SCOT SÉMINAIRE DES ÉLUS - RESTITUTION DES DÉBATS DU 19 MARS 2013 - AUDIAR
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SYNDICAT MIXTE DU SCOT note de synthèse SCoT schéma de cohérence territoriale du Pays de Rennes Séminaire des élus Restitution des débats du 19 mars 2013
Séminaire d’approfondissement des élus Restitution des débats du 19 mars 2013 « Le commerce sur notre territoire, cela s’anticipe ! » Comment agir pour développer des commerces qui répondent aux besoins de tous les ménages ?
Sommaire Sommaire Contexte et problématique du séminaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Synthèse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Un nouveau monde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 n « L’internet des courses » et ses hybrides 8 n Le produit et le service 8 n éviter les friches commerciales 9 Réussir la diversité territoriale avec le commerce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 n L’attractivité du centre de Rennes est à maintenir, voire à renforcer 9 n Les autres pôles majeurs : points de consensus et de débat 10 n Construire le puzzle du commerce de proximité 11 n L’offre commerciale dans les pôles bleus : une offre diversifiée ou spécialisée ? 14 Quel rayonnement des pôles commerciaux au-delà du Pays de Rennes ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Organisation territoriale et commerciale : les réglages à faire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 n Les réglages de l’organisation territoriale 16 n Les ajustements de la carte commerciale 19 Annexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 Profil des participants aux ateliers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 Séminaire d’approfondissement des élus • Restitution des débats du 19 mars 2013 • AUDIAR 2013 5
1 Contexte et problématique du séminaire Les élus du Pays de Rennes ont décidé de réviser leur SCoT adopté fin 2007. Cette mise en révision n’est pas seulement une affaire technique. C’est Un premier séminaire portant sur « Quel dévelop- pement pour le Pays de Rennes ? Avec quel sens pour les habitants d’aujourd’hui et de demain ? à avant tout un temps politique de réflexion pour quelles conditions ? Et avec quelle organisation décider de nouvelles orientations majeures et spatiale ? » a permis d’ouvrir la réflexion et de se adapter si nécessaire celles du SCoT actuel. Il mettre d’accord sur les sujets essentiels à partir s’agit pour les élus de se réinterroger sur ses de neuf mots : attractivité, polarités, interpolarités, fondamentaux, d’enrichir le projet politique du proximité, diversité des territoires, mixité/formes territoire au regard des nouveaux enjeux (évolutions urbaines, renouvellement urbain, énergie, gouver- des périmètres du territoire, loi de modernisation nance. Le second a permis d’esquisser la carte de du commerce, Grenelle de l’environnement…). l’organisation territoriale souhaitée par les élus à Un premier bilan permettant de fixer l’ambition et l’horizon 2030. le contenu de la révision a été réalisé au premier semestre 2012 dans les différents EPCI du Pays de Le troisième séminaire intitulé « Le commerce sur Rennes. Chaque EPCI a consigné les informations notre territoire, cela s’anticipe ! » s’inscrit dans la dans une « note de contribution » adressée aux Pays continuité de cette réflexion avec pour fil rouge la de Rennes 1 en juin dernier. Pour poursuivre leurs question suivante : comment agir pour développer réflexions ensemble, les élus ont choisi de travailler des commerces qui répondent aux besoins de tous sous la forme de séminaires. les ménages ? © Pays de RenNEs © Pays de RenNEs 1 Contributions à la révision du SCoT du Pays de Rennes, Pays d’Aubigné, Pays de Châteaugiron, Pays de Liffré, Rennes Métropole, Val d’Ille - Pays de Rennes, juin 2012. 6 Séminaire d’approfondissement des élus • Restitution des débats du 19 mars 2013 • AUDIAR 2013
© Pays de RenNEs Les objectifs assignés à cette séance qui a réuni 160 élus du Pays de Rennes étaient : • de sensibiliser sur les enjeux du commerce et ses contraintes, • d’approfondir le rôle des dix pôles bleus propo- sés dans l’organisation territoriale issue du sémi- naire du 5 février, • de préciser le rôle et les fonctions attendues du commerce de proximité et ses conditions de réussite. La présente note restitue de manière synthétique les principaux résultats de la séance de travail. Séminaire d’approfondissement des élus • Restitution des débats du 19 mars 2013 • AUDIAR 2013 7
2 Synthèse Un nouveau monde n « L’internet des courses » côté de ces offres, un hybride est en train d’explo- ser, le drive, ces magasins-entrepôts où l’on charge ses courses dans le coffre de sa voiture après les avoir commandées sur internet aux prix proposés et ses hybrides dans les hypermarchés. Les drives alimentaires se développent dans le Pays de Rennes. Ils repré- 15 juin 1963, Carrefour ouvre à Sainte-Geneviève sentent aujourd’hui une faible part du commerce des Bois dans l’Essonne le premier hypermarché alimentaire mais pourraient atteindre 6 % des français. Il fait plus de 2 600 m2 et offre 400 places achats alimentaires en 2020 2. Demain, le drive se de parking. C’est le premier magasin à proposer déclinera dans le Pays de Rennes sur d’autres seg- sous le même toit des produits frais, de l’épicerie, ments comme le bricolage par exemple. Les distri- du bazar, du textile et de l’électroménager. Le suc- buteurs s’adaptent avec rapidité à la demande des cès est au rendez-vous. consommateurs. Cinquante ans plus tard, le monde a changé. L’ave- Au-delà du drive, le nouveau monde du commerce nir n’est plus aux hypermarchés. Les mutations et de la distribution constitue, comme le soulignent s’accélèrent. Le commerce électronique a décollé plusieurs élus lors des échanges, « une opportunité en France. Il représente 45 milliards d’euros de avec des emplois dans la logistique et des offres chiffre d’affaire en 2012, en progression de 19 % par en milieu rural où les supérettes ne peuvent tenir le rapport à 2011. Il regroupe une grande diversité de coup ». pratiques allant des achats en ligne de vêtements, d’électroménager et d’objets multimédias, de livre et de musique, de voyages et de séjours touris- tiques… Tous ces biens et services s’achètent en n Le produit et le service trois clics, neufs ou d’occasion. « Nos jeunes d’au- Autre idée marquante, débattue par les élus à la jourd’hui, c’est la génération Le bon Coin » confiera suite de l’intervention de Stéphane Merlin du Cabi- un élu dans un atelier. Les courses sur internet et net Pivadis, les consommateurs ne sont plus seule- les livraisons à domicile des produits commandés ment rivés sur le produit, ils recherchent du service, font également partie de la gamme. Toutes les en- par exemple un achat accompagné d’une livraison seignes de la grande distribution les proposent. à ou encore une plongée dans l’univers de la mai- son pour choisir une cuisine, un canapé avec des visites dans les magasins de meubles, sur des sites internet spécialisés, avec à la clé des idées d’agen- cement de leur espace de vie privée. Les usages bougent, se diversifient ; l’internet est au cœur de ces changements. Les espaces de discussions s’y multiplient ; les comparateurs de prix, les systèmes de locations et de revente de produits, de troc et d’échanges également. La réponse à un besoin, à un prix donné, ne nécessite plus nécessairement de se déplacer. Mais en même temps, on continue à se déplacer tout autant. Toutes ces évolutions interrogent les élus notam- ment sur la place du commerce physique dans la ville de demain et la manière de l’organiser. Faut-il © Pays de RenNEs encore prévoir des cellules commerciales dans les 2 Préparation du séminaire des élus du 19 mars 2013, Le commerce dans le Pays de Rennes, Audiar, Pays de Rennes, 2013. 8 Séminaire d’approfondissement des élus • Restitution des débats du 19 mars 2013 • AUDIAR 2013
opérations de renouvellement urbain des centres- villes et des centres-bourgs, avec des places de stationnement à proximité ? Comment aménager le centre-bourg afin qu’il reste un espace de vie, de rencontre, d’urbanité ? Quelle place le supermar- ché va-t-il avoir dans le commerce de demain ? Va- t-on vers des formats de plus en plus diversifiés, du « city market » à l’espace classique de vente avec un drive adossé ? Faut-il envisager le supermarché dans le centre ou le maintenir à l’écart, branché sur un giratoire ou sur l’entrée/sortie d’une route à fort trafic ? Les demandes sont en effet diverses, demandes d’efficacité dans l’acte d’achat mais en même temps, demandes de convivialité, de liens. Se rendre dans un commerce, ce n’est pas seule- ment acheter un produit, c’est aussi discuter, ren- © Pays de RenNEs contrer des gens. Les demandes peuvent paraître contradictoires. Elles sont surtout plurielles 3. Le ci- toyen demande des commerces de proximité dans les communes et le consommateur ne les fréquente pas ou seulement pour du dépannage ou des bri- coles. C’est ainsi que beaucoup d’élus ont exprimé Les élus sentent que les choses bougent vite et que leur ressenti de la situation sur le terrain. les marges de manœuvre sont étroites. Toutefois, des marges d’actions existent à condition de tra- vailler collectivement, en finesse, avec souplesse et n éviter les friches commerciales surtout à condition de ne pas lancer des opérations irréversibles se traduisant demain par de vastes Les réponses ne sont pas faciles. Six sites com- friches commerciales. La reconquête pour d’autres merciaux font 50 % du chiffre d’affaire du Pays de usages est ensuite difficile et coûteuse. C’est une Rennes. 35 % des locaux commerciaux changent de appréciation générale partagée par les élus. commerce ou d’enseigne tous les cinq ans, 8,6 % de locaux sont vacants sur le pays de Rennes, 14 % dans certains quartiers de la ville de Rennes4. Les coûts de l’immobilier commercial sont importants. Réussir la diversité territoriale Dans certains cas, soulignent des élus, le commerce disparaît et le local reste vide. Parfois, les communes avec le commerce interviennent en utilisant leur droit de préemption pour maintenir un commerce, encore faut-il avoir n L’attractivité du centre de Rennes est un commerçant prêt à investir. Dans d’autres cas, une banque achète le local et s’y installe ; ce n’est à maintenir, voire à renforcer pas nécessairement ce qui est attendu en termes Les élus sont unanimes pour dire que le centre- d’animation et de vie commerciale dans la commune ville de Rennes doit rester très présent sur la scène mais c’est mieux qu’une friche ; c’est aussi un, deux, commerciale. Cette attractivité est à maintenir parfois trois emplois. Autre idée battue en brèche, la voire à renforcer si possible et ceci pour plusieurs croissance démographique ne se traduit pas par une raisons. Tout d’abord, le centre de Rennes n’est croissance du commerce sur le territoire. Il y a un pas en concurrence avec les « dix pôles bleus 5 » découplage entre l’évolution démographique et celle et le commerce de proximité. L’offre commer- du chiffre d’affaire du commerce, constate Stéphane ciale est diversifiée allant des grandes enseignes, Merlin dans son étude sur le commerce dans le Pays aux boutiques spécialisées (habillement, épicerie, de Rennes. voyage…) en passant par les petites boutiques de bric et de broc qui font aussi l’attrait d’un centre. 3 « Le consommateur est insaisissable, caméléon et parfois contradictoire », 5 Cf. les dix pôles bleus définis par les élus lors du séminaire du 5 février Stéphane Merlin, exposé introductif aux ateliers, 19 mars 2013. 2013 : Pacé, Mordelles - Le Rheu, Bruz – Chartres-de-Bretagne, Vern- 4 Stéphane Merlin, étude sur le commerce dans le Pays de Rennes, sur-Seiche, Châteaugiron, Noyal-sur-Vilaine – Acigné, Liffré, Betton, La Pivadis, Syndicat Mixte du SCoT du Pays de Rennes, 2013. Mezière – Melesse – (Gevézé), Saint-Aubin d’Aubigné. Séminaire d’approfondissement des élus • Restitution des débats du 19 mars 2013 • AUDIAR 2013 9
© Pays de RenNEs Son rayonnement est large. Le centre commerçant n Les autres pôles majeurs : est à la fois l’espace des habitants de Rennes, de l’agglomération, du Pays de Rennes et plus large- points de consensus et de débat ment des passants, touristes, étudiant(e)s, hommes Les autres pôles majeurs (Alma, Grand quartier, et femmes d’affaire qui font la vie de la ville et lui Rive Ouest à Pacé, Cap Malo…) constituent comme donnent son épaisseur économique et humaine de le centre de Rennes des lieux d’achat mais aussi de capitale régionale. Ensuite, fréquenter le centre de promenade, de flânerie, de découverte. Les jeunes Rennes, ce n’est pas seulement une affaire d’achat, s’y retrouvent, des familles s’y promènent le same- c’est une « expérience urbaine » pour les jeunes, di. L’exemple de « la promenade familiale à Ikéa » les familles et les visiteurs de toutes sortes. Les a été cité à plusieurs reprises. Ces centres com- espaces sont agréables pour se promener, décou- merciaux avec des aménagements et des agence- vrir la ville à pied, faire les boutiques et s’arrêter à ments très différents des centres-villes historiques un coin de rue ou à une terrasse de café. Enfin, les sont aussi des lieux de rencontre et d’échange avec élus insistent sur le fait que le centre-ville doit être leur propre urbanité. On y voit du monde. un espace ouvert à tous, même si tout le monde ne le fréquentera pas. « Certaines populations ne La question que beaucoup d’élus se sont posée est sont pas à l’aise dans le centre-ville de Rennes et la suivante : aujourd’hui compte tenu du développe- s’y retrouvent mieux dans les pôles commerciaux ment du territoire, faut‑il limiter les pôles majeurs ? de périphérie (Cap Malo par exemple) ». Le centre- Il n’y a pas une réponse qui se résume en un oui ou ville doit être accessible en transport public mais un non. L’expression majoritaire est une demande aussi en voiture en fonction des activités que l’on de « maîtrise de leur développement ». Essayons a à y faire et des moments de la journée ou de la de comprendre. Pour les élus, il s’agit de ne pas semaine. Le samedi après-midi, il est difficile d’y fermer le territoire à l’arrivée de grandes enseignes circuler, également à certaines heures de pointe qui rechercheraient des installations dans les pôles du matin ou de la fin d’après-midi ; à d’autres majeurs. Le développement du Leclerc à Grand moments, en milieu de matinée ou d’après-midi Quartier s’est traduit par la création de 200 em- en semaine ou en soirée, il n’y a pas de grosses plois. Cet argument est revenu à plusieurs reprises. difficultés. En dernier lieu, il ne doit pas être bridé Néanmoins, le développement ne peut pas se faire dans sa capacité à pouvoir accueillir de nouvelles sur le mode du passé. Dans plusieurs groupes de grandes enseignes de centre-ville. travail, la question a tourné autour de la maîtrise de la consommation de foncier, notamment agricole. Il 10 Séminaire d’approfondissement des élus • Restitution des débats du 19 mars 2013 • AUDIAR 2013
s’agirait en quelque sorte d’inventer dans ces pôles delà de ces points, d’ordre général, comment est existants des dispositifs de renouvellement ur- interprétée cette notion de « commerce de proxi- bain « permettant de développer des m2 supplémen- mité » dans le Pays de Rennes. Quels sont les mots taires sans consommer de foncier supplémentaire » utilisés par les élus pour en parler ? Quelles en sont (construire en hauteur, mutualiser des espaces de les usages ? Quels sont les agencements attendus stationnement, travailler sur la forme urbaine…). entre ce type de commerce et les autres pratiques A également été abordée la question de la spéci- commerciales ? ficité des pôles majeurs thématiques, la route du meuble, le pôle de loisirs de Cap Malo Melesse-La Le commerce de proximité recouvre les com- Mézière… L’idée reste intéressante. C’est pour cer- merces de la vie de tous les jours, principalement tains élus un atout pour le rayonnement du territoire alimentaires : une supérette-épicerie selon la taille au-delà du Pays de Rennes. Des points de débat du bourg, des commerces traditionnels de bouche subsistent sur leur viabilité économique à terme (boucherie, traiteur, boulangerie). En font égale- notamment sur la route du meuble considérée ment partis les marchés et le commerçant ambu- comme un pôle vieillissant et pas nécessairement lant. Pour les élus, ces commerces sont associés en phase avec les évolutions des comportements à des services de base, un bar-tabac, un coiffeur, des consommateurs. Quelques élus ont également un fleuriste, un point de retrait bancaire, un service émis l’idée d’adjoindre à ces pôles thématiques postal. En fonction de la taille de la commune, ces des emplois autres que liés au commerce pour services sont plus ou moins étoffés. Il s’agit aus- les conforter dans leur développement. La ques- si de nouveaux services comme les systèmes de tion des pôles thématiques reste à approfondir car retrait de colis, les dispositifs de commande et de les informations collectées dans les groupes sont retrait/livraison de produits frais issus de l’agricul- éparses et il est difficile de dégager les arguments ture de proximité (paniers de fruits et légumes, de qui font ou non consensus sur ce sujet. produits laitiers). Enfin, pour des élus de petites communes rurales, la mobilisation autour du com- Par contre, concernant l’accessibilité des pôles ma- merce de proximité est une mobilisation pour sau- jeurs en transport collectif, la réponse est plus claire ; ver le dernier commerce existant dans la commune. les desservir a du sens car il s’agit de lieux d’achat, Le commerce de proximité ne se réduit pas à de balade mais aussi d’emplois. Favoriser l’accès de cette description. C’est un espace social, une tous les salariés à leurs lieux d’emploi est un enjeu façon conviviale et sympathique de vivre la ville : important. Les transports publics doivent y contri- aller faire ses courses à pied ou à vélo, fréquen- buer. Certains ont poussé l’idée de conditionner leur ter le marché, échanger quelques mots avec des développement à une desserte en transport public. personnes en attendant son tour à la boulangerie. Néanmoins, il est difficile de dire si ce dernier point Plusieurs groupes ont insisté sur cette dimension. fait consensus ou non car la question n’a pas été L’un a poussé la réflexion autour des groupements abordée dans tous les groupes de travail. de « consom’acteurs », ces personnes qui décident d’utiliser consciemment leur pouvoir d’achat pour défendre les idées qui leur tiennent à cœur, par n Construire le puzzle du commerce de exemple acheter bio, acheter des produits issus du commerce équitable, éviter les produits sur-embal- proximité lés, favoriser le commerce de proximité. La proxi- Le commerce de proximité s’est effondré à la fin mité est une façon de vivre les rapports sociaux. des années 70. Il semble aujourd’hui redevenir plus porteur pour des raisons variées : les modes de vie En avançant dans la réflexion avec les élus, il res- des citadins ont changé, les ménages sont plus pe- sort que la proximité ne se réduit pas à la proxi- tits, la population vieillit, les pratiques de consom- mité géographique de son chez soi. Elle se vit à mation évoluent. Des consommateurs ne se satis- plusieurs échelles, la proximité immédiate liée au font plus de l’ambiance des grandes surfaces et du lieu de résidence, au lieu de travail mais aussi une caractère impersonnel des relations. Ils recherchent proximité plus mouvante en lien avec les trajets des liens de proximité. La « proximité » capterait domicile – travail ou encore les circuits des parents selon les estimations du cabinet Pivadis 20 à 25 % taxis du mercredi qui accompagnent leurs enfants des dépenses commerciales des habitants 6. Au- à des activités. La mobilité donne un autre sens à la sphère de proximité. Ainsi, le commerce de proxi- 6 Cf. Propos introductifs de Stéphane Merlin, cabinet Pivadis, séminaire du mité peut être proche de son domicile, de son lieu 19 mars 2013. Séminaire d’approfondissement des élus • Restitution des débats du 19 mars 2013 • AUDIAR 2013 11
Châteaugiron, Bruz ou Rennes… Un centre-ville d’une commune de 17 000 habitants n’est pas un centre-bourg d’une commune de 3 000 habitants. Enfin, beaucoup d’élus considèrent que le Pays de Rennes est aujourd’hui bien doté en supermar- chés avec une diversité de configurations. Des élus seraient favorables à limiter leur développement notamment les surfaces alimentaires. « Il faut fixer des seuils de taille et de développement des super- © Pays de RenNEs marchés pour pouvoir permettre le développement de l’offre de proximité ». Il y a un consensus sur ce sujet dans plusieurs groupes à condition de porter une attention particulière aux situations de centre- ville où le supermarché peut être un élément clé de la réussite du dispositif de renouvellement urbain comme c’est le cas par exemple à Bruz. Il reste toutefois difficile de dire s’il existe un point de vue majoritaire sur le sujet car il n’a pas été abordé dans les mêmes termes dans l’ensemble des groupes. Mettre le paquet pour maintenir voire développer le © Pays de RenNEs commerce de proximité est une idée séduisante. Il y a là un consensus. Les éléments de débat portent sur le comment faire. Le séminaire a permis de les pointer mais n’a pas abouti à la formulation de d’avis partagés clairs et nets sur les différents su- de travail ou des lieux d’activité des jeunes enfants. jets. En voici quelques uns. Autre question débattue dans plusieurs groupes, le • Le commerce de proximité n’a pas la possibilité supermarché est-il un commerce de proximité ou un de vivre dans toutes les communes du Pays de concurrent ? Il n’y a pas de réponse consensuelle. Rennes. La question devient la suivante : quels L’analyse des éléments de débat et des arguments sont les critères de la décision ? Le marché ? Une échangés montre que tout d’abord, le supermarché organisation territoriale en réseau de proximité recouvre des réalités différentes. Un supermarché permettant de créer les conditions de réussite : de 2 500 m2 à proximité d’un grand giratoire routier 1) avec un bassin de vie plus important, ou d’une voie rapide n’a rien à voir avec un super- 2) en innovant autour de nouveaux services sol- marché de 500 à 1 000 m2 en centre-bourg ou à licités par les consommateurs (retraits de colis, sa proximité. Ensuite, un supermarché installé en liens plus étroits avec les dispositifs de circuits centre-bourg ou en centre-ville peut jouer un effet courts, livraisons à domicile, navettes pour les d’entrainement sur le commerce local, le maintien personnes âgées…) ? de la population dans la commune voire l’installa- • Un seuil de population doit être pris en compte tion de nouveaux ménages. La complémentarité pour la viabilité du commerce de proximité. « Il entre le supermarché et le commerce de proximité faut éviter d’engager des commerçants dans des est réelle et positive. Pour certains élus, elle peut installations non viables qui génèrent échec et pré- même exister quand le supermarché se trouve en carité.» De nombreux exemples d’échec de petits périphérie du centre. Elle limite l’évasion commer- commerces et de supérettes sont cités dans les ciale. Ainsi, comme le note un élu de Bruz, « en ana- débats. « Brécé, commune de 2 500 habitants a lysant les comportements des gens, on remarque vu se succéder six à sept opérateurs en quelques que le super U est devenu un commerce de proxi- années pour la supérette. Les jeunes ménages ne mité ». Toutefois, des élus de petites communes viennent pas. Il y a la qualité de l’offre, les compé- considèrent que le risque de concurrence existe. tences humaines du commerçant mais aussi un Le supermarché peut déstabiliser le commerce de seuil de population minimum à intégrer dans la proximité. Il est difficile d’apporter une réponse glo- décision ». à partir des expériences des petites bale à la question, les situations étant différentes communes, il ressort que ce seuil doit être supé- d’une commune à l’autre. Les ingrédients de la rieur à 2 500 habitants pour maintenir un noyau proximité ne sont pas les mêmes à Piré-sur-Seiche, de commerces de proximité. L’idée est bien de 12 Séminaire d’approfondissement des élus • Restitution des débats du 19 mars 2013 • AUDIAR 2013
pouvoir faire exister un noyau commercial et non un seul commerce isolé qui serait voué à l’échec. « Un seul bon commerce, cela marche parfois mais c’est rare. Quand le succès est au rendez- vous, c’est lié à une personne, un NOM, un bon boucher, un bon restaurateur avec une renom- mée (…). Un seul commerce de type petite épice- rie multi-service servira au dépannage mais aura du mal à être rentable ». Dans les centres-villes des pôles bleus, l’offre de proximité a également du sens car des habitants y vivent. Ils sont plus nombreux. L’offre doit être plus étoffée, plus di- versifiée. Le groupe qui a travaillé sur la question estime que le seuil pour la viabilité de cet écosys- tème de proximité est autour de 8 000 habitants. • Un autre point qui fait débat. Le drive en plein dé- veloppement ne constituerait-il pas une menace pour le commerce de proximité ? Certains élus se posent la question car le drive est positionné sur le même créneau que le commerce de proximité, l’alimentaire. Les deux offres pourraient se percu- ter. Toutefois, les éléments échangés pendant le débat montrent que le drive n’est pas nécessai- rement l’ennemi du commerce de proximité. Les usages sont différents. Le drive se positionne sur « l’achat efficace » et le commerce de proximité à la fois sur « l’achat de commodité », « l’achat dépannage » et « l’achat engagé », c’est-à-dire nouant avec des valeurs de qualité de vie, de recherche de liens et pour certains, une façon de vivre en adéquation avec leurs convictions (cf. le débat sur les consom’acteurs). A priori, les cibles de clients ne se recouvrent pas. Ajoutons à cela, une population qui vieillit, qui souhaite rester le plus longtemps possible à domicile, dans leur commune, là où leurs amis et connaissances vivent. Le drive devrait plutôt impacter les hyper- © Pays de RenNEs marchés et les gros supermarchés. En dernier lieu, dans cet agencement complexe des fonctions commerciales, quelles sont les conditions de réussite du commerce de proximité ? • la qualité de l’offre en magasin (fruits et légumes, • une aire de marché avec un potentiel de cinq viande, produits laitiers), sa présentation, l’ampli- millions d’euros de marché théorique alimen- tude horaire et les qualités du commerçant (ac- taire, ce qui suppose une organisation à plusieurs cueil, qualités humaines, sens du commerce...) ; communes dans certains secteurs du Pays de • la complémentarité avec le supermarché. Ce der- Rennes ; nier ne doit pas comprendre de galerie commer- • une bonne lisibilité et visibilité de l’offre commer- ciale ; ciale : des commerces regroupés, une bonne • l’intervention de la collectivité peut se révéler accessibilité, un environnement agréable et des bénéfique dans certains cas, par exemple pour le possibilités de stationnement ; portage financier de cellules commerciales. • une mixité des fonctions associant équipements, commerces et services marchands et non mar- chands ; Séminaire d’approfondissement des élus • Restitution des débats du 19 mars 2013 • AUDIAR 2013 13
© Pays de RenNEs n L’offre commerciale dans lement pour dire qu’il faut conserver des marges les pôles bleus : une offre diversifiée de manœuvre pour les opérations de centre-ville, notamment pour permettre un développement des ou spécialisée ? locomotives alimentaires qui jouent un effet d’en- Il semble se dégager un consensus sur la diver- trainement sur la dynamique marchande 7. Il s’agit là sification de l’offre commerciale dans les « pôles d’un vrai sujet à traiter dans le SCoT surtout lorsque bleus » du Pays de Rennes à l’horizon 2030. L’idée les communes sont engagées dans des opérations est que les pôles bleus puissent développer des de renouvellement urbain, le commerce étant sou- offres autres que l’alimentaire. « Il faut calmer le jeu vent une carte maîtresse dans le dispositif 8. sur le développement de l’alimentaire et conforter ces pôles par d’autres types de commerces et de Les points de débat portent sur les magasins de services ». Cette expression d’un élu est largement bricolage, d’équipements de la maison et de la partagée par une grande majorité des participants. personne ainsi que les jardineries. Ces commerces Chaque pôle bleu pourrait développer une offre doivent-ils y avoir une place ? Pas systématique- diversifiée mais de façon différente. Il n’y a pas un ment dans tous les pôles bleus. Un critère de dif- modèle avec une liste de commerces et de services férenciation pourrait être la distance au cœur de types pour les pôles bleus. à grande maille, ils offri- métropole. Les plus éloignés pouvant a priori jouer raient les commerces et services pour répondre aux plus largement la carte de la diversification sous ré- besoins courants y compris en équipement de la serve que la zone de chalandise soit suffisamment maison et de la personne (santé, bien-être). Mais dense. Ainsi, une offre diversifiée en équipement où mettre le curseur ? Deux chemins se dessinent. de la personne semble envisageable à Liffré mais Le premier propose d’avoir une offre commerciale plus délicate à mettre en œuvre à Betton proche du relativement étendue dans les pôles bleus ; le se- pôle majeur de Grand Quartier et du centre-ville de cond, plus nuancé invite à rechercher un équilibre Rennes. Sur Bruz, la réponse est plus nuancée car pour préserver le rayonnement des pôles majeurs la proximité des pôles majeurs est concurrencée et le développement des commerces de proximité par la taille de la commune. Concernant le brico- alimentaire dans les « pôles jaunes ». lage, là aussi la réponse est nuancée. Elle dépend Très concrètement, il y a un consensus pour dire fortement de la zone de chalandise, du format que les pôles bleus peuvent accueillir un supermar- proposé et de la situation par rapport au cœur de ché, des commerces de bouche, de bien-être et de métropole. « à Bruz, le magasin de bricolage d’une santé (esthétique, coiffure, pharmacie, paraphar- macie…) et des services (bars, tabac, restaurants, 7 Le consensus concerne les groupes où la question a été traitée. Le sujet n’a pas été abordé dans les dix huit groupes de travail. banques, assurances…). Les élus s’accordent éga- 8 Cf. la situation de Bruz illustrée dans les pages suivantes. 14 Séminaire d’approfondissement des élus • Restitution des débats du 19 mars 2013 • AUDIAR 2013
surface moyenne de 1 000 m2 ne fonctionne pas. Il est trop petit et le marché n’est pas là pour per- mettre une offre de taille supérieure compte tenu de la proximité de Castorama et de Gédimat à Guichen ». Un débat a également eu lieu dans plu- sieurs groupes sur les magasins de meubles. Les élus sont globalement d’accord sur l’idée « qu’il ne faut pas mettre d’enseignes de meubles dans les pôles bleus ». Il s’agit d’achats exceptionnels. Les enseignes de meubles iront se positionner dans les pôles majeurs. Quel rayonnement des pôles commerciaux au-delà du Pays © Pays de RenNEs de Rennes ? Au cours des échanges, les élus se sont exprimés sur différentes questions proposées à partir d’un jeu de cartes. La carte numéro 6 mérite un intérêt particulier. Elle pose une question de fond qui sou- lève des points de débat. La question est la sui- vante : « Le rayonnement des pôles commerciaux au-delà du Pays de Rennes génère 400 millions de chiffre d’affaire et ces pôles sont porteurs d’inves- tissements et d’emplois. à l’horizon 2020/30 faudra- t-il continuer à chercher à attirer des consomma- teurs qui habitent en dehors du Pays de Rennes dans certains de nos pôles commerciaux ? Si la réponse est oui, pourquoi ? Si la réponse est non, pourquoi ? » Seulement, une vingtaine d’élus se sont exprimés sur le sujet avec des avis parfois contrastés. Il n’est donc pas question ici de généra- liser le propos. Nous reprenons seulement les argu- ments exposés. Pour les uns, le rayonnement com- mercial du territoire ne doit pas être trop large. Le développement du Pays de Rennes ne doit pas se faire au détriment des autres territoires. « Il ne faut pas appauvrir les autres pays (Saint-Malo, Vitré, Fougères, Redon) (…) On cherche à équilibrer notre © Pays de RenNEs territoire, on ne va pas déséquilibrer ailleurs ». La solidarité avec les territoires voisins est au cœur de la réponse. Voilà les termes du consensus dans un des groupes qui a travaillé la question. Dans l’autre groupe, la question est abordée sous l’angle du rayonnement à l’échelle départementale et au-delà, avec à la clé du chiffre d’affaire et des emplois. Il s’agit d’attirer dans les pôles commerciaux du Pays des consommateurs qui habitent bien au-delà du Pays de Rennes et qui ne trouveraient pas chez eux l’équivalent en offre commerciale. La ques- tion n’ayant pas été abordée dans les seize autres groupes, il est impossible d’aller au-delà. Séminaire d’approfondissement des élus • Restitution des débats du 19 mars 2013 • AUDIAR 2013 15
ORGANISATION DU TERRITOIRE À L’HORIZON 2030 ISSUE DU SÉMINAIRE DES ÉLUS DU 5 FÉVRIER 2013 Romazy Vieux-Vy- sur-Couesnon Feins Sens-de-Bretagne Montreuil-sur-Ille Bécherel Guipel Andouillé- ORGANISATION DU TERRITOIRE À L’HORIZON Neuville Gahard 2030 Aubigné Romazy Saint-Symphorien ISSUE DU SÉMINAIRE DES ÉLUS DU 5 FÉVRIER 2013 Miniac La Chapelle Sous Bécherel Chaussée Saint-Aubin Saint-Gondran d'Aubigné Saint-Médard Vieux-Vy- -sur-Ille sur-Couesnon Feins Langouet Sens-de-Bretagne Langan Saint-Germain Vignoc ( Montreuil-le-Gast -sur-IIle Ercé-près-Liffré Montreuil-sur-Ille ( Bécherel Guipel Chasné-sur-Illet Andouillé- La Méziere Neuville Gahard Romillé Gévezé Mouazé Aubigné MelesseSaint-Symphorien Miniac La Chapelle Sous Bécherel Chaussée Saint-Sulpice- Saint-Aubin Saint-Gondran la-Forêt Liffré d'Aubigné Saint-Médard Chevaigné -sur-Ille Parthenay- de-Bretagne Cap Langan Malo Langouet Saint-Germain Vignoc ( Betton Montreuil-le-Gast -sur-IIle Ercé-près-Liffré ( Clayes la Chapelle- des-Fougeretz La Méziere Chasné-sur-Illet Dourdain Romillé Gévezé Mouazé Melesse la Bouëxière La route Saint-Sulpice- du meuble la-Forêt Liffré Saint-Gilles Pacé Thorigné- Chevaigné MontgermontParthenay- Village Fouillard de-Bretagne Cap Malo la Forme Betton Montfort- sur-Meu La Chapelle Thouarault Clayes Saint-Grégoire Nord Rocade la Chapelle- des-Fougeretz ( la Bouëxière Dourdain ( Opéra-Rive Ouest La route Acigné L'Hermitage du meuble Saint-Gilles Pacé Thorigné- Vezin-le-Coquet Montgermont Village Fouillard Cesson-Sévigne la Forme Servon-sur-Vilaine Cintré Noyal-sur- ( Saint-Grégoire Nord Montfort- La Chapelle Centre-ville Rocade Vilaine Le Rheu sur-Meu La Rigourdière Thouarault Châteaubourg ( Opéra-Rive Ouest ( Acigné L'Hermitage Rennes Vezin-le-Coquet Brécé Mordelles ( Cesson-Sévigne Servon-sur-Vilaine Cintré Chantepie Noyal-sur- e Verger ( Centre-ville Vilaine Saint-Jacques- Le Rheu La Rigourdière Châteaubourg de-la-Lande ( Alma Sud Rocade Rennes Brécé Mordelles ( Chavagne Chantepie Le Verger ( Saint-Jacques- Domloup Chateaugiron Noyal-Chatillon- de-la-Lande Sud Alma sur-Seiche ( Rocade Chavagne Ossé Bruz Vern-sur- Nouvoitou Domloup Chateaugiron Seiche Noyal-Chatillon- sur-Seiche Saint-Aubin- ( Chartres- du-Pavail Chancé Ossé Saint-Erblon Bruz Vern-sur- Nouvoitou de-Bretagne Seiche Saint-Aubin- Saint-Armel Chartres- Chancé Pont-Péan Saint-Erblon du-Pavail de-Bretagne Piré-sur-Seiche Saint-Armel Orgères Pont-Péan Bourgbarré Piré-sur-Seiche Orgères Bourgbarré Laillé Corps-Nuds Laillé Corps-Nuds Guichen Guichen Janzé Janzé ORGANISATION DU TERRITOIRE À L’HORIZON 2030, Organisation du territoire à l’horizon 2030, issue du séminaire des élus du 5 Février 2013 Organisation territoriale et ( ISSUE DU SÉMINAIRE DES ÉLUS DU 5 FÉVRIER 2013 commerciale : les réglages à faire Pôles bleus (définis lors du séminaire du 5 Février) Les dix pôles bleus à l’horizon 2030 : ( - Pacé - Acigné / Noyal-sur-Vilaine ( Pôles bleus Dix pôles bleus à l’horizon 2030 : - Gévezé / La Mézière / Melesse - - Châteaugiron Vern-sur-Seiche ( (définis lors du séminaire du 5 février) - Pacé - Betton Pôles - Gévezé bleus à/ plusieurs - Betton (définis La Mézière / Melesse communes lors du séminaire du 5 Février) La dernière partie des débats a permis de pointer - - Saint-Aubin d’Aubigné Liffré - - Bruz / Chartres-de-Bretagne Mordelles-Le Rheu Pôles bleus à plusieurs communes (définis lors du séminaire du 5 février) - Saint-Aubin d’Aubigné des réglages à effectuer sur l’organisation territo- - Liffré Pôles - Acigné / Noyal-sur-Vilaine bleus (hors Pays de Rennes) riale etLesdepôles recueillir des réactions à chaud sur la verts à débattre : - Châteaugiron Pôles bleus (hors Pays de Rennes) - Vern-sur-Seiche carte de l’organisation - Vezin-le-Coquet - Saint-Gilles commerciale proposée. Pôles - Bruz verts/ (qui Chartres-de-Bretagne restent à débattre) - Mordelles-Le Rheu - La Chapelle-des-Fougeretz Pôles verts Pôles jaunes (définis lors du séminaire du 5 Février) - La Bouëxière (qui restent à débattre) - Noyal-Châtillon-sur-Seiche Pôles jaunes Pôles verts à débattre : - Vezin-le-Coquet n réGLaGeS de L’orGaniSation territoriaLe Quelle géographie du Coeur de Métropole pour le PADD ? Coeur de métropole : - Saint-Gilles (définis lors du séminaire du 5 février) - La Chapelle-des-Fougeretz Périmètre actuel Les principaux réglages concernent les points sui- - La Bouëxière Cœur de métropole Autres représentations issues du séminaire du 5 Février - Noyal-Châtillon-sur-Seiche vants : Périmètre actuel Quelle géographie du cœur • Trois pôles bleus sont en fait des bi-pôles ; l’un Autres représentations issues du séminaire du 5 février de Métropole pour le PADD ? est un « pôle à trois têtes ». Cette organisation de la polarité permet de bien prendre en compte 16 Séminaire d’approfondissement des élus • Restitution des débats du 19 mars 2013 • AUDIAR 2013
Montreuil-sur-Ille Bécherel Guipel Andouillé- Aubigné Neuville Gahard Saint-Symphorien Miniac La Chapelle Sous Bécherel Chaussée Saint-Aubin Saint-Gondran d'Aubigné Saint-Médard -sur-Ille Langan Langouet Saint-Germain Vignoc Montreuil-le-Gast -sur-IIle Ercé-près-Liffré Chasné-sur-Illet La Méziere Romillé Gévezé Mouazé Melesse Saint-Sulpice- ORGANISATION COMMERCIALE À L’HORIZON 2030 Liffré la-Forêt Romazy PISTES DE RÉFLEXION À APPROFONDIR Chevaigné Parthenay- de-Bretagne Cap Malo Betton la Chapelle- Vieux-Vy- Clayes sur-Couesnon des-Fougeretz Dourdain Feins la Bouëxière Sens-de-Bretagne La route du meuble Montreuil-sur-Ille Bécherel Saint-Gilles Pacé Thorigné- Guipel Montgermont Village Fouillard Andouillé- Aubigné Neuville la Forme Gahard Saint-Symphorien Miniac Saint-Grégoire Nord La Chapelle Montfort- Sous Bécherel La Chapelle Chaussée Rocade Saint-Aubin sur-Meu ThouaraultSaint-Gondran Opéra-Rive Ouest d'Aubigné Saint-Médard Acigné -sur-Ille L'Hermitage Langouet Vezin-le-Coquet Langan Saint-Germain Servon-sur-Vilaine Vignoc Cesson-Sévigne Montreuil-le-Gast -sur-IIle Ercé-près-Liffré Cintré Noyal-sur- Centre-ville Vilaine Le Rheu La Méziere Chasné-sur-Illet La Rigourdière Romillé Gévezé Mouazé Châteaubourg Melesse Rennes Saint-Sulpice- Brécé Mordelles la-Forêt Liffré Chevaigné Chantepie Le Verger Parthenay- Cap Malo Saint-Jacques- de-Bretagne de-la-Lande Sud Betton Alma Clayes la Chapelle- Rocade Chavagne des-Fougeretz Dourdain la Bouëxière La route Domloup Chateaugiron du meuble Noyal-Chatillon- Saint-Gilles Pacé sur-Seiche Thorigné- Montgermont Bruz Village Fouillard Ossé la Forme Vern-sur- Nouvoitou Saint-Grégoire Nord Seiche Montfort- La Chapelle Rocade Saint-Aubin- sur-Meu Thouarault Opéra-Rive Ouest Chartres- du-Pavail Chancé Saint-Erblon Acigné de-Bretagne L'Hermitage Vezin-le-Coquet Saint-Armel Pont-Péan Cesson-Sévigne Servon-sur-Vilaine Cintré Noyal-sur- Piré-sur-Seiche Centre-ville OrgèresLa Rigourdière Vilaine Le Rheu Châteaubourg Bourgbarré Rennes Brécé Mordelles Laillé Chantepie Corps-Nuds Le Verger Saint-Jacques- de-la-Lande Sud Alma Guichen Rocade Chavagne Domloup Chateaugiron Noyal-Chatillon- sur-Seiche Janzé Bruz Ossé Vern-sur- Nouvoitou Seiche Saint-Aubin- Chartres- du-Pavail Chancé Saint-Erblon de-Bretagne Saint- t-Arm r el rm Saint-Armel Pont-Péan Piré-sur-Seiche Orgères ORGANISATION COMMERCIALE À L’HORIZON 2020, À DÉBATTRE Bourgbarré Laillé Corps-Nuds Pôle majeur de rayonnement (Départemental et au-delà) RAYONNEMENT Guichen Pôle majeur thématique (Départemental et au-delà) Janzé Pôle majeur de territoire (Pays de Rennes et territoires limitrophes) CENTRALITÉ(S) DU PAYS DE RENNES Pôle intermédiaire diversifié (Bassin de vie) Pôle intermédiaire intercommunal la diversité territoriale du Pays de Rennes, mais Organisation commerciale à l’horizon 2020, à débattre exige des précisions sur la gouvernance et le Pôle intermédiaire communal ou de quartier Pôle majeur de rayonnement (Départemental et au-delà) Rayonnement mode d’emploi qui accompagnent ces pôles. Pôle majeur thématique (Départemental Pôle de proximité et au-delà)doté d'un marché théorique* alimentaire de plus de 5 millions € en 2020 (Communal et de quartier) Par exemple, comment est organisée la réparti- PROXIMITÉ(S) Pôle majeur de territoire (Pays de Rennes et territoires limitrophes) tion des m2 de surfaces alimentaires alloués à un Centralité(s) du Pôle de micro-proximité doté d'un marché théorique* alimentaire Pôle intermédiaire diversifié de moins (Bassindede5vie)millions € en 2020 (Communal et de quartier) pôle bleu à deux têtes ? Qui décide ? Sur quels Pays de Rennes Pas ou peu de fonction commerciale Pôle intermédiaire intercommunal critères ? D’autres questions de ce type peuvent * Le marché théorique est le potentiel de dépenses de l’ensemble des ménages dans un rayon concerner le logement, les équipements… Pôle intermédiaire communal géographiqueou dedonné. quartier Ce potentiel se concrètise en partie par des achats sur le pôle de proximité. • à traiter également la place des cinq pôles verts Pôle de proximité doté d'un marché théorique* alimentaire de plus de 5 millions € en 2020 (Communal et de quartier) Proximité(s) qui sont restés sur les marges de la réflexion à l’horizon Pôle de 2030. micro-proximité doté d'un marché théorique* alimentaire de moins de 5 millions € en 2020 (Communal et de quartier) lors du séminaire du 5 février. Il s’agit des pôles • Enfin plusieurs lectures du cœur de Métropole Pas ou peu de fonction commerciale suivants : Vezin-le-Coquet, Saint-Gilles, La Cha- ont *CeLeété proposées marché théorique à horizon est le potentiel de dépenses 2030. de l’ensemble des ménages potentiel se concrètise en partie par des achats sur le pôle de proximité. Quel dans un rayon estdonné. géographique le pelle-des-Fougeretz, La Bouëxière, Noyal-Châtil- périmètre retenu dans l’élaboration du projet lon-sur-Seiche. Il y a un flou sur le rôle et les fonc- d’aménagement et de développement durable tions de ces pôles dans l’organisation territoriale du Pays de Rennes ? Séminaire d’approfondissement des élus • Restitution des débats du 19 mars 2013 • AUDIAR 2013 17
UNE ORGANISATION COMMERCIALE PRENANT APPUI SUR UNE ARMATURE URBAINE : ÉLÉMENTS DE DÉBAT Romazy Vieux-Vy- sur-Couesnon Feins Sens-de-Bretagne Montreuil-sur-Ille Bécherel Guipel Andouillé- Aubigné Neuville Gahard Saint-Symphorien Miniac UNE ORGANISATION COMMERCIALE PRENANT APPUI SUR UNE ARMATURE URBAINE : La Chapelle Romazy Sous Bécherel ÉLÉMENTS DE DÉBAT Chaussée Saint-Aubin Saint-Gondran d'Aubigné Saint-Médard -sur-Ille Vieux-Vy- Langan Langouet Saint-Germain sur-Couesnon Vignoc ( Montreuil-le-Gast -sur-IIle Feins Ercé-près-Liffré Sens-de-Bretagne ( Montreuil-sur-Ille Chasné-sur-Illet Bécherel La Méziere Romillé Gévezé Mouazé Melesse Guipel Andouillé- Aubigné Neuville Gahard Saint-Symphorien Saint-Sulpice- Miniac la-Forêt Liffré La Chapelle Sous Bécherel Chaussée Chevaigné Saint-Aubin Parthenay- Saint-Gondran d'Aubigné Cap Malo Saint-Médard de-Bretagne -sur-Ille Betton Langan Langouet la Chapelle- Saint-Germain Clayes des-Fougeretz Vignoc ( Montreuil-le-Gast -sur-IIle Ercé-près-Liffré Dourdain ( la Bouëxière Chasné-sur-Illet La La route Méziere Mouazé Romillé Gévezé Melesse du meuble Saint-Gilles Pacé Thorigné- Saint-Sulpice- Montgermont Village Fouillard la-Forêt Liffré la Forme Chevaigné ( ( Parthenay- Saint-Grégoire de-Bretagne Cap Malo Nord Montfort- La Chapelle Rocade Betton ( sur-Meu Thouarault Opéra-Rive Ouest la Chapelle- Clayes des-Fougeretz Acigné Dourdain L'Hermitage la Bouëxière Vezin-le-Coquet La route Cesson-Sévigne du meuble Servon-sur-Vilaine Saint-Gilles Pacé Thorigné- Cintré Noyal-sur- Montgermont Village Fouillard Centre-ville Vilaine Le Rheu La Rigourdière la Forme Saint-Grégoire Nord Châteaubourg ( Montfort- La Chapelle Rocade ( sur-Meu Thouarault Rennes Opéra-Rive Ouest Brécé ( Mordelles Acigné L'Hermitage Chantepie Le Verger Vezin-le-Coquet ( Saint-Jacques- Cesson-Sévigne Servon-sur-Vilaine Cintré de-la-Lande Sud Centre-ville Noyal-sur- Alma Vilaine Le Rheu Rocade La Rigourdière Châteaubourg Chavagne Le Verger ( Mordelles Noyal-Chatillon- sur-Seiche ( Rennes Chantepie ( Domloup Chateaugiron Brécé ( Saint-Jacques- Bruz de-la-Lande Sud Ossé Alma Vern-sur- Rocade Nouvoitou Chavagne Seiche Saint-Aubin- Chartres- Domloup Chateaugiron Chancé Saint-Erblon Noyal-Chatillon- du-Pavail de-Bretagne sur-Seiche ( Bruz Ossé Saint-ArmelVern-sur- Pont-Péan Nouvoitou Seiche Piré-sur-Seiche Saint-Aubin- Chartres- du-Pavail Chancé Orgères Saint-Erblon de-Bretagne Bourgbarré Saint-Armel Pont-Péan Laillé Piré-sur-Seiche Orgères Corps-Nuds Bourgbarré Guichen Laillé Corps-Nuds Guichen Janzé Janzé ORGANISATION DU TERRITOIRE À L’HORIZON 2030, ORGANISATION COMMERCIALE À L’HORIZON 2020, À DÉBATTRE ORGANISATION DU TERRITOIRE ÀISSUE L’HORIZON 2030,DES ÉLUS DU 5 FÉVRIER 2013 DU SÉMINAIRE ORGANISATION COMMERCIALE À L’HORIZON 2020, À DÉBATTRE ISSUE DU SÉMINAIRE DES ÉLUS DU 5 FÉVRIER 2013 ( Pôles bleus (définis lors du séminaire du 5 Février) Rayonnement Pôle majeur de rayonnement (Départemental et au-delà) ( ( Pôles bleus Dix pôles bleus à l’horizon 2030 : Pôle majeur de rayonnement (Départemental et au-delà) RAYONNEMENT Pôle majeur thématique (Départemental et au-delà) ( (définis lors du séminaire du 5 février) - Pacé - Gévezé / La Mézière / Melesse Pôles bleus à- plusieurs Betton communes Pôle majeur thématique (Départemental et au-delà) Pôle majeur de territoire (Pays de Rennes et territoires limitrophes) Pôles bleus à plusieurs communes (définis lors du séminaire du 5 Février) - Saint-Aubin d’Aubigné (définis lors du séminaire du 5 février) - Liffré Centralité(s) du Pôle Pôle intermédiaire majeurdiversifié (Bassin (Pays de territoire de vie) de Rennes et territoires limitrophes) - Acigné / Noyal-sur-Vilaine Pays de Rennes - Châteaugiron CENTRALITÉ(S) DU Pôle intermédiaire intercommunal Pôles bleus Pôles bleus (hors Pays de Rennes) - Vern-sur-Seiche Pôle intermédiaire diversifié (Bassin de vie) (hors Pays de Rennes) PAYS DE RENNES - Bruz / Chartres-de-Bretagne Pôles verts (qui - Mordelles-Le Rheu Pôle intermédiaire communal ou de quartier Pôles verts restent à débattre) Pôle intermédiaire intercommunal (qui restent à débattre) Pôles jaunes (définis lors du séminaire du 5 Février) Pôle de proximité doté d'un marché théorique* alimentaire Pôles verts à débattre : de plus de 5 millions € en 2020 (Communal et de quartier) Proximité(s) Pôles jaunes - Vezin-le-Coquet Pôle intermédiaire communal ou de quartier - Saint-Gilles Pôle de micro-proximité doté d'un marché théorique* alimentaire (définis lors du séminaire du 5 février)Coeur de métropole : - La Chapelle-des-Fougeretz de moins de 5 millions € en 2020 (Communal et de quartier) Pôle de proximité doté d'un marché théorique* alimentaire Périmètre- actuel La Bouëxière Pas ou de peu plusde defonction commerciale 5 millions € en 2020 (Communal et de quartier) Cœur de métropole - Noyal-Châtillon-sur-Seiche PROXIMITÉ(S) Autres représentations issues du séminaire du 5 Février * Le marché théorique est le potentiel de dépenses de l’ensemble des ménages dans un rayon géographique donné. Périmètre actuel Pôleende Ce potentiel se concrètise micro-proximité partie doté d'un marché théorique* alimentaire par des achats sur le pôle de proximité. Autres représentations Quelle géographie du cœur de moins de 5 millions € en 2020 (Communal et de quartier) issues du séminaire du 5 février de Métropole pour le PADD ? Pas ou peu de fonction commerciale * Le marché théorique est le potentiel de dépenses de l’ensemble des ménages dans un rayon géographique donné. Ce potentiel se concrètise en partie par des achats sur le pôle de proximité. 18 Séminaire d’approfondissement des élus • Restitution des débats du 19 mars 2013 • AUDIAR 2013
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