GRILLE DE CORRECTION 2021 - Becha Power

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Enseignement Général et Pédagogique
GRILLE DE CORRECTION 2021
Section : Langues
Discipline : Français

PALIER 1

   I.     LECTURE-COMPREHENSION

   Texte 1. L’avenir nucléaire

   1. La question posée par l’auteur est : « faut-il promouvoir l’énergie
      nucléaire ? »
   2. L’argument émis par les défenseurs de l’énergie nucléaire est: l'énergie
      nucléaire n'émet pas de gaz à effet de serre. L’exemple qui illustre cet
      argument est celui de la France dont l'objectif était de stabiliser ses
      émissions de gaz à effet de serre en l'an 2010. Il est introduit par le
      connecteur «d’ailleurs ».
   3. Le connecteur de concession : certes;
      Le connecteur d’opposition : mais.
      Ils reconnaissent que l’énergie nucléaire présente l’avantage de ne pas
      émettre de gaz à effet de serre.
      Ils émettent comme réserves: le fait que l’énergie nucléaire produit des
      déchets radioactifs et le fait qu'elle n'est pas une solution idéale contre
      le réchauffement climatique.
   4. L’argument est que, enfouir les déchets dans les puits souterrains
      présente encore des risques mal évalués.
   5. Connecteurs logiques : d’ailleurs, certes, mais, or, cependant.
      Connecteur spatial : ailleurs dans le monde
      Connecteurs chronologiques : pour l’instant
      Texte2 : Le théâtre
      1. Il s'agit d'un texte argumentatif.
      2. - Le thème abordé est la mise en scène.
         - L'idée défendue dans le texte: La vertu du metteur en scène est la
      sincérité.
      3. Les arguments en faveur de la thèse défendue par l'auteur:
2

        - le metteur en scène transmet fidèlement dans le langage du théâtre
        les idées de l'auteur;
        4. - Les mots ou expressions qui montrent que l'auteur exprime son
        opinion personnelle: «je crois que", "je veux dire la sincérité", "C’est
        pourquoi je pense que"
        - Les mots ou expressions qui montrent que l'auteur s'appuie sur
        l'opinion commune: "on devrait définir d'abord", "comme on le croit
        communément", "Rien n'est plus commun que d'avoir des idées"; "rien
        n'est plus terrifiant qu'un metteur qui a des idées", etc.

        5. Les mots de liaison (articulateurs) qui assurent la cohérence du texte:
        "d'abord", "et", "mais au contraire", "mais", " et que", "c'est pourquoi".
        6. Les mots ou groupe de mots en lien avec le texte: "mise en scène",
        "metteur en scène", "texte dramatique", "pièce", "l'auteur", "le langage
        du théâtre", " l'homme de théâtre-né", "le dramaturge-né", dialogue",
        "une œuvre", Hamlet", "Tartuffe", scène".

       Texte 3. La télévision
    1. La thèse : La concurrence est très rare entre la télévision et le livre.
    2. Entre la télévision et le livre, il y a un rapport de complémentarité et
       tous deux sont éveilleurs d'intérêts pour leurs clientèles respectives.
       (Le livre fournit la matière à la TV et ce dernier fait la promotion du
       livre).
    3. Pour la promotion de la télévision :
       - c'est un distributeur d'informations;
       - c’est un remarquable éveilleur d’intérêts pour diverses connaissances;
       - c'est un promoteur du livre (ou de la lecture).

4 . Les connecteurs logiques utilisés : si, aussi parfois, en plus de, ainsi de,
contrairement à, quand, et, au contraire, ou, parce que.

5. Bien que la télévision se révèle (subjonctif)/ même si la télévision se révèle
(indicatif).....; certes, la télévision est.... mais elle est aussi parfois ... ;
3

6. Il prend une position tranchée contre une conviction selon laquelle la
télévision concurrencerait le livre. Il se sert de l'expression " contrairement à
trop d'idées reçues".

Texte 4. La peine de mort

1. - Thèse soutenue par l’argumentateur : La peine de mort n’est pas
nécessaire.

  - Thèse réfutée par l’argumentateur : La peine de mort est nécessaire.

 2. Arguments pour la peine de mort :

- il importe de retrancher de la société un criminel;

- la société doit se venger et punir;

- la peine de mort dissuade tous les criminels par l'exemple de l'échafaud.

Arguments contre la peine de mort :

- la prison à perpétuité suffit;

- la société doit corriger pour s'améliorer;

- la peine de mort détruit les valeurs;

- la peine de mort est banalisée par la société.

3. Le thème du texte: La peine de mort.

Mots qui permettent de découvrir le thème: mort, supplice, exécution,
bourreaux, châtiment, punir, se venger, criminaliste, vengeance, réquisitoires.

    4. Les procédés rhétoriques de l'argumentation dans ce texte sont :

- L’énonciation assertive (ex : Pas de barreaux où le geôlier suffit ; La société
est entre les deux).

- L’interpellation : (ex : Mais…., d’abord, …..)

- La comparaison : (Transformez de cette façon la formule de criminaliste)
4

- Le faux dialogue : ( ex : A quoi bon la mort ? Comment osez-vous avoir des
ménageries ?)

- La mise en cause ; ( ex : dans les deux premières phrases)

- L’antithèse : (ex : punir pour se venger mais corriger pour améliorer)

- Le parallélisme : (Ex : Se venger est de l’individu, punir est de Dieu)

- Accumulation (gradation) : (Ex : loin d’édifier le peuple, il le démoralise, et
ruine toute sensibilité, partant toute vertu)

- Utilisation des connecteurs logiques : (d’abord, mais, pourtant)

    5. nous= l'auteur; vous= les juges (les partisans de la peine de mort); on=
       la société
    6. « on » remplace les partisans de la mort ( ceux qui soutiennent la peine
       de mort ».
    7. d’abord, mais, reste, pourtant.
    8. Le rôle des phrases de type interrogatif dans ce texte est de traduire le
       faux dialogue.

Texte 4. Giono et la guerre

    1. Thèse: La guerre est inutile

Arguments:

- ellle fait peur

- elle emporte la vie des hommes sans raisonnement

    2. Giono déteste la guerre parce qu’elle est inutile pour tout le monde.

    3. Indices de l'argumentation:

- Le texte présente :

        une thèse,
        des arguments
        des exemples;
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- l'utilisation de procédés rhétoriques comme: les présentatifs, l'anaphore
(inutile, parce que), l'énumération, la gradation de l'information (j'ai peur, je
tremble, je fais dans ma culotte), la métaphore (la meule, la farine),
l'euphémisme (je fais dans ma culotte), l'hyperbole (la farine humaine).

   II.     VOCABULAIRE

1)
- D’ailleurs, je suis certain que il va aimer son séjour vu que le Sénégal est
   un pays merveilleux.
- Berthe a passé toute la journée d’hier à se préparer pour les examens ; c’est
   pour cela que je ne doute pas que elle va réussir.
- Il n’a jamais appris la langue française, je ne crois pas que il soit capable
   de traduire une chanson française.
- Votre professeur de français est très expérimenté, je suis absolument
   certain /je suis tout à fait d’accord que vous allez parler le français en
   très peu de temps.
- Nous avons écouté les merveilleuses voix, raison pour laquelle j’ai des
   doutes/ je ne suis pas persuadé que celle de la gagnante du concours soit
   la meilleure de toutes.

2)
- Je crois que/ je pense que/ je suis de l’avis que…, tu devrais consulter un
   médecin et éviter l’automédication.
- Selon / de l’avis de… ton professeur, tu es capable de remonter ta
   moyenne.
- Personnellement, je ne crois / je ne pense pas… que tu sois dans le vrai
   chemin.
- Nos copains estiment/pensent/affirment… que tu as parfois un
   comportement hautain.
- …Je ne pense pas/ je doute… qu’elle puisse mener une vie paisible.
3)
- Je suis inquiet, car je lui ai donné un chèque en blanc.
- Notre région est infestée de moustiques.
- Il est sérieux au service mais là où le bât blesse il n’est pas serviable.
6

-      Dans les comédies de Molière, le cinquième acte est toujours celui du
       dénouement.

       - 4, 5, 6, 7,8, 9 Expression libre;

10)

    La fuite            La victoire          L’attaque       L’emprisonnement
    Se replier          Vaincre              Envahir         Emprisonner
    Fuir                Dominer              Attaquer        Ligoter
    Filer               triompher            Assaillir       Encercler
    S’enfuir                                 assiéger        Enchaîner
    Battre en                                S’emparer       claustrer
    retraite                                 cerner

       11)
       - En 1939 l’armée allemande envahit la Pologne. Cette agression fut
           aussitôt condamnée par la France et l’Angleterre.
       - L’Israël, qui a déployé ses troupes le long de sa frontière avec le
           Liban, mène fréquemment des incursions dans le territoire libanais
           pour traquer les combattants du Hezbollah.
       - Après avoir essuyé de lourdes défaites, l’armée de MWEZI GISABO
           dut battre en retraite.

       12)

       a)    Range ta chambre, ordonna la mère.
       b)    Pardon, je ne sais pas où se trouve cette rue, s’excusa la passante.
       c)    Qui vient avec moi ? interrogea l’enfant.
       d)    Arrête de t’agiter dans tous les sens, commanda le dentiste à son jeune
             patient.
       e)    Ne fais pas de bruit, il ne faut pas qu’on nous entende, chuchota Claire
             .
       f)    S’il te plaît, viens m’aider, implora l’enfant.
       g)    Pourquoi n’es-tu pas allé à l’école aujourd’hui ? questionnèrent les
             parents.
       h)    Non, je n’en ai pas envie, répliqua Paul quand sa sœur lui proposa de
             jouer avec lui.
       i)    Donne-moi ce livre, exigea le professeur.
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    j) Où se trouve l’office du tourisme? s’informa le touriste.

13: Expression libre
14

1. Grâce aux OGM les cultures deviennent plus résistantes aux infestations de
    ravageurs.

    -   On peut effectivement le croire, mais………
    -   Certes, mais les OGM ont aussi des inconvénients
    -   C’est un argument plus que regrettable étant donné que….

2. Si on modifie les gènes des plantes on peut augmenter leur valeur nutritive.

    -   Je ne suis absolument pas d’accord avec vous………

    -  D’une certaine manière vous avez raison, par contre….
    -  Pourtant on ignore encore si les gênes peuvent muter avec effets
       nocifs…
3. Grâce aux OGM les agriculteurs pourraient avoir une meilleure productivité
sur moins de terres :

    - La plupart des agriculteurs pensent comme vous, en revanche………
    - Ce constat est déplorable compte tenu de…….
    - Je ne partage pas entièrement cette idée car………
4. La modification génétique pourrait produire des plantes tolérantes au sel et à
la sécheresse des terres
    - C’est absurde ! ce qui est choquant c’est que…
    - Oui, mais, il faut penser aussi aux effets socio- économiques nocifs de
        cette mesure.
    - Certes vous avez raison, mais on ne doit pas oublier…

15. Expression libre

    II. GRAMMAIRE/CONJUGAISON/ORTHOGRAPHE

   1)

Je peins, tu peins, il geint, tu crains, je vends, il tend, tu reprends, je teins, il
feint, il correspond, je dissous.
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  2)
   a) Quand la lune point dans le ciel, les invités rejoignent la terrasse.
   b) L’hôte craint l’apparition d’un fantôme : cela le rend nerveux.
   c) Des nuages étendent des écharpes blanches et le vent tord les branches
      des arbres.
   d) C’est alors qu’une forme étrange se répand entre les convives et geint
      doucement.
   e) Après ce choc, l’hôte perd connaissance tandis que ses invités
      reprennent leurs esprits.

  3)
   a) Quand les postiers auront trié les sacs postaux arrivés le matin même,
      ils achemineront le courrier.
   b) Dès que tu auras reçu la lettre recommandée, tu répondras le plus
      rapidement possible.
   c) Vous participerez au concours du courrier des lecteurs lorsque vous
      aurez lu le règlement.
   d) Sitôt que les employés auront réceptionné les sacs postaux, ils
      répartiront les lettres et ils les enverront dans les différentes postes.

  4)
   1. L’inspecteur Javert assurait qu’il poursuivrait Jean Valjean toute sa vie.
   2. Gavroche et ses amis pensaient qu’ils tiendraient bon sur les barricades.
   3. La petite Cosette croyait que sa mère viendrait un jour la chercher.
   4. Les Thénardier estimaient qu’ils gagneraient beaucoup d’argent avec
   Cosette.
   5. Donc il fut convenu que le père Piquedent et moi partirions en fiacre
   jusqu’ au bac de la Queue-de-Vache, nous y trouverions Angèle, et je les
   ferais monter dans mon bateau, car je canotais en ce temps-là. Je les
   conduirais ensuite à l’île des Fleurs, où nous dînerions tous les trois.

  5)
- Dès qu’il fut entré (1), il comprit qu’il était tombé dans un piège (2) :
   (1) prop.sub. conjonctive (circonstancielle de temps)
   (2) :prop. Sub.conjonctive (complétive, cod)
- Il voulut savoir comment l’individu était parvenu à découvrir son adresse :
   prop. Sub. interrogative indirecte
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-   Bien qu’il eût compris depuis longtemps la vérité (1), il refusait d’admettre
    qu’elle fût aussicruelle(2) : (1)prop.sub. circonstancielle, (2) :
    prop.sub.conjonctive
-   La pièce dont je te parle (1) triomphe au théâtre depuis que la critique a fait
    son éloge (2):
    (1) prop. Sub. relative
    (2) prop.sub.circonstancielle
-   Quoi que tu me dises (1), je ne peux accepter que tu te complaises à
    dévorer des romans (2)qui ne présentent pas le moindre intérêt. (3)
    (1) Prop. Sub. circonsancielle
    (2) Prop.sub.conjonctive
    (3) Prop.sub.relative

    6) Expression libre

    7)
-    Bien que tu sois éloquent/ quelque éloquent que tu sois/tu n’as pas réussi à
     le faire changer d’avis.
-    Bien qu’elles soient jeunes/ si jeunes qu’elles soient/ même si elles sont
     jeunes/quelque jeunes qu’elles soient, elles font déjà preuve d’une grande
     maturité.
-    Bien que la nuit soit fraîche/ quelque fraîche que soit la nuit/ même si la
     nuit est fraîche/alors que la nuit est fraîche, je ne parviens pas à dormir.
-    Bien qu’il paraisse doux/ quelque doux/quoique doux qu’il paraisse/même
     s’il paraît doux/ il faut se méfier de ce chien.
-    Bien que/ quoique la situation soit urgente/ si urgente que soit la situation/,
     nous n’avons pas réussi à nous mettre d’accord sur une position commune.
-    Quoiqu’elle soit émotive/ bien qu’elle soit émotive/même si elle est
     émotive, elle réussit à dire quelques mots.

    8) Expression libre

  9)
La télématique donne aux hommes le moyen de mettre leurs connaissances en
commun grâce aux banques de données. Personne, en effet, de nos jours, ne
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peut prétendre lire tous les livres, écouter tous les discours, regarder toutes les
images. Il y a trop d’informations, si bien que chacun s’enferme dans sa
spécialité, prisonnier de ses habitudes. Dès lors, le savoir éclate. Car une
information qui n’atteint pas son destinataire cesse d’être une information, à
moins qu’elle ne soit codée. Coder une information, c’est l’organiser en
fonction d’une certaine logique. Or, la logique est universelle. Elle permet
d’articuler entre elles toutes les informations : textes, paroles ou images. Et elle
fournit le fil conducteur qui permet de les retrouver en cas de besoin. Ainsi,
une banque de données est une mémoire vivante, perpétuellement tenue à jour
et accessible à tous.

    10) Le locuteur : il est désigné par les pronoms de la première personne: « je
        (1 fois) », et « nous (3fois) », et par le possessif « notre (1fois)».
     Le récepteur : il est désigné par les pronoms de la 2ème personne, « tu
     (2fois) », « t’ (2fois) », « te (1 fois)».
     On remarque aussi la présence de la 2ème personne dans l'impératif "songe
     à la grande besogne".
      Les mots ou expressions indiquant le point de vue: la foi profonde,
     formidable amas, peut-être, à coup sûr, le plus passionné que jamais.
      Le temps de l’énonciation : Le présent est pris comme le temps de
     référence de l’énonciation. C’est le moment où l’on s’adresse à la jeunesse.
     Mais l’action de la jeunesse est envisagée dans le futur.

    11) Expression libre

    12)
-    Cette affaire l’intriguant, il décida de la tirer au clair.
-    Je méprise ces gens intrigants
-    Négligeant les menaces, le héros partit à l’aventure.
-    Une personne négligente a laissé ses papiers sur la table.
-    Il avança un sourire provocant aux lèvres.
-    Il énonça une série d’affirmations hasardeuses provoquant un débat.
-    Seules les vendeuses de beignets attirent autour de leurs feux quelques
     clients poussiéreux qui achètent et mangent en grelotant des beignets
     brûlants.
-    Les mains tremblantes, claquant des dents, emporté par sa terrible liberté,
     il revient en dix minutes à la Permanence.
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-     On pouvait voir les trois hommes tenant leur charge à pleins bras, courant
      le long de la voie glissante.
     13) Expression libre

     14)
-     Faites-le-lui remarquer./Faites-lui remarquer cela.
-     Vas-y et préviens-les
-     Livrez- vous sans résister.
-     Repose-toi et tais-toi.
-     Ne m’en voulez pas.
-     Ne leur reprochons rien.
-     Approchez-vous-en.

15)

a)

Permanence, existence, cohérence, constance, résistance, résilience, influence,
confluence

b, c: Expression libre

     16)
      N'allez-vous pas venir à l'anniversaire de ma mère ? Si, nous allons venir.
      (adverbe d’affirmation)
      Si vous voulez venir alors, prévenez-nous à temps (conjonction de
      subordination)
       Je me demande si réellement vous allez nous avertir dès votre départ pour
      que nous venions vous accueillir à l'entrée de la ville ( conjonction de
      subordination)
      Cet anniversaire sera si intéressant et si fastueux que tout le monde rentrera
      comblé de joie (adverbe d’intensité)
      17) Expression libre
      18)
      - Bien qu’il soit encore tôt (alors qu'il est encore tôt/ même si), le marché
      est déjà fort animé.
      - Les mangues sont mûres même si ce n’est pas encore la saison (Alors que
      ce n'est pas encore la saison...)
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      -J’ai su répondre à toutes les questions alors que (même si) je n’ai rien
      révisé hier soir.
      -Mêmesi c’est du tissage artisanal, le travail est sans défaut.
      -Cet enfant est capricieux même s’il a été sage ce soir.
      -. Nous dormons profondément alors que nous dormons n’importe où.

      NB Il existe d'autres possibilités: varier les subordonnants et opérer les
      changements correspondants

      19)- La nuit dans le froid du dortoir, je récitais par cœur les noms des
      navigateurs qui avaient parcouru les océans.
      - Je croyais qu'il était venu avant moi. Je suis désolé de partir avant son
      arrivée.
      - Il serait venu s'il avait su qu'il y' avait des querelles.
      - Jacques quitta l'hôpital avant que son frère arrivât.
      -Lorsque Thérèse se dressa et qu'elle secoua ses jupes fripées et couvertes
      de feuilles sèches, les trois promeneurs quittèrent la clairière, en cassant les
      petites branches devant eux.

20)

Je suis arrivée à New York à quatorze heures. Nous sommes le douze août
            mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf, il fait trente-deux degrés à
            l’ombre. C’est mon deuxième voyage aux Etats-Unis, le premier
            jour c’était il y a cinq ans et j’étais avec mes trois cousines. Ce soir,
            je rencontrerai mes deux correspondants sur la cinquième avenue.
            Nous établirons le programme des quinze jours à venir.

21) Dites si ces propositions subordonnées relatives sont déterminatives ou
explicatives.

1° Aujourd’hui, on passe l’évaluation dont notre maître nous a parlé :
déterminative
2° La leçon que l’on a faite est très importante : déterminative
3° Le skieur Jean-Luc Crétier, dont le succès n’était plus espéré, a pourtant
gagné une médaille d’or aux jeux olympiques :explicative
4° J’ai récité le poème dont je t’avais parlé : déterminative
5° Pei est l’architecte qui a imaginé la pyramide du Louvre : déterminative
13

6° Le Burundi, dont la population s’élève à 11millions d’habitants, est membre
de l’EAC. : explicative
7° J’habite dans cette grande villa où j’ai vécu mon enfance : déterminative
8° Mon ami Paul, dont les parents sont fiers, a obtenu son diplôme le mois
passé : explicative.
9° Ces objets avec lesquels vous jouez sont dangereux : déterminative
10° Les fleurs que je t’ai offertes sont roses : déterminative

22,23.Expression libre
14

PALIER 2

I.       Lecture- compréhension

Texte 1 : Curieux vêtements…

     1) Il s’agit d’un texte descriptif
     2) Dans ce texte, on décrit les femmes, les garçons, les hommes et les
        paysannes.

     Les femmes : La description qui est faite est celle du sari, des tuniques.

     Les garçons

     La description est celle de la tête, du visage selon que ces garçons sont
     jeunes, adolescents, adultes : Les hommes

     La description faite est celle de l’habillement ( kurta, pantalon) : Les
     paysannes

     On décrit leur habillement comme chez les hommes : jupe, bustier.

     3) Dans leurs types d’habillement, il y a des ressemblances entre les
        femmes et les hommes : kurta pour les hommes, tuniques pour les
        femmes.
     4) Les mots du même champ lexical que « vêtements » sont : portaient,
        sari, pièce de soi, pièce de coton, tuniques, dévoilent, vêtues, jupe,
        bustier, voile, portent, kurta, chemise, pantalon, dhoti, tissu, turban,
        s’habillent, robes.
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    Texte 2 : Le berger facétieux

    1. Il s’agit d’un texte narratif.

    2. Les personnages : le berger, les loups et les villageois

    3. Situation initiale : Un berger qui avait l'habitude de mener paître ses brebis
    à quelque distance du village.

    4. Schéma narratif
   Situation initiale (Un berger qui avait l'habitude de mener paître ses brebis à
    quelque distance du village)
   — Elément perturbateur (la plaisanterie du berger: simulation d'une attaque
    de loups)
   — Péripéties : multiples alertes des villageois sous forme d'appels au secours
    d'un troupeau de moutons); attaque réelle des loups
   Situation finale: la mort du troupeau sans secours.
    5. La morale de la fable: Il ne faut pas abuser de la plaisanterie. La fable met
    en évidence le caractère dangereux du mensonge.

            Texte 3 : Un étrange vieillard

        a) Il s’agit d’un texte descriptif ( ou d’un portrait).

        b) Les indications données sur l’aspect général :

        -un homme d’une grande taille, larges épaules, bras longs, vêtu de noir des
        pieds à la tête.

        - la silhouette d’un homme au corps mince et droit.

        c) Ordre : du général (esquisse de la taille,de la silhouette et de
        l'habillement) au particulier (portrait physique de la tête).

        d) L'impression générale est que c'est un vieil homme élancé et vigoureux
        qui inspire la peur.

        e) Le temps dominant est l'imparfait. Il situe la description dans le passé.
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Texte 4 : Le lycée Charlemagne

   1. L’auteur parle de lui-même : l’usage des pronoms« je »et "me"( je
      m'achemine) des possessifs de la première personne (ma voix tombait).
   2. L’auteur parle de la rentrée scolaire.
   3. Il s’agit d’un texte narratif extrait du roman autobiographique dont les
      indices sont les suivants :
            La présence du personnage principal (l’auteur) , ses camarades
               de classe, l’enseignant.
            Critère d’organisation : progression du récit depuis le début où
               l'auteur a une peur injustifiée; au milieu du récit jusqu’à la fin
               où l’auteur est ridicule et maltraité par ses camarades de classe.
            Critères lexicaux : présence de beaucoup de verbes d’action : je
               m’achemine, mon cœur battait, j’entre, je me place, la cloche
               sonne, je rentre, j’élabore, ….
            Critères grammaticaux : usage de l’imparfait, temps dominant,
               du passé simple, du présent de narration.
            les indices spatio-temporels: en octobre, le jour redouté, le
               second jour, au Lycée Charlemagne, dès le lendemain, dès ce
               moment.
      4. Expression libre sur base des idées suivantes:
      -La peur du narrateur une fois arrivé dans le nouveau milieu.
      - la confiance en soi le second jour en classe
      -le troisième jour( dès le lendemain): l'échec de la lecture et la
      moquerie de ses camarades de classe.
      - A la sortie de la classe, il devient la risée de tout le monde (la foule ne
      l'interrogeait que pour rire de ses réponses).

Texte 5 : Le coup de foudre

     a) Il s’agit d’un texte descriptif parce qu’il y a la présence d’adjectifs
        qualificatifs en abondance (rubans roses, bandeaux noirs ) la
        présentation des traits physiques( son menton, sa peau brune, doigts
        fins, nez droit, figure ovale, grands sourcils), l’utilisation de
        l’imparfait et l’absence des personnages ainsi que l’usage de la
        comparaison ( comme une chose extraordinaire, …comme une
        apparition).
17

       b) Le titre paraît approprié en ce sens que le personnage est tout d’un
          coup séduit par la beauté de la dame qu’il regarde et admire (comme
          une apparition....cette splendeur de sa peau brune, la séduction de sa
          taille, la finesse de ses doigts, chose extraordinaire) ; donc, c’est un
          coup de foudre.
       c) -Distingua : vit clairement
            -splendeur : magnificence, beauté
            -sa demeure : sa maison, son habitation

            II.     VOCABULAIRE
 1)

 Homicide, régicide, parricide, fratricide, infanticide, suicide, insecticide,
herbicide

 2)
      Le lever du jour, l’arrivée des beaux jours, l’ouverture des pourparlers, le
      déclenchement des hostilités, l’origine d’un malentendu, la source d’un
      fleuve, l’introduction d’un discours.

3)

 - Soigneux- embellir- courage- persévérant- beauté-aimablement- passionner-
générosité : mélioratifs

brutaliser-repoussant-gribouiller- morose-atrocement-paresse -sottise-
négligent : péjoratifs.

-têtu, acharné, buté : péjoratif

élancé, filiforme : mélioratif

maigre, mince : péjoratif

-un livre : neutre ; une œuvre : mélioratif ; un bouquin : péjoratif
18

4)

     a) Cueillir des pommes : sens propre
        Tomber dans les pommes : sens figuré
     b) Il faut lui secouer les puces : sens figuré
        Le chat a des puces : sens propre
     c) Battre la campagne : sens figuré
        Aller à la campagne : sens propre
     d) Les cordes à linge sont trempées : sens propre
        Il pleut des cordes : sens figuré
     e) L’anguille s’est faufilée dans les roches : sens propre
        Il y a anguille sous les roches : sens figuré

5): expression libre
6) : expression libre

7)
a) Langue courante
   André a brûlé un feu rouge. Malheureusement pour lui, un agent de
   police surveillait l’intersection.

b) Langue familière

      1. C’est toujours impressionnant de rencontrer un écrivain qui vient de
         publier un bouquin de 1 000 pages.
      2. Devant le notaire, les membres de cette famille se sont mis à
         s’engueuler à propos d’un élément marginal du testament.
      3. Contrairement à ses prédécesseurs, le premier ministre est arrivé au
         parlement dans une bagnole rouge.

     c) Langue soutenue

Il ne saurait te dire combien il a résisté aux sollicitations de ses camarades
de classe.

     9, 10: expression libre.
19

     III. GRAMMAIRE/CONJUGAISON/ORTHOGRAPHE

1)

     a) Heureux qui, comme Ulysse , a fait un beau voyage : comparaison
     b) Dans les nuages noirs pareils à des marées : comparaison
        Flottent des yeux ardents,: métaphore
     c) Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage : métaphore
     d) Tout l’automne à la fin n'est plus qu'une tisane froide : métaphore
     e) Les vents tumultueux tournent comme des roues : comparaison

2)

Mme Loisel quitte le bal du Ministère et rentre chez elle avec son mari…
Mais soudain elle poussa un cri. Elle n'avait plus sa rivière autour du cou !
Son mari, à moitié dévêtu déjà, demanda :
- Qu'est-ce que tu as ?
Elle se tourna vers lui, affolée :
- J'ai... j'ai... je n'ai plus la rivière de Mme Forestier.
Il se dressa, éperdu :
- Quoi !... comment !... Ce n'est pas possible !
Et ils cherchèrent dans les plis de la robe, dans les plis du manteau, dans les
poches, partout. Ils ne la trouvèrent point.
Il demandait :
- Tu es sûre que tu l'avais encore en quittant le bal ?
Fiacre (Jean Béraud)
- Oui, je l'ai touchée dans le vestibule (5) du ministère.
- Mais si tu l'avais perdue dans la rue, nous l'aurions entendue tomber. Elle doit
être dans le fiacre.

                   Guy de Maupassant, La Parure, 1885.

3) d, c, b, e, a

4) expression libre

5)

 Prépare toutes tes affaires et tiens-toi prêt. Je te donnerai mon linge pour le
 mettre dans la malle. Je suis obligé de faire un voyage, nous allons partir, il
20

 faudra donc avoir une grande malle pour toi et une petite pour moi. Prépare
 tout cela d’ici une semaine. Nous irons peut-être en Angleterre.

6) L’appartement de nos amis a été cambriolé. La porte de l’entrée a été
forcée. Toutes les pièces ont été fouillées. Tous les placards ont été vidés et les
tiroirs retournés. Les fenêtres ont été ouvertes et beaucoup de choses ont été
détruites par la pluie. La liste de ce qui a été volé a été faite par nos amis.

7)

      a)   Vous faites le travail qui vous a été demandé par votre professeur.
      b)   La voiture qui avait été trop chargée bascula dans le fossé.
      c)   Je n’aime pas cet individu par qui je suis critiqué sans cesse.
      d)   Sa femme par qui il était secondé depuis toujours dans son travail
           critiqua violemment ses derniers projets.

 8)

      1.   Il a une attitude imprévisible mais intolérable.
      2.   Il a eu un comportement incompréhensible et inattendu.
      3.   Pierre est un garçon crédule/naïf
      4.   Paul trouve des emplois temporaires.
      5.   Ils ont des points de vue identiques (semblables).
      6.   Michel a acheté un insecticide.
      7.   Les enfants se sont abonnés à une revue hebdomadaire.

      9) Remplacez la proposition subordonnée par un nom.

      1.   La direction conçoit mal ton absence au repas.
      2.   Parle-moi de l’auteur (écrivain, du secrétaire) de cet article.
      3.   Le directeur exige la présence de tous les enfants au spectacle.
      4.   On peut regretter sa paresse.
      5.   Ecris-moi l’adresse (la résidence, le domicile) de ton correspondant.
      6.   Le jury apprécie l’amabilité du candidat.
      7.   Le responsable doute de l’efficacité de Christian.
21

   10)

   1.    Il prétend arriver à temps.
   2.    Pierre affirme ne pas connaitre cet endroit.
   3.    Je pense avoir raison.
   4.    Julien espère être libre ce samedi-là.
   5.    Elle croit avoir des chances sérieuses de réussir.
   6.    Elsa a déclaré ignorer tout de cette affaire.
   7.    Elle se souvient avoir noté le numéro sur un papier bleu.

 11)

   1.    Pendant l’hiver, les jours sont plus courts.
   2.    Dès (depuis) l’annonce des résultats, la foule laissa exploser sa joie.
   3.    Avant le départ (l’aller) du train, il faudra compter les enfants.
   4.    A l’arrivée du printemps, les boutons éclosent.
   5.    A la tombée de la nuit, la ville s’illumine.
   6.    A notre départ, tout le monde se mit à chanter.
   7.    Jean fut agressé pendant la fermeture des portes du magasin.

 12) E, A,B, C, F, D
 13) Eléments de réponses :
        - J’admire ceux qui arrivent à temps
        - Quand il fait chaud, on cherche des endroits où on peut avoir de
            l’air frais.
        - Méfie-toi des gens que tu ne connais pas.
        - Il n’aime pas bien les personnes dont le visage est rond.
        - On désigne par « invisible » les choses qu’on ne peut pas voir.
        - La guitare est un instrument de musique dont Paul joue depuis
            son enfance.

IV. Expression libre
22

PALIER 3

     I.     Lecture-compréhension

Texte 1 : Une dispute conjugale

a) Le type de texte : c’est un texte à la fois narratif, injonctif et conversationnel.
Justification:
              Il y a un schéma narratif
        - nous partons d'une situation initiale: femme gâtée par son mari;
        - élément perturbateur: rupture de l'habitude de lui acheter
        mensuellement quelque chose de neuf;
        - les péripéties: tous les éléments constitutifs de la scène de dispute
        entre les conjoints;
        - situation finale: refus catégorique (absence de concession).

              Les temps de la narration:
             - le passé simple, l'imparfait et le présent de vérité générale

              Passages dialogués

b)    Les différentes manières de donner un ordre :

                   L’emploi du mode impératif : parle-moi, laisse-moi
                    tranquille, écoute, relève-toi, va, ne m’oblige pas
                   l'emploi du mode indicatif avec utilisation des verbes
                    exprimant l'ordre : tu dois tout me dire, tu dois tout
                    comprendre, je te dis de me laisser tranquille, etc.

c) Expression personnelle

d) « Je m’en fous de tes gifles » : il s’agit d’une phrase qui appartient au
langage familier.

Exemple d'expression synonyme d'un niveau de langue différent:

Je ne crains pas tes gifles (courant)
23

Texte 2

   1. Le genre de théâtre : c’est un théâtre comique.

   2. Mots et expressions qui caractérisent le théâtre comique:
      a) Le comique de mots :
      Ex: Quelle audace? Quand je gronde, mes quatre femmes
      s'agenouillent. Quand je parle, j'ai nécessairement raison et elles se
      gardent de dire un mot.

      b) Le comique de situation :
      ex: Même si je suis là avant vous ?(…) chez moi, quand je gronde, mes
      quatre femmes s’agenouillent… j’ai nécessairement raison.

      c) Le comique de caractère : la dame (hautaine)
       ex: Un rustre, oser parler à une grande dame ?

      Texte 3 : Le Bourgeois gentilhomme

      Dans ce texte dialogué, l'émetteur s'adresse à un récepteur qui, à son tour,
      devient émetteur s'adressant à un récepteur, qui était émetteur. La
      conversation se poursuit dans un échange de rôle perpétuel jusqu'à la fin.
      - je (1ère), vous (2èpersonne), je (2èpersonne), (vous (1ère personne), etc.
      - nous: "nous vous sommes bien obligés», «nous allons boire tous à la
      santé de Votre Grandeur".
      2. Les termes laudatifs: "Monseigneur", "votre grandeur", "Mon
      gentilhomme", "personne de qualité";
      3. « Tenez, voilà ce que Monseigneur vous donne »: Recevez ce que je
      vous offre/Prenez ce que je vous donne.
24

Texte 4 : Un enfant c’est toujours un enfant

Eléments de réponse

I. Explication de passages relevés du texte:

- « ils descendent tous du même arbre de la Vie » : ils naissent tous d’une
même branche d’êtres vivants, les humains. L’expression fait penser à un
« arbre généalogique » qui retrace les liens entre les générations ; cela implique
que indépendamment des races, de la couleur, les hommes ont tous une même
origine, viennent de la même souche.

- « fabriquer des classes de parias » : les hommes, par leur comportement,
créent des dissensions entre eux, qui établissent des distinctions artificielles
non naturelles ( « fabriquer » implique un travail exécuté sur une matière qu’ils
transforment) et qui aboutissent à la constitution des groupes antagonistes ou
rivaux- les « classes ». Parmi ces classes, certaines sont considérées comme
inférieures.

- « parlant le même langage muet de la paix et de l’amitié » : Les enfants,
innocents, n’ont pas encore intégré les distinctions sociales et les conflits ; ils
ne disputent pas, ils émettent donc sûr la même longueur d’ondes ». L’auteur
représente cette entente naturelle, universelle et originelle par l’image d’un
langage commun, qui ne passe pas par les mots, mais se fait comprendre
implicitement, naturellement.

- « …tous abordent en souriant les plages mouvantes de l’existence » : les
enfants abordent la vie avec la confiance et le naturel (d’où leur sourire).
L’auteur, par la métaphore qui assimile la vie à des « plages mouvantes »,
indique par que l’avenir de chacun est incertain et peut bien ou mal tourner,
mais que les enfants s’y aventurent sans idée préconçue et avec optimisme,
avec les mêmes chances.

II. Il s’agit d’un texte explicatif.
Les indices textuels suivants justifient le type de texte:

- La définition du terme « enfant » et les explications y relatives.
25

- La comparaison qui fait allusion à la métaphore utilisée entre l’enfant et les
« plages mouvantes ».
- Le temps dominant est le présent de vérité générale.
- L’usage des connecteurs logiques ou chronologiques : ou, et, mais, plus tard,
alors que
- L’usage d’un vocabulaire recherché et spécialisé mêlé au langage imagé :
péché de l’enfer, arbre de la Vie, parias, les feuilles au mille caractères des
hommes, langage muet, les plages mouvantes, anges noirs ou blancs ou jaunes
ou rouges, …
- Le texte est neutre: Il est exempt de subjectivité.

Texte 5 : Le laboureur et ses enfants

   1) Le père, lorsqu’il a compris qu’il allait mourir, a fait appel à ses enfants
      et leur a interdit de vendre la terre laissée par les ancêtres : il y a un
      trésor caché là-bas
   2) Les passages narratifs :
            -« Un riche laboureur…sans témoins »
           -« Le père mort…le travail est un trésor »
   3) Les passages injonctifs:
      - " Travaillez, prenez de la peine:";
      - "Gardez-vous..."

 - "Remuez votre champ..."
-« Creusez, fouillez…repasse.»
    4) La leçon morale de la fable : le travail ennoblit l’homme .
    5) Raconter l’histoire à ta manière : expression personnelle basée sur les
       idées principales suivantes:
       - avant de mourir un père interdit à ses enfants de vendre la propriété
       laissée par ses ancêtres, car il y a un trésor caché;
       - les enfants ont respecté les conseils prodigués par le père (ne pas
       vendre et continuer à labourer la terre);
       - le travail de la terre les a enrichis.
26

Texte 6 : La peur

Questions sur le texte
1.
a) brûlée signifie brûlée par le soleil ; hâlée, bronzée
b) L’homme à figure brûlée =L’homme au teint bronzé

2. Expression libre
Exemples : - C’est un brave homme (épithète)
              - Cet homme est brave (Attribut)
3.
- vus : participe passé employé avec l’auxiliaire avoir (accord avec le COD qu’
(des paysages étranges) placé avant le participe passé.
- trempés : participe passé attribut du cod que (des paysages étranges)
- éprouvée : participe passé employé avec l’auxiliaire avoir ; accord avec le
cod qu’ (la sensation).
- eu : participe passé employé avec l’auxiliaire avoir ; le cod est placé après le
participe passé qui reste invariable.
 - connues : participe passé employé comme adjectif qualificatif, accord avec
le GN « toutes les formes »

Questions de langue à partir du texte
    1.
- que : antécédent de ces hommes
         Fonction : sujet de « avoir traversé »
- dont : antécédent de ces hommes
          Fonction : complément du nom « œil »
- que : antécédent de « des paysages étranges »
          Fonction : cod de « a vus »
- que : antécédent de ces hommes
         Fonction : cod de « devine »
- que : antécédent de la sensation
         Fonction : cod de « avez éprouvée »
- dont : antécédent de : quelque chose d’effroyable, une sensation atroce, une
décomposition de l’âme, un spasme affreux de la pensée et du cœur.
         Fonction : complément du nom souvenir.
- qui : antécédent de « un homme »
         Fonction : sujet de « croit »
- qui : antécédent de « un homme »
         Fonction : sujet de s’imagine.
27

2.
      - Dans la première partie du texte, la peur est conçue comme une
      appréhension justifiée, rationnelle devant un danger objectif (par exemple une
      attaque).
      - Dans seconde partie, la peur est conçue comme une émotion intense et
      incontrôlable face à un phénomène surnaturel ( par exemples les revenants,
      spectre dans la nuit….)

     3.
          a) Faux
          b) Faux
28

      II.     VOCABULAIRE

1.d
2.c
3.a
4.b
5.g
6.e
7.f

2) Eléments de réponse
       1. La rigueur de son raisonnement me plaît.
       2. La pâleur de son teint m’inquiète.
       3. La prétention de cet homme le rend antipathique.
       4. La douceur du temps agrémente notre promenade.
       5. La conquête du pays a été difficile.
       6. L’impolitesse de cet enfant n’est plus à tolérer.
       7. L’amabilité de ce vendeur nous rassure.
       8. L’agressivité de ses propos rend cet homme suspect.

3)

      a. T’as-trouvé du boulot ?: familier
         Est-ce que tu as trouvé un emploi ?: courant
      b. Le film était drôle et ils se sont amusés : familier
         Le film était plaisant et ils se divertirent : courant
      c. Salut ! J’me casse : familier
         Au revoir, je dois partir : courant
      d. Avez-vous lu cet ouvrage ? : soutenu
         Est-ce que tu as lu ce livre ? : courant
      e. Attention à la marche : courant
         Prenez garde à la marche : soutenu
         Fais gaffe à la marche : familier
29

      f. Y a pas à dire, t’es un vrai pote : familier
         Tu es un véritable ami : courant

4)

familier                     Courant                    soutenu
Bagnole                      Voiture                    véhicule,

 boulot                      Travail                    labeur
 poltron                     peureux,                   froussard,
 se tirer,                   S’esquiver                 s’enfuir,
 Se grouiller                Se dépêcher                Se hâter
 baffe                       Gifle                      soufflet
5, 6 : expression libre

7)

      a) Ce travail est un monument de référence pour tous les artistes :
         hyperbole
      b) Vous parlez de mon grand-père ? Il n’est plus : euphémisme
      c) Pendant qu’ils dormaient, ils ont été envahis par une armée de fourmis
         rouges : hyperbole
      d) Son ami est passé dans l’autre monde : euphémisme
      e) Son enfant a réussi au concours national. Il est follement joyeux :
         hyperbole

8, 9,10: expression libre

13)

      -   indignité, honte
      -   honneur, gloire, générosité
      -   colère, courroux.
      -   affront, infamie, offense, outrage
      -

12)

-détacher, immobiliser, disqualifier, débrancher, décentraliser ;

-insuccès, impolitesse, désunion, disproportion, mévente, incertitude ;
30

-mécontent, impossible, désintéressé, maladroit, incertain, inexistant.

13)

coquin/honnête

courtois/impertinent

impoli/respectueux

critique/élogieux

réaliste/surnaturel

      14)
            -C’est à un repas indigeste qu’il a été convié ; depuis qu’il en est
            revenu, il somnole sur le banc.
            -Cet homme est familier des plaisanteries maladroites
            -Il faut être Hercule en personne pour prétendre soulever cette malle
            pesante.
            -Mon père ne sait comment se faire pardonner la faute grave qu’il a
            commise
            -Les agents de police ont rassemblé de fortes présomptions contre cet
            individu
            -Je n’ai rien entendu ; j’ai eu le sommeil très profond cette nuit.

15) Paronymes, homonymes, antonymes, synonymes.

1.

–Ton discours manque de cohérence/L’équipe manque de cohésion

– Fumer dans les lieux publics est proscrit/ Le médecin m’a prescrit des
médicaments.

–La conjoncture économique actuelle est défavorable. /La presse en est réduite
à des conjectures sur cette affaire.

–Ce professeur est compréhensif/ Son erreur est compréhensible
31

–J’ai été induit en erreur. /Il faut enduire le mur de plâtre.

2. Remplace les locutions soulignées par un synonyme de la liste ci-dessous
et apporte les changements nécessaires : participer, tôt, percer, informer,
démarrer.

    -   Qui démarrera cette voiture ?
    -   J’ai percé la boite.
    -   M.Alaoui nous a informés de sa réussite
    -   Rachid n’aimait pas se lever tôt.
    -   Il refuse de participer à ce jeu.

    16) Employer des antiphrases

    Dans les phrases ci-dessous, remplacez ces expressions de manière à les
    utiliser comme antiphrases :

    1. Il se conduisait tel un parfait gentleman :
    2. Il bousculait tout le monde, se servait en premier et parlait la bouche
       pleine
    3. Il se nourrissait de hamburgers et de hot-dogs : c’était un gastronome
       raffiné
    4. Il vivait dans un vrai palace : un deux-pièces exigu, sombre et mal
       chauffé
    5. Il ne prête jamais ses affaires, n’écoute pas quand on lui parle, c’est ,
       un ami rêvé, … :
    6. Pendant ces vacances, Clément s’est tordu la cheville, Damien a cassé
       son arc, Florian a perdu son lecteur DVD : ce fut séjour merveilleux
       …
    7. Il habitait une petite bicoque : trois grands salons, deux pièces de
       réception et six chambres.

    17) Dans le texte, relevez différentes expressions de l'exagération :

Paris est aussi grand qu’Ispahan. Les maisons y sont si hautes qu’on jugerait
qu’elles ne sont bâties que par des astrologues.Tu juges bien qu’une ville bâtie
en l’air, qui a six ou sept maisons les unes sur les autres, est extrêmement
peuplée et que, quand tout le monde est descendu dans la rue, il s’y fait un bel
embarras.
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Montesquieu, Lettres persanes.

             Eléments de réponse:
             - si hautes;
             - une ville bâtie en l’air;
             - extrêmement peuplée;
             - tout le monde;
             - ne sont bâties que par des astrologues.

III. GRAMMAIRE/ CONJUGAISON/ORTHOGRAPHE

 1) Dans les phrases suivantes, conjugue les verbes entre () aux temps de
l’indicatif indiqués.

Et Maigret hâta le pas le long du couloir. Il avait la tête un peu vide, parce
qu’il n’avait pas dormi assez. Peut-être aussi il prit froid à l’auberge de Marie
Tatin. Il aperçut Jean qui descendait l’escalier vêtu d’un costume gris.

 2.
             a)   Nous avons eu un repas léger avant de nous coucher.
             b)   Elle se sent découragée devant cette montagne de travail.
             c)   Des bruits sourds provenaient de la cave.
             d)   Un accident a brisé la carrière de ce champion.

Eléments de réponse :

      a) Ce sac de riz est léger, tu peux le transporter jusqu’ au marché.
      b) Le relief des pays de l’Afrique de l’est est marqué par de hautes
         montagnes.
      c) Cet enfant est sourd, il n’entend pas.
      d) Il a trébuché et a brisé tous les verres qu’il transportait.

3)

Les deux amis, livides, côte à côte, les mains agitées d’un léger tremblement
nerveux, se taisaient. L’officier reprit : « Personne ne le saura jamais, vous
rentrerez paisiblement. Le secret disparaîtra avec vous. Si vous refusez, c’est la
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mort, et tout de suite, choisissez». Ils demeuraient immobiles sans ouvrir la
bouche.

        Le Prussien, toujours calme, reprit en étendant la main vers la rivière :
        « songez que dans cinq minutes vous serez au fond de cette eau. »
        Les deux pêcheurs restaient debout et silencieux.
        L’Allemand donna des ordres dans sa langue…Et douze hommes
        vinrent se placer à vingt pas, le fusil au pied.
        L’officier reprit :
        « Je vous donne une minute, pas deux secondes de plus. »
        Puis il se leva brusquement, s’approcha des deux Français, prit
        Morissot sous le bras, l’entraîna plus loin, lui dit à voix basse : « Vite,
        ce mot d’ordre, votre camarade ne saura rien, j’aurai l’air de
        m’attendrir »
        Morissot ne répondit rien.
        Le Prussien entraîna alors M. Sauvage et lui posa la même question.
        M.Sauvage ne répondit pas.

4)

- Sois patient, petit à petit, tu acquerras de l’expérience.

-Si je n’avais pas entièrement confiance en toi, j’en conclurais que tu m’en
veux.

-Un violent orage a interrompu brutalement la fête.

-Quand il eut conclu son allocution, le président fut applaudi.

5)

-Si vous voulez, vous pourrez monter en haut de la tour Eiffel : condition

Je ne sais pas trop si j’en ai envie : interrogation indirecte

Elle est si haute que j’ai peur d’avoir le vertige : conséquence

-Mère Ubu, va donc voir à la fenêtre si nos invités arrivent : interrogation
indirecte

-Si jamais tu me trahis, je ne te parlerai plus : condition
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-Elle a si bien dansé qu’elle a obtenu le premier prix : conséquence

6)

-Saliou part sans qu’on le retienne

-L’avocat demande l’acquittement, alors que le procureur requiert une peine
sévère.

-Vous abandonnez quand il faut persévérer.

-On lui posa dix points de suture, tandis que son associé encourt une sanction.

7)

L’averse s’annonçant, les femmes quittèrent le marché.

Les soldats passèrent, bombant le torse, chantant un air populaire.

Ballottant de la queue, la chèvre arriva dans une ferme.

Elle y trouva des plantes grimpantes couvrant le mur.

Des individus menaçants entrèrent dans la maison.

Des brigands menaçant le caissier lui arrachèrent la clé du coffre

Mbong achète à la pharmacie des produits adoucissant la peau.

Maman passa la crème adoucissante au bébé.

Des ouvriers négligents ont abandonné leur linge dehors.

Je souhaite une situation équivalente à celle de mon ami.

Plusieurs postes vacants à la banque sont publiés dans les journaux.

8)

     -   Les maisons que j’ai vu peindre étaient belles.
     -   Lesvilles dont les touristes ont entendu parler.
     -   Les injures que les filles ont entendu proférer.
     -   Je me rappelle les orages qu’il y a eu.
     -   Je regrette les efforts que m’a coûtés ce travail. (sens figuré)
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