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      L'Ecole des mines de Saint-Etienne se mobilise à Lyon pour l'industrie du futur
      23 mars 2020
      L'Ecole des mines de Saint-Etienne va investir 10 millions en trois ans dans le déploiement d'une stratégie
      tournée vers l'industrie du futur. Alexis Cheziere L'Ecole des mines de Saint-Etienne va s'implanter dans la
      métropole lyonnaise sur le campus numérique de la région, mais pas toute seule.L'Ecole des mines de
      Saint-Etienne va investir 10 millions en trois ans dans le déploiement d'une stratégie tournée vers l'industrie du
      futur, dont elle est le chef de file pour l'Institut Mines Telecom (IMT). Autour de trois grands projets.Le premier
      concerne son implantation sur le campus numérique de la Région à Charbonnières-les-Bains avec la plateforme
      technologique DIWII (Digital Intelligence Way for Industry Institute). Elle vise à accompagner les entreprises
      dans leur transition numérique. Pour ce projet, l'école stéphanoise collabore avec son homologue auvergnate
      Sigma Clermont, avec le centre technique Cetim, EM Lyon (pour les compétences managériales et
      environnementales) et Siemens.Comme à Saint-Etienne avec IT'm Factory, mais à une plus grande échelle,
      cette plateforme assurera des missions de sensibilisation, de formation (principalement continue), et de
      recherche. Une chaire industrielle sera mise en place, notamment avec Siemens. 850 m2 seront dévolus à cette
      plateforme qui sera opérationnelle en septembre 2020. Elle emploiera une dizaine de personnes dans deux à
      trois ans, «une petite cinquantaine à terme». La Région Auvergne Rhône-Alpes finance pour moitié ce projet de
      3 millions d'euros.Un « campus » en dehors de Paris pour le groupe IMTCette implantation «va permettre au
      groupe IMT d'avoir un campus en dehors de Paris, précise Pascal Ray, directeur de l'Ecole des mines de
      Saint-Etienne, et servira à d'autres écoles du groupe en particulier à IMT Business School et à Télécom
      SudParis.»L'objectif est de créer une chaire industrielle, une plateforme de test et de démonstration, de mise au
      point de technologies propres à la 5G, en partenariat avec des industriels et des opérateurs avec lesquels «des
      discussions sont en cours ». «Ce projet phare va au-delà de l'Ecole des mines de Saint-Etienne, il concerne
      l'ensemble du groupe IMT », insiste Pascal Ray.Les deux autres projets concernent les campus de
      Saint-Etienne et de Gardanne de l'Ecole des mines stéphanoise, notamment avec la création d'une plateforme
      spécialisée dans la fabrication additive métallique et céramique à Saint-Etienne, de nouveaux équipements et
      formations autour des objets connectés et des interfaces sensitives à Gardanne. Pour une enveloppe d'environ 3
      millions chacun.Le budget de l'Ecole des mines de Saint-Etienne s'élève à 48 millions, dont 8 millions pour la
      recherche, avec 395 personnels et 2.100 étudiants.

      #JeTravaillechezmoi : Pour les devs, pas si simple que ça en a l'air
      23 mars 2020
      Agenda: Les événements IT à ne pas manquer au premier trimestre 2020 « 100 % de ce que je fais peut se faire
      en distance » : pour les développeurs, le passage de l'open space au salon ne pourrait être à première vue
      qu'une formalité. Mais dans les faits, cela se révèle bien plus compliqué. Comme le résume Adrien, Senior
      software engineer dans une société qui traite principalement de datamining : « si tout ce que je fais peut se faire
      en remote, les principales difficultés reposent sur la communication et la documentation ». S'il est facile de poser
      une question ou de demander des précisions sur un process lorsqu'on est au bureau, cela devient nettement
      plus complexe dès lors que l'on travaille à distance. « Dans le cadre de travail à distance généralisé, il faut
      mettre un accent tout particulier sur une documentation technique et fonctionnelle impeccable, des process très
      solides pour ne rien laisser de côté et s'assurer qu'on reste dans les clous. En télétravail, on est un peu lâché
      seul dans la jungle, et c'est à ce moment qu'une bonne doc, des process bien établis et éprouvés deviennent
      vraiment importants ». « En remote, même accéder à une manette de jeu ça peut être complexe » En d'autres
      termes, le télétravail se prépare en amont. La décision de confinement généralisé intervenue en début de
      semaine a causé quelques surprises. Pour Claire (le nom a été changé), développeuse outils dans un studio de
      jeux vidéos travaillant avec de nombreux partenaires chinois, l'essentiel de ses tâches ont facilement pu se
      transposer en télétravail. Mais ça n'a pas été évident pour tous ses collaborateurs : « nous sommes environ
      cinquante. Six personnes faisaient déjà du télétravail régulièrement, il a fallu mettre en place tous les autres...
      Actuellement, seuls deux employés restent dans l'incapacité d'en faire. Le reste est au moins partiellement
      fonctionnel ». Comme elle l'explique, certains de ses collaborateurs sont confrontés à des problèmes
      logistiques : « certains ont besoin d'accéder à des outils de modélisation, d'animation, de VFX. Tester les

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performances d'un jeu, builder et tester sur des devkits, uploader sur les plateformes de distribution, rien de tout
     ça n'est trivial à distance. En remote, même accéder à une manette de jeu, ça peut être complexe ». Du point de
     vue des outils, rien ne vient vraiment révolutionner les usages par rapport au quotidien : Slack, Whatsapp,
     Hangouts, Skype... Zoom est fréquemment cité pour ses fonctionnalités qui permettent d'organiser des
     visioconférences comprenant de nombreux participants. Et Github, évidemment, qui était de toute façon pensé à
     la base pour le travail à distance. « Nos connexions persos... c'est un peu compliqué » Quand on leur demande
     les problèmes qu'ils rencontrent, le premier écueil cité est évidemment celui de la connectivité. « Nos
     connexions persos, c'est un peu compliqué. Donc quand on doit tous attendre 5 minutes avant une
     visioconférence et avoir 2 ou 3 déconnexions, c'est vite insupportable. Ou quand on doit télécharger des trucs de
     1 Go et que ça ne fonctionne pas (hello JavaScript, I'm looking at you) », résume Adrien. La situation provoque
     également des interrogations sur la sécurité : lorsque tout le monde travaille de chez soi, difficile de savoir si des
     identifiants ou des données sensibles ne passent pas sur des supports USB ou non sécurisés. « C'est aussi vrai
     lorsqu'on travaille en présentiel, mais disons que le remote provoque un peu d'opacité sur ce que les gens font.
     Pour la paranoïa, ça n'aide pas vraiment », explique-t-il. Le passage au télétravail pose également la question
     de la vie sociale de l'entreprise. Pas question de se retrouver pour une bière au bar d'en bas lorsque toute la
     France est confinée, alors les entreprises s'adaptent : « dans la réunion d'aujourd'hui, notre directeur nous a
     encouragé à "se dire bonjour le matin via Whatsapp, c'est plus convivial" et il nous a annoncé qu'il ouvrirait s'il
     peut sa salle Zoom tous les jours pendant 20 minutes pour "des questions ou juste se raconter des blagues". On
     n'a pas encore pensé à comment remplacer notre habituel verre du vendredi, mais ça me tente bien de lancer
     l'idée d'un apéro Discord », explique Claire. Du côté d'Adrien, la réflexion est également en cours : « on réfléchit
     à mettre en place un moyen de partager un verre en visioconférence, mais pour l'instant on ne sait pas encore
     trop comment on va faire. Je connais une boîte qui a un channel Discord où les gens ne font rien et ils y vont
     pour prendre leur café et parler météo. Quand t'es tout seul toute la journée, c'est cool d'aller échanger un mot si
     t'en as envie ». Si le passage au télétravail a pris certains par surprise, d'autres auraient pu voir venir le
     changement. Comme l'explique Claire : « ça me fait très bizarre de penser à notre condition d'employés dans
     une boîte sino-française. Il y a un mois, on a envoyé une vidéo de soutien à nos collègues chinois, on les voyait
     tous porter leur masque à chaque réunion, et pourtant on n'a pas pris conscience de l'ampleur du phénomène.
     Aujourd'hui, c'est la RH chinoise qui nous envoie des messages de soutien... J'espère juste que chacun se
     sentira concerné et prendra la crise au sérieux ». Linus Torvalds a créé Linux et Git depuis son domicile. Voici
     comment (attention à ceux qui commencent le télétravail, ça... Dossiers IT à découvrir Retrouvez nos podcasts
     sur :

     3W Academy et WebForce3 assurent la continuité des formations au code
     19 mars 2020
     Les écoles du numérique agissent pour que l'activité de formation soit maintenue via le déploiement d'une
     pédagogie à distance. C'est le cas de 3W Academy qui bascule ses cours en télé-présentiel et ouvre
     gratuitement une plateforme d'initiation au code. De son côté WebForce3 propose des offres non tarifées
     d'accompagnement et de formation aux organismes publics, à toutes les entreprises et à tous les profils
     d'apprenants. Dans un contexte de lutte contre la propagation du virus Covid-19, l'accueil en formation est
     suspendu jusqu'à nouvel ordre. Pour autant, le Ministère du travail a invité à une mobilisation de tous pour que
     l'activité de formation soit maintenue via le déploiement de programmes déployés à distance. En assurant la
     continuité de ses cours via ses plateformes d'apprentissage, la 3W Academy fait partie des écoles de
     développeurs pionnières en la matière. L''établissement fondé en 2012 par Djamchid Dalili assure depuis trois
     ans la continuité de ses formations avec des solutions téléprésentielles déjà adoptées par plus de 250 étudiants
     diplômés. Les apprenants suivent leurs cours en direct, de 9h à 17h, via une salle de classe connectée avec un
     professeur de l'autre côté de l'écran. Tout au long de la journée, ils réalisent les exercices, partagent leur travail
     et interagissent en temps réel sur une plateforme de codage en ligne. La mise à disposition (gratuite) de cette
     application permet de s'initier à son rythme et selon son niveau et de découvrir les langages de programmation
     les plus utilisés (HTML, CSS, JavaScript) en résolvant plus de 1000 exercices de difficulté croissante. La
     pratique est donc ici privilégiée. Ainsi, l'apprenant code en direct et voit instantanément le résultat sur l'écran. En
     parallèle, d'autres outils favorisent le bon déroulement des cours à distance: environnement de développement
     (IDE en ligne), tchat, partages de fichiers, forums, conférences virtuelles. « Dans un contexte des plus moroses,
     nous avons besoin que la vie continue, c'est pourquoi nous avons décidé de nous adapter », a commenté
     Djamchid Dalili, fondateur et président de la 3W Academy., ajoutant que lorsque tout reviendra à la normale, on
     manquera toujours de développeurs. Une aide dans le choix des plateformes proposée par WebForce3 De son
     côté, WebForce3, réseau d'écoles de formation aux métiers du numérique suit le mouvement en proposant des
     offres gratuites d'accompagnement et de formation aux organismes privés et publics, à toutes les entreprises et
     à tous les profils d'apprenants, dans le cadre de la démarche solidaire liée au Covid-19 initiée par EdTech
     France. But de la manoeuvre? Accompagner les différents publics en distanciel et assurer la continuité des
     programmes de formation dans un contexte de télétravail généralisé. Durant les mouvements sociaux de
     décembre 2019, WebForce3 a déployé une pédagogie à distance. Afin de venir en aide à tout organisme de
     formation qui lui en ferait la demande, l'établissement propose un un service d'accompagnement dédié. Au
     menu, une assistance à l'organisation des formations, une aide à la prise de décision dans le choix des outils de
     formation en ligne et un accompagnement à la mise en place de supports destinés aux apprenants. De plus, les
     développeurs qui seraient concernés par une fermeture de leur établissement pourront rejoindre temporairement
     ses formations à distance et ainsi assurer la continuité de leur apprentissage, sans engagement et à titre
     gracieux. Les premières demandes d'étudiants ont été reçues le lundi 16 mars. De même, les entreprises
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pourront s'adresser à l'école pour former certains de leurs collaborateurs en distanciel, dans la limite des places
     disponibles. Enfin et pour favoriser le partage de bonnes pratiques, documents tutoriels et guides de télétravail
     seront mis à disposition de tous. Afin de permettre leur déploiement et leur réutilisation, l'ensemble de ces
     supports seront placés sous licence Creative commons.

     La 3W Academy forme des datascientists avec The AI Institute - Le Monde Informatique
     17 mars 2020
     L'ole d'informatique 3W Academy s'est rapproch de l'ablissement The AI Institute pour former en quelques mois
     des datascientists. Les...

     Des pistes pour accroître la place des femmes dans le numérique
     16 mars 2020
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     Numérique : où sont les femmes ?
     16 mars 2020
     Une sous-représentation des femmes Dans le secteur du numérique, les femmes manquent à l'appel. Leur
     présence serait même en régression. De 1972 à 1985, la filière informatique était pourtant la deuxième filière
     comportant le plus de femmes ingénieures au sein des formations scientifiques. La pénurie d'étudiantes ne se
     cantonne pas au secteur de l'informatique mais concerne toutes les filières scientifiques, limitant, en matière
     d'égalité femmes-hommes, l'intérêt des dispositifs de reconversion de scientifiques en informaticiens développés
     par les ESN. Les entreprises affichent ainsi souvent des statistiques permettant d'atténuer ce déséquilibre
     structurel en y intégrant les fonctions support, éloignées du coeur de métier (RH, administration, marketing,
     communication). Les raisons expliquant ce phénomène sont nombreuses et semblent remonter dès l'enfance,
     que ce soit à l'école ou en famille. C'est un défi complexe pour l'entreprise, qui ne peut donc, du moins a priori,
     traiter la problématique à la source. La question du sexisme, actuellement mise en lumière dans toute la société,
     est réelle mais n'est pas propre au numérique. Pour certains, le déséquilibre structurel y accentue toutefois ses
     effets et le ressenti des femmes. Pour exemple, selon une étude réalisée par Social Builder, en 2017, 53% des
     femmes en école d'informatique y subissaient du harcèlement. De l'entreprise responsable... Force est pourtant
     de constater que l'arsenal juridique est lourd. La loi a historiquement été concentrée sur la relation individuelle
     de travail, entre la salariée et son employeur, via les principes d'égalité de traitement, en particulier en matière
     de rémunération et de non-discrimination en raison du genre. Plus récemment, le législateur a cherché, sans
     écarter cette logique contractuelle historique, à rendre visible le sujet de tous et de toutes. Il a été collectivisé via
     la création de l'action de groupe, lancée pour la première fois en France sur le sujet en 2019 dans le secteur
     bancaire. Il a aussi été affiché via l'index égalité, qui consiste à noter chaque entreprise sur la question de
     l'égalité salariale femmes-hommes. Cette note est ensuite affichée aux yeux de tous. Un premier bilan réalisé
     par le Ministère du Travail confirme la faiblesse générale des entreprises sur la présence des femmes dans les
     plus hautes sphères de l'entreprise, notamment dans le secteur numérique. En outre, en 2019, une entreprise
     sur trois n'augmentait pas systématiquement la rémunération des salarié(e)s de retour de congé maternité ou
     d'adoption, témoignant de l'effectivité relative de règles pourtant conçues comme incontournables. En réalité, la
     mixité en entreprise, en particulier dans le numérique, passera à l'avenir davantage par la création d'une
     véritable politique holistique sur le sujet. ...à l'entreprise augmentée La volonté d'une entreprise, à commencer
     par sa direction, en faveur de la mixité ne se décrète pas, elle se construit. Le schéma traditionnel des actions
     en la matière vise les collaboratrices de l'entreprise, dans une logique ascendante (promotion professionnelle).
     Ici, de nombreuses mesures sont possibles : création de revues de potentiels (au féminin) avec identification des
     talents et propositions de parcours de carrières sur mesure (formations, développement personnel destiné à
     faire prendre conscience de son potentiel et de ses aspirations, bourse à l'emploi restreinte sur les postes
     d'encadrement ou de forte expertise...) ; développement de groupes internes d'échanges valorisant les réussites
     féminines ou traitant de leurs problématiques spécifiques, quotidiennes, etc. Il ne faut pas omettre toutes ces
     femmes (et ces hommes) qui, sans sacrifier leur carrière, souhaitent concilier vie professionnelle et vie
     personnelle. Certaines entreprises tentent ainsi de rééquilibrer la "charge familiale" en favorisant l'investissement
     des pères. Tel est le cas du "Parental Act" tendant à allonger le congé paternité plutôt que d'envisager les
     traditionnelles "primes à la naissance". Sur les 300 entreprises signataires, nombreuses sont celles appartenant
     au secteur du numérique. S'améliorer encore A l'avenir, l'entreprise doit concevoir l'égalité femmes-hommes de
     manière plus globale, en travaillant sur son rôle d'entreprise cliente, consommatrice et citoyenne. Cela peut se
     traduire par une politique de relations écoles (présence et financement) promouvant celles travaillant réellement
     sur ce thème, une politique de mécénat ou plus généralement de RSE orientée sur cette thématique. Plus
     largement, la logique citoyenne amène à concevoir les relations écoles le plus en amont possible, en proposant
     des initiations aux métiers du numérique au collège et même à l'école primaire. Dans l'informatique, les
     entreprises et groupes intègrent de plus en plus dans leurs appels d'offres des critères relatifs à la politique
     sociale des prestataires de services/sous-traitants, en tenant compte principalement de leurs réalisations en
     matière d'égalité femmes-hommes (index égalité, accord égalité, mixité des équipes, certification AFNOR...),
     sans qu'il soit évident de déterminer l'importance de ce critère lors de la détermination des ESN finalement
     référencées. Dans la mesure où la sous-traitance y est importante et continue à se développer sous diverses

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formes (indépendants, plateformes, portage salarial...), pourrait être créé, à l'instar de ce qui se fait déjà en
     matière de handicap, un indicateur valorisant le recours à des prestataires oeuvrant concrètement pour l'égalité
     et la mixité femmes-hommes. On pourrait même aller plus loin en analysant la politique sociale de l'entreprise.
     L'idée fait ainsi écho à celle d'un futur "index seniors". Il reste du chemin à parcourir en matière d'égalité
     femmes-hommes, surtout dans un contexte où la pénurie de talents fait rage et que 191 000 postes seraient à
     pourvoir sur la période 2012-2022 dans les métiers du numérique selon le scénario de la DARES.

     Dans l'IT, les femmes freelances sont largement minoritaires
     16 mars 2020
     La société de placement de consultants IT Club Freelance relève une sous-représentation des femmes
     freelances dans le secteur de la tech qui ne sont que 14% à exercer en solo. Des inégalités importantes
     ressortent également en termes de rémunération, avec des prétentions salariales inférieures de 13% pour la
     population féminine. A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, qui se déroule ce
     dimanche 8 mars, l'index Club Freelance 2019 confirme le manque de modèles féminins et les inégalités
     salariales qui persistent en France chez les freelances IT. Dans son enquête, la société de placement de
     consultants indépendants montre que les femmes représentent à peine 14% des consultants indépendants dans
     les métiers de l'IT. Sur l'ensemble des profils de freelances de la tech analysés, soit près de 58 000 actifs, les
     femmes représentent seulement 14,03%. Selon l'analyse de Club Freelance, Il s'agit d'un chiffre
     malheureusement stagnant depuis plusieurs années, confirmant l'idée qu'il n'y a pas de femmes dans
     l'informatique. « Sur un marché dynamique mais confronté à une pénurie de talents, la situation apparaît
     particulièrement regrettable, pour ne pas dire paradoxale », commente Manuela Garampon, cofondatrice de
     Club Freelance. Parmi la vingtaine de grands domaines de compétences analysés dans l'index Club Freelance,
     certains se distinguent par une représentation féminine particulièrement basse. Ainsi, seulement 9,12% des
     métiers du code et 7,82% de ceux des systèmes d'exploitation et du développement logiciel sont occupés par
     des femmes freelances. Elles ne sont que 8,18% dans les domaines de la cybersécurité, et à peine 7,5% dans
     ceux liés à l'infrastructure et au cloud. Cette proportion tombe à 4,68% dans les spécialités des systèmes
     embarqués. Une meilleure représentation en web design et audit qualité Si la parité n'est jamais atteinte dans
     les métiers de l'IT, les indépendantes de la tech sont toutefois un peu moins sous-représentées dans certains
     domaines. C'est dans les métiers du web design et de l'UX/UI que leur proportion est la plus haute, avec
     36,03%. Viennent ensuite les activités de test et de la qualité, où elles représentent 21,6% du panel. Avec un
     taux similaire (21,4%), les apps de gestion de la relation Client (CRM) constituent le troisième domaine de
     compétences dans lequel les femmes sont le moins sous-représentées. Les autres spécialités ou les femmes
     freelances se situent légèrement au-dessus de la moyenne portent sur l'ERP SAP (18,56%), la gestion de
     projets et le coaching agile (17,09%), les autres progiciels de gestion intégrés et EDI (15,26%) et la gouvernance
     IT (14,89%). Parallèlement à la question de leur présence dans les différents métiers de l'IT, un fait majeur
     ressort de l'index Club Freelance : lorsqu'elles sont en situation de recherche de mission en tant que freelance,
     les femmes affichent des prétentions salariales significativement plus faibles que leurs homologues masculins.
     Ainsi, lorsque l'on compare les TJM (taux journalier moyen) demandés, les prétentions salariales des femmes
     sont inférieures d'environ 13% à celles des hommes. « Il s'agit d'un fait particulièrement saillant qui montre à
     quel point les femmes, malheureusement, se sous-évaluent elles-mêmes par rapport aux hommes », souligne
     Manuela Garampon. « Il faut certes dénoncer le poids de l'injustice sociale qui pèse ici, mais surtout encourager
     les femmes à aligner leurs prétentions de rémunération avec celles des hommes. Dans bien des cas, elles ne le
     font pas par méconnaissance des pratiques du marché. D'où l'importance d'être accompagnée. »

     Appel à projets: L'Auvergne-Rhône-Alpes s'engage pour plus de mixité dans l'IT
     12 mars 2020
     Face au manque de candidates dans le secteur numérique, la région Auvergne-Rhône-Alpes lance un appel à
     projets pour contribuer à la création d'un vivier de talents féminins dont l'économie régionale a besoin. Les
     propositions portent sur la sensibilisation, la formation et l'accompagnement des femmes vers les métiers de la
     high-tech. Les dossiers de candidatures doivent être déposés avant le 15 mars prochain. En France, les femmes
     sont peu attirées par les métiers de la high tech. Pour preuve, les résultats de l'enquête Gender Scan présentée
     en novembre dernier confirmaient même un recul du taux de féminisation dans ce secteur tant au niveau des
     diplômes obtenus que sur leur accès à l'emploi. Une tendance avérée aussi bien en Ile-de-France qu'en régions.
     Avec des offres d'emploi IT pourtant en en constante progression, l'Auvergne-Rhône-Alpes est concernée par
     une sous-représentation de la population féminine dans les entreprises du numérique. Afin d'augmenter la
     proportion des femmes dans l'IT, la Région a pris les devants en lançant un appel à projets « Actions et
     formations ». Ce dispositif régional vise à soutenir, par des subventions de fonctionnement, des plans d'actions
     pour encourager la mixité dans le numérique en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les candidats devront
     déposer leurs dossiers de candidatures avant le 15 mars prochain. Ils pourront alors concourir dans les
     catégories suivantes : la sensibilisation, la formation professionnelle et l'accompagnement vers l'emploi. Parmi
     les exemples de projets, l'on peut citer des événements dédiés, des rencontres avec des professionnelles du
     secteur, des opérations de communication, des MooCs, des formations ou des bootcamps à destination d'un
     public 100% féminin. 40 000EUR de dotations Les propositions seront mises en oeuvre durant une période d'un
     an maximum, à compter de la date de signature de la convention attributive de subvention. La Région retiendra

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et soutiendra financièrement le meilleur dossier dans chacune des 3 catégories soit 3 dossiers au total pour une
       enveloppe globale de 40 000 euros. Le taux d'aide ne peut dépasser 50% du budget total du projet. La cellule
       d'instruction évaluera le montant de l'aide au regard des critères de sélection et des co-financements.

       https://www.youtube.com/watch?v=StfFCtcpD7A
       11 mars 2020

       Clichy : l'école de programmation forme aussi les femmes à l'univers geek
       11 mars 2020
       « Vous vous souvenez des geeks au lycée? Et bien, ce sont les mêmes, après cinq ans en école d'ingénieurs,
       que vous allez retrouver dans les équipes de développeurs », prévient d'emblée Sébastien Bianchi, 40 ans,
       cofondateur de l'école de programmation White Rabbit, à Clichy.Une formation de dix mois, labellisée Grande
       école du numérique, qui accueille des jeunes sans diplôme ou en reconversion professionnelle. Elle compte déjà
       deux promotions, une quarantaine d'élèves, parmi lesquels six jeunes femmes qui participaient, ce mardi
       après-midi, à un atelier de deux heures consacré à la vie après l'école.Car ces futures développeuses,
       lorsqu'elles maîtriseront parfaitement l'art du codage, seront confrontées à un univers encore très masculin. Les
       équipes projets sont de fait composées à 95 % d'hommes.« Au cours de mon expérience professionnelle,
       beaucoup de mes collègues femmes sont venues me raconter leurs malheurs et il me semblait incontournable
       de préparer au mieux les élèves », explique Sébastien Bianchi.Il évoque dans un premier temps le profil de ceux
       qui composent les équipes de développeurs, pas nécessairement très à l'aise avec la gent féminine.« Je dresse
       un portrait volontairement caricatural du geek mais il faut savoir que la pénurie actuelle de développeurs sur le
       marché du travail a pour conséquence de donner des postes à responsabilité à des hommes, qui n'ont aucune
       formation de management », poursuit le responsable de l'école.Le secteur propose 90 000 postes pour 6 000
       ingénieurs formés chaque année dans les grandes écoles et 20 000 dans les nouvelles structures comme la
       sienne.Apprendre à gérer « une blague pourrave » dès le premier jour, en expliquant « calmement » à son
       nouveau collègue que « non, vraiment, cela ne nous amuse pas du tout » ; désamorcer par le dialogue « la
       moindre remarque sexiste ou dévalorisante sur le thème Les femmes ne savent pas coder »... Les conseils sont
       pratiques.« C'est essentiel parce que ces jeunes femmes ont souvent travaillé dans des univers beaucoup plus
       mixtes », ajoute Alina Coliban, cofondatrice de l'école.C'est le cas de Thaous, 31 ans, qui travaillait avant dans
       un service de ressources humaines et paies. « Je cherchais un métier dans un domaine plus porteur, explique
       cette habitante de Clamart. Et je pense que les femmes ont toute leur place dans les métiers de l'informatique,
       notamment parce qu'elles vont davantage dans le détail. »« Elles priorisent également le travail d'équipe et la
       communication », ajoute Laetitia, 29 ans, qui a quitté le secteur bancaire pour tout apprendre du codage
       informatique. Et changer l'image cliché du métier de développeur.Pour Alina Coliban, la place des femmes dans
       des équipes de développeurs est d'ailleurs un vrai plus. « Prenez l'exemple d'une équipe 100 % masculine, qui a
       travaillé sur un projet de reconnaissance vocal, expose-t-elle aux élèves. Et bien, le produit n'était pas adapté
       aux voix féminines et l'entreprise a dû revoir son projet. Avec des femmes, cela ne serait pas arrivé ».

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 les-metiers-du-numerique Page 5 26-03-2020
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