Le marché en bref - Tellco
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Le marché en bref Janvier 2021 ACTIONS Thema 1 La rétrospective de l’année montre que la plupart des marchés des actions ont conclu en territoire positif. Mais la pandémie n’est pas terminée – qu’est-ce que la nouvelle année apportera? page 02 REVENU FIXE Thema 2 La stabilité de l’ensemble de l’économie dépend désormais du prix avantageux de Revue des marchés l’argent. Pendant combien de temps cela peut-il durer? et sujets d’actualité page 04 PLACEMENTS ALTERNATIFS Thema 3 Hedge Funds, ILS ou SSL: pour de nombreux placements alternatifs, 2020 n’a pas été une mauvaise année. Après le choc du premier trimestre, la hausse a été en pente raide. page 06
Le marché en bref Décembre 2020 Rétrospective 2020: que nous a appris cette année? Même pour une année de pandémie, difficile pour de nombreuses personnes, il y a quelques enseignements positifs à tirer. La vitesse à laquelle la science a trouvé un moyen de lutte contre le coronavirus est très impressionnante: des vaccins efficaces ont été développés en l’espace de dix mois. Et ce malgré les troubles internationaux et les différends. Les bonnes nouvelles sur le front de la vaccination ont fait progresser la consommation de manière générale. De la grippe à la crise économique Le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare que la flambée de COVID-19 constitue une pandémie. Des règles strictes d’hygiène et de distanciation, des fermetures d’écoles et de magasins ainsi qu’une interdiction des manifestations ont provoqué un effondrement économique vers la fin du premier trimestre. L’incertitude a également contaminé les marchés des actions. La nature particulière de la crise a permis aux autorités de la contrer à un stade précoce grâce à des mesures de politique monétaire et budgétaire fortes. Ainsi, la Réserve fédérale américaine (Fed) a procédé à de nouvelles baisses de taux, doublées de l’annonce de nouveaux rachats d’emprunts. En mars toujours, le Congrès américain a approuvé un programme de relance, validé par les deux partis. En Suisse également, un paquet fiscal global a été créé afin de soutenir les entreprises confrontées à des problèmes de liquidité. En juillet, les Etats membres de l’Union européenne (UE) se sont mis d’accord sur une mesure de plus long terme, un fonds de reconstruction doté de EUR 750 milliards. Une reprise rapide grâce à la liquidité abondante Malgré toutes ces mesures, le choc de l’offre a conduit à la pire récession de l’économie mondiale depuis des décennies. Avec le relâchement progressif des mesures de confinement, la reprise s’est installée en Europe à partir de la mi-mai. Cette évolution ainsi que le filet de sécurité tendu par la politique monétaire et budgétaire ont alimenté une forte croissance des marchés des actions. Alors qu’en novembre, la seconde vague était une réalité en Europe, de larges pans de l’économie se retrouvaient à nouveau paralysés. Malgré la situation épidémiologique considérablement dégradée, il s’est vite avéré que les dégâts économiques seraient cette fois inférieurs que pendant la première vague. Les bourses ont continué de profiter de la combinaison favorable d’une politique monétaire très souple et d’une évolution de la conjoncture en stabilisation. Les masses monétaires M1 et M2, importantes pour les marchés boursiers et la consommation de biens, ont explosé aux Etats-Unis, mais ont également augmenté dans d’autres pays, démontrant ainsi de façon impressionnante l’inondation monétaire de la part des banques centrales. Conséquence de cette évolution, l’USD a poursuivi sa tendance à la baisse et les attentes en matière d’inflation outre-Atlantique ont augmenté pour la première fois depuis plus d’un an, au-delà de la valeur cible de 2 pour cent affichée par la Fed. Cette tendance réflationnaire, mais très favorable à l’économie, a été confirmée par la hausse des prix des matières premières (cuivre, pétrole, minerai de fer) et de celui de l’or. 02/11
Le marché en bref Décembre 2020 Une reprise impressionnante de tous les marchés des actions Si, à la mi-mars 2020, on avait dit que l’année 2020 serait positive pour les actions, on nous aurait traités de fous. En effet, à ce moment-là, le Swiss Performance Index (SPI) avait sombré en territoire négatif avec –27 pour cent. Mais au fur et à mesure de l’année, le baromètre de la bourse n’a cessé de revenir vers le beau fixe. Finalement, le SPI a même conclu l’année des actions 2020 marquée du sceau de la pandémie en légère hausse de près de 4 pour cent. Avec 45 pour cent, c’est la bourse technologique américaine qui a connu la plus forte hausse. L’indice boursier mondial MSCI AC World a gagné 16 pour cent (en USD). En effet, en décembre également, les marchés des actions mondiaux ont pu poursuivre et à nouveau nettement renforcer leur tendance positive jusqu’alors. Différents marchés d’Europe et dans les pays émergents, à l’exception de la Chine, se sont particulièrement bien comportés. L’environnement avantageux sur le plan monétaire et les risques géopolitiques ont également entraîné une hausse des cours des métaux précieux: Le prix de l’once troy d’or a augmenté de près de 25 pour cent pour atteindre USD 1’898.00. Le platine affiche un gain de plus de 13 pour cent, à USD 1’072.00. A quoi ressemblera cette nouvelle année? Les moteurs positifs de la conjoncture mondiale et des marchés financiers évoqués en introduction vont continuer d’exercer leur influence. Cela entraînera d’une part un affaiblissement du dollar américain, tandis que les prix des matières premières, les prévisions d’inflation ainsi que les taux à long terme vont plutôt augmenter. Ainsi, la «reflation» de l’économie et des marchés financiers visée par les banques centrales se déroule comme prévu et soutient également la croissance mondiale. Cette tendance est très modérée et contrôlée, de sorte qu’il n’y a actuellement aucun danger d’un changement de politique monétaire contraint par les marchés dans un avenir proche. Toutefois, le système financier mondial devient de plus en plus dépendant des injections de liquidités historiquement élevées des banques centrales: même le plus léger affaiblissement de la dynamique monétaire est susceptible d’avoir des effets négatifs importants. Cette très forte sensibilité des marchés aux perturbations minimes constitue le principal risque des prochains mois. L’inflation aux aguets Certes, il n’y a pas encore de baisse des actions en raison d’une hausse de l’inflation. Toutefois, il s’agit de garder un œil sur les taux à long terme exprimant des prévisions d’inflation à la hausse. La hausse des prix de l’or et du bitcoin constitue un facteur d’incertitude supplémentaire. Elle pourrait être un signe précurseur d’une perte de confiance dans la politique monétaire globale. Par ailleurs, la flambée des cas de coronavirus et les potentiels problèmes dans la distribution et l’efficacité des vaccins peuvent à tout moment provoquer des turbulences sur les marchés financiers. Toutefois, le début d’année a été très positif sur les marchés des actions. Deux fois ces deux dernières années déjà, les cours des actions ont subi une correction de plus de 20 pour cent. Aujourd’hui, les bourses européennes sont pratiquement revenues à leur niveau d’il y a un an et d’il y a trois ans. Seuls les indices américains portés par les poids lourds, mais aussi le chinois, affichent des niveaux plus élevés. 03/11
Le marché en bref Décembre 2020 Revenu fixe: une année des extrêmes 2020 a été une année mémorable et riche en événements pour les investisseurs obligataires. La pandémie a non seulement révolutionné la politique budgétaire et monétaire, mais a également fortement influencé les marchés obligataires. L’apparition du coronavirus a entraîné un creusement sans précédent des primes de risque de crédit pour les emprunts d’Etat et les obligations de sociétés. Un scénario qui s’est développé très rapidement, en moins de deux semaines. Le confinement de l’ensemble des activités économiques ainsi que le risque de faillite de certains pays périphériques dans la zone euro ont provoqué une aversion croissante au risque en février et en mars. La prompte réaction des gouvernements à travers les programmes de relance massifs en lien avec des rachats d’emprunts presque illimités par les banques centrales ont contribué à restaurer la stabilité sur les marchés obligataires. Les conséquences directes et indirectes de ces interventions extraordinaires ont été immanquablement visibles sur les marchés financiers dans le monde entier. Ensuite, l’économie s’est lentement reprise. Tendance à la baisse durable des rendements Depuis la fin mars 2020, les rendements des pays industrialisés enregistrent une tendance à la baisse, accentuée à l’extrémité longue de la courbe des taux. Les investisseurs obligataires ont pu réaliser des rendements positifs uniquement pour les emprunts à échéance longue. Outre les investisseurs institutionnels, les banques centrales (Banque centrale européenne [BCE], Fed, Bank of Japan [BOJ]) ont racheté massivement ce type de titres. L’aplatissement constant de la courbe des taux pour les emprunts d’Etat en dollar américain, euro et yen japonais a renforcé partout dans le monde le phénomène des taux négatifs. Depuis la fin du mois de mars, la baisse des taux d’intérêt, mais aussi le resserrement des primes de risque pour les obligations de sociétés ont structuré le marché obligataire. De grandes difficultés pour de nombreux secteurs La bonne performance des marchés du crédit n’a pas été uniforme depuis le deuxième trimestre, car il y a toute une série de secteurs où les investisseurs obligataires ont affiché davantage de prudence. De nombreuses branches font face à des problèmes structurels comme cycliques. Le commerce de détail traditionnel est en exergue ici, mais le secteur automobile n’est pas en reste et traverse des changements d’ampleur. Ici, les effets des évolutions structurelles dans le comportement au travail ne se reflètent pas encore dans les évaluations. Le secteur du voyage est lui aussi face à d’importants défis qu’il devra relever. De nouvelles mesures en fin d’année Au quatrième trimestre, les banques centrales faisaient à nouveau l’objet de toutes les attentions. Dans sa dernière réunion de 2020, la BCE a annoncé un paquet de mesures global, prévoyant notamment le prolongement, conformément aux attentes, des instruments les plus efficaces. Le Pandemic Emergency Purchase Programme (PEPP) ira même plus loin que le consensus l’attendait, à savoir au moins jusqu’au mois de mars 2022. Et les opérations de refinancement à plus long terme ciblées à trois ans (TLTRO) pour les banques seront maintenues jusqu’en juin 04/11
Le marché en bref Décembre 2020 2022. Heureusement, la BCE a en revanche renoncé à une baisse des taux, ce qui signifie que la Banque nationale suisse (BNS) ne sera pas sous pression pour agir. Toutefois, cette baisse elle n’est pas totalement à exclure, surtout si l’euro continue de s’apprécier fortement par rapport au dollar américain, ce qui troublerait encore les perspectives économiques. Au début de la crise, la BCE a eu recours au PEPP flexible pour racheter massivement des obligations de sociétés. Avec l’apaisement des marchés financiers, elle s’est à nouveau concentrée sur les rachats d’emprunts d’Etat, afin que les conditions de financement dans tous les pays membres, plutôt pour tous les Etats membres, restent très accessibles. Cette stratégie contribue de manière décisive à éviter que le poids de la dette dérape, malgré une nouvelle augmentation de la dette publique. Les rachats prolongés permettront de prolonger encore plus longtemps les pays connaissant une crise de la dette. Aucun changement pour la BNS Lors de sa dernière réunion de 2020, la BNS, conformément aux attentes, a laissé sa politique monétaire inchangée. Le taux directeur demeure à –0,75 pour cent et les achats de devises restent la première ligne de défense de la BNS, malgré sa qualification de pays manipulateur de sa monnaie par le département du Trésor américain. En raison de la valeur élevée du franc suisse, les gardiens de la monnaie helvète sont toujours prêts à intervenir davantage sur le marché des devises. Aucun besoin d’action de la part de la Fed La Fed ne prévoit en revanche aucune intervention. Lors de la réunion de décembre, Jerome Powell n’a pas constaté de besoin d’action dans un environnement présentant toujours des conditions de financement suffisamment stimulantes et qui devraient prévaloir pendant encore longtemps. Même des taux d’intérêt à long terme légèrement plus élevés en dollars américains ne semblent pas les troubler. Toutefois, la Fed pourrait à tout moment contrer un dépassement des attentes en matière de taux en augmentant ses rachats d’emprunts d’Etat à plus longue échéance. Surabondance persistante de liquidité Le soutien global apporté par la politique monétaire et budgétaire des banques centrales se maintiendra en 2021. Ainsi, il reste improbable que le niveau des rendements augmente fortement. Dans ce contexte, on peut s’attendre à une bonne année 2021 pour les obligations. Ce pronostic s’appuie sur quelques hypothèses sous-jacentes. La première est la vaste distribution de vaccins contre le COVID-19 à partir du premier trimestre, ce qui devrait faciliter le retour à la normalité de l’activité économique dans la plupart des secteurs et régions. La seconde est que le soutien de la part des Etats et des banques centrales perdurera afin d’encourager le rétablissement de la conjoncture. Mais certains secteurs compteront des victimes, et les interruptions des chaînes d’approvisionnement pèseront sur la productivité. La tendance générale sera toutefois claire, ce que les marchés récompensent généralement. De plus, l’optimisme des consommateurs devrait faire son retour au deuxième trimestre, et la demande frustrée accumulée devrait tirer les dépenses vers le haut, comme dans un cycle conjoncturel normal. Cette évolution devrait profiter aux pays industrialisés dont le PIB est principalement porté par la consommation des ménages. 05/11
Le marché en bref Décembre 2020 Pas de mauvaise année pour les placements alternatifs Sous bien des aspects, l’année écoulée se divise en deux parties, également pour les placements alternatifs comme les Hedge Funds. Les pertes historiques au premier trimestre (–12 pour cent pour l’ensemble du secteur) ont été certes bien moindres que sur les marchés des actions, mais elles ont fortement ébranlé la confiance d’un secteur qui se targue d’attributs comme «Absolute Return» ou «Capital Preservation». La reprise qui s’en est suivie a été sans précédent, et les Hedge Funds ont clôturé l’année avec leur meilleur résultat depuis 2009 (+12 pour cent), fortement portés par les stratégies d’actions (directionnelles) (+17 pour cent). Seconde année fructueuse de rang Globalement, on peut dire que de nombreux Hedge Funds se sont repositionné de manière dynamique à partir d’avril. Ils ont saisi les nombreuses opportunités et distorsions dans une large palette de classes d’actifs et ont pu en bénéficier de manière disproportionnée au cours de l’année. Ainsi, le secteur des Hedge Funds affiche une seconde année fructueuse de rang avec un rendement de 10 pour cent voire plus. La dernière fois que pareil scénario s’était produit, c’était il y a 10 ans (2009 et 2010). Source: Hedge Fund Research (HFRI) La dépendance au marché des actions demeure Aussi réjouissants que ces résultats puissent être, les données des trois dernières années révèlent que le secteur des Hedge Funds dans son ensemble, ainsi que les principales stratégies partielles, demeurent très fortement de l’évolution du marché des actions. En outre, l’aspect de diversification n’intervient que de manière très limitée. La corrélation de l’ensemble du secteur, des stratégies partielles Equity Hedge, Event Driven et Relative Value d’une part et le marché actions d’autre part s’est établie entre +0,7 et +0,8 pendant les années de 2018 à 2020. Seules les stratégies Global Macro ont affiché une corrélation plus faible, d’environ +0,4. Ainsi, les investisseurs qui souhaitent utiliser les Hedge Funds comme des instruments de rendement absolu ne peuvent compter sur le marché dans son ensemble, mais doivent au contraire sélectionner leurs investissements de manière très ciblée à la lumière de ces aspects. 06/11
Le marché en bref Décembre 2020 Des actifs en hausse au troisième trimestre Les actifs sous gestion ont légèrement progressé au troisième trimestre en comparaison annuelle, s’établissant à USD 3,3 billions (T3 2019: USD 3,2 billions). Les Hedge Funds Equity ont constitué la principale sous-catégorie avec USD 970 milliards, suivis de près par Relative Value et Event Driven, avec respectivement USD 900 milliards et USD 850 milliards. Le troisième trimestre a marqué un renversement de tendance, et ce dans la mesure où les Hedge Funds ont enregistré des afflux nets (USD 13 milliards) pour la première fois depuis le premier trimestre 2018. Peu de nouveaux fonds, de nombreuses fermetures Les nouveaux lancements, qui enregistraient déjà un plus bas en dix ans en 2019, ont été très peu nombreux l’an dernier. Sur les neuf premiers mois de 2020, à peine 360 fonds ont été créés. Un chiffre à mettre en rapport avec les 619 fermetures, dont la moitié au premier trimestre. La consolidation au sein du secteur semble donc se poursuivre, renforcée par le fait que les afflux nets observés au troisième trimestre ont profité quasi exclusivement aux fonds les plus importants, tandis que ceux de taille moyenne ont continué à subir des sorties nettes. Cette année également, des investisseurs renommés se sont retirés, en fermant leur fonds ou en remboursant le capital. On peut notamment citer Jamie Dinan’s York Capital, où Credit Suisse avait acquis une participation majeure en 2010, et qui a désormais essuyé une correction à la baisse de USD 450 millions. Une année coûteuse pour les assurances et ILS En 2020, l’indice Swiss Re Cat Bond a augmenté de 5,8 pour cent, alors que l’indice Eurekahedge ILS Advisers a gagné 3,3 pour cent (performance du mois de décembre non encore définitive). L’indice Eurekahedge comprend la performance pondérée de 34 fonds ILS, et donc aussi celle de transactions privées. Les chiffres de performance suggèrent une année pauvre en événements dans le secteur de l’assurance et de la réassurance. Ce qui est loin d’être le cas: avec actuellement USD 83 milliards de pertes assurées estimées suite à des catastrophes naturelles, 2020 se classe au cinquième rang historique depuis 1970. A cela s’ajoutent USD 25 à 50 milliards de pertes assurées en raison du COVID-19, faisant de l’année 2020 une des plus coûteuses de l’histoire. Ouragans, incendies de forêt et pandémie Aux Etats-Unis, la saison des ouragans a été la plus active depuis que des statistiques sont tenues. Heureusement, il n’y a pas eu d’événement extrême, et les pertes assurées sont restées dans le cadre. La palme revient à l’ouragan Laura qui a touché la Louisiane et le Texas fin août et a provoqué, selon les experts, des dégâts assurés atteignant USD 8 milliards. Avec les feux de forêt américains et le derecho du Midwest, les réserves des structures d’agrégation se sont érodées. Les pertes étaient pour partie suffisamment élevées pour déclencher les indemnisations des contrats risqués. Cela explique pourquoi les fonds plus risqués, en particulier, n’ont pas répondu aux attentes en 2020. La majeure partie des pertes assurées en raison du COVID-19 n’aura pas à être supportée par les investisseurs ILS. Toutefois, les investisseurs ne savent pas si les contrats privés en cours déclencheront une indemnisation en raison de la pandémie, car la formulation dans 07/11
Le marché en bref Décembre 2020 les anciens contrats n’est pas totalement univoque. Les Commercial Property Insurance Policies comprennent parfois des couvertures pour interruption d’activité (BI). Alors que cette couverture n’était conçue que pour les catastrophes naturelles, il reste une marge d’interprétation dans la mesure où les pandémies n’ont pas été explicitement exclues. L’impact du COVID-19 ne devrait être clairement visible que cette année. Une incertitude en matière d’évaluation pèse désormais sur les contrats concernés et les gestionnaires ou les comités d’évaluation se sont vus dans l’obligation de transférer ces transactions des derniers mois dans des sidepockets afin d’assurer l’équité pour tous les investisseurs (entrants, existants, sortants). Lueurs d’espoir pour les investisseurs ILS La patience des investisseurs ILS a une nouvelle fois été mise à l’épreuve en 2020. Les résultats sont décevants depuis 2017. Les rendements attendus ainsi que le rapport des écarts par vis-à-vis des pertes attendues semblent cependant plus attractifs qu’ils ne l’ont été depuis longtemps, ce qui pourrait récompenser les investisseurs patients. Les SSL également compensent les pertes En 2020, l’indice S&P/LSTA Leveraged Loan, qui illustre la performance des prêts bancaires américains, a progressé de 3,1 pour cent. Le taux de défaillance sur 12 mois glissants est de 3,8 pour cent, à peine supérieur à la moyenne à long terme, ce qui est surprenant – la vague de défaillance attendue ne s’est pas encore concrétisée. Selon une enquête de S&P Global Market Intelligence, seule une minorité croit encore que le taux de défaillance dépassera largement les 6 pour cent au plus fort de la crise. Mais au début du deuxième trimestre 2020, les prix des marchés affichaient un tableau tout à fait différent: en mars et en partie en avril 2020, les prix des Senior Secured Loans (SSL) ont connu des fluctuations sans précédent depuis la crise financière. Alors que les investisseurs voulaient se sauver avec des liquidités au niveau mondial, le marché des SSL a connu une chute brutale. Le 23 mars 2020, le jour où la Fed a sorti l’artillerie lourde, s’est avéré être la fin de la chute, du moins temporairement, et depuis lors, la situation n’a cessé de s’améliorer jusqu’à la fin de l’année, avec la compensation de toutes les pertes. Mais avec Hertz, Chuck E. Cheese et Cirque du Soleil, il y a aussi eu des victimes importantes dans les US 46 milliards de prêts bancaires américains non remboursés, pour lesquels des restructurations coûteuses sont aujourd’hui engagées. Sources • Hedge Fund Research (HFRI) • Newsletter de S&P Global Market Intelligence, décembre 2020 • Artemis.bm: articles divers • LGT, Manager Comment, décembre 2020 08/11
Le marché en bref Décembre 2020 Equity markets Déc 31 % déc % YTD MSCI AC World 328,20 4,64 16,25 SMI 10.703,51 2,17 0,82 SPI 13.327,88 2,50 3,82 DAX 13.718,78 3,22 3,55 EuroStoxx 50 3.552,64 1,72 -5,14 EuroStoxx 600 Price Index 399,03 2,48 -4,04 FTSE 100 6.460,52 3,10 -14,34 DOW Transportation 12.506,93 0,46 14,73 S&P 500 3.756,07 3,71 16,26 NASDAQ 100 12.888,28 5,05 47,58 Shenzen-Shanghai CSI300 5.211,29 5,06 27,21 Emerging Market 1.291,26 7,15 15,84 Nikkei 27.444,17 3,82 16,01 Volatilität 22,75 10,60 65,09 Commodities Déc 31 % déc % YTD WTI-CrudeOil 48,52 7,01 -20,54 Brent Oil 51,80 8,85 -21,52 ThomReuters /JefferiesCRB 167,80 4,84 -9,68 Gold 1.898,36 6,83 25,12 LIBOR Déc 31 % déc % YTD Libor 6M CHF -0,72 -0.65 1,04 0.09 -16,42 -0.37 Euribor 6M -0,53 -0.32 -3,07 -3.57 -42,46 1.67 Libor 6M USD 0,26 2.50 1,03 1.11 -86,53 36.15 Alternative Investments Déc 31 % déc % YTD S&P Leveraged Loan TR Index 3.151,58 1,35 3,12 ILS Advisers Index 186,25 -0,05 3,20 Swiss RE Cat Bond TR Index 359,30 0,47 5,81 HFRX Global Hedge Fund Index 1.380,48 2,45 6,81 09/11
Le marché en bref Janvier 2020 Currencies Déc 31 % déc % YTD EUR/USD 1,2216 2,42 8,94% USD/CHF 0,8852 -2,61 -8,42% USD/JPY 103,2500 -1,02 -4,94% EUR/CHF 1,0812 -0,26 -0,40% GBP/CHF 1,2097 -0,10 -5,70% CAD/CHF 0,6949 -0,64 -6,69% AUD/CHF 0,6809 2,01 0,47% JPY/CHF 0,8568 -1,65 -3,82% BRL/CHF 0,1700 0,00 -29,46% CNY/CHF 0,1356 -1,88 -2,45% INR/CHF 0,0121 -1,63 -11,03% RUB/CHF 0,0120 0,50 -23,40% TRY/CHF 0,1190 2,52 -26,83% ZAR/CHF 0,0602 2,38 -12,75% Countries / GDP %Q3 18 % Q4 18 % Q1 19 % Q2 19 % Q3 19 % Q4 19 % 2018 % 2019 % 2020 USA 1,90 2,10 -4,80 -31.70 33.10 4,20 2.30 -3,50 4,10 Euro Area 1,20 1,10 -3,30 -15.00 -4.40 -6,60 1.20 -7,30 4,30 Japan 0,20 -3,95 -3,40 -27.80 21.40 4,10 1.00 -5,30 2,55 China 6,00 6,00 -6,80 3.20 4.90 6,05 6.10 2,10 8,25 Schweiz 0,80 1,30 -1,20 -10.70 -3,55 -2,50 0.80 -3,50 3,40 Countries / CPI %Q3 18 % Q4 18 % Q1 19 % Q2 19 % Q3 19 % Q4 19 % 2018 % 2019 % 2020 USA 1.80 2.00 2.10 0.40 1.25 1.20 1.80 1.20 2,10 Euro Zone 1.00 1.00 1.20 0.10 0.10 -0.30 1.20 0.30 0,90 Japan 0.30 0.50 0.50 0.00 0.10 -0.80 0.50 0.00 0,10 China 2.72 4.20 5.05 2.70 2.40 0.05 2.90 2.55 1,55 Schweiz 0.30 0.00 -0.10 -1.20 -0.75 -0.70 0.40 -0.70 0,10 10/11
Le marché en bref Janvier 2020 Rates Déc 31 in bps déc in bps YTD 10j. USD (Swap) 0,93 8,11 -96,97 10j. EUR (Swap) -0,26 -0,95 -47,20 10j. UK (Swap) 0,40 -8,83 -62,24 10j. CHF (Swap) -0,28 1,50 -18,00 Bonds Déc 31 in bps déc in bps YTD US Govt 10Y 0,92 7,51 -100,36 GER Govt 10Y -0,57 -0,01 -38,41 Swiss Govt 10Y -0,58 -3,25 -7,57 UK Govt 10Y 0,19 -11,15 -62,46 IT Govt 10Y 0,54 -8,37 -86,78 ESP Govt 10Y 0,04 -3,63 -42,00 Generic iTRAXX Déc 31 in bps déc in bps YTD Europe Main 47,93 -1,00 3,68 Finl Sen 59,01 -1,59 7,40 Finl Sub 111,00 -2,47 -2,55 X-Over 242,46 -22,91 35,25 Disclaimer This document was produced by Tellco Ltd (hereinafter referred to as “Tellco”) to the best of its knowledge and belief. However, Tellco gives no warranty as to the contents or completeness of this document and accepts no liability for any losses that may arise through use of the information contained in this document. The statements made by Tellco in this monthly report may be amended at any time without notification. Barring any notice to the contrary, all amounts and disclosures in this document are unaudited. This publication is for information purposes only. It is not intended as a recommendation to invest or investment advice, nor as a recommendation to buy or sell financial instruments or banking services, and is no substitute for the requisite expert advice from a qualified professional prior to making any purchase decision, particularly with regard to the risks such a decision entails. This document may not be reproduced in part or in full without the express written consent of Tellco. In particular, this document is not intended for persons whose nationality or place of residence prohibits access to such information on legal grounds. 11/11
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