FRANCE OPEL S'INTÈGRE DANS LA STRATÉGIE R&D DU GROUPE PSA - CCFA
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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 2018/06/14 FRANCE OPEL S’INTÈGRE DANS LA STRATÉGIE R&D DU GROUPE PSA Depuis 1er août 2017, Opel fait officiellement partie du Groupe PSA. Au-delà d’être la marque allemande du groupe, Opel et notamment son centre de R&D de Rüsselsheim sont une pièce maîtresse du nouvel ensemble. « Rüsselsheim va jouer un rôle clé dans le développement du groupe », affirme le président d’Opel Michaël Lohscheller. Le centre R&D allemand va ainsi être intégré dans le réseau PSA avec pas moins de quinze compétences allant de l’hydrogène à la pile à combustible (Opel y travaille depuis 2000), en passant par le développement des sièges ou encore d’une plateforme dédiée aux VUL. Concernant le développement des sièges, à l’horizon 2020, tous les modèles du groupe auront une structure commune développée en Allemagne (deux structures en fait, l’une « normale » et l’autre pour les marchés émergents). Le but, au-delà des économies et du confort attendu, est d’atteindre 8 kg, contre 9,9 kg aujourd’hui pour le Peugeot 3008 et 9,4 kg pour l’Opel GrandlandX. Une spécialité d’Opel puisque, aujourd’hui, 80 % des modèles GM abritent une structure pensée en Allemagne. La première des conséquences est d’avoir vu baisser les coûts de garantie de 45 %. Preuve de l’intégration de Rüsselsheim, il est même le maître d’œuvre pour la prochaine génération de moteur à essence à 4 cylindres (EP) du groupe, dont la commercialisation est attendue pour 2022. Le centre aura aussi la maîtrise sur les boîtes manuelles pour l’ensemble des marques du groupe. Opel aura également un rôle prépondérant dans le retour du groupe aux Etats-Unis, puisque c’est chez lui que seront centralisées les questions liées au respect des réglementations américaines. Enfin, Rüsselsheim gardera naturellement la main sur l’entier développement des modèles Opel et Vauxhall. Depuis l’annonce du rachat, toutes les Opel s’apprêtent donc à être construites sur des plateformes PSA et en piochant dans la banque d’organes du Français. Ceci n’a pas évolué, et ce sera effectif des 2024 pour l’ensemble de la gamme, mais Michaël Lohscheller a précisé les bienfaits que cela allait engendrer. « Les coûts de développement de nos futurs modèles seront de 20 à 50 % plus bas qu’auparavant », a-t-il déclaré. Une plateforme représentant 60 % du coût « matières ». Sans doute s’appuie-t-il sur les exemples des Crossland, Grandland et Combo, qui datent d’un accord de 2012 et qui symbolisent finalement ce nouvel Opel. De quoi simplifier la vie des ingénieurs et gagner en efficacité, car Opel s’appuiera sur seulement deux
plateformes (EMP2 et CMP), contre neuf actuellement. Idem pour les moteurs, qui passeront de dix à quatre familles. La première Opel, depuis le rachat, reposant sur la plateforme CMP sera la prochaine Corsa annoncée pour 2019. Comme sa future cousine Peugeot 208, elle aura une version 100 % électrique. Pour l’heure, l’électrification sera synonyme de quatre modèles en 2020 et de la totalité de la gamme VP européenne en 2024. Même les VUL y auront droit à partir de 2020. Pour la pile à combustible, il faudra un peu plus de patience. Avec ces modèles, mais aussi avec les mécaniques traditionnelles, Opel veut s’inscrire comme l’un des leaders en matière de CO2 et de pollution, comme sa maison mère PSA. L’Allemand a d’ailleurs déjà annoncé qu’une large partie de ses moteurs répondaient déjà à la norme Euro-6 Temp qui n’entrera pas en vigueur avant plus d’un an. Source : JOURNALAUTO.COM (13/6/18) Par Alexandra Frutos DES DISCUSSIONS EN COURS AVEC UN POSSIBLE REPRENEUR DE L’USINE FORD DE BLANQUEFORT Ford a engagé des discussions non exclusives avec un repreneur possible de son usine de Blanquefort (Gironde), où le constructeur vient d’annoncer un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), ont indiqué le 13 juin à Bordeaux le préfet de Nouvelle-Aquitaine et le délégué interministériel chargé du dossier. « Notre priorité demeure la recherche d’un repreneur présentant un plan de reprise viable pour le site de FAI (Ford Aquitaine Industries, propriétaire de l’usine de Blanquefort) », a confirmé dans un communiqué le constructeur américain, après le comité de suivi organisé à la préfecture de Gironde. Et Ford d’évoquer des discussions avec un éventuel repreneur, sans toutefois l’identifier : « de bons progrès ont été réalisés […] nous espérons avoir davantage à partager dans le courant de l’été ». De son côté, le préfet Didier Lallement a regretté le dépôt du plan social et réitéré son « incompréhension sur la position de Ford […] puisqu’il ne peut y avoir une bonne reprise avec un PSE », a-t-il souligné. Malgré des « explications (de Ford) à ce stade toujours aussi confuses », le préfet a confirmé « des discussions avec un repreneur » éventuel, avec qui Ford dit avoir « un accord de confidentialité ». Côté gouvernement, le délégué interministériel Jean-Pierre Floris a reconnu « avoir perdu la bataille sur le PSE », qu’il a jugé « absurde » alors que « tout le monde doit se concentrer sur la reprise » du site qui fabrique des boîtes de vitesse. Mais « le travail avec un repreneur me paraît sérieux », a-t-il toutefois ajouté, sans vouloir identifier celui-ci. Arnaud Baïlo, président de Punch Powerglide Strasbourg, a d’ores et déjà manifesté son intérêt pour l’usine de Blanquefort. Il déclare dans un entretien accordé à Sud-Ouest le 13 juin que son groupe a « l’ambition de se développer en Europe » sur le segment « prometteur » des boîtes de vitesse automatiques, un marché qui correspond selon lui « au savoir-faire des salariés de Ford à Blanquefort ». Source : AFP (13/6/18) Par Alexandra Frutos ANNE HIDALGO ÉVOQUE LA PLACE DE LA VOITURE DANS LA CAPITALE
Lors d’une rencontre avec la presse automobile (Le Journal de l’Automobile, Autoplus, L’argus et RMC), la maire de Paris Anne Hidalgo a évoqué la place de la voiture dans la capitale dans les années à venir. « Cette semaine, sur fond de crise Autolib’, la réunion avec les constructeurs a été très enthousiasmante. Nous étions dans une vision partagée sur la fin d’un modèle. Beaucoup d’intelligence a été partagée autour de la table. Nous allons sortir de cette crise avec, à nouveau, un temps d’avance sur l’offre de mobilité de la ville », a-t-elle indiqué. Mme Hidalgo a précisé que son intention n’était pas de casser le contrat de la Ville avec Bolloré. « Autolib’ est une magnifique invention qui a permis d’équiper la ville en borne de recharge électrique, ce qui nous donne un avantage certain. Nous avons d’ailleurs commencé à travailler avec Enedis sur l’évolution de ces bornes et les futurs besoins », a-t-elle souligné. « Le contrat, tel que signé, prévoit que s’il y a un déficit, les collectivités prennent en charge au- delà de 60 millions d’euros, une part de ce déficit. Cela, personne ne le conteste mais pour le coup, les demandes réalisées, nous paraissent extravagantes ». Avec Vincent Bolloré, « nous avons décidé d’un audit, qui a fait une proposition de conciliation, que nous avons acceptée, et qui prévoit sur plusieurs années la prise en charge de ce déficit, mais qui indique aussi, à un moment donné, un solde de tout compte », a-t-elle encore ajouté. « Au-delà d’Autolib’, notre volonté est, qu’assez vite, nous puissions proposer une charte ou un modus vivendi du développement d’une offre d’autopartage. J’ai deux éléments en tête : je dois veiller à ce que l’intérêt des Parisiens en tant que contribuables soit respecté, donc je ne peux verser une somme que je conteste mais je dois aussi veiller à ce qu’ils aient un service qui leur permettent d’utiliser un véhicule électrique, de préférence », a expliqué Mme Hidalgo. A la suite de la réunion avec les constructeurs et les loueurs, « nous avons convenu de trouver un système où, bien évidemment, chacun a l’intelligence de sa solution avec ses clients, ses données et son modèle, mais le tout doit être compatible dans une plateforme qui permet une régulation de l’ensemble. Nous devons faire attention à ce que la ville ne soit pas submergée de voitures électriques avec des offres d’autopartage. Nous avons identifié les différents usages. Nous avons conclu la réunion en demandant à chacun de faire l’état de ce qu’il peut proposer, mais aussi de ce que cela signifie, d’un point de vue des modifications de la ville, en termes d’infrastructures, de places de parking, de bornes de recharge. Nous allons poursuivre avec des rendez-vous bilatéraux avec chacun de ces opérateurs. En tout cas, la délégation de service public n’est plus à l’ordre du jour. Nous sommes plutôt sur le principe d’une plateforme de régulation », a souligné l’édile parisienne. « Quand je dis interdiction du diesel à Paris en 2024, c’est au vu d’une situation parisienne qui n’est plus vivable et viable, mais je ne suis pas en train de dire à des gens, qui n’ont plus de train, pas de service public dans des territoire français de ne plus utiliser leur voiture. Il faut travailler la mobilité de chaque territoire. Mon travail se focalise sur Paris. Aux autres élus locaux d’avancer. Mais il faut quand même préciser que, pire que la fin du diesel à Paris en 2024, la France a prôné la fin des véhicules thermiques en 2040. C’est un objectif fixé par le ministre de la Transition Ecologique et le gouvernement. Cela devrait pousser chaque maire, élu à mettre en place des diagnostics de mobilité, à étudier combien de véhicules diesel existent et quelle est leur durée de vie, comment accompagner les propriétaires de ces véhicules diesel. Il ne faut pas demander à la maire de Paris de venir régler le problème national. Mais une chose est certaine, aucune voiture diesel de province ou de Paris ne
rentrera en ville en 2024 », a conclu Mme Hidalgo. Source : JOURNALAUTO.COM (13/6/18) Par Alexandra Frutos EUROPE OPEL VA DÉVELOPPER LES FUTURS MOTEURS À 4 CYLINDRES À ESSENCE DU GROUPE PSA Le centre de recherche et développement d’Opel à Rüsselsheim va développer les futurs moteurs à 4 cylindres à essence du Groupe PSA, dans le cadre d’une nouvelle répartition des compétences au sein du groupe français. Opel se basera sur les moteurs 1,6L PureTecfh en aluminium de PSA pour développer ses futurs blocs à 4 cylindres. Ces futurs moteurs à essence seront optimisés afin d’être utilisés en association avec un ou plusieurs moteurs électriques, créant ainsi des groupes motopropulseurs hybrides. Les moteurs développés par Opel continueront à inclure les technologies de turbocompression, d’injection directe et de mouvement variable des soupapes. Les futurs moteurs pourront équiper des modèles de Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall. « Rüsselsheim avait déjà la resopnsabilité mondiale du développement de moteurs lorsque nous faisions encore partie de GM », a souligné Christian Müller, responsable de l’ingénierie d’Opel. « Avec le développement de la nouvelle génération de moteurs 4 cylindres à essence, nous pouvons exploiter l’une de nos compétences clés. L’injection directe économique, en combinaison avec la technologie hybride, consolidera la position forte du Groupe PSA dans la baisse des émissions de CO2 », a ajouté le dirigeant. Les futurs moteurs commenceront à équiper des véhicules d’ici à 2022 en Europe, en Chine et en Amérique du Nord. Outre le développement de moteurs à essence, le centre de Rüsselsheim regroupe 15 centres de compétences différents, établis par le Groupe PSA, et se spécialisant dans divers domaines (piles à hydrogène, sièges, aides à la conduite, etc.). Source : AUTO PLUS (13/6/18) Par Cindy Lavrut ALLEMAGNE LE PRÉSIDENT DE GRAMMER A APPELÉ LES ACTIONNAIRES À SOUTENIR L’OFFRE DE REPRISE DE NINGBO JIFENG Le président de l’équipementier allemand Grammer, Hartmut Müller, a appelé les actionnaires à soutenir l’offre de reprise de l’équipementier chinois Ningo Jifeng. A l’inverse, un groupe d’actionnaires mené par la famille d’investisseurs bosnienne Hastor s’est
opposé à cette offre et a contraint l’équipementier à interrompre son assemblée générale, organisée ce mercredi 13 juin. Ningbo Jifeng propose 61,25 euros par action pour acquérir Grammer, mais le fonds Cascad (contrôlé par la famille Hastor) rejette cette offre, réclamant entre 85 et 100 euros par action. De plus, le président du comité d’entreprise de Grammer, Lars Roder, a déclaré qu’il accueillerait volontiers une prise de participation par Ningbo Jifeng et verrait d’un bon œil le départ de la famille Hastor. La famille Hastor détient 19 % du capital de Grammer. Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE (13/6/18) Par Cindy Lavrut VOLKSWAGEN CRÉE DE NOUVEAUX EMPLOIS DANS SON « SMART PRODUCTION LAB » Volkswagen crée de nouveaux emplois dans son « Smart Production Lab », installé dans la Manufacture de Verre à Dresde et spécialisé dans les applications industrielles de l’Internet des Objets. Volkswagen va ainsi embaucher 22 chercheurs supplémentaires dans ce laboratoire. Si le Smart Production Lab de Wolfsburg se concentre sur la robotique et les systèmes de transports intelligents, celui de Dresde se spécialise dans la conception, le développement et l’intégration de solutions logicielles liées à l’Internet des Objets. « Les applications de l’intelligence artificielle et de l’Internet des Objets deviennent de plus en plus significatives. Nous devons donc développer les compétences nécessaires dans ces domaines, afin de s’assurer que nous disposerons des connaissances stratégiques pour l’avenir », a déclaré Martin Hofmann, directeur informatique de Volkswagen. Le groupe allemand dispose de Smart Production Lab à Wolfburg, Dresde, Barcelone, Berlin, Munich et San Francisco. Source : AUTOMOBILWOCHE (13/6/18) Par Cindy Lavrut MME SCHULZE CRITIQUE LA « CAMPAGNE ANTI-DIESEL » La Ministre allemande de l’Environnement Svenja Schulze a vivement critiqué l’actuelle « campagne anti-diesel » et a souligné que les diesel de nouvelle génération s’inscrivaient dans la stratégie de réduction des émissions polluantes. Selon elle, pour atteindre les objectifs de réduction de la pollution atmosphérique, les nouveaux diesel (respectant la norme Euro 6) sont nécessaires, aux côtés des modèles hybrides et électriques. Source : AUTOMOBILWOCHE (13/6/18) Par Cindy Lavrut MME MERKEL S’EST ENGAGÉE À SOUTENIR L’INDUSTRIE
AUTOMOBILE ALLEMANDE A l’occasion du Sommet du G7, la Chancelière allemande Angela Merkel s’est engagée à soutenir l’industrie automobile allemande, en réponse indirecte aux taxes que le Président américain Trump envisage d’imposer sur les voitures importées. « L’industrie automobile allemande est au cœur de notre économie, c’est pourquoi nous avons intérêt à ce qu’elle dispose d’une position forte sur les marchés internationaux. Ce n’est pas du lobbyisme, cela relève de l’intérêt national », a ajouté Peter Altmaier, Ministre allemand de l’Economie. Si la stratégie de protectionnisme économique de M. Trump, « America First », était étendue à l’automobile, les groupes BMW, Daimler et Volkswagen seraient particulièrement touchés. Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (13/6/18) Par Cindy Lavrut AUDI A VENDU 160 600 VOITURES EN MAI La marque Audi a vendu 160 600 voitures au mois de mai (+ 0,7 %) et 785 300 unités sur 5 mois (+ 6,4 %). En mai, la marque aux anneaux a vendu 72 150 voitures en Europe (- 5,2 %), notamment en raison de baisses en Allemagne (- 9,0 %) et en France (- 15,4 %), et malgré des hausses de 9,5 % et 1,9 % en Italie et en Espagne. Aux Etats-Unis, Audi a vendu 19 315 unités le mois dernier (+ 0,6 %), tandis que ses ventes au Mexique ont reculé de 5,5 %, à 1 282 unités. Sur son principal débouché, la Chine, Audi a progressé de 7,7 % en mai, à 51 732 unités. Sur 5 mois, Audi a vendu 360 700 voitures en Europe (- 4,7 %), avec notamment des reculs de 7,0 % en Allemagne et de 15,9 % en France. En revanche, ses ventes en Italie et en Espagne ont progressé de 0,3 % et 3,1 %. Aux Etats-Unis, la marque aux anneaux a vendu 88 471 voitures (+ 5,9 %). Ses ventes au Mexique et au Brésil se sont établies à 5 755 unités (+ 2,7 %) et 3 473 unités (-4,7 %). En Chine, Audi a enregistré une croissance de ses ventes de 27,4 % sur 5 mois, à 258 413 unités. Dans la région Asie-Pacifique en général, Audi a écoulé 289 400 voitures (+ 25,7 %). Sa seule gamme Q a représenté 287 500 ventes sur 5 mois, en hausse de 10,9 %. Ses ventes de véhicules de loisir comptent donc pour plus d’un tiers de ses ventes totales (36,6 %). D’ici à 2050, ce type de véhicule devrait représenter la moitié des ventes d’Audi. Source : JOURNALAUTO.COM (13/6/18), COMMUNIQUE AUDI Par Cindy Lavrut VOLKSWAGEN A ANNONCÉ AVOIR ACCEPTÉ DE PAYER UN MILLIARD D’EUROS D’AMENDE EN ALLEMAGNE Le groupe Volkswagen a annoncé qu’il avait accepté de payer une amende d’un milliard d’euros en Allemagne, reconnaissant ainsi sa « responsabilité » dans l’affaire des moteurs truqués. Le tribunal de Brunswick a en effet « mis en évidence des manquements au devoir de surveillance » au sein du constructeur. « Après enquête approfondie, Volkswagen accepte l’amende et ne déposera pas de recours », a confirmé le groupe allemand.
Volkswagen voit dans cette décision du parquet de Brunswick « une nouvelle étape importante pour surmonter la crise du diesel ». Il s’agit d’une des plus importantes amendes jamais infligées à une entreprise en Allemagne. Elle devra être payer par Volkswagen au Land de Basse-Saxe d’ici à 6 semaines. Sur le montant total de l’amende, 995 millions d’euros serviront à compenser des « avantages économiques » qui résultaient des manipulations réalisées par Volkswagen sur ses modèles diesel. A cela s’ajoutent 5 millions d’euros de frais de justice. Volkswagen avait admis en 2015 avoir utilisé des logiciels capables de détecter que ses véhicules étaient en situation de test, ce qui permettait une manipulation des niveaux d’émission de NOx. Ces logiciels truqueurs avaient été installés sur 11 millions de véhicules dans le monde. Le paiement de cette amende met fin à la procédure administrative ouverte contre Volkswagen, mais plusieurs actuels et anciens responsables font encore l’objet d’enquêtes en Allemagne et aux Etats- Unis. Ces enquêtes et éventuels procès en droit privé ne sont pas clos. 49 personnes sont visées par des enquêtes, a précisé un communiqué du parquet de Brunswick. En outre, les plaintes des propriétaires de modèles diesel du groupe Volkswagen, également en droit privé, ne sont pas non plus modifiées par le versement de cette amende. Source : AFP, XINHUA NEWS, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE, SPIEGEL, ZEIT (13/6/18), FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG, SÜDDEUTSCHE ZEITUNG (13 et 14/6/18) Par Cindy Lavrut ASIE BAIDU ANNONCE DES PARTENARIATS LORS DU CES ASIA 2018 Lors du Salon de l’électronique CES Asia 2018, le groupe chinois Baidu a annoncé qu’il allait étendre sa coopération avec Hyundai dans le domaine de la conduite autonome. En outre, Baidu va signer un accord avec le groupe BMW, en vue de collaborer dans le domaine de la connectivité entre véhicules et domiciles. Il compte également nouer un partenariat avec la start-up Byton. Ce partenariat se basera sur la plateforme de conduite autonome de Baidu Apollo, DuerOS. Au CES Asia, Baidu expose une gamme de produits démontrant ses avancées dans les domaines de la conduite autonome, de l’Internet des Véhicules et de la cybersécurité pour les véhicules. Source : GASGOO.COM (13/6/18) Par Cindy Lavrut NISSAN CHERCHE DE NOUVEAUX RELAIS DE CROISSANCE ET SE TOURNE VERS LA CHINE, L’INDE ET LE PROCHE-ORIENT Nissan s’est concentré sur les États-Unis ces dernières années et y a presque doublé ses ventes de voitures depuis 2010, avec l’objectif d’atteindre une part de marché de 10 %. Mais cette ambition a eu
un coût ; les rabais importants concédés ont fait chuter le bénéfice d’exploitation du constructeur dans la région de près d’un tiers l’an passé. Nissan se tourne maintenant vers la Chine et d’autres régions telles que l’Afrique, le Proche-Orient et l’Inde, pour stimuler sa croissance tout en essayant d’améliorer sa rentabilité en Amérique du Nord. Peyman Kargar, président des opérations de Nissan pour la région Afrique/Proche-Orient/Inde, a déclaré : « Aujourd’hui, nous avons 3,7 % de parts de marché dans cette région. L’industrie prévoit une hausse de 40 % des ventes, et nous allons être au-dessus de cette tendance », a déclaré M. Kargar. « Nous parlons donc d’une forte croissance dans la région », a-t-il dit ajouté, sans pour autant donner d’objectifs détaillés. M. Kargar estime notamment que la part de marché de Nissan en Arabie Saoudite doublera d’ici à 2022, à 14 % (7 % en 2017). Il mise en outre sur de nouveaux SUV et de nouveaux modèles Datsun en Inde pour y accroître ses volumes, tandis qu’en Afrique du Sud, il vise 15 % de pénétration en 2022, contre 10 % en 2017, en mettant davantage l’accent sur les voitures sur les pick-ups. Source : AUTOMOTIVE NEWS (13/6/18) Par Juliette Rodrigues CHINE XPENG MOTORS PRÉVOIT DE PRODUIRE DES VOITURES EN SÉRIE D’ICI À 2020 Le constructeur chinois XPeng Motors (start-up spécialisée dans les voitures électriques) prévoit de produire des voitures en série d’ici à 2020. XPeng Motors a d’ailleurs noué un partenariat avec l’équipementier chinois Guangdong Junhui Automotive Technology (JHAT). Celui-ci lui fournira les couvercles de batteries pour ses modèles électriques. L’usine de XPeng se situe à Zhaoqing (province du Guangdong) et dispose de capacités de production de 100 000 véhicules par an. Le premier modèle de XPeng sera baptisé G3 et sera disponible à un prix compris entre 200 000 et 280 000 yuans (26 500 à 37 100 euros). N’ayant pas obtenu la licence de production de la part des autorités chinoises, XPeng fera construire son modèle électrique sous contrat par le constructeur Haima Auto. Source : GASGOO.COM (13/6/18) Par Cindy Lavrut CORÉE DU SUD HAUSSE DES VENTES DE VÉHICULES UTILITAIRES IMPORTÉS EN CORÉE DU SUD EN MAI Les ventes de véhicules utilitaires importés en Corée du Sud ont augmenté de 9,8 % au mois de mai, à 358 unités, ce qui porte le volume pour les cinq premiers mois de l’année à 1 965 unités, en hausse de 8,6 %, a annoncé la KAIDA (association des importateurs). Source : YONHAP (14/6/18)
Par Frédérique Payneau ESPAGNE SEAT COMPTE SE LANCER DANS LES SERVICES DE ROBOTS-TAXIS Alors que l’industrie automobile européenne développe de plus en plus de services de mobilité, Seat veut s’imposer dans ce domaine, dans le cadre de la poussée du groupe Volkswagen dans les robots- taxis. « Nous allons commencer à revoir la façon dont nous fabriquons les voitures et commencer à produire des modèles spécialement conçus pour un service », a déclaré Arantxa Alonso, responsable du développement commercial chez Seat. « Par exemple, un environnement urbain nécessite de l’agilité, de la vitesse et des places de stationnement suffisantes et faciles d’accès. Cela signifie qu’un véhicule purement urbain n’aurait pas à satisfaire certaines exigences pour la conduite sur les autoroutes », explique Mme Alonso. « Notre département de R & D devrait être en mesure de livrer les premiers prototypes d’ici à la fin de l’année et nous pourrions les présenter quelques mois plus tard », a-t-elle ajouté. « Ces prototypes pourraient même ne pas être des voitures mais un mélange avec autre chose », a-t-elle précisé. Les recherches de Seat incluent des robots-taxis. « Nous voulons faire partie des futurs opérateurs de robots-taxis », a déclaré Mme. Alonso. « Nous nous concentrons principalement sur la mobilité pour les particuliers ». « Evidemment, au début, ils auront certaines fonctionnalités autonomes, à commencer par la capacité de se garer eux-mêmes. En ce qui concerne la pleine autonomie, la technologie est là, comme le montre le Waymo de Google », a indiqué Mme Alonso. « Nous pensons que la ‘disruption’ commencera dans les zones urbaines, où l’utilisation de la mobilité en tant que service remplacera progressivement le concept de propriété, puis elle s’étendra aux zones rurales », a-t-elle déclaré. « Même les grands amateurs vont abandonner leurs voitures en raison du facteur coût. La mobilité en tant que service peut réduire le coût du transport d’un facteur 10 par rapport à une voiture neuve, de deux à quatre par rapport à une voiture entièrement amortie. La rapidité de la ‘disruption’ dépendra fortement de la réglementation ». Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (13/6/18) Par Juliette Rodrigues ETATS-UNIS FORD ANNONCE LA FIN DE SA COENTREPRISE DANS LES PILES À COMBUSTIBLE AVEC DAIMLER Ford a annoncé que sa coentreprise avec Daimler dans les piles à combustible – The Automotive Fuel Cell Corporation Corp., basée à Burnaby en Colombie britannique -, cesserait ses activités cet été. Les deux constructeurs prévoient de poursuivre le développement de cette technologie en interne, mais ils pourront mener des projets conjoints, a précisé Ford.
Le président de Daimler, Dieter Zetsche, a indiqué cette année que le constructeur allemand donnait la priorité aux véhicules électriques à batterie. La coentreprise entre Daimler et Ford employait environ 200 personnes, selon son site. Source : REUTERS (13/6/18) Par Frédérique Payneau GENERAL MOTORS NOMME DHIVYA SURYADEVARA DIRECTRICE FINANCIÈRE General Motors a annoncé que Dhivya Suryadevara occuperait à compter du 1er septembre le poste de directrice financière de l’entreprise. Entrée chez GM en 2005, Mme Suryadevara était depuis 2017 en charge des relations avec les investisseurs et des projets spéciaux. Elle succédera à Chuck Stevens, qui va partir à la retraite et quittera le constructeur le 1er mars prochain. Source : (REUTERS, AFP (13/6/18) Par Frédérique Payneau NEW YORK RENONCE AU « TAXI DE DEMAIN » Face à la concurrence d’Uber et de Lyft, la ville de New York a décidé de renoncer à imposer aux chauffeurs des taxis jaunes le « taxi de demain », un monospace Nissan NV200 qui devait devenir le modèle de remplacement de la flotte new-yorkaise. La décision a été annoncée par une note aux chauffeurs, publiée le 6 juin sur le site internet de la Taxi and Limousine Commission qui contrôle les taxis new-yorkais. Cette note énumère trente modèles, hybrides ou non, parmi lesquels les chauffeurs peuvent choisir leur nouveau véhicule. Sur les 13 587 taxis jaunes actuellement autorisés à rouler, seuls 2 671 avaient basculé sur le modèle choisi par la mairie, indique l’AFP (13/6/18). Le choix du Nissan NV200 avait été fait en 2011 par Michael Bloomberg, qui était alors maire de New York. Le modèle avait pour atout d’être spacieux, confortable et doté d’un toit vitré panoramique, et d’être équipé notamment de prises USB pour charger des téléphones et des ordinateurs. Source : AFP (13/6/18) Par Frédérique Payneau ROYAUME-UNI LE BREXIT MENACE L’INDUSTRIE AUTOMOBILE BRITANNIQUE D’EXTINCTION, PRÉVIENT LE PATRONAT « Il y a des secteurs industriels au Royaume-Uni qui seront menacés d’extinction » si le pays ne maintient pas d’union douanière avec l’Union européenne, a averti Paul Dreschler, président de la CBI, la principale organisation patronale britannique. L’industrie automobile serait particulièrement touchée si un éventuel accord entre Londres et Bruxelles ne garantissait pas « un commerce sans aucune friction » avec l’UE après le Brexit, a
souligné M. Dreschler. Source : AFP (13/6/18) Par Frédérique Payneau RUSSIE TOYOTA A ACCRU SES VENTES EN RUSSIE DE 9 % SUR CINQ MOIS Les ventes de Toyota en Russie ont augmenté de 9 % au cours des cinq premiers mois de 2018, à 37 977 unités, dont 8 616 unités pour le seul mois de mai, en hausse de 9 % également. La Camry a été le modèle Toyota le plus vendu sur le marché russe le mois dernier, avec 2 601 unités écoulées, suivie du crossover RAV4 (2 127, – 33 %). Par ailleurs, Toyota a démarré la commercialisation du tout-terrain C-HR en Russie au début du mois de juin. Source : AUTOSTAT (13/6/18) Par Juliette Rodrigues MITSUBISHI A OUVERT SON CENTIÈME CONCESSIONNAIRE EN RUSSIE Mitsubishi a ouvert une nouvelle concession en Russie, à Novorossiysk, qui devient le centième de la marque dans le pays. Les concessionnaires Mitsubishi ont vendu 3 561 véhicules sur le marché russe le mois dernier, soit 2,4 fois plus qu’en mai 2017, portant le volume pour les cinq premiers mois de l’année à 16 824 unités. Source : AUTOSTAT (13/6/18) Par Juliette Rodrigues LA RUSSIE S’EST MAINTENUE À LA CINQUIÈME PLACE DES MARCHÉS AUTOMOBILES EUROPÉENS EN MAI Avec quelque 138 000 unités écoulées, et une croissance de 18 %, la Russie s’est maintenue à la cinquième place des marchés automobiles (VP, hors V.U.L) européens au mois de mai. L’Allemagne a occupé la première place (305 057 voitures immatriculées, – 5,8 %), suivie de la France (229 259, + 0,4 %), de l’Italie (199 133, – 2,8 %), et du Royaume-Uni (192 649, + 3,4 %). L’Espagne a quant à elle occupé la sixième place du classement (135 522, + 7,2 %). Source : AUTOSTAT (13/6/18) Par Juliette Rodrigues
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