Rapport d'activités 2016 - Projets et campagnes de l'ATE Association transports et environnement

 
CONTINUER À LIRE
Rapport d'activités 2016 - Projets et campagnes de l'ATE Association transports et environnement
© Jérôme Faivre

Rapport d’activités 2016
Projets et campagnes de l’ATE Association transports et environnement
Rapport d’activités 2016
Projets et campagnes de l’ATE Association transports et environnement

Sommaire
Préface de la Présidente ........................................................................................ 2
L’accent sur les campagnes de votation .................................................................. 3
Emissions polluantes et climat............................................................................... 4
Les transports publics, un service public................................................................. 6
Aménagement du territoire et mobilité.................................................................... 7
Tourisme et mobilité liée aux loisirs ....................................................................... 8
Sécurité routière .................................................................................................. 9
Consultations ..................................................................................................... 13
Droit de recours .................................................................................................. 13
Magazine ATE et communication .......................................................................... 14
Offres pour les membres de l’ATE .......................................................................... 15
Adhésion à l’ATE.................................................................................................. 17
Notre organisation ............................................................................................. 18
Organisation...................................................................................................... 18
Alliances ........................................................................................................... 19
Adresses ........................................................................................................... 22

                                                                                                          VCS Verkehrs-Club der Schweiz
                                                                                                Aarbergergasse 61, Postfach, 3001 Bern
                                                                                 Tel. 031 328 58 58, IBAN CH48 0900 0000 4900 1651 0
                                                                                            www.verkehrsclub.ch, vcs@verkehrsclub.ch
Préface de la Présidente

La capacité d’impact politique de l’ATE
2016 a été une année riche en campagnes politiques. Une fois de plus, l’ATE a eu l’occasion de démontrer
sa capacité de mener campagne. Le succès obtenu dans la lutte contre l’initiative «vache à lait», notam-
ment, revêt une importance toute particulière pour l’évolution de la politique des transports de la Suisse.
Notre association a dû se remettre rapidement de la déconvenue qu’elle et ses partenaires politiques ont
connue en début d’année avec la votation sur une deuxième galerie routière au Gothard. En effet, il s’est
agi, sans transition, de mener de front la campagne suivante, à savoir: la lutte – sous la conduite de l’ATE
– contre l’initiative dite «vache à lait» du lobby routier. Grâce à une organisation de campagne sobre, le
Secrétariat central et les sections sont parvenus à réduire le cœur du sujet à quelques messages incisifs
qui ont été bien compris et largement admis par le corps électoral.
En 2016, la ronde des campagnes s’est poursuivie avec la lutte contre le Fonds pour les routes nationales
et le trafic d’agglomération (FORTA), dont le financement est déséquilibré. Ici aussi, l’ATE a su donner un
signal clair et convaincre une bonne partie de la population que la mobilité d’avenir ne peut pas se conce-
voir avec des solutions d’hier, mais bien davantage en recourant à des concepts futuristes, voire en s’ap-
puyant sur la révolution digitale. Les 40% des voix obtenus sont tout de même un résultat remarquable en
considération du fait que l’ATE était pratiquement partie seule au combat.
L’intense activité générée en 2016 par ces campagnes a fortement sollicité le Secrétariat central et les
sections. Néanmoins, l’ATE sort politiquement renforcée de cette phase.
En dehors des campagnes de votation, l’ATE a aussi su marquer sa présence par des campagnes de sensi-
bilisation. Ainsi, elle est parvenue à porter à l’attention des médias suisse la fraude aux valeurs des gaz
d’échappement des voitures diesel. La campagne d’information autour des dépassements des valeurs ad-
mises des gaz d’échappement des voitures neuves aura permis à une bonne moitié de la population
suisse de prendre conscience de la nocivité de la technologie diesel.
Par ailleurs, l’ATE s’est signalée par le lancement d’une pétition en faveur des transports publics. Il y a 20
ans, l’ATE avait co-fondé le modèle des gérants de gares indépendants. Parce que l’ATE estime vital que
l’achat d’un titre de transport soit une opération facile et accessible à tous, elle a lancé une pétition contre
la suppression des points de vente opérés par des tiers prévue par les CFF. Le nombre élevé de signatures
– plus de 32'000 – démontre clairement que les besoins de la population en conseils personnalisés res-
tent importants. Nous nous sommes également investis pour ce modèle performant d’agence de vente au
niveau politique, si bien que l’espoir subsiste que ces agents de gare indépendants ne vont pas dispa-
raître.
L’ATE s’est également engagée dans les campagnes de sensibilisation en matière de sécurité routière et
piétonne. La progression du projet «Pédibus» en Suisse romande est remarquable et réjouissante. Dans
l’intervalle, elle est également parvenue à implanter le pédibus au Tessin. Ainsi, l’ATE contribue grande-
ment à encourager les enfants à se rendre à l’école à pied.
A noter encore que l’ATE est parvenue en 2016 à recruter de nouveaux membres. De même, notre départe-
ment Marketing a une nouvelle fois enregistré un excellent résultat dans la collecte de dons, ce qui nous
permet de continuer d’être en première ligne sur le plan politique.
Je tiens ici à remercier de tout cœur tous les membres de l’ATE pour leur précieux soutien! Un grand merci
également à tous les membres actifs dans les sections pour leur travail bénévole, ainsi qu’aux membres
du Comité central et aux collaborateurs du Secrétariat central pour leur professionnalisme.

Evi Allemann
Présidente centrale de l’ATE

                                                                                               page 2 / 23
L’accent sur les campagnes de votation

La vache à lait rejetée par 70,8 % de NON
En 2016, les campagnes de votation ont dominé le travail du Secrétariat central, tout comme celui des sec-
tions de l’ATE. Pour notre association, cela a aussi été une chance de polir notre image et de mieux nous
faire connaître auprès des médias, de la population et du monde politique et de montrer pourquoi il vaut
la peine de soutenir l’ATE. Toutefois, l’intensité de ces campagnes a mis notre association à rude épreuve.
Les ressources financières et en personnel ont été fortement sollicitées.
Par son initiative vache à lait, le lobby routier voulait changer radicalement la politique suisse des trans-
ports. Cela aurait signifié l’émergence d’un système égoïste d’affectation exclusive à la route des recettes
qui en sont issues – un cas unique en Europe – avec pour conséquences de sévères coupes budgétaires
dans l’enseignement, le social, l’aide au développement et l’agriculture. Si la tendance des premiers son-
dages d’opinion – favorable à l’initiative – n’avait pas été inversée, la dimension «durabilité» de la poli-
tique des transports aurait été gravement compromise à terme.
Pour l’ATE, cette initiative avait valeur de défi et notre association se devait, dès lors, de la combattre en
première ligne. En conséquence, le Comité central et la Direction ont décidé de débloquer les moyens fi-
nanciers nécessaires et de mobiliser toutes les ressources en personnel. Le succès remporté par la cam-
pagne a permis de montrer toute l’importance d’une organisation sobre qui permet de réduire les mes-
sages à l’essentiel, de les présenter concrètement par de bons supports visuels et d’en assurer une diffu-
sion médiatique optimale. Nous avons pu compter sur le soutien de nombreuses associations et partis
politiques dans notre démarche, tout en restant à même d’y appliquer un concept clairement défini.
Malheureusement, nous n’avons pas réussi à empêcher la construction d’un 2e tunnel routier au Gothard
lors de la votation du mois de février. La campagne de votation dirigée par l’initiative des Alpes a connu
un crescendo épatant et une visibilité de plus en plus grande à quelques semaines de la votation. Mais
cette évolution positive ne nous a pas permis de rattraper le retard pris sur le lobby routier fin 2015. Toute-
fois, 43 pourcent des citoyennes et citoyens ont refusé la construction d’un 2e tunnel.
Il devenait d’autant plus important d’empêcher que le peuple accepte l’initiative vache à lait qui aurait eu
des conséquences encore bien plus dramatiques pour la politique des transports suisses que le 2e tube
au Gothard. Elle aurait conduit à l’encouragement systématique de constructions routières insensées et
démesurées dans tout le pays. Nous pouvons être fiers du résultat. Plus de 70% du corps électoral ont re-
jeté cette initiative. La bataille n’était pas gagnée d’avance, puisque la tendance est à «ne vouloir payer
que pour ce qui est directement utile». Par son message simple – «NON au pillage des caisses de la Con-
fédération» – accompagné de l’image d’un voleur masqué, et par un travail médiatique très actif, l’ATE est
parvenue à convaincre que l’initiative «vache à lait» aurait gravement nui à notre pays.
Cependant, l’ATE n’aura guère savouré longtemps son succès aux urnes. Alors que le Comité central et les
sections étaient déjà fortement sollicités par ces deux votations-clés, il s’est avéré judicieux de préparer
la troisième campagne en 2016 déjà. En effet, bien que l’ATE ait perdu son combat dans la votation sur le
FORTA en février 2017, elle a su donner un signal fort et démontrer sa puissance d’impact politique.
L’ATE était la seule organisation à s’opposer de toutes ses forces à la création de ce fonds financièrement
disproportionné. Les cantons, le Conseil fédéral, les partis bourgeois – y compris les vert’libéraux – les
associations de l’automobile, l’Union des villes suisses et même une alliance des transports publics sou-
tenaient ce fonds pour des motifs parfois obscurs. En considération de la force des partisans du FORTA,
les 38% de «non» déposés dans les urnes sont pour l’ATE un résultat respectable. Par ailleurs, le message
diffusé par l’ATE a touché de nombreuses couches de la population.
Ces campagnes ont été autant d’occasions de faire connaître l’engagement de notre association en faveur
de la préservation de la qualité de vie et de l’environnement et d’accroître sa notoriété. De même, elles
nous ont permis d’esquisser la vision d’une mobilité d’avenir. Il s’agira de profiter de cette dynamique et
de poursuivre notre travail dans ces domaines. C’est en parvenant à donner une véritable dimension de
durabilité à la mobilité et à proposer des solutions de rechange novatrices au courant dominant que l’ATE
continuera d’être reconnue comme ambassadrice de la qualité de vie et de l’environnement et qu’elle res-
tera attractive pour de futurs nouveaux membres.
                                                                                               page 3 / 23
Emissions polluantes et climat

L’ATE forge l’opinion publique au sujet du Diesel-gate
VW n’était que la pointe de l‘iceberg
En septembre 2015, le groupe VW a reconnu avoir systématiquement manipulé l’électronique de ses mo-
teurs pour fausser les valeurs des gaz d’échappement sur les bancs d’essai. Cela concerne 11 millions de
véhicules diesel du groupe VW. Les émissions polluantes de leur moteur sont en vérité 40 fois plus éle-
vées que ce qu’indiquaient les tests d’homologation. Cela fait plusieurs années que l’ATE est consciente
de l’écart entre les mesures officielles et les émissions en situation réelle sur route. C’est pourquoi elle
demande l’introduction de procédures de tests anti-pollution plus sévères et de contrôles supplémen-
taires en conditions réelles – dans l’intérêt des consommateurs, de l’hygiène de l’air et de la sauvegarde
du climat.
Les manipulations de VW sont toutefois la pointe de l’iceberg. Des mesures effectuées par l’organisation
environnementale allemande DUH ont révélé dans l’intervalle que presque la totalité des constructeurs
ont triché sur les valeurs des gaz d’échappement. Ces révélations ont plus rapidement fait les titres qu’en
Suisse, où les médias sont restés plutôt discrets. Toutefois, après la pause estivale 2016, l’ATE est parve-
nue à thématiser cette question au niveau médiatique et politique. Ainsi, le partenariat avec la DUH s’est
avéré payant. Les deux organisations effectueront conjointement des mesures d’émissions polluantes en
conditions réelles. Grâce à un intense travail de fond et à une sérieuse offensive médiatique, l’ATE est par-
venue en automne 2016 à relancer résolument le sujet dans les médias. En conséquence, a été une inter-
locutrice bienvenue dans les principaux médias de Suisse. Elle a ainsi eu l’occasion de polir son image
d’incorruptible ambassadrice de la qualité de vie et de l’environnement, capable de bousculer l’inertie po-
litique. De même, diverses interventions parlementaires ont été déposées, visant à interdire l’importation
de véhicules diesel polluants. Jusqu’ici, l’Office fédéral de la circulation routière était plutôt réticent à
prendre de telles mesures. Mais l’ATE ne relâchera pas la pression sur ce dossier et ce, jusqu’à ce que des
mesures efficaces de protection de la santé et de l’environnement seront prises.
Transport & Environment (T&E), l’organisation faîtière des «associations transports et environnement»,
s’investit au niveau européen pour l’introduction systématique de nouveaux tests de consommation et
anti-pollution capables de donner des résultats plus réalistes que les tests actuels. Toutefois, l’industrie
automobile souhaite retarder leur introduction et adapter leurs conditions d’application à son avantage –
une raison suffisant pour laquelle l’ATE Suisse continuera de s’engage au sein du comité de cette puis-
sante organisation environnementale.

Alliance pour le climat: le masterplan climat
En sa qualité de membre de l’Alliance climatique, l’ATE est co-auteure du masterplan climat. Ce document
sert à montrer comment la Suisse peut et doit contribuer à la préservation du climat, afin d’atteindre les
objectifs de l’Accord de Paris. Il met l’accent sur les mesures politiques et les instruments de réduction
des gaz à effet de serre, produits directement ou indirectement par la Suisse. Il a valeur de mode d’emploi
à l’intention des décideurs au niveau Confédération, cantons et communes. Les mesures proposées se
concentrent sur les modalités de la promotion de l’efficacité énergétique et des solutions de rechange.
Mais l’Alliance climatique mise aussi sur les comportements volontaires, la modération et les change-
ments culturels. Toutefois, cette brochure se limite aux mesures politiques et n’a pas l’ambition de don-
ner des règles de conduite pour un comportement respectueux du climat.
L’Accord de Paris vise à porter les émissions de gaz à effet de serre à zéro en 2050. Cela signifie que les
émissions résiduelles (par exemple dans le domaine de l’agriculture, les déchets) doivent être compen-
sées à travers des émissions négatives comme les puits de carbone. Les actions principales doivent être
engagées avant 2030. Afin que nous soyons encore dans le tir pour respecter le budget suisse et mondial
d’émissions de gaz à effet de serre, la moitié du chemin au minimum doit être fait à cette date. Nous de-
vons et voulons relever ce défi.

                                                                                             page 4 / 23
Travail de lobbying ardu après le glissement à droit du Parlement
Dans le cadre de la définition de la stratégie énergétique 2050, la ligne défendue par l’ATE sur les objec-
tifs à atteindre en matière d’émissions de CO2 des voitures neuves s’est imposée tant au Conseil national
qu’au Conseil des Etats: ce dernier a en effet décidé en septembre 2015 de réduire encore les émissions
de CO2 des voitures neuves en s’alignant sur la législation européenne. En outre, notre association montre
comment il est possible de réduire durablement et efficacement les émissions de CO2 des voitures neuves
– en dépit des affirmations de l’industrie automobile qui estime irréaliste de pouvoir abaisser les émis-
sions de CO2 des voitures neuves à 95 g/km d’ici à 2020. Néanmoins, cet ambitieux objectif fait partie in-
tégrante de la stratégie énergétique 2050, grâce aussi à l’engagement de l’ATE.
Est-ce que la nouvelle composition politique du Parlement aurait permis cet important pas en avant l’an-
née dernière – cela reste discutable. Il était dès lors important que cette décision puisse être prise avant
les élections 2015. Elle déploie aujourd’hui tous ses effets et oblige l’industrie automobile à produire des
véhicules respectueux du climat et de l’environnement, en Suisse également.
L’écorating – que l’ATE établi chaque année en collaboration avec ses partenaires de l’Alliance environne-
ment – donne une image claire: alors que durant la dernière législation les objets liés à la protection de
l’environnement étaient souvent acceptés par la majorité du Parlement, c’est le contraire qui se produit
actuellement. Dès lors, il s’est agi, l’année dernière, de protéger les acquis contre les attaques de la
droite – ce qui a été, compte tenu des circonstances, une réussite.
En outre, l’ATE a également contribué à ce que le nouveau Parlement reprenne les objectifs de l’Accord de
Paris. Le travail de persuasion était de taille et le succès n’était pas assuré d’avance.
Qui plus est, l’ATE a fortement contribué à ce que l’interdiction de circuler la nuit pour les poids lourds ne
soit pas assouplie, à ce que la Suisse poursuive sa politique de transfert du fret sur le rail et que le finan-
cement des transports publics reste à un niveau acceptable. Par ailleurs, l’ATE continue de s’engage réso-
lument au Parlement pour qu’un des acquis du FAIF – la limitation de la déduction fiscale des pendulaires
– ne soit pas assouplie.

Des voitures plus sûres grâce aux technologies modernes (projet du FSC)
La technologie qui équipe les voitures modernes peut sauver des vies. L’importance des systèmes d’aide
à la conduite pour la sécurité routière ne cesse de croître. Aux dispositifs déjà largement répandus sur le
marché que sont l’ABS et l’ESC, viennent à présent s’ajouter des systèmes plus raffinés encore. Ainsi,
l’alerte de franchissement involontaire de ligne permet d’éviter au conducteur une dangereuse dérive de
son véhicule. De même, l’anti-collision identifie les risques de collision et peut même enclencher automa-
tiquement un freinage d’urgence pour empêcher un accident.
Ces systèmes sont présentés sur la plate-forme www.auto-sure.ch créée en 2015. Une base de données
comportant les 100 voitures les plus vendues en Suisse permet au visiteur de découvrir le modèle le plus
sûr. Elle a été réactualisée en 2016 et est assortie d’un blog qui propose des articles relatifs aux systèmes
d’aide à la conduite automobile et aux voitures autonomes. Les articles de divers auteurs donnent des
éclairages sur divers aspects de la question: chances et risques en termes de sécurité routière, cadre lé-
gal, évolution technique et avènement de la voiture autonome. Ces articles sont publiés sur les sites
www.auto-sure.ch et forum-mobilite.ch.

Pour l’achat d’une voiture en connaissance de cause
L’engagement de l’ATE en faveur du respect des normes anti-pollution dans la production des voitures die-
sel a eu pour effet que la majorité des habitants de la Suisse estiment que les véhicules diesel sont nui-
sibles à l’environnement. Il en était tout autrement il n’y a pas si longtemps. Le débat médiatique autour
de cette question a également permis d’accroître la notoriété de l’EcoMobiListe, déjà très populaire.
L’Ecomobiliste (EML) évalue les voitures et les utilitaires selon des critères écologiques tels que le bruit, la
pollution et les émissions de CO2. Son site internet permet de comparer, au moyen d’une base de données
interactive, toutes les voitures de tourisme homologuées dont les émissions de CO2 sont inférieures à 150
g/km ainsi que les utilitaires et les minibus d’un poids maximal de 3,5 tonnes. Cette prestation est très
prisée pour l’acquisition de flottes de véhicules d’entreprises.

                                                                                                page 5 / 23
Après plusieurs années de suprématie des voitures hybrides, ce sont les modèles au gaz naturel /biogaz
qui se sont imposés dans le palmarès de l’EcoMobiListe. Trois modèles de construction identique se sont
partagé la première place: VW eco up!, Seat Mii et Skoda Citigo. L’éventail des modèles 2016 confirme la
tendance: de nombreux véhicules émettent déjà 120 g de CO2/km ou nettement moins encore. Certains
d’entre eux peuvent d’ailleurs parfaitement rivaliser avec les modèles essence ou diesel en termes de
prix. Par contre, les voitures électriques restent plus chères à l’achat. Quant à l’évaluation du caractère
écologique de ces dernières, c’est toujours la question de l’origine du courant qui est déterminante.
www.ecomobiliste.ch

Un prix pour les innovations technologiques
L’EcoMobiListe de l’ATE décerne chaque année un «Prix de l’innovation» pour des développements dans le
domaine des technologies de l’environnement. En 2016, le Prix de l’innovation a été décerné à l’alliance
Renault-Nissan pour sa détermination à développer des voitures électriques – un rigoureux travail de plu-
sieurs années. Son but déclaré est de réduire rapidement les émissions de CO2, ainsi que la dépendance
des carburants fossiles. Dans les années 2000 déjà, Renault-Nissan avait investi plus de 4 milliards de
dollars dans le développement de véhicules électriques et de batteries.

Les transports publics, un service public

32'000 signatures pour le maintien des guichets dans les gares
Pétition pour le maintien des guichets – écho favorable auprès de la population
En septembre 2016, les CFF ont annoncé vouloir supprimer plus de 50 points de vente indépendants d’ici
fin 2017. Ces points de vente indépendants fonctionnent comme des agences des CFF où on peut y acheter
des titres de transports, des biens de consommation ou des services. Ce système de vente de billets via
les magasins Migrolino, Avec, les bureaux de poste et les gérants de gare indépendants est efficace et
très apprécié de la population. Son mode d’exploitation est d’ailleurs très économique. Toutefois, les CFF
entendent économiser sur les commissions accordées à ces concessionnaires, lesquelles se monteraient
à 5 millions de francs au total. Or ces sommes ne représentent que quelques petits pour-mille du budget
annuel des CFF qui se chiffre à plusieurs milliards de francs.
L’ATE ne croit pas que les clients de ces agences se mettront à acheter leurs billets aux automates, via in-
ternet ou par smartphone. On doit plutôt s’attendre à ce que ces nouveaux obstacles à l’accessibilité des
transports publics les inciteront à préférer la voiture au train. Ce serait une très mauvaise nouvelle pour
l’environnement. C’est pourquoi, peu après l’annonce de cette décision par les CFF, l’ATE lançait une péti-
tion pour le maintien de ces précieux points de vente, laquelle a très vite rencontré un vif succès auprès
de la population. En novembre, l’ATE était déjà en mesure de remettre 22'000 signatures aux CFF. Au
terme du délai prévu, fin février, plus de 32'000 personnes l’avaient signée.
L’ATE avait contribué à lancer ce modèle de vente voici près de 20 ans. En sa qualité d’organisation envi-
ronnementale, l’ATE se devait de s’investir pour son maintien. Cet engagement a été mené jusqu’au parle-
ment fédéral où diverses interventions ont été déposées dans ce sens. Dans l’intervalle, la Commission
des transports du Conseil national a même déposé une motion qui devra être débattue aux Chambres fé-
dérales durant la session d’été 2017. Ainsi, les chances restent intactes que ce service très prisé de la po-
pulation subsiste.
http://www.ate.ch/nos-themes/petition/

Pour des tarifs de transports publics équitables
En termes d’écologie, les transports publics (TP) sont de loin supérieurs à la voiture. Pour réduire les at-
teintes des transports sur l’environnement, il est crucial d’augmenter la proportion des déplacements en
TP. Pour y parvenir, il est nécessaire de mener une politique tarifaire équitable dans les TP. L’ATE s’oppose
à une hausse disproportionnée des prix des TP qui ne ferait qu’accroître encore l’écart des prix entre la
route et le rail. Ces dernières années, la route est devenue toujours meilleur marché, alors que les TP
n’ont cessé de renchérir.

                                                                                             page 6 / 23
Delémont remporte le Prix FLUX
Le prix «FLUX – Le Noeud de correspondance d’or» est l’un des prix de mobilité les plus prestigieux de
Suisse. Il récompense les nœuds de correspondance qui se distinguent tant par l’accueil de la clientèle
que par leur exploitation et leur architecture. CarPostal Suisse SA, l’ATE Association transports et environ-
nement et l’Union des transports publics ont décerné le prix FLUX en 2016 pour la dixième année consé-
cutive. C’est dans les gares, les ports ou les parkings à vélos que se joue aussi la réussite de l’intermoda-
lité. C’est le 1er décembre 2016 que le Prix FLUX a été décerné à la ville de Delémont, en sa qualité de
nœud de correspondance de taille moyenne le plus innovant et le plus convivial de Suisse. Delémont s’est
imposée en finale face à Dornach-Arlesheim, Interlaken Ouest et Wettingen.
https://www.postauto.ch/fr/flux-noeud-de-correspondance-d-or

Aménagement du territoire et mobilité

Les solutions de rechange à la voiture ont le vent en poupe
Le vélo et le vélo électriques remplacent avantageusement la voiture
Abstraction faite du boom du vélo électrique, le vélo en général redevient un acteur important du système
global des transports – preuve en est la proportion croissante de vélos dans de nombreuses villes et vil-
lages. Dans les villes, toujours plus de gens renoncent à posséder une voiture en propre et misent sur
l’auto-partage ou le vélo – avec ou sans assistance au pédalage. A Zurich et à Bâle, déjà plus de la moitié
des habitants n’ont pas de voiture.
Cependant, à bien des endroits, cette évolution a pris de vitesse le développement et la mise en place
d’infrastructures adéquates, tant au niveau des voies cyclables qu’à celui des parkings à vélo. Des aspira-
tions diverses et opposées recèlent un fort potentiel de conflit dans la cohabitation vélo, e-bike et mobi-
lité piétonne. Une optimisation des conditions de développement de la mobilité douce, par l’amélioration
de la qualité de vie et de séjour qui en découle dans les villes et les agglomérations, ne peux être que pro-
fitable à tous – automobilistes et usagers des TP compris, puisqu’une augmentation de la proportion de
vélos signifier aussi moins de bruit et moins de pollution.
Succès du colloque «Le boom de l'e-bike»
En avril 2016, l’ATE a innové en mettant sur pied un colloque sur le vélo électrique, afin de donner un éclai-
rage aussi complet que possible sur cette forme de mobilité, de contribuer à sa promotion et de prendre
mieux conscience des risques inhérents. Aujourd’hui déjà, les vélos électriques apportent une importante
contribution à l’essor d’une mobilité durable. Ils offrent aux cyclistes une plus grande autonomie et da-
vantage de confort par rapport au vélo classique et se substituent toujours plus à la voiture. En sa qualité
de moyen de transport écologique et sain, le vélo électrique est en passe de jouer un rôle-clé en matière
de politique des transports.
Les quelque 200 participants issus des branches les plus diverses, telles que l’aménagement du territoire
et des infrastructures, la circulation routière, la sécurité routière et la politique des transports sont révéla-
teurs de l’intérêt que suscite l’e-bike et de son potentiel en termes de mobilité durable. En outre, le col-
loque a permis de montrer les lacunes des infrastructures par rapport à la spécificité du vélo électrique.
Ainsi, des adaptations et la création de pistes cyclables rapides s’imposent, de même qu’une claire sépa-
ration des voies de circulation cyclistes et piétonnes.
http://www.ate.ch/nos-themes/colloque-e-bikes/

Vivre sans voiture
En traitant de la thématique «vivre sans voiture», l’ATE s’adresse aux membres de l’ATE qui n’ont pas de
voiture en propre, ainsi qu’aux nouveaux membres potentiels. En 2016, nous avons constamment réactua-
lisé et augmenté la page internet dédiée à l’habitat sans voiture et avons envoyé quatre bulletins d’infor-
mation aux membres sans voiture. Ceux-ci traitaient de divers projets concrets, ainsi que de l’engagement
de l’ATE dans ce domaine. En outre, nous avons renforcé la communication sur les réseaux sociaux, afin
de mieux atteindre les personnes concernées. Grâce au soutien de l’ATE Zurich, nous avons poursuivi les

                                                                                                 page 7 / 23
actions de recrutement dans cette région. Nous avons distribué des flyers à la bourse aux vélos de Wä-
denswil, ainsi qu’à la manifestation pour le vélo de Zurich. De même, nous avons mené deux actions de
stand en ville de Zurich. Actuellement, près de 2’400 membres de l’ATE se sont enregistrés en qualité de
«sans voiture».
Dans le cadre du projet «redonner vie à l’espace public», nous avons élaboré une esquisse de projet con-
sacré à une mobilité durable pour ses loisirs et une autre concernant un service de livraison à vélo.
www.ate.ch/sansvoiture

Plate-forme habitat à mobilité durable (HAMOD)
Sur la thématique «vivre sans voiture», la «plate-forme habitat à mobilité durable - HAMOD» est la plus
importante réalisation depuis que le projet gestion de la mobilité dans les quartiers d’habitation a été re-
pris par l’Office fédéral de l’énergie. L’augmentation des projets d’habitations basés sur une utilisation
minimale de la voiture est réjouissante.
La Conférence des villes pour la mobilité et Mobilité piétonne suisse sont les organisations partenaires
dans l’élaboration de cette plate-forme. La mise à jour des bases juridiques relatives à la construction
d’habitations sans ou presque sans voitures a été menée par l’Association suisse pour l’aménagement
national VLP-ASPAN. En outre, le site internet a été complété par des nouveautés dans les législations
communales, ainsi que par de nombreux exemples. La question de l’habitat basé sur une utilisation mini-
male de la voiture gagne en importance aussi dans les petites et moyennes localités. Un colloque spécia-
lisé a été mis sur pied en octobre 2016 pour sensibiliser les principaux acteurs que sont les administra-
tions des villes et les spécialistes de la construction et de l’urbanisme. Pour la septantaine de partici-
pants, il aura été l’occasion d’assister à divers exposés, d’échanger les points de vue et de découvrir le
nouveau projet d’habitation à utilisation minimale de la voiture, le lotissement «Stöckacker Süd“ à Berne-
Bümpliz.
Inactive en Suisse romande depuis 2014, la Plateforme habitat à mobilité durable (HAMOD) a repris du
service en 2016. En 2016, la thématique des quartiers sans/avec peu des voitures a été très présente. Rue
de l’avenir, association dont l’ATE est partenaire, lui a d’ailleurs consacré sa journée d’étude. Cette der-
nière a été l’occasion pour la Plateforme habitat à mobilité durable de se faire connaître de la centaine de
participants, lors des présentations et par la distribution à tous les participants de la brochure d’informa-
tion. Enfin, plusieurs coopératives d’habitation ont montré leur intérêt de construire des quartiers sans ou
avec peu de voitures. Un appui a ainsi été demandé à la Plateforme habitat à mobilité durable pour la
création d’un système d’autopartage et la planification de tels quartiers.
De même, la demande en conseils touchant à la planification, la construction et les modalités d’habitation
dans de tels lotissements a également augmenté. Le projet a en outre été présenté au Salon de la mobilité
de Soleure. Le nombre de visites du site internet est en hausse, passant de 5'500 à plus de 7'000. A noter
que divers partenaires en publient le lien et en particulier la Confédération. Ainsi, par exemple, le bulletin
de SuisseEnergie à l’adresse des communes en fait mention, de même que l’Office fédéral de l’énergie et
de l’Office fédéral de l’environnement.
Plate-forme habitat à mobilité durable www.habitat-mobilitedurable.ch

Tourisme et mobilité liée aux loisirs

Donner une voix à la nature
«Ride&Glide» – guide sports d’hiver sur internet
Selon un rapport de l’Office fédéral de l’environnement, plus de 20% des émissions de CO2 engendrées
par les transports liées aux sports sont à mettre sur le compte des sports d’hiver. Ils sont ainsi les plus
grands générateurs de gaz à effet de serre de leur catégorie. Les adeptes des sports d’hiver sont dure-
ment touchés par les conséquences du réchauffement climatique. Toutefois, ils peuvent lutter contre le
phénomène en prenant les transports publics (TP) pour se rendre en montagne.
Le guide de l’ATE «Ride & Glide» renseigne sur les possibilités de rejoindre 180 domaines skiables avec
les TP et sur l’offre dans la station: durée du voyage, nombre de changements, prix des offres combinées
                                                                                              page 8 / 23
train/abonnement de ski, sites de location de matériel, consignes, bilan CO2, etc. Il a été entièrement re-
mis à jour en 2016.
 «Ride&Glide» permet aux skieurs et snowboardeurs d’obtenir des arrangements transports publics /
carte journalière pour moins de 100 francs et de réduire ainsi les atteintes à l’environnement.
www.rideandglide.ch, www.rideglide.ch

L’ATE publie «L’Europe en train»
Ce n’est pas uniquement en Suisse mais dans toute l’Europe que le train est le meilleur moyen de trans-
port. Le rail permet d’atteindre les destinations désirées sans stress, ni embouteillages, ni files d’attente
à l’aéroport. Il est bien plus confortable et écologique que l’avion et la voiture. De plus, les offres sont at-
trayantes pour qui réserve à l’avance. L’ATE fournit des informations détaillées sur les liaisons ferroviaires
reliant la Suisse à 80 villes européennes au moyen d’une carte interactive «L’Europe en train».
www.ate.ch/europe

Bus alpin: pour un tourisme plus proche de la nature
L’ATE est membre de l’association Bus alpin, qui permet, en été, d’atteindre 13 lieux d’excursion dans les
montagnes avec les transports publics. Les régions du Gantrisch, du parc régional Chasseral, de Moosalp,
et d’Habkern-Lombachalp proposent une solution de rechange à la voiture en hiver également. Bus alpin
offre des services de transport sur des itinéraires qui ne bénéficient pas du soutien des pouvoir publics.
Bus alpin contribue ainsi à accroître l’attractivité touristique des régions membres en améliorant leur des-
serte en TP.
Les régions membres sont: Alp Flix GR, Bergün GR, Beverin GR, Binntal VS, Chasseral BE/NE, Gantrisch BE,
Greina et val Blenio GR/TI, Habkern-Lombachalp BE, Huttwil BE, Jura vaudois VD, Moosalp VS, Thal SO et
Val-de-Charmey FR.
www.busalpin.ch

Sécurité routière

La rue, un espace pour tous
La rue pour tous a 20 ans – le fruit d’un travail de pionnier de l’ATE
C'est en 1996, dans le quartier de la gare de Berthoud, que tout a commencé. Pour la première fois, la
chaussée était ouverte à tous: automobilistes, cyclistes et piétons jeunes et moins jeunes se partageaient
le même espace. Au départ, l'expérience était très controversée et a rencontré une forte résistance. Mais
c'est grâce au concours et à la persévérance d'acteurs très divers qu'elle a débouché sur un succès: la
ville de Berthoud, les commerçants locaux, l'ATE et l'office fédéral compétent. L'ouverture d'esprit dont a
fait preuve Berthoud a abouti à une révolution en matière de mobilité urbaine. L'instauration d'une «zone
de flânerie» – comme s'appelait le projet à l'époque – a fait de Berthoud le berceau de la zone de ren-
contre. Aujourd'hui, la sécurité routière, la liberté de mouvement et la qualité de vie se sont améliorées
dans la plupart des villes de Suisse grâce aux zones de rencontre. Idem pour la qualité de l'air. Personne
aujourd'hui ne voudrait renoncer à ces acquis. Dans la seule ville de Berne, pas moins de 100 zones de
rencontre ont été créées. Qui plus est, la zone de rencontre est devenue un «produit d’exportation» très
apprécié des pays voisins.
L’ATE a célébré dignement cet événement le 3 décembre 2016 à Berthoud. Les acteurs qui ont contribué à
ce que les zones de rencontre se soient banalisées y avaient été conviés: les représentants de la ville de
Berthoud et de commerçants locaux, le canton de Berne, l'Office fédéral de l'énergie et l'ATE notamment.
Par ailleurs, l’ATE a lancé l’année dernière une étude visant à mieux comprendre quels sont les facteurs
qui font que les zones de rencontre sont largement acceptées. Il s’agit en premier lieu d’identifier quels
sont les nouveaux codes qui guident les comportements de ces usagers. La suppression de passages pié-
tons, d’éléments signalétiques, de trottoirs ou encore de places de stationnement impliquent des adapta-
tions de la part de ces derniers – un processus qui ne se réalise pas du jour au lendemain et qui nécessite
                                                                                                page 9 / 23
une communication appropriée de la part des pouvoir publics. En outre, il s’agit également de déterminer
si ces zones de rencontre peuvent aussi constituer des espaces producteurs de convivialité et de lien so-
cial, et ainsi se placer au-delà de simples régulateurs de mobilité. Cette recherche se base sur des études
de cas analysées dans différentes communes de Genève, de Fribourg et du Valais.
www.zone-de-rencontre.ch.

Une meilleure protection des cyclistes: priorité à la prudence (projet du FSR)
Une affiche rouge illustrant un carrefour avertit «Même prioritaire, ouvre l'œil»: la campagne de l’ATE, fi-
nancée par FSR – Fonds de la sécurité routière et mise en œuvre par Pro Velo, l'ATE, le bpa, la Suva, le
TCS, la police et d'autres partenaires, tient à rendre attentifs tous les usagers de la route aux dangers aux-
quels les cyclistes sont exposés. Pour la première fois, plus 1000 cyclistes et automobilistes ont été son-
dés sur les situations conflictuelles: le «baromètre» qui en résulte révèle une ambiance crispée. Mais il
indique aussi ce que chacun des deux groupes peut entreprendre pour éviter des accidents. La campagne
vise à sensibiliser les cyclistes et les automobilistes au respect des règles au moyen de spots TV, d’af-
fiches et autres actions médiatiques. Le site internet de la campagne développe ses messages de base:
respecte les règles de la circulation! – garde l’œil ouvert! – rends-toi visible!
Les premiers résultats de ces deux années de campagne sont très positifs. Le message principal de la
campagne est perçu comme compréhensible, utile et drôle. Les buts visés ont été largement atteints, tant
chez les cyclistes que chez les automobilistes.
www.priorite-prudence.ch

«Walk to school» (projet du FSR)
Nombreux sont encore les parents qui conduisent leurs enfants en voiture à l’école. Jouer les «parents-
taxis» empêche les enfants d'identifier les dangers de la route et d'adopter un comportement adéquat et
met en danger les autres enfants aux abords de l'école. En outre, cela entrave le développement de l’en-
fant et incite à un mode de vie sédentaire.
L’action «walk to school» a été mise sur pied pour la 6e année consécutive. Menée sur une période de
deux semaines, elle a pour but d’encourager les élèves de l’école enfantine et du degré primaire à se
rendre à l’école à pied. Elle a aussi permis de débattre de la question du chemin de l’école dans le cadre
de soirées des parents ou de l’enseignement avec un spécialiste de la circulation. Du matériel didactique
a été mis à disposition pour traiter de la question mouvement et environnement, en parallèle aux aspects
chemin de l’école et sécurité routière.
L’ATE se réjouit que le projet ait été une nouvelle fois soutenu par le FSR et que les enseignants et les
élèves aient participé avec enthousiasme et entrain. 5650 élèves de 290 classes de Suisse alémanique
ont participé à cette action.
www.walktoschool.ch / www.schulwege.ch

Le Pédibus : Un projet sain, économique, convivial et écologique !
Le Pédibus est un système d’accompagnement qui permet à un groupe d’enfants entre 4 et 8 ans de se
rendre à pied à l’école sous la conduite d’un parent ou d’un autre adulte. Emmenant les enfants de la mai-
son à l'école, sans bruit ni pollution et avec la seule énergie de notre corps, le Pédibus est une invention
qui change la vie! De plus en plus populaire et particulièrement connu en Suisse romande, le projet Pedi-
bus bénéficie également du soutien du FSR.
En 2016, l’ATE a mandaté l’institut Link pour faire une enquête nationale sur le Pédibus. Les résultats sont
très positifs et démontrent que la campagne Pédibus a un fort impact sur les comportements de mobilité
des familles avec de jeunes enfants. Le fait de connaître le Pédibus a incité 46% des personnes à modifier
leurs comportements de mobilité. Il jouit également d’une grande notoriété auprès des familles et d’un
fort taux de satisfaction. 97% des familles avec de jeunes enfants en Suisse romande connaissent le Pédi-
bus et 67% des personnes déclarent être « très satisfaites » et 29% « satisfaites » de participer ou d’avoir
participé au Pédibus.
Lors de la rentrée scolaire, environ 60’000 élèves scolarisés à l’école primaire en Suisse romande et au
Tessin ont reçu le nouveau dépliant Pédibus. Afin de contribuer à la sécurité des enfants participant au
                                                                                             page 10 / 23
Pédibus, de nouveaux autocollants réfléchissants, accompagnés d’un flyer illustrant l’importance d’être
visible sur le chemin de l’école, ont été offerts aux lignes Pédibus. La campagne d’affichage réalisée à
proximité des écoles primaires grâce au soutien de la Société Générale d’Affichage et du Bureau de pré-
vention des accidents a renforcé la campagne d’information menée à la rentrée scolaire.
Tout au long de l’année, diverses actions ont été organisées en collaboration avec les Coordinations can-
tonales Pédibus. Cela a permis de sensibiliser un grand nombre de familles à la mobilité active en Suisse
romande et au Tessin.
Le site internet Pédibus www.pedibus.ch, conçu en 2015, continue d’être une plateforme très importante
pour communiquer les actualités du Pédibus et aider les parents à mettre en place des lignes Pédibus.
www.pedibus.ch

Journée internationale à pied à l’école 2016
Cette 16e édition a eu lieu le vendredi 23 septembre dans de nombreuses communes de Suisse romande
et du Tessin. Aller à pied à l’école en sécurité, avec ses amis, dans un mouvement joyeux avec l’insou-
ciance qui caractérise l’enfance, c’est ce que l’on souhaite à tous les écoliers.
Le thème de cette 16e édition a mis l’accent sur les traversées, lieux de tous les dangers.
Dans le canton de Genève, de Fribourg, en Valais et au Tessin, les tapis rouges sur les traversées les plus
problématiques ainsi que les ballons de couleur jaune tenus par les enfants ont été très remarqués.
Tous les écoliers de Suisse romande et du Tessin ont reçu en classe quelques conseils de prudence, sous
la forme d’un autocollant coloré offert par l’ATE et illustré par Tom Tirabosco. Et pour la première fois, pro-
fitant de la coordination Pedibus Tessin, celui-ci a été également adapté et distribué aux écoliers tessi-
nois.
www.journee-a-pied.ch

Plans de mobilité scolaire
Le Bureau-Conseil a réalisé 3 plans de mobilité scolaire durant l’année 2016 dans les villes de Montreux
(Collège de Vinet), Fribourg (Ecole de la Vignettaz) et Meyrin (établissement scolaire de Bellavista et des
Boudines). Les plans de mobilité scolaires reposent sur une démarche participative, allant des enfants,
des parents, du corps enseignant jusqu’aux services municipaux impliqués. Après une enquête auprès
des usagers, on procède à une analyse approfondie des points noirs et des cheminements. Un processus
de PMS aboutit à un catalogue de mesures pour améliorer la situation autour des écoles en matière de
mobilité et dure environ une année et demi.
Le site internet www.mobilitescolaire.ch a été traduit en allemand et en italien, tout comme la brochure
des Plans de mobilité scolaire. Cette dernière a été envoyée à toutes les communes tessinoises, avec le
soutien du canton du Tessin.
www.mobilitescolaire.ch

Etre et rester mobile – cours de mobilité pour les aînés
Dès le plus jeune âge, l’humain aspire à se déplacer en toute indépendance. Beaucoup en font l’expé-
rience avec leurs petits-enfants. Ce besoin est inné. Pouvoir se déplacer en toute autonomie de A à B est
synonyme d’indépendance. Cette faculté est source de satisfaction et permet, notamment, de participer à
la vie publique.
Comment faire pour conserver le mieux possible cette liberté de déplacement malgré l’âge? C’est dans le
cadre des cours «Etre et rester mobile» que l’ATE et ses partenaires proposent trucs et astuces pour y par-
venir. L’ATE fournit le matériel didactique (guide, accessoires réfléchissants, vidéos) et une grande partie
des cours est organisée par les sections. Ils connaissent un succès grandissant. Dans les cantons de Ge-
nève et de Vaud, ces cours sont déjà bien établis.
Organisés avec le concours de la Police, des CFF et des Transports publics locaux, ces cours d’une durée
de trois heures passent en revue tout ce qu’il faut savoir pour se déplacer avec facilité et en toute sécurité.
En 2016, l’ATE a remis entièrement à jour le site Internet «Etre & rester mobile ». Il propose aux visiteurs
de nombreux moyen de conserver son autonomie – à pied, à vélo, à vélo électrique, avec des aides à la
marche, avec les TP, en voiture ou avec des services de transport.
                                                                                              page 11 / 23
Vous pouvez aussi lire