Evolution des emplois et des compétences dans la filière automobile en France à l'horizon 2020
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Evolution des emplois et des compétences dans la filière automobile en France à l’horizon 2020 Note de synthèse L ’évolution de l’activité et de l’emploi de la filière automobile en France est, pour l’heure, très dépendante des marchés de 5 pays européens (France, Espagne, Italie, Royaume Uni, Allemagne). Or, ceux-ci sont structurellement des marchés de renouvellement. C’est pourquoi, le cabinet Groupe Alpha estime que les perspectives d’emploi sont négatives dans la filière à l’horizon 2020. Même ton pour le cabinet Sia Conseil concernant l’avenir des métiers de la maintenance. Pour celui-ci, la plus grande fiabilité des véhicules et la modification des usages pourraient engendrer une perte de 13 000 à 23 000 postes dans le secteur de la réparation automobile en France sur dix ans. Les industriels vivent une période transitoire. Poussés à investir pour optimiser la performance environnementale des moteurs thermi- ques, ils ont néanmoins conscience que l’évolution du marché des motorisations alternatives rend les investissements de plus en plus risqués. A l’horizon de 5/10 ans, les besoins en compétences nécessaires au positionnement compétitif de la filière sur les produits d’avenir se- ront les plus prégnants dans les métiers de l’aval (réparation, entre- tien, usage et recyclage). A contrario, selon le rapport du Comité de filière du Grenelle de l’environnement, il n’y aura que peu d’impacts sur les compétences liées aux activités d’assemblage des véhicules électriques. Si la plupart des analyses des experts concluent à une évolution inéluctable de la filière vers la production de véhicules plus respectueux de l’environnement, la question du rythme auquel la mutation va s’opérer fait largement débat. Car bien plus qu’un « simple » choix technologique, il dépend d’une multitude de critères (prix, usages, politiques locales…). mars 2011
Des perspectives d’emploi membres constitueront une zone de pro- duction attractive. » négatives en France dans A court terme les besoins la filière automobile à ho- de compétences restent rizon 2020 sur la motorisation ther- Les constructeurs français mènent des ef- forts importants d’offre et d’innovation en mique vue d’une pénétration accrue des « classes Pour le cabinet Groupe Alpha « la remise vertes » (classes A à C). Pour autant, selon en cause de la domination séculaire de la le Groupe Alpha1, « le succès compétitif de motorisation thermique […] reste pour ces efforts et sa pérennité n’est pas ac- l’instant au stade des bonnes intentions ». quis ». En effet, alors que l’évolution de Après un siècle de recherches l’activité et des emplois d’amélioration continues, est très dépendante des le moteur thermique marchés automobiles « Alors que les constructeurs français sont plutôt à l’avant- automobile n’est pas de 5 pays européens : encore substituable dans la France, l’Espagne, garde dans la réduction des émis- sions de CO2 par km parcouru, les tous les cycles d’usage du l’Italie, le Royaume Uni véhicule. La performance et l’Allemagne, ceux-ci marques françaises perdent des parts de marché aux niveaux environnementale des sont désormais véhicules thermiques structurellement des français et européen sur les clas- ses vertes » conserve encore un fort marchés de potentiel de progression renouvellement. Or, la via deux axes : les carburants alternatifs et portée et l’efficacité des mesures publiques l’optimisation de la combustion synonyme prises en France depuis 2008 (bonus-malus de réduction de consommation. De fait, ces et prime à la casse) qui contribuent à re- évolutions influenceront sensiblement dresser les ventes d’automobiles, vont l’émergence de la demande des consom- s’atténuer, le renouvellement du parc ne mateurs en matière de véhicules décarbo- pouvant être indéfiniment accéléré. Les nés (électrique, hybrides). Une étude marchés en croissance se situent dans les réalisée par le cabinet Deloitte2 indique que nouveaux pays membres, ainsi que dans « si le rendement énergétique des moteurs les pays du pourtour méditerranéen et thermiques atteint 3 litres aux 100 km, les dans les pays émergents plus lointains, en consommateurs européens seraient moins raison d’un effet de rattrapage des taux tentés d’acheter un véhicule électrique» . d’équipements. On arrive alors à un para- Cette phase transitoire se doxe : alors que les caractérise donc par une constructeurs français Pour le cabinet Groupe Alpha « la situation où les industriels sont plutôt à l’avant- remise en cause de la domination sont poussés à investir garde dans la réduction séculaire de la motorisation ther- dans des compétences des émissions de CO2 mique […] reste pour l’instant au indispensables à par km parcouru, les stade des bonnes intentions » l’optimisation des gains marques françaises sur les moteurs actuels, perdent des parts de marché aux niveaux alors même que la rapidité du changement français et européen sur les classes vertes. de la structure du marché en faveur des Pour vendre des véhicules avec des mo- motorisations alternatives les rendent de teurs issus de l'industrie nationale, il faudra plus en plus risqués. aussi que le prix de ces véhicules plus éco- L’absence de visibilité sur la vitesse de logiques soient compatibles avec le pouvoir l’introduction en masse des motorisations d'achat, ce qui favorisera l’assemblage final alternatives oblige à distinguer deux ni- dans des implantations situées à l’étranger. veaux de temporalité, le court terme (2 Pour le cabinet, « aussi longtemps que le ans) et le moyen terme (5 à 10 ans). En rattrapage de leur taux d’équipement en termes de Gestion prévisionnelle des em- automobiles et de leurs niveaux de salaires plois et des compétences, les problémati- n’est pas achevé […] les nouveaux Etats ques ne se posent pas dans les mêmes 1 « GPEC, politique industrielle et croissance bas termes. Dans le premier cas, il s’agira de carbone : une approche multi-sectorielle », Cen- gérer au mieux une période qui associera tre d’étude et de prospective du groupe Alpha, août 2010 2 « L’intérêt des consommateurs pour les véhicu- les électriques », Deloitte, mars 2011. 2 / CODESPAR / La filière automobile / mars 2011
crise, départs en retraite et restructurations tence et en formation nécessaires au posi- nécessaires au rétablissement des marges, tionnement compétitif de la filière sur les d’où une nécessité d’accompagner les mo- produits d’avenir (véhicules à motorisations bilités professionnelles. Dans le second cas, alternatives, mais aussi moteurs thermi- il s’agit d’anticiper les besoins en compé- ques à haute performance). Synthèse des hypothèses retenues par le Groupe Alpha et de la mesure des impacts en termes d’emploi et de compétences Hypothèses retenues par le Groupe Alpha Impact sur la production et l’emploi Débouchés principaux des constructeurs implantés en Sur la production : France entre 2008 (pic d’avant-crise) et 2020 : La production française de véhicules particuliers progression très faible du marché français s’accroîtrait faiblement entre 2008 et 2020 progression de l’ordre de 10% pour les immatricu- (+ 3,2%, mesurée en nombre de véhicules) ; lations sur les sept principaux marchés Engagement d’une substitution significative aux vé- d’exportation de la France pris globalement hicules thermiques de véhicules à motorisation al- ternative de l’ordre de 20% de la production totale La structure du marché français et européen sera marquée de véhicules en 2020. On peut attendre la produc- par une double évolution : tion de 40 0000 véhicules à motorisation alternative montée, au sein de la filière thermique, de la part en 2020 et de 600 000 moteurs. des véhicules de classe A3 ; pénétration, encore minoritaire, de la motorisation Sur l’emploi : hybride (10% des immatriculations en 2020) L’emploi de la filière thermique souffrira à la fois du pénétration, encore marginale, des moteurs élec- déclin de cette filière et du retour à un niveau de triques (5% en 2020) productivité tendancielle après le choc de la crise. L’emploi permanent baisserait entre 60 000 et Evolution des parts de marché : 47 000 personnes 4 ; stabilité des parts de marché des constructeurs Création d’environ 30 000 emplois directs dans la fi- installés en France sur les marchés français et ex- lière alternative. térieur de la filière thermique. part de marché sur les immatriculations des moto- risations alternatives de 75% sur le marché domes- tique (plan véhicules décarbonés) part de marché sur les immatriculations des moto- risations alternatives sur les marchés extérieurs, identique à la part moyenne pour la filière thermi- que (8,3% en 2020) Contenu en emploi : Les véhicules à motorisation alternative sollicite- ront, au moins au départ, un contenu en emploi plus élevé. Le contenu en emploi direct d’un véhi- cule ou d’un moteur alternatif sera sur la décennie qui vient supérieur de l’ordre d’un tiers à celui d’un véhicule ou d’un moteur classique Source : Groupe Alpha 3 Emissions inférieures à 100 g/km, effet conjoint des normes européennes, des dispositifs de bonus et de la taxation du CO2 4 Avec respectivement des gains de productivité du travail de 2 % et 1 % par an. A titre informatif, ils étaient de 3 % entre 1996 et 2008. CODESPAR / La filière automobile / mars 2011 / 3
Thermiques ou alternati- fait, le process d’assemblage est déjà fortement automatisé et le cœur de ves, les motorisations né- métier restera la conduite/pilotage de systèmes automatisés. » cessitent une évolution L’augmentation constante des fonc- des compétences qui tionnalités d’un véhicule, accroît la né- prenne en compte la nou- cessité des convergences entre les domaines de l’électronique et de la velle donne environne- mécanique, que l’on désigne sous le mentale terme de « mécatronique ». L’étude du Groupe Alpha souligne cependant Les évolutions de la filière thermique ac- que l’avènement de la mécatronique tuelle tout comme le développement de ne donne pas naissance à des métiers filières hybrides/électriques, ne devraient de «mécatroniciens» en tant que tel. pas générer beaucoup de métiers réelle- Le développement des systèmes au ment nouveaux à court terme. La prise en cœur du véhicule nécessite toujours compte des problématiques environnemen- des compétences pointues dans les tales dans l’automobile aura des impacts à disciplines traditionnelles (électroni- des degrés divers. que, mécanique, automatique…), mais Peu d’évolutions dans les métiers ces métiers sont amenés à « se par- ler » de plus en plus entre eux. Le dé- amont de la filière (conception veloppement des véhicules électriques et production) exacerbera ces besoins puisque Si l’effectif total de conception ne de- l’ensemble de ces éléments visant à vrait pas évoluer sensiblement dans « faire système » (mécatronique, élec- les prochaines années, un renforce- tronique de puissance, gestion des ment des compétences devrait systèmes complexes) devront être ren- s’opérer en matière d’éco-conception. forcés car ils constituent la base même Si les constructeurs peuvent se targuer de la conception du véhicule électri- d’un taux de recyclage à plus de 90 % que. de chaque matériau utilisé, la concep- Une adaptation nécessaire dans tion de l’ensemble du véhicule n’est, pour l’heure, pas pensée pour une dé- les métiers de l’aval (services et construction optimisée (exemple : le recyclage) pare brise collé sur la carrosserie ne Pour le cabinet Syndex5, bon nombre de favorise pas le recyclage du verre). Les métiers de l’aval de la filière (réparation, besoins concernent entretien, usage et recy- tous les niveaux. clage) sont amenés à Les ingénieurs, « Si les constructeurs peuvent se connaître des évolutions mais aussi les targuer d’un taux de recyclage à significatives, à la fois niveaux V plus de 90 % de chaque matériau pour répondre aux (BEP/CAP), IV(bac utilisé, la conception de besoins découlant de pro) et III (tech- l’ensemble du véhicule n’est, pour l’évolution technologique niciens) que l’on l’heure, pas pensée pour une dé- du produit (hybride, retrouve beaucoup construction optimisée » électrique), mais aussi dans les métiers de aux changements du préparation et de réalisation des pro- mode de mobilité (usage plutôt que pos- totypes. session). S’agissant de l’activité d’assemblage Certains métiers seront peu touchés des véhicules électriques, le rapport du par les évolutions technologiques du Comité de filière du Grenelle de produit. C’est les cas des métiers de la l’environnement indique qu’il n’y aura vente, de la location ou les auto- que peu d’impacts sur les compéten- écoles. ces nécessaires. « Cette activité est déjà en constante évolution et une 5 « GPEC dans les secteurs de l’industrie et de adaptation des lignes de production l’énergie impactés par le Grenelle de sera suffisante. Ce sont les mêmes l’environnement et l’évolution du système euro- personnels qui pourront travailler de- péen ETS d’échange des droits d’émissions des gaz à effet de serre », étude réalisée pour le main sur ces lignes d’assemblage. En Meeddm. Syndex, Groupe Alpha, Juin 2010 4 / CODESPAR / La filière automobile / mars 2011
Les métiers autour de la technique au- technique des performances environ- tomobile devront évoluer pour intégrer nementales ou encore de gestion de les compétences liées à la croissance parcs automobiles et d’infrastructures de l’électrique et de l’électronique dans de recharge. le parc, tels que la maintenance et la L’application en France de la directive réparation des véhicules, qu’ils soient européenne du 18 septembre 2000 sur dans les réseaux indépendants ou les les véhicules hors d’usage (VHU) im- réseaux de constructeurs. Plus large- plique une dépollution systématique ment, l’électrification attendue du parc des véhicules avant de véhicules hybri- leur élimination. Les des et électriques « Pour le cabinet Syndex, la priorité réseaux en place de- et la multiplication en matière d’évolution de l’offre de vront intégrer de nou- de composants formation porte sur les métiers de velles compétences de électroniques du l’électricité appliquée à l’automobile, traitement des VHU, véhicule, impli- la mécatronique et la déconstruc- particulièrement en ce quent un bascule- tion/recyclage du véhicule. » qui concerne les ma- ment du volume tériaux problémati- de formation dédié à la mécanique ques : textile, mousse ou verre. pure vers l’électricité et l’électronique, L’enjeu est double : acquisition de voire l’informatique adaptée aux fonc- compétences techniques, et dispersion tions de diagnostic. d’un réseau de points de déconstruc- La chaîne logistique des réseaux de tion répartis sur tout le territoire. pièces détachées électriques devra progressivement s’intégrer dans les ré- Pour le cabinet Syndex, la priorité en ma- seaux « après-vente » de l’automobile. tière d’évolution de l’offre de formation Le verdissement des motorisations au- porte sur les métiers de l’électricité appli- ra également un impact sur les compé- quée à l’automobile, la mécatronique et la tences dans les domaines de contrôle déconstruction/recyclage du véhicule. Evolution qualitative des compétences à l’horizon 2030 Source : Syndex CODESPAR / La filière automobile / mars 2011 / 5
Véhicules électriques et vraient être disponibles en autopartage en France à cet horizon. Or, une voiture hybrides : impacts sur les partagée remplace 6 à 7 voitures. A contrario de ces projections pessimistes, métiers de la mainte- les professionnels de la réparation auto- nance mobile préfèrent voir dans cette mutation profonde, une véritable opportunité à sai- Une menace ou une opportu- sir. C’est en tout cas ce qui ressort du sa- nité pour l’emploi ? lon Automechanika, grand messe de l’après-vente européenne, qui s’est déroulé Le cabinet Sia Conseil a récemment jeté un une semaine avant le mondial de pavé dans la mare en publiant une étude l’automobile. Leur position est clairement à qui estime que l’avènement du véhicule l’offensive, certains ayant déjà exposé des « propre » pourrait engendrer une perte de gammes d’outils dédiés, ou présenté des 13 000 à 23 000 postes pour la réparation plans de formation. Le mot d’ordre des automobile en France à l’horizon 2020. Les équipementiers et des professionnels est conclusions du cabinet se basent sur trois explicitement affiché : « ne pas laisser les arguments : réseaux constructeurs prendre une lon- Une plus grande simplicité des véhicu- gueur d’avance. » Ces derniers envisagent les : d’ores et déjà de proposer la location de véhicules électriques pour des tarifs pou- La motorisation beaucoup moins com- vant inclure la maintenance. plexe des véhicules électriques par rap- port aux véhicules thermiques, devrait diviser par deux les besoins de mainte- Une journée et demie pour être nance. Plus largement avec l’électrique, formé c’est toute la chaîne de traction qui se simplifie, une usure qui se réduit et le Si la formation des professionnels est es- nombre de pièces qui diminue (dispari- sentielle pour faire évoluer les compéten- tion de l’embrayage, des boîtes de vi- ces, elle ne requiert pas un investissement tesse ou encore de la courroie de temps trop important. Les technologies hy- transmission). Au final, le cabinet estime brides et électriques n’entraînent pas de que « 1 million de véhicules électriques bouleversement majeurs, les fonctions res- en circulation tant globalement les détruira 1 000 mêmes, mais avec un Les technologies hybrides et élec- voltage plus élevé. Dès emplois dans le triques n’entraînent pas de boule- secteur de la lors, il suffit de détenir versement majeurs […] il suffit de une habilitation maintenance au- détenir une habilitation spécifique tomobile. » spécifique que l’on que l’on obtient après une journée obtient après une Des véhicules de et demie de formation dans un journée et demie de plus en plus fiables centre agréé, qui ne se destine pas formation dans un centre grâce aux progrès aux électriciens mais bien aux mé- agréé, qui ne se destine technologiques : caniciens ! pas aux électriciens mais Le cabinet pointe un bien aux mécaniciens ! effet pervers des progrès de La formation est centrée sur la présenta- l’électronique : les véhicules deviennent tion de la norme C18 550 qui stipule de plus en plus fiables et les temps de l’ensemble des règles pour intervenir sur diagnostics se réduisent. Les délais en- les véhicules électriques. Une commission tre deux opérations de maintenance de- spécifique automobile, à l’échelle France, a vraient s’allonger de 5 à 7 % au cours été mise en place pour fixer voire adapter des dix prochaines années et le temps les règles car cette norme découle de celle de main d’œuvre diminuer de 5 à 10 %. déjà initiée dans le bâtiment. Durant le stage, le professionnel sera également La modification des usages : formé aux règles de sécurité car un véhi- Les automobilistes devraient à l’avenir cule à fort voltage présente un risque en utiliser de moins en moins leur véhicule. cas de choc. En conséquence, les carros- Le Sia Conseil table sur une baisse de 3 siers seront également concernés par cette à 4 % d’ici 2020 du nombre de kilomè- évolution et devront, eux aussi, obtenir tres parcourus par les particuliers. Par l’habilitation s’ils souhaitent intervenir sur ailleurs, 40 000 à 80 000 véhicules de- les véhicules électriques à fort voltage. 6 / CODESPAR / La filière automobile / mars 2011
Dans cette guerre qui s’annonce pour le outils afin d’épauler le réparateur dans son leadership d’un marché en émergence, les diagnostic. En Bretagne, le Groupe national outils de formation à distance deviennent pour la formation automobile (GNFA) dis- de véritables armes pour l’essaimage des pose d’un pôle média et systèmes savoir-faire. Conséquence, les équipemen- d’information qui développe des outils très tiers mettent au point des modules de for- performants en matière de formation à dis- mation innovants. C’est le cas de Delphi qui tance. a conçu les modules « webinars », avec un Globalement, outillage, formation et procé- cursus dédié aux moteurs hybrides et véhi- dure sont d’ores et déjà disponibles. Le vé- cules électriques, permettant de former un ritable enjeu se situe davantage dans la garagiste à distance via internet. Bosch capacité à convaincre les professionnels de n’est pas en reste et développe un système la réparation de l’importance de suivre permettant la prise en main à distance des cette évolution. CODESPAR / La filière automobile / mars 2011 / 7
Bibliographie « GPEC, politique industrielle et croissance bas carbone : une approche multi- sectorielle », Centre d’étude et de prospective du groupe Alpha, août 2010 « GPEC dans les secteurs de l’industrie et de l’énergie impactés par le Grenelle de l’environnement et l’évolution du système européen ETS d’échange des droits d’émissions des gaz à effet de serre », étude réalisée pour le Meeddm. Syndex, Groupe Alpha, Juin 2010 « La voiture électrique menace les garagistes », Le Figaro, Octobre 2010 « Réparation des hybrides, une carte à saisir ! », journalauto.com, Octobre 2010 « Réparation des VE et des hybrides : une évolution, pas la révolution », autopros.fr, no- vembre 2010 « Commerce et réparation automobile, les perspectives d’emplois d’ici à 2015 », autoactu.com, Novembre 2010 « Europ Assistance forme ses dépanneurs à intervenir sur les véhicules électriques », auto-infos.fr, Novembre 2010 Présidents du groupe croissance verte Membre du Bureau du Codespar Philippe CAFFIN Vice-présidente du Codespar et Gwenaële HAMON présidente de la Meif Contacts Michaël BOIS 02 99 86 65 82 m.bois@codespar.org Note réalisée en partenariat Elise BEKARI avec Creativ dans le cadre de Themavision. 02 99 86 65 83 e.bekari@codespar.org Note téléchargeable sur le site www.paysderennes.fr/codespar/ CODESPAR 4 avenue Henri Fréville CS 40734 35207 RENNES Cedex 2 Tél. 02 99 86 65 80 Fax 02 99 86 65 85 8 / CODESPAR / La filière automobile / mars 2011
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