Let's Talk about Mountains - Das Netzwerk wächst! Seiten 15, 26 und 27 - Alpines Museum
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Let’s Jahresbericht Rapport annuel 2019 Talk about Mountains Das Netzwerk wächst! Seiten 15, 26 und 27 Frauen auf dem Matterhorn, Seite 13 Fundbüro für Erinnerungen: Interessant ist, was bewegt, Seiten 17, 20 und 21 Vorschau: Blick nach Nordkorea, Seite 28
Editorial 2 Kommentar 3 Beat Hächler, Direktor Gianna Luzio Alpines Museum der Schweiz Seit Oktober 2019 ist Gianna Luzio Präsidentin des Stiftungsrats des Alpinen Museums beat.haechler@alpinesmuseum.ch der Schweiz. Sie ist in Savognin aufgewachsen und hat in ihrem Heimatkanton Graubünden das «Festival Cultural Origen» mitbegründet und sich über zehn Jahre als Vizepräsidentin des Regionalen Naturparks «Ela» engagiert. Sie führt das General sekretariat der CVP Schweiz. Gianna Luzio Let’s talk about mountains Gianna Luzio est depuis octobre 2019 Présidente du comité de la Fondation Musée Alpin Suisse. Elle a grandi à Savognin et participé, dans son canton d’origine des Grisons, à la création du « Festival Cultural Origen ». Elle s’est aussi engagée durant plus de dix ans en tant que vice-présidente du Parc naturel régional « Ela ». Elle dirige le Secrétariat général du PDC suisse. Zweimal, im Herbst 2018 und im Spätsommer 2019, war ich mit einem Filmteam für das neue Ausstellungsprojekt des Alpinen Museums in Korea unterwegs. Sechs Wo- chen reisten wir durch Nordkorea, zwei Wochen durch Veränderung als Konstante – Südkorea, um mit Menschen auf der getrennten Halbinsel auch weiterhin über Berge und darin vermutete gemeinsame Bezüge Le changement comme zu sprechen. An Fragen fehlte es nicht. Aber oft entstan- den aus den Antworten nur neue Fragen. Wir standen constante – dorénavant aussi mit Kamera und Mikrofon auf luftigen Berggipfeln, in LET’S TALK ABOUT MOUNTAINS Schulzimmern, im Atelier eines Bergmalers, im Stadtpark J’ai séjourné en Corée deux fois avec mon équipe de film, à l’automne 2018 Pjöngjangs, im Landwirtschaftsbetrieb im hügeligen et à la fin de l’été 2019, pour préparer 2019 war ein Jahr der grossen Veränderungen – auch innerhalb 2019 fut l’année des grands changements, à l’intérieur du Musée le nouveau projet d’exposition. Nous des Alpinen Museums. Paul Messerli, der «sein» Alps als Prä- Alpin aussi. Paul Messerli, qui a marqué et aussi personnifié avons parcouru la Corée du nord du- sident seit 1996 geprägt und auch verkörpert hat, zieht sich « son » alps en tant que président depuis 1996, se retire du Co- Hinterland, im nordkoreanischen 5-Stern-Skiresort und rant six semaines et la Corée du sud durant deux semaines, afin de parler gemeinsam mit Urs Gasche, Martin Rickenbacher und Fritz Tschanz aus dem Stiftungsrat zurück. mité de la Fondation avec Urs Gasche, Martin Rickenbacher et Fritz Tschanz. auf belebten Wanderwegen auf der südkoreanischen de montagnes et de potentielles simili- tudes avec les habitants de cette «Eigentlich», liess sich Paul Messerli letztes Jahr rückbli- ckend in einer Zeitung zitieren, «lief ich fast immer im Krisen- Dans une rétrospective citée par un journal, Paul Messerli déclarait: « En fait, j’ai presque toujours fonctionné en mode presqu’île divisée. Les questions ne modus.» 23 Jahre lang habe der gewissenhafte frühere Geogra- de crise ». Durant 23 ans, ce scrupuleux professeur de géogra- Ferieninsel Jeju. Aus den vielen Stunden Filmmaterial manquaient pas, mais les réponses n’ouvraient souvent que sur de nou- fieprofessor – so steht es dort weiter – von der Führungsspitze des Alpinen Museums immer wieder in den Abgrund geblickt. phie, maintenant retraité actif, a guidé le parcours du Musée Alpin sur une voie toujours proche du précipice. Il ne s’est entsteht nun die neue Hauptausstellung, die im Februar velles questions. Nous nous sommes rendus avec caméra et microphone sur Allerdings ohne, dass ihn das ernsthaft aus dem Gleichgewicht gebracht hätte. Paul Messerli wusste genau: Wer sich nicht aus pourtant jamais laissé gagner vraiment par le vertige. Paul Messerli le savait bien : si l’on veut garder son équilibre, il faut 2021 eröffnen wird. des sommets ventés, dans des salles de dem Gleichgewicht bringen lassen will, muss immer in Bewe- toujours rester en mouvement. Et c’est bien ce qu’il a fait : avec classe, dans l’atelier d’un peintre de gung bleiben. Denn, ja: Es ist ein erstaunlicher und bemerkens- le Musée Alpin, il a parcouru un chemin remarquable depuis montagnes, dans le parc urbain de werter Weg, den er mit dem Alpinen Museum seit Mitte der le milieu des années 1990. Il ne laissait jamais le doute planer Let’s talk about mountains. Die Bedeutung der Berge Pyongyang, dans une exploitation agri- cole des collines du pays profond, dans 1990er Jahre zurückgelegt hat. Die Richtung indes war immer klar vorgegeben: vorwärts. Wo einst ein – wie dieselbe Zeitung sur la direction à suivre, c’était toujours : en avant. Comme on peut le lire dans le même journal, ce qui était alors le dépôt des erschliesst sich nicht am Schreibtisch, sondern immer le complexe 5 étoiles du domaine skiable de Corée du nord et sur des sentiers de randonnée fréquentés de schreibt – alpiner Gedächtnistresor stand, findet sich heute ein Ort, der einlädt zur Auseinandersetzung. Zu einer Auseinan- dersetzung mit den Alpen, den Bergen. Aber vor allem auch zu trésors de la mémoire alpine est devenu un lieu invitant à la réflexion et au débat. Sur les Alpes, sur la montagne en général. Mais surtout sur les rapports que l’homme et la société entre- im Gespräch, in direkten Begegnungen, im Austausch Jeju, l’île sud-coréenne de villégiature. Les nombreuses heures de film que einer Auseinandersetzung mit der Beziehung zwischen Men- schen und Bergen. Direktor Beat Hächler und sein Team über- tiennent avec la montagne. Le Directeur Beat Hächler et son équipe tiennent en haleine le public avec un regard toujours mit Menschen «da draussen». Man muss nicht bis Nord- nous en avons rapportées serviront de matériel de base pour la nouvelle zeugen das Publikum mit einem immer wieder neuen, neugie- rigen und überraschenden Blick auf diese Beziehung – fördern nouveau, curieux et surprenant posé sur ces rapports, et mettent en lumière des trésors insoupçonnés. Ainsi récemment exposition principale qui s’ouvrira en ungeahnte Schätze zutage. Zuletzt im Fundbüro für Erinnerun- dans le Bureau des souvenirs retrouvés, avec le thème du ski, korea reisen, um die Chancen einer solchen Arbeits février 2021. Let’s talk about mountains. L’impor- gen zum Thema Skifahren oder in der Werkstatt Alpen, die uns mutige Macherinnen und Macher und ihre Produkte aus den ou dans l’Atelier Alpes qui nous présente les courageux créa- teurs et créatrices avec leurs produits élaborés dans les Alpes weise zu erkennen. Die Neuausrichtung des Alpinen tance des montagnes ne s’évalue pas à une table de travail, mais au cours de Schweizer Alpen vorstellt. Ich verspreche Ihnen: Aus dem Gleichgewicht werden wir suisses. Je vous le promets : comme nos prédécesseurs, nous ne nous Museums als Museum und Netzwerk, so wie dies Bund conversations, de rencontres directes, uns an der Führungsspitze des Alpinen Museums auch in Zu- laisserons jamais déséquilibrer dans notre tâche à la tête du d’échanges avec des personnes de « là- kunft nicht bringen lassen, sondern wir bleiben in Bewegung. Musée Alpin, mais nous resterons en mouvement. Et ceci jus- bas ». Il n’est pas nécessaire de voyager Gerade, weil uns der eine oder andere Blick in den Abgrund tement parce qu’un aperçu occasionnel de l’abîme ne nous sera und Kanton Bern zusammen mit den übrigen Stiftern jusqu’en Corée pour découvrir les chances d’une telle manière de travail- bestimmt nicht erspart bleiben wird.* So ist das Alpine Muse- um neu auch nationales Kompetenzzentrum für das alpine Kul- certainement pas épargné.* Voici maintenant le Musée devenu Centre national de compétence pour le patrimoine culturel seit 2019 fördernd umsetzen, ist eine Chance. Wir wollen ler. La nouvelle orientation du Musée Alpin en tant que musée et réseau, exi- turerbe und wird damit von einem Ort der Auseinandersetzung in der Hauptstadt der Schweiz zu vielen Orten der Auseinan- alpin. De lieu de réflexion et de débat situé dans la capitale de la Suisse, il étend ce défi à de nombreux sites où approcher la gée depuis 2019 par la Confédération, dersetzung mit Menschen und ihren Bergen im ganzen Land. relation entre les hommes et leurs montagnes. Nous nous ré- Menschen in Konzeption und Umsetzung von Ausstellun- le canton de Berne et les autres dona- teurs, est une chance pour nous. Nous Eine Herausforderung, auf die wir uns freuen. Denn sie lädt uns ein, den bereits eingeschlagenen Weg noch konsequenter jouissons de relever ce défi, car il nous invite à poursuivre avec plus d’ardeur encore notre progression dans la voie où nous gen, Veranstaltungen und Sammlungstätigkeit vermehrt voulons promouvoir une participation active du public à la conception et à zu verfolgen. Mir bleibt, Paul Messerli, aber auch Urs Gasche, Martin Rickenbacher und Fritz Tschanz an dieser Stelle noch nous sommes engagés. Il me reste ici à remercier chaleureuse- ment Paul Messerli, Urs Gasche, Martin Rickenbacher et Fritz aktiv einbeziehen. Das neue Sammlungsformat «Fund- la réalisation d’expositions et de mani- einmal für ihren unermüdlichen und ausdauernden Einsatz für Tschanz pour leur travail infatigable au service du Musée festations ainsi qu’à l’activité relative das Alpine Museum zu danken. Auf neue Abenteuer! Alpin. En avant pour de nouvelles aventures ! aux collections. Le nouveau format de büro für Erinnerungen» macht dies schon mit Erfolg. Wir collection « Bureau des souvenirs re- trouvés » en fournit déjà un exemple * Anfang März 2020, beim Schreiben dieser Zeilen, konnte noch niemand ahnen, dass die nächste Herausforderung für uns alle – und damit auch für * Au début du mois de mars 2020, au moment d’écrire ces lignes, personne ne pouvait deviner que le prochain défi pour nous tous – et donc aussi Bild: Elias Zaugg das Alpine Museum – bereits ganz nah war. Wir bleiben zuversichtlich und pour le Musée Alpin – était déjà très proche. Nous restons confiants et nous freuen uns auf weitere Gespräche. couronné de succès. Nous nous ré- jouissons de poursuivre ces dialogues. arbeiten an der Bewältigung der Corona-Krise und ihren Folgen auch für unser Museum. nous efforçons de surmonter la crise de la Corona et ses conséquences pour notre musée également. Bild: zVg
Die schönsten Zahlen 2019 5 15 144 Das Alpine Museum der Schweiz baute 2019 seinen En 2019, le Musée Alpin Suisse a poursuivi le dévelop- Nutzerinnen und Nutzer Status als «Netzwerk für das pement de son statut de von Serviceleistungen des Alpine Kulturerbe» weiter « Réseau du patrimoine cultu- Museums aus: So wurde mit der Podi- rel alpin » : ainsi, la table umsdiskussion und Buch ronde et le vernissage du livre Rund 14 200 Quelque 14 200 vernissage «Stadtplanung in « Planification urbaine » kulinarisch interessier- personnes intéressées den Alpen» der Grundstein doivent servir de base à un te Menschen liessen à l’art culinaire ont gelegt für ein Projekt, das projet destiné à engager des sich im Museums fréquenté « las alps », in den nächsten Jahren parti- processus participatifs du restaurant «las alps» le restaurant du zipative Prozesse der Raum- développement territorial ein Mittagsmenu Musée, pour s’y faire entwicklung in Alpgemein- dans les communes alpines. St. Gallen servieren, einen Apéro servir un menu de den anstossen soll. Mehrere Diverses expositions ont Reinach kredenzen oder ein midi, y prendre un Ausstellungen wurden ge- été adaptées aux particularités Bankett ausrichten. apéro ou pour s’y faire meinsam mit Partnern aus régionales et aux nouveaux 944 Personen hielten organiser un banquet. der ganzen Schweiz auf regi- espaces avec des partenaires sich im Rahmen einer 944 personnes ont onale Gegebenheiten und de toute la Suisse; ainsi Sitzung, eines Work- occupé une des salles neue Räume adaptiert, so par exemple à Genève, Ilanz, Zürich shops oder einer à louer de notre etwa in Genf, Ilanz, Luzern, Lucerne, Reinach, St. Gall, Versammlung in einem maison pour y tenir Reinach, St. Gallen, Zernez, Zernez, Zürich. Sur le Gorner der Mieträume im une séance, un atelier Zürich. Auf dem Gornergrat grat de Zermatt, le Musée Haus auf. ou une assemblée. bei Zermatt präsentierte das Alpin a présenté déjà le 4ième Alpine Museum bereits die spectacle pop-up, « Matterhorn vierte Pop-up-Schau, «Matter- Ladies ». La grande exposition Luzern horn Ladies». Die grosse présentée a Berne, « La beau- Gemälde-Ausstellung in Bern, té des montagnes », a été pro- «Schöne Berge» wurde auf- longé de six mois jusqu’en grund der unsicheren Finanz- septembre 2019 en raison de lage vom Vorjahr bis Septem- l’incertitude pesant à l’époque ber 2019 verlängert. sur notre situation financière. Ilanz Zernez 26 878 39 846 Museumseintritte in Bern Genf Zermatt Ausstellungen Expositions 16 764 Personen Veranstaltungen 16 764 personnes Ausstellungseintritte 39 846 personnes besuchten 2019 die 10 114 Besucherinnen ont visité en 2019 ont été enregistrées verlängerte Haupt und Besucher nah- l’exposition prolongée Manifestations Pop up auf dem Gornergrat à l’exposition ausstellung «Schöne men an den 66 eige- « La beauté des mon- 10 114 visiteuses et « Matterhorn Ladies » Berge» inkl. Eintritt nen Veranstaltungen tagnes », y compris visiteurs ont participé sur le Gornergrat in den Raum Biwak teil: unterhaltsamen les entrées à la salle à nos manifestations : 39 846 Personen de Zermatt. Avec sa mit den Ausstellungen «Aperçus» ebenso Biwak avec ses expo- « Aperçus » divertis- zählte die Ausstellung Schau erreichte das quatrième exposition Illustration: Salzmann Gertsch «Echo. Der Berg ruft wie philosophischen sitions « Écho. La sants ainsi qu’aux «Matterhorn Ladies» Alpine Museum der pop-up, le Musée zurück» und «Iran Tiefenbohrungen und montagne répond » et explorations philoso- auf dem Gornergrat Schweiz wiederum Alpin Suisse a de nou- Winter. Abseits der partizipativen Experi- « Hiver d’Iran. Hors- phiques et aux expé- bei Zermatt. Mit ein breites touristi- veau touché un large Piste». menten. piste ». riences participatives. seiner vierten Pop-up- sches Publikum. public touristique.
Ausstellungen 7 Die Ausstellung «Werkstatt Alpen» EINE BOJE FÜR wurde aufgrund der DIE NACHWELT Corona-Krise im Frühjahr 2020 bis 10. Januar 2021 verlängert. Informatio- nen über die aktuelle Besetzung der Gastwerkstatt und das begleitende Veranstaltungs programm finden Sie online. alpinesmuseum.ch/ Erinnern Sie sich? Die preisgekrönte werkstattalpen Klima-Ausstellung des Alpinen Museums, «Wasser unser. Sechs Entwürfe für die Zukunft» (27. Oktober 2016 bis 7. Januar 2018), schloss mit der Einladung an das Publikum, En raison de la crise persönliche Gedanken, Ängste und du Virus Corona Ideen rund ums Wasser in einer grossen au printemps 2020, roten Boje zu platzieren. Am 10. Juli l’exposition « Atelier 2019 wurde diese Boje mit rund Hautnah am Handwerk: In der Gastwerkstatt erfuhren die Besucherinnen und Besucher, wie man eine Geige baut. In der Schindelwerkstatt legen grosse und kleine Besucher mit Begeisterung selbst Hand an. 7000 Wasserbotschaften auf dem Alpes » a été prolon- Mit ihren Schindeln werden Teile des Hodlersaals tapeziert. Lago della Piazza im Gotthardmassiv gée jusqu’au ausgewassert. Ein symbolträchtiger 10 janvier 2021. Vous Ort, der wesentlich zum Ruf der trouverez en ligne des Schweiz als «Wasserschloss» Europas informations sur beiträgt, entspringen hier doch die Gemeinsam Flüsse Reuss, Ticino, Rhone und Rhein. l’occupation actuelle Bis ins Jahr 2051 setzt die signalrote de l’atelier hôte et «Zeitkapsel» nun ein Zeichen für sur le programme die Bedeutung von Wasser und einen des manifestations sorgsamen Umgang mit dem essenti- concomitantes. ellen Gut. alpinesmuseum.ch/ werken und werkstattalpen Für die weitere Laufdauer stehen das Kurszentrum Ballenberg, die Schuhma- nufaktur Kandahar und das Netzwerk Les artisanes et artisans ont raconté ALPINISMUS Kleinstberufe auf dem Programm (aktu- leur quotidien, donné à examiner leurs elle Daten jeweils online). matériaux, leurs techniques, leurs situa- IST UNESCO- tions au travail, et esquissé des pers- WELTKULTURERBE wirken BIN ICH EIN KOPF- ODER pectives d’avenir. Comment fonc- nen und Handwerker in ihrem Alltag EIN HANDMENSCH? tionne l’artisanat dans un monde Just am 11. Dezember 2019, dem vor – einen Käser, eine Schuhmache- Bei so viel Nähe zur Handarbeit liegt toujours davantage numérisé, avec des Tag der Berge, setzte die Unesco den rin, einen Schreiner, eine Schindel der nächste Schritt – auf der Hand: Die marchés globalisés ? Qui sont les Alpinismus auf die «Repräsentative Das Alpine Museum der Schweiz ist macherin, eine Geigenbauerin, einen Besucherinnen und Besucher sind ein- einer entscheidenden Phase der Be- consommatrices et consommateurs et Liste des immateriellen Kulturerbes der Menschheit». Sie würdigte damit seit 2019 auch «Netzwerk für das alpi- Skibauer und eine Weberin. Vom um- geladen, selbst anzupacken: zum Bei- rufswahlvorbereitung die Möglichkeit, comment sont prises leurs décisions das Bergsteigen als «Kunst, auf Gipfel bis Verlängert 021 ne Kulturerbe» und wirkt als Plattform gebauten Stall bis zur Produktionshalle spiel in der Schindelwerkstatt, wo bis sich mit «Facts & Figures» und persön- d’achat ? Quel rôle joue alors la rela- und Felswände in hohen Bergen zu für Bergthemen in der Hauptstadt: mit CNC-Fräse «betritt» das Publikum Ende Jahr so viele Schindeln produ- lichen Argumenten pro und contra tion entre la Suisse urbaine et alpine ? 2 klettern – zu allen Jahreszeiten, ob 10. Januar Noch stärker als bisher werden Akteu- rinnen und Akteure aus Alpregionen in Wie funktioniert Handwerk in einer ganz unterschiedliche Werkstätten, beobachtet Hände beim Hobeln, Sä- ziert wurden, dass im Hodlersaal eine ganze Wand damit «tapeziert» werden Handwerksberuf auseinanderzusetzen. barbara.keller@alpinesmuseum.ch L’exposition « Atelier Alpes » ne pré- sente pas une idylle, mais une partie de auf felsigem oder eisigem Untergrund.» Ausser den notwendigen technischen und geistigen Fähigkeiten wurden die Programmarbeit einbezogen und zunehmend digitalen Welt mit globali- gen, Schindeln, spürt die persönliche konnte. Und wie fühlt es sich an, die- la réalité. Sept différentes entreprises auch die ethischen und ästhetischen das Museum selbst ist vermehrt im sierten Märkten? Wer sind die Konsu- Leidenschaft der Macherinnen und ses Werken? Vertraut und rund oder TRAVAILLER ET DONNER DU artisanales sont présentées de plus Aspekte der in den Alpen entstandenen Berggebiet aktiv. Für die Ausstellung mentinnen und Konsumenten und wie Macher. eher sperrig, weil ungewohnt? Die Fra- SENS ENSEMBLE près dans une installation de films. Bergsteigertradition hervorgehoben: «Werkstatt Alpen. Von Macherinnen fällen sie ihre Kaufentscheide? Und In der Gastwerkstatt wird an meh- ge, ob man sich eher zu den Kopf- oder La nouvelle exposition « Atelier Alps. Dans l’atelier invité, on travaille en live das Prinzip der Seilschaft als Symbol und Machern» führte das Projektteam welche Rolle spielt dabei die Beziehung reren Tagen pro Woche live vor Publi- Handmenschen zählt, stellten sich Créateurs et créatrices » s’est ouverte devant le public et dans l’atelier de ta- für den Teamgeist etwa und die gegen- Im Oktober 2019 eröffnete die neue Haupt- seitige Hilfestellung und Eigenverant- Bilder: David Schweizer, Michael Gehrig Gespräche mit 45 alpinen Betrieben zwischen urbaner und alpiner Schweiz? kum gearbeitet. Über die Schulter bli- Gruppen aus unterschiedlichsten Un- en octobre 2019. Ce ne sont pas moins villonnage, le public peut lui-même wortung – aber auch, keine Spuren ausstellung «Werkstatt Alpen. Von Macherin- und ihren Handwerkerinnen und «Werkstatt Alpen» zeigt keine Idylle, cken, anfassen, fragen ist durchaus ternehmen auf einem entsprechenden de 45 entreprises des régions de mon- exercer sa dextérité. Êtes-vous plutôt am Berg zu hinterlassen. Die Listung Handwerkern. Sie erzählten aus ihrem sondern ein Stück Realität. erwünscht. Für zweieinhalb Monate thematischen Rundgang. Und sie ist tagne qui, à cette occasion, ont partagé manuel ou intellectuel ? Cette ques- nen und Machern». Nicht weniger als 45 Alltag, gaben Einblick in Materialien, zog zunächst die Geigenbauschule nicht zuletzt bei der Berufswahl ent- avec le Musée Alpin Suisse leur savoir, tion, que tant de visiteuses se posent lässt sich damit gleichzeitig als Würdigung und Auftrag lesen, mit Betriebe aus dem Berggebiet teilten dafür ihr Techniken, Arbeitssituationen und war- VON SCHINDEL UND SKI ZU Brienz in die «Werkstatt Alpen» ein. Ihr scheidend. Auch die Vermittlungsan- leurs histoires et leurs produits. C’est peut-être, est au centre des offres de dem touristischen Wert einer solchen Auszeichnung verantwortungsvoll fen einen Blick in die Zukunft. Auf der GEIGE UND GASTWERKSTATT folgten der Verband Schweizer Geigen- gebote für Schulen setzen deshalb ge- ainsi que le Musée poursuit le dévelop- médiation proposées aux écolières et Wissen, ihre Geschichten und ihre Produkte Basis dieses Austauschs entwickelten In einer Filminstallation stellt die Aus- macher und Bogenbauer und ein Schin- nau bei dieser Frage an. Sie geben pement de son nouveau statut de « ré- écoliers dans le cadre du choix de leur umzugehen. Das Alpine Museum begleitete die Kandidatur im wissen- mit dem Alpinen Museum der Schweiz. sich zentrale Fragen für die Ausstellung: stellung sieben dieser Handwerkerin- delmacherbetrieb aus dem Gantrisch. damit Schülerinnen und Schüler in seau du patrimoine culturel alpin ». futur métier. schaftlichen Beirat.
Skilehrer mit Gast in Saas Fee, ca 1965. Konvolut: Kunstanstalt Brügger, Meiringen (Schenkung Kulturstiftung BBO)
Jahresrückblick 11 Auch im Iran: Mit Berg verkauft’s sich besser. Eindrückliche Demonstration, wie man sich mit Hilfe der Director’s Cake: las-alps-Koch Moreno Greco interpretiert Schnalztechnik im Raum orientieren kann. die Rüeblitorte. Besucherinnen an der Vernissage der Biwak-Ausstellung «Iran Winter. Abseits der Piste». Im Gestaltungs-Flow: dank viel Material, Zeit und Raum für eigene Projekte. Das können Sie auch! Das Kurszentrum Ballenberg führte begleitend zur Werkstatt Alpen in die alte Technik des Besen- bindens ein. Heiteres Gespräch über die iranische Bergszene: Skipionier Mohammad Hajabolfath, Journalistin und Filmerin Caroline Fink mit Moderatorin Michelle Huwiler (Mitte). Wer ein Echo adäquat einfangen will, braucht einen Kunstkopf. Hatte nach zweimal bereits Kultstatus: Matto Kämpfs Werkzeug-Quiz in der Werkstatt Alpen. Badezuber, der auch ein Weinfass sein könnte (zumindest seiner Bauweise nach). Darauf herumklettern macht Spass – so oder so. Das erste Echo direkt am Ohr? Hat offensichtlich voll ein Bedürfnis getroffen: Hübsche Vorstellung: Was Würstebraten am offenen Feuer an der Museumsnacht. hätte sich das Grüppchen der Matterhorn Ladies wohl in echt zu erzählen gehabt? Grossartiges Musikhandwerk: Das Duo Campanula spielte an der Eröffnung der Werkstatt Alpen auf. Bildlegende Bildlegende Am Eröffnungstag der Werkstatt Alpen ging es vor dem Alpinen Museum so richtig zur Sache: urbanes Holzsägen vor Publikum. Bilder: © Alpines Museum der Schweiz
S C H E I D E G G H O T E L S · K L E I N E S C H E I D E G G Ausstellungen 13 BIWAK#24 E C H O 25. Mai bis 019 r2 27. Oktobe Mit den Ohren sehen die Luftfeuchtigkeit, der Wind – hat Die alpine Schweiz ist seit jeher eine Schweiz der Sehenswürdig Einfluss auf den Echo-Ton. Es ist ein Zwiegespräch zwischen Rufer und keiten. Im Zeitalter von Instagram gilt dies mehr denn je. Der Landschaft. Dieses intensive Hörer- Stimmkünstler Christian Zehnder geht andere Wege. Für ihn sind lebnis hat Zehnder mit einem Kunst- kopfmikrofon, das Klänge räumlich die Alpen ein mächtiger Klangraum. aufzeichnen kann, dokumentiert und ins Museum gebracht. Zum Hörver- gnügen von sehenden und zahlreichen Bei den Tonaufnahmen in der Geröll- blinden Besucherinnen und Besu- Landschaft des Elapasses auf 2724 chern. Zusätzliche Hörstationen, auf- m ü. M. wartete die Aufnahmecrew gezeichnet von der Berliner Feature- während Stunden auf die perfekte Stil- Autorin Bettina Mittelstrass, fächerten le. Entweder hatte es zu viel Wind oder das Phänomen des Echos weiter auf. zu viele Flugzeuge am Himmel. Erst Das letzte Wort hatte das 10-jährige spät, bei Einbruch der Dämmerung ist Mädchen Juli. Sie konnte nie sehen, es soweit. Christian Zehnder, der Mu- aber sie lernte früh die Technik, mit siker, Stimmvirtuose und selbsternann- Schnalzlauten den Widerhall ihrer Um- te Echo-Jäger, erhebt seine Stimme. Er gebung zu lesen. Heute sagt sie mit der ruft, jutzt, jodelt, schreit. Und er grössten Selbstverständlichkeit: «Ich horcht, wie die Töne an den Felswän- sehe mit den Ohren.» den im Talkessel hin und her geworfen beat.haechler@alpinesmuseum.ch werden und sich verlieren. Im leiser werdenden Widerhall wird die Land- VOIR AVEC LES OREILLES schaft für die Ohren sichtbar. Eine Er- « Écho. La montagne répond » présen- fahrung, die blinde Menschen tagtäg- tait sept lieux d’échos en Suisse. Cinq lich, nicht nur in den Bergen machen. en montagne, entre autres dans le Jura neuchâtelois et deux dans les villes de BELLEVUE ZWIESPRACHE MIT Bâle et de Berne. Pour l’artiste vocal HOTE L & RE STA URA N T DEM FELS Christian Zehnder, l’écho est une expé- Die Ausstellung «Echo. Der Berg ruft rience personnelle unique. Toutes les BE LLE V U E D E S A LP E S zurück» stellte sieben Echo-Orte in der caractéristiques d’un site – la roche, la Schweiz vor. Fünf in den Bergen zwi- végétation, les conditions météorolo- DES ALPES 3823 Kleine Scheidegg schen Bündnerland und Neuenburger giques, l’hygrométrie, le vent – exercent Telefon (0)33 855 12 12 Jura, zwei in den Städten, in Basel und une influence sur la tonalité de l’écho. welcome@scheidegg-hotels.ch Bern. Für Christian Zehnder ist das Zehnder a documenté cette expérience www.scheidegg-hotels.ch Echo eine massgeschneiderte Erfah- acoustique intense avec un micro- Resonanz als Gestaltungskonzept: In der Echo-Ausstellung fanden nicht nur Klänge, sondern auch Bilder «Widerhall». rung. Jede Beschaffenheit eines Ortes phone fixe et en a apporté le résultat Bild: David Schweizer – der Fels, die Vegetation, das Wetter, au Musée. SH-Anz_AlpMuseum_260319.indd 2 27.03.19 10:40 Pop Up Gornergrat Zermatt znüni Matterhorn 29. Juni bis 019 zmittag Ladies r2 27. Oktobe zvieri Sie waren unerschrocken und kamen aus aller Frauen Länder. 14 Matterhorn Ladies, die am Berg der Berge Geschichte znacht schrieben. Die Pop-up-Ausstellung auf Wakayama tut es ihr zwei Jahre später dem Gornergrat erinnerte (fast) am Tatort gleich. Die kleine Chronologie der grossen Taten endet 2014. Dann fliegt an deren Pionierleistungen. die Lausannerin Géraldine Fasnacht als erster Mensch im Wingsuit vom Gipfel des Matterhorns ins Tal. Eine kleine Chronologie einer grossen, un- 1871, sechs Jahre nach der Männererst- geschriebenen Matterhorn-Geschichte. besteigung, ist die Britin Lucy Walker, Restaurant las alps 34-jährig, die erste Frau, die auf dem INTERNATIONALES Helvetiaplatz 4 Gipfel des Matterhorns steht. Ihre PUBLIKUM 3005 Bern Berg-Rivalin, die US-Amerikanerin Fast so schwierig wie das Klettern im Tel: 031 331 22 22 Meta Brevoort, ist nur wenige Wochen Rock gestaltete sich die Recherche alpinesmuseum.ch/lasalps später ebenfalls erfolgreich. Sie steigt nach den gesuchten «Horu»-Pionierin- Mi t de m Po p up au über den Hörnligrat auf und über den Gipfel und schafften es heil zurück in nen. Der Berner Bergpublizist Daniel f de m Go rne rgr at err eic ht da s Alp ine de r Sc hweiz ein int Mu se um Liongrad wieder ab. Bereits 1867, nur den Ehehafen. Die erste pure Frauen- Anker trug in Kleinarbeit Fotomaterial, ern ati on ale s Pu bli ku m. Bild: Philipp Clem enz zwei Jahre nach der Erstbesteigung seilschaft, die das «Horu» erreicht, be- Geschichten und Objekte zusammen. von Whymper und Co., die bekannt- steht aus der Französin Alice Dames- Der Walliser Szenograf und Grafiker Öffnungszeiten: lich für einen Teil der Männerseilschaft me und der US-Amerikanerin Mriam Philipp Clemenz gestaltete die Ausstel- la première féminine de la face nord in einer Katastrophe endete, hätte es O’Brien im Jahr 1932. Im Krieg, 1941, lung im frei zugänglichen Shelter auf du Cervin. Et en 2014, la Lausannoise Mo 10.00–14.00 die Italienerin Félicité Carrel aus Val- steht mit Maria José von Belgien, die 3100 m ü. M. Knapp 40 000 Besuche- Géraldine Fasnacht est la première Di–Fr 10.00–17.00 tournenche fast geschafft, als Erste auf erste Prinzessin auf dem Matterhorn. rinnen und Besucher aus der ganzen MATTERHORN LADIES personne à s’élancer du sommet du Sa/So 10.00–17.00 dem Gipfel zu stehen. Sie musste als In der Nachkriegszeit folgen die alpi- Welt interessierten sich für die interna- En 1871, six ans après la première as- Cervin, pour gagner la vallée à l’aide Abendöffnung auf Anfrage Frau im Rock klettern und scheiterte nistisch gewagten Furggengrat- und tionalen «Matterhorn Ladies». Die cension victorieuse par des hommes, la d’un wingsuit. Ce sont de petits épi- an den heftigen Gipfelwinden. Mit Ho- Nordwanddurchsteigungen durch Ausstellung entstand von der Konzep- britannique Lucy Walker foule en tant sodes dans la grande histoire du Cer- sen hätte sie es vermutlich geschafft. Frauen. Die Genferin Yvette Vaucher tion bis zur Durchführung als Netz- que première femme la cime du Cervin. vin qui reste encore à écrire. Quelques 1894 führte die Hochzeitsreise die durchklettert 1965, hundert Jahre werk-Projekt mit den lokalen Partnern En 1932, la première cordée féminine 40 000 personnes venant du monde Engländerin Maud Wundt-Walters nach der klassischen Erstbesteigung, Gornergrat-Bahn, Kultur- und Sozial atteint le sommet, avec entre autres la entier se sont intéressées à « Matte- und ihren deutschen Ehemann Theo- als erste Frau die Matterhorn-Nord- stiftung der Burgergemeinde Zermatt Française Alice Damesme et l’États- rhorn Ladies » sur le Gornergrat de dor auf den Gipfel. Nur mit Glück ent- wand. Eine japanische Frauenseil- und den Freilichtspielen Zermatt. unienne Miriam O’Brien. On doit à la Zermatt, la quatrième exposition pop- kamen sie einem Unwetter auf dem schaft mit Michiko Imai und Yoshiko beat.haechler@alpinesmuseum.ch Genevoise Yvette Vaucher, en 1965, up du Musée Alpin à cet endroit.
Ausstellungen 15 Netzwerkprojekte Wenn die Land- frauen 10. Mai bis Hand 9 2 . J u n i 2 01 anlegen Mal ist es ein Ortsmuseum, mal ein Besucher- zentrum, mal ein spezialisiertes Themenhaus. Die Partner der Netzwerkprojekte sind oft grundverschieden. Doch die Art der Zusam- menarbeit bleibt sich gleich. Ein Rückblick auf die Netzwerkprojekte mit dem Museum Schneggli in Reinach (AG), dem Museum Regiunal Surselva in Ilanz (GR) und dem Be- sucherzentrum des Schweizerischen National- parks in Zernez (GR). Zwei Frauen hoch über Teheran an der Mittelstation der Gondelbahn ins Wandergebiet Tochal. Biwak#25 Iran Winter Freie Sicht ber 2019 22. Novem t 2020 bis 23. Aug us auf Teheran Wer denkt beim Iran schon ans Skifahren? Skitouren im Iran sind der Region, die schönsten Fotos von den eigenen Geranienfenstern, -balko- nen und -gärten einzusenden und sie in die Ausstellung zu integrieren. Mit lokalen Gärtnereibetrieben entstand ein Geranienmarkt rund ums Muse- um. Für die Szenografie in den klein- Ursula Rüesch vom Museum Schneggli in Reinach. Das Museum Schneggli im aargaui- kammerigen Museumsräumen wurden weit mehr als ein Outdoor-Abenteuer. Sie sind ein Zugang zu schen Reinach ist ein ehrenamtlich ge- lokale Handwerker für neue einfache englische Version wurde mit Unterstüt- Menschen und Kultur. Das Netzwerkprojekt «Iran Winter» liess führtes Dorfmuseum. Es zeigt kleine Lösungen gewonnen. Marketing und zung des EDA und des Bundesamts für Wechselausstellungen zu einem selbst- Kommunikation, inklusive die Wahl Umwelt an der UNO-Konferenz zur ausschliesslich Iranerinnen und Iraner zu Wort kommen. gewählten Thema. Budget gibt es nahe- des Ausstellungstitels, setzte Reinach Prävention von Naturgefahren und zu keines. Die Öffnungszeiten sind selber um. Das Alpine Museum beglei- Klimawandel in Genève gezeigt. Und überschaubar. So wie in Reinach sieht tete diesen Prozess nur, wo Bedarf war schliesslich war die Ausstellung mit es an den meisten Orten in der heimi- und lieferte die Grundelemente der schichten und Sagen rund um Lawi- Blick auf Architektur und Bauen im schen Museumslandschaft aus. Nur Ausstellung. nenniedergänge. Genau hier, bei den Heimatschutzzentrum in der Villa Pa- die mittleren und grossen Häuser kön- Das Museum Regiunal Surselva in lokalen thematischen Bezügen, be- tumbah in Zürich zu sehen. park die Gelegenheit, die eigenen Fra- Islamischen Republik Iran nicht nur nen sich professionelle Strukturen leis- Ilanz brachte andere Voraussetzungen gann die Auseinandersetzung zwi- Das Nationalparkzentrum Zernez gen zum Umgang mit dem Wolf und zu zahlreich, sie sind auch bedeutsam ten. Auf diesem Hintergrund macht mit. Es ist fester Teil des Kulturange- schen Regionalmuseum und Alpinem interessierte sich für die Ausstellung seinem Schutz im Nationalpark beglei- für Kultur, Sport und die persönliche ein Netzwerkansatz besonders Sinn. bots im regionalen Zentrum Ilanz, Museum. Die Ausstellung sah mit ih- des Alpinen Museums «Der Wolf ist da. tend zur Ausstellung mit dem Publi- Freiheit, sich ausserhalb von Städten VUE LIBRE SUR TÉHÉRAN Die Initiative ging vom Museum wird professionell geführt und greift rem Aufbau von Anfang an vor, dass Eine Menschenausstellung». Anders kum zum Thema zu machen. Mohammad Hajabolfath ist Touren- in der Natur zu bewegen. Une randonnée à ski en Iran ? L’expo- Schneggli aus. Die beiden Leiterinnen aktuelle, für die Region relevante Fra- lokale Stoffe leicht integriert werden als das Alpine Museum ist der Schwei- Allein diese drei Fallbeispiele zeigen, guide und Besitzer eines Outdoor Die Zürcher Autorin, Fotografin sition de Caroline Fink ne s’est pas in- interessierten sich für die Ausstellung gestellungen auf. Das Regionalmuse- konnten – im Falle von Ilanz Gesangs- zerische Nationalpark das Kompetenz- dass ein Netzwerkansatz geeignet ist, unternehmens in Teheran. Mina Ghor- und Filmerin Caroline Fink hat den téressée qu’à une perspective occiden- «Wie das Geranium in die Schweiz um interessierte sich für die Lawinen- bücher aus dem Kloster Disentis mit zentrum für Wildnisfragen und Wild- mit sehr unterschiedlichen Institutio- bani ist Kletterin und Bergführerin, Iran in den letzten Jahren mehrfach der Berge. Wie erleben vor allem berg- tale aventurière, mais aussi aux espaces kam» des Alpinen Museums. Sie be- Ausstellung des Alpinen Museums Totenliedern zur Erinnerung an die tierbiologie. Was die Verantwortlichen nen und deren Bedürfnissen gut umzu- Parastoo Abrishami eine renommierte besucht. Sie hat Berge bestiegen, Ma- begeisterte Frauen die Spielregeln vierges des montagnes. Comment les suchten die Originalversion in Bern «Die weisse Gefahr. Umgang mit La- Naturgewalt der Lawinen. Begleitend in Zernez jedoch an der bestehenden gehen. Inhaltlich und finanziell erlau- Höhenbergsteigerin, Salome Ghods terial gesammelt und Bergbegeisterte ihrer Gesellschaft und den Raum der femmes passionnées d’alpinisme, sur- und sahen die adaptierte Fassung auf winen in der Schweiz». Lawinen sind entwickelte das Regionalmuseum neue Ausstellung besonders spannend fan- ben Netzwerkprojekte Kooperationen Bild: Aargauer Zeitung/Michael Küng eine Gelegenheitsberggängerin und kennengelernt. All dies floss in die Berge? Die Parallelen zum Frauen- tout, vivent-elles les règles du jeu impo- der Gotthardpasshöhe. Gleichzeitig in der Surselva nicht nur eine wieder- Vermittlungs- und Veranstaltungsange- den, war gerade der gesellschaftspoliti- auf Augenhöhe mit präzisen und bezahl- Hussain Nazar ein Bergfreak, der die kleine, feine Ausstellung «Iran Win- bergsteigen in den Alpen sind verblüf- sées par la société et l’espace de liberté entwickelten sie erste Vorstellungen kehrende Bedrohung, sondern auch bote und bot unter anderem eine Wan- sche Zugang. Die Ausstellung lässt baren Resultaten. Das Alpine Museum Fotobeweise überprüft, wenn einer ter. Abseits der Piste» ein. Die Aus- fend. Die Botschaft der Islamischen des montagnes ? Cinq Iraniennes et einer massgeschneiderten Schneg- ein festes Element der regionalen Sied- derung zu den Verbauungen oberhalb Menschen aus ihrer beruflichen und erreicht damit eine grössere gesamt- kommt und behauptet, er sei auf allen stellung interessierte sich nicht für Republik in der Schweiz brachte zur Iraniens se racontent. Les parallèles gli-Version. Wichtig war ihnen der Ein- lungsentwicklung, des Strassenbaus, St. Antönien an. Wie tauglich dieses persönlichen Perspektive über den Wolf schweizerische Präsenz und es lernt Bilder: Caroline Fink höchsten Gipfeln der iranischen Pro- eine westliche Skitouren-Abenteuer- Vernissage iranisches Essen mit. avec l’alpinisme féminin dans les Alpes bezug der lokalen Bevölkerung. So des Lawinenschutzes, aber auch der Modell ist, zeigten die weiteren Statio- sprechen, ohne in ein Pro und Kontra jedes Mal dazu. vinzen gestanden. Berge sind in der perspektive, sondern für den Freiraum beat.haechler@alpinesmuseum.ch sont saisissants. entstand ein Aufruf bei den Landfrauen mündlichen Überlieferung von Ge- nen von «Die weisse Gefahr». Eine zu verfallen. Das gab dem National- beat.haechler@alpinesmuseum.ch
Echo Publikumsstimmen «Die Ausstellung zeigt auf, wie viel Innovation und Erfindergeist im «Grossartig und WERKSTATT ALPEN. alpinen Handwerk stecken und wie es gelingt, den Spagat zu schaffen inspirierend! Ich melde mich VON MACHERINNEN UND MACHERN zwischen Tradition und Innovation.» Schreinerzeitung heute noch für den «Diese Ausstellung ist der Hammer!» «Tatsächlich verlässt man die Töpferkurs an, den ich schon « De quoi nous faire réflechir à notre Ausstellung mit solchen Fragen: Was fasziniert uns an der Hand- lange machen will.» façon de consommer et a revenir aux arbeit in unserer digitalisierten und Besucherin valeurs simples. Bravo ! » automatisierten Zeit? Und: Wofür brauchen wir heute unsere Hände, «Eine super Ausstellung sehr infor- ausser um Knöpfe zu drücken mativ, interessant gestaltet, und und über einen Bildschirm zu das Handwerk zu sehen, zu erleben fahren?» macht Hoffnung, mich hat es be- SRF online glückt.» «(Das Alpine Museum) ist nicht mehr «Ein Besuch der Ausstellung « Merci beaucoup pour cette expo si intéressante, et qui nous fait ‹nur› Museum, sondern auch Netz- werk, und hat dadurch einen ver ‹Werkstatt Alpen› lohnt prendre conscience de tat de merveilleux savoir-faire que nous änderten Leistungsauftrag zu erfüllen. Die neue Ausstellung ‹Werkstatt Alpen. sich. Vor allem weil darin avons en Suisse. » Von Macherinnen und Machern› ist ein erster Ausdruck davon. Sie nicht nur über die «Für mich eine der schönsten Ausstellungen seit langem. Und widmet sich dem Handwerk in den Bergregionen, ist zusammen mit Handwerkerinnen und kein ‹Bitte nicht berühren!›. Alles den Akteuren entwickelt worden und Handwerker gesprochen wird. Sie sind teilweise selber durfte mit den Händen erkundet dient auch als Plattform für den werden – einfach toll.» Austausch. Doch sie bietet auch den «Danke für diese wunderbare, Besuchern viel, etwa den Blick über die Schulter von Handwerkern.» anwesend. Dadurch kann ein informative Ausstellung. Viel besser kann man/frau es nicht mehr Bieler Tagblatt echter Dialog zwischen machen.» BIWAK #24 unterschiedlichen ECHO. DER BERG RUFT ZURÜCK Arbeitsrealitäten entstehen.» SRF online «Lauschangriff im Museum: Land- Medienstimmen schaften und Bauten hören statt sehen: Das Alpine Museum der Schweiz in Bern widmet die aktuelle BOJEN-AKTION Ausstellung der Reihe ‹Biwak› dem «WASSER UNSER» Phänomen des Echos und stellt «Sehr akustische Hotspots im Gebirge und « Une bouée contenant 7000 messages in Städten vor.» adressés aux futures générations Baublatt flotte depuis mercredi sur le Lago della Piazza, principal lac du col du Gothard. Elle n’en sera retirée qu’en «Wo die Aare zurückjodelt: Ein Stimmkünstler und eine Jodlerin anregend!» 2051. Liés au changement climatique, zeigen im Rahmen einer aktuellen Magazin «Grosseltern» les messages viennent du Musée Ausstellung, wie man der Stimme alpin à Berne. » volle Fülle verleiht und damit Le Matin kräftigen Widerhall erzeugt. Das beeindruckt und überrascht.» Berner Zeitung WERKSTATT ALPEN. VON MACHERINNEN UND MACHERN « En parcourant l’exposition, on ne peut que s’étonner que notre rapport «Krisen lassen sich am ehesten mit à l’écho ait autant changé. Qui «Bodenständig und konkret ist auch s’amuse aujourd’hui encore à crier diese Ausstellung, welche die Be en montagne ? » deutung von lokalen Wertschöpfungen hervorhebt. […] ‹Werkstatt Alpen› zeigt mit kaum zu überbietender Le Courrier, Genève überzeugenden Anschaulichkeit, welchen Preis und welchen Wert dieses Handwerk hat.» BIWAK #25 IRAN WINTER Projekten überwinden. Die Hoffnung Der Bund « Une nouvelle exposition au Musée «Nachdem es den Museumsverant- alpin suisse à Berne permet des coups wortlichen gelungen ist, die ange- drohte Kürzung der Bundesbeiträge um 75 Prozent abzuwenden, will der d’oeil insoupçonnés sur l’alpinisme iranien. » La liberté allein trägt nicht.» Direktor Beat Hächler nun wieder Paul Messerli, abtretender Stiftungsrats-Präsident tatkräftig ‹ans Werk gehen›, wie er im in der Berner Zeitung Jahresbericht 2018 schreibt. Einen UND AUSSERDEM ersten motivierten Beweis dafür zeigen Hächler und sein Team in der neuen «Und was verstehen Sie unter dem Jahresausstellung ‹Werkstatt Alpen. Netzwerk, in das sich das Museum Von Macherinnen und Machern›.» verwandeln soll, Frau Luzio? Engadiner Post ‹Ein Spannungsfeld›, sagt sie und «‹Mit 12 Jahren wusste ich, dass ich gut lacht. Man könne der Meinung sein, dass sich das Alpine Museum jetzt «Skitouren sind praktisch zeichnen kann, gerne Cello spiele und etwas mit Holz und den Händen neu erfinden müsse. Doch: Seit Beat Hächler vor acht Jahren die Direktion bezüglich religiöser machen möchte.› Seither will Noe (16) Geigenbauer werden. Er bereitet übernahm, habe das Museum den Anspruch, ‹ein Ort zu sein, an dem Kleidervorschriften, sich gerade auf die Aufnahmeprüfung vor. Es ist eher selten, so früh, so das Museum neu gedacht wird›. So gesehen interpretiere sie die neue schliesslich geht ja niemand entschlossen ein ‹altmodisches› Hand- werk anzustreben, das ist Noe klar. Finanzierungsform des Bundes als Aufforderung, ‹unseren Weg im Bikini in die Berge.» Umso besser findet er, dass die noch konsequenter weiterzugehen›. Ausstellungs-Protagonist Mohammad Hajabolfath im NZZ-Interview Ausstellung im Alpinen Museum in Gianna Luzio, neue Stiftungsrats- Bern Mut macht für solche Berufe.» Präsidentin des Alpinen Museums, im Magazin «Grosseltern» Interview mit der Berner Zeitung
O-Ton 17 Skifahren ist Sport, Tourismus, Alltagskultur und vieles mehr. Es ebnete weiten Gebieten der Alpen regelrecht den Weg in die Moderne, es prägte Naturideale und Selbstbilder und formte Körper und Geschlechter. Und Skifahren stiftete vor allem Beziehungen: zwischen Einheimischen und Fremden, aber auch innerhalb der Schweiz zwischen den Stadt- und Berggebieten. Bernhard Tschofen, Skikultur-Forscher und aktiver Skitourengänger, begleitete Konzeption und Umsetzung des ersten «Fundbüros für Erinnerungen» zum Thema «Skifahren» als wissenschaftlicher Beirat. Bernhard Tschofen ist Professor für Populäre Kulturen an der Universität Zürich und Kooperationspartner des Alpinen Museums der Schweiz (u.a. Ausstellungen «Der Wolf ist da» und «Schöne Berge»). Er lehrt und forscht zu Themen (nicht nur alpiner) Alltagskultur, zu Wissenskulturen, Kulturerbe und Museum. Publikationen u.a. «Spuren. Skikultur am Arlberg» (dt. u. engl. 2014). Zusammenbringen, was im Alltag zusammengehört Es gibt wenig, was vom Ski in den letzten gut hundert Jahren INTERESSANT IST, WAS BEWEGT nicht wie von einem Zauberstab berührt und verändert worden Das Thema der «Skikultur» ist prädestiniert für das neue For- wäre: unser Wissen über Schnee und Lawinen, die Vorstellun- mat «Fundbüro für Erinnerungen» des Alpinen Museums der gen von Sonne, Höhenluft und gesunder Bewegung und nicht Schweiz. Es setzt ein Anliegen auf die Agenda, das Wissen- zuletzt das Bild der Alpen in der Populärkultur. Unter dem schaft und Museum gleichermassen verbindet. Wie lässt sich Begriff der «Skikultur» lassen sich all diese Dimensionen zu- nicht nur gesellschaftliche Teilhabe realisieren, sondern wie sammenbringen. Er integriert diese nachgerade «totale soziale lassen sich Besucher*innen von blossen Konsument*innen zu Tatsache» in einer Perspektive, in der Zusammenhänge zwi- Kollaborateur*innen und Koproduzent*innen machen? Dafür schen Technik und Wirtschaft, Erfahrung und Emotion sicht- zugehörig fühlen konnte wie die legendären Rennfahrerinnen müssen sich Räume und Arbeitsweisen öffnen und Rollen bar werden. «Skikultur» stellt die Menschen ins Zentrum. Da- und Rennfahrer am Radio und Fernsehen. Die so entstehende überdacht werden: Das «Fundbüro für Erinnerungen» ist ein für braucht es aber nicht nur Objekte und Bilder, sondern auch umfassende Skikultur zeichnete vor allem eine fast grenzenlo- Ort, an dem das versucht wird. Hier ist nicht festgelegt, was Subjektives, Emotionen und Erinnerungen. Alte Ski, Keilhosen se Anschlussfähigkeit aus: Sie holte in ihrem Versprechen ein- Relevanz besitzt, sondern hier ist interessant, was bewegt. Hier und fellbezogene Hüfttaschen gibt es in den alpinen Sammlun- maliger Erlebnisse in Sonne und Schnee den idealistischen wird nicht erklärt, sondern zugehört. Und hier wird zusam- gen ebenso zuhauf wie Plakate mit lachenden Sonnen und ein- Bergsteiger aus dem bürgerlichen Milieu ebenso ab wie sport- mengebracht, was im Alltag zusammengehört, aber in Museum samen Spuren im Schnee. Was fehlt, sind häufig die Erzählun- begeisterte Arbeiter und Angestellte im Verein und die junge und Wissenschaft oft so schwer zusammenfindet: Mensch und gen über die Erfahrungen, die sich mit den Dingen verbinden Generation in den Berggebieten. Für diese verhiessen Ski und Ding, Subjektives und Objektives, Erfahrung und «Struktur». (und die Menschen mit diesen verbinden). Was fehlt, ist das Tourismus die Teilhabe am «modernen Leben» und waren oft- Das Alpine Museum schafft sich damit ein Laboratorium, in Wissen, das aus Erlebtem schöpft und Techniken, Gegenstände mals gleichbedeutend mit den Chancen für sozialen Aufstieg dem neue Wege der Museumsarbeit erprobt werden können. und Medien erst komplettiert: Wie kam man in die Berge? Wie und Mobilität. Es geht um die in der aktuellen Forschung zum Museum und fühlte es sich an auf Tour oder am Lift zu in den Diskussionen um die Reformu- sein? Wer waren die Idole und wovon träum- lierung seiner klassischen Aufgaben te man insgeheim? Wie wichtig waren Hütten erlebnisse, Liegestuhl und Après Ski? Aber auch: Hat uns das «Alles fährt Ski» auch die «Im Fundbüro ist nicht zentrale Ermöglichung zivilgesell- schaftlicher Teilhabe. Sie ist eine wich- tige Voraussetzung dafür, dass beste- Freude genommen? Fährt angesichts von Klimawandel und Overtourism nicht längst festgelegt, was Relevanz besitzt, hende Sammlungen nicht an Relevanz verlieren und künftigen Besucherinnen das schlechte Gewissen mit? sondern hier ist interessant, und Besuchern Beziehungen zu ihrer eigenen Lebenswelt bieten können. So ALLES FÄHRT SKI Der grosse Aufstieg des Skilaufs beginnt in was bewegt. Hier wird nicht erklärt, werden diese von passiv Konsumieren- den zu aktiv Mitgestaltenden, indem der Zeit um 1900, und die Schweiz spielt ne- ben anderen Alpenländern eine gewichtige Rolle dabei, wie er in wenigen Jahrzehnten sondern zugehört.» sie an den Geschichten mitschreiben, anderen Identifikation ermöglichen und in die Reflexion von gesellschaftli- fast alle Lebensbereiche zu durchdringen be- chen Zusammenhängen involviert wer- gann. Wichtig dafür waren die Adaptionen des älteren nordi- Wie verflochten der Skilauf und mit ihm der gesamte Winter- den. «Skikultur» ist somit auch ein wegweisendes Thema für schen Skistils für das alpine Gelände, in dem nun Aufstieg und tourismus mit unserer komplexen Welt ist, mussten wir gerade das neue Verständnis des Alpinen Museums als Netzwerk alpi- Abfahrt sicher und mit möglichstem Vergnügen zu bewältigen in den Monaten der Coronakrise im Frühjahr 2020 erfahren. ner Kultur. So wie Skifahren in der Schweiz immer Lokales waren. Dies setzte nicht nur eine Reihe von Innovationen am Der Tourismus als grosser Treiber weltweiter Mobilität – von und Globales, Bilder von Tradition und Visionen von Zukunft Material – vor allem an Ski, Bindung, Schuhen und Aufstiegs- Menschen, kulturellen Bildern, aber eben auch unvermeidbar und vieles mehr verbunden hat und nie aus sich selbst heraus hilfen – voraus, sondern auch neue Fahrtechniken. Erst damit von heimtückischen Viren – war dann bezeichnenderweise erklärbar war, so macht das «Fundbüro» diese Verflechtungen wurde dem Skilauf der Weg in den Wintertourismus und in die auch ihr erstes Opfer. Après-Ski-Gäste aus Ischgl haben zwar nicht nur zum Gegenstand, sondern auch zur Methode. Mit Alltagskultur der Berggebiete geebnet. In den Alpenländern das Virus nach halb Europa getragen, aber dass ausgerechnet jedem Ding, das den Weg ins Museum findet, vor allem aber war er der erste Sport, der es dank wachsender Freizeit und alpine Destinationen mit ihrem Image von gesunder Bewegung mit jeder Geschichte, die es repräsentiert und damit Menschen, Bild: Christine Strub Mobilität und mithilfe der modernen Massenmedien um die in Höhenluft und Sonnenschein plötzlich Hotspots einer glo- ihre Erfahrungen und Vorstellungen in all ihren Widersprü- Mitte des 20. Jahrhunderts zu einer solchen Breite schaffte, balen Pandemie sein sollten, wollten nicht nur die Verantwort- chen sichtbar macht, wächst auch das Netzwerk des Wissens dass sich die Familie am Übungshang ein wenig derselben Welt lichen vor Ort lange nicht wahrnehmen. um das Alpine im schweizerischen Alltag und darüber hinaus.
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