Point de conjoncture économique et immobilier - Pierre Schoeffler Magali Marton - IEIF
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Point de conjoncture économique et immobilier Magali Marton Pierre Schoeffler Head of Research France Senior Advisor Cushman & Wakefield IEIF Réunion du 12 avril 2018
Economie Économie : le scénario central de reflation se déroule comme anticipé, en France comme dans le monde, le scénario alternatif de stagflation se précise avec la crainte d'une guerre commerciale mais reste peu probable Quelles conséquences pour le marché immobilier ? Béatrice Guedj et Pierre Schoeffler, Senior Advisors Point Conjoncture – 12 Avril 2018 Réunion adhérents–12 Avril 2018 2
Rappel des scénarios de taux d’intérêt, de croissance et d’inflation Matinée prospective du 25 janvier 2018 Scénario central le plus Scénario alternatif possible de Scénario alternatif peu probable de reflation: stagflation: probable de déflation : L’économie croît au-delà de La maturité du cycle aux USA La reprise cyclique en cours son niveau potentiel et la montée du s’essouffle plombée par accompagnée de plus protectionnisme conduisent d’importants obstacles d’inflation. Néanmoins les au ralentissement de l’activité structurels : niveau élevé goulots d’étranglement dans le et à la hausse de l’inflation. La d’endettement, détérioration domaine de l’offre ralentissent hausse des taux d’intérêt sous des conditions démographiques progressivement le rythme de l’effet du resserrement de la croissance et génèrent de politique des banques l’inflation centrales visant à la juguler pèse sur la croissance économique Réunion adhérents–12 Avril 2018 3
Conjoncture aux USA et en zone euro L’économie mondiale reste dynamique, le scénario de reflation se déroule comme anticipé Le commerce mondial a progressé de 5,2 % en 2017 après plusieurs années moroses Néanmoins la montée du protectionnisme reste une menace et le scénario de stagflation gagne en crédibilité même si les mesures prises jusqu’ici par l’administration Trump ne sont que des escarmouches L’économie aux USA tourne à plein régime après 9 ans d’expansion à un rythme de 2,3 % en 2017, supérieur à celui correspondant à la pleine utilisation des facteurs de production Les créations d’emploi sont continues depuis 2010, le taux de chômage est tombé à 4,1 % fin mars, le salaire horaire moyen croît de 2,7 % par an et l’inflation se raffermit à 2,1 % La réforme fiscale de Trump joue le rôle d’un Quantitative Easing n°4 entrainant un risque de surchauffe L’économie en zone euro reste dynamique au 1er trimestre après une très bonne année 2017 où la croissance a atteint 2,5 % mais elle semble avoir atteint un plateau De nombreux goulots d’étranglement dans le domaine de l’offre, à la fois sur la capacité productive et la main-d'œuvre, pèsent sur la croissance L’inflation reste modérée à 1,4 % fin 2017 Réunion adhérents–12 Avril 2018 4
Conjoncture en France L’économie française reprend son souffle depuis le début de l’année La croissance devrait ralentir à 0,4 % par trimestre en 2018, après 0,6 % en moyenne en 2017, sous l’effet d’un léger tassement du pouvoir d’achat des ménages L’investissement des entreprises reste tonique Le commerce extérieur, tiré par la croissance mondiale, ne pèse pas sur la croissance L’inflation progresse lentement à partir du niveau de 1,2 % fin 2017 L’activité devrait perdre 0,1 % de croissance par an dans les prochaines années à partir du niveau de 2,0 % atteint en 2017 Difficultés d’embauche et faible qualification de la main-d’œuvre : le salaire minimum est un peu trop haut pour créer de nombreux emplois peu qualifiés et un peu trop bas pour vivre décemment Important déficit accumulé d’investissement : le stock de robots industriels pour 100 emplois dans le serveur manufacturier est de 1,3 en France en 2017 contre 2,7 en Allemagne Mécanisme ralenti de destruction créatrice: la France compte 4,6 % d’entreprises « zombies », où la charge d’intérêts est supérieure au résultat opérationnel sur 3 ans consécutifs, contre 3,7 % en Allemagne Réunion adhérents–12 Avril 2018 5
L’économie digitale aux USA Economistes et scientifiques s’opposent sur la croissance à long terme L’apport concret de l’économie digitale, et de l’intelligence artificielle en particulier, est au centre des débats Le US Bureau of Economic Analysis vient de publier le premier rapport existant sur l’économie digitale dans une perspective macro-économique L’activité digitale contribue à 6,5 % du PIB en 2016 Plus que le commerce, la construction, le transport ou les services publics Croissance moyenne annuelle de 5,6 % par an sur les 10 dernières années contre 1,5 % par an pour le PIB Elle correspond à 4 % des emplois Grandeur similaire aux branches de la finance, de la construction, du commerce de gros ou des transport Le salaire annuel moyen dans l’économie digitale est de 115 000 USD contre moins de 67 000 USD toutes branches confondues Réunion adhérents–12 Avril 2018 6
Normalisation de la politique monétaire Où en est la Fed avec son nouveau Président Jerome Powell ? Le bilan de la Fed se réduit à un rythme de plus en plus élevé: de 20 milliards de dollars par mois début 2018 à 50 milliards en fin d’année Le taux des Fed Funds a été relevé en mars de 1,5 % à 1,7 % comme anticipé, leur plus haut niveau depuis 10 ans La perspective de deux hausses supplémentaires en 2018 est maintenue portant le taux à 2,1% fin 2018. Une hausse supplémentaire n’est pas exclue compte tenu de la révision à la hausse de 0,2% du taux de croissance pour 2018 à 2,7 % Le point d’atterrissage anticipé du taux des Fed Funds en fin de période est de 3,4 % Et la BCE dont le Président Mario Draghi arrive en fin de mandat en octobre 2019 ? La fin du programme d’achat d’actifs se précise pour la fin de l’année et une hausse des taux directeurs pourrait intervenir plus tôt que prévu La pente de la courbe de Phillips reliant le taux d’inflation au taux de chômage en zone euro, quoique faible, est toujours détectable Réunion adhérents–12 Avril 2018 8
Courbe de Phillips en zone euro Inflation sous -jacente Source : Eurostat Taux de chômage Réunion adhérents–12 Avril 2018 9
Normalisation de la politique monétaire La hausse des taux à long terme est plutôt interprétée comme un signal positif de retour à la croissance La hausse des taux à long terme est plutôt interprétée comme un signal positif de retour à la croissance mais il ne faudrait pas qu’elle s’emballe Pour le moment la hausse des taux nominaux s’accompagne d’une hausse des taux réels, les anticipations d’inflation augmentent modérément En plus des taux d’intérêt, les primes de risque aussi se tendent La volatilité, anesthésiée par les politiques monétaires ultra-accommodantes, revient à la normale: 10 % de volatilité motive 50 points de base de prime mais 20 % motive 200 points de base! Avec la hausse des taux, la prime d’illiquidité devrait se tendre, paradoxe: la pente des taux sur les US Treasuries s’est aplatie Réunion adhérents–12 Avril 2018 10
Point mort d’inflation OATi 10 ans Réunion adhérents–12 Avril 2018 11
Point sur le renforcement de la zone euro Les voies de réforme ouvertes par les économistes franco-allemands Supprimer le plafond de 3 % de déficit budgétaire à l’effet procyclique Les pays ayant un haut niveau de dette par rapport au PIB devraient se financer par de la dette junior avec un dispositif de restructuration ordonné en cas de problèmes pour satisfaire à la règle du no bail-out Organiser des transferts budgétaires temporaires entre pays en cas de hausse du chômage dans un pays Le futur Fonds monétaire européen prend forme Le Mécanisme européen de stabilité, destiné à se substituer au marché financier en cas de difficultés d’un pays, est doté de 80 milliards de fonds propres et d’une capacité de prêts de 700 milliards Ce mécanisme se transformerait en Fonds monétaire européen qui pourrait réagir en amont en proposant des financements préventifs et orchestrer des restructurations de dettes Réunion adhérents–12 Avril 2018 12
Des signes de retournement sur le marché immobilier ? La collecte des fonds immobiliers dans le monde a connu un ralentissement en 2017 Les fonds de pension anglo-saxons ont en général une exposition en immobilier proche de leur cible stratégique, de l’ordre de 10 à 15 %, une correction sur les actions conduirait à une surexposition La collecte des fonds core et opportunistic a particulièrement reculé, celle des fonds value-add a progressé Le secteur des REIT recule en bourse Le marché des obligations d’entreprise est sous tension Réunion adhérents–12 Avril 2018 13
Effet d’un regain de protectionnisme sur les marchés immobiliers ? Le protectionnisme est une action de l’Etat pour modifier les prix de production domestique par rapport aux prix de production à l’étranger La logique est de favoriser les producteurs, pas les consommateurs La conséquence est de générer plus d’inflation et moins de croissance La menace protectionniste actuelle est-elle réelle? Les conditions économiques actuelles n’ont rien à voir avec celles des années 1930, à cette époque les USA dégageaient un fort surplus de la balance courante La Grande Récession des années 1930 a fait disparaître des montages de dettes accumulées en ruinant les épargnants, pauvres comme riches Les flux d’investissement en immobilier ont tendance a suivre les voies commerciales Le Trans Pacific Partnership peut stimuler les marchés immobiliers d’Asie- Pacifique de la même façon que la Road and Belt Initiative a un impact sur les marchés immobiliers des « pays frontières » Logistique et locaux industriels peuvent-ils être impactés par le protectionnisme? D’autres tendances de fond comme le développement du e-commerce sont à l’œuvre Réunion adhérents–12 Avril 2018 14
Surveillance du cygne noir: la natalité comme indicateur avancé ? L’endettement reste galopant et est de moins en moins régulé La dette mondiale continue de s’accumuler au rythme de 15 % de croissance par an, elle représente 3,3 fois le PIB mondial à fin 2017 Le crédit au secteur privé non financier représente 1,5 fois le PIB aux USA, en Europe et au Japon, et entre 0,6 et 0,8 fois le PIB dans les BRICS Le shadow banking représente 13% du crédit bancaire mondial, les fonds d’investissement, éventuellement sujets à des problèmes de liquidité, représentent les ¾ du total Le recherche de rendement a poussé les investisseurs à prendre des risques malgré eux Pour conserver un rendement de 7 %, obtenu il y a 20 ans avec 100 % d’OAT à 10 ans, il faut prendre 3 fois plus de risque actuellement, 18 % de volatilité contre 6 %, en investissant dans les actifs risqués Le risque pris peut être amplifié si le régime de corrélation entre actions et obligations change comme cela semble être le cas : la corrélation, négative depuis 15 ans, se rapproche de zéro Sommes nous prêts à affronter une nouvelle crise ? Les pays du sud de la zone euro aborderont la prochaine récession sans marge de manœuvre budgétaire Les pays émergents sont en revanche moins vulnérables qu’il y a 10 ans La Banque centrale européenne et la Banque du Japon sont en retard sur le cycle économique Réunion adhérents–12 Avril 2018 15
Point de conjoncture immobilière Actualisation 1er trimestre 2018 Réunion du 12 Avril 2018
2017, Année politique par excellence ! Les marchés immobiliers dans leur contexte Avril 2017 Mai 2017 Janvier 2018 2
Nos convictions sur le marché des bureaux en Ile-de-France en 2018 A retenir : Demande placée (milliers de m²) et taux de croissance en Ile-de-France • Une croissance économique (+2% de PIB) porteuse en 2018 • Un climat des affaires qui soutient la demande • Des modes d’organisation du travail qui boostent le segment de la 1ère main et les marchés centraux • Une pression attendue sur les valeurs locatives dans les secteurs les plus plébiscités Sources : Immostat / Cushman & Wakefield Cushman & Wakefield 3
Le marché des bureaux en Ile-de-France Sources : Immostat / Cushman & Wakefield Cushman & Wakefield 4
Paris…et les autres Demande placée de bureaux en Ile-de-France, en milliers de m² Evolution de la demande placée Cumul 2017 vs Moy 10 ans 2016 Paris +31% -2% La Défense -5% -36% Croissant Ouest +22% +40% Première Couronne +23% +52% Deuxième Couronne -27% -3% Cushman & Wakefield 5 Sources : Immostat / Cushman & Wakefield
2017 : Année des grands mouvements Demande placée de bureaux de plus de 5 000 m² en Ile-de-France, en milliers de m² Cushman & Wakefield 6 Sources : Immostat / Cushman & Wakefield
Situation critique de l’offre à Paris ! Taux de vacance en Ile-de-France (5,7%) au 1er trimestre 2018 Paris : 2,9% Première Couronne : 7,7% QCA : 2,3% Nord : 10,3% Centre Ouest : 3,6% Est : 3,4% Sud : 2,4% Sud : 8,4% Nord-Est : 2,6% La Défense : 6,6% Croissant Ouest : 11,3% Neuilly – Levallois : 7,2% Péri Défense : 13 9% Boucle Sud : 9,1% Deuxième Couronne : 5,4% Boucle Nord : 16,2% Sud : 10,7% St-Quentin-en-Yvelines : 6,3% Marne-la-Vallée : 9,8% Pôle de Roissy : 5,6% En vert : taux < moyenne IDF En rouge : taux > moyenne IDF Cushman & Wakefield 7 Sources : Immostat / Cushman & Wakefield
Des valeurs déjà au top à Paris QCA Valeurs locatives de transactions de de bureaux de 2nde main en Ile-de-France, €/m²/an Min / Max sur 10 ans (de 2007 à 2016) 2017 = Valeur faciale au cumul de l’année Sources : Immostat / Cushman & Wakefield Cushman & Wakefield 8
De 10 à 30% plus bas que le pic de marché ! Valeurs locatives de transactions de bureaux de 1ère main en Ile-de-France, €/m²/an Min / Max sur 10 ans (de 2007 à 2016) 2017 = Valeur moyenne au cumul de l’année Sources : Immostat / Cushman & Wakefield 9 Cushman & Wakefield
Vers un immobilier, créateur de valeurs Les nouvelles stratégies des entreprises Les espaces de travail, Fin d’un modèle traditionnel : facteur clé de rétention des talents ? • Sédentarité 62% 94% 88% • Hiérarchie • Stratégie uniquement fondée sur les coûts Avènement d’un nouveau modèle : TMT Business Industriel • Nouveaux modes de travail Services • Nouvelle donne du management 82% 67% • Captation et rétention des talents • Source : « Occupiers Strategy Drivers Global Survey », Cushman & Wakefield, 2016 Secteur Secteur financier public En théorie la stratégie uniquement fondée sur la rationalisation des coûts est vouée à disparaitre, mais.... 10 Source Cushman : Cushman & Wakefield & Wakefield
Nos convictions sur le marché des bureaux en Ile-de-France en 2018 A retenir : Demande placée (milliers de m²) et taux de croissance en Ile-de-France • Flexibilité, Centralité, nouveaux usages sont des moteurs bien plus puissants que celui de l’économie pour le marché ! • Le marché des bureaux va se segmenter encore plus fortement Sources : Immostat / Cushman & Wakefield Cushman & Wakefield 11
Ile-de-France : un poids lourd en bureaux ! L’Ile-de-France dans le contexte européen et mondial – Marché des bureaux Parc Taux de vacance Demande placée Loyer Prime En Europe 55 M 5.7% IDF 2,7 M m² 810 €/m²/an 3.2% Grand Londres 1.1 M m² 820-1 300 €/m²/an 22 M 2.2% Berlin 939 500 m² 350 €/m²/an 18 M 12 M 7.6% Francfort 729 600 m² 505 €/m²/an 13.1% Milan 347 000 m² 540 €/m²/an ans le Monde ….. Dans le Monde 2,7 M m² 810 €/m²/an Ile-de-France 5,7% 55 M 2.4 m sq. m 1 150 €/m²/an New-York 8.9% 36 M 7.7 M 864 000 sq. m 460 €/m²/an Shanghai 7.5% 7.2 M 307 000 sq. m 500 €/m²/an Tokyo 4.5% Cushman & Wakefield 12 Demande placée Loyer prime Taux de vacance Parc
La France : un tout petit marché en investissement … L’Ile-de-France dans le contexte européen et mondial - Marché de l’investissement En Europe En milliards d’euros Dans le Monde En milliards d’euros 13 Cushman & Wakefield Source : Cushman & Wakefield
Entre 26 et 28 milliards d’euros depuis 3 ans Volume d’investissement en immobilier d’entreprise en France, en milliards d’euros Cumul 2017 : • 27,8 milliards d’euros • +1% en un an • +48% Moy. 10 ans Moy. 10 ans Source : Cushman & Wakefield Cushman & Wakefield 14
Stable pour le bureau, Hausse en logistique, Baisse en commerces Volume d’investissement en immobilier d’entreprise en France, en milliards d’euros Evol. N/N-1 +56% -12% +3% Source : Cushman & Wakefield Cushman & Wakefield 15
D’un modèle à l’autre…. Volume d’investissement en immobilier d’entreprise en France, en milliards d’euros Source : Cushman & Wakefield Cushman & Wakefield 16
Croissance des ventes en ligne en France Tendances commerces +34% +33% +28% +25% +24% +22% +19% +14% +13% +13% +13% +11% Source : FEVAD Cushman & Wakefield
Un large éventail de plans d'expansion des enseignes Tendances commerces • Omnicanalité: un concept assimilé • Le pop-up store ne connait pas la crise • Phénomène « discount » • Un marché français très attractif auprès des • Arbitrages des enseignes enseignes étrangères • Percée chinoise Source : Cushman & Wakefield Cushman & Wakefield
Une forte compression sur toutes les classes d’actifs…. Taux de rendement prime en France Source : Cushman & Wakefield Cushman & Wakefield 19
Des taux de rendement prime au plus bas en Ile-de-France Taux de rendement prime de bureaux en Ile-de-France au 1er trimestre 2018 Source : Cushman & Wakefield Cushman & Wakefield 20
Taux « au plancher » dans les 2/3 des marchés Taux prime de bureaux, 4ème trimestre 2017 et min/max 10 ans Cushman & Wakefield
Une projection entre 26 et 28 milliards d’euros en 2018 Volume d’investissement en immobilier d’entreprise en France, en milliards d’euros Depuis le début de l’année : • Moins d’appétit pour les très gros volumes • Des marketings compliqués pour les actifs de commerce • Des taux qui devraient remonter que 25-50 bps selon les classes d’actifs • Des volumes d’investissement qui vont tenir sur la durée Source : Cushman & Wakefield Cushman & Wakefield 22
Un secteur alternatif qui pèse pour 1/3 du volume total Volume d’investissement en immobilier en Europe, en milliards d’euros Source : RCA Cushman & Wakefield 23
Trendspotting Cushman & Wakefield 24
Point de conjoncture immobilière Actualisation 1er trimestre 2018 Réunion du 12 Avril 2018 Cushman & Wakefield
Point de conjoncture économique et immobilier Magali Marton Pierre Schoeffler Head of Research France Senior Advisor Cushman & Wakefield IEIF Réunion du 12 avril 2018
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