Forum de présentation des séminaires UE3 M1S1, 2 octobre 2019

Forum de présentation des séminaires UE3 M1S1, 2 octobre 2019,
                 ESPE Lille Nord de France, site d’Arras

Apprendre le français à l'école : Béatrice Osmont
Comment apprendre le Français ? Le séminaire portera sur les procédures d'appropriation en
situation scolaire de la langue écrite et orale, c'est à dire des savoirs linguistiques,
communicationnels en langue française. Il est ouvert aux thématiques suivantes :
- Enseignement de la lecture à partir de type de texte et genres textuels spécifiques
- Enseignement de la production de différents types de texte
- Enseignement de l'orthographe
- Enseignement de la grammaire
- Enseignement du lexique
- Rôle des interactions orales dans les séances de Français ou dans les séances relevant
d'autres disciplines.
- Interactions lecture-écriture
- Interactions oral-écrit dans les apprentissages
- La dimension transversale du Français
- Intégration de l'apprentissage du Français dans des projets pluri-disciplinaires
- Rôle des activités métacognitives dans la réussite des élèves
- Développement des capacités de réflexion sur la langue du cycle 1 au cycle 3
- Prise en compte des pratiques de différenciation en fonction de publics spécifiques (élèves
allophones, élèves en difficultés scolaires..)
Le séminaire s'intéresse également à tous les dispositifs d'apprentissage médiés par des
supports textuels, visuels, audio-visuels ou numériques, efficaces pour l'apprentissage du
Français en compréhension de textes, production d'écrit, production et compréhension de la
langue orale, orthographe, grammaire et vocabulaire.

Apprendre les sciences à l’école : Sébastien Duflot
Le séminaire « Apprendre les sciences à l’école » est ouvert à toutes les personnes qui
s’intéressent aux questions d’enseignement et d’apprentissages de concepts scientifiques
quelque soit leur niveau de connaissances dans les disciplines scientifiques.
Le champ de recherche de ce séminaire vise à améliorer les conditions d’apprentissage des
élèves en sciences mais ses implications éclairent également les pratiques d’autres domaines
disciplinaires.
On s’intéressera donc aux processus d’acquisition des savoirs scientifiques, les conceptions et
les différents raisonnements des élèves, aux processus d’enseignement, les stratégies
d’enseignement des sciences par les enseignants.
Mais on s’intéressera aussi au rôle du langage écrit ou oral (cahier de sciences, interactions
langagières…), à la construction autonome des connaissances, à la gestion de classe en
sciences, à la différenciation pédagogique, à l’évaluation, à l’enseignement des sciences à
l’école maternelle…
Le but du séminaire est de vous mettre en position de chercheurs afin que vous ayez un regard
plus critique sur vos pratiques d’enseignement en sciences,
d’acquérir des connaissances sur la construction des concepts scientifiques et sur la manière
dont les enfants apprennent.

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Approches psychologiques en éducation : Moïse Déro
L’objectif de ce séminaire est de vous initier à la recherche en éducation au travers de
thématiques actuelles en psychologie de l’éducation. Parmi les thèmes pouvant ouvrir à votre
projet de mémoire, ceux des représentations scolaires, de la motivation, des émotions, du
bien-être, des stratégies d’apprentissages ou du numérique à l’école.
Concrètement, il s’agira au semestre 1 de vous initier aux grands concepts de la démarche
scientifique, de travailler la lecture de textes scientifiques pour engager le travail de votre
futur mémoire. Les exemples seront empruntés à plusieurs grandes thématiques couramment
étudiées en psychologie autour des représentations et autres mécanismes psychologiques chez
les acteurs de l’école (élèves, enseignants et parents).
Ici, le terme de « représentations » évoque principalement les représentations internes, les
conceptions, les croyances ou les perceptions qu’ont les élèves et les enseignants dans les
mondes scolaire ou périscolaire. Ces représentations influencent leurs attitudes, leurs
positionnements, leurs comportements et leurs actes à l’école, que ce soit par exemple dans
les apprentissages pour élèves, ou que ce soit dans les méthodes pédagogiques ou l’évaluation
chez les enseignants. Les problématiques pouvant se rattacher à ce thème sont nombreuses :le
jugement scolaire et la construction individuel des élèves, l’impact de la motivation
scolaire, l’intelligence, les stratégies d’apprentissages des élèves, les obstacles ou les
facilitations de l’usage du numérique…

Education, santé et activité physique à l’école : Haimo Groenen
   Ce séminaire explore les relations entre l’éducation, la santé, et les activités physiques à
l’école primaire, pour questionner l’enseignement, les apprentissages et plus largement les
processus et dispositifs éducatifs. L’éducation est envisagée à travers la transmission de
valeurs (ex : citoyenneté, responsabilité…), mais aussi de compétences et de connaissances,
de capacités et d’attitudes. La santé, définie en tant qu’état complet de bien être physique,
mental et social, constitue l’une des finalités essentielles de l’école, dans un contexte où les
problèmes de santé occupent une place grandissante dans la société, et où se multiplient des
politiques publiques éducatives et de prévention en la matière, dont témoignent l’importance
accordée à l’éducation à la santé. L’EPS bénéficie d’un statut privilégié dans ce domaine, du
fait de la place qu’elle réserve au corps et à l’activité physique. Mais d’autres disciplines et
domaines d’apprentissage peuvent être abordés durant ce séminaire, d’autant que certaines
finalités éducatives sont transversales (ex : la citoyenneté, l’autonomie, l’éducation artistique,
l’éducation à la santé…). L’objectif du séminaire est d’aborder des questions professionnelles
liées aux relations entre l’éducation, la santé, et les activités physiques à l’école. Il sera donc
l’occasion d’étudier l’activité du professeur (ses conception, représentations, pratiques
d’enseignement, difficultés professionnelles, les solutions qu’il peut envisager…), mais aussi
l’activité des élèves (leurs difficultés d’apprentissages, représentations, habitudes,
motivations, par exemple en matière de santé…), voire plus largement l’action de la
communauté éducative (collègues, intervenants extérieurs, parents d’élèves…).
Les mémoires pourront choisir d’étudier et d’articuler différemment ces 3 pôles :
- en se centrant sur l’éducation à la santé à l’école, notamment en lien avec l’activité physique
et le corps (ex de sujet : comment les élèves se représentent-ils la santé, les pratiques
bénéfiques et néfastes ? Quels dispositifs éducatifs et pratiques permettent de contribuer à
cette finalité ?),
- en se centrant plus largement sur l’éducation des élèves par la pratique des activités
physiques à l’école (ex. de sujet : la gestion de la sécurité par l’enseignant, le rôle de l’activité
physique dans le développement de l’enfant, l’optimisation des apprentissages moteurs…).
Divers éclairages scientifiques (didactique, sciences de l’éducation, sociologie,
psychologie…) pourront donc être mobilisées selon la problématique de recherche retenue.

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Enseigner et apprendre les mathématiques à l’école : Françoise Chenevotot, Antonietta
Demuro et Christine Mangiante
Le séminaire « Enseigner et apprendre les mathématiques à l’école primaire » vise à
questionner la façon dont les professeurs des écoles enseignent les mathématiques et/ou la
façon dont les élèves apprennent les mathématiques à l’école.
Ce séminaire n’est pas réservé aux étudiants ayant un parcours scientifique. Il est ouvert à
toute personne s’intéressant à l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques. Il peut
donc tout à fait convenir à ceux qui, justement, s’interrogent à propos de leur capacité à
enseigner cette discipline souvent redoutée.
On ne peut nier l’importance de la maîtrise d’un minimum (le socle commun) de culture
mathématique pour comprendre le monde d’aujourd’hui et pouvoir vivre en citoyen
« éclairé ». Enseigner les mathématiques, c’est donner aux élèves ce pouvoir de comprendre,
de débattre « scientifiquement ». Il n’y a pas que les mathématiques à l’école mais, d’une
certaine façon, calculer, faire de la géométrie, sont aussi essentiels que lire et écrire. Il vous
faudra les enseigner et de façon réfléchie… Si vous n’avez jamais aimé les maths, c’est peut-
être l’occasion de penser à changer la situation !
Les questions pouvant être étudiées au sein de ce séminaire sont diverses. Elles peuvent être
relatives à un domaine mathématique donné (numération, calcul, géométrie, grandeurs,
proportionnalité…) mais elles peuvent aussi porter sur des questions plus transversales (un
dispositif pédagogique comme la résolution de problèmes ou les jeux mathématiques, l’usage
des TICE, la gestion de l’hétérogénéité, le langage, l’approche historique...).
Notre intention est de prendre appui sur vos centres d’intérêt et vos questions professionnelles
pour vous initier, peu à peu, à la démarche de recherche en didactique des mathématiques.
Tout en étudiant les phénomènes d’enseignement et d’apprentissage des mathématiques, vous
adopterez une posture de chercheur, aiguiserez et développerez une curiosité intellectuelle,
nécessaires pour prendre plaisir à enseigner les mathématiques.

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Espace et temps : enjeux civiques, culturels et intellectuels : Stéphanie Dauphin,
Stéphane Lembré, Christophe Duhaut, Estelle Martinazzo
Pourquoi travailler sur et avec l'espace et le temps à l'école ? Le séminaire d'initiation à la
recherche en histoire de l'éducation et en didactique de l'histoire et de la géographie permettra
de proposer quelques enjeux fondamentaux en expliquant l'intérêt d'une posture de
recherche.
Les objectifs de cette initiation à la recherche touchent au cœur du métier de professeur des
écoles :
    − développer la réflexion critique sur les disciplines ;
    − interroger la place de l’histoire et de la géographie et ses modalités d’enseignement et
        d’apprentissage ;
    − travailler les contenus et les pratiques au regard des finalités civiques, culturelles et
        intellectuelles ;
    − permettre aux élèves de se construire comme personnes et comme acteurs sociaux et
        citoyens en travaillant sur les repères et sur les représentations des élèves.
    − réfléchir aux représentations de l'histoire et de la géographie des professeurs des
        écoles, aux modalités d'enseignement et d'apprentissage qu'ils privilégient (place du
        document, autonomie des élèves, différenciation pédagogique etc.)
Ce séminaire vous permettra de concevoir des projets de recherche sur des enjeux
essentiels :
    − le rapport des élèves à leur environnement ;
    − la mise en valeur du territoire et du patrimoine, y compris dans une dimension
        prospective : par exemple une thématique autour du patrimoine culturel matériel ou
        immatériel, ou autour de l'environnement proche des élèves, l'une et l'autre de ces
        thématiques envisagées soit en didactique de la géographie, soit en histoire de
        l'éducation ;
    − l'image et la place de l'histoire et de la géographie à l’école : autour de l'évolution des
        manuels scolaires et de l'image des territoires dans ces manuels (en histoire de
        l'éducation) ou thématique sur les échelles et leur articulation (en didactique de la
        géographie).
Et bien d’autres enjeux encore, pour lesquels il n’est pas nécessaire d’avoir fait de l’histoire
ou de la géographie à l’université, mais qui vous permettront de construire des projets de
recherche à partir de sources variées : manuels, prescriptions, sources historiques,
observations, entretiens, questionnaires...
Le principe est de permettre à chaque étudiant de construire un projet répondant à ses
préoccupations et ses intérêts et pertinent pour le M2.

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Langues vivantes, identités multiples et pratiques innovantes : Denis Vigneron
Ce séminaire propose non pas un cours de langue, mais une réflexion sur la langue comme
moyen d’expression et de communication tissant des liens entre langue maternelle, langue de
scolarisation et langue seconde. Il est question de comprendre des méthodes, de (re)découvrir
des pratiques, d’expliquer et d’impulser une réflexion, de mettre en perspective et de
conceptualiser des savoirs objectifs par le biais d’expériences vécues directement ou
indirectement et non de révéler un savoir jusqu’ici complètement inconnu.
Il s’agit d’analyser comment l’enfant peut prendre conscience de l’existence de valeurs et
d’identités autres que les siennes : savoir accepter l’Autre dans une perspective interculturelle
et citoyenne permet de lutter contre de nombreux stéréotypes, d’aller à l’encontre d’a priori
liés à la langue elle-même et/ou au pays.
Le séminaire prend par conséquent en compte les critères linguistiques, psychologiques,
sociologiques et culturels de l’enseignement-apprentissage d’une langue étrangère. Il permet à
l’étudiant de prendre du recul par rapport à sa pratique, d’être audacieux, créatif et innovant
(via les TICE et l’interdisciplinarité, par exemple) afin de rendre plus objective – en tant que
futur enseignant – l’image tronquée que l’élève est susceptible d’avoir de l’étranger. Il pourra
alors réfléchir à la manière de motiver ses classes en situation d’interaction authentique.
De ce fait, le séminaire propose à l’étudiant de cerner les stratégies d’apprentissages d’une
langue vivante afin qu’il développe sa propre stratégie et déploie des compétences
plurilingues et pluriculturelles pour accompagner au mieux l’enfant dans son épanouissement
individuel et collectif.

Lire la littérature à l'école : Isabelle Olivier
 La lecture de textes littéraires (littérature de jeunesse, adaptations de grands classiques)
occupe une place non négligeable dans l’enseignement du français à l’école. Quels gains
(cognitifs, culturels) la lecture de ces textes apporte-t-elle aux élèves, mais quelles difficultés
leur pose-t-elle par ailleurs, et comment y répondre ? Quels sont les dispositifs
d’enseignement traditionnels et leurs limites en ce domaine ? Il s’agira lors de ce premier
semestre de découvrir les éléments de réponse apportés par la recherche en didactique de la
littérature à ces questions, et de commencer à envisager des problématiques éventuelles en
vue de l’élaboration d’un projet de mémoire au deuxième semestre.
Quelques entrées seront privilégiées dans le cadre du séminaire pour aborder ces questions
transversales :
- aborder des textes à partir de leurs personnages, construire la notion de personnage, faire
identifier des types de personnages (et notamment des personnages de méchants) du cycle 1
au cycle 3 ;
- faire découvrir aux élèves différents genres littéraires narratifs et s’interroger sur leurs atouts
cognitifs, culturels, imaginaires (cycles 2/ 3) : roman d’aventures, roman policier, roman
historique, récit fantastique, récit merveilleux (fantasy), carnet de voyage, autobiographie…
- explorer un univers d’auteur (du cycle 1 au cycle 3) ;
- rendre la poésie vivante à l’école, du cycle 1 au cycle 3 : les corpus, les pratiques ;
- lire des pièces de théâtre en passant par le jeu et la mise en voix ;
- l’oralisation des textes pour leur appropriation (lecture à haute voix, mise en voix…) ;
- écrire avec des albums (du cycle 1 au cycle 3)…
Ce séminaire se donne également pour ambition, au-delà des questions d’enseignement de la
littérature, de permettre de découvrir et d’explorer véritablement l’univers riche et varié de la
littérature de jeunesse, souvent assez peu connu des futurs enseignants.

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Musique, didactique et médiations culturelles : David Chaillou
Ce séminaire portera sur l’enseignement de la musique à l’école dans une perspective à la fois
historique et expérimentale. Les grandes méthodes (Dalcroze, Kodàly, Orff) y seront ainsi
présentées tout comme les avancées récentes en sciences cognitives (Bigeand, Lemarquis,
Peretz etc..). Quelle pédagogie a-t-on privilégié en France ? Qu’en est-il de nos voisins
européens (Autriche, Finlande, Belgique) ?
Mais l’école n’est pas le seul lieu où l’on enseigne la musique et où on la partage. Les
établissements culturels (conservatoires, orchestres, musées, théâtres, opéras) proposent des
activités en direction des enfants quelquefois en partenariat avec l’Education nationale.
Quelles sont alors les stratégies mises en place : objectifs, pédagogies, médiations ? Quels
enseignements peut-on en tirer pour la classe ? Ces problématiques culture/éducation
s’appuieront sur les témoignages de professionnels du terrain dans les Hauts de France (un
dumiste, le responsable jeune public au sein de l’orchestre national de Lille, un enseignant en
conservatoire, un responsable de l’action culturelle au sein d’un théâtre et d’un musée etc…).

Philosopher avec des enfants : Jean-François Goubet
Objets :
- Le but principal du séminaire est d’initier de futurs enseignants à une pratique de plus en plus
courante à l’école primaire, depuis l’école maternelle (cf. le film de P. Barouger et J.-P. Pozzi Ce
n’est qu’un début) jusqu’au cycle 3.
- C’est principalement sous la forme de débats qu’une activité philosophique a lieu avec les
enfants du primaire. Un objectif du séminaire est donc aussi de former les futurs PEs à la
confection, l’animation et l’exploitation de débats à visée philosophique menés en classe.
- D’autres formes d’activités sont également possibles dans le cadre scolaire. Les étudiants qui le
désirent peuvent également vouloir travailler à partir d’albums de littérature de jeunesse,
spécialement consacrés à des thèmes philosophiques ou non, ou à partir d’exercices de logique et
d’argumentation.
- Un des bénéfices attendus de la fréquentation du séminaire est également le développement
d’une culture générale, permettant de mieux animer les activités philosophiques en classe. Aucun
diplôme de philosophie n’est requis pour participer au séminaire.
- Le séminaire vise enfin à donner aux étudiants des outils d’analyse de leur pratique, notamment
des instruments pour exploiter les verbatim des débats (retranscription fidèle des débats
effectivement menés).
Thèmes :
- Les débats qu’on peut mener à partir d’une question ou d’une œuvre littéraire (mythe, fable,
littérature de jeunesse en général ou plus particulièrement dévolue à des thèmes philosophiques,
comme Les Petits philosophes de Pomme d’Api ou les Goûters philo).
- les romans philosophiques pour enfants et leur exploitation au travers de plans de discussion et
d’exercices, comme chez Matthew Lipman ou Marie-France Daniel (Les contes d’Audrey-Anne).
- Les activités en lien avec le débat citoyen, l’éducation à la citoyenneté.
- On donnera aussi un aperçu de ce qui se passe en matière de philosophie avec les enfants sur
le plan international (Etats-Unis, Québec, Allemagne, Italie, Angleterre, Brésil, Australie…).

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Sociologie des difficultés scolaires : étudier la combinaison des facteurs sociaux et
pédagogiques : Sylvain Broccolichi, Mickaël Berthe
Le séminaire porte sur des problèmes répandus d’apprentissage ou de comportement
d’élèves, ou encore de gestion d’une classe très hétérogène, mais aussi sur les doutes
et difficultés que les enseignants peuvent ressentir faces à ces problèmes ou quand il
s’agit d’en parler avec les parents d’élèves. L’objectif principal est de développer votre
compréhension de ces situations et votre pouvoir d’agir sur elles, en étudiant
précisément la combinaison des facteurs sociaux et pédagogiques en jeu dans bon
nombre des problèmes qui se posent à l’école.
Des travaux portant sur les inégalités scolaires et les relations école-famille, ainsi que
sur les interactions en classe et différentes organisations pédagogiques vous aideront à
cerner en fonction de quoi les difficultés considérées peuvent varier. On sait que
beaucoup d’élèves ne maîtrisent pas immédiatement tout ce qu’ils doivent apprendre à
l’école notamment quand leur famille n’est pas en mesure d’assurer l’ensemble des
préparations et suivis favorables à la réussite scolaire. Le fait que ces difficultés
s’aggravent ou soient dépassées dépend toutefois des réponses qui peuvent leur être
apportées à l’école ou ailleurs, ainsi que des dialogues instaurés avec les parents à leur
sujet : différenciations et étayages pratiqués en classe, entraides organisées entre les
élèves, rééducations diverses, accompagnements à la scolarité…
La lecture de ces travaux et les stages que vous aurez effectués vous inspireront des
motivations et des questions qui alimenteront vos premières idées pour le mémoire.
Dans le projet de mémoire de fin de première année, vous commencerez à préciser les
démarches d’enquête par lesquels vous envisagez de recueillir des données constituant
des indices pour progresser dans l’élucidation de vos questions de recherche. Nous
vous aiderons ensuite à ajuster votre projet, notamment en fonction du stage qui
conditionnera vos possibilités d’effectuer des études de cas d’élèves, d’expérimenter,
d’évaluer, d’observer et/ou de réaliser des entretiens au cours de votre 2ème année de
master.

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