Reflets BONNE ANNÉE MARTIGUES ! - Le magazine de La viLLe de martigues
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Reflets Le magazine de la ville de martigues JANVIER 2015 // numéro 89 BONNE ANNÉE Prévention Sida Ne pas baisser la garde MARTIGUES ! VILLE // page 9 Actualités Regards sur l’avenir DOSSIER // page 32 Bénévolat Ne pas compter ses heures PRENONS LE TEMPS // page 44
SOMMAIRE REFLETS LE MAGAZINE DE LA VILLE DE MARTIGUES MENSUEL DIRECTEUR DE LA PUBLICATION GABY CHARROUX MAQUETTE VIRGINIE PALAZY ÉVÉNEMENT VILLE GESTION ADMINISTRATIVE MICHÈLE SIMONETTI EVENE ENSEM © SERVICE COMMUNICATION VILLE DE MARTIGUES – B.P. 60 101 13 692 MARTIGUES CEDEX – Tél : 04 42 44 34 92 PRÉVENTION SIDA Ne pas baisser la garde VOUS Alain // Abdelkader SÉCURITÉ Les VIVRE Tous droits de reproduction réservés, pompiers tirent le bilan DITES-NOUS ENSEMBLE 4 sauf autorisation expresse du directeur Georges Madessis VOUS Samantha de la publication. // Alban PRIX DE L’EAU Augmentation 8 contrainte POLITIQUE Le Député-maire à la mi-mandat CARNAVAL Coup d’envoi des préparatifs TRIBUNES CHANTIERS Maison Eugénie Cotton REPORTAGES SÉCURITÉ Les pompiers de l’industrie VIOLENCES FAITES AUX FEMMES Du théâtre pour en parler QUARTIERS MARTIGUES AU CŒUR DU SPORT Sur la relance QUOT AU QUOTIDIEN DOSSIER DOSSIER INTER-QUARTIERS Le trafic à la loupe CANTO-PERDRIX Décembre, un rythme soutenu // Travaux passés et à venir L’ÎLE Les pieds dans l’eau MAS DE POUANE ACTUALITÉS 24 Des Amicales actives // Strasbourg, 32 un projet de longue haleine JONQUIÈRES SUD Un nouveau conseil de quartier LA COURONNE/CARRO Au bonheur des footballeurs // Début des travaux au Vallon de l’Eurré INTER-QUARTIERS Les nouveaux habitants de la ferme © F.D. 38 CONCEPTION MARTIGUES COMMUNICATION SA HISTOIRE Voyage dans le temps La géné- LE BATEAU BLANC BT C – CH. DE PARADIS ration Big apple GROS PLAN Le boulevard B.P. 10 158 – 13 694 MARTIGUES CEDEX Mongin RENCONTRE Jocelyne Garcia Le Tél : 04 42 41 36 00 fax : 04 42 41 36 13 fil d’une vie ... ASSOCIATIONS Bénévolat reflets@maritima.info Ne pas compter ses heures PORTFOLIO DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Événement Une ville en habits de fête THIERRY DEBARD PRENONS RÉDACTEUR EN CHEF PRENO DIDIER GESUALDI LE TEMPS didier.gesualdi@maritima.info RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT MICHEL MAISONNEUVE © F.D. michel.maisonneuve@maritima.info AGEND AGENDA RÉDACTION AGENDA Des richesses intemporelles SOAZIC ANDRÉ, // CALENDRIER // PERMANENCES // ÉTAT CIVIL soazic.andre@maritima.info CAROLINE LIPS, caroline.lips@maritima.info GWLADYS SAUCEROTTE, 48 gwladys.saucerotte@maritima.info FABIENNE VERPALEN, fabienne.verpalen@maritima.info PHOTOGRAPHES FRANÇOIS DÉLÉNA, FRÉDÉRIC MUNOS © F.M. PUBLICITÉ MARTIGUES COMMUNICATION RÉGIE PUBLICITAIRE Tél : 04 42 41 36 17 MONTAGE PUBLICITÉS FRANÇOISE BOREL IMPRESSION IMPRIMERIE CCI 13342 MARSEILLE CX 15 / Tél : 04 91 03 18 30 DÉPOT LÉGAL ISSN 0981-3195 Ce numéro a été tiré à 23 500 exemplaires En couverture : © François Déléna REFLETS I JANVIER 2015 3
Le Maritima Music Tour a réuni 9 000 personnes sous La Halle. Grand Corps malade, Marina Kaye ou encore ÉVÉNEMENT Soprano ont assuré le show. Alaixys Romao, Rod Fanni et André-Pierre Gignac, eux, ont crée la surprise ! MARITIMA MUSIC TOUR 4 REFLETS I JANVIER 2015
LA CHRONIQUE CHRONIQUE DE GABY CHARROUX MARTIGUES MAINTIENDRA LE CAP DE SON INTERVENTION « PUBLIQUE Député-maire de Martigues Il y a toujours des années qui sont plus marquantes que d’autres dans la vie d’une commune et 2015 fera certainement partie de celles-ci. Aujourd’hui, nous sommes tous conscients que Martigues, le territoire de la CAPM et le département des Bouches-du-Rhône entrent dans une période essentielle pour leur avenir. 2015 se fera sous l’influence de la poursuite de la baisse des dotations aux collectivités. C’est-à-dire des moyens financiers mis à leur disposition. 2015 se fera sous l’influence des premiers pas vers la mise en place de la métropole tentaculaire décidée dans les salons parisiens, sans respect des projets et des orientations portés par les élus du département et donc sans respect des populations. Face à ces deux contraintes, que les élus de la majorité municipale n’ont pas cessé de dénoncer, de combattre et d’anticiper, Martigues doit faire de nouveaux choix et parmi eux, celui de maintenir le cap de son niveau d’intervention publique. La solidarité et l’égalité d’accès pour tous à des services publics per- formants et à des tarifs modérés restent notre priorité et nous allons continuer à aller dans ce sens. Parce que oui, contrairement à ce que certains pensent, il n’y a rien de « trop beau » pour les habitants de Martigues et pour les adhérents des Maisons de quartier, la Maison « Eugénie Cotton » par exemple, déménagera pour s’installer dans l’an- cien Hôtel particulier de la rue Denfert. Parce que notre tissu associatif est de plus en plus riche et dynamique, nous allons investir pour qu’une nouvelle salle de sports, une Maison des associations ou encore une salle polyvalente soient engagées en 2015. Parce que nous allons devoir faire face à une augmentation des inscrip- tions sur le quartier de Jonquières, une extension d’école maternelle d’Au- pècle est programmée. Mais parce que nous considérons que l’action publique se nourrit des citoyens, nous allons prochainement lancer l’Ob- servatoire des politiques publiques locales qui associera habitants, agents » et élus pour réfléchir ensemble à « quels services publics pour demain ? ». Je vous présente mes meilleurs vœux pour 2015 qui sera vraiment une année particulière et je vous invite à venir nombreux aux cérémonies orga- nisées dans tous les quartiers de la Ville pour que l’on puisse échanger sur les enjeux et les défis qui sont devant nous. © Frédéric Munos REFLETS I JANVIER 2015 5
Du 24 janvier au 1er février, Martigues organise sa semaine bouliste. Un événement ÉVÉNEMENT pour les joueurs de tout l’hexagone qui fait vivre la ville pendant dix jours PÉTANQUE ET JEU PROVENÇAL © Frédéric Munos Le boulodrome couvert et ses terrains extérieurs seront utilisés à plein pendant la semaine bouliste, comme La Halle et les terrains à Ziem et à Saint-Julien. OFFICE DE TOURISME ET DES CONGRÈS Rond-point de l’Hôtel de Ville www.martigues-tourisme.com Des boulistes en hiver S ous La Halle et autour, du côté du bou- élevées chez nous au rang de religion, toutes les BON À SAVOIR lodrome couvert à Urdy Milou, sur le régions sont représentées sur le sable. Les spec- terrain de sport du parking Félix Ziem tateurs apprécieront le spectacle (gratuit) donné Pour participer aux différents ou encore dans le stade de Saint-Julien, plus de par l’élite des joueurs de l’hexagone et certaines concours, les inscriptions 560 terrains de boules quadrilleront la ville du stars locales : Marco Foyot, Charles Baptiste et se font à l’Office de tourisme 24 janvier au 1er février. De quoi accueillir les autre Dylan Rocher… La semaine bouliste est à de Martigues, à l’accueil quelque 5 600 joueurs attendus, inscrits dans Martigues ce que la Marseillaise est à la cité pho- ou par courrier. les différents concours proposés pendant la céenne : un événement de renommée dans le semaine bouliste. Elle démarre par le 27 e Grand monde des boules, inscrit en rouge sur l’agenda Tél : 04 42 42 31 10. prix d’hiver au jeu provençal, la « longue », et se des chasseurs de prix ! « À la différence que chez Jusqu’au 20 janvier pour termine par le 30e National de pétanque mas- nous, les participants doivent absolument disposer le Grand prix d’hiver au jeu culin, sans oublier le 23e National féminin qui d’une licence de la Fédération française de pétanque provençal (15 € par équipe) attire chaque année de plus en plus de dames. et jeu provençal », nuance Paul Cogliandro. On ne et jusqu’au 28 pour le National Entre les trois concours principaux, différentes plaisante pas avec les règles ! Une dizaine d’ar- de pétanque (10 € par équipe épreuves ponctueront la semaine : pour les bitres et délégués de la fédération s’attacheront à féminine et 15 € par équipe jeunes, les vétérans ou encore les « handiva- les faire respecter et à lutter contre la mauvaise foi. lides ». (cf. programme) masculine). « Les joueurs viennent de tous les coins de France », Des tonnes de sable souligne Paul Cogliandro, trésorier et porte-parole de la Boule bleue, association Saint-Julianaise, aux En l’espace de 48 heures, La Halle sera complète- manettes de l’organisation de la semaine bou- ment transformée, des tonnes de sable déversées liste depuis quinze ans. Car si les boules se sont et étalées pour accueillir l’une de ses plus grosses 6 REFLETS I JANVIER 2015
ÉVÉNEMENT manifestations annuelles. Le traçage des terrains, l’arrosage quotidien, à La Halle et dans tous les lieux des concours, est l’apanage de la Boule bleue. « On est rodé maintenant », s’enorgueil- lit le porte-parole de l’association qui se pré- pare à l’événement depuis le mois d’octobre. Une dizaine de ses membres seront détachés pendant les dix jours pour l’organisation, les inscriptions, les tirages au sort des terrains et la coordination des arbitres. Le président, Cyril Subi, qui a pris la succession de Christian Serves, disparu brutalement à l’été 2011, concède : « C’est sûr que cette mission apporte un certain prestige à l’association ». « C’est la fête de la boule et de la ville, ajoute Paul Cogliandro, car tous les commerçants travaillent. » Les retombées économiques, dans les res- taurants, les hôtels affichant complet ou à la buvette de La Halle ont été estimées à près de 103 000 euros. « Plus de 5 600 joueurs, dont © Frédéric Munos certains passent trois nuits à Martigues, cela L’attribution des terrains se fera par tirage au sort. Les plus chanceux joueront au chaud, sous La Halle. fait de la semaine bouliste l’une des manifesta- tions les plus importantes en termes de retom- proposer des menus “ spécial bouliste ”. » Pour croiser les doigts pour que la météo fasse de bées, signale Karine Dugabelle, de La Halle. les professionnels du tourisme, comme pour cette nouvelle édition une réussite. Certains restaurateurs jouent le jeu jusqu’à les amateurs de pétanque et de longue, reste à // CAROLINE LIPS MAIS AUSSI « MAIS AUSSI Le programme de la semaine bouliste Du samedi 24 au lundi 26 janvier n 27 Grand prix d’hiver au jeu provençal. Début e des parties à 9 h le samedi et 8 h 30 le dimanche. Lundi : 1/4 de finale à 8h, 1/2 finale à 13 h et finale à 16 h. Samedi 31 janvier et dimanche 1er février n 30e National de pétanque. Début des parties samedi à 9 h 30 et dimanche à 8 h 30. 1/2 finale dimanche à 15 h et finale à 17 h. n 23e National féminin. Début des parties samedi à 14 h et dimanche à 8 h 30. Dimanche : 1/2 finale à 15 h et finale à 17 h. » Mercredi 28 : Handivalides et jeunes à 14 h. Concours mixte (2 hommes et une femme) à 17 h 30. Jeudi 29 : vétérans (à partir de 60 ans) à 14 h. Vendredi 30, à 14 h 30 : Concours préliminaires, Dimanche 1er février, à 9 h : 29e Grand prix. © Frédéric Munos Un des nombreux concours proposés sera réservé aux vétérans (+ 60 ans). REFLETS I JANVIER 2015 7
VILLE ENSEMBLE VIVRE ENSEMBLE Prévention Sida Ne pas baisser la garde page 9 Portraits Alain et Abdelkader page 10 Sécurité Les pom- piers tirent le bilan page 10 Dites-nous Georges Madessis page 11 Portraits Samantha et Alban page 12 Prix de l’eau Augmentation contrainte page 12 Politique Le Député-maire à la mi-mandat page 13 Carnaval Coup d’envoi des préparatifs page 14 Tribunes page 15 Chantiers Maison Eugénie Cotton La plus belle des Maisons de quartier page 16 Reportages Sécurité Pompiers de l’industrie page 18 Violences faites aux femmes Du théâtre pour en parler page 20 Martigues au cœur du sport Sur la relance page 22 La Navale, c’est parti ! Beaucoup d’émotion pour l’inauguration de la nouvelle crèche, qui a été baptisée du nom de la fondatrice de la première halte d’enfants à Martigues : Malou Maitrerobert © François Déléna
LA VILLE Prévention Sida NE PAS BAISSER LA GARDE L’épidémie de sida reste active et cela particulièrement dans notre région. À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le VIH, des actions d’information et de prévention ont été menées dans les lycées « Le sida fait encore peur parce qu’il y a toujours un risque, même avec un préservatif : il peut craquer », confient en chœur Mégane et Victoria, élèves de terminale littéraire au lycée Jean Lurçat. L’établissement accueillait, à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le virus du 1er décembre, les nombreux acteurs des organismes d’information et de prévention, le Réseau santé ouest étang de Berre (RSOEB) et le Centre de dépistage anonyme et gratuit (CIDAG), notamment. Une dizaine de personnes venues déployer un stand nourri de bro- chures, affiches, préservatifs et sexo-quizz pour tester ses connais- sances sur les modes de transmis- © François Déléna sion. Un petit questionnaire qui a Le Réseau santé ouest étang de Berre à la rencontre des lycéens, une animation pour tester leurs connaissances sur la maladie. remporté un grand succès auprès des lycéens, agglutinés par grappes fait peur, je ne veux pas en mou- Paradoxe des témoignages dans le même établissement, est entières autour du stand au centre rir ! » « Même si l’espérance de vie D’autant que plus de trente ans moins inquiète : « Le sida ne me fait du préau : « Peut-on être contaminé s’est considérablement améliorée, après son apparition, l’épidémie de pas particulièrement peur et ce n’est pas avec une brosse à dent ou un rasoir ? », précise le docteur Meyer Nezri, sida reste active et avec plus d’inten- grâce à l’émergence de nouveaux traite- « Le virus est-il transmis de la mère ancien chef du service de médecine sité en Provence-Alpes-Côte d’Azur, ments mais parce que si on est sérieux, à l’enfant par l’allaitement ? » sont interne de l’hôpital de Martigues classée deuxième région française on se sait à l’abri ». Un sérieux que deux des nombreuses questions et vice-président du RSOEB, il la plus touchée. « En France, environ ne confirme toutefois pas Isabelle posées et auxquelles Gaëtan, en reste un taux de mortalité et aussi 140 000 personnes sont atteintes, dont Delisle, infirmière au Centre de terminale TCI, a répondu : «Je ne un coût pour la société puisqu’une 30 000 qui l’ignorent, et l’on comptabi- dépistage anonyme et gratuit, plus savais pas que le lait maternel était fois dépisté, le patient doit être traité lise quelque 6 000 nouvelles contami- alarmiste : « Nous constatons dans « vecteur de contamination, sinon je à vie. L’idéal est donc évidemment nations par an. Il faut maintenir la nos consultations que les jeunes uti- considère être bien informé et je me la prévention. Mais ces messages, il prévention et cela à destination de toute lisent de moins en moins le préservatif. protège toujours, le sida, moi, il me ne faut jamais cesser de les répéter. » la population, même si c’est encore la Ou ils le font lors du premier rapport communauté homosexuelle masculine puis l’enlèvent, soi-disant parce qu’ils qui est la plus exposée. » Des messages se connaissent. Ce que nous leur VITE DIT qui semblent être passés auprès des conseillons, c’est de se faire dépister, les » lycéens qui considèrent toujours le consultations ont lieu tous les vendre- Tant que nous ne sommes pas sûrs de ne pas être contaminés, sida comme une menace. C’est aussi ce que nous a confié Jules, élève en dis de midi à 15 heures au CIDAG, rue Charles Marville à Jonquières ». Un nous utilisons le préservatif et toutes nos amies font la même chose. BTS constructions métalliques au constat paradoxal, à élucider. Nous ne croyons pas que les jeunes se protègent de moins en moins ». lycée Lurçat : « Oui, si on ne se pro- // FABIENNE VERPALEN Mégane et Victoria, élèves de terminale littéraire au lycée Jean Lurçat tège pas, c’est une menace, il faut faire attention ». Silane, en terminale ES REFLETS I JANVIER 2015 9
VIVRE ENSEMBLE Alain Casez Il peint la Provence Sécurité « J’ai commencé à dessiner quand j’étais gamin. LES POMPIERS TIRENT LE BILAN Je n’ai jamais arrêté », dit Alain Casez, qui La cérémonie de la Sainte-Barbe est l’occasion de revenir est né à Martigues à la fin des années 1940. sur l’activité du centre de secours de Martigues Autant dire qu’il s’agit là d’une passion tenace. Alain vit dans la maison où il a passé son enfance, et s’il a voyagé, c’est avant tout par la peinture. Il a vingt ans lorsqu’il ren- contre un artiste qui va lui enseigner les tech- niques nécessaires à son perfectionnement : « Il s’agit d’Aimé Manent, un copiste du Louvre qui donnait des cours à Martigues. J’ai été son élève durant quatre ans. Ce n’est qu’après que j’ai commencé à présenter mes toiles au public ». Il © Frédéric Munos expose partout en France, dix fois par an en moyenne, ce qui représente un CV impressionnant. Alain a dirigé une entreprise d’usinage, mais n’a jamais cessé de peindre. Son sujet de pré- dilection : « La Provence, paysages, portraits, et surtout la lumière ». Aujourd’hui, il est en résidence à l’Atelier, 20, rue des Cordonniers, sur L’île. Faites le détour pour aller voir ses pastels et ses huiles qui y sont exposées pour encore plusieurs mois. // M.M. – Contact : 06 62 30 07 22. Abdelkader Nouar © Frédéric Munos Concepteur 3D Les sapeurs-pompiers de Martigues sortent chaque jour entre 30 et 40 fois en intervention. Depuis près de trois mois, Garde à vous, drapeau tricolore et d’appartement dans le quartier de Abdelkader Nouar travaille sur Marseillaise… C’est sous les yeux L’île », raconte-t-il. Risque incendie, l’adaptation cinématographique des autorités et de leurs collègues feux de forêts, de liquide inflam- du Livre de la jungle de Jon Favreau, sapeurs-pompiers professionnels, mable, risque chimique ou lié au qui sortira en salle le 14 octobre volontaires ou en apprentissage, nautisme, tous les sapeurs-pom- 2015. Ce Martégal de 22 ans s’est qu’une vingtaine de secouristes du piers du centre de secours martégal, expatrié à Londres pour occuper centre martégal ont été promus, qu’ils soient volontaires ou profes- © DR son premier emploi de concep- récompensés ou médaillés lors de sionnels, y sont préparés. teur 3D au sein de la société Moving Picture Company, une entreprise la cérémonie de la Sainte-Barbe Des risques liés à la nature de notre d’effets spéciaux qui a notamment participé à la saga Harry Potter ou en décembre. « Elle est la patronne territoire, dense, industriel, maillé X-Men. « Pour faire simple, je me charge de faire l’animation de vêtements, des sapeurs-pompiers comme des par des axes routiers importants, de poils ou de cheveux sur des personnages en 3D. Ça a l’air ennuyeux dit mineurs, des militaires du génie, des avec plus de 4 000 hectares de comme ça, mais croyez-moi, ça ne l’est pas du tout ! » artificiers-démineurs... Bref, de tous les massifs forestiers, la plateforme En d’autres termes, c’est lui qui fait frémir le pelage de la panthère agents se trouvant confrontés au feu et pétrochimique de Lavéra et les Bagheera. Avant d’intégrer l’école supérieure des métiers artistiques aux risques d’explosions », rappelle 40 km de littoral qui bordent l’étang à Montpellier, où il a appris toutes les ficelles du job d’infographiste le capitaine Besson, qui dirige, avec de Berre et la mer Méditerranée. 3D, c’est seul devant son ordinateur que Kad tente de reproduire les le commandant Grosjean, le centre « Cela génère chaque année une cen- effets visuels qu’il remarque dans les films. « Depuis tout petit, j’adore manipuler les caméras, les appareils photo, créer mes propres scénarios et de secours principal de Martigues. taine d’interventions, du bateau en surtout, regarder des films, explique le jeune homme. Je me suis très rapi- Parmi les récipiendaires, Georges rade jusqu’au secours à la personne dement lancé dans les effets spéciaux, en autodidacte avec Internet. » Il fera Canepa, volontaire depuis 28 ans en détresse », précise le capitaine aussi partie de l’aventure « Webreporters de Martigues » pour créer une à Martigues, s’est vu remettre le Sylvain Besson. émission amateur diffusée à l’époque sur Canal Maritima. grade de sergent. Fonctionnaire Dernier travail en date, à l’issue de ses trois années de formation : un de police la journée, il prend ses Plus de 7 000 interventions court-métrage d’animation 3D, plusieurs fois sélectionné dans des gardes le soir. Mais son souvenir Les pompiers martégaux sont pos- festivals français et internationaux, qui commence à faire résonner le plus prégnant, il le doit à une tés tout l’été sur les quatre princi- le nom de Kad Nouar dans le milieu professionnel. Le début d’une intervention effectuée alors qu’il pales plages de la commune. En carrière prometteuse qu’il aimerait voir passer par de prestigieux portait l’uniforme de policier. « J’ai 2014, l’activité du centre de secours studios de production tels que ceux à l’origine de la mythique trilogie effectué, tout seul, le sauvetage de deux de Martigues est restée soute- du Seigneur des anneaux. // C.L. personnes prisonnières d’un incendie nue : plus de 7 000 interventions. 10 REFLETS I JANVIER 2015
LA VILLE vite dit Dites-nous... « En moyenne, c’est entre 20 et 30 GEORGES par jour », ajoute-t-il. Un chiffre qui est monté jusqu’à MADESSIS Directeur général 100 en quelques heures, lors de © F.M. de Naphtachimie l’exceptionnel épisode orageux du 9 novembre dernier. Avec Erreur sur le prix de l’eau Propos recueillis La hausse du prix de l’eau ne sera par Caroline Lips la mini tornade tombée sur La pas en 2015 d’un euro au mètre Couronne, qui n’a heureuse- ment engendré que des dégâts cube, mais d’un euro par mois Quel a été votre © C.L. matériels, les événements cli- pour une consommation moyenne parcours avant Lavéra ? d’un foyer de la Capm. Je suis originaire de la province matiques ont marqué l’activité La communauté d’agglomération de ses capacités. J’ai également de Namur en Belgique. des pompiers de Martigues cette du Pays de Martigues est contrainte rencontré ici des compétences Ingénieur polytechnicien année. Certains d’entre eux sont et des expériences robustes. de réviser ses tarifs (voir page 12). de formation, j’ai également même allés prêter main forte à C’est une chance, mon rôle étudié le management leurs homologues du Gard et de est d’en tirer le meilleur. des administrations l’Hérault, pendant les inonda- Un de mes objectifs en 2015 et des affaires. J’ai très vite est d’augmenter le budget tions. « De par les caractéristiques travaillé dans l’industrie formation. Nous avons du territoire, le centre de secours de chimique pour plusieurs le personnel, les débouchés Martigues est multiactivités et mul- sociétés : le groupe Solvay, du côté de nos deux sociétés tirisques », résume le capitaine. BP et depuis 2005 le groupe mères Total et Ineos, tous « Plongeur, sauveteur en mer, inter- Ineos. J’arrive tout droit du port les éléments sont réunis d’Anvers où j’ai assuré pendant ventions en milieu périlleux, ou © F.D. pour optimiser nos résultats. cinq ans la direction d’un site spécialité cynophile, on peut tou- de polypropylène et polyéthylène. cher à tout, même en étant volon- La paella du Téléthon Je connais Lavéra depuis Quelle direction C’est une tradition bien connue taire », ajoute le sergent Canepa des habitants du quartier. Comme 2001. À l’époque, on avait fait voulez-vous imprimer ? pour encourager la population à appel à mes services pour Mon expérience m’a montré que chaque année, les bénévoles rejoindre le rang des volontaires. des audits de sécurité pour conduire une entreprise de la Maison de Saint-Roch des procédés, des personnes Ils sont 100 à Martigues à donner vers le succès, il faut faire s’activent à la préparation du plat et de la maintenance. converger les intérêts de leur temps à la collectivité, en convivial. Le fruit de la recette Pendant 20 ans, j’ai cumulé de ses différentes composantes : plus des 60 sapeurs-pompiers de la vente des portions est versé ma spécialisation dans l’Hygiène le personnel, les actionnaires professionnels. « Le volontariat est au Téléthon. Un joli geste du public Sécurité et Environnement avec et les autorités. L’objectif le nœud du système, estime Sylvain dans la lutte contre les maladies. des fonctions de direction dans commun, c’est de pérenniser Besson. Tout le modèle de sécurité les services techniques. C’est notre entreprise, de générer civile à la française s’appuie sur lui. une des raisons pour lesquelles de la richesse et des emplois. Nous lançons d’ailleurs un appel à je suis venu dans le sud : Cela passe par la fiabilité ceux qui voudraient s’engager dans conduire Naphtachimie vers de nos installations. cette démarche citoyenne. » l’excellence en matière Cette performance, // CAROLINE LIPS de sécurité. cette autonomie sont la garantie de notre capacité à investir. CALENDRIER 2015 Comment se porte Naphtachimie en a besoin pour anticiper les crises à venir. 850 exemplaires © F.D. Naphtachimie ? Il s’agit du maintien du calendrier J’ai trouvé en arrivant une usine des sapeurs-pompiers Les rameurs du cœur qui commence à toucher de notre outil de production, Des tours de L’île durant 24 h de réduire les coûts (matières de Martigues ont été édités les bénéfices de son grand arrêt premières, énergie) et les pertes, cette année. Nouveauté : à la rame, voilà le tour de force de 2012, malgré le gros incident et des investissements il est agrémenté de messages une nouvelle fois réussi par qui a pénalisé sa capacité de croissance. Concrètement, de prévention et interactif. les Rameurs vénitiens. Début de production pendant près ça signifie adapter La tournée de distribution décembre, ils étaient mobilisés d’un an. Une usine très le vapocraqueur pour qu’il se poursuit jusqu’au 17 janvier pour le Téléthon et ont récolté près performante au niveau sécurité. puisse fonctionner avec d’autres dans les foyers martégaux. de 2 000 euros. Un marathon Il faut maintenant parvenir à matières premières Chacun peut donner qui a pris des allures de galère un niveau de risque zéro. Un site que le naphta. Cela nécessite en fonction de ses moyens tant les conditions météo étaient qui ne rencontre ni problèmes de gros investissements que au bénéfice de l’Amicale. dantesques ! techniques ni logistiques va nous sommes en train d’étudier. pouvoir tourner au maximum REFLETS I JANVIER 2015 11
VIVRE ENSEMBLE Samantha Jean-François Combattante ! Prix de l’eau Elle est comme ça Samantha Jean-François, AUGMENTATION CONTRAINTE quand elle commence quelque chose, elle le L’État oblige le Pays de Martigues à augmenter son tarif, les fait à fond ! Un an après avoir commencé le habitants devront payer environ 1 € de plus par mois cette année kick-boxing, elle a remporté le championnat PACA « K1 » dans la catégorie des moins de 52 kg contre Alisée Masson, le 29 novembre dernier : « Elle a été une adversaire coriace ! souligne-t-elle. Mais j’ai remporté la victoire en trois rounds ». Débarquée de sa Réunion natale il y a un an, elle choisit le club mar- tégal Furacao (association d’arts martiaux et de remise en forme) pour débuter cette © DR discipline qui lui était jusqu’ici inconnue : « Je voulais faire un sport de combat, c’est pour cela que je suis venue en métropole. J’aime le challenge et la compétition. J’ai commencé tardivement cette discipline, à vingt-six ans, mais je ne rencontre aucune difficulté liée à mon âge. Mentalement et physiquement, tout va bien. J’ai la maturité pour savoir ce que je veux vraiment ! » L’objectif de Samantha ? Il n’y en a qu’un © Frédéric Munos pour le moment, participer aux championnats de zone sud-est les 24 et Deux millions d’euros seront investis sur le réseau d’eau et d’assainissement en 2015. 25 janvier, à Marseille, pour accéder au championnat de France qui se déroulera les 1, 2 et 3 mai prochains à Alès : « Je m’y prépare intensément. Le mécanisme est complexe. Par de l’Agence de l’eau. Perdre cet apport Je m’entraîne deux à trois heures par jour. Je vais partir en Thaïlande. En plus le biais de l’Agence de l’eau Rhône- est impossible et nous voilà obligés de de découvrir un beau pays, je vais apprendre d’autres techniques et suivre un Méditerranée-Corse, l’État aide nous aligner sur le prix imposé ». Une entraînement différent. » Geoffrey Moreau, son entraîneur, dit qu’elle ne les collectivités à entretenir leurs situation qu’a également dénon- renonce jamais… Samantha Jean-François vivra son rêve jusqu’au bout, réseaux d’assainissement et inves- cée la maire de Port-de-Bouc et on lui fait confiance pour ça. // S.A. – www.furacao.fr tir dans de nouvelles installations, vice-présidente de la Capm, Patricia un des objectifs prioritaires étant Fernandez-Pédinielli : « L’État nous d’économiser l’eau et donc éviter met comme une souris dans une cage, Alban Dechaumet toute fuite due à des canalisations en nous faisant soi-disant délibérer L’histoire des calanques vieillissantes. Mais ces subventions alors que nous n’avons aucun choix. Et sont soumises à des règles, notam- il fait supporter l’équilibre de son budget Ce n’est pas un hasard si Alban Dechaumet a ment sur le tarif du mètre cube : aux familles de nos territoires ». pris la plume. « Je suis frustré que l’on ne parle l’Agence de l’eau impose un prix Les deux millions d’euros d’inves- que des calanques de Cassis. Celles de la Côte plancher, supérieur à celui actuelle- tissements de 2015 permettront bleue sont méconnues, pourtant elles sont très ment appliqué sur le territoire. le remplacement de 5 500 comp- belles. » Et surtout chargées d’histoire. Celui Elle contraint ainsi la Capm à aug- teurs d’eau et de nombreuses qui est tombé amoureux de Carro dans sa menter son tarif comme l’a expliqué, canalisations dégradées. Les élus plus tendre enfance a donc décidé de s’en lors du débat d’orientations budgé- de la Capm ont rappelé que, malgré saisir à travers un livre très sobrement inti- taires, Gaby Charroux, député-maire cette augmentation de dix centimes tulé « Calanques… ». L’histoire se déroule au et conseiller communautaire en du m3, le prix de l’eau restera à début du XXe siècle et raconte celle d’Anton, charge de cette compétence : « Nous Martigues, Port-de-Bouc et Saint- un charpentier de marine qui fait naufrage à allons investir, en 2015, environ deux Mitre, très en deçà des tarifs des Marseille et tombe amoureux de Dine, une © Frédéric Munos millions d’euros pour notre Régie des villes voisines : 2,35 € le m3 contre carroséenne. « J’ai voulu remettre à l’honneur eaux et assainissement, la moitié 4,70 € à Sausset notamment. l’histoire de Martigues, explique l’auteur. Tout ce qui est décrit dans le pourra être couverte par les subventions // FABIENNE VERPALEN roman est réel, même la scène du naufrage. » Pour cela, Alban Dechaumet a mené son enquête. « J’ai rencontré les pêcheurs de Carro, j’ai aussi puisé les informations dans les souvenirs de ceux qui ont connu le quartier avant et pendant la guerre et également dans mes propres souvenirs. » Cette immersion dans la vie des Martégaux lui aura pris du temps: « Les vite dit Erratum recherches c’est nuit et jour ». Ajoutons à cela dix mois d’écriture et la Dans le reportage consacré au tribunal d’instance de Martigues, que nous relecture de certaines anecdotes et moments de vie par les pêcheurs. publions le mois dernier, une erreur s’est glissée dans l’encadré consacré « Mon souci c’était d’être crédible. La satisfaction est venue lorsque ils ont lu aux conciliateurs de justice. Le numéro de téléphone à contacter pour obtenir certains passages en me disant qu’ils s’y retrouvaient vraiment. » Le roman des informations sur cette fonction bénévole n’est pas celui qui est indiqué, se termine dans les années 60, mais le jeune écrivain ne compte pas mais le suivant : 04 42 13 50 13. en rester là et planche déjà sur une suite. // G.S. 12 REFLETS I JANVIER 2015
LA VILLE Politique LE DÉPUTÉ-MAIRE À LA MI-MANDAT C’est dans une salle des conférences comble que Gaby Charroux s’est livré à l’exercice du bilan perspectives « C’est une très bonne initiative. Cela pris la parole dans l’hémicycle, affir- permet de rendre compte de son travail mant avec conviction ; « La SNCM se à l’Assemblée nationale ». Christian meurt. Il faut arrêter de se cacher der- Legrand fait partie des 220 per- rière l’Europe. La situation de la SNCM sonnes12-07 PUBS 01-2015_PUBS venues assister 17/12/14 Page5 est un problème de la France ». Pour à cette 13:33 rencontre avec le député de la 13e Frédéric Alpozzo, secrétaire géné- circonscription. Président de l’asso- ral CGT des marins de Marseille, le ciation des riverains de la plateforme soutien du député est « primordial ». de Lavéra, il attend beaucoup de l’élu « La démarche de Gaby Charroux est, dans le dossier du PPRT. « En tant pour nous, fondamentale. Il est le seul que riverain, ce n’est pas facile de se à pouvoir poser directement des ques- faire entendre. Gaby Charroux peut, tions au ministre des Transports et au grâce à ses fonctions nationales, porter Premier ministre sur le dossier. » notre voix. On espère qu’il parviendra à © Frédéric Munos imposer la présence des associations de Le livre blanc sur l’industrie riverains dans toutes les réunions orga- Sa fonction législative, l’élu ne la les administrés de la 13e circonscrip- question de la mise en place de la nisées avec la préfecture et la DREAL, prend pas à la légère. « Je ne suis pas tion. Parmi ses grandes préoccupa- métropole. Sur ce point, le député desquelles nous sommes toujours de ceux qui disent “vous avez voté pour tions, l’avenir de l’industrie sur notre reste catégorique : « La loi votée en exclus. » Le Plan de prévention des moi, je m’occupe du reste”. Je ne veux territoire. « Il faut préserver l’industrie, 2013 est impossible à mettre en oeuvre risques technologiques imposé par pas que ceux qui ont voté pour moi se source d’emplois. Il faut sauver les dans notre département ». Au micro, la loi Bachelot fait partie des ques- disent que je leur ai signé un chèque emplois industriels directs et indirects », Gaby Charroux en appelle à la mobi- tions évoquées par Gaby Charroux en blanc. » C’est donc pour rendre martèle-t-il en brandissant son livre lisation de la population. « Nous ne à Paris. Depuis son élection en juin compte de son activité au sein de blanc sur l’industrie. Autre cheval relâcherons pas la pression. Nous, élus, 2012, l’élu a posé seize questions l’Assemblée, faire le point sur l’avan- de bataille du député, la réforme fis- nous aurons besoin de vous pour nous au gouvernement. Dernière inter- cée de dossiers locaux défendus dans cale. « Il faut une meilleure répartition faire entendre et crier haut et fort que la vention en date, le 9 décembre, au l’hémicycle que Gaby Charroux a des richesses », lance l’élu devant un métropole, c’est toujours non ! » sujet de la SNCM. L’élu avait alors tenu à organiser cette rencontre avec public également très attentif à la // MARION PISCIONE OPTIQUE (*) Soldes du 07/01 au 17/02/2015 inclus. Voir conditions en magasin. MÉZARD SOLDESjusqu’à - 50 % sur montures * (*) Offre non cumulable avec d’autres offres promotionnelles, valable jusqu’au 28/02/2015. Voir conditions en magasin. 25, bd du 14-Juillet - Ferrières Martigues - 04 42 80 41 26 optiques et solaires retrouvez tous nos modèles en ligne : www.optiquemezard.fr REFLETS I JANVIER 2015 13
VIVRE ENSEMBLE Carnaval COUP D’ENVOI DES PRÉPARATIFS L’esprit carnavalesque envahira la ville, de l’après-midi à la nuit tombée, le 28 mars prochain vite dit masques et jeux de lumière avec une invitation lancée à tous, un souhait de la municipalité qui tient particulièrement à associer l’en- PUBS 01-2015_PUBS 12-07 17/12/14 05:26 Page17 semble de la population, y compris les habitants n’appartenant pas à une association ou ne fréquentant © F.M. pas une Maison de quartier. Et pour les y inciter, dès janvier et jusqu’à Martigues en lumière ! l’après-midi même du jour J, des ate- C’est un des rendez-vous liers de confection de costumes et de des fêtes apprécié des marcheurs masques seront ouverts au public. de la commune. Chaque année Des comités d’agitation, sortes de à la même époque, l’Office remue-méninges, seront également de tourisme et l’association © Frédéric Munos proposés aux futurs participants, en Randonnée, ski, découverte Dresseurs de dettes, équilibristes sourire dans la difficulté. Les habitants amont de la manifestation, où toutes proposent une randonnée guidée du porte-monnaie, magiciens du se retrouvent solidaires pour surpasser les bonnes idées seront bienvenues. et illuminée. De plus en plus partage, jongleurs de chiffres, la crise et trouver de nouvelles solu- « Il s’agit, pour Bruno Schnebelin, d’amateurs, Martégaux et autres visiteurs, se présentent pour y clowns politiques ou contorsion- tions », souligne Lucille Boissonnet, directeur artistique d’îlotopie, de voir participer. Un succès qui ne fait nistes de l’emploi et même une coordinatrice d’îlotopie. La compa- de moins en moins de public sur les trot- que se confirmer. Une façon soupe au blé et à l’oseille servie en gnie co-organise avec la Ville cette toirs et de plus en plus de monde dans le de prendre le temps dans sa ville, fin de « carnavalcade », le thème édition pour la troisième année défilé ». Les dates de préparation avec d’en arpenter les rues du carnaval 2015, « Crise circus », consécutive, c’est elle aussi qui a le public, comités d’agitation comme et les chemins en toute convivialité. ouvre la porte à toutes les fantai- choisi de lancer le défilé à la nuit ateliers de création de costumes et La vue en décembre du haut sies. « La thématique, choisie par tombée. Et les cerveaux sont déjà masques, seront annoncés sur le site de la colline de la Vierge vaut les bénévoles du carnaval, permet de à l’œuvre pour inventer les meil- www.ville-martigues.fr. le déplacement. faire surgir l’imaginaire et de garder le leures idées de chars, costumes, // FABIENNE VERPALEN 14 REFLETS I JANVIER 2015
V Tribunes Les textes de cette page réservée aux différents groupes du conseil municipal sont publiés sous la seule responsabilité de leurs auteurs. LA VILLE Groupe des élus Front de gauche et partenaires Les élu-e-s du Groupe majoritaire sont heureux de vous présenter leurs meilleurs vœux pour l’année 2015. Vœux de santé et de mobilisation. Le collectif citoyen revient dans la bataille pour une santé publique de qualité débarrassée de la seule contrainte financière comme horizon. Pour défendre notre hôpital de Martigues en plein développement, qualitatif et quantitatif, mais dont le « déficit » de 2 M€ résulte des règles de la T2A et de l’obligation faite par l’ARS de privilégier l’ambulatoire.Vœux de vie professionnelle épanouissante dans un cadre de vie choisi autour de valeurs partagées. Parce que toutes les énergies seront utiles à Martigues qui voit ses dotations amputées, impactant nos investissements. Des marges de manœuvre réduites, une métropole imposée malgré les discours gouvernementaux : Le risque existe de destructions de services publics abandonnés au privé, accompagnées de hausses de tarifs insupportables pour les ménages modestes. Toutes les politiques sociales, culturelles, sportives, mises en place ici depuis des décennies sont menacées, au nom de la contraction de la dépense publique. Vœux de bonheur dans le combat pour la dignité de chacun-e, quelles que soient ses orientations politiques, religieuses, sexuelles, contre la montée en puissance des violences faites aux femmes, aux enfants, aux militants politiques, syndicaux, associatifs, perpétrées au nom de valeurs dévoyées. Alors oui, bonne et heureuse année. Avec vous, à Martigues, on ne lâchera rien. Groupe des élus socialistes Europe écologie les verts En ce début d’année, nous vous souhaitons nos meilleurs vœux de bonheur, santé et réussite pour vous même et vos proches. En 2015 se tiendra en France la Conférence inter- nationale sur le Climat. Une occasion historique de nous interroger sur notre rapport à l’environnement, à commencer par le transport. En direction de Fos ou de Marseille, Martigues voit transiter chaque jour près de 73 000 déplacements essentiellement par véhicule personnel et souvent avec un seul passager ! L’offre de transports publics est pourtant importante et peu onéreuse à Martigues : avec la carte Zou ! de la Région et le soutien de la Ville de Martigues, il est possible pour un étudiant de se rendre en train à Marseille gratuitement, pour un allocataire du RSA avec moins d’un euro ! Et pour un salarié, rappelons que l’employeur est tenu de rembourser 50 % du prix de l’abonne- ment (bus et train). Avec de tels tarifs, avec notre réseau de bus Ulysse de qualité, la navette maritime, les pistes cyclables qui se développent, la création d’une gare routière multimodale, les sites de covoiturage, profitons-en pour prendre une bonne résolution en 2015 : cette année : privilégions les transports en commun ! Sophie Degioanni, et Stéphane Delahaye, co-présidents du groupe PS – EELV Groupe FN/RBM Toute l’équipe MARTIGUES BLEU MARINE, vous présente ses meilleurs voeux à l’occasion de cette nouvelle année 2015. 1/SRADDT : Lors du Conseil Municipal du 14 novembre 2014, Monsieur le Maire nous a demandé d’émettre un avis favorable quant au projet de Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire (SRADDT). En effet, le positionnement de Martigues, 4e ville des Bouches-du-Rhône et 3e ville du futur établissement intercommunal métropolitain, n’a pas été intégré aux polarités métropolitaines. La ville de Martigues demande formellement à ce que son positionnement soit repris dans la version définitive du schéma régional en tant que polarité métropolitaine pour tenir compte de son rôle de pôle urbain et économique majeur au sein de la composante ouest du système métropolitain et de son rôle d’articulation avec le centre de la métropole. Bien que nous ayons un avis très favorable à cette requête, nous constatons à nouveau malheureusement, que si nous sommes dans le fait accompli de cette situation extrêmement déplorable, nous le devons à une politique hermétique menée depuis des décennies par la majorité actuelle. Par ailleurs, depuis notre élection, il aurait été opportun d’être associés aux réunions et aux prises de décisions concernant ce dossier très important au même titre que les élus de la majo- rité ! 2/Blog : Nous vous confirmons que vous pouvez vous inscrire sur notre blog pour suivre nos publications : http://martigues-bleumarine.com Groupe Martigues A’Venir Le groupe Martigues A’Venir souhaite à l’ensemble des Martégales et des Martégaux une excellente année 2015 ainsi que tous ses vœux de bonheur et de réussite. Car nous abordons une année cruciale pour l’avenir de notre ville et celui de ses habitants. Cruciale tout d’abord car la Métropole verra le jour dans moins d’un an. Et avec, son lot d’incertitudes et de tractations politiciennes qui risquent fort de se faire au détriment de notre ville. Cruciale également car fin novembre le Conseil Régional a publié une carte pour le développement économique des 15 prochaines années et que Martigues, 4e ville du département, y sera comparable à Miramas, Tarascon ou Apt ! Cruciale enfin car la baisse annoncée des dotations de l’État va commencer à impacter sérieusement le budget de la commune.Face à ce constat, et malgré les commentaires lénifiantes des élus de la majorité, le Groupe Martigues A’Venir tient à tirer la sonnette d’alarme. Il est temps que la municipalité prenne toute la mesure de la gravité de la situation ! Notre ville ne peut plus se retrouver isolée sur la scène politique locale. Le budget de la ville ne peut plus être consacré à plus de 58 % aux frais de fonctionnement au détriment des dépenses d’investissement. Martigues ne peut plus se permettre de voir mourir ses commerces de proximité au profit d’une grande enseigne totalement excentrée. La municipalité doit prendre toutes les mesures pour que notre ville soit en mesure de relever les défis qui s’annoncent. © Frédéric Munos Le prochain Conseil municipal se déroulera en séance publique, le vendredi 23 janvier à 17 h 45 en mairie. REFLETS I JANVIER 2015 15
L’ACTU DES CHANTIERS Maison Eugénie Cotton LA PLUS BELLE DES MAISONS DE QUARTIER été réalisée en 2011, avec la consolidation des planchers et la création d’un ascenseur afin de répondre aux normes permettant aux personnes à mobilité réduite d’accéder à la bâtisse. Cette deu- xième phase portera sur des travaux de second œuvre, à savoir la réfection de l’électricité, des sani- taires, de la plomberie, des peintures, des plâtres et des sols sur l’ensemble du bâtiment qui com- porte trois niveaux. Les éléments patrimoniaux seront conservés, tels que la vieille cuisine de style provençal, les cheminées, les imposantes portes en bois, les colonnes et la majestueuse cage d’escalier. Pour ce qui est de l’extérieur de cet ancien hôtel, deux issues de secours vont être ajoutées, une porte sera transformée en fenêtre et l’entrée sera refaite elle aussi. Au final, le rez-de-chaussée accueillera trois © Frédéric Munos bureaux, un accueil et un local de rangement. Le premier étage comprendra trois salles multi-ac- Une Maison de quartier dans un ancien hôtel de surface utile de la bâtisse située dans la rue du tivités (dont deux seront séparées par une paroi particulier ! Un rêve pour les 500 adhérents de la Colonel Denfert. Anciennement appelée l’hôtel amovible) et une cuisine. Le second et dernier Maison Eugénie Cotton qui deviendra réalité dans Maurel, elle abrita durant de nombreuse années étage, lui, proposera une salle de danse, une salle le courant de la rentrée 2015. Les travaux des nou- le musée Ziem avant que ce dernier emménage, de musique, un vestiaire et une bibliothèque. Le veaux locaux débuteront au printemps prochain et dans les années quatre-vingt, au boulevard du coût de cette rénovation s’élèvera à 470 000 euros. il faudra bien sept mois pour rénover les 330 m2 14 Juillet. Une première partie de travaux avait // SOAZIC ANDRÉ Patrimoine UN PARVIS POUR L’ANNONCIADE vite vu Les grands travaux de rénovation de la cha- pelle de l’Annonciade toucheront à leur fin dans le courant du premier trimestre 2015. Pour parfaire ce grand chantier qui a duré près de dix ans et accueillir le public dans de bonnes conditions, le parvis qui fait face au monument, coincé entre la rue Lamartine, © F.M. la rue du docteur Sérieux et l’église Saint- Genest, va être lui aussi refait en partie. Une nouvelle voie Les jardinières individuelles qui ponctuaient La Ville a commencé l’aménagement d’une nou- cette place triangulaire ainsi que l’îlot en velle voie qui sera appelée rue Julien Fabre dans pierres qui servait de banc vont être rasés. le quartier de Saint-Jean. Cette voie (double sens Avec les pavés récupérés, les services tech- avec trottoirs) a pour objectif de desservir à terme, depuis le CD50, le futur EHPAD (Établissement niques vont combler les trous et refaire la voie d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) aux endroits concernés. Deux arbres seront en cours de construction. La rue Julien Fabre sera plantés et un système d’arrosage créé. finalisée, à l’issue de ce chantier d’une durée Ces travaux d’aménagement, dont le coût de dix-huit mois, et sera agrémentée d’un mini s’élèvera à 10 000 euros, se dérouleront bassin de rétention à l’intersection du CD50 au mois de mars et dureront près de trois et du chemin des Fabriques et d’un réseau fluvial, semaines. // SOAZIC ANDRÉ le tout pour un montant de 400 000 euros. © Frédéric Munos 16 REFLETS I JANVIER 2015
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