresser à nous aujourd’hui, comme au jour du baptême : « Effatà,
ouvre-toi » ! Ouvre tes oreilles. Jésus, je désire m’ouvrir à ta Parole ; Jésus,
ouvre-moi à ton écoute ; Jésus, guéris mon cœur de la fermeture, guéris mon
cœur de la hâte, guéris mon cœur de l’impatience.

Que la Vierge Marie, ouverte à l’écoute de la Parole qui s’est faite chair en
elle, nous aide chaque jour à écouter son Fils dans l’Evangile et nos frères et
sœurs avec un cœur docile, un cœur patient et un cœur attentif.

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DOSSIER : L'ECOUTE

L’écoute dans nos vies, au quotidien.

     « Parle Seigneur car ton serviteur écoute », Livre de Samuel, 3. 1-14

Samuel est encore très jeune lorsqu’il est placé par ses parents auprès du
grand prêtre Eli, au temple de Silo. Il vient se former pour devenir lui-même
prêtre ou docteur de la Loi. Une nuit, alors qu’il dort dans le temple, près d’Eli,
la lampe reste allumée et il entend l’appel « Samuel, Samuel ». Naturellement,
il croit qu’Eli l’appelle, il se précipite mais Eli ne l’a pas appelé. L’appel se
reproduit à plusieurs reprises, chaque fois Samuel se lève et court au chevet
du grand prêtre qui finit par comprendre et lui conseille d’y répondre par cette
phrase : « Parle Seigneur car ton serviteur écoute ».
Pour Samuel, l’écoute suit l’appel ; l’appel est donc premier. C’est aussi une
demande de parole : Samuel demande à Dieu de lui parler afin que l’enfant
puisse l’écouter. Écouter c’est donc une mise à disposition de soi-même envers
un autre qui doit parler.
C’est aussi la position du médecin qui, pour soigner, a besoin de savoir. Il
demande donc au patient de lui dire, de lui raconter, d’exprimer sa souffrance
pendant que lui-même écoutera. Le diagnostic commence par l’écoute,
l’examen clinique le complète.
C’est plus généralement la position de tout interlocuteur dans une
conversation : écouter son prochain c’est écouter Dieu dans un mouvement
de charité que nous appelons plus communément « ouverture » ou
« bienveillance ». Au moment de l’Annonciation, l’Ange parle au nom de Dieu
et Marie écoute. Sa réponse est celle de Samuel, « Je suis la servante du
Seigneur », comme si écouter c’était servir. Lorsque Jésus rend visite aux
Saintes Femmes, il parle pendant que Marie l’écoute tandis que Marthe
s’affaire à préparer le repas. Marthe dénonce l’inactivité de sa sœur à Jésus
mais Jésus tranche : « Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas
enlevée » L’écoute c’est la meilleure part mais elle n’exclut pas l’action.
Ecouter devient indirectement faire.
L’écoute est donc une attitude précieuse, faite de don et de réception.
Efforçons-nous d’écouter l’autre, c’est un acte de charité pourtant si simple à
accomplir !
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                                                                Médecin de famille.

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« L'écoute, clé d'une communication harmonieuse dans le couple. »
"Nous ne parlons plus ensemble ! "
" J'ai l'impression de parler à un mur, il ne m'écoute pas !"
Dans la préparation au mariage, un des deux modules proposés est consacré
à la communication.
Pour qu'il y ait une bonne communication, il faut impérativement une bonne
écoute. Mais quels sont les éléments indispensables pour cela ?
La confiance et la bienveillance : tous les couples nous le disent, en effet, sans
la confiance, la certitude de la bienveillance de l'autre (il n'utilisera pas ma
faiblesse pour me détruire), nous ne saurons jamais communiquer sur
l'essentiel.
Un lieu idéal et un bon moment : si l'on désire entreprendre une discussion
sérieuse, il faut éviter les lieux bruyants et remplis de distraction. De même,
éviter les moments ou l'un des deux est sur le point de partir ou
complètement pris par une activité, ou si tous les deux sont fatigués,
maussades ou de mauvais poil.
Le non verbal : un regard peut en dire plus qu'une longue phrase. Nous
connaissons tous l'importance du contact visuel ; regarder dans les yeux
ajoute plus de poids aux paroles et conserve l'attention de l'interlocuteur. En
laissant son regard vagabonder, ou en ne lui donnant pas toute l'attention,
celui-ci pourrait penser que le discours est à prendre à la légère.
Aller droit au cœur du sujet : il faut résister à la tentation des longs
monologues mais être clair et précis.
Un dialogue participatif : ne pas mobiliser la parole car il est important
d'impliquer activement l'autre dans la conversation. Poser des questions, lui
demander son avis sur ce que l'on raconte lui donne un rôle plus actif et
permet de garder son attention.
Lui laisser du temps pour finir de parler En moyenne une personne écoute
pendant 17 secondes avant d'interrompre son interlocuteur. Ne pas le
brusquer, ne pas avoir peur des silences.
Comprendre son point de vue : essayer de comprendre réellement ce que
ressent l'autre
Reformuler simplement ce que dit mon interlocuteur est très efficace pour lui
montrer qu'on a bien compris et pris en compte son point de vue et
éventuellement éviter « l'escalade symétrique » redoutable point de départ
de dispute.
À la limite, le couple lui-même est dialogue ou n'est pas. Tous les problèmes
ne se résolvent pas en parlant, mais, si l'on renonce à parler, on ne connaît

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même plus l'énoncé des problèmes. Il peut être très difficile d'exprimer à
l'autre ses sentiments, positifs ou négatifs. L'autre peut-être va en souffrir,
comment va-t-il réagir, ne va-t-il pas cesser de m'aimer ? Comme il est tentant
de reporter encore et encore le partage sur les choses difficiles que nous
vivons.... Et de laisser s'accumuler nos frustrations qui un jour ou l'autre, au
détour d'une conversation pourtant banale, finiront par exploser !
Un couple nous disait « dialoguer c'est d'abord écouter ». Écouter ce n'est pas
seulement entendre : c'est une attitude active, attentive, volontaire, où l'on
cherche à comprendre à travers les mots que notre conjoint nous dit, les
sentiments qu'il vit (et qu'il lui est peut-être difficile de nous confier). Cette
attitude est au cœur de notre relation de couple mais aussi de notre famille,
voire de nos amis, de nos collègues.
Il semble que dans notre société où la communication est partout et
omniprésente, elle n'a jamais été en fait aussi difficile.
Il nous faut écouter deux fois plus que l’on ne parle. C’est la raison pour
laquelle nous n’avons qu’une seule bouche mais deux oreilles. De son côté, la
Parole de Dieu dit dans Jacques 1,19 : "Ainsi, que tout homme soit prompt à
écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère"
                                                       Nicolas et Michèle Krzemien
"Parler est un besoin, écouter est un art." Goethe

A travers mon métier, l'écoute est quotidienne. Elle survient souvent
lorsqu'on ne s'y attend pas, parfois de personnes jusqu'alors inconnues,
toujours avec sincérité, spontanéité et bienveillance.
Pour écouter un ami, un proche, une connaissance ou un inconnu, il me
semble qu'il faut laisser place au silence. Comme en musique, ce silence est
le moteur d'une harmonie de la parole. Il permet de mettre en lumière les
mots / maux d'autrui pour pouvoir les accueillir sans jugement et avec
respect.
Vient alors le moment de l'échange, où l'on essaie de trouver l'attitude et les
mots les plus justes pour soigner les maux et/ou les prises de positions qu'on
nous a confiées. Mettre de côté nos préjugés, nos idées, nos références et
nos connaissances, pour pouvoir accueillir pleinement l'Autre. Outre une
concentration intense, se mettre en écoute active requiert une bonne dose
d'empathie.
Il faut se connaître soi-même, maîtriser nos propres limites pour pouvoir les
proposer avec douceur mais rigueur aux autres, simplement pour imposer la
ligne qui permet d'obtenir une écoute attentive, franche et réparatrice, sans
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qu'elle puisse nous détruire l'un et l'autre. Les émotions qui se partagent dans
l'Écoute peuvent être intenses, et en fonction de notre propre histoire que
l'autre peut ignorer, en fonction de l'instant présent, en fonction de
paramètres inconscients et subconscients, l'écoute peut être bénéfique mais
aussi dévastatrice pour celui qui ne maîtrise pas ses propres limites.
Je reste persuadée que nos 5 sens sont en éveils et contribuent ensemble à
une écoute basée sur la communication positive. L'alchimie qui ne s'explique
pas (et qu'il ne faut surtout pas chercher à calculer) entre également en je /
jeu et c'est souvent grâce à l'Ecoute que nous faisons les plus belles
rencontres d'âmes éveillées.
Savoir s'écouter soi-même pour pouvoir écouter les autres, s'aimer pour
aimer les autres.
                                                               Clothilde LOISEAU
"L'œil écoute"

Puisque nous traitons du thème de « l'écoute », et parce que l'Art est
indispensable à l'élévation des âmes, je ne peux résister à l'envie d'évoquer
les magnifiques réflexions de Paul Claudel, grand poète catholique, à propos
de la peinture mais aussi de la musique, de la photographie, publiées dans un
recueil : "L'ŒIL ECOUTE"
Les visites qu'il effectua dans les musées aux Pays-Bas, puis au Prado en
Espagne, le rendirent attentif au mouvement et au symbolisme des tableaux
et il en transcrit le message muet des « lignes et des couleurs », favorisant
ainsi la méditation spirituelle.
En recommandant aux visiteurs d'avoir l'oreille aussi éveillée que les yeux, il
dessine une esthétique de l'écoute qui permet de trouver un sens au monde
qui les entoure.
Observons-nous quand nous feuilletons un livre d'art : pouvons-nous
entendre ce que nous révèle un tableau ? un vitrail ? une sculpture ?
La vue se fait-elle ouïe ?
                                                                            D. J

"L'écoute en milieu carcéral"
Témoignage de Philippe Viard, aumônier dans les prisons durant 12 années.
C’est tout d’abord une rencontre entre deux personnes.
Avant tout, faire abstraction de sa propre personnalité, oublier ce que l’on
sait de l’autre …. PAS FACILE
Accepter d’être le pauvre en esprit et ne rien dire, domestiquer son égo.

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Ne pas se dire, ‘’je suis le Bon, il est le Méchant’’ et ne surtout pas jouer au
pharisien qui détient la vérité et qui se dit en son for intérieur ‘’moi je n’ai pas
tué, je n’ai pas volé’’...
Découvrir face à cet être, que ce n’est pas moi Jésus Christ qui vient le voir
mais c’est lui Jésus-Christ (Philippe Viard dit faire référence au Jugement
Dernier), et puis il faut garder à l’esprit les béatitudes de Jésus ‘’heureux ceux
qui sont persécutés pour la Justice’’.
Pour mémoire, qu’est-ce que le jugement dernier : Jugement solennel qui aura
lieu à la fin des temps, au cours duquel la puissance de Dieu éclatera aux yeux
de tous, vivants et morts, qui ressusciteront à ce moment, qui recevront
publiquement leur récompense ou leur punition éternelle.
Philippe Viard ajoute : il faut OUBLIER toutes races, toutes religions, c’est la
rencontre d’homme à homme. L’Ecoute c’est ce qui révèle l’Autre. 1 = 1, dit-
il.
Le DANGER c’est dire : « Moi, je serais toi … je ferais autrement … » ce serait
lui rappeler sa liberté décisionnelle. Ne pas se mettre à la place de l’autre.
Ecouter ce qui l’intéresse, par exemple une personne qui ne pensait qu’aux
femmes et aux chevaux. Ne pas l’interrompre dans ses pensées, cela lui sera
plus profitable s’il se sent écouté.
Demander qui est sur cette photo (jeune et belle personne) et on vous dit «
oui c’est ma fille mais je l’ai tuée !» et un peu plus loin une autre photo
retournée celle-ci, je me permets de la remettre à l’endroit, c’est encore une
femme et je questionne pourquoi est-elle retournée, on me répond c’était
mon épouse et je l’ai tuée aussi, c’est la raison pour laquelle je suis ici. A ce
moment-là, garder son écœurement intérieur, ne faire aucun commentaire.
L’Ecoute c’est surtout recevoir toutes ces demandes, ces petits détails qui
peuvent vous paraître insignifiants mais pas aux yeux du détenu. Par exemple,
cette personne vous demande de rapporter un calendrier avec des chats, une
autre vous réclame des images de Ste RITA. Un musulman vous demande un
Coran en arabe et en français, (car il ne comprend pas bien l’arabe), un autre
veut un chapelet coranique vert, couleur de l’islam. Un Juif souhaite faire la
fête des lumières, il lui faut 7 bougies spéciales et les vrais psaumes de David,
(je dois me rendre à la Synagogue locale). Un Orthodoxe désire un encens
spécialement du Mont Athos, il faut savoir faire les ‘’pieds au mur’’ pour
satisfaire toutes ces personnes.
Pour se rendre en visite à la prison il faut trainer avec soi un sac dit « sac à
patates » rempli de cartes postales, de timbres, de cigarettes, de toutes ces

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petites choses qui participent de près ou de loin à ce qu’est l’Ecoute en milieu
carcéral pour satisfaire les menus souhaits des détenus.

L’Ecoute, c’est répondre à l’Autre sans chercher à savoir, à creuser le
pourquoi de la demande !
L’Ecoute c’est aussi la fidélité dans la rencontre. Tiens ! Tu n’es pas venu
samedi ? quand on a repéré une personne absente lors de la messe et qu’on
lui en fait part à la suivante, elle sera touchée que vous ayez pensé à elle, se
sentira exister en tant que personne, puisque son absence n’est pas passée
inaperçue. Il faut installer la confiance de toutes parts, aussi bien du côté des
détenus que de celui des gardiens et de l’Administration.
Accepter, avec l’accord des gardiens, de faire entrer du pain azyme pour le
partager dans la cellule n’est pas un petit geste banal mais tellement plus fort
pour la personne qui le souhaitait si intensément.
Dégoter un aumônier Orthodoxe qui venait de Tours pour 1 seul détenu et se
retrouver un jour face à un dilemme : « Je voudrais me confesser mais pas
avec celui qui vient de Tours, seulement avec toi ! »
Il m’était naturellement interdit d’acquiescer à cette demande, la mission de
mon Evêque n’était pas faite pour cela mais de toujours parler de Jésus Christ.
Il m’a fallu expliquer à ce détenu que je ne devais pas déroger à la Loi, moi
non plus. Cette fois l’Ecoute était inversée.
Même si l’on n’est pas d’accord avec le souhait du détenu, ne pas montrer de
réticence, la réflexion fera son chemin…
Ne jamais JUGER, ni donner de conseil, accepter d’entendre les confidences
(les meurtres, les délits), savoir être une éponge qui absorbe sans jamais rien
révéler à quiconque.
L’Ecoute : toujours trouver le petit mot positif qui mettra l’autre en valeur.
Venir au nom de Jésus-Christ, prononcer son nom et c’est tout. Attendre que
la personne revienne d’elle-même vers une demande, une réflexion plus
profonde.
Ne pas tricher non plus avec l’administration carcérale, il faut jouer le jeu avec
la plus grande honnêteté. Pour cette raison ne jamais faire passer de lettres
en douce, ne pas transporter de téléphone ou autre chose interdite, c’est
toujours se faire respecter et respecter l’Autre.
Dans l’Ecoute, il doit y avoir un temps pour acquérir la confiance de l’Autre.
Il y a toujours quelque chose de positif… Ne jamais juger sans savoir…
Après 12 ans au sein de ce milieu carcéral, je me sens plus le Publicain que le
Pharisien.

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L’Ecoute en général dans un milieu où se trouvent les pires détenus, il faut
savoir faire la part des choses entre ces derniers, les surveillants et
l’Administration. Ne jamais laisser planer le moindre doute dans l’esprit de
l’Administration, la Centrale de Fresnes comme celle de St Maur m’en ont su
gré.
Lors d’un pot de départ d’un surveillant, on m’a demandé de dire un petit
mot. J’ai annoncé que chaque personne d’encadrement ne devait avoir qu’un
seul et unique objectif : « le détenu est le plus important ! » Tout comme dans
une école, où les cadres doivent tous penser à l’élève et à sa réussite, idem
pour l’hôpital, chaque soignant ne doit aspirer qu’à la santé de chaque
malade !
Ces paroles ont fait sens à notre métier, m’ont-ils dit, cela a été une leçon
pour toute la prison ! Ils ont tous apprécié et en ont même fait leur devise
sur la porte d’entrée.
Essayer de faire découvrir à l’Autre que chacun est UN et a sa propre valeur.
Accepter d’entendre ce genre de phrase : « quoi ? tu serres la main de ce
maton ? Eh oui il m’a même parlé du baptême de son fils ! » ou « vous allez
voir ce type ? qui ne mérite même pas de vivre avec ce qu’il a fait … »
Expliquer que chaque être humain a ses qualités et ses défauts et toujours
respecter son prochain sans jamais voir en lui un être de mauvaise foi.
Faire preuve d’humilité à chaque visite, amener le détenu à prendre ses
décisions lui-même par l’Ecoute.
Ne jamais dire : « si j’étais toi » car je ne suis pas toi, donc tu réfléchis et on
en reparle la semaine prochaine !
En 12 ans, je n’ai célébré que 2 mariages religieux, 4 ou 5 mariages civils où
l’on m’a demandé d’être le témoin (tout est possible !) et zéro baptême.
En 12 ans j’ai su garder une fidélité et une régularité sans jamais vraiment
parler avec insistance de Jésus Christ. Un Aumônier Catholique a toute sa
place dans ces centrales mais il serait bon pour tout ce monde carcéral, avec
toutes races et toutes religions que l’Administration pense à agrandir le cercle
des aumôniers, cela ne ferait qu’améliorer les bons rapports déjà existants.

                                                                              ND.

                                      Page 12
CHRONIQUE DES SAINTS

                             FRANCOIS D'ASSISE
               Patron des louveteaux (scouts) et des écologistes.

                                            Arriver à Assise, par une fin d'après-
                                            midi de février et découvrir la basilique
                                            enveloppée de brume offre la vision
                                            du nimbe de la sainteté. Bien sûr,
                                            quand le petit Giovanni di Bernadone
                                            y voit le jour en 1181, la construction
                                            de cette superbe basilique gothique
                                            n'est pas encore programmée.
                                            Heureuse aux temps de la splendeur
                                            de Rome, puis disputée entre papes et
empereurs, Assise, réfugiée derrière ses hautes fortifications s'est affrontée à
Pérouse et le jeune François a participé aux conflits entre les deux cités. Car
Giovanni sera Francesco, son père, riche marchand drapier faisant des affaires
en France, le baptise ainsi et lui fait apprendre le français très tôt ; il en loue
d'ailleurs la poésie et ses histoires de chevalerie. Il le destine à la poursuite de
son activité. Jusqu'à ses 25 ans, François gaspille sa vie en fêtes avec ses amis ;
il a l'esprit belliqueux, et se bat contre les Pérugins qui l'emprisonnent. Libéré,
il s'engage aux côtés des troupes du pape, contre l'empereur. C'est alors
qu'une révélation nocturne lui enjoint de servir le Maître plutôt que le
serviteur, et il s'en retourne à Assise car le Christ lui a demandé de « réparer
sa maison, en ruines ». Sur le chemin de sa conversion, il trouve la maladie,
qui l'oblige à s'aliter et qui joue un rôle dans son cheminement spirituel.
Convalescent, il multiplie les promenades autour d'Assise, à travers les bois et
les collines de l'Ombrie. Il y apprend sans doute à aimer les jeux de couleurs
de la nature, les chants des oiseaux, la force du soleil et devient le chantre
lumineux de la Création, dans laquelle il verra une sorte de fraternité
universelle. A la fin de sa vie, il consacrera du temps à l'écriture, son Cantique
du frère soleil ou cantique des créatures, est une des pièces majeures de la
poésie italienne.
Il dicte également Le Testament, qui révèle le sens de son expérience
religieuse.
De plus en plus préoccupé par le sort des pauvres, il renonce aux biens
terrestres et à sa filiation, en rendant ses habits à son père devant l'évêque
                                       Page 13
d'Assise. Désormais, il va vivre en pauvre volontaire et prêcher l'Evangile vêtu
d'une simple tunique retenue d'une simple corde. Il est important d'ajouter
qu'il ne se détourna pas des lépreux, nombreux à l'époque ; Au contraire, ne
craignant pas la contagion, il prit la main d'un lépreux et lui donna un baiser.
Ses prédications attirent un monde bigarré, de la misère, de l'exclusion, de la
faim, auquel il recommande le partage et l'Amour. Il choque, mais il entraîne,
il séduit, il convainc. Un puis deux, puis trois compagnons le rejoignent ils
forment le noyau de ce qui deviendra l'ordre des frères mineurs, fondé sur les
principes de pauvreté, d'obéissance et de chasteté, appliqué à dénoncer les
injustices et révéler la force de l'Evangile.
Premier saint marqué des stigmates du Christ en croix, il « entre dans
l'éternité de Dieu » le 3 octobre 1226, laissant à sa grande famille franciscaine
la poursuite de son Œuvre, car même huit siècles plus tard, il a encore quelque
chose à nous dire.

                             ECHOS DE NOS PAROISSES
                                       ERRATUM :
Dans notre N° 272, une erreur s'est glissée dans notre article sur la St Martin célébrée le
14 Novembre 2021 non pas à Pouligny Notre Dame mais à Pouligny St Martin ! Nous
tenons à nous excuser auprès de la Municipalité qui nous a signalé l'erreur ainsi
qu'auprès de ses habitants.                                                   La rédaction

Fête de l’Immaculée Conception
Le 8 décembre dernier, en l’Eglise Saint Germain de La Châtre, une
                                  soixantaine    de    personnes       étaient
                                  présentes pour fêter l’Immaculée
                                  Conception au cours d’une messe célébrée
                                  par le Père Vincent Béguin. Nous étions
                                  dans le temps de L’Avent ainsi, la crèche, la
                                  couronne de l’Avent et la statue de Notre
                                  Dame de Lourdes, lumineuses, nous
                                  apportaient une parfaite harmonie. Le
                                  psaume fut chanté par nos deux amies,
sœur Nicole et sœur Jacqueline de la congrégation religieuse de
« l’Immaculée Conception » que nous fêtions ce jour-là. Également, très
fidèle aux messes ou pèlerinages locaux, Gérard Guillaume, par ses pauses
musicales, a su nous porter au recueillement et à la méditation.
                                                             Claudie Langlois.
                   « Réjouis-toi Marie, toute aimée de DIEU, réjouis-toi, Mère de DIEU »

                                          Page 14
Les Saint Vincent, Saint Blaise et Saint Hubert honorés dans nos villages

La Sainte Agathe à Vijon le dimanche 13 février

Une trentaine de paroissiens s'étaient rassemblés ce dimanche pour fêter la
Sainte Agathe. Au milieu des Saint-Blaise et Saint-Vincent, cette dévotion
marquait avant l'heure une ouverture aux femmes puisque ce sont 4 jeunes
filles qui portent traditionnellement la statue de la sainte.

La paroisse était en fête ce dimanche 20 février 2022

La messe de 11h fut plus animée qu'à l’habitude grâce à la présence de notre
archevêque monseigneur Jérôme Beau et de nos jeunes catéchumènes Lola
et Noah qui ont accepté de faire leur entrée vers le baptême. Du fond de
l’Eglise, entourés de leurs familles, ils ont donné leur accord pour dire avec
foi qu’ils souhaitaient acquérir la vie éternelle en demandant le baptême.
Monseigneur Beau les a ensuite bénis en leur faisant faire un signe de croix
puis en leur remettant une croix en bois.
Ensuite, nous avons pu assister à une belle démarche de nos confirmants
adultes5 qui ont manifesté devant l’assemblée chrétienne leur volonté de
faire un pas de plus avec le Seigneur. Chacun a oralement exprimé sa

5
    Pierre et Frédérique Henriet, Johnny kuntz, Laurine Baron, Nadine Wagner, Annick Doudin, Emmanuelle Bude

                                                         Page 15
démarche de foi. Ils recevront la confirmation et la première communion
pour ceux qui ne l’ont pas faite, à la Cathédrale de Bourges le 5 juin, dimanche
de la Pentecôte. Ce dimanche marque la fête du don du Saint Esprit. Ils
reçoivent ainsi en plénitude le don de l’Esprit Saint. Ce jour-là, ils seront 9 à
recevoir le sacrement.
Avant la bénédiction finale monseigneur Beau a remis les lettres de mission à
deux de nos nouveaux membres de l’EAP (Equipe d’Animation Pastorale)
Solange Faurisson et Marie-Ange Couladon. Elles viennent renforcer l’équipe
composée de Michel Dengremont et Thierry Charpentier. Mandatée par
l’Evêque, l’équipe d’animation pastorale vient aider le curé dans sa charge
pastorale. L’équipe, comme le curé, sont ainsi envoyés par l’évêque au service
de la communauté paroissiale avec pour mission principale l’annonce de
l’évangile, la sanctification des fidèles et le rassemblement de la communauté
chrétienne.
Le tout s’est fait avec une belle animation de Claudie Langlois, Sébastien Gion
au grand orgue, à la trompette Thomas Bonnin et Gérard Guillaume à la
cornemuse, au violon et à la flûte etc… sans oublier Jade Gion pour le chant
du Psaume.
Un beau dimanche qui a fait chaud au cœur et rempli l’Esprit de joie par la
beauté des dons de chacun pour l’Eglise et notre paroisse.
                                                                P. Vincent Béguin

                                     Page 16
Les pèlerinages en Berry

Chaque lieu de pèlerinage est marqué par une grâce spéciale. Celui qui se fait
pèlerin laisse monter en lui des désirs forts qui vont stimuler son écoute, son
regard, sa rencontre de l'autre. Il devient disponible pour Dieu, pour lui-
même et pour les autres. Il y a toujours un avant, un pendant et un après.

                                    Page 17
AVANT DE PARTIR
Une fois que la décision de partir en pèlerinage est prise, outre les aspects
matériels nécessaires au voyage, la préparation du cœur a son importance.
Quoiqu'il en soit de la motivation, elle me met en disposition de quitter mes
habitudes et mon rythme de vie ordinaire.

PENDANT, UNE FOIS EN CHEMIN
Comme pour les disciples d'Emmaüs, ce qui se passe sur le chemin fait partie
du pèlerinage. Les pensées de mon cœur s'orientent vers ce lieu saint où
QUELQU'UN m'attend.
A l'arrivée, je suis accueilli par ceux et celles qui animent ce lieu. Pour moi, ils
ont préparé les étapes spirituelles qui vont m'aider à entrer dans l'esprit du
lieu. Pour moi, ils offrent de leur temps pour que je puisse faire l'expérience
de la présence de Dieu à travers le témoignage du saint vénéré ici. Il sera pour
moi comme un grand frère qui va me conduire au Christ, car il s'agit bien que
je devienne son disciple.
Ma démarche de foi en sera renouvelée, approfondie. D'autres font la même
démarche que moi et j'expérimente ainsi un "nous" qui dit quelque chose de
l'Église et de sa mission.

APRES, SUR LE CHEMIN DU RETOUR
Outre les souvenirs, les photos… on revient différent. Une Pâque (un passage)
s'est opérée en moi. Je suis animé du désir de mettre mon ordinaire au
diapason de la rencontre vécue. Les résolutions prises vont prendre corps
dans mon quotidien.
Le carte des lieux de pèlerinages vous invite au voyage intérieur à travers les
lieux divers et variés de l'Église de Dieu qui est sur le territoire du Berry : terre
de vie et de sainteté chargée d'histoire. Puissiez-vous vous laisser transformer
au fil des visites et des rencontres qu'il vous sera donné de vivre.

                                                             P. Daniel Auguié MSC
                                                                Recteur d'Issoudun

                                       Page 18
Qu’allons-nous vivre pendant ce temps de Mars à Mai ?
Les trois mois que recouvre « Hier et Demain » nous font entrer dans le
Mystère Pascal. C’est-à-dire la mort et la Résurrection du Christ, le cœur de
notre vie de foi. Une période très riche en célébrations que nous vous invitons
à suivre particulièrement.
Cette période commence par le carême qui est un temps liturgique de
dévotion à Dieu associé à une alternance de jours de jeûne complet et de
jours d'abstinence (jours maigres) d'une durée de quarante jours 6. Il fait
référence aux quarante jours de jeûne de Jésus-Christ dans le désert7. Le
jeûne est allégé les dimanches et le jour de l'Annonciation, mais il n'est pas
interrompu. Le carême se termine par une période de jeûnes et de
célébrations plus intenses, la Semaine sainte. Elle est pour les fidèles, une
période d'approfondissement, de prière et de détachement des biens
matériels en préparation à la fête de Pâques. Pendant cette période, on aura
recours aux sacrements de manière plus intense et particulièrement au
sacrement de la réconciliation.
Le mercredi des cendres8 marque le commencement du carême. Il est
normalement marqué pour tout chrétien par le jeune et sans aucun doute,
par une journée de prière. On se rend à la messe 9 pour recevoir les cendres.
Les cendres représentent de nombreux symboles et notamment notre
condition humaine.
La semaine sainte est la semaine précédant Pâques et la dernière partie du
Carême. Elle est destinée à commémorer la Passion du Christ. Le Triduum
pascal de la Passion et de la Résurrection du Christ commence le jeudi soir de
cette semaine et se termine le soir du dimanche de Pâques. Ces trois jours
sont le sommet de l'année liturgique de par sa mort et sa Résurrection. Le
Christ a détruit la mort et a restauré la vie.
Le dimanche des Rameaux10 marque l’entrée dans la semaine sainte. Au
cours des offices la passion est lue. Six jours avant la fête de la Pâque juive,
Jésus vient à Jérusalem. La foule l’acclame lors de son entrée dans la ville. Elle
a tapissé le sol de manteaux et de rameaux verts, formant comme un chemin
royal en son honneur. Nous commémorons cette célébration par les rameaux
de buis.

6
  Le carême dure du mercredi des cendres au repas de la Cène du jeudi Saint.
7
  Cet épisode est relaté par les trois évangiles synoptiques : Mc 1,12-13, Mt 4,1-11 et Lc 4,1-13.
8
  Le 2 mars 2022 (voir tableau des messes)
9
  Voir tableau des messes des cendres proposées
10
   Samedi et dimanche 9 et 10 Avril 2022 (voir tableau des messes)
                                                           Page 19
Le jeudi Saint :11 Selon les Évangiles, c’est le jeudi soir qui précède la Pâques
que Jésus a institué l’Eucharistie. C’est le dernier repas pris par Jésus avec ses
apôtres.
Le vendredi saint12 : Toute la journée du Vendredi Saint est consacrée à la
commémoration de la Passion du Christ : à savoir son supplice et sa mort sur
la croix. Le jour du Vendredi Saint, les croyants revivent le supplice de Jésus
Christ en revivant chaque étape, appelées stations. On peut donc vivre un
chemin de croix en paroisse et l’office de la Croix.
La Vigile Pascal13 : ou « Veillée pascale » inaugure la célébration liturgique de
la fête de Pâques. Elle clôt le Triduum pascal et marque le début du Temps
Pascal. C’est-à-dire la Résurrection du Christ. Au cours de cette célébration,
des baptêmes, adultes le plus souvent, auront lieu. Le nouveau cierge Pascal
est béni : symbole du christ ressuscité, lumière dans notre foi.
Le dimanche de Pâques14 : La Pâques chrétienne (avec un « s ») commémore
quant à elle la Résurrection du Christ crucifié, le passage de la mort à la vie.
Elle se fait en lien avec la Pâque juive (Pessa'h en hébreu) qui est une fête
juive qui commémore l'exode du peuple juif d'Égypte, libéré de l'esclavage
par Moïse en traversant la mer Rouge. C’est un temps où l’on se rend en
famille à l’office de la messe et où l’on partage cette joie du Christ Ressuscité.
L’Ascension15 : Elle désigne l'élévation du Christ au ciel quarante jours après
la Pâques. Elle correspond à la dernière rencontre de Jésus Ressuscité avec
ses disciples, et au commencement de l'Église et de la "mission" de
propagation de la foi catholique par les apôtres. Jésus mort et Ressuscité
promet d’envoyer une force celle de l’Esprit saint.
En conclusion, une belle période qui se redécouvre chaque année et qui
inscrit toujours davantage notre foi en Christ.

                                                                                             P. Vincent Béguin

11
   Le 14 avril 2022 (voir tableau des messes)
12
   Le 15 avril 2022 (voir tableau des messes)
13
   Le 16 avril 2022 (voir tableau des messes)
14
   Le 17 avril 2022 (voir tableau des messes)
15
   Le jeudi 26 mai 2022(voir tableau des messes) vient du latin "ascensio", qui signifie "monter vers".
                                                        Page 20
Concerts en l'église Saint Germain de la Châtre :

        Samedi 12 mars 2022                    Samedi 27 mars 2022

Les bénéfices du concert du 12 mars seront reversés à " Des Ronds dans des
Carrés ", association castraise présidée par Camille Charrier, maman de la
petite Lilou, qui œuvre pour le développement et l’inclusion des personnes
atypiques de tous âges et de tous handicaps.

Dimanche 1er mai en la basilique de Neuvy-Saint-Sépulchre.

" Au cœur de ce monde. Les Missionnaires du Sacré-Cœur "
La Confrérie de Saint-Julien (violon, vielle, cornemuses et flûtes)
Avec Sébastien Gion (claviers et orgue).
Organisé par les Amis de la Basilique de Neuvy-Saint-Sépulchre avec la
participation de ses lecteurs.
Dons au profit de la formation des jeunes missionnaires du Sacré-Cœur en
Afrique francophone.

                                   Page 21
Confrérie des porteurs de Sainte-Sévère
Messe des Porteurs de Sainte-Sévère                          6 mars 2022
11h00 à l'église de Sainte-Sévère

Pèlerinage annuel de l'Ascension à l'Eglise de Sainte-Sévère :

Jeudi de l'Ascension                                         26 mai 2022
10h30 Grand-messe puis procession

Dimanche de l'Ascension                                      29 mai 2022
10h00 Grand-messe puis procession

Lundi de Pentecôte                                           06 juin 2022
18h00 Rentrée des Reliques de Sainte-Sévère

La messe du jeudi sera célébrée par Monseigneur Armand MAILLARD,
archevêque émérite de Bourges et Père Vincent BEGUIN du doyenné de La
Châtre. Monseigneur Armand MAILLARD sera peut-être présent également le
dimanche.
La messe du dimanche sera célébrée par Père Jean-Pierre BARRIERE, curé de
Gouzon – Boussac et Père Vincent BEGUIN du doyenné de La Châtre

                                                       Jean-Luc LABETOULLE,
                                                 Président de la Confrérie des
                                                    Porteurs de Sainte-Sévère

                                    Page 22
Page 23
Page 24
MOUVEMENTS D’EGLISE

Collecte paroissiale 2021

Chers amis, frères et sœurs,

Les prêtres du Doyenné et les conseils économiques des paroisses se joignent
à moi pour vous remercier de l’effort financier que vous avez bien voulu faire
pour aider et faire vivre nos paroisses et notre doyenné au cours de l’année
2021 en répondant généreusement à la collecte paroissiale.
Vous nous permettez ainsi d’entretenir des salles paroissiales que nous
souhaitons toujours plus accueillantes. Vous permettez le bon
fonctionnement du catéchisme ; les préparations et les célébrations au
mariage, les préparations aux célébrations d’obsèques ; les préparations aux
baptêmes. Plus généralement toutes les formations pour les demandes de
sacrements. L’aide aux associations qui souhaitent utiliser nos salles. C’est
aussi l’aide à l’entretien des Eglises.
Dans tous les cas vous permettez le développement de la foi dans notre
doyenné !

                                                            P. Vincent Béguin

                                    Page 25
Le 04 décembre 2021, quelques bénévoles de la conférence Sainte Solange
de la Châtre se sont rendues aux Annonciades pour une journée Récollection.
Les conférences de Sancerre, Bourges, Dun sur Auron et la Châtre étaient
présentes auprès de leur président diocésain Christian Dubié, nous étions
environ 30 participants.
La mère supérieure du monastère nous a expliqué les 10 vertus de Marie et
de l'historique de la congrégation.
L'office a été concélébré par le P. Desclaux (conseiller spirituel national de la
société Saint Vincent de Paul), le Père Vincent Béguin et un jeune diacre. La
messe a été animée par 2 musiciennes vincentiennes dont une a joué l'Aria
de Bach à la flûte traversière durant l'offertoire.
Après le repas, le P. Desclaux nous a expliqué la place de Marie chez Saint
Vincent de Paul, suivi de la présentation de "l'Évangile du cœur" par un
vincentien de Sancerre.
Avant de nous quitter, nous avons renouvelé notre promesse vincentienne.

                                                                  Corinne D.
                      Présidente de la conférence Sainte Solange de la Châtre

Ecole sainte Geneviève Centre St Germain : Les travaux sont officiellement
lancés !
La réunion d’attribution des dossiers de travaux et donc du lancement officiel
et effectif du programme de rénovation (phase 1) du Centre Saint Germain et
de l’Ecole Sainte Geneviève a eu lieu lundi 31 janvier à 14h. La presse locale
était invitée et l’ensemble des sociétés retenues pour le chantier étaient aussi
présents.
Madame la directrice de l’école sainte Geneviève Cécile Nicolet, monsieur le
président de l’OGEC Mathieu Monnerie, monsieur l’économe diocésain
Patrice Le Maréchal, monsieur le trésorier de la paroisse St Germain de la
Châtre monsieur Jean-Claude Pichon, monsieur le Curé P. Vincent Béguin ont
présenté le projet.
Une mutualisation des moyens financiers permet la réalisation d’une cuisine
commune, la rénovation entière des toilettes pour la paroisse comme pour
l’école. Une petite salle sera réservée à la paroisse et la grande salle sera
partagée en fonction des besoins de l’école et de la paroisse.
L’ensemble du rez-de-chaussée répondra aux normes ERP et sera accessible
aux personnes handicapées. Les salles pourront être mises à la disposition

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des familles pour des réunions pour des associations, les artisans d’art les
sociétés etc… qui souhaiteraient l’utiliser.
Monseigneur Jérôme Beau a toujours suivi de près ce dossier. Cela marque
une réelle volonté du diocèse de soutenir et maintenir l’école catholique en
milieu rural. C’est croire en notre terroir pour notre paroisse en son avenir et,
avec notre école vouloir développer un enseignement de qualité en milieu
rural.
Monsieur Jean-Charles Pignot en charge des bâtiments qui s’est attelé depuis
de nombreuses années sur ce projet ne pouvant être présent à cette réunion
car partant pour un voyage à l’étranger nous a écrit :
C’est pour nous tous, assurément, un moment important, nous y avons tous
travaillé avec passion et courage et surtout dans un excellent esprit de
participation et de motivation commune, chacun a su apporter sa pierre tout
en tenant compte des besoins de l’autre et tout cela a avancé puisque nous en
sommes au lancement officiel et effectif. Bravo à toutes et tous.
Madame l’architecte Cécile Sallé (DS architecture) et la représentante de
monsieur l’économiste Christophe Templier (EPC construction) ont déclaré
que le chantier devrait commencer aux vacances de Printemps et se terminer
pour les vacances de Noël de cette année. L’ensemble du montage financier
est trouvé mais pas bouclé. Un grand merci à ceux qui ont permis par leur don
de lancer le projet ! Toutefois si vous le souhaitez, vous pouvez encore
participer en faisant un don soit à l’école, soit à la paroisse.

                                                              P. Vincent Béguin

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