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22 ARTS ET SPECTACLES MARDI 23 JUILLET 2019 leQuotidien Guylaine Rivard s’attaque aux contes de fées classiques, dans Aisselles et bretelles. — PHOTO COURTOISIE AISSELLES ET BRETELLES AU THÉÂTRE CRI Les contes de fées revisités couches de vêtements qu’elle fais un petit théâtre de poche, notre imaginaire, depuis des le plaisir de faire des contes a sur elle. La facture est c’est vraiment sympathique », générations. de fées. Il y a des archétypes minimaliste. lance Mme Rivard. « Nous, on a grandi avec ces de personnages là-dedans : les « Je deviens la conteuse. J’en- contes-là, mais aujourd’hui, je méchants, les bons. Moi je revire lève des couches tout au long DÉFI ne suis pas si certaine qu’ils font tout ça de bord. Les méchants ne de la pièce. L’effeuillage, c’est Celle qui joue le rôle de met- partie du bagage des enfants. sont pas toujours ceux que l’on STÉPHANE BOUCHARD des éléments que j’ôte et qui teure en scène, de comédienne Même Walt Disney les a réin- pense. » sbouchard@lequotidien.com sont parfois des décors, des per- et de marionnettiste voit dans terprétés en leur donnant leur sonnages... L’action de la pièce ce spectacle un beau défi d’in- couleur de princesses multico- FIAMS se passe à travers les choses terprétation. « La manipulation lores. Les contes originaux, il y Aisselles et bretelles sera joué Dans Aisselles et bretelles, la direc- que j’enlève », précise Guylaine m’intéresse énormément. Il faut en a qui vont quand même assez à trois reprises, jeudi le 25, ven- trice du Théâtre CRI, Guylaine Ri- Rivard, quelques jours avant complètement s’oublier pour loin dans la violence. Je ne sais dredi le 26 et samedi le 28. Toute vard, convie le public a un effeuil- la première présentation de sa donner vie à une marionnette, pas quelle version les jeunes la famille peut y assister, mais lage. Elle y revisite les contes de nouvelle création. ou encore faire passer des émo- vont retenir. » le spectacle s’adresse aux per- fées classiques, dans un spectacle Hansel et Gretel, Cendrillon, tions par des éléments qui sont Guylaine Rivard y a trouvé un sonnes de 13 ans et plus. solo créé pour le Festival interna- La B elle au b ois dormant et inanimés et qui prennent vie », terreau fertile, et lui a redonné Guylaine Rivard ne chômera pas tional des arts de la marionnette Le Petit chaperon rouge, entre explique Mme Rivard. une couche de sens. Elle colle pendant le Festival international à Saguenay qui a nécessité un an autres histoires, y sont évoqués D e r r i è re c e t t e « p a ro d i e » , des éléments d’actualité à ces des arts de la marionnette. En plus de travail. à la manière du Théâtre CRI. Le pour reprendre son expression, histoires qui ont été racontées d’Aisselles et bretelles, elle présente tout est fait dans une petite salle des contes de fées se trouve des millions de fois. Itinérance, un spectacle qui roule L’histoire d’Aisselles et bretelles intime de 40 places, aménagée l’amorce d’une réflexion sur « Il y a un deuxième niveau, sa bosse depuis quelque temps prend vie alors que Guylaine dans une résidence, au 3967, rue la place qu’occupent ces clas- troisième peut-être même, dans déjà, mais qui n’a jamais été pro- R i va rd e n l è v e l e s mu l t i p l e s Saint-Antoine, à Jonquière. « Je siques dans la construction de la pièce. Ce n’est pas juste pour duit au Saguenay.
FIAMS 2019 jour 1 – de rocheuses et de merveilles par David Lefebvre | 26 juillet 2019 0 Commentaire par David Lefebvre Le Festival international des arts de la marionnette de Saguenay s’est ouvert mardi dernier, le 23 juillet, pour une petite semaine de festivités, de découvertes et de rencontres. La biennale o�re encore une fois une programma- tion étonnante, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dont à la superbe Place du Citoyen entre la rue Racine et le boulevard Saguenay à Chicoutimi. MonTheatre ne pouvait rater l’occasion d’assister à certains spectacles et publier quelques comptes rendus de son expérience. JOUR 1 TOMMELISE Après la traversée du parc des Laurentides, très peu de temps nous est accordé pour apprécier le soleil radieux de la journée : direction Chicoutimi pour assister au premier spectacle au programme, Tommelise, de la compagnie montréalaise Illusion, théâtre de marionnettes. MonTheatre a déjà publié une critique pour ce spectacle, en 2017 (voir ici). Largement inspiré d’un conte de Hans Christian Andersen, Tommelise (connue aussi sous le titre Poucette ou son nom anglophone Thumbelina) raconte l’histoire d’une petite �lle/fée née d’une étrange �eur, qui saura af- fronter ses peurs et partir à l’aventure pour s’a�ranchir et mieux se connaître. Tout en conservant quelques per- sonnages, dont le crapaud, le poisson, le papillon et un oiseau, le spectacle s’éloigne allègrement du conte d’ori- gine en sabrant dans les nombreuses obligations de mariage que fuit Tommeline. Ici, l’héroïne confronte la nature, la rigueur de l’hiver, ainsi que ses propres peurs, et ce, tout en douceur, à l’instar des autres spectacles de la compagnie. L’originalité de Tommeline tient au jumelage de la marionnette et de la danse, classique ou contemporaine. L’idée du mouvement (la grâce, le mime, la manipulation) est au coeur de la démarche de la créatrice Sabrina Baran. Pour cette série de représentations, c’est la danseuse Claude Bellemare (Ample Man Danse) qui joue l’alter ego de la pe- tite �lle, avec souplesse et aisance. Et si la magie opère si bien, c’est notamment grâce à la musicienne Maryse Pou- lin qui signe et interprète en direct la superbe trame sonore mélangeant sons de la nature reproduits grâce à ses instruments et douces mélodies.
Photo Michel Pinault CELLE QUI MARCHE LOIN Présentée en première nord-américaine, Celle qui marche loin est la plus récente production d’Ombres folles (à qui l’on doit les excellents Quichotte et Les routes ignorées), en coproduction avec la Cie du Roi Zizo (France). C’est par l’entremise de Serge Bouchard que Maude Gareau rencontre «Madame» Marie Iowa Dorion Venier Toupin, la pre- mière femme qui traversa trois fois, à pied, les Rocheuses – en compagnie de ses deux enfants! Pionnière sioux ex- traordinaire, elle fait partie de ces «remarquables oubliés», comme le dit si bien Bouchard, qui ont forgé l’Amé- rique moderne. Avec la complicité de son collègue à l’écriture, à la mise en scène, à la scénographie et à l’interpré- tation Gildwen Peronno, Maude Gareau nous replonge au coeur de nos connaissances acquises (qui a découvert l’Amérique en premier? Colomb? Les vikings? Des indigènes d’Australie?) pour briser les clichés et redé�nir plus adéquatement le continent nord-américain avec un brin de féminisme plutôt bien placé («parce que ce sont les vainqueurs, hommes, blancs, qui écrivent l’histoire»). Les techniques d’Ombres folles, liées à celles du Roi Zizo, sont toujours simples, mais rudement e�caces : par exemple, avec une corde épaisse, on dessine par terre les contours du continent. Puis on déverse un sac de billes pour illustrer les nombreuses tribus des Premières Nations. L’image est parfaite. Grâce à plusieurs objets (maison- nettes, bouteilles, roches, scies égoïnes) cachés dans deux caissons noirs sur roulettes, ainsi qu’à la trame musicale d’Olivier Monette-Milmore, les deux interprètes plongent les spectateurs au coeur de cette histoire absolument épique et exceptionnelle, mais, surtout, véridique, entre Saint-Louis au Missouri et Fort Astoria en Oregon. On ne peut qu’applaudir le travail des deux compères, qui, de manière tout aussi ludique que passionnante, nous inté- resse à des personnages que la grande Histoire a mis de côté.
Photo Jean-Michael Seminaro AISSELLES ET BRETELLES Direction chez «l’habitant» pour une représentation hors-norme. Il serait périlleux de résumer Aisselles et Bre- telles, tant les inspirations et rami�cations sont nombreuses. Mais tentons tout de même une approche. L’inter- prète, Guylaine Rivard (qui signe aussi la mise en scène et la conception avec Éric Chalifour), s’est plongée dans les contes de notre enfance et s’est amusée à prendre un détail de Blanche Neige, puis d’Alice au pays des merveilles, de la Belle au bois dormant, de la princesse au petit pois, de Boucle d’or et de mille autres fables (en plus de quelques personnages de l’actualité, ce qui donne parfois un côté grinçant, presque irrévérencieux au spectacle), pour créer une courtepointe qui fait étonnamment sens. Quoique parfois décousu (la trame narrative mériterait quelques resserrements – la compagnie n’en est qu’à ses toutes premières représentations), le tout réserve tout de même de bien belles surprises à chaque envolée vestimentaire. C’est que l’originalité du spectacle réside dans la superposition de tissus que la comédienne retire un à un, dévoilant des décors et des personnages, ainsi que des accessoires savamment cachés dans des doublures et des interstices. Son corps devient alors le théâtre de cette histoire abracadabrante, cousu de �l blanc, mais dont on connaît invariablement chaque détail. Aisselles et Bretelles du Théâtre Cri est le genre d’OVNI auquel on aime bien assister en cours de festival.
Photo Alexandre Girard MonTheatre devait ensuite assister au spectacle Dissection, mais n’a pu entrer dans la salle, faute de place. ALICE ET LES VILLES INVISIBLES Alice et les villes invisibles de la compagnie espagnole ONÍRICA MECÁNICA s’avère, peut-être, le spectacle le plus ambitieux de ce début de festival. Si elle plait immédiatement grâce à ses nombreux e�ets et à l’ambiance sombre qu’un Joël Pommerat ne renierait pas, la production plafonne rapidement sans véritablement proposer de nou- velles pistes de ré�exion sur le récit centenaire de la petite Alice et du lapin blanc. La création reprend essentiellement les moments clés du récit : le lapin en retard, Alice qui tente de le poursuivre et chute dans le terrier pour aboutir dans un labyrinthe. Sa rencontre avec la Chenille, ainsi que celle avec le Chape- lier fou lors de la fameuse (et lassante) heure folle du thé, puis le jugement de la Reine de coeur qui exige qu’on la décapite. Néanmoins, la production se démarque grâce à sa signature visuelle exceptionnelle. Grâce à des jeux de lumière savamment découpés, trois panneaux en Plexiglas que l’on déplace aisément ou encore certaines projections cap- tées sur le tissu ultraléger de drapeaux que l’on fait voler, Jesús Nieto impose une esthétique tout aussi expres- sionniste que moderne qui en jette. D’ailleurs, le plastique se retrouve partout dans ce spectacle, du survêtement transparent qui protège la robe d’Alice aux masques des lapins et du Chapelier, soit deux gros bidons ; une expé- rience avec la matière qui se transforme en un message environnemental. La conception sonore de Pedro Guirao, qui use des basses fréquences avec assurance, �irtant ici avec les mélodies planantes de Vangelis à la Blade Run- ner, là avec celles de René Dupéré du Cirque du Soleil, ajoute une couche supplémentaire à l’e�et spectaculaire de la production.
On aurait aimé que cette énième version d’Alice nous marque davantage, mais il serait injuste de nier l’expérience sensorielle parfois saisissante à laquelle Alice et les villes invisibles nous convie. MonTheatre est au FIAMS à l’invitation du festival Catégorie : Critiques Festival Marionnettes Étiquettes : alice et les villes invisibles , celle qui marche loin , festi- val , �ams2019 , saguenay A propos David Lefebvre Titulaire d'un DEC en communications, Art et technologie des médias, du Cégep de Jonquière et d'un certi�cat en communications de l'UQAM, David Lefebvre s'intéresse au théâtre petit à petit grâce à des critiques qu'il doit e�ec- tuer pour Planète Montréal, l'émission du retour à la maison de Radio Centre-Ville dont il fut l'animateur du mercredi durant près d'un an et demi. Il fonde, en juillet 2002, MonTheatre.qc.ca, ne trouvant pas de site rassembleur sur le Web. Depuis février 2003, il est membre de l'Association des critiques de théâtre du Québec et a été, pour les années 2007 et 2008, le secrétaire de l'AQCT, puis depuis 2017, vice-président de l'association. Depuis la saison 2015-2016, il est collaborateur de l'émission radiophonique Les enfants du paradis, animée par Robert Boisclair à CKRL, le lundi entre 17h30 et 18h30. David est le fondateur, concepteur, directeur, webmestre, rédacteur en chef, journaliste et cri- tique de MonTheatre.qc.ca. Voir tous les articles de David Lefebvre →
leProgrès SAMEDI 27 JUILLET 2019 ARTS ET SPECTACLES 21 En plus de sa programmation extérieure et en salle, le Festival international des arts de la marionnette à Saguenay (FIAMS) propose cette année, pour la première fois de son histoire, une série de spectacles dans des lieux culturels insolites de Jonquière. Le Progrès a expérimenté quatre de ces spectacles qui sont offerts gratuitement. TEXTES DE STÉPHANE BOUCHARD Elvis n’est pas mort, il est sur la Saint-Do Si vous vous promenez sur la rue traduction littérale d’un des plus minutes qu’il donne, mais il a Saint-Dominique de Jonquière grands succès du chanteur. de la difficulté à se reconnaître samedi, il est possible que vous En faisant jouer les classiques lui-même dans le reflet de la vi- aperceviez le King en personne. d’Elvis sur une table tournante, trine. Il a perdu de sa forme et Quatre finissantes du diplôme Jonaie Fortin, Mylène Guay, Iris s’essouffle vite. d’études supérieures spéciali- Richert et Marie-Pascale Bé- Ce court spectacle, qui fait par- sées en théâtre de marionnettes langer redonnent vie au roi du tie de la programmation insolite, contemporain à l’Université du rock’n’roll. À quatre, elles intera- est une adaptation in situ d’une Québec à Montréal (UQAM) font gissent avec ce personnage plus oeuvre présentée en juin par les revivre Elvis Presley à l’intérieur vrai que nature. quatre collègues de l’UQAM. de la vitrine de L’Érudit Café, dans La marionnette de taille hu- Elvis Presley se ranimera, à midi, le cadre du FIAMS. Elles le font se maine n’est cependant pas l’Elvis samedi, le temps d’une dernière déhancher de manière on ne peut des beaux jours. Il est bedonnant prestation. Il est possible de passer plus réaliste, dans un spectacle qui et fatigué. Il regarde son public le voir, mais il fera probablement la s’appelle Aime-moi tendre, une pendant la prestation de dix sieste. STÉPHANE BOUCHARD Elvis fait la sieste, dans la vitrine de L’Érudti Café. — PHOTO LE PROGRÈS, ROCKET LAVOIE Petite pousse : histoire de commencements Pour le spectacle Petite pousse, dure un peu moins de dix minutes La créature masquée qui tri- une oeuvre qui parle de cycles et et qui sera encore joué quatre fois cote devant nos yeux, ornée de commencements, on n’aurait par jour, samedi et dimanche. de bois de cervidés, est toute pu trouver un meilleur endroit Le lieu, comme ce qu’on peut voir en douceur. Une musique clas- que le fleuriste Garçons d’hon- dans Petite pousse, parle du cycle sique qui accompagne le spec- neur, sur la rue de la Fabrique, de la vie. Entourée des magnifiques tacle ajoute à l’ambiance un peu à Jonquière. La vie débute tou- plantes vendues chez le fleuriste baroque de cette expérience. Le jours par une graine que l’on qui a prêté une de ses pièces dans détail des masques utilisés dans plante et qui pousse. Ce fleu- le cadre du FIAMS, Julie Desrosiers ce spectacle vaut aussi à lui seul riste était parfait pour y établir montre de façon figurée comment le détour. un petit théâtre temporaire. viennent au monde les histoires et Petite pousse est une oeuvre Avec quelques accessoires, l’inter- les individus. À force de patience et qui s’adresse aux gens de tous prète Julie Desrosiers, de la compa- de soins, elle arrive à faire grandir âges. Une ving taine de per- gnie montréalaise Chantiers, illustre et à multiplier les mots, les objets, sonnes à la fois peuvent y assis- la naissance dans un spectacle qui et même la vie. ter. STÉPHANE BOUCHARD PHOTO COURTOISIE, SOPHIE LAVOIE Petite pousse est présentée chez le fleuriste Garçons d’honneur. — PHOTO LE PROGRÈS, ROCKET LAVOIE Mea culpa : faire revivre le confessionnal Pour le spectacle Mea culpa, le confessionnal aménagé spé- le FIAMS investit un lieu solen- cialement pour l’occasion. On y Le FIAMS invite les gens à passer au confessionnal. — PHOTO LE PROGRÈS, ROCKET nel : l’église Saint-Dominique présente une vidéo choisie aléa- LAVOIE de Jonquière. Dans cet événe- toirement en lien avec le thème ment, on invite le public à passer au confessionnal et à réfléchir à de cette oeuvre, la culpabilité. Vendredi, Mea culpa avait atti- Aisselles et bretelles : la vie dure aux contes de fées ses péchés. ré toutes sortes de curieux. On y Le spectacle, qui fait revivre retrouvait des personnages âgés, Aisselles et bretelles, une courte accueille chez elle, dans une petite Blanche-Neige à Pocahontas, de une des traditions de la religion venus revivre une expérience pièce du Théâtre CRI jouée dans salle intime où on peut entasser Donald Trump à Michael Jackson, catholique, se décline en quatre qu’ils connaissaient bien. Il y a le cadre du FIAMS, ne fait pas une quarantaine de personnes. le costume de Guylaine Rivard étapes. On invite d’abord le pu- avait aussi des petites familles. partie de la programmation inso- Pendant 30 minutes, Guylaine possède une panoplie de trucs blic à entrer dans l’église et à Les adultes expliquaient aux en- lite à proprement parler, mais elle Rivard prend tous les contes de ingénieux qui révèlent une foule attendre, seulement deux per- fants ce qu’était la confession, à se distingue par son originalité, fées imaginables, les mélange, les de décors pour tous ces person- sonnes à la fois pouvant entrer l’heure où la religion n’a plus la tant dans la mise en scène que réinvente et rajoute une couche nages. L’interprète les manipule, dans le confessionnal. Une fois même emprise qu’elle avait. dans le propos et dans le lieu où d’actualité. L’histoire porte un re- les fait apparaître et les trans- que notre tour est arrivé, il faut Mea culpa sera présentée à elle est présentée. gard critique sur la morale pas tou- forme avec une créativité et un passer par le musée de la culpa- nouveau dimanche. L’horaire est Jouée dans la maison même jours très morale, justement, de humour qui a grandement plu aux bilité. La majorité d’entre nous re- de 14 h à 16 h, en continu. Une de l’interprète et créatrice de ces contes destinés aux enfants. spectateurs sur la rue Saint-An- connaîtra les petits pêchés dont fois que nous sommes entrés l’oeuvre, Guylaine Rivard, Ais- Le vrai spectacle n’est cepen- toine, à Jonquière, vendredi. il est question, dans cet endroit. dans le confessionnal, l’expé- selles et bretelles fait la vie dure dant pas dans le texte. Il est dans Il reste une représentation d’Ais- Après avoir confessé une de rience de ce spectacle inusité aux classiques dans une oeuvre les costumes et accessoires selles et bretelles, dimanche, mais nos propres fautes, le temps est dure environ cinq minutes. STÉ- créée spécialement pour le FIAMS. dont la narratrice se sert pour tous les billets ont trouvé pre- maintenant venu d’entrer dans PHANE BOUCHARD Rarement une comédienne nous raconter son récit. De la reine de neurs. STÉPHANE BOUCHARD
HOMEPAGE MONDO CULTURA SPETTACOLO STILI DI VITA ESPERTI MAGAZINE FIAMS II: CONIGLI MANNARI, REGINE SOMMERSE DAI VESTITI E CADAVERI DATA: LUGLIO 30, 2019 IN: TOP, TEATRO E DANZA, VISTO: 628 TAGS: TOMMASO CHIMENTI, FIAMS, DISSECTION, CHANTIERS, THEATRE EPHEMERE, THEATRE CRI, AISELLES ET BRETELLES, GUYLAINE RIVARD, LA VALSE DES HOMMELETTES, LES ANTLIACLASTES, HUGO CABRET, MARTIN SCORZESE, ALICE
–di Tommaso Chimenti- Si possono inventare storie inquietanti di maschere e passaggi esistenziali, si può creare una piramide di abiti attorno ad un unico attore, si può far entrare il pubblico dentro una favola centenaria tra terrore e humour. Tutto ricade nella grande sfera del Teatro di Figura. Al Fiams quebecchiano la qualità è di casa pur nelle tante sfumature, nelle svariate proposte. Ci ha enormemente incuriosito “Dissection” della compagnia canadese Chantiers che, nelle sue note cupe e nei suoi colori bui e tormentati, ha squassato la sala, diviso la platea, scioccato con la sua atmosfera soffocante e claustrofobica, onirica da incubo. Una donna trascina un cadavere, un corpo senza più vita; potrebbe essere il marito morto in guerra o, peggio, un figlio caduto al fronte. Ma c’è molto altro di non detto, che scorre tra i piano sequenza che lambiscono la lucida logicità per sfociare in mondi paralleli. Dentro una casetta, una tenda, la donna, ormai senza passione, immobile che guarda dritto davanti a sé senza emozioni né vita, si apre la pancia come in un secondo parto, vi infila le mani dentro e comincia, come Pinocchio cercando di salvare Geppetto, come ostetrica, a tirar fuori una lettera, forse l’ultima che si sono scambiati o quella che non gli aveva ancora inviato, le parole mai dette, delle forbici, il taglio netto della linea della vita, un pesce e una mela, elementi biblici vitali. L’aria è fosca in questa casa degli orrori dove il paranormale convive con l’esorcismo. Ma si intravede, nella penombra, molto di più; la donna, ormai un automa che esegue ordini senza alcuna linfa, si toglie la maschera (perfetta, invisibile) e sotto mostra la sua, identica a quella che si è appena tolta plastificata: lo scollamento è visibile, lo scarto semantico improvviso e il battito si fa accelerato, la disconnessione è palpabile, la dissezione, l’anatomia ha vinto: rimaniamo basiti, colpiti e affondati; un lavoro estremo e delicato che tocca corde intime sconosciute, che solletica la nostra parte più latente e nascosta attraverso la costruzione di un’atmosfera e di immagini tanto suadenti quanti angoscianti, che scuotono e non possono lasciare indifferenti.
Al contrario, e per opposti motivi, eccoci qui ad esaltare un piccolo grande lavoro, andato in scena in un piccolo teatro d’appartamento dove, tutti uniti e vicini appassionatamente nel salotto del Theatre Ephemere (ricorda l’esperienza di Elisabetta Salvatori nella sua casa di Forte dei Marmi), la compagnia del Theatre Cri ha messo in scena “Aiselles et Bretelles” un geniale, intelligente, colto intrattenimento con una sola attrice, Guylaine Rivard, nei panni della fervida e folle trasformista che non solo ha incarnato decine di fiabe ma le ha anche ospitate sul proprio corpo, indossate sui propri vestiti, fatte vivere sui propri abiti trash indossati a piramide, a strati, a cipolla. Decine e decine, centinaia direi, di dettagli e accessori demodé ad infoltire e ingigantire la selva di gonne e vesti, paltò e abiti kitsch in stile patchwork-medievale per un agglomerato di colori cangiante che si modellavano, cambiavano forma ad ogni colpo e tocco della eccezionale monologhista. Cenerentola e Biancaneve, la Principessa e il ranocchio, Pinocchio e la Principessa sul pisello fino al Pifferaio magico ma infarciti con Trump o Michael Jackson e ancora Raperonzolo e Alì Babà fino a Cleopatra, Cappuccetto rosso e Alice. Svetta il collare elisabettiano, mentre sotto si apre una foresta di scatole cinesi e matrioske d’antan e vintage per un frullato di storie tra ricami e tulle, un puzzle di intarsi da sarta raffinata eccentrica, un mosaico che pare essere uscito da un mercatino delle pulci; e spuntano dagli abiti bambole appese, e fanno capolino maschere e guanti, gonne sovrapposte, braccialetti, ombrelli per un cortocircuito d’oggettistica irriverente, leggero e allo stesso tempo folgorante: magico. Infine eccoci alla macchineria di ingegneria meccanica, “La valse des hommelettes” del gruppo franco- statunitense Les Antliaclastes, che si incastra alla perfezione tra una drammaturgia che da una parte strizza l’occhio alle nuove generazioni e dall’altra mette in piedi una struttura che affascina gli adulti per la concezione, i passaggi, le raffinatezze tecniche di costruzione, il tutto miscelato in un’ambientazione che
rimanda a quell’“Hugo Cabret” di Martin Scorzese, pellicola animata che si svolgeva attorno all’orologio della stazione di Parigi. Da una parte un piccione femmina che mette al caldo le sue uova, dall’altra un coniglione (mannaro) che si aggira con lo sguardo torvo e un fucile a pompa in cerca di vittime da cacciare. Dietro di loro una casetta in stile tirolese in legno con decine di finestrelle e ante, scomparti segreti e cassetti dove le cose cadono, finiscono o vengono nascoste. L’orologio alle loro spalle (l’orologio ha sempre richiami ad Alice) ha tredici ore e il tempo qui è una convenzione tutta particolare. Se da una parte il piccione aspetta la schiusa delle uova e il coniglio gigante non è riuscito a portare a casa alcuna preda, ci sono altri personaggi che si aggirano furtivi, portando discordia, confusione e caos: sono piccoli esseri simili a topolini ma con le corna da ariete, la coda squittente, il becco succhiasangue da zanzara ed il volto rinsecchito dalla morte. Sono una sorta di diavoletti allegri, gregari di forze oscure, che si divertono a mischiare le carte, a prendersi burla delle altre figure: ad esempio sostituiscono un piccolo uovo con un grande uovo che si dischiuderà per primo distruggendo tutti gli altri e dal quale nascerà un mostro tra un avvoltoio e un dinosauro volatile preistorico. Come allevare una serpe in seno. Intanto la macchineria complessa d’alto artigianato sbuffa e corre come un treno al galoppo e il cucù fa capolino e da una porticina i topini si affacciano creando problemi, da un’altra viene prodotta la birra e poi fili e funi e carrucole che si intercambiano, strisciano su binari. I piccoli diavoli rapiscono un bambino (Gesù?) che poi verrà lanciato in maniera blasfema molte volte a terra dal dinosauro urlante, ma c’è tempo anche per l’apparizione di un elfo calzolaio, quasi ottavo nano da giardino, della Madonna che spazza la paglia fino ad un disco volante che chiude il cerchio di questa sarabanda ciclopica orchestrata al millimetro e disegnata perfettamente.
ARTICOLO PRECEDENTE: ARTICOLO SUCCESSIVO: FIAMS I, Canada: gli omini di David FIAMS III: PUPPET GIGANTI, MOSTRI Espinoza, i pupazzi di Duda Paiva SUL TAVOLO E MANI CHE SI TOCCANO Informazioni sull’autore: Tommaso Chimenti Laureato in Scienze Politiche, giornalista e critico teatrale. Ha scritto per i giornali cartacei Il Corriere di Firenze, Metropoli, Il Firenze, Metropoli Day, Qui Firenze, Portale Giovani del Comune di Firenze, per la rivista della Biennale Teatro di Venezia; per i siti web: succoacido.it, scanner.it, corrierenazionale.it, rumorscena.com, Erodoto108. Ha scritto per il quotidiano cartaceo “Il Fatto Quotidiano”, sul blog ilfattoquotidiano.it/blog/tchimenti, per “Il Teatro e il Mondo”, FTS, per il mensile fiorentino “Ambasciata Teatrale”. Attualmente scrive per la testata on line recensito.net (Accademia d'Arte Drammatica Silvio D'Amico, Roma), per la rivista trimestrale “Hystrio”; per il mensile fiorentino “Lungarno”. Giurato per il “Premio Ubu”, membro A.N.C.T., Associazione Nazionale dei Critici di Teatro, membro A.I.C.T. Association Internationale des Critiques de Tèatre, membro di Rete Critica, giurato “Premio Eolo”, teatro ragazzi. Finalista al Concorso di critica teatrale “Lettera 22”, '08, vincitore del “Gran Premio Internazionale di critica teatrale Carlos Porto”, '17, Festival de Almada, Lisbona; vincitore del Premio di critica teatrale “Istrice d'Argento”, Dramma Popolare, San Miniato (Pisa), 2018. Ha pubblicato, con la casa editrice Titivillus, il volume “Mare, Marmo, Memoria” sull'attrice Elisabetta Salvatori.
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The City of Saguenay (a concept created in 2002, throwing a blanket over the small cities of Chicoutimi and Jonquiere and the town La Baie) is located some 288 road miles north of Montreal. Sitting on the banks of the Saguenay River, and boasting an impressive fjord, the city has a population of approximately 145,000 (similar to that of Dundee). Local people are justly proud of FIAMS, which celebrated its 15th edition between July 23 and 28. The event attracts practitioners of puppet, object and mask theatre from around the world; including, this year, artists from countries as diverse as Mali, China, France, Mexico and, of course, Canada itself. The companies from Quebec often shone the brightest. The outstanding show of this year’s FIAMS programme was, for my money, Le Cirque Orphelin, by Quebecois company Les Sages Fous. Highly original, beautifully quirky, sometimes disconcerting and, often, very funny, it creates, in a room that is the quintessence of dilapidated urbanism, a miniature circus of vagabond artists. The Equilibrist, for example, is a puppet comprised of only a head and two arms, who performs brilliant acrobatics. He is joined by a high-octane character who zooms around in a wheelchair and a besotted, male figure who, ultimately, achieves his dream of swimming in the circus aquarium with the seductive mermaid. The piece enjoys superb, atmospheric music and sound, excellent lighting and charmingly distinctive puppets. Most impressively, it brings all of these elements together in a memorably consistent aesthetic. Aisselles et Bretelles (Armpits and Braces), performed for Quebec’s Theatre CRI by the fabulous Guylaine Rivard, is one of the most inventive, humorous and downright crazy shows I have ever seen. It is a work of object theatre in which the objects emerge, primarily, from with Rivard’s extraordinary, unfolding costume. Children’s folk tales are referenced and expanded upon as the performer constantly alters her attire. Architectural wonders appear (and disappear), cartoons illustrate the action and amuse the audience, Donald Trump pops up hilariously as the absurd villain he is. The effect of all this frenetic, borderline insane activity is to render Rivard (whose aesthetic is Terry Gilliamesque in both it visual and comic aspects) as a kind of one-woman Monty Python. Dissection, by Quebec company Chantiers (makers of the haunting Petite Pousse), is a powerful example of the truly dark possibilities of puppetry. A show very much for adults, presented in half-light, it is a bleak work of visual, symbolist poetry. As a disquieting, live soundscape is created, the distinction between the human body and the puppet form is blurred emotively. What seems like a dead, male, human body appears to be dragged through a forest. A woman pulls, first, a fish, then, an apple from her stomach. As she raises the apple to her mouth she disconnects a mask from her face and, appearing to have two visages, finally bites into the apple. FIAMS also presents a great deal of work for children. The deliciously mad, wonderfully detailed Cache-Cache Marionettes (a Quebecois co-production between Theatre Puzzle of Montreal and Saguenay’s own Theatre La Rubrique) takes its family audience through the forest. We encounter a fabulous panoply of puppet creatures (all made from branches and leaves), including a large, antlered animal (a moose or a caribou, perhaps) which is, understandably, terrified of “les humains”. Hilarious, engaging and wonderfully participatory for kids, it is an absolute joy. Leaving Saguenay and heading for the cultural explosion of the Edinburgh festivals, it is obvious that the contribution of puppet theatre to the world’s biggest showcase for the arts can be overlooked. Some attention might be paid to the adult Broadway puppet comedy Avenue Q (Hill Street Theatre, until August 25) and the live shows (one for families, another for adults) of TV star Basil Brush (Underbelly, Bristo Square, until August 15 and 25, respectively), but there’s more to puppetry on the Fringe than that. Puppet King Richard II (PQA Venues @ Riddle’s Court, until August 14), for example, combines two actors, recycled utensils, hand-carved Czech puppets and live music to present Shakespeare’s famous play. In Cabaret of Curiosities (theSpace @ Symposium Hall, until August 24) the puppet master of ceremonies Count Ocular (who has an eye for a head) presents a “gothic, vaudeville experience”. Beyond the Fringe, Scotland does have some celebrated artists in the field, especially those (such as Andy Manley and Shona Reppe) who are making work for children. In addition, the annual Manipulate festival (held every February in Edinburgh) includes puppetry in its diverse programme of visual theatre and animated film. However, returning from the FIAMS festival, one can’t help but wish that we would embrace more fully the delightful versatility of puppet theatre. -- Modernism and Scottish Theatre since 1969: A Revolution on Stage, by Mark Brown, available now from Palgrave Macmillan: www.palgrave.com/gb/book/9783319986388 0 comment © Copyright 2019 Our News Services Our Advertising Services Our Personal Services Our Colleagues Herald & Times Group Apps and Kindle Family notices Help, feedback & contact Evening Times Newsquest Media Group All rights reserved Newspaper Book your newspaper ad Travel services The National Scottish Newspaper Terms of advertising Digital editions Contact the sales team Photo sales Scotland's Homes Printers Terms & Conditions Newsletters View newspaper ads Crosswords & sudoku The Scottish Farmer s1homes.com
8 août 2019 - 10:59 Aisselles et bretelles, un collage de textes tirés de conte de fées universels Par Salle des nouvelles - Photo: Courtoisie Après un succès au FIAMS – Festival international des arts de la marionnette à Saguenay 2019 avec les trois représentations affichant salle comble, le Théâtre CRI est heureux de vous inviter à venir assister cet été à Aisselles et bretelles. C’est autour d’un collage de textes tirés de contes de fées universels que s’articule ce spectacle. De multiples couches de vêtements transformés et d’accessoires ingénieux sont portées par l’interprète et s’animent comme un paysage vivant. Le texte troué fait appel à notre imaginaire et nous invite à prendre part à l’histoire en terminant les phrases par le biais d’idées fantaisistes. C’est donc ainsi qu’ils vécurent heureux et eurent beaucoup… Place du citoyen de Chicoutimi Jeudi 8 août, 19 h Mardi 27 août, 12 h 15 En collaboration avec l’Association des Centres-villes de Chicoutimi. En cas de pluie, le spectacle aura lieu au Centre des arts et de la culture. Festival de contes et légendes Atalukan Camping Plage Robertson Vendredi 9 août, 20 h 30
SUBSCRIBE Pagesuite Edition Register Sign in NEWS POLITICS COMMENT CULTURE COMMUNITY SPORT BUSINESS SHOP 10,000 STEPS RESOURCES 7616 Invest in Independence TODAY WE HAVE SUBSCRIBERS JOIN US TODAY NEWS 9th August Mark Brown's theatre review: Beautiful theatre – with strings attached By Mark Brown A puppet from Le Cirque Orphelin. Picture: Cinthia Chouinard 0 comment Puppet theatre sits on the margins of Scottish theatre culture. However, as Mark Brown discovers at the FIAMS festival in Quebec, puppetry offers a world of wonders.
As the Edinburgh festivals get into full swing, the focus tends to be on the big name comedians and actors. Little attention is given to puppet theatre. A relatively neglected art form throughout the UK, puppetry is more celebrated in other countries, not least in Quebec, as the wonderful, biennial programme of FIAMS (Saguenay International Festival of Puppet Arts) attests. The City of Saguenay (a concept created in 2002, throwing a blanket over the small cities of Chicoutimi and Jonquiere and the town La Baie) is located some 288 road miles north of Montreal. Sitting on the banks of the Saguenay River, and boasting an impressive fjord, the city has a population of approximately 145,000 (similar to that of Dundee). Local people are justly proud of FIAMS, which celebrated its 15th edition between July 23 and 28. The event attracts practitioners of puppet, object and mask theatre from around the world; including, this year, artists from countries as diverse as Mali, China, France, Mexico and, of course, Canada itself. The companies from Quebec often shone the brightest. The outstanding show of this year’s FIAMS programme was, for my money, Le Cirque Orphelin, by Quebecois company Les Sages Fous. Highly original, beautifully quirky, sometimes disconcerting and, often, very funny, it creates, in a room that is the quintessence of dilapidated urbanism, a miniature circus of vagabond artists. The Equilibrist, for example, is a puppet comprised of only a head and two arms, who performs brilliant acrobatics. He is joined by a high-octane character who zooms around in a wheelchair and a besotted, male gure who, ultimately, achieves his dream of swimming in the circus aquarium with the seductive mermaid. The piece enjoys superb, atmospheric music and sound, excellent lighting and charmingly distinctive puppets. Most impressively, it brings all of these elements together in a memorably consistent aesthetic. Aisselles et Bretelles (Armpits and Braces), performed for Quebec’s Theatre CRI by the fabulous Guylaine Rivard, is one of the most inventive, humorous and downright crazy shows I have ever seen. It is a work of object theatre in which the objects emerge, primarily, from with Rivard’s extraordinary, unfolding costume. Children’s folk tales are referenced and expanded upon as the performer constantly alters her attire. Architectural wonders appear (and disappear), cartoons illustrate the action and amuse the audience, Donald Trump pops up hilariously as the absurd villain he is. The effect of all this frenetic, borderline insane activity is to render Rivard (whose aesthetic is Terry Gilliamesque in both it visual and comic aspects) as a kind of one-woman Monty Python. Dissection, by Quebec company Chantiers (makers of the haunting Petite Pousse), is a powerful example of the truly dark possibilities of puppetry. A show very much for adults, presented in half-light, it is a bleak work of visual, symbolist poetry. As a disquieting, live soundscape is created, the distinction between the human body and the puppet form is blurred emotively. What seems like a dead, male, human body appears to be dragged through a forest. A woman pulls, rst, a sh, then, an apple from her stomach. As she raises the apple to her mouth she disconnects a mask from her face and, appearing to have two visages, nally bites into the apple. FIAMS also presents a great deal of work for children. The deliciously mad, wonderfully detailed Cache-Cache Marionettes (a Quebecois co-production between Theatre Puzzle of Montreal and Saguenay’s own Theatre La Rubrique) takes its family audience through the forest. We encounter a fabulous panoply of puppet creatures (all made from branches and leaves), including a large, antlered animal (a moose or a caribou, perhaps) which is, understandably, terri ed of “les humains”. Hilarious, engaging and wonderfully participatory for kids, it is an absolute joy. Leaving Saguenay and heading for the cultural explosion of the Edinburgh festivals, it is obvious that the contribution of puppet theatre to the world’s biggest showcase for the arts can be overlooked. Some attention might be paid to the adult Broadway puppet comedy Avenue Q (Hill Street Theatre, until August 25) and the live shows (one for families, another for adults) of TV star Basil Brush (Underbelly, Bristo Square, until August 15 and 25, respectively), but there’s more to puppetry on the Fringe than that. Puppet King Richard II (PQA Venues @ Riddle’s Court, until August 14), for example, combines two actors, recycled utensils, hand-carved Czech puppets and live music to present Shakespeare’s famous play. In Cabaret of Curiosities (theSpace @ Symposium Hall, until August 24) the puppet master of ceremonies Count Ocular (who has an eye for a head) presents a “gothic, vaudeville experience”. Beyond the Fringe, Scotland does have some celebrated artists in the eld, especially those (such as Andy Manley and Shona Reppe) who are making work for children. In addition, the annual Manipulate festival (held every February in Edinburgh) includes puppetry in its diverse programme of visual theatre and animated lm. However, returning from the FIAMS festival, one can’t help but wish that we would embrace more fully the delightful versatility of puppet theatre. Modernism and Scottish Theatre since 1969: A Revolution on Stage, by Mark Brown, available now from Palgrave Macmillan: www.palgrave.com/gb/book/9783319986388 0 comment Subscribe AdChoices Archive Topics Site Map Exchange and Mart Contact Us Newsletters ©Copyright 2001-2019. This site is part of Newsquest's audited local newspaper network. A Gannett Company. Terms of advertising Terms & Conditions Contributor Terms Cookie Policy Manage Consent Published from its offices at 200 Renfield Street Glasgow
Scottish Stage Theatre and arts reviews and features from Scotland and beyond, by Mark Brown Reviews: FIAMS international puppet theatre festival, Saguenay, Quebec, 2019 � August 12, 2019August 12, 2019 � scottishstage � International theatre, Theatre features, Theatre reviews Beautiful theatre – with strings attached Puppet theatre sits on the margins of Scottish theatre culture. However, as Mark Brown discovers at the FIAMS festival in Quebec, puppetry offers a world of wonders. Enregistrer A puppet from Le Cirque Orphelin. Photo: Les Sages Fous As the Edinburgh festivals get into full swing, the focus tends to be on the big name comedians and actors. Little attention is given to puppet theatre. A relatively neglected art form throughout the UK, puppetry is more celebrated in other countries, not least in Quebec, as the wonderful, biennial programme of FIAMS (Saguenay International Festival of Puppet Arts) attests. The City of Saguenay (a concept created in 2002, throwing a blanket over the small cities of Chicoutimi and Jonquiere and the town La Baie) is located some 288 road miles north of Montreal. Sitting on the banks of the Saguenay River, and boasting an impressive fjord, the city has a population of approximately 145,000 (similar to that of Dundee). Local people are justly proud of FIAMS, which celebrated its 15th edition between July 23 and 28. The event attracts practitioners of puppet, object and mask theatre from around the world; including, this year, artists from countries as diverse as Mali, China, France, Mexico and, of course, Canada itself. The companies from Quebec often shone the brightest. The outstanding show of this year’s FIAMS programme was, for my money, Le Cirque Orphelin, by Quebecois company Les Sages Fous. Highly original, beautifully quirky, sometimes disconcerting and, often, very funny, it creates, in a room that is the quintessence of dilapidated urbanism, a miniature circus of vagabond artists.
The Equilibrist, for example, is a puppet comprised of only a head and two arms, who performs brilliant acrobatics. He is joined by a high-octane character who zooms around in a wheelchair and a besotted, male figure who, ultimately, achieves his dream of swimming in the circus aquarium with the seductive mermaid. The piece enjoys superb, atmospheric music and sound, excellent lighting and charmingly distinctive puppets. Most impressively, it brings all of these elements together in a memorably consistent aesthetic. Aisselles et Bretelles (Armpits and Braces), performed for Quebec’s Theatre CRI by the fabulous Guylaine Rivard, is one of the most inventive, humorous and downright crazy shows I have ever seen. It is a work of object theatre in which the objects emerge, primarily, from with Rivard’s extraordinary, unfolding costume. Children’s folk tales are referenced and expanded upon as the performer constantly alters her attire. Architectural wonders appear (and disappear), cartoons illustrate the action and amuse the audience, Donald Trump pops up hilariously as the absurd villain he is. The effect of all this frenetic, borderline insane activity is to render Rivard (whose aesthetic is Terry Gilliamesque in both its visual and comic aspects) as a kind of one-woman Monty Python. Dissection, by Quebec company Chantiers (makers of the haunting Petite Pousse), is a powerful example of the truly dark possibilities of puppetry. A show very much for adults, presented in half-light, it is a bleak work of visual, symbolist poetry. As a disquieting, live soundscape is created, the distinction between the human body and the puppet form is blurred emotively. What seems like a dead, male, human body appears to be dragged through a forest. A woman pulls, first, a fish, then, an apple from her stomach. As she raises the apple to her mouth she disconnects a mask from her face and, appearing to have two visages, finally bites into the apple. FIAMS also presents a great deal of work for children. The deliciously mad, wonderfully detailed Cache-Cache Marionettes (a Quebecois co-production between Theatre Puzzle of Montreal and Saguenay’s own Theatre La Rubrique) takes its family audience through the forest. We encounter a fabulous panoply of puppet creatures (all made from branches and leaves), including a large, antlered animal (a moose or a caribou, perhaps) which is, understandably, terrified of “les humains”. Hilarious, engaging and wonderfully participatory for kids, it is an absolute joy. Leaving Saguenay and heading for the cultural explosion of the Edinburgh festivals, it is obvious that the contribution of puppet theatre to the world’s biggest showcase for the arts can be overlooked. Some attention might be paid to the adult Broadway puppet comedy Avenue Q (Hill Street Theatre, until August 25) and the live shows (one for families, another for adults) of TV star Basil Brush (Underbelly, Bristo Square, until August 15 and 25, respectively), but there’s more to puppetry on the Fringe than that. Puppet King Richard II (PQA Venues @ Riddle’s Court, until August 14), for example, combines two actors, recycled utensils, hand-carved Czech puppets and live music to present Shakespeare’s famous play. In Cabaret of Curiosities (theSpace @ Symposium Hall, until August 24) the puppet master of ceremonies Count Ocular (who has an eye for a head) presents a “gothic, vaudeville experience”. Beyond the Fringe, Scotland does have some celebrated artists in the field, especially those (such as Andy Manley and Shona Reppe) who are making work for children. In addition, the annual Manipulate festival (held every February in Edinburgh) includes puppetry in its diverse programme of visual theatre and animated film. However, returning from the FIAMS festival, one can’t help but wish that we would embrace more fully the delightful versatility of puppet theatre. These reviews were originally published in The Herald on Sunday and the Sunday National on August 4, 2019 © Mark Brown Advertisements Blog at WordPress.com. (https://wordpress.com/?ref=footer_blog)
Denise Pelletier 28 août, à 13 h 27 · Original, délicieux, ingénieux, fabuleux: "Aisselles et bretelles", la plus récente création de Guylaine Rivard, présentée hier à la Place du citoyen. J'ai eu la chance de m'installer à la première rangée, la seule à l'ombre par cette magnifique journée estivale. Le Westfalia stationné devant les spectateurs fait marche arrière, laissant place à la "scène", sur laquelle se trouvent deux portemanteaux où sont accrochés quelques sacs et accessoires, une petite tribune sur laquelle se tient la comédienne. Le reste du décor, elle le porte sur elle... C'est une épaisse robe aux multiples couches. Elle les déplace et les enlève peu à peu, tout en disant son texte, nous offrant ainsi un séduisant effeuillage visuel et sonore sur le thème des contes populaires. Virtuose du minimalisme, Guylaine Rivard découpe, rapièce, tisse, bricole, entrelace, coud, brode, tricote, les morceaux (textes et personnages) de tous ces contes: Cendrillon, le petit Chaperon Rouge, Jack et son haricot magique, Pinocchio, les trois Petits cochons, Alice (et le lapin Bretelle...) la Belle au bois dormant, Blanche- Neige, Pocahontas... Les méchants des uns épousent les bons des autres, unions improbables qui produisent des rejetons inattendus. L'actualité s'invite à l'occasion, avec les visages de Donald Trump et de Michael Jackson, quelques expressions bien québécoises, les réfugiés, la paix... Le tout livré avec un humour subtil et bien dosé. Tout en illustrant son propos par des dessins sur tissu ou sur papier, des calques, des pastiches de tableaux célèbres, des personnages en laine, corde ou peluche, elle construit avec fantaisie et intelligence un nouveau récit à partir de ces fables. En fond sonore: de grandes oeuvres classiques et bien connues. Ce spectacle au style délicieusement déjanté, présenté sur le ton du conte, amuse tout en se moquant de nos fictions modernes. Pirouette finale, en homophonie avec "Aisselles": "Est-ce elle?", demande-t-elle. Oui, c'est bien elle, Guylaine Rivard, géniale troubadoure qui promène son spectacle à bord d'un Westfalia en compagnie de Serge Potvin, son complice, comparse, collaborateur, technicien (etc...). Mentionnons aussi la collaboration d'Éric Chalifour aux textes et à la direction d'acteur, ainsi que de Micheline Tremblay et France Dufour, le tout sous l'égide du Théâtre CRI. "Pendant 30 minutes, Guylaine Rivard prend tous les contes de fées imaginables, les mélange, les réinvente et rajoute une couche d’actualité. L’histoire porte un regard critique sur la morale pas toujours très morale, justement, de ces contes destinés aux enfants", écrivait fort justement Stéphane Bouchard dans Le Quotidien, après avoir vu le spectacle dans le cadre du FIAMS, soulignant également la créativité et l'humour de cette production.
CHI SIAMO (/CHI-SIAMO.HTML) CONTATTI (/CONTATTI.HTML) (https://www.recensito.net/) FIAMS 2019: TUTTA L’UMANITÀ DELLE MARIONETTE NEL FESTIVAL INTERNAZIONALE IN QUEBEC Stampa (/teatro/fiams-2019-canada-resoconto.html?tmpl=component&print=1) Quindici edizioni per il Festival Internazionale delle Arti della Marionetta a Saguenay. Quindici edizioni per questa manifestazione biennale che attrae da svariate parti del globo compagnie, performer, direttori artistici e giornalisti nella regione del fiordo della regione in Quebec, a quasi sei ore di viaggio da Montreal. Un viaggio, appunto, sia esteriore, fatto di (/media/k2/items/cache/21bdcdbea7b3837868c60c6723feac02_XL.jpg) strade dritte e sicure e boschi infiniti, che interiore: quello che il teatro di figura ci porta a fare ogni volta che ci relazioniamo con esso attraverso marionette, pupi, pupazzi, ombre, oggetti, disegni, ma soprattutto tanta immaginazione, consentendoci un passo indietro, anzi un passo dentro la nostra capacità di fare i conti con la nostra fantasia. Circa trentacinque spettacoli per il Fiams 2019 (andato in scena l’ultima settimana di luglio) tra la programmazione principale – tra centri culturali e auditorium di scuole e università – e un’altra off e gratuita organizzata negli spazi esterni di Chicoutimi e Jounquiere, lungo il fiume; alle perfomance si sono aggiunte poi numerose attività professionali e di formazione, indirizzate soprattutto a far
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