Embarquez à bord du train tracté par la locomotive à vapeur 241P17 - Le jsl
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ÉDITION NUMÉRIQUE
Jeudi 5 avril 2018 - Supplément - Saône-et-Loire
■ Un nouveau manège, le Woodside 66, est entré en fonction cette saison au parc des Combes. Photo Alice EMORINE PAGE 2
PATRIMOINE INDUSTRIEL
Embarquez à bord
du train tracté
par la locomotive
à vapeur 241P17
PAGES 4 ET 5
LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE JEUDI 5 AVRIL 2018
02 SUPPLÉMENT
Le Woodside 66 :
pilotez votre side-car
■ Le nouveau manège du parc
des Combes permettra de
partager des sensations fortes
en famille. Photo Alice EMORINE
Grâce à ses nombreux visiteurs, le parc touristique des Combes ne cesse de s’agrandir
pour le plus grand bonheur de toute la famille. La nouvelle attraction qui est entrée en service
cette saison, le Woodside 66, permet aux petits et aux grands de maîtriser eux-mêmes leurs sensations.
S elon le directeur Mathieu
Chevalier, la mise en service
d’une seizième attraction du } Le Woodside 66 est Le Woodside
parc des Combes, cette année,
une attraction interactive. 66, un hommage
n’était pas prévue. Mais la fré-
quentation du site la saison der- Chacun peut maîtriser à Johnny
nière, qui s’est élevée à 240 000 ses sensations. ~ Comme un dernier hommage
visiteurs environ, a permis l’aug- Mathieu Chevalier, rendu à l’idole des jeunes, le
mentation du chiffre d’affaires et directeur du Parc des Combes Woodside 66 a été inspiré par
ce nouvel investissement de Johnny Halliday. Imaginez
310 000 €. vous chevauchant votre side-
Fort logiquement, les responsa- car sur la route comme un vrai
bles de l’association des chemins rocker. Depuis que le thème a
de fer du Creusot, qui gère le l’an passé avec succès. Cette ver le véhicule à volonté, jusqu’à été lancé, les idées fusent.
parc, ont une fois de plus fait fois, le choix s’est porté sur un un angle de 80°. Le décor est « On pourrait poursuivre
confiance à la société italienne manège familial. Tous les âges y inspiré par le bois : les roues des l’idée et construire une route
Technical Park. L’entreprise a trouveront leur plaisir, les plus motos semblent être fabriquées 66 derrière le Woodside, à
déjà mis en marche le Canad’R petits comme les plus témérai- de rondins, le point central re- l’américaine, comme une pro-
res. Présente avec un décor dif- présente un tronc d’arbre et les menade et pourquoi pas un
L’INSTALLATION férent dans deux autres parcs couleurs dominantes sont le grand canyon. Pas forcément
français, l’attraction baptisée le marron et le vert. Accessible aux une attraction, cela peut être
Le Woodside 66 a été installé Woodside 66, a déjà reçu de très enfants à partir de 90 centimè- un décor », explique Mathieu
en trois jours. Sous la pluie, les bonnes critiques. tres, c’est une occasion formida- Chevalier, le directeur du parc
employés du parc et de la firme ble pour partager un moment en des Combes.
italienne ont joué contre la Chevauchez votre famille.
montre. « C’est toujours la side-car fantastique
course avant une ouverture,
mais il faut finir en temps et en
heure, on n’a pas le choix.
Pour le Woodside, il y avait
Oubliez le Pento, ça va décoif-
fer. Le Woodside 66 est un ma-
nège tournant composé de huit
30 Lors de l’inauguration de la nouvelle attraction, Serge Cheva-
lier, le président de l’association, a rappelé que le petit train des Com-
beaucoup d’installation, c’était side-cars. Seize personnes peu-
plus compliqué que le Cana- vent monter à bord à chaque bes fêterait ses 30 ans en 2020. Un événement sera organisé pour
d’R » explique Mathieu Cheva- tour. Une fois à l’intérieur, les l’occasion et si les visiteurs sont aussi présents cette année, les inves-
lier. aventuriers doivent actionner tissements se poursuivront sur les hauteurs du parc.
les poignées faisant ainsi s’éle-
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JEUDI 5 AVRIL 2018 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE
SUPPLÉMENT 03
Les premiers visiteurs ont testé pour vous le Woodside 66
L’inauguration de la nouvelle at-
traction, le Woodside 66, a eu lieu
la veille de l’ouverture du parc
pour cette nouvelle saison. Les
grands et les petits se sont pressés
au portillon pour tenter l’aventure.
Et le JSL à fait le test pour vous.
L’attraction est assez douce. On est
bien installé, le manège se lance et
tourne assez rapidement. Le décor
est vraiment sympa, les phares des
side-cars s’allument et lorsque l’on
actionne les poignées de la moto,
on entend ronfler les gaz. Une fois
en route, avec les manettes, on
peut choisir de monter. Les che-
veux dans le vent, c’est agréable.
Entre la vitesse et la hauteur, l’at-
traction procure de belles sensa-
tions. C’est un bon entre-deux pour
les adultes qui n’osent pas monter
dans le Canad’R et c’est vraiment
le top pour les enfants qui ont
voulu y retourner plusieurs fois. ■ Alice Emorine (correspondante au Journal de Saône-et-Loire, à gauche) a testé l’attraction aux côtés de Serge
Super. Chevalier, président de l’association qui gère le parc des Combes. Photo Rémy REBEYROTTE
} Le Woodside 66 est
une attraction géniale.
C’est le manège familial
par excellence. On peut
partager le moment à
tout âge et le fait que l’on
puisse interagir
individuellement sur les
nacelles permet de maîtriser ses sensations,
ce qui est très agréable. De plus, le décor
de cette nouvelle attraction est très
beau. C’est une réussite de plus et une
raison supplémentaire de revenir au
parc des Combes. Les Creusotins ont
vraiment de la chance. ~
Rémy Rebeyrotte, député
■ Le Woodside 66, l’attraction qui devrait faire fureur. Photo Alice EMORINE
Qu’en avez-vous pensé ?
« Je préfère conduire » « Pour tout
le monde »
Valentin, 8 ans David
« J’ai eu un peu peur au début « C’est très agréa-
mais c’était bien. J’ai réussi à ble et l’avantage est
bien conduire. La première que toute la famille
fois, j’étais passager mais je peut en profiter, les petits
préfère quand c’est moi qui comme les grands. Il y a quelques
conduis la moto. D’ailleurs, j’y sensations mais pas trop fortes, ce ■ Les side-cars couleur bois du nouveau Woodside 66 rendent l’attraction très
retourne pour un autre tour. » qui est bien pour les enfants. » attractive visuellement. Photo Alice EMORINE
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LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE JEUDI 5 AVRIL 2018
04 SUPPLÉMENT
La vieille dame poursuit son périple l’acheter en 1971.
La belle se réveille
Sagement endormie dans un an-
cien bâtiment Schneider, la
vieille dame sort de son repos
mérité grâce à l’association
des chemins de fer du Creu-
sot en 1993. Durant 13 ans,
ces passionnés bénévoles
restaurent intégralement la
locomotive. En 2006, elle
repart triomphante, chan-
tant comme au premier
jour, sur les chemins
de fer. Chaque an-
née, des voyages
sont proposés à
travers la France
en direction de sites
touristiques. Les yeux de
toutes les générations s’allument de-
■ La mythique locomotive à vapeur 241P17. Photo Laurent CHELMINIAK vant le spectacle de la fumée crachée
par cette machine de 216 tonnes.
Construite au Creusot en 1947 sotins à ce fleuron du patrimoine in- service pour la première fois en 1950
dustriel. À 71 ans, ce dernier exemplai- par la SNCF, au dépôt de Lyon Mou- Un monument historique
dans les usines Schneider, la loco-
motive à vapeur 241P17, véritable re toujours roulant, poursuit son che. Son voyage ne fait que commen- Reconnue et protégée, la P17 est un
voyage grâce à l’association des Che- cer. symbole du patrimoine industriel na-
trésor local, continue inlassable- mins de fer du Creusot. De Marseille Blancarde en 1958 tional. Porte-étendard de la traction à
ment son voyage. au Mans en 1959, en passant par Noi- vapeur, elle est désormais classée mo-
Son histoire sy, elle terminera sa carrière en 1969 nument historique. Pour toujours sy-
L a vieille dame. La princesse du
Creusot. Les différents surnoms
employés pour décrire la locomotive à
Entre 1947 et 1949, les usines Schnei-
der lancent la création de la locomotive
après avoir parcouru pas moins de
1 741 865 km, soit l’équivalent de
43 fois le tour de la terre. Conservée
nonyme de Prestige, la grand-mère des
Creusotins poursuit son chemin, gri-
gnotant lentement et sûrement les ki-
vapeur 241P17 marquent le respect et A241P17. À l’époque elle domine l’Eu- au Mans en bon état, elle manque terri- lomètres.
l’attachement presque sacré des Creu- rope par sa puissance. Elle est mise en blement à sa ville natale qui finit par Alice Emorine
ZOOM
Comment
ça marche ?
■ Lors de la mise en route.
Photo Damien Valette
48 C’est le nombre
d’heures qu’il faut
pour mettre en marche la
machine. On commence par
allumer le feu dans le foyer.
L’eau de la chaudière doit
ensuite bouillir pour créer
la vapeur. Celle-ci est
gardée sous pression pour
fournir la puissance
nécessaire à l’avancée des
roues. En fonction du
voyage, des montées et des
descentes, il faut soit
augmenter la pression, soit
calmer le feu.
LONGUEUR : 27 mètres
POIDS : 216 tonnes
PUISSANCE : 4 000 CV
VITESSE : 120 km/h max.
■ La locomotive à vapeur 241P17 est prête à partir. Elle attend ses passagers sur le quai de la gare du Creusot. Photo G.S.
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JEUDI 5 AVRIL 2018 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE
SUPPLÉMENT 05
Voyages extraordinaires et historiques
■ Construite au Creusot, la 241P17 emmène ses passagers à la découverte des site touristiques de France durant tout l'été. Photo DR
Embarquez à bord d’un train fantastiques pour les plus petits et Un aller-retour Le Creusot - Aix-les- 5, 6, 7 octobre
tracté par la superbe locomotive un voyage inoubliable pour les pas- Bains avec en option une croisière La cité des Papes Express
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Deux circuits pour les petits trains du parc des Combes
Avant de s’atteler à la restauration et celui des deux vallées sur 10 km.
de la 241P17, l’association des che- De superbes balades en pleine natu-
mins de fer était déjà bien connue re. Vous y croiserez courts d’eau,
au Creusot. Ces passionnés bénévo- cascades et pourrez admirer la vue
les décident en 1980 de réhabiliter sur les monts du Beaujolais et du
une ancienne ligne initialement uti- Morvan. Plusieurs départs sont pos-
lisée par les usines Schneider pour sibles de la gare du parc ou directe-
sortir les scories des hauts four- ment depuis Le Creusot-Ville.
neaux. La naissance du parc des
Combes s’écrit à cet instant. Un Les trains spéciaux
tronçon de 2,5 km est d’abord ins- Encore plus d’événements et d’ani-
tallé, puis la gare, et petit à petit, le mations vous seront proposés tout
circuit est devenu l’un des plus au long de l’année 2018. Le train de
longs chemins de fer touristiques à la peur ou encore le train de Noël
voie étroite. font toujours sensations. Une voitu-
re-restaurant est également disponi-
Deux parcours ble pour les groupes sur réservation.
touristiques N’hésitez pas à consulter les propo-
sitions sur le site du parc ou à télé-
Aujourd’hui, l’ancien « tacot des charger les prochains suppléments
Crouillottes » propose deux par- du JSL pour connaître toutes les
cours : le train des Combes sur 5 km ■ La détente en nature est possible grâce au train des Combes. Photo M. CHEVALIER nouveautés.
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LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE JEUDI 5 AVRIL 2018
06 SUPPLÉMENT
16 attractions pour une journée parfaite
Au fil des ans, le parc des Combes évolue pour répondre aux attentes de visiteurs toujours plus exigeants. En 2018, seize attractions sont
proposées pour satisfaire toute la famille. Les amateurs de sensations fortes, les très jeunes, les téméraires, les petits comme les grands
pourront créer leur journée parfaite à la carte. Retrouvez le Canad’R, l’attraction sensationnelle inaugurée en 2017, mais aussi tous les
manèges qui ont créé la renommée du parc pour lui offrir la place de cinquième site touristique de Bourgogne.
Le Déval’train : L’Escadrille :
attention au départ ! c’est vous le pilote
Installé depuis 2003, le Déval’train a fait ses
preuves auprès de toute la famille. Le parc des
Combes vous propose d’embarquer pour une
course enivrante au cœur de la mine. À toute
vitesse, parcourez les 207 mètres de virages en-
tre montées et descentes pour des montagnes
de sensations. Un ticket vous donnera le droit à
deux tours de manège. Présente depuis les pré-
misses du parc, l’attraction compte chaque an-
née de nombreux touristes.
■ Photo Alice EMORINE
Le carrousel :
■ Photo Mathieu CHEVALIER
le charme d’antan
Depuis 2010, le carrousel fait tourner
La onzième attraction mise en place au parc des le monde des petits à partir d’un an.
Combes est une grande roue pour ceux qui ont Avion, moto, calèche ou même fla-
toujours rêvé de voler avec la patrouille de mand rose, il suffit de choisir son
France. Le point le plus haut se situe à 15 mè- moyen de transport et en route pour un
tres au-dessus du sol. À l’instar du Woodside 66 voyage formidable au pays imaginaire.
ou du Canad’R, les avions de l’escadrille sont Un manège authentique qui rappellera
équipés d’une commande qui rend l’attraction aux parents leurs souvenirs d’enfant.
interactive. Chacun des quatorze participants Personnalisé pour le parc des Combes,
■ Photo Yves GAUTHIER peut choisir d’effectuer des loopings ou simple- le haut du manège aborde fièrement le
ment d’admirer la vue sur le parc et la vallée. dessin de locomotives à vapeur.
Le Vertingo : la tête La Tyrolienne : I believe I can fly
dans les étoiles
Ce troisième manège cons-
truit par l’association projette
depuis 2004 six personnes,
enfants et adultes, à une hau-
teur de six mètres. La des-
cente par à-coups suc-
cessifs vous prend
totalement par sur- ■ Photo Alice EMORINE
prise et vous per-
met, entre deux
émotions, d’admi- Une vue imprenable sur le parc et hauteur. Une sensation de liberté
rer à loisir le sur la ville du Creusot en contre- totale proposée en aller et retour sur une
parc qui bas. Une fois installé dans la chaise, c’est distance de 50 mètres. Ce vol est autorisé
s’étend juste parti pour une envolée à 10 mètres de à partir de 7 ans.
en dessous.
Des cris, des ri-
res, des exclama-
tions… Puisque ça mar-
Le Grand Galop :
che, la séance se
reproduit plusieurs fois.
en selle, cowboys
Vous n’êtes pas près de
toucher terre. Une promenade de quelques cen-
taines de mètres pour les tout-pe-
tits. Les cow-boys en herbe pour-
ront mener leur cheval à travers
le Far-West et seront séduits par
cette attraction douce, ponctuée
par les hennissements de leur
■ Photo Alice EMORINE monture.
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JEUDI 5 AVRIL 2018 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE
SUPPLÉMENT 07
Le Canad’R : des sensations
uniques en France
■ Photo Mathieu CHEVALIER
Le Boomerang : quand on le lance, ■ Photo Alice EMORINE
il revient à toute vitesse
La société Vekoma, réputée pour la qualité des ses manèges implantés Investissement phare de 2017, le Canad’R a largement fait ses preuves en
notamment chez Disney, installe le Boomerang aux Combes en 2011. Sur attirant des visiteurs de toute la région. Une exclusivité française réservée
les hauteurs du parc, l’attraction s’adresse aux casse-cou de toute la famille. aux plus téméraires. Du haut de ses 40 mètres, il lance ses deux bras dans
Huit wagons de deux personnes s’élancent dans une succession de virages tous les sens à 100 km/h. Des sensations fortes et la liberté de piloter
avec un point culminant à 19 mètres et une vitesse qui monte jusqu’à soi-même sa nacelle pour gérer les loopings. Cerise sur le manège : installé
60 km/h en seulement quelques secondes. Le Boomerang a de quoi au-dessus du Boomerang, le Canad’R offre une vue imprenable sur le parc
décoiffer tous les amateurs de sensations fortes. à 360°. Les moins de 14 ans doivent être accompagnés.
Chaises volantes, montgolfières
et aéroplanes : prenez votre envol
■ Photo Alice EMORINE
Le Nautic jet et la Rivière de
■ Photo Alice EMORINE
tonneaux : jetez-vous à l’eau
Dès l’entrée du parc, les plus petits seront enchantés par le nombre d’options Éclaboussures garanties pour ces deux attractions. La Rivière, prévue pour
qui s’offrent à eux : les chaises volantes, de petites balancelles qui s’élancent les petits, promet une balade délicate en tonneaux. Une petite chute d’eau
vers la liberté ou encore les montgolfières qui élèvent parents et enfants à termine ce moment par un splash et des rires tonitruants.
10 mètres au-dessus du sol en tournant sur elles-mêmes. Les aviateurs en Le Nautic jet, quant à lui, est accessible à partir de 7 ans pour ceux qui n’ont
herbe pourront s’amuser à choisir leur altitude dans les aéroplanes avec des pas peur de se mouiller. Dans un bateau à huit mètres de hauts, préparez-
descentes vertigineuses... mais en toute douceur. vous à une course endiablée pour une arrivée les pieds dans l’eau.
Alpine Coaster et luge d’été :
pour les amoureux de la glisse
L’Alpine Coaster
C’est l’attraction essentielle des amateurs de glisse. Le rail a été créé onze ans après la mythique
luge d’été et depuis, c’est un arrêt inévitable pour les visiteurs du parc. Harnaché dans une luge
jaune bien fixée au rail, laissez vous surprendre par un parcours à toute vitesse. Virages, bosses,
spirale à 8 mètres de hauteur, de quoi se faire plaisir tout en gardant la maîtrise. Chaque luge de
l’Alpine Coaster est équipée de ses propres manettes de freinage. Difficile de ne pas les actionner.
Si toute la famille peut participer, les enfants de moins de 8 ans doivent être accompagnés.
La luge d’été
Depuis 22 ans, la luge d’été attire de nombreux visiteurs. C’est la toute première attrac-
tion du parc. Lancée en 1996, elle propose une descente à toute allure de 435 mètres
sur une piste en inox et vous transporte jusqu’à 40 km/h.
À vous de choisir votre rythme. Comme pour l’Alpine Coaster, chaque luge dispose
d’un système de freins pour la sécurité de tous. Une valeur sûre pour une expérience
■ Photo JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE unique en bourgogne.
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LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE JEUDI 5 AVRIL 2018
08 SUPPLÉMENT
LES HORAIRES
En 2018, le parc des Combes
vous accueille du 31 mars au
dimanche 4 novembre. Les
horaires d’ouverture évoluent
entre la saison basse et la
saison haute… pensez à véri-
fier.
n LESHORAIRES
EN BASSE SAISON
En basse saison, l’ouverture
est partielle entre 11 heures
et 14 heures. En cas de forte
affluence, l’horaire de ferme-
ture théorique de 18 heures
peut être étendu à 19 heures.
Mars et avril
u Du 31 mars au 2 avril :
de 11 h à 18 h
u Du 7 au 22 avril : de 11 h
à 18 h
u Du 23 au 27 avril : de 14 h
à 18 h
u Le 28 et 29 avril : de 11 h
à 18 h
u Le 30 avril : de 14 h à 18 h
Mai
u Tous les week-ends de 11 h
à 18 h
u Le 1er mai et le 21 mai :
de 11 h à18 h
u Du 7 au 13 mai : de 11 h
à 18 h
Juin
u Tous les week-ends de 11 h
à 18 h
u Mercredi 27 : de 14 h
à 18 h
Début juillet
u Dimanche 1er juillet :
de 11 h à 18 h
u Du 4 au 6 juillet : de 14 h
à 18 h
Septembre
u Tous les week-ends du 8
au 30 de 11 h à18 h
Octobre
u Les week-end du 6
et du 13 : de 14 h à 18 h
u Du 20 au 31 octobre :
de 11 h à 18 h
Novembre
u Du 1er au 4 : De 14 h à 18 h
n LESHORAIRES
EN HAUTE SAISON
En cas de forte fréquentation,
À la journée, à la saison ou au tour… des tarifs pour tous les plaisirs
la fermeture du parc peut être L’entrée du parc est en libre accès si vous souhaitez simple- TOURS À L’UNITÉ
repoussée à 19 h. ment vous promener. Pour les attractions, différentes for- Envie d’un seul tour de manège ou de quelques tours que
Juillet, août et septembre mules s’offrent à vous : vous utiliserez au fil de vos visites au Parc des Combes ?
u Du 7 juillet au 2 septem- « LE PASS PARTOUT » Vous pouvez acheter des billets individuels ou par carnets,
bre : de 11 h à 18 h C’est un pass nominatif qui donne accès à toutes les attrac- pour en profiter seul ou pour partager :
tions, pour une journée unique ou pour toute la saison, n L’unité pour 3,90 €
n ACCÈS ET CONTACT c’est-à-dire du 31 mars au 4 novembre. Ce pass est gratuit n Un carnet de dix pour 37 €
Parc touristique des Combes, pour les enfants qui mesurent moins de 90 cm.
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u Tel 03.85.55.26.23 n 14,50€ tarif réduit (moins de 1,20 m) ou les 2 vallées…
u Mail : info@parcdescom- n 79,90 € le Pass famille (cinq personnes) n 7,90 € (à partir de 1,20 m)
bes.com À la saison n 5,90 € (moins de 1,20 m)
u Site : www.parcdescom- n 69 € plein tarif (à partir de 1,20 m)
bes.com n54 € tarif réduit (moins de 1,20 m) Tous les billets sont en vente sur le site internet du parc.
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du Port-Villiers ?
PAGE 15
pelle sur l’ex-RN6 VINS DE BOURGOGNE
Des cuvées
aux noms
rigolos
PAGES 2-3
MÂCON
Dépôt de plainte
pour violences :
le commissariat
■ Les agents du Département ramassent de plus en plus de déchets sur la RD 906. Un phénomène lié
pointé du doigt
notamment à la redevance sur les ordures ménagères de l’intercommunalité qu’elle traverse. Photo T. BORJON PAGES 12-13 PAGE 5
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JEUDI 5 AVRIL 2018 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE
02
BOUR GOGN E VINI CULTURE
Ces appellations peu c
Certains vignerons et négo-
ciants défient les lois du
marketing en baptisant des
cuvées de noms dévalori-
sants, grivois, grossiers ou
même scatologiques. Une
RÉGION
provocation parfois payante.
D epuis longtemps les
amateurs de beaujolais
connaissent le « Pisse-
Dru ». En le désignant ain-
si en 1955, on aurait pu
croire que son producteur
(maison Patriarche, Beau-
ne) insistait davantage sur
les capacités diurétiques
du breuvage que sur sa
richesse aromatique. Il
osait l’humour, finalement
inhérent à l’atmosphère de
fête ou de retrouvailles qui
Relation abonnés entoure souvent le vin. Qui
sait ? C’est peut-être l’an-
0800 003 320 cêtre des vins d’appella-
tion gaillarde.
Une audace
Rédaction
Agence de Saône-et-Loire
de Lyon largement relayée
9 rue des Tonneliers,
71100 Chalon-sur-Saône
par les médias
Dans la fantaisie, d’autres
Téléphone osent le goût douteux. Cas
Standard : 03.85.90.68.00 plus récent et connu, un
vigneron d’Aniane (Hé-
Rédaction : 03.85.90.68.02 rault) lançait en 2008 le
Pub : 03.85.90.68.98 « vin de merde ». Ainsi
réagissait-il « au fait qu’on
Mail continue d’associer les
redaction71@lejsl.fr vins du Languedoc à de la
bibine ».
Web Pour rectifier la provoca-
www.lejsl.com tion du titre, l’étiquette
mentionnait « Le pire ca-
Facebook che le meilleur ». Elle
https://www.facebook.com sous-titrait aussi « le vin ■ La maison Collin-Bourisset (La Chapelle-de-Guinchay) a osé intituler un beaujolais-
/LeJSL71/ des philosophes ». L’auda- villages « la Cuvée à la con », « une étiquette décomplexée pour un vin complexe à
ce du producteur, très lar- déguster sans mal de tête » dit Franck Touzot à propos de ce vin sans sulfite ajouté. Photo D.R
gement relayée par des mé-
dias étonnés puis dues par an. Une des ré- du « montre-cul ». L’éti- pour jouer l’autodérision,
goguenards, a payé : plus centes de la cuvée du « vin quette explicite révèle qu’il on a retenu l’expression »
de 100 000 bouteilles ven- de merde rouge » s’appelle ne s’agit pas du fond de la raconte Franck Touzot,
« Nobles selles ». Le bou- bouteille. Ce bourgogne responsable commercial
gre insiste ! générique est issu de co- France de ladite maison.
} On s’était creusé
la tête sur cette AOC
Dans le Maine-et-Loire, le
domaine des Griottes s’en
est-il inspiré ? Il désigne
teaux pentus, dans lesquels
il était facile d’apercevoir
l’arrière-train de la vigne-
« Ce nom souligne l’aspect
festif du beaujolais nou-
veau tout en amenant un
qui n’était pas facile l’un de ses vins « Gros ca- ronne du dessus ! côté décalé. Il crée la sur-
ca », une façon inattendue Plus récemment (2013), la prise avec l’idée de se mar-
à vendre. Quelqu’un de signifier qu’il associe maison Collin-Bourisset, rer en buvant. » Un vin
s’est demandé tout trois cépages, GROlleau, propriétaire récoltant et « sans prise de tête » qui
haut « comment CAbernet franc, CAbernet négociant de La Chapelle- est d’ailleurs vinifié sans
vendre ce truc à la sauvignon. Ce n’est pour- de-Guinchay, a désigné un soufre. Il n’y a pas de re-
tant pas aux cépages qu’on de ses beaujolais villages gret puisque la cuvée se
con » et, pour jouer pense en premier. nouveaux « la cuvée à la vend à 30 000 bouteilles
l’autodérision, on a con ! » « On s’était creusé par an… sans aller jusqu’à
retenu l’expression. ~ La dérision fait vendre la tête sur cette AOC qui figurer sur le site web de la
Franck Touzot responsable La Bourgogne n’est pas à n’était pas facile à vendre. maison !
commercial de la maison l’écart du mouvement. Au Quelqu’un s’est demandé Thierry Dromard
Collin-Bourisset nord de la Côte de Nuits se tout haut « comment ven- NOTE L’abus d’alcool est
produit depuis des lustres dre ce truc à la con » et, dangereux pour la santé.
www.lejsl.comACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION 03
contrôlées qui nous font rire
Qu’importe la bière pourvu Florilège de
qu’on ait le flacon ! l’humour millésimé
Le « Clos de la putin » est un climat
de Givry qu’exploitent Michel Sarra-
zin & fils et non pas une invention du
viticulteur. « À l’époque, ce mot dési-
gnait les très belles filles » explique le
viticulteur au pied de l’étiquette.
« La Pucelle » est un rully 1er cru. On ■ Photo Thierry DROMARD
retrouve la même toponymie dans le
« clos de la Pucelle » à Puligny-Mon- « Va te faire boire » un merlot pro-
trachet. Une parcelle ancienne là duit du côté de Bergerac.
aussi.
« On s’en bat les couilles » est le
Le « vide-bourse » se produit juste à nom d’un vin à base de gamay et pi-
côté, c’est un chassagne-montrachet neau d’Aunis, semble-t-il réservé aux
dont le site du producteur suggère de hommes… et dont l’humour nous
le déguster entre autres, « avec de la échappe un peu.
■ Dans la brasserie, beaucoup de noms de bière sont déjantés, viande blanche ».
beaucoup aussi de dénominations ou imageries coquines. Photo D.R « Gama sutra » désigne un morgon,
« L’oeuvre de Perraud » : humour naturellement vinifié à partir de ga-
S’il est tout un secteur des boissons partagé ». La « Kékette », brassée en plus en finesse pour Jean-Christo- may !
alcoolisées qui n’hésite pas à se lâ- Belgique, a été imaginée par deux phe Perraud, vigneron à La Roche-
cher sur les dénominations -humo- Français. L’étiquette mentionne Vineuse, dont toutes les étiquettes « You fuck my wine ? ! » est un ju-
ristiques en particulier- c’est bien la « extra-large » (s’agissant d’une biè- sont ainsi surtitrées. Il joue d’autant rançon noir… pour les amateurs de
bière. La kyrielle des petits brasseurs re, on ne sait pas ce que ça veut dire) plus avec les contes de Perrault que Robert de Niro dans Raging Bull (le
cherchent, entre autres par ce biais, et sa pub, entre autres allusions gri- les étiquettes de ses mâconnais -très dernier mot n’était pas le même).
à se distinguer de la masse. Au rayon voises, vous suggère « un petit coup belles- sont illustrées de personna-
des marques d’hurluberlus, le Singe de Kékette ». Poésie, quand tu nous ges des contes. « Frog’s piss », en français « pisse de
hurleur (« Howling monkey »), la tiens… Existent aussi une « Rince- grenouille », est un vin de table fran-
Citrouille bourrée (« Drunken pum- cochon », une bière des polygames « Dessine-moi un mâcon » : c’était çais pour le marché anglais.
pkin »), la bière du Cul du cochon (« Polygamy porter »), ainsi qu’une le nom d’un mâcon-chaintré d’une
(« Pig’s ass porter »), ou celle qui bière « Jacquie & Michel » du nom société de Mâcon qui, semble-t-il « Sayonara pour tout le monde »
« sort du cul du Père Noël » (« San- du site web de photos et vidéos n’existe plus. Dommage, l’étiquette, est un touraine blanc… pourtant pas
ta’s butt », explicitée par un dessin), porno le plus connu qui aurait colla- avec le dessin du Petit Prince, étyait promis au marché japonais qui
la Frappadingue (sous-titrée en tou- boré à cette œuvre brassicole. Lors- adorable. d’ailleurs ne comprendrait pas la fin
te finesse : « la bière qui bourre ta qu’on ne lit que son nom, « l’Alsa- Le Château « Chasse-spleen », voi- du nom.
gueule »), la « Delirium tremens » cienne » ne prête pas à confusion, là un bien joli nom pour ce moulis-
(qui devrait inspirer la méfiance !), la mais sur l’étiquette, on remarque en-médoc assez connu des oenophi- « Grololo » est un vin rouge du Mai-
bière « des os cassés » (« Broken bo- moins le costume traditionnel de la les. ne-et-Loire dont le dessin de l’éti-
nes brewing »), la « Bouffonne »… jeune provinciale que l’arrière-train quette (deux femmes au buste dénu-
Comme l’alcool, même à petit degré, auquel elle fait prendre le soleil. « Tout bu or not tout bu » un est côte dé) est sans ambiguité.
est connu pour désinhiber, les bras- D’où le sous-titre « sans culotte », du roussillon.
seurs rivalisent d’allusions salaces décliné aussi en « très culottée », « Clos des cocus » est un vin d’AOC
dans les dénominations de leurs sans qu’on sache vraiment ce que « Tu vin plus aux soirées » un vin de Anjou produit par un certain Tho-
breuvages. Ainsi la « Levrette » ven- signifie le culot pour une bière. Mais table associant cabernet franc et mas Batardière.
due comme « the bière blonde of po- est-ce bien important ? malbec. Th. D.
sition », propose « 33 cl de plaisir Th. D.
POINT PAR POINT
n « Un nom qui démarque » nes en fermentation normale). de la pie qui tient le verre, ce
À Pierreclos, le domaine Coteaux Plus exigeante, elle engendre un serait plus vulgaire, on ne l’aurait
des Margots (15 ha) joue l’humour vin plus gras, plus rond » explique pas fait. Il y a un effet sourire, des
depuis 5 ans. En référence à la pie Pierre-Julien, le fils de Jean-Luc, gens qui en achètent pour l’ame-
(« margot » en parler bourgui- qui s’occupe de la commercialisa- ner en soirée. La cuvée participe à
gnon) qui orne toutes ses bou- tion. « Cette cuvée sort de l’ordi- la reconnaissance du domaine.
teilles, Jean-Luc et Véronique naire, du classique, elle se démar- Avec elle, nous touchons un pu-
Duroussay ont créé une cuvée que. Dans les salons, l’étiquette blic plus jeune qui consomme les
« La Pie Côl ». « Il s’agit d’une plaît aux visiteurs. Sans le dessin vins de manière différente. Ça
cuvée qui n’existait pas aupara- plaît aussi dans les bars à vins,
vant : c’est un mâcon villages chez les cavistes. Après 5 ans
vinifié à l’aide de levures indigè- ■ Pierre-Julien Duroussay et la d’existence, « la Pie Côl » a son
nes et à froid à environ 10 °C, cuvée "La Pie Côl" du domaine public puisqu’on augmente chaque
avec une fermentation qui dure 2 Coteaux des Margots de Pierreclos. année le nombre de bouteilles ! »
à 3 mois (au lieu de 2 à 3 semai- Photo D.R. Th. D.
SAO - 2LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE JEUDI 5 AVRIL 2018
04 ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION
AUTU N JUSTI CE
Kendall Crosse sera-t-il jugé pour
le meurtre de sa mère, Magali ?
Écroué depuis près d’un an et
demi pour le meurtre de sa mère à
Saint-Pantaléon, Kendall Crosse
navigue entre la maison d’arrêt de
Dijon et une unité psychiatrique
du Rhône. La justice n’a toujours
pas statué s’il sera renvoyé ou
non devant la Cour d’assises.
L e sort du jeune Autunois Ken-
dall Crosse, 23 ans, n’a tou-
jours pas été statué par la justice.
Suspecté du meurtre de sa mère,
l’Autunoise Magali Crosse âgée de
51 ans, il a été mis en examen le
23 décembre 2016 pour meurtre
sur ascendant et placé en déten-
tion provisoire dans un centre
médico-psychologique de la mai-
son d’arrêt de Dijon. Son profil
correspond à celui du jeune hom- ■ Kendall Crosse mis en examen pour meurtre sur ascendant le 23 décembre 2016 est soupçonné d’avoir
me de Romenay en Bresse soup- tué sa mère Magali à Saint-Pantaléon. Photos D.R.
çonné d’avoir tué sa mère mais qui
ne sera jamais jugé, après la déci- afin de savoir si l’Autunois est Loire au regard des conclusions ce dossier criminel familial.
sion de la Justice de le reconnaître responsable ou irresponsable pé- des experts psychiatriques. Un
irresponsable pénalement (notre nalement. Pour l’heure, aucune trouble psychique ou neuro-psy- La peinture pour refuge
édition de samedi 31 mars). ordonnance n’a été livrée pour chique a-t-il aboli son discerne- même en prison
renvoyer ou non l’Autunois de- ment ou le contrôle de ses actes au Depuis son incarcération, le jeune
Pour la défense, son cas vant la cour d’assises de Saône-et- moment des faits ? C’est l’enjeu de homme a effectué plusieurs sé-
relève de la psychiatrie jours dans l’unité hospitalière spé-
RAPPEL DES FAITS cialement aménagée (UHSA) de
Cette décision a été prise car ce Lyon sur le site de l’hôpital psy-
jeune Autunois sans antécédent n Autun : Poignardée à mort à son domicile de Saint-Pantaléon chiatrique Le Vinatier à Bron.
judiciaire serait « sujet à des accès Le 21 décembre 2016, à 11 h 45, Kendall appelle la gendarmerie pour Cette unité accueille les détenus
délirants ». Une expertise psychia- signaler le meurtre de sa mère, Magali Crosse, à leur domicile dans le dont l’état psychique ou psychia-
trique avait été ordonnée dans la quartier de Saint-Pantaléon. Selon le jeune homme, « l’agression trique ne permet pas leur maintien
foulée. L’état de santé mentale de aurait eu lieu alors qu’il se douchait à l’étage ». Il n’aurait entendu que dans un lieu de détention classi-
Kendall ne laissait cependant « ses appels au secours ». Selon lui, « un homme aurait pénétré dans le que. Il est actuellement de retour à
aucun doute à son avocat, Me domicile familial ». Mais les soupçons se dirigent rapidement sur lui. À Dijon. Toujours passionné de
Vermorel qui « a la conviction que leur arrivée, les militaires découvrent la victime inanimée. Elle est peinture, Kendall continue de
son discernement est en cause ». mortellement touchée par deux coups de couteau et porte des traces s’adonner à cet art comme il le
Son conseil maintient sa ligne de d’autodéfense sur les mains. Kendall aurait lui aussi des traces de grif- faisait de sa chambre à Saint-Pan-
défense. Il reste persuadé que le fures sur le corps. On aurait aussi tenté de laver la scène de crime. Les taléon. Quant à l’affaire, il main-
cas de Kendall « relève de la psy- enquêteurs retrouvent l’arme, un couteau de cuisine, en partie calciné tiendrait sa version, à savoir : le
chiatrie ». C’est pourquoi ce n’est dans le foyer de la cheminée du domicile. Le jeune homme est mis en meurtre de sa mère serait l’œuvre
pas une, mais trois expertises psy- examen pour meurtre sur ascendant et écroué le 23 décembre 2016. d’un intrus.
chiatriques qui ont été ordonnées Catherine Zahra
MÂCON JUSTICE
Prison ferme pour coups envers son épouse enceinte
Il est parfois des mots qui font aussi fondré, incapable d’articuler un mot monsieur » lui rétorquait le prési-
mal que des coups ! C’est ce qu’a
compris un Mâconnais qui était de-
vant le tribunal correctionnel de
} Il faut un coup et pleurant comme le pseudo-caïd
qui prend conscience des consé-
quences des faits qu’il a commis.
dent. Le ministère public n’admet-
tait pas, lui non plus, les justifica-
tions du prévenu « Il faut un coup
Mâcon, mercredi après-midi, dans
d’arrêt à cette situation Ces faits, qui se sont produits sou- d’arrêt à cette situation et nous som-
le cadre d’une procédure de compa- et nous sommes là vent en présence des enfants, et mes là pour ça ! » et demandait 18
rution immédiate. pour ça ! ~ dont a même témoigné la petite fille mois de prison dont un an assorti
Aussi mal que les coups qu’il a don- Le ministère public de sept ans, le prévenu les justifiait d’un SME de deux ans, avec mandat
nés à son épouse, enceinte de sept « Elle me fait des crises de jalousie de dépôt.
mois, en cette soirée du 2 au 3 avril […] Mais je ne l’ai pas frappée, je l’ai Le tribunal a ramené la peine à un
dernier. Aussi mal que ceux qu’elle le soir même, il risquait de dormir juste repoussée, comme ça, avec les an de prison dont neuf mois assortis
avait déjà reçus en mars et qu’elle en prison. Car, à l’énoncé de cette mains » disait-il, joignant le geste à d’un SME de deux ans mais a main-
n’avait pas voulu dénoncer. Aussi éventualité par le président Larcat, la parole. « Ah oui, comme ça, avec tenu le mandat de dépôt.
mal, enfin, que le fait d’entendre que le prévenu, âgé de 35 ans, s’est ef- les poings ? Ça s’appelle des coups, M.S. (CLP)
www.lejsl.com SAO - 1JEUDI 5 AVRIL 2018 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE
ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION 05
MÂ C ON S O CI ÉT É
Violence : épinglé pour « mauvaise prise
en charge », le commissariat répond
Un collectif a recueilli près RÉACTION
de 500 témoignages de
femmes, venues déposer « Une occasion de
plainte pour des violen- s’améliorer »
ces. L’hôtel de police de Général Kim, commandant
Mâcon a été pointé du la région de gendarmerie
doigt. Une femme a dé- Une gendarmerie en Côte-
noncé « une mauvaise d’Or, Nuits-Saint-Georges
prise en charge ». Les avec un seul témoignage
policiers mâconnais ré- datant de 2010, indiquant
« culpabilisation de la
pondent. victime - Refus ou découra-
gement de porter plainte -
«G roupe F », un
« collectif » créé
par la militante féministe
Solidarité avec l’agresseur -
Maltraitance de la victi-
me », compte aussi dans la
Caroline De Hass, et le blog « liste noire » en Bourgo-
« Paye ta police » ont lancé gne du site internet. Le
il y a un mois un appel à général Kim, commandant
témoins sur les réseaux so- la région de gendarmerie, a
ciaux via le hashtag #Paye- ■ Le commissariat de Mâcon abrite plus de 100 policiers tous services confondus. Photo JSL réagi hier : « Je ne prends
TaPlainte », pour récolter pas cela comme une atta-
des témoignages de femmes mauvaise prise en charge » fonctionnement, on ne peut de l’Amavip (N.D.L.R. : As- que mais comme une
victimes de violences qui d’une victime, venue dépo- pas faire évoluer les choses sociation de médiation et occasion de s’améliorer ».
s’étaient présentées dans un ser plainte en 2018. Cet et rétablir un bon fonction- d’aide aux victimes d’infrac- « Il y a 250 unités en Bour-
commissariat ou en gendar- unique témoignage, anony- nement du service ». tion pénales) tient une per- gogne et quatre seulement
merie afin de déposer une me, fait apparaître « une manence une demi-journée sont épinglées, avec des
plainte. Cinq cents femmes culpabilisation de la victi- « Des progrès ont par semaine au commissa- témoignages remontant à
auraient témoigné, et à par- me, « un refus ou découra- été réalisés pour la riat. Les plaintes pour vio- 2001… Mais c’est toujours
tir de leurs déclarations a gement de porter plainte » lences intrafamiliales lui trop ! Des officiers de
été réalisée une carte inte- ou encore « une remise en prise en charge des sont systématiquement si- l’état-major effectuent
ractive indiquant les bons et question de la gravité des victimes » gnalées pour une prise en régulièrement des testings
les mauvais élèves, partout faits ». charge. De plus, au sein de pour éprouver l’accueil, la
en France. Du côté de la Direction dé- Les responsables de la poli- la brigade de sûreté urbai- propreté des locaux, le
partementale de la sécurité ce ajoutent que des « pro- ne, un groupe est dédié aux respect de la charte. Et s’ils
« Culpabilisation publique de Saône-et-Loire, grès ont été réalisés ces der- violences aux personnes. repèrent un dysfonction-
de la victime » on dit « ne pas être au cou- nières années » pour la Ces agents ont été formés nement, une feuille de
Sur la carte établie à partir rant de ce témoignage ». prise en charge des person- spécifiquement aux violen- signalement est rédigée et
des propos recueillis, l’Hô- « C’est dommage, car si nes ayant subi des violen- ces conjugales ». je demande des ajuste-
tel de police de Mâcon est nous ne sommes pas au ces, notamment conjugales. Adrien Wagnon ments. »
pointé du doigt pour « une courant d’un éventuel dys- « Depuis octobre, un juriste avec Gilles Dupont
AUTUN FAITS DIVERS
Un piéton se retrouve coincé sous un poids lourd
Il était 17 h 49 quand les sapeurs- meilleures conditions. » Le piéton
pompiers d’Autun ont été alertés a été rapidement transporté au
d’un accident de la circulation centre hospitalier d’Autun. « Nous
survenu rue de Paris entre le bar- avons également pris en charge le
tabac et la boulangerie. Pour des conducteur du véhicule qui était
raisons encore indéterminées, un en état de choc », ajoute le chef de
piéton s’est retrouvé prisonnier de groupe.
l’essieu avant d’un camion de 38 Au total, dix-sept sapeurs-pom-
tonnes. piers et une équipe du SMUR ont
« À notre arrivée, la victime, un été dépêchés sur place. La gendar-
homme âgé entre 40 et 50 ans, merie est également intervenue
était piégée sous le véhicule. Elle sur les lieux afin de réguler la
était consciente mais en état d’ur- circulation qui a été perturbée au
gence absolue », explique le lieute- niveau de la rue de Paris et de la
nant François Longobucco, chef rue de la République. Une dévia-
de groupe de cette opération de tion a été mise en place rue Nau-
désincarcération lourde. « Cela a din. Les gendarmes ont procédé à
nécessité une opération de levage des relevés en vue de l’enquête qui
et de calage du camion compli- déterminera les circonstances de
quée. Elle a duré quinze minutes ■ Trois quarts d’heure après avoir été prévenus, les sapeurs-pompiers ont cet accident de la circulation.
afin de dégager la victime dans les transporté la victime au centre hospitalier d’Autun. Photo Agnès KIELBASA Agnès Kielbasa
SAO - 1 www.lejsl.comLE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE JEUDI 5 AVRIL 2018
06 ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION
RETOUR SUR INFO
L E C R EU S OT S A NT É
En 2014, les bornes musicales Mélo
à usage thérapeutique fleurissaient
Créée et lancée sur le
marché en 2008 par
l’entreprise creusotine
Onze Plus, la borne
musicale Mélo a peu à
peu envahi le marché des
établissements de santé
pour personnes âgées. En
2014, elles commençaient
à fleurir dans les maisons
de retraite, les Ehpad, car
outre l’aspect festif, cette
borne musicale dotée de
2000 chansons datant
des années 20 aux
années 90 et d’une
dizaine de jeux évolutifs a
une vertu thérapeutique.
« Un bon moyen de
renouer le contact, de se
souvenir de bons
moments. La musique
provoque un déclic qui
entraîne le dialogue »,
avait vanté l’animatrice
de Korian Villa Papyri à
Chalon en 2014. Depuis de
nombreux autres
établissements s’en sont
dotés au Creusot, à
Joncy, à Chagny… Qu’en
est-il aujourd’hui ? ■ On pousse la chansonnette chez Korian à Chalon grâce à la borne musicale Mélo depuis 2014.Photo d’archives G.D.
Près de 1 500 bornes vendues à ce jour
«N ous avons vendu près de
1 500 exemplaires de notre
borne musicale Mélo », se réjouit Syl-
Presque du 100 %
vie Boudot, dirigeante associée de made in Bourgogne
l’entreprise creusotine Onze Plus qui
vise à conquérir 100 % du marché Onze Plus s’engage pour le déve-
français. Pour le moment, sa plus loppement Durable. Aussi la bor-
grande percée se situe dans les hauts ne musicale Mélo est-elle entière-
de France (18,33 % du marché cou- ment assemblée dans les ateliers
vert), suivie par la Saône-et-Loire de l’entreprise au Creusot. Les
(17,5 %) où Saint-Vallier a voté mardi éléments métalliques sont fabri-
soir au conseil l’achat d’une de ces qués à Chalon et à Palinges. Les
bornes pour sa maison de retraite. cartes électroniques sont faites
au Creusot (BSE) même si l’élec-
Une borne handi-Mélo sur tronique vient de Chine, l’habilla-
le marché depuis septembre ge sérigraphié vient du Creusot, le
« 85 % de nos appareils ont été ven- ■ De gauche à droite : Anne-Laure Tricot (commerciale), Philippe clavier est fabriqué dans la Nièvre
dus en France. 10 % du marché Suisse Labouré (créateur du logiciel), Sylvie Boudot (communication), Elsa et la coque dans l’Ain. Le logiciel a
est équipé de nos bornes », précise-t- Drabowicz (apprentie), Maria Goncalves (assistante administration été conçu par Philippe Labouré,
elle. « Nous avons encore peu vendu comptable), Arnaud Cordelier (commercial, développement) et Baptiste associé de Sylvie et Marc Boudot.
en Belgique et au Luxembourg mais Perraudin (technicien d’atelier). Photo Catherine ZAHRA
nous nous sommes lancés sur le mar-
ché à l’international avec quatre bor- Qu’importe pour le moment, l’entre- coque personnalisable) pour les per- passer de trois personnes à sa création
nes venues en Allemagne ». Si acqué- prise compte actuellement un réper- sonnes en situation de handicap phy- en 2008, à 11 aujourd’hui. Elle projet-
rir les droits d’auteur en France est toire de 3 000 chansons et dès juin sique ou mental. « Sur celui-ci on te de recruter sous peu une infogra-
plutôt simple car centralisé (coût : 1 € prochain, de 4 000 chansons avant choisit la chanson grâce au visuel du phiste et un technicien à temps par-
par chanson), Onze Plus se heurte au d’aller jusqu’à 5 000 en 2019. « Tou- chanteur, ou de l’album et chaque tiel.
système anglo-saxon et allemand car jours en concertation avec les retours chanson a son propre pictogramme et Onze Plus a pour objectif « l’amélio-
là-bas, « il faut contacter chaque pro- des établissements équipés », précise il n’y a qu’un seul bouton à appuyer ». ration de la vie sociale dans les mai-
ducteur ». Les chansons vendues li- Sylvie. Depuis septembre, elle a lancé Une tablette tactile servant de télé- sons de retraite grâce à sa borne à viser
bre de droits d’auteur permettent aux la borne musicale handi-Mélo décli- commande à distance est aussi pré- musico-thérapeutique. Les musiques
établissements de ne régler que les née en trois modèles comme l’origina- vue. apaisent, dynamisent et font plaisir ».
frais de diffusion. le (classique, clé de sol et Symphonie à Ce succès a permis à l’entreprise de Catherine Zahra
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