Probiotiques en neuropsychiatrie - From a state of gut to a state of mind PY Mousset - CEO Indigo therapeutics
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Probiotiques en neuropsychiatrie
From a state of gut to a state of mind
PY Mousset – CEO Indigo therapeutics
Les pathologies chroniques: une incidence inquiétante
Pathologies aiguës Pathologies chroniques
1 personne sur
sera affectée en 2025
Bach JF, N Eng J Med 2002
2 aspects communs aux pathologies chroniques Augmentation de la perméabilité intestinale Dysbioses du microbiote
Le microbiote, bien plus qu’un ‘effet de mode’
Nous sommes plus ‘microbiens’ qu’humains
La science du microbiote change les paradigmes
Un ‘organe’ complexe et dynamique
Facteurs influençant sa construction Rôle majeur dans la maturation immunitaire
Kamada N, Nature Rev Immunol 2013
Borre Y, et al. Trends Mol Med 2014
Au carrefour de nombreuses pathologies chroniques
BRAIN-GUT AXIS
Cani P, Nature Rev Gastroenterol Hepatol 2017
L’axe intestin-cerveau : le renouveau d’une vieille histoire
Années 90 Années 2010
Aspects neuro-physiologiques Le microbiote intestinal,
nouvel acteur en ville
Années 80 Années 2000
Aspects neuro-endocriniens Aspects neuro-immunologiques
Puis génétiques
Une communication bidirectionnelle avec le cerveau
Collins S, et al. Nature Rev Microbiol 2012
L’épithélium, interface majeure de l’axe intestin-cerveau
Borre Y, et al. Trends Mol Med 2014Dysbioses et pathologies neuropsychiatriques
Kim M, et al. J Microbiol 2018Perméabilité intestinale et barrière hémato-encéphalique
Quelle place pour les probiotiques
en neuropsychiatrie ?Probiotiques: la fin de l’empirisme?
Probiotiques: mécanismes d’actions
Le Barz M, et al. Diabetes Metab J. 2015Probiotiques: mécanismes d’actions
Le Barz M, et al. Diabetes Metab J. 2015Modulation du microbiote et fonctions cérébrales
Cryan J, Dinan T.. Nat Rev 2015 Fung TC, et al. Nat Neurosci 2017Neurologie: Microbiothérapie et Epilepsie
L acidophilus
L plantarum
L casei
N=45 adultes souffrant d’épilepsie résistante L helveticus 2. 1011 pendant 16 semaines
L brevis
B lactis
S thermophilus
ü 51,1% des patients ont vu
leurs crises diminuer
ü 28.9% des patients ont vu
leurs crises diminuer >50%
Gomez-Eguilaz M, et al. Beneficial Microbes 2018Neurologie: Microbiothérapie et Alzheimer
L acidophilus
L fermentum
N = 60 patients L casei X 2. 109 pendant 12 semaines
B bifidum
Fonctions supérieures
Statut inflammatoire
Métabolisme et immunité
Akbari E, et al. Front. Aging Neurosci., 2016Psychiatrie: Microbiothérapie et stress
Le cas Bifidobacterium longum 1714
PRÉCLINIQUE CLINIQUE
N=22 souris par groupe N=22 volontaires sains
Savignac HM, et al. Neurogastroenterol Motil, 2014 Allen, et al. Transl Psychiatry, 2016Psychiatrie: Microbiothérapie et stress
Le cas Lactobacillus rhamnosus JB-1
PRÉCLINIQUE CLINIQUE
N=36 souris (± vagotomisées) N=29 volontaires sains
Bravo JA et al. PNAS, 2011 Kelly JR, et al. Brain, Behavior, and Immunity 2016Prendre en compte les troubles gastroentérologiques
Cryan J, Dinan T.. Nat Rev 2012Prendre en compte la notion d’écosystèmes
Altération de la symbiose :
ü physiopathologies
ü nutrition Microbiote apauvri,
Perte des symbiontes,
ü antibiotiques Augmentation des pathobiontes
Microbiote riche
et diversifié ü xénobiotiques
ü …
Barrière Perméabilité Dysbiose durable
Symbiose Equilibre oxydatif (perte de résilience) Stress oxydatif
intestinale intestinale
Tolérance Inflammation
immunitaire Transition critique*
* Scheffer 2001, Kefi 2014Au-delà de l’homéostasie, les interactions hôte-microbes
devrait être considérée comme une …
[ symbiostasie ]
Symbios [Συμβίωσις] Stasis [Στάσις]
vivre ensemble rester en équilibre
Capacité de l’hôte et de ses écosystèmes microbiens d’ajuster
dynamiquement leurs relations pour maintenir un état constantPsychiatrie: Microbiothérapie et dépression
Exemple dans la dépression majeure (CNRS Bordeaux)
p < 0,001 p < 0,001
N=120 souris
A+B+C
A+C
A+B
B+C
A+B+C
A+C
A+B
B+C
A
C
B
A
C
BConclusions
ü La modulation du microbiote intestinal par les probiotiques s’appuie sur un fort
rationnel scientifique ouvrant des perspectives thérapeutiques majeures
ü Des questions majeures demeurent ouvertes : monosouches vs mixtures, probiotique(s)
seul(s) ou associés à d’autres ingrédients, dosage, durée, vectorisation….
ü La qualité industrielle des produits finis n’est pas standardisée (stabilité, excipients, …)
ü La transposition des résultats précliniques à l’homme n’est pas certaine et impose des
essais cliniques de qualité indiscutable (méthodologie, échantillon, etc…)
ü A date, seuls 23 des 11.018 essais cliniques recensés portant sur les pathologies
neuropsychiatriques ont étudiés l’impact des probiotiques (G Rijkers – 31/10/2018)Merci de votre attention
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