Tomber la blouse blanche, un sacrilège ? - vie@home
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AVEC OU SANS HAUSSE DES PSY REMBOURSÉ, CONCOURS AGENDA BLOUSE BLANCHE ? EUTHANASIES EN MRS SAUF AUX AÎNÉS ? MR(S) Tomber la blouse blanche, un sacrilège ? La blouse blanche. Un symbole qui vous campe toute une profession. Et même toute une sphère professionnelle, celle des soignants. Prenons une MR(S) qui met un point d’honneur à se distan- cier du moule ‘hôpital’ et à cultiver le côté ‘lieu de vie’. N’est-il pas contreproductif pour l’esprit « comme chez soi » que les personnels y endossent un uniforme qui, sans cesse, ramène l’activité aux soins ? En France, le groupe Korian a expérimenté la tenue civile, ponctuelle, auprès de résidents Alzheimer. Chez nous, à Couvin, le Domaine des Rièzes et Sarts a tom- bé les vêtements de travail depuis 10 ans. A Bruxelles, la jeune Maison Vésale mise aussi sur le civil. Triple coup de zoom. @ J.M. Dans ce focus • Et si on parlait d’autre chose ? - une étude du groupe Korian • « S’il y avait de bonnes raisons, depuis le temps, on les aurait découvertes » - Domaine des Rièzes et Sarts • Un choix qui coule de source quand on veut démédicaliser le milieu - Maison Vésale Et si on parlait d’autre chose ? Le groupe Korian (364 établissements en Les travaux, conjuguant étude observationnelle et focus France) a commandité au Laboratoire des groups, se sont déroulés dans deux Ehpad (l’équivalent de nos MRS) du centre de la France. Ils se sont focalisés psychologies des âges de la vie de l’uni- sur le comportement des aînés - une majorité de dames, versité de Tours une étude sur l’impact de de 89 ans en moyenne - dans une situation avec et sans l’abandon de la blouse, à des moments blouse (en l’occurrence, celle-ci était ôtée lors du goû- déterminés, sur les relations entre soi- ter collectif). Autre axe de recherche : ils ont exploré la gnants et résidents d’unités Alzheimer. Les perception des soignants face à ce retrait. Etait-il vécu comme une progression ou un risque ? résultats, sortis le mois passé, sont plutôt encourageants pour les partisans de l’ha- En épluchant 6 mois d’enregistrements filmés des goûters, bit de tous les jours. les chercheurs ont repéré que, lors de goûters sans blouse, les résidents étaient plus attentifs, moins endormis, ils souriaient davantage. Il y avait aussi plus d’accrochages n°68 - août 2018 2
AVEC OU SANS HAUSSE DES PSY REMBOURSÉ, CONCOURS AGENDA BLOUSE BLANCHE ? EUTHANASIES EN MRS SAUF AUX AÎNÉS ? visuels et d’approbations émotionnelles (transmises par Un professionnalisme le visage et/ou le corps), moins d’autostimulation (mou- inchangé, promis-juré vements répétitifs stéréotypés), de comportements de Qu’a donné le second volet de l’étude, étayé par un ques- stress et d’anxiété. Au passage, notons toutefois que les tionnaire de ressenti chez les soignants impliqués et par attitudes d’hyperactivité et de déambulation ne dimi- des groupes de discussion ? Les résultats sont, dixit les nuaient pas. auteurs, plus ambigus. Les collaborateurs des MRS in- sistent : l’absence de blouse ne modifie par leur disponi- Sans blouse toujours, on relevait entre résidents moins bilité, leur proximité et leur professionnalisme. Toutefois, de conversations axées sur la santé mais, par contre, plus la relation entre eux et les familles et - surtout - entre eux de discussions contenant des infos générales ou person- et les résidents, n’est plus identique. nelles. Au niveau des papotes entre aînés et soignants, les généralités et les infos personnelles ainsi que les su- Les focus groups ont révélé que le port d’une tenue ci- jets ‘alimentation’ prenaient l’ascendant sur les échanges vile favorise la communication résident-professionnel, ‘santé’. Enfin, le remisage de la blouse impactait favo- générant notamment des considérations sur le soignant rablement le nombre de contacts interperson- en tant que personne (« vous êtes jolie au- nels proches (dans une sphère inférieure jourd’hui », « cette robe, ça vous va à 20 cm, avec ou sans toucher) entre bien » etc.). Le regard du résident les résidents et les soignants. change, il y a plus de sollicita- tions visuelles et gestuelles De l’aveu des chercheurs de sa part vis-à-vis des eux-mêmes, doit jouer tou- soignants, moins de tefois dans ces résultats banalisations dans encourageants l’effet les interactions (et nouveauté. L’abandon d’indifférence ?). de la blouse était inédit Enfin, les partici- (et d’ailleurs ponctuel). pants évoquaient La question est : retrou- l’estompement de verait-on l’impact favo- la frontière que la rable sur du long terme blouse impose dans et surtout sur toute une la relation : il y a plus journée ? d’échanges, de rires, de lien avec le quoti- dien, les aînés confient des détails de leur vie… Bref, il y a réduction de la distance institutionnelle. D’autres participants, pourtant, pei- naient à distinguer l’intérêt réel de remiser L’ÉTUDE CONCLUT QUE TOMBER LA BLOUSE l’uniforme. Celui-ci est associé à la prestation de soins et à l’hygiène. L’inconvénient majeur du port d’une te- RÉDUIT LA ‘DISTANCE INSTITUTIONNELLE’. nue civile se situe, pour certains, dans le fait qu’ils font LES RÉSIDENTS SE SENTENT DAVANTAGE des soins toute la journée, et pas juste lors de la tournée COMME CHEZ EUX, LES CONVERSATIONS du matin, des soins liés aux fonctions d’entretien et de continuité (changes, manutentions…). Du reste, certains S’ÉCARTENT DE L’OBNUBILANT SUJET SANTÉ. ont objecté que porter une tenue civile n’empêche pas les difficultés inhérentes à la gestion des personnes at- n°68 - août 2018 3
AVEC OU SANS HAUSSE DES PSY REMBOURSÉ, CONCOURS AGENDA BLOUSE BLANCHE ? EUTHANASIES EN MRS SAUF AUX AÎNÉS ? teintes de démence. Enfin, la blouse reste associée à la protection physique (reviennent ici des considérations d’hygiène) mais aussi psychique (un uniforme calibre la POUR LES CONVAINCUS, LE SOIGNANT distance soignant-soigné, aide à la contenance des émo- HABILLÉ EN CIVIL FONCTIONNE COMME UN tions et angoisses). MIROIR : LE RÉSIDENT SE VOIT AUTREMENT Le projet de toute une maison QUE MALADE OU DÉPENDANT. CELA FACILITE La généralisation de la tenue civile doit être un projet UNE EXPRESSION PLUS LIBRE DE PANS DE SON d’établissement avec implication de tous les acteurs pour en comprendre les enjeux, estiment les chercheurs. Ils IDENTITÉ, QUI N’EST PLUS ÉCRASÉE PAR LES glissent la piste de la tenue uniformisée (plus de blouse CONSIDÉRATIONS MÉDICALES. blanche, mais un équipement pantalon + tee-shirt stan- dard pour tous). @ « S’il y avait de bonnes raisons, depuis le temps, on les aurait découvertes » Au Domaine des Rièzes et Sarts, à Couvin, l’uniforme professionnel n’a pas droit de cité. Le personnel officie en tenue civile depuis 10 ans. Il se borne à arborer un badge – et encore, parce que la Ré- gion wallonne l’a réclamé.. « Depuis toujours, vis-à-vis de nos habitants désorientés mais aussi de tous les autres, nous avions la volonté de ne pas travailler en uni- forme de soignant, de ne pas revêtir cette es- pèce de déguisement blanc », contextualise Do- minique Bigneron, le directeur des lieux qui, à son habitude, défend avec verve et passion ce en quoi il croit. « Tout au début, parce qu’il y avait encore quelques hésitations dans les équipes, nous portions un pan- talon noir et un polo de couleur, couleur non liée à la fonction. Chacun avait une pile de polos de divers tons et choisissait, selon son humeur du jour. Au bout de 2-3 ans, l’équipement avait vieilli, était moins fourni. On a décidé d’en faire l’inventaire. Tout le monde a rentré ce qu’il pos- sédait encore, et durant l’opération, les équipes sont donc n°68 - août 2018 4
AVEC OU SANS HAUSSE DES PSY REMBOURSÉ, CONCOURS AGENDA BLOUSE BLANCHE ? EUTHANASIES EN MRS SAUF AUX AÎNÉS ? Et réglementairement ? venues en civil. Et pendant cette fenêtre de temps, on a réalisé que, décidément, la tenue professionnelle n’avait vie@home a posé à l’AViQ la question de pas de sens. Ce qui ne faisait que conforter notre vision initiale. » l’obligation de porter des vêtements de travail en MRS. L’inspecteur Pierre Dispy Un quasi-rapport de force nous éclaire : « il n’y a, à ma connais- Pour Dominique Bigneron, l’habit professionnel, blanc sance, actuellement aucune disposition de surcroît, génère une relation particulière « entre ce- légale dans le CWASS concernant les lui qui le porte, qui est le détenteur du savoir médical, vêtements de travail en maison de repos. et les autres, qui ne savent pas. C’est un quasi-rapport Seul le point 9 de l’annexe 120 précise : de force qui se crée. Les blouses blanches, ce sont les soignants. Les gens autour, du coup, ce sont des soi- ‘chaque membre du personnel est porteur gnés, des malades. Le port de la blouse enferme chacun en permanence d’un badge d’identification dans un rôle, avec une hiérarchie. » Or, l’un des piliers comprenant de manière lisible ses nom, du projet développé au Domaine, c’est de tisser entre prénom et fonction au sein de la maison le personnel et les habitants des liens d’adulte à adulte. de repos’ ». Les employeurs précisent Bien sûr, l’état de santé de certaines personnes âgées né- cependant, pour certains, des dispositions cessite qu’une ou plusieurs fois sur la journée des soins particulières concernant les vêtements de leur soient prodigués. « Mais une fois le soin donné, le rapport redevient égalitaire. Nous nous plaçons dans un travail au niveau du règlement de travail, paradigme humaniste. » ajoute l’inspecteur. « Le sujet est mieux encadré dans les institutions hospitalières Pour assurer les soins, les équipes du domaine disposent pour des raisons évidentes d’hygiène d’ailleurs « de tabliers, blouses de soins, charlottes, sensiblement moins prises en considé- masques, gants… bref, tout le ‘néces- ration en maison de repos. » (*) saire’ qu’on emploie, justement, quand c’est nécessaire », pour- suit le directeur. Sa MR(S) re- (*) l’AViQ signale, pour être complète, çoit pas mal de visites de que l’AR (très général) du 6 juillet 2004 relatif aux vêtements de tra- benchmarking. « La te- vail trouve son application dans nue civile, ça marque les établissements pour aînés. les esprits des col- lègues externes, systématique- ment. On nous pose beaucoup de questions sur la praticabilité de ce choix. Croyez- moi, s’il y avait de bonnes raisons au > L’uniforme enlevé, la fonction port de l’uniforme, non précisée, c’est la qualité relationnelle qui marque l’habitant depuis le temps, on les aurait découvertes. » n°68 - août 2018 5
AVEC OU SANS HAUSSE DES PSY REMBOURSÉ, CONCOURS AGENDA BLOUSE BLANCHE ? EUTHANASIES EN MRS SAUF AUX AÎNÉS ? Une prime à l’étude ressent et se souvient que cette personne a été bienveil- L’administration wallonne a constaté la pratique, sans l’en- lante à son attention. » La mémorisation du who’s who traver, indique le directeur. « J’ai des rapports d’inspection par les familles est simplifiée par un turn over quasi nul qui disent qu’elle est cohérente avec le projet d’établisse- depuis des années, glisse-t-il. ment. » Le Domaine s’est plié à la seule injonction reçue de la Région il y a quelques années : le port par le personnel A noter que le principe de l’octroi d’une prime annuelle d’un badge d’identification. L’identification d’un soignant - coup de pouce aux collaborateurs pour l’achat de vê- ne pose pourtant pas problème aux habitants, commente tements civils qu’ils porteront et useront dans un cadre Dominique Bigneron. « Ce serait faire injure à leurs capa- professionnel - est actuellement en réflexion (avancée) à cités de penser qu’ils ne nous reconnaissent pas. Même Couvin. Elle pourrait être inscrite dans une convention in- une personne confuse, si elle ne distingue pas à qui elle a terne. S’y ajoute la possibilité de faire lessiver ces habits en eu affaire, une ergo, une aide-soignante, une infirmière…, interne. @ Un choix qui coule de source quand on veut démédicaliser L’an dernier s’ouvrait au cœur de la capitale la « Maison Vésale », qui a la particularité d’héberger dans ses 6 unités de vie quelque 120 « mama », des habi- tants souffrant de maladie d’Alzheimer et ma- ladies apparentées. Le mantra de ce nouvel établissement du CPAS bruxellois : relever le défi du « comme chez soi », e.a. en étant visuellement le moins médicalisé possible. Dans cette même logique, on y privilégie pour les collaborateurs une tenue civile, histoire de renforcer proximité, convivialité et repères tra- ditionnels. Comme le fait remarquer son directeur, Michaël Ar- tisien, quand on accueille chez soi des professionnels de santé - un médecin traitant, une infirmière…-, ils ne débarquent pas en uniforme. Bien avant l’ouverture de la Maison Vésale, la question du port de la tenue de travail avait été anticipée : elle a été débattue avec le CPAS et les représentants des travailleurs. La philosophie directrice : pousser un maximum d’entre eux à exercer en civil. Le compromis pour ceux qui tiennent absolument à la formule de l’habit fourni par l’employeur : n°68 - août 2018 6
AVEC OU SANS HAUSSE DES PSY REMBOURSÉ, CONCOURS AGENDA BLOUSE BLANCHE ? EUTHANASIES EN MRS SAUF AUX AÎNÉS ? la commande de stocks de polos de 8 coloris différents gères qui viennent voir comment ça se passe, je suis invi- et l’invitation à chacun d’en choisir 3 – selon ses goûts té à en parler à des congrès… On n’a pas la prétention personnels et non pour associer tel ton à telle fonction. de faire mieux que les autres, on expérimente. Après un « N’oublions pas que c’est un projet orienté ‘mama’. Pour an et demi de fonctionnement, je peux dire que ce choix des personnes âgées confuses, ce n’est pas tant la fonction change la donne vis-à-vis des habitants. Ce n’est pas la d’un accompagnant qui importe, mais la qualité de la re- tenue de travail - et toute sa symbolique - qui est en avant, lation tissée avec lui. Dès lors, on se contente de broder le ce sont les personnes et les liens entre personnes. Certains prénom du collaborateur sur le polo. » employés qui avaient pris des polos au début viennent dé- sormais en civil. » Des questionnements ont surgi, admet le directeur, au- tour de l’identification du personnel et de la fonction par La Cocom bien au courant les familles par exemple. « Notre projet est particulier, la Et s’ils doivent effectuer une tâche, un soin, possiblement Maison est ouverte 24h/24, on pousse les familles à s’im- salissant ? Ils enfilent vite des habits de protection ? « Non. pliquer, participer à la vie du lieu. L’idée est d’apprendre C’est une particularité chez nous : nous disposons d’une à se connaître les uns les autres en interne. D’accord, ça sorte de conciergerie au sous-sol, avec une laverie. Si ja- demande un peu d’efforts de mémoriser qui est qui, mais mais on se tache, on descend chercher un polo propre. On nous sommes très clairs là-dessus dès l’admission. » ne met pas de tablier de soins. » En revanche, la Maison Vésale a conçu et produit, avec une entreprise d’économie Pour en revenir aux vêtements, les collaborateurs qui dé- sociale, des tabliers spéciaux pour les moments de cuisine. sirent aussi recevoir un pantalon se voient proposer un modèle taupe ou chocolat. Enfin, les nombreux étudiants Mais n’y a-t-il pas, dans les normes à observer, des infirmiers qu’accueille la Maison Vésale sont aspirés dans contraintes liées à la tenue ? « Il n’existe pas d’élément le mouvement : pour qu’ils ne détonnent pas dans leur explicite de règlement sur cet aspect en Région bruxelloise. blouse blanche, ils héritent d’un polo turquoise. Nous, nous dépendons de la Cocom. Comme la Maison Vésale était un projet novateur, nous avons associée celle- A la connaissance de Michaël Artisien, il est rare de pous- ci à la réflexion dès le départ. Et le projet d’établissement ser cette logique (qui n’est qu’une des composantes d’un a été validé, en ce compris l’option des polos et le prénom projet global) aussi loin. « On reçoit des délégations étran- brodé. Le Cocom est bien au fait de nos pratiques. » @ Esprit – et habit – de corps ? Si globalement, ce focus fait la part belle aux expériences et visions pro-abandon de la blouse blanche, dans ses recherches, vie@home a également croisé des arguments inverses. Certains soignants disent tenir à cet attribut qui donne le sentiment d’appartenir à un corps professionnel. C’est aussi une façon d’être reconnu dans ses compétences. Enfin, pour certains, c’est une protection physique mais aussi psychologique, par la distance qu’elle crée. n°68 - août 2018 7
Cutterguide: N/A Printing Process: Offset Size: 210 x 297 mm Pages: 1 Colors: C M Y K (4 Color) Color Profile: ISO Coated GD: RK 26169 Native File: Indesign CS5 Windows Generated in: Acrobat Distiller 9.0 Do more, feel better, live longer Voilà ce qu’est la mission de notre société au travers de nos médicaments et vaccins novateurs. Mais aussi via nos initiatives d’amélioration et d’affinage des soins de santé, où nous cherchons une collaboration innovante avec divers partenaires. Car nous visons une meilleure santé pour chaque patient individuel. Nous estimons notre mission accomplie lorsque celui-ci peut reprendre une vie optimale. Nous avons aussi d’autres façons d’orienter nos efforts sur les patients du monde entier. Par exemple en améliorant la disponibilité des médicaments et vaccins dans les pays en voie de développement. Et en contribuant à la mise en place d’une infrastructure médicale. Notre entreprise est dès lors fière d’être numéro 1 pour la troisième fois dans le classement indépendant ‘Access to Medicines Index’.* Nous effectuons un travail important et très particulier, à savoir la découverte, le développement et la commercialisation de médicaments et vaccins bénéfiques aux gens. Afin que chaque patient puisse mener une vie plus active, se sentir mieux et vivre plus longtemps. Pour plus de renseignements, consultez notre site www.gsk.be. *www.accesstomedicineindex.org Veuillez signaler les effets indésirables sur le site http://www.fagg-afmps.be ou à GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a./n.v. au numéro 010/85 85 00. BE/COM/0010/14 – 08/2014 E.R. GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a./n.v. Site Apollo – Avenue Pascal 2-4-6 – 1300 Wavre Belgique
AVEC OU SANS HAUSSE DES PSY REMBOURSÉ, CONCOURS AGENDA BLOUSE BLANCHE ? EUTHANASIES EN MRS SAUF AUX AÎNÉS ? FIN DE VIE 14% des euthanasies pratiquées en MR(S) Sur 2016, on a répertorié 2.028 dé- clarations d’euthanasie en Belgique, et sur 2017, 2.309 (soit une aug- mentation de 13%). Les ¾ des pa- tients concernés avaient entre 60 et 89 ans. Hommes et femmes y étaient également représentés. Le plus souvent, l’euthanasie a eu lieu à domicile (45% des cas). Le nombre d’euthanasies prati- quées en MR(S) poursuit sa pro- gression, atteignant quasi 14%. Par rapport à 2002-2003, cette part a triplé. @ J.M. Ces chiffres sont issus du traditionnel rapport que la CFCEE, la Commission fédérale de contrôle et d’évalua- tion de l’euthanasie, soumet à la Chambre à rythme bi- sannuel. L’édition 2018, publiée cet été, porte sur 2016 et 2017 et - précaution oratoire à répéter - ne concerne par définition que les euthanasies déclarées, pour lesquelles il existe des documents d’enregistrement. Du reste, ne sont pris en considération que les actes ayant intentionnelle- ment mis fin à la vie suite à la demande d’un patient, et 348 EUTHANASIES non le recours à des drogues diverses (par exemple les ONT ÉTÉ PRATIQUÉES morphiniques) pour apaiser la souffrance, même s’il peut EN MR(S) EN 2017 ; hâter le décès. CE NOMBRE ÉTAIT Quelques constats apparus les années précédentes se DE 12 EN 2002-2003. maintiennent. Le gros des demandes d’euthanasie sont toujours rédigées en néerlandais par exemple (c’est de l’ordre de 8 contre 2 pour le français), et les malades sont atteints de cancer(s) dans 2/3 des cas. Plus de 8 fois sur 10, le décès est attendu à brève échéance. n°68 - août 2018 9
AVEC OU SANS HAUSSE DES PSY REMBOURSÉ, CONCOURS AGENDA BLOUSE BLANCHE ? EUTHANASIES EN MRS SAUF AUX AÎNÉS ? Lieu de l’euthanasie Source : CFCEE, 8ème rapport aux Chambres, 2016-17 Maison de repos - Maison de Domicile Hôpital Autre repos et de soins (MR- MRS) 2014 835 817 241 35 2015 901 840 244 37 2016 908 821 256 43 2017 1046 865 348 50 TOTAL (N= 8287) 3690 3343 1089 165 Les euthanasies ayant eu lieu au domicile progressent, Qu’en est-il en MR(S) ? Le nombre d’euthanasies qui tandis que celles pratiquées à l’hôpital se tassent. « Ceci y sont pratiquées continue d’augmenter. « Par rapport correspond au souhait du patient de terminer sa vie chez à 2002-2003, le nombre exprimé en pourcentage a lui », commente la Commission. En 2014, par exemple, on triplé », situe le rapport. En 2002-2003, on en réper- en était à 835 euthanasies à domicile contre 817 à l’hôpi- toriait 12. Une décennie plus tard, en 2012, ce total tal ; 3 ans plus tard, on parle de 1.046 contre 865. Cette était passé à 149. Pour les années couvertes par le der- tendance « explique pourquoi le médecin généraliste oc- nier rapport, on est à 256 euthanasies en MR(S) (soit cupe une place prépondérante tant pour l’examen de la 12,6% de l’ensemble) en 2016 et à 348 (soit 13,9%) demande d’euthanasie que pour l’acte proprement dit ». l’an passé. 348 Source : CFCEE, 8ème rapport aux Chambres, 2016-17 Évolution des euthanasies 244 256 241 ayant eu lieu en MRPA ou MRS 218 149 101 61 60 55 22 22 12 15 16 n°68 - août 2018 10
AVEC OU SANS HAUSSE DES PSY REMBOURSÉ, CONCOURS AGENDA BLOUSE BLANCHE ? EUTHANASIES EN MRS SAUF AUX AÎNÉS ? La fatigue de vivre n’est pas un motif d’euthanasie On l’a dit, les patients cancéreux constituent le groupe le plus important à demander l ’euthanasie. Mais leur prédominance s’érode lentement. La PLUS DE 7 FOIS SUR 10, hausse la plus significative a été enregistrée du LES PATIENTS POLYPATHOLOGIQUES côté des patients souffrant de polypathologies, lesquelles constituent, après les cancers, la raison AYANT DEMANDÉ L’EUTHANASIE majeure des demandes. AVAIENT PLUS DE 80 ANS « Sur une période de 4 ans, le groupe ‘polypathologies’ a presque doublé, passant de 232 à 444 patients (*) », détaille la Commission. Par ailleurs, « en comparaison avec les patients oncologiques, le pic d’âge a glissé de 10 ans ». Plus de 7 fois sur 10, les patients polypatho- logiques ayant bénéficié d’une euthanasie dépassaient les 80 ans. La Commission prédit, vu le vieillissement dé- mographique ambiant et le mécanisme d’apparition des Les généralistes, polypathologies, que ce groupe continuera encore pro- ces spécialistes… bablement d’augmenter. Pour la loi, l’échéance du décès est « non A l’examen de leurs documents, la sévérité de l’état des brève » quand la mort n’est pas attendue patients polypathologiques découlait chaque fois d’une dans les semaines ou mois qui viennent. combinaison d’affections graves, non susceptibles de Dans ce cas, une procédure renforcée in- s’améliorer, et occasionnant de plus en plus de handicaps tervient. Elle impose la consultation supplé- sérieux allant jusqu’à la défaillance d’organes. Une com- mentaire d’un médecin - soit spécialiste de binaison qui accroît la dépendance aux soins et à l’aide, l’affection concernée, soit psychiatre - et le restreint l’autonomie et accélère l’isolement social. Et qui « explique que le décès de 60% d’entre eux est considéré respect d’un délai minimum d’un mois d’at- comme étant attendu à brève échéance et que leur souf- tente entre la demande écrite et l’euthana- france est inapaisable », commente la Commission. sie. En cas de polypathologies, la Commis- sion considère le généraliste comme étant On comprend qu’une souffrance physique extrême un spécialiste. En d’autres termes, un mé- puisse entraîner une souffrance psychique. Cette dernière decin traitant - qui d’ordinaire intervient en est « indiquée par certains patients comme étant une fa- tant que premier médecin consulté - peut tigue de vivre, mais qui est secondaire à la souffrance physique exprimée. Sans contexte médical conforme à la également intervenir en tant que second loi, la fatigue de vivre n’est jamais acceptée comme une médecin consulté lorsqu’on s’attend à ce justification d’euthanasie », insiste-t-elle. @ que le patient polypathologique ne décède pas à court terme. (*) avant 2014, le patient polypathologique était souvent classé sous une autre catégorie, notamment dans les affections oncologiques, cardiovas- culaires ou respiratoires. n°68 - août 2018 11
AVEC OU SANS HAUSSE DES PSY REMBOURSÉ, CONCOURS AGENDA BLOUSE BLANCHE ? EUTHANASIES EN MRS SAUF AUX AÎNÉS ? APRÈS LA VIRGULE Incapacité : 60% des indépendants trouvent le délai de carence (trop) long Au sein de la 1ère ligne de soins, pas mal de dis- pensateurs exercent sous statut d’indépen- dant. Estiment-ils bénéficier d’une bonne protection sociale ? L’UCM a récemment sondé un demi-millier d’entre eux. En- seignements majeurs de l’exercice ? Les indépendants aspirent à une meilleure prise en charge de l’incapacité de tra- vail et, surtout, à voir le montant de la pension légale progresser. Depuis cette année, l’attente avant de voir ar- river les indemnités de la mutuelle en cas d’in- capacité de travail est coupée en 2, ramenée à une quinzaine. Une avancée, certes, mais 60% des participants au sondage trouvent encore ce délai de carence (trop) long. L’UCM, au diapason, prône une couverture financière de l’incapacité dès le 1er jour, comme chez les salariés. Du reste, l’indemnité mensuelle des indépendants s’élève à > Le montant de la pension légale, 1.220 €. Ce que 63% des répondants estiment ‘insuffisant’ malgré son alignement en 2016 sur à ‘très insuffisant’. En cas de maladie d’une certaine gravité les minima des salariés, est jugé insuffisant par 82% des indépendants ou d’hospitalisation, le plus important pour 53% des sondés reste de « pouvoir être de retour dès que possible dans leur entreprise » ; les ¾ d’entre eux ne sont pas au courant des mé- canismes de reprise partielle sur accord du médecin-conseil. 60 ans, cap rêvé… La couverture en cas d’incapacité n’est toutefois pas ce que les participants placent en tête des points perfectibles. La grande gagnante, si on peut dire, c’est la pension légale : son montant, mal- gré l’alignement en 2016 sur les minima des salariés, est jugé insuffisant par 82% des indépendants approchés par l’UCM. Un bon tiers, du reste, se plaignent de ne pas y voir clair dans les réformes successives. Et plus de 6 sur 10 doutent des capacités de l’État belge à payer encore longtemps les pensions. Enfin, l’UCM a établi que, pour les participants, l’âge moyen idéal de départ à la retraite est de 60 ans. @ n°68 - août 2018 12
AVEC OU SANS HAUSSE DES PSY REMBOURSÉ, CONCOURS AGENDA BLOUSE BLANCHE ? EUTHANASIES EN MRS SAUF AUX AÎNÉS ? SOINS PSYCHOLOGIQUES REMBOURSÉS Et les + de 65 ans alors ? Mi-juillet, Maggie De Block reparlait de ce fameux remboursement des soins psychologiques de première ligne dont elle avait, à plus d’une reprise ces derniers mois, (pré-)annoncé l’avènement. Cette fois, ça y est, le budget est confirmé, c’est pour fin d’année. Mais pas pour les plus de 65 ans, qui ne bénéficieront pas des séances à petit prix. C’est discrimina- toire, a-t-on entendu, e.a. du côté du Conseil flamand des personnes âgées. Patience, il fallait faire des choix dans une enveloppe limitée, rétorque le cabinet. @ J.M. Le gouvernement a accepté de réserver 22,5 millions d’euros annuels pour rembourser jusque 8 séances avec un psychologue reconnu, se félicite la ministre de la San- té. C’est inédit, une intervention en la matière. Les bé- néficiaires ? Par an, quelque 120.000 adultes atteints de troubles mentaux courants… jusqu’à l’âge de 65 ans. « En âme et conscience » En d’autres termes, passé ce cap, c’est toujours prix plein. Ce qu’a regretté par presse interposée le directeur du Les personnes de plus de 65 Conseil flamand des personnes âgées, Nils Vandenweghe. ans n’ont pas moins de droits Pour lui, « la détresse chez les aînés est pourtant très éle- que les autres. Simplement, il vée ». Assurer une prise en charge de cette souffrance ne fallait bien placer le curseur serait pas du luxe. quelque part, parce que le budget ne permettait pas de Réponse de la bergère libérale flamande au berger : il lui fallait jouer serré dans une enveloppe limitée. Si les couvrir tout le monde. « Le consultations psy à prix réduit (maximum 11 euros de choix de la limite d’âge a été ticket modérateur) avaient été ouvertes d’emblée à tous une décision difficile, mais les Belges, chacun aurait pu profiter… d’une séance avec la ministre l’a prise en âme intervention, maximum deux. Bien trop peu pour faire la et conscience », affirme son différence. équipe. « On dirait qu’il s’agit d’une décision arbitraire et néga- tive de notre part, mais rien n’est moins vrai. La limite n°68 - août 2018 13
AVEC OU SANS HAUSSE DES PSY REMBOURSÉ, CONCOURS AGENDA BLOUSE BLANCHE ? EUTHANASIES EN MRS SAUF AUX AÎNÉS ? d’âge est aussi liée à sement mais « aux dif- l’offre ». La mesure se férentes autorités et focalise sur les 18-64 aux secteurs des soins ans souffrant d’un aux personnes âgées « trouble mental et de la santé men- courant », groupe tale de développer cible pour lequel il davantage l’offre existe déjà une offre pour les 65 ans et de soins, de surcroît plus et de l’organi- organisée en réseau ser, afin que le rem- comme le préconise boursement des soins Maggie De Block. Bref, psychologiques de pre- les conditions sont ras- mière ligne puisse éga- semblées pour obtenir un lement être étendu à ce impact visible à court terme. groupe si des budgets sup- Et, partant, des arguments plémentaires sont mis à dispo- pour réclamer une rallonge de sition ». moyens à l’avenir. Espérons qu’à la prochaine étude sur la Une offre à déployer consommation alarmante de certains psychotropes en « La prochaine étape consiste à trouver des ressources institutions pour personnes âgées, on ne criera pas haro supplémentaires pour étendre le remboursement aux en- sur les « sur-prescripteurs » en leur rappelant d’avoir le ré- fants, aux jeunes et aux personnes âgées », poursuit la flexe des approches non médicamenteuses. L’accessibilité ministre de la Santé. Ces dernières, elle n’en disconvient des soins psychologiques n’ayant pas été - à ce stade - pas, ont des besoins importants, spécifiques, à prendre facilitée pour la patientèle âgée, eux aussi doivent parfois en considération. A chacun son défi : au politique de faire des choix pour soulager malgré tout l’aîné qui broie s’occuper du financement d’une extension de rembour- du noir… @ La mobilité, clef du succès Au printemps, le Centre fédéral d’expertise, sollicité par Maggie De Block, a présenté le verdict d’une étude sur le développement souhaitable des soins de santé mentale pour les personnes âgées. Le KCE plaide pour une consolidation du rôle des acteurs de première ligne, généralistes en tête, et le renforcement des interventions spécialisées à domicile, voire en institution. Lire l’article « Soins de santé mentale aux aînés : comment faire au mieux ? » dans le vie@home 63 d’avril 2018. n°68 - août 2018 14
AVEC OU SANS HAUSSE DES PSY REMBOURSÉ, CONCOURS AGENDA BLOUSE BLANCHE ? EUTHANASIES EN MRS SAUF AUX AÎNÉS ? Le BelRAI 2.0, disponible depuis début juillet L’Inami relaie la récente mise à disposition de la nou- On peut également « remonter » directement à la velle application et banque de données BelRAI, dite source de l’info par le site de l’application 2.0 pro- BelRAI 2.0. Le BelRAI c’est, comme vous le savez, un prement dite. On y trouve notamment une démo (re- outil dont on parle depuis un moment et qui permet quérant inscription préalable). aux dispensateurs de soins de déterminer de façon standardisée le degré d’autonomie et/ou le besoin en Fin septembre, l’ancienne application BelRAI 1.0 sera soins des patients (qu’ils soient à domicile, en MR(S), définitivement fermée, préviennent les autorités. @ à l’hôpital…). De là, il est possible de déterminer un plan de soins approprié. On trouve sur le site Inami des explications sur le fonctionnement du BelRAI et sur les droits d’accès à l’application. n°68 - août 2018 15
PLUS QU’UN GSM, QU’UNE TÉLÉ, QU’UN ORDI… L’ APPAREIL DENTAIRE EST LE PLUS IMPAYABLE DES APPAREILS. C’EST POURQUOI NOUS VOUS FAISONS BÉNÉFICIER DE MEILLEURS REMBOURSEMENTS DE SOINS DENTAIRES. Les soins dentaires sont souvent mal remboursés. Pour remédier à cette anomalie, la Mutualité chrétienne lance Dento solidaire, la couverture comprise dans votre cotisation, et Dento +, une assurance facultative à petit prix. Ces couvertures soins dentaires de la MC interviennent encore plus dans les frais d’orthodontie, de prothèses et de soins curatifs et préventifs. Elles sont accessibles à tous sans questionnaire médical et sans exclusion. Bref, avec la Mutualité chrétienne, vous avez l’assurance de ne pas vous sentir démuni face aux coûts de vos soins dentaires. Infos : 0800 10 9 8 7 - www.mc.be/dento MC_VERT_A4_MC_DENTO_2016.indd 1 26/04/16 16:35
AVEC OU SANS HAUSSE DES PSY REMBOURSÉ, CONCOURS AGENDA BLOUSE BLANCHE ? EUTHANASIES EN MRS SAUF AUX AÎNÉS ? CONCOURS D’AOÛT Les yeux dans les yeux Pour son concours d’août, vie@home met en jeu un coffret cadeau Wonderbox « Moments à deux ». Il vous ouvre l’accès à 320 expériences relaxantes, gastronomiques et sportives, his- toire de partager de nouvelles émotions en amoureux. Des exemples ? Une dégustation de vins fins, ou de pralines chez un chocolatier, un soin relaxant, une session de jeu en réalité virtuelle, et - valeurs sûres - des repas pour tous les goûts à partager les yeux dans les yeux. Juste un petit effort Comme d’habitude, pour prendre part au tirage au sort qui désignera l’heureux ou l’heureuse gagnante, il faut mettre le doigt sur la bonne réponse parmi les propositions ci-dessous. Et comme d’habitude éga- lement, la réponse ne se cache pas plus loin qu’au détour d’un article récent. Question pour aoûtiens D’après l’expérience comparative menée par l’uni- versité de Tours à l’instigation du groupe Korian, le fait pour le personnel de ne pas porter la blouse blanche durant les goûters impacte la relation soi- Récompenses gnants-résidents. On observe notamment entre pour juilletistes eux : Qui a remporté le coffret cadeau A/ p lus d’échanges portant sur la santé du résident « Moments gourmands » offert lors du dernier concours, qui courait jusque début B/ plus de conversations d’ordre général, faisant inter- juillet ? Il s’agit de Madame Jocelyne venir des éléments du quotidien et/ou du vécu du Lecuivre, qui est infirmière chef à l’Auberge résident du Vivier, une MR(S) de Habay-la-Neuve. C/ globalement moins d’échanges Elle a résolu sans sourciller la question : « D’après les chiffres rapportés par Solida- ris, quelle proportion de 75-85 ans ont au Attention, le délai de réponse est plus serré moins un rapport sexuel sur l’année ? ». cette fois. vie@home attend vos réponses pour La bonne réponse était la réponse B, 26%. le mercredi 29 août. Bravo et bon appétit à la gagnante ! Concours vie@home (abonnement gratuit) • Un seul prix par gagnant. Une même adresse e-mail ne peut être utilisée qu’une seule fois par concours. • Les lots sont précisés dans la présentation du concours du mois, dans la newsletter vie@home et sur son site. En aucun cas, ils ne pourront être échangés contre d’autres prix, ni contre des espèces. • Les frais de port sont à la charge de vie@home. La revue ne peut être tenue pour responsable en cas de dommages aux cadeaux durant leur acheminement ou de non-réception, imputables à des problèmes dans le chef de La Poste ou d’un autre prestataire d’expédition. • Le simple fait de participer à ce jeu implique l’acceptation pleine et entière de son règlement ainsi que l’inscription à notre newsletter. n°68 - août 2018 17
Le média des professionnels de l’accompagnement de la personne âgée vie@home vous arrive à un rythme bimensuel, en format compacté. Plus léger qu’avant, certes, mais plus fréquent. Et toujours aussi réactif à l’actu sectorielle. Il possède depuis l’automne dernier un site flambant neuf, taillé pour être consulté également depuis vos smartphones et tablettes, facilitant l’accès aux articles grâce à une fonction de recherche et un nuage de mots clefs. Vous pouvez également y retrouver les archives de vie@home ancienne formule, ses fiches thématiques nutrition, échelles d’évaluation et cancers au grand âge, ainsi que ses modules vidéo didactiques, appuyant les MCC dans leur mission de formation des personnels de MRS. Contenus rédactionnels Publication digitale bimensuelle Johanne Mathy, rédactrice en chef Consultable sur www.vie-at-home.be johanne.mathy@ssmg.be Abonnement gratuit sur inscription Secrétariat et agenda Cristina Garcia cristina.garcia@ssmg.be 02/533.09.84 Mise en page, infographies, production et expédition Société Scientifique de Médecine Générale Isabelle André Editeur responsable fotozaza@gmail.com Dr Thomas Orban, SSMG, rue de Suisse 8, 1060 Bruxelles Images - fotolia 02/533.09.84 Régie publicitaire vie-at-home@ssmg.be Toute reproduction des textes et des photos est interdite, sauf autorisation écrite de l’éditeur. 1
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