CECILIA BARTOLI DIRECTRICE ARTISTIQUE ET INTERPRÈTE - Opéra Monte-Carlo

 
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CECILIA BARTOLI DIRECTRICE ARTISTIQUE ET INTERPRÈTE - Opéra Monte-Carlo
CECILIA BARTOLI
DIRECTRICE ARTISTIQUE ET INTERPRÈTE

                         PRODUCTION DE
                L’OPÉRA DE MONTE-CARLO
CECILIA BARTOLI DIRECTRICE ARTISTIQUE ET INTERPRÈTE - Opéra Monte-Carlo
© G. Luci - Palais Princier Monaco 2015
CECILIA BARTOLI DIRECTRICE ARTISTIQUE ET INTERPRÈTE - Opéra Monte-Carlo
Lorsque j’ai exposé mon idée de créer en Principauté un
nouvel orchestre d’instruments anciens, je n’imaginais
pas que ma proposition rencontrerait un tel enthousiasme.
Le projet est d’autant plus beau que l’organisation en est
déposée entre les mains expertes de mon ami Jean-Louis
Grinda, directeur de l’Opéra de Monte-Carlo.

Les Musiciens du Prince vont faire revivre la grande
tradition européenne de la musique de Cour et je serai
donc fière de pouvoir servir la famille Princière, la
Principauté et ses résidents en étant, en quelque sorte,
«musicienne de cour ».

J’assumerai cette grande responsabilité avec tout mon
enthousiasme et toute mon énergie, faisant de mon mieux
pour porter haut, grâce à la musique, les couleurs de
Monaco dans le monde entier.

Un grand merci, de tout mon cœur, à S.A.S. le Prince
Souverain, à S.A.R. la Princesse de Hanovre et au peuple
monégasque.
© Alain Hanel - OMC 2016
BIOGRAPHIE • LES MUSICIENS DU PRINCE
L’ensemble baroque les Musiciens du Prince a été créé au printemps 2016 à l’Opéra de
Monte-Carlo, sur une idée de Cecilia Bartoli en collaboration avec Jean-Louis Grinda,
directeur de l’Opéra. Ce projet a reçu le soutien immédiat de S. A. S. le Prince Albert II et de
S. A. R. la Princesse de Hanovre.

Depuis, les Musiciens du Prince et Cecilia Bartoli parcourent les plus grandes salles
d’Europe, salués par le public et une presse internationale unanime.

Interprète et directrice artistique, Cecilia Bartoli a réuni les meilleurs musiciens
internationaux jouant sur instruments anciens pour constituer un orchestre renouant
avec la tradition des musiques de cour des grandes dynasties princières, royales et
impériales à travers l’Europe des XVIIe et XVIIIe siècles.

La vision artistique de Cecilia Bartoli est portée par les plus grands compositeurs de
la période baroque, tels Haendel et Vivaldi, mais aussi par le répertoire rossinien.
Elle souhaite, à travers ses recherches sur les partitions d’oeuvres qui n’ont jamais
été jouées, ou ne l’ont été que très rarement, éveiller la curiosité du public avec un
orchestre ayant une souplesse et une richesse de couleurs sonores très différentes de
celles d’un orchestre moderne.

Le concert inaugural s’est déroulé le 8 juillet 2016 dans la Cour d’Honneur du Palais
de Monaco en présence de la famille princière. En novembre de la même année, les
Musiciens du Prince et Cecilia Bartoli ont démarré leur première tournée à travers
l’Europe avec le programme du concert inaugural.

En 2017, afin de célébrer le bicentenaire de la création de La Cenerentola, Cecilia
Bartoli et l’ensemble, sous la direction musicale de Gianluca Capuano ont entamé leur
deuxième tournée européenne. Ils se sont également produits à Salzbourg (Festival de
la Pentecôte et Festival d’Été) lors d’une version scénique d’Ariodante et d’une version
concertante de La Donna del lago.

Dans le cadre de sa saison 2017-2018, Jean-Louis Grinda, directeur de l’Opéra de Monte-
Carlo, a programmé La Cenerentola, dirigé par Gianluca Capuano avec les Musiciens du
Prince et Cecilia Bartoli, dans la version historique de Jean-Pierre Ponnelle. Les quatre
représentations ont été données à guichets fermés.

En mai 2018, les Musiciens du Prince se sont produits à Salzbourg et à Pavia avec Javier
Camarena. Ils ont interprété le programme du CD enregistré avec le ténor mexicain,
produit par la Cecilia Bartoli – Music Fondation et publié par Decca.

Après le concert Vivaldi du 25 juillet 2018, ils entameront à partir du mois de septembre
jusqu’à l’été 2019, une tournée qui les conduira entre autres, en Suisse, au Luxembourg,
en Belgique, aux Pays-Bas, en France, en Autriche, en Italie et en Allemagne, d’abord
avec une nouvelle reprise de La Cenerentola puis avec le programme du concert Vivaldi.
En juin 2019, ils seront à Salzbourg pour Alcina de Haendel, et pour un concert intitulé
Farinelli and Friends au cours duquel, Philippe Jaroussky, Cecilia Bartoli et d’autres
artistes, rendront hommage aux castrats.

           Lien interactif : Reportage la création des Musiciens du Prince - Monaco Info
2010 © DECCA Uli Weber
CECILIA BARTOLI DIRECTRICE ARTISTIQUE
Lorsque Cecilia Bartoli chante, elle défie toute comparaison.
Les critiques cherchent de nouvelles métaphores, car le vocabulaire usuel ne suffit pas.
Sa gorge, a-t-on pu lire, «abrite un nid de rossignols».

Ses enregistrements en disque ou en vidéo ont été vendus à plus de dix millions
d’exemplaires à travers le monde. Pour en rester aux statistiques, Cecilia Bartoli est
l’artiste classique d’aujourd’hui qui connaît le plus grand succès. Toujours prête à
la découverte, elle a obtenu des succès mondiaux avec des projets magnifiques et
construits minutieusement autour d’un thème. The Vivaldi Album, Italian Arias (airs de
Gluck), The Salieri Album, Opera proibita, Maria, Sacrificium, Mission et St Petersburg
ont tous obtenu de nombreuses récompenses, notamment cinq Grammys.

Ses concerts la mènent dans les salles majeures d’Europe, d’Amérique, d’Asie et
d’Australie. Ces derniers temps, elle a privilégié la collaboration avec les meilleurs
ensembles spécialisés dans le jeu sur instruments anciens. Bien entendu, Cecilia
Bartoli se produit également avec les plus grands orchestres symphoniques, l’une des
collaborations marquantes en ce domaine étant le projet qu’elle a conçu et réalisé avec
l’Orchestre philharmonique de Vienne.

En 2016, elle a été à l’initiative de la création des Musiciens du Prince, nouvel orchestre
sur instruments anciens dont elle est la directrice artistique. Cecilia Bartoli se produit
également avec les plus grands orchestres symphoniques, notamment l’Orchestre
philharmonique de Vienne.

En 2012, Cecilia Bartoli a été nommée directrice artistique du Festival de la Pentecôte
de Salzbourg, son contrat étant prolongé récemment jusqu’en 2021. Sa capacité
particulière à réunir le conceptuel et l’artistique y trouve un terrain de développement
idéal. Salzbourg est également l’un des lieux privilégiés où elle exerce son art de
chanteuse lyrique. Le Festival continuera en 2018 aux mânes de Gioachino Rossini et
le 150e jour de sa mort. Cecilia interprète le rôle fort et émancipateur d’Isabella de son
opéra L’Italiana in Algeri.

La chanteuse, née à Rome, ne se souvient pas avoir établi de «plan de carrière» : son
moteur a toujours été le désir de faire de la musique. Sa mère, Silvana Bazzoni, lui a
enseigné le chant et est restée son seul professeur. Daniel Barenboim, Riccardo Muti,
Herbert von Karajan et Nikolaus Harnoncourt ont souhaité travailler avec elle dès ses
débuts. Cecilia Bartoli a reçu plusieurs importantes distinctions : en Italie elle est
«Cavaliere», en France «Chevalier de la Légion d’Honneur» et «Officier des Arts et des
Lettres». Elle a été nommée membre d’honneur d’importantes institutions comme la
Royal Academy of Music de Londres et l’Académie Royale de Musique Suédoise et s’est
vue décerner en 2012 un doctorat honoris causa à l’University College de Dublin. En
2010 elle a reçu le prix Léonnie-Sonning, en 2012 le prix Herbert-von-Karajan à Baden-
Baden et en 2016, le Polar Prize à Stockholm et en 2013, la médaille de l’Ordre du
Mérite Culturel à Monaco.

                                                          www.ceciliabartolionline.com
                                                                                              a
TOURNÉES
                             2018 • 2019

2018

CONCERT JAVIER CAMARENA - HOMMAGE À MANUEL GARCIA
En hommage à Manuel del Populo Vicente, dit García, ténor, compositeur et professeur de chant espagnol. Né le 22
janvier 1775 à Séville, mort le 2 juin 1832 à Paris, Manuel García fut l’un des plus grands chanteurs de son temps.
Ténor Javier Camarena, direction artistique Cecilia Bartoli, direction musicale Gianluca Capuano et les Musiciens du
Prince.

Dimanche 20 mai 2018				                                  AUTRICHE / SALZBOURG - FESTIVAL DE PENTECÔTE
Mercredi 23 mai 2018				                                  ITALIE / PAVIE - TEATRO FRASCHINI

CONCERT AU PALAIS PRINCIER
Arais, extraits des Quatre Saisons et oeuvres instrumentales.
Mezzo-soprano Cecilia Bartoli, violon Andrés Gabetta, direction musicale Gianluca Capuano et les Musiciens du
Prince.

Mercredi 25 juillet 2018				                              MONACO - COUR D’HONNEUR DU PALAIS PRINCIER

TOURNÉE LA CENERENTOLA
Version mise en espace. Opéra en deux actes - Musique de Gioachino Rossini (1792-1868) - Livret de
Jacopo Ferretti d’après le conte Cendrillon de Charles Perrault. Créé à Rome, Teatro Valle, 25 janvier 1817
Direction musicale Gianluca Capuano, metteur en scène Claudia Blersch, Don Ramiro Edgardo Rocha, Don Magnifico
Carlos Chausson, Angelina Cecilia Bartoli, Dandini Alessandro Corbelli, Tisbe Rosa Bove, Clorinda Martina Jankova,
Alidoro José Coca et les Musiciens du Prince.

Vendredi 14 septembre 2018				 SUISSE / MARTIGNY - FONDATION PIERRE GIANADDA
Dimanche 16 septembre 2018			  SUISSE / LUCERNE - FESTIVAL LUCERNE / KKL
Lundi 22 octobre 2018 				ESPAGNE / MADRID - AUDITORIO NACIONAL
Jeudi 25 octobre 2018 				     ESPAGNE / BARCELONE - PALAU DE LA MUSICA
Dimanche 28 octobre 2018 				  ITALIE / RIMINI - INAUGURATION TEATRO GALLI
2018 • 2019

TOURNÉE ANTONIO VIVALDI
Arias, extraits des Quatre Saisons et oeuvres instrumentales.
Mezzo-soprano Cecilia Bartoli, violon Andrés Gabetta, direction musicale Gianluca Capuano et les Musiciens du
Prince.

Jeudi 15 novembre 2018				                                 SUISSE / MARTIGNY - FONDATION PIERRE GIANADDA
Dimanche 18 novembre 2018			                               LUXEMBOURG / LUXEMBOURG - PHILHARMONIE
Mardi 20 novembre 2018				                                 BELGIQUE / BRUXELLES - BOZAR
Vendredi 23 novembre 2018				                              PAYS-BAS / AMSTERDAM - CONCERTGEBOUW
Lundi 3 décembre 2018				                                  FRANCE / PARIS - PHILHARMONIE
Mercredi 5 décembre 2018				                               ALLEMAGNE / COLOGNE - PHILHARMONIE
Vendredi 7 décembre 2018				                               ALLEMAGNE / DORTMUND- KONZERTHAUS
Lundi 10 décembre 2018				                                 ALLEMAGNE / HAMBOURG - ELBPHILHARMONIE
Mercredi 12 décembre 2018				                              ALLEMAGNE / BRÊME - DIE GLOCKE
Vendredi 10 mai 2019				                                   ALLEMAGNE / MUNICH - PRINZREGENTENTHEATER
Lundi 13 mai 2019					                                     AUTRICHE / VIENNE - MUSIKVEREIN

2019

TOURNÉE XVIIIème XIXème
Air d’opéras du 18ème et 19ème siècle.
Mezzo-soprano Cecilia Bartoli et les Musiciens du Prince

Dimanche 3 et mardi 5 mars 2019			                         FRANCE / ANTIBES - ANTHÉA ANTIPOLIS THÉÂTRE ANTIBES
Vendredi 8 mars 2019				                                   ITALIE / NAPLES - TEATRO DI SAN CARLO

FESTIVAL DE PENTECÔTE DE SALZBOURG
ALCINA - Dramma per musica en trois actes de Georg Friedrich Haendel (1685-1759) - Livret anonyme d’après l’Orlando
furioso de Ludovico Ariosto. Créé au Théâtre Lyrique de Covent Garden le 16 avril 1735. Direction musicale Gianluca
Capuano, mise en scène Damiano Michieletto, décors Paolo Fantin, costumes Agostino Calvaca, lumières Alessandro
Carletti, vidéo Rocafilm, chorégraphie Alois Glaßner, Alcina Cecilia Bartoli, Ruggiero Philippe Jaroussky, Morgana
Sandrine Piau, Bradamante Kristina Hammaström, Oronte Christoph Strehl, Melisso Alastair Miles, les Musiciens du
Prince et le Bachor Salzburg.

Vendredi 7 et dimanche 9 juin 2019

FARINELLI & FRIENDS - Airs baroques et duos de Georg Friedrich Haendel, Nicola Porpora, Johann Adolph Hasse et
Riccardo Broschi. Direction musicale Gianluca Capuano, modération Rolando Villazón, sopranos Julie Fuchs - Patricia
Petibon - Nuria Rial, mezzo-sopranos Cecilia Bartoli - Lea Desandre - Vivica Geneaux - Ann Hallenberg, alto Marie-
Nicole Lemieux, contre-ténors Christophe Dumaux - Philippe Jaroussky et les Musiciens du Prince.

Samedi 8 juin 2019
CONCERT VIVALDI
Cecilia Bartoli - Antonio Vivaldi
Arias, extraits des Quatre Saisons et oeuvres instrumentales

Mezzo-soprano Cecilia Bartoli
Violon Andrés Gabetta
Direction musicale Gianluca Capuano
Les Musiciens du Prince - Monaco

Antonio Vivaldi - "Les Quatre saisons"
Cecilia Bartoli et les Musiciens du Prince“ offrent une sélection d’arias et d’œuvres instrumentales
d’Antonio Vivaldi

Bruissements, pluies d'été, orages et vents glaciaux : le chef-d'œuvre de Vivaldi est un
voyage à travers les phénomènes naturels des cycles saisonniers tracé par la précision musi-
cale. Cecilia Bartoli suit ce chemin avec des solistes exceptionnels. Elle présentera une
compilation intrigante et variée d'airs et de pièces instrumentales de Vivaldi. Vingt ans
après son enregistrement révolutionnaire "The Vivaldi Album", Cecilia remet sur scène
sa musique la plus connue et la moins connue, selon la devise éternelle : "Viva Vivaldi !"

CONCERT JAVIER CAMARENA
Javier Camarena - Hommage à Manuel García (1775-1832)

Ténor Javier Camarena
Direction musicale Gianluca Capuano
Les Musiciens du Prince - Monaco

En hommage à Manuel del Populo Vicente, dit García, ténor, compositeur et professeur de chant espagnol.
Né le 22 janvier 1775 à Séville, mort le 2 juin 1832 à Paris, Manuel García fut l’un des plus grands
chanteurs de son temps.

Programme
Overture - Don Chisciotte (1829). M. García
Formaré mi plan… En mi comedia juntamente - El poeta Calculista (1805). M. García
Mais que vois je?… Vous dont l’image - La mort du Tasse (1821). M. García
Overture - La cenerentola (1817). G. Rossini (1792-1868)
Si! Ritrovarla io giuro! - La Cenerentola. G. Rossini
Hernando desventurado… Cara gitana - El gitano por amor (1829) M. García
...
Overture - Giulietta e Romeo (1796). N. Zingarelli
Più dubitar mi fan… Là dai regni dell’ombre e di morte - Giulietta e Romeo . N. Zingarelli
De ses yeux tout ressent l’empire - La mort du Tasse (1821). M. García
Overture - Il barbiere di Siviglia (1816). G. Rossini
S’ella m’è ognor fedele - Ricciardo e Zoraide (1818). G. Rossini
Cessa di più resistere (9 min) - Il barbiere di Siviglia. G. Rossini
© Alain Hanel - OMC 2016

LA CENERENTOLA
Cecilia Bartoli - Gioachino Rossini
Don Ramiro Edgardo Rocha                           Direction musicale Gianluca Capuano
Don Magnifico Carlos Chausson                      Metteur en scène Claudia Blersch
Angelina Cecilia Bartoli                           Chef de chant et assistant Aurelio Scotto
Dandini Alessandro Corbelli                        Choeur de l’Opéra de Monte-Carlo
Tisbe Rosa Bove                                    Les Musiciens du Prince - Monaco
Clorinda Martina Jankova
Alidoro José Coca

Version mise en espace. Opéra en deux actes - Musique de Gioachino Rossini - Livret de Jacopo Ferretti
d’après le conte Cendrillon de Charles Perrault. Créé à Rome, Teatro Valle, 25 janvier 1817.
Decca Classics © Uli Weber Lelli
RETRO
2016 • 2017
© Alain Hanel - OMC 2016

              2016 - CONCERT INAUGURAL EN TOURNÉE
              Concert inaugural donné dans la Cour d’Honneur du Palais Princier de Monaco
              Pour leur tout premier concert, un programme en hommage à Haendel dans la Cour d’Honneur du Palais Princier en
              présence de la Famille Princière.
              Mezzo-soprano Cecilia Bartoli, Konzertmeister Ada Pesch et l’orchestre Les Musiciens du Prince.

              Vendredi 8 juillet 2016				                                 MONACO / MONACO - PALAIS PRINCIER
              Mardi 15 novembre 2016				                                  PAYS-BAS / AMSTERDAM - CONCERTGEBOUW
              Jeudi 17 novembre 2016				                                  FRANCE / PARIS - THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
              Dimanche 27 novembre 2016				                               ALLEMAGNE / MUNICH - PRINZREGENTENTHEATER
              Mardi 29 novembre 2016				                                  AUTRICHE / VIENNE - MUSIKVEREIN
              Jeudi 1er décembre 2016				                                 AUTRICHE / GRAZ - MUSIKVEREIN
              Samedi 3 décembre 2016				                                  HONGRIE / BUDAPEST - MÜPA
              Mardi 6 décembre 2016				                                   ALLEMAGNE / COLOGNE - KÖLNER PHILHARMONIE
              Mercredi 7 décembre 2016				                                BELGIQUE / BRUXELLES - BOZAR
              Lundi 12 décembre 2016				                                  SUISSE / ZURICH - TONHALLE

              2017 - TOURNÉE LA CENERENTOLA
              Version mise en espace. Opéra en deux actes - Musique de Gioachino Rossini - Livret de Jacopo Ferretti d’après le conte
              Cendrillon de Charles Perrault. Créé à Rome, Teatro Valle, 25 janvier 1817.
              Direction musicale Gianluca Capuano, mise en espace Claudia Blersch, costumes Luigi Perego, chef de choeur Stefano
              Visconti, études musicales Kira Parfeevets (Monaco).
              Don Ramiro Edgardo Rocha, Dandini Alessandro Corbelli et Nicola Alaimo (Martigny-Versailles-Luxembourg), Don
              Magnifico Carlos Chausson, Clorinda Sen Guo, Tisbe Irène Friedli, Angelina Cecilia Bartoli, Alidoro Ugo Guagliardo.
              Avec le Choeur de l’Opéra de Monte-Carlo et Les Musiciens du Prince.

              Samedi 4 et mardi 7 février 2017			                         MONACO / MONACO - GRIMALDI FORUM
              Samedi 11 février 2017				                                  ALLEMAGNE / DORTMUND - KONZERTHAUS
              Lundi 13 février 2017				                                   ALLEMAGNE / HAMBOURG - ELB PHILHARMONIE
              Mercredi 15 février 2017				                                PAYS-BAS / AMSTERDAM - CONCERTGEBOUW
              Mardi 21 février 2017				                                   SUISSE / MARTIGNY - FONDATION PIERRE GIANADDA
              Vendredi 24 et dimanche 26 février 2017		                   FRANCE / VERSAILLES - OPÉRA ROYAL
              Mardi 28 février 2017				                                   LUXEMBOURG / LUXEMBOURG - PHILHARMONIE
Ariodante © Salzburger Festspiele Monika Rittershaus

2017 - LES MUSICIENS DU PRINCE A SALZBOURG - PENTECÔTE ET ÉTÉ
ARIODANTE
Musique de Georg Friedrich Haendel - Livret d’après Ginevra, principessa di Scozia d’Antonio Salvi inspiré de l’Orlando
furioso de l’Arioste.
Direction musicale Diego Fasolis, metteur en scène Christof Loy, décors Johannes Leiacker, costumes Ursula
Renzenbrink, lumières Roland Edrich, chorégraphie Andreas Heise, dramaturgie Klaus Bertisch.
Ariodante Cecilia Bartoli, Ginevra Kathryn Lewek, Dalinda Sandrine Piau, Polinesso Christophe Dumaux, Lurcanio
Norman Reinhardt (juin) et Rolando Villazón (août), Il Re di Scorzia Nathan Berg, Odoardo Kristofer Lundin.
Choeurs The Salzburg Bach Choir, orchestre Les Musiciens du Prince Monaco.

Vendredi 2 et lundi 5 juin 2017                             AUTRICHE / SALZBOURG - FESTIVAL DE PENTECÔTE
Mercredi 16, vendredi 18,                                   AUTRICHE / SALZBOURG - FESTIVAL D’ÉTÉ
Mardi 22, vendredi 25
Et lundi 28 août 2017

2017 - LES MUSICIENS DU PRINCE A SALZBOURG - PENTECÔTE
LA DONNA DEL LAGO
Version de concert - Musique de Gioachino Rossini - Livret d’Andrea Leone Tottola d‘après le poème épique The Lady of
the Lake de Sir Walter Scott.
Direction musicale Gianluca Capuano, chef de choeur Alois Glassner.
Giacomo V (Uberto) Edgardo Rocha, Douglas d’Angus Nathan Berg, Rodrigo di Dhu Norman Reinhardt, Elena Cecilia
Bartoli, Malcom Vivica Genaux, Albina Laura Verena Incko, Serano Reinaldo Macias, Bertram Daniel Giulianini.
Choeurs The Salzburg Bach Choir, orchestre Les Musiciens du Prince Monaco.

Dimanche 4 juin 2017				                                    AUTRICHE / SALZBOURG - FESTIVAL DE PENTECÔTE
PRESSE
2016 • 2017
MONACO • PALAIS PRINCIER
MONACO • PALAIS PRINCIER
MONACO • COUR D’HONNEUR DU PALAIS PRINCIER
FRANCE / PARIS • THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
AUTRICHE / VIENNE • MUSIKVEREIN
Die Presse

Cecilia Bartoli rivalise avec la trompette

La chanteuse a brillé au Musikverein aux côtés du nouvel ensemble Les Musiciens du Prince –
Monaco.
30.11.2016 | 18:41 | Par Walter Weidringer (Die Presse)

Que ce soit une victoire facile ! s’écrie le prince Sigardo – et il se livre, dans l’air « A facile vittoria »
du Tassilone d’Agostino Steffani, à un concours de virtuosité avec la trompette : gestes impérieux,
guirlandes de doubles croches et longues notes radieuses s’enlacent tout en rivalisant d’assauts. Il y a
largement de quoi déclencher un tonnerre d’applaudissements lors d’un ultime bis, pourrait-on penser ;
mais, pour Cecilia Bartoli, il en faut davantage : dans une cadence, elle provoque carrément la
trompette en duel. Chacun imite les morceaux de bravoure de l’autre, en plaçant la barre encore plus
haut – jusqu’à un savoureux solo de jazz du trompettiste, que Bartoli éclipse d’une manière
souveraine par quelques phrases de Summertime interprétées dans un style irréprochable. Et le public
du Musikverein, déjà conquis depuis longtemps, explose définitivement d’enthousiasme.

Douleur et beauté

Cette soirée entièrement consacrée aux héros et héroïnes de Haendel offrait-elle une victoire facile à
Cecilia Bartoli ? Oui et non. Parce que Bartoli ne se facilite pas la tâche, voulant à la fois triompher
avec facilité des difficultés vocales et à les enrichir de tout l’éventail des émotions.

Cette virtuose hors du commun, avec ses coloratures qui roucoulent avec un soupçon de gutturalité,
ses coquetteries gonflées d’énergies, son souffle presque infini, y parvient souvent d’une manière
éblouissante : dans l’aria de la mort d’Aci, par exemple, où elle unit douleur et beauté d’une manière
oppressante sur l’accompagnement imitant le sang qui goutte ; en Ariodante, où elle réalise le da capo
de « Scherza infida » dans un gémissement assourdi à l’intensité déchirante ; et bien sûr dans « Lascia
la spina ». Bartoli est une actrice incroyable, ne pas l’oublier : tout le monde est sous le charme
lorsque la narcissique Semele prend la pose et joue les séductrices, tout d’abord avec un miroir, puis
avec un Smartphone, mais sans en rajouter.

Avec Les Musiciens du Prince – Monaco, elle a trouvé un partenaire formidable. Dans le vaste
territoire du jeu sur instruments anciens, il y a quelques ensembles dans les petits jardins sonores
desquels on se pique à des chardons : la fougue, la rudesse est pour eux la voie royale vers la vérité
artistique. Rien de tel ici. Sous la direction d’Ada Pesch, premier violon solo, cet ensemble de solistes
dont la fondation ne remonte qu’au printemps emprunte un autre sentier, joliment pavé. Ce style, qui
rappelle la brillance de la musique de chambre, on avait l’habitude de l’entendre autrefois avec I
Musici ou l’Academy of St. Martin-in-the-Fields. Aux côtés des cordes alertes, ce sont surtout les
vents qui prouvent magnifiquement ce que les instruments des temps anciens peuvent offrir comme
noblesse et comme richesse de couleur.

(Die Presse, édition papier, 01.12.2016)
BELGIQUE / BRUXELLES • BOZAR

era                                    Cecilia Bartoli actrice autant
                                       que chanteuse à Bozar
                                                                                 peut déceler une légère perte                                                          qu’il cherche la vérité avant
                                       Classique Extraordinaire                  de fluidité dans les coloratu-                                                         même la beauté (air d’abord
                                       récital de la mezzo-                      res les plus virtuoses. Mais
                                                                                 une Bartoli même légèrement
                                                                                                                                                                        annoncé mais oublié dans le
                                                                                                                                                                        programme: pensait-elle y re-
                                       soprano italienne.                        diminuée reste au-dessus du                                                            noncer ?), succédera en troi-
 conte                                                                           lot et, au fil de la soirée,
                                                                                 triomphera très vite de la ma-
                                                                                                                                                                        sième rappel (il y aura eu,
                                                                                                                                                                        avant, deux charmes airs de
nnu par                                 Critique Nicolas Blanmont                ladie : technique, souffle, gé-                                                        Vivaldi) un incroyable com-

                                       P
                                                                                 nérosité, engagement, sens
                                                                                                                                 Une Bartoli                            bat musical. Au départ d’un
s millions                                    eu de chanteurs sont,
                                              comme Cecilia Bartoli,
                                                                                 du mot et de la diction, c’est
                                                                                 une bombe autant théâtrale                         même
                                                                                                                                                                        air martial de Steffani, le
                                                                                                                                                                        trompettiste Thibaud Ro-
 nfants russes                                capables d’émouvoir
                                       une salle aux larmes. Mais on
                                                                                 que vocale. L’air “Myself I
                                                                                 shall adore” de “Semele” est
                                                                                                                                 légèrement                             binne (sur trompette an-
                                                                                                                                                                        cienne, sans pistons!) propose
                                       n’en connaît aucun(e) autre               l’occasion d’un premier nu-                      diminuée                              des phrases de plus en plus
Vladimir Bielski, le livret
oq d’Or” s’inspire d’un
                                       qui soit, comme elle, capable
                                       de susciter, juste après, chez
                                                                                 méro inénarrable: Bartoli/Se-
                                                                                 mele arbore le miroir magi-
                                                                                                                                   reste au-                            longues que Bartoli réussit
                                                                                                                                                                        chaque fois à égaler et à dé-
 célèbre d’Alexandre Pou-              les mêmes spectateurs, des                que du livret mais finit par le                dessus du lot.                          passer, jusqu’à répondre à un
e, écrit en 1834, plus de 70           larmes de rire.                           troquer contre un smart-                                                               trait de jazz par un extrait du
 ant la création de l’opéra              Mercredi, dans une salle                phone pour assouvir son nar-                                                           “Summertime” de Gershwin.
 ), comme lui dénonciateur             Henry Le Bœuf pleine à cra-               cissisme à coup de selfies.                                                            Fines-bouches et culs-bénis
 cès du pouvoir et déjà                quer d’un public bigarré et                                                                                                      trouveront peut-être qu’elle
onitoire. Mais sur le mode             pas toujours attentif, la                 Un incroyable combat musical                                                           en fait trop: c’est son naturel,
  , burlesque, poétique, et            mezzo-soprano          italienne            Plus tard, au poignant                                                               sa générosité, sa passion. Et
   de tous les enfants de la           chantait Haendel. Diva, la                “Scherza infida” d’“Ario-                                                              un sens du spectacle digne de
e du XIXe siècle.                      Bartoli? Le terme lui sied mal:           dante”, bouleversant parce                                                             l’époque baroque.
oduite par l’Astrologue –              elle en a la célébrité, mais si
d’allégorie (au sens baro-             peu les caprices et la suffi-
u terme) qui se révélera le            sance. L’orchestre – les excel-
nnage le plus réel de l’af-            lents Musiciens du Prince,
  l’action se déroule dans le          qu’elle vient de fonder à
me du tsar Dodon Ier, le               Monte-Carlo, une vingtaine
d nigaud” décrit ci-contre             de spécialistes internationaux
 urent Pelly, souverain plus           des instruments anciens,
   à rêvasser qu’à gérer son           jouant ici en élégante livrée
me. Ses fils et son entou-             noire unisexe avec une tou-
d’“ ignobles abrutis”, tou-            che de rouge – vient d’ouvrir
  elon Pelly) sont encore              la soirée avec une “Arrivée de
tandis que les ennemis                 la reine de Saba” à toute al-
cent d’attaquer. Qu’à cela             lure. Bartoli rentre sur la mu-
nne : contre récompense à              sique, robe de tulle bleu nuit
nir plus tard, l’Astrologue            avec bustier rehaussé de
   Dodon un coq d’or qui               strass, souriante et conqué-
 llera les frontières. Tous            rante à la fois, et attaque son
orment. “Alerte !”, s’écrie            premier air alors que des
 in le volatile en langage             spectateurs en retard font en-
quet (c’était sa langue                core lever tout le premier
 nelle) : “l’ennemi arrive !”          rang pour rejoindre leur
 ard, l’armée est anéantie et          place. A peine se sont-ils assis
  de Dodon tués net. Errant            qu’elle vient leur faire, tout
champ de bataille, Dodon               en continuant de chanter, un
 vre la tente de son enne-             salut de la main à la fois nar-
a cruelle et capiteuse Tsa-            quois et amical.
 hemakha et c’est le coup
 dre (le tsar n’est pas rancu-         Un smartphone et des selfies
Mais au moment des                       Au menu, airs d’opéra,
   l’Astrologue réclame sa             d’oratorio ou de pastorale
  pense : la main de la belle.         mais aussi récitatifs et pages
n refuse et fracasse le crâne          orchestrales, parfois amputés,
    créancier d’un coup de             souvent remontés pour maxi-
 e. Le ciel s’assombrit, le            miser l’effet dramatique :
rre gronde, le coq prend               ainsi du “Trionfo del tempo e
  vol et tue le tsar d’un coup         del disinganno” en pasticcio
  .                                    enfilant sans interruption air
  rologue console le public :          pastoral, récitatif, ouverture,
 la Tsarine et lui étaient réels,      air virtuose et air lent, le su-
 res personnages n’étaient             perbe “Lascia la spina” qui,
 imères.”                              une première fois, suspend
                           MDM         déjà le temps.
                                         Contrainte de reporter le
ommandé : “Rimski-Kor-                 concert voici quinze jours,
 de Xavier Lacavalerie,                Bartoli accuse encore une cer-
ur Actes Sud/Classica.                 taine fatigue et, au début, on

                                                                                                                                              vendredi 9 décembre 2016 - La Libre Belgique               47
IPM 2016. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Ausschnitt
                       ALLEMAGNE / DORTMUND • KONZERTHAUS
aus: Recklinghäuser Zeitung
                                      Datum: 13.02.2017

                      ALLEMAGNE / DORTMUND • KONZERTHAUS
MONACO • GRIMALDI FORUM
LUXEMBOURG • PHILHARMONIE

18            KU LT U R                                                                                                                                                             Luxemburger Wort
                                                                                                                                                                         Donnerstag, den 2. März 2017

                                                                                                                           Trio gewinnt Pritzker-Preis
                                                                                                                             Architekturauszeichnung geht nach Spanien
                                                                                                                      New York. Der renommierte                geben wird. Grund für die Ent-
                                                                                                                      Pritzker-Preis für Architektur           scheidung sei die intensive, ge-
                                                                                                                      geht dieses Jahr an die drei             meinschaftliche Art der Zusam-
                                                                                                                      spanischen Architekten Rafael            menarbeit, hieß es in einer Mit-
                                                                                                                      Aranda, Carme Pigem und Ra-              teilung der Stiftung.
                                                                                                                      mon Vilalta. Das aus dem Ort Olot           Zu den bekanntesten Projek-
                                                                                                                      in Katalonien stammende Trio             ten von Aranda, Pigem und Vil-
                                                                                                                      arbeitet seit fast 30 Jahren zu-         alta zählen das „La Cuisine Art
                                                                                                                      sammen und schaffe „emotionale           Center“ im französischen Nèg-
                                                                                                                      und auf Erfahrung beruhende“             repelisse, das „Soulages Muse-
                                                                                                                      Bauten, sagte Stiftungs-Präsident        um“ im französischen Rodez und
                                                                                                                      Tom Pritzker gestern zur Preis-          der Kindergarten „El Petit Com-
                                                                                                                      vergabe.                                 te“ im spanischen Besalú. In Bar-
                                                                                                                        Es ist das erste Mal, dass die         celonas Bezirk Sant Antoni baute
                                                                                                                      mit etwa 95 000 Euro dotierte,           das Trio zudem die Joan Oliver-
                                                                                                                      weltweit wichtigste Architektur-         Bücherei, ein Seniorenheim und
                                                                                                                      Ehrung an drei Architekten ver-          die Cándida Pérez-Gärten. dpa

                                                                                                                                                 WIESSEL MOL D'SCHEIF

                                                                                                                             Jetzt singt der auch noch
                                                                                                                           Matthias Schweighöfer versucht es mit Musik
                                                                                                                            VON DANIEL CONRAD                  Verantwortlichen       der     von
                                                                                                                                                               Schweighöfer eigens gegründeten
                                                                                                                     „Ich hab’s getan. Es ist raus.            Musik-Tochterfirma seiner „Pan-
                                                                                                                     Mein erstes Album! #lachenwei-            taleon Entertainment AG“.
                                                                                                                     nentanzen“ – euphorisch staunt               Nun herausgekommen ist guter
Schillernd nicht nur in ihrem Ballkleid: Cecilia Bartoli (2.v.l.) und ihre Mannen rissen das Publikum von den        Matthias Schweighöfer über seine          Pop mit Filmmusikbackground –
Stühlen.                                                                            (FOTO: ALFONSO SALGUEIRO LORA)   neue Tat. Als „Tausendsassa“ ver-         schmackhafte, leicht verdauliche 15
                                                                                                                     kauft ihn der PR-Text: „Matthias          Songs gerade für weibliche Fans,

                  Einfach bezaubernd
                                                                                                                     Schweighöfer gehört zu den er-            die sich an einem verregneten
                                                                                                                     folgreichsten und bekanntesten            Sonntag im Schlabberlook bei ei-
                                                                                                                     Schauspielern Deutschlands. Was           ner Tasse Kaffee in die Lieblings-
                                                                                                                     viele aber nicht wissen: Neben der        decke kuscheln, etwas Seelenbal-
                                                                                                                     Schauspielerei zählt auch immer           sam brauchen und an diesen char-
    Warum Cecilia Bartoli über zehn Minuten stehende Ovationen bekam                                                 schon die Musik zu seinen großen          mant unbeholfenen Sidekick von
                                                                                                                     Leidenschaften. 2017 präsentiert er       Til Schweiger in „Keinohrhasen“
       VON DANIEL CONRAD                 Europa-Tour dieser Koproduktion       Technikfetischisten Bartolis „Gri-    jetzt sein mit Spannung erwarte-          denken. Dazu Texte von Harmo-
                                         zwischen der Opéra Monte-Carlo        massen“ und angeblich mangeln-        tes Debütalbum ,Lachen Weinen             nie und Zärtlichkeit, Freundschaft
Dass eine Vorstellung so gefeiert        und dem Forum Grimaldi rund um        des Volumen nicht mögen.              Tanzen‘.“ – so nebenbei, neben der        und Liebe – unaufdringliche flos-
wird, ist in der Philharmonie nicht      den 200. Premierentag von „La            Außerdem präsentierte sie sich     Arbeit als Schauspieler, Regis-           keldurchzogene deutschsprachige
selbstverständlich: Die halbszeni-       Cenerentola“ spielte und sang das     ohne Starallüren als Teamplayer –     seur, Synchronsprecher, Produ-            Alltags- und Allerweltspoesie, die
sche „La Cenerentola“-Fassung, mit       Ensemble noch einmal so richtig       spürbar auch im Ensemble-             zent, Unternehmer, gern gesehe-           eben nun mal keinen Grönemey-
Starsopranistin Cecilia Bartoli in der   frei von der Leber weg. Ohne gro-     Schlusstutti des ersten Akts „Mi      ner Talkshow-Gast und eifriger            er- oder Bosse-Tiefgang hat, aber
Titelrolle, riss die euphorischen Zu-    ße Kulissen, lediglich die Kostü-     par d’essere sognando“. Sich so als   Selbstinszenierer in den sozialen         durchaus mit Tim Benzko, Max
schauer von den Sitzen – und das         me und das Spiel miteinander lie-     Mannschaft harmonisch ineinan-        Medien. Und dann passt das Al-            Giesinger, Mark Foster oder Win-
nach fast drei Stunden Aufführung.       ßen die groteske Handlung aufle-      derzufügen war beeindruckend.         bum gleich noch zu weiteren Auf-          cent Weiss mithalten kann.
                                         ben.                                  Oder Nicolai Alaimo als Dandini,      merksamkeiten für die erste kom-
Der Philharmonie-Generaldirek-              Da war Witz, Energie und auch      dessen Temperament neben der          plett in Deutschland produzierte                 Nicht zu unterschätzen
tor Stefan Gehmacher entzog sich         so manche Selbstironie im Raum        Stimme begeisterte. Rocha als Te-     Amazon-Serie „You Are Wanted“,            Unterschätzen sollte man das
in der Pause dem Trubel, den ein         – und das leider nur für die vor-     nor wirkte kraftvoll und akzentu-     die – mit Schweighöfer in der             nicht: Sicher hat Schweighöfer
Sponsor um den Herrn Minister            deren Reihen sichtbare intensive      iert.                                 Hauptrolle – Mitte März startet.          nicht die beste Sängerstimme; zum
und Kunden im Foyer lauthals ver-        Mimenspiel. Alles schien leicht,         Eindrucksvoll im Orchester:           Schon zum Film „Der Nanny“             Beispiel der Refrain von „Bester
anstaltete. An und für sich konnte       unterhaltsam und mit gutem Auge       Cembalist Luca Quintavalle, der       versuchte Schweighöfer sich nicht         Freund“ deckt schnell auf, wo die
er sich fast schon zurückziehen. So      von Claudia Blersch choreogra-        kaum merkliche, aber für Audio-       nur als Regisseur und Schauspie-          stimmlichen Grenzen des blonden
ein Abend ist – wenn nichts wirk-        fiert. Und die Musik? Als die Ou-     phile herrliche Akzente in den        ler, sondern auch an einem eige-          Prince Charming liegen. Aber die
lich Unvorhersehbares dazwi-             vertüre erklang, schlichen sich       Rezitativen setzte – oder auch Per-   nen Song zum Streifen; „Fliegen“          Scheibe an sich ist handwerklich
schenkommt – eine echte Win-             noch Zweifel ein, ob Dirigent         kussionist Michael Metzler, der für   war offenbar ein Testballon.              schlicht sehr gut gemacht. Und die
win-Situation und Selbstläufer für       Gianluca Capuano seine „Musi-         den Gewittersturm und das Vo-            Um das dann 2016 zu vertiefen,         besondere Kunst der Macher im
die Philharmonie: Da kommt die           ciens du Prince“ wirklich klang-      gelgezwitscher danach ein herrli-     geht es nur mit ordentlich Entou-         Hintergrund scheint darin zu lie-
Starsopranistin Cecilia Bartoli, die     lich (die Schwierigkeiten bei den     ches Solo an Klangeindrücken lie-     rage: „Zusammen mit dem deut-             gen, die an Philipp Poisel (ja, mit
in eine ihrer Paraderollen singt –       Bläsern und ihren „historischen“      ferte.                                schen Sänger Nisse und der Song-          dem hat er auch schon mal
und mit der sie ihre Karriere in den     Instrumenten waren unüberhör-            Entscheidend für die herzliche     writerin Jasmin Shakeri schrieb           zusammengearbeitet) erinnernde
1990ern aufbaute. Auf dem Abend-         bar) und in den Akzenten zusam-       Gegenreaktion des Publikums wa-       Matthias Schweighöfer die Texte           Monotonie in die perfekte Hülle zu
programm steht Rossinis Opera            menhalten würde.                      ren aber auch die kleinen Gesten:     für die Platte“ – ganz abgesehen          verpacken. Immerhin gelingt es
buffa „La Cenerentola“ – also das                                              Bartoli, die einem jungen Fan in      von den Berliner Musikkomponis-           Schweighöfer, etwas emotionale
Aschenputtel-Märchen in halb-               Diva ohne sichtbare Starallüren    der A-Reihe eine Rose aus ihrem       ten und -produzenten Arne Schu-           Varianz zu erzeugen; mal zu flüs-
szenischer Umsetzung – und das           Doch das sollte sich mit dem Ein-     Strauß schenkte. Der Dank der Di-     mann und Josef Bach oder den              tern; mal zu fordern.
Haus ist bis auf den letzten Platz       zug der Gesangsensembles auf          va an ihre Kollegen, das Hinwen-                                                   Acoustic-Sounds von Singer-
ausverkauft; ABC-Reihen und              die dunkelbraunroten Bretter          den des Sängerensembles zu den                                                  Songwriter-Gitarre („Superman
Chorpodest inklusive.                    der Philharmoniebühne ändern:         Zuhörern auf dem Chorpodest                                                     und seine Frau“, „Rest der
   Dann hängen sich nicht nur ger-       Durchweg waren die Partien auch       hinter dem Orchester, die weder                                                 Welt“) bis zum mächtigen Orches-
ne die Sponsoren an diesen               neben Bartoli sehr gut musika-        die Übertitelung noch das Spiel gut                                             ter („Durch den Sturm“) mischen
Wohlfühlabend, ein Mix zwischen          lisch und schauspielerisch besetzt    verfolgen konnten.                                                              sich mit sanften bis energetischen
leichter Kost aus Meisterhand ser-       – allein der Altersunterschied zwi-      Warum aber gibt es eigentlich                                                Electro- („Lachen Weinen Tan-
viert und „Sehen und gesehen             schen der 51-jährigen Bartoli und     den kompletten Operntext in drei                                                zen“, „Deine Liebe“) und Hip-Hop-
werden“. Auch das normale Pub-           dem 1983 geborenen und jugend-        Sprachversionen abgedruckt im                                                   Beats.
likum geht schon in Erwartung ei-        liche Frische ausstrahlenden Ed-      Abendprogramm, wenn einerseits                                                     Das macht das Album main-
nes mindestens guten Abends in           gardo Rocha als Don Ramiro er-        eine Übertitelung vorhanden ist                                                 streamig – und lässt prominente
den Saal.                                zeugte schon ein Lächeln.             und es andererseits so dunkel im                                                Fans wie Moderatorin Barbara
   Doch dass aber um etwa 23 Uhr            Aber die Sängerin deswegen als     Raum ist, dass die Zuhörer den                  Matthias Schweighöfer           Schöneberger bei Schweighöfers
die Erwartungen offensichtlich           nicht tauglich für eine „La Cene-     klein gedruckten Text eh nicht le-             „Lachen Weinen Tanzen“           Album-Präsentation im Rahmen
weit übertroffen wurden, zeigten         rentola“-Aufführung zu bewerten?      sen können? Die Philharmonie             Label: Panta Sounds/Universal Music    des deutschen Fernsehvorent-
die sehr langen, stehenden Ova-          Es wird wenige Sopranistinnen         hätte da Papier sparen können.                   15 Songs, 60.15 Min.           scheids zum „Eurovision Song
tionen, die das Sängerensemble,          geben, die selbst in jungen Jahren    Oder brauchte es mehr Druckflä-          CD: 16,99 Euro, Download: 10,99 Euro   Contest“ in extremer Verzückung
Dirigent, Chor und Orchester ein-        diese koloraturdurchsetzte Partie     che für die zahlreichen Sponso-              https://www.facebook.com/          lobhudeln – wenn das mal keine
heimsten. Quasi als Dernière der         so singen können – auch wenn          ren?                                            matthias.schweighoefer          Werbung ist.
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                                                                                                   ALLEMAGNE / HAMBOURG • ELBPHILHARMONIE
                                                                        4GKEJYGKVG                                         4GUUQTV          *#/$74)
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          CLAUDIA HOEHNE

                           Originalklang-Spezialisten: Ugo Guagliardo (l.), Cecilia Bartoli (M.), Dirgent Gianluca Capuano und Allessandro Corbelli (r.)

                           E                                                           Elphie
                                        s war einmal eine junge Sängerin. Die                                                                 zeln. Die Gewittermusik des zweiten Aktes, ver-
                                        kam aus Italien, hatte große dunkle Kul-                                                              stärkt durch Lichtblitze aus dem die Akustik steu-
                                        leraugen, lange braune Haare und eine                                                                 ernden Elphie-Ufo, schärfen die Prinzenmusiker
                                        Stimme, die sogar sehr traurige Men-                                                                  grandios perkussiv. Oder: Als Clorinda und Tisbe

                                                                                       liebt
                                        schen ganz fröhlich machen konnte. Am                                                                 (Sopranistin Sen Guo und Mezzo Irène Friedli)
                           liebsten sang sie die das Märchen vom Aschenput-                                                                   sich vormachen, dass sie den vermeintlichen Prin-
                           tel, das ihr Landsmann Gioachino Rossini vor fast                                                                  zen längst zu ihrem Sklaven gemacht haben, kari-
                           200 Jahren in eine Oper verwandelt hatte. Das                                                                      kiert das Orchester mit extra trockenen Tutti-

                                                                                       Rossini
                           Stück heißt „La Cenerentola“, denn „cenere“ be-                                                                    Schlägen die Einbildung der grässlich aufgrebrezel-
                           deutet auf Italienisch „Asche“. Wenn Hamburger                                                                     ten Tussi-Schwestern.
                           aber die junge Sängerin hören wollten, mussten sie                                                                    Eine köstliche Besetzungs-Pointe schärft die lä-
                           sehr weit fahren, denn hier im Norden trat sie nur                                                                 cherliche Szene. Denn den Diener Dandini, der sich
                           ganz selten auf. Nur in München und Zürich und zu                                                                  als sein Herr Don Ramiro ausgibt, um den Charak-
                           Hause in Italien verwandelte sich die Sängerin im-                                                                 ter der beiden schönen Heiratswütigen zu testen,
                           mer wieder in das arme Aschenputtel, das von sei-           Cecilia Bartoli triumphiert                            gibt hier die deutlich in die Jahre gekommene Bass-
                           nen bösen Schwestern und dem Stiefvater so                  als „La Cenerentola“                                   Buffo-Legende Alessandro Corbelli. Will sagen: Ce-
                           schlecht behandelt wird, aber am Ende des Mär-                                                                     nerentolas Stiefschwestern würden einfach jeden
                           chens, das gut ausgeht, den Prinzen zum Mann be-            im Großen Saal, begleitet                              Kerl nehmen, solange er die Finanzprobleme der
                           kommt.                                                                                                             Familie löst. Dafür ist Edgardo Rocha ein junger,
                                                                                       vom Barockensemble                                     strahlender Rossiniprinz wie aus dem Opern-Mär-
                                             VON PETER KRAUSE                                                                                 chenbuch. Sein leicht ansprechender wie an-
                                                                                       „Les musiciens du Prince“                              schmiegsamer Tenor schwingt sich mühelos empor
                              Die junge Sängerin heißt natürlich Cecilia Barto-                                                               in die Stratosphären des Hohen C, auf dem er sich
                           li. Ihre Sensationserfolge als Cenerentola liegen                                                                  schon mal um die eigenen Achse dreht, damit auch
                           satte 20 Jahre zurück. Es war einmal ein Koloratur-                                                                das Publikum hinter der Bühne in den vollen Ge-
                           feuerwerke zündender Mezzosopran? Nein, die              lauschten Gesang sie in idealer Knackigkeit an un-        nuss des erotisch erregenden Tones kommt.
                           Zeit wie die Repertoireerweiterung in die dramati-       sere melomanen Ohren trägt.                                  Reines Rossini-Glück allenthalben. Carlos
                           schen Gefilde der Druidenpriesterin Norma schei-             Den Beweis trat der Temperamentsvulkan Barto-         Chausson charakterisiert den geldgierigen Don
                           nen an der Belcanto-Königin spurlos vorüberge-           li freilich nicht allein an. Das Barockensemble „Les      Magnifico-Schwiegervater in spe mit perfektem
                           gangen zu sein. Denn als die schöne Römerin jetzt        musiciens du Prince“, das Monacos namensgeben-            Wortwitz. Ugo Guagliardo als dritter im Bunde der
                           in der Elbphilharmonie in ihrer Paraderolle debü-        der Prinz Albert II. und Prinzessin Caroline unter-       Bässe, singt den Philosophen Alidoro und Lehrer
                           tierte, schien einfach alles wie damals zu sein, als     stützen, ist eine vor Energie vibrierende junge           des Prinzen mit leicht knödeliger, aber nobler Em-
                           sie in München in Jean-Pierre Ponnelles vor Witz         Truppe von überzeugten Musikern, die ihre Erfah-          phase. Und Cenerentola Cecilia? Schon ihre Mimik
                           sprühender, zeitloser Inszenierung zu bewundern          rung in der Historischen Aufführungspraxis mit            macht uns mitleiden, wenn sie zu Beginn die Schu-
                           war. Oder in Zürich.                                     der Musik des 17. und 18. Jahrhunderts ideal auf          he der schrecklichen Familie putzen muss und da-
                              Die Personenregie und die Kostüme der dortigen        Rossinis Belcanto-Stil des frühen 19. Jahrhunderts        bei gleich noch das Dirigentenpult und die Anzüge
                           Inszenierung von Cesare Lievi hat die damalige Re-       anwenden.                                                 der Chorherren entstaubt. Ihre Auftrittsarie „Es
                           gieassistentin Claudia Biersch nun mit großem Ge-            Mit schlanker Streicherbesetzung, darunter            war einmal ein König“ gurrt sie hinreißend mezzo-
                           schick an die Möglichkeiten der Elbphilharmonie          herrlich rossiniruppigen Bratschen sowie alten In-        samtig. Jedem Wort spürt sie mit wissender Anteil-
                           angepasst, die durch die offiziell nur halbszenische     strumenten an Horn, Trompete und Oboe, pflegen            nahme nach, die Eigenheiten von Cenerentolas
                           Aufführung von Rossinis Opera buffa am Montag            sie einen explosiven, am Wortklang orientieren,           Persönlichkeit „innocenza“, „virtù“ und „bontà“,
                           erstmals vollends zu einem Opernhaus mutierte,           straff kratzigen Rossiniklang. Unter der animierten       ergo „Unschuld“, „Tugend“ und „Güte“, färbt sie
                           wofür viele Hamburger das Konzerthaus ja tatsäch-        musikalischen Leitung von Gianluca Capuano                mit so wonnevoller Hingabe, dass man ihr nur zu
                           lich halten sollen. Und siehe da: Die Elbphilharmo-      schafft es die von Bartoli ins Leben gerufene Origi-      Füßen liegen kann, wie es ihre restlos begeisterte
                           nie mag zwar keinen Wagner, dessen Mischklang            nalklanggruppe, das vor Inspiration sprühende             Fangemeinde am Ende auch tut, als La Bartoli noch
                           sie seltsam trocken transportiert, dafür liebt sie       Werk aus dem Geist der Musik heraus zu inszenie-          einmal alle Register ihrer Koloraturenkunst zieht.
                           Rossini, dessen dem Geplapper der Italiener abge-        ren, den Witz aus jeder Notenzeile herauszukit-           Ein Traum.

                                                                                                                                                                                          
                                                                                                                                                                                                            
PAYS-BAS / AMSTERDAM • CONCERTGEBOUW

               Publicatie          : NRC Handelsblad Cultuur Boeken                     Regio      : Nederland
               Datum               : 17 feb 2017     Pagina            : 21             Frequentie : incidenteel
               cm2                 : 284             Advertentiewaarde : € 9.510,00     Oplage     : 199.359

CONCERTGEBOUW, HET - IVM MUZIEK GEEN AGENDA/BEL&WIN/LEZERSAANBIEDING

alleen voor intern/eigen gebruik
DALL’ESTERO MOnTECARLO LA CEnEREnTOLA, TAnnhäUSER

         Da Rossini
         a Wagner
        Montecarlo: Cecilia Bartoli trionfa
        nella Cenerentola, insieme al Tannhäuser,
        in versione francese

        Di Alessandro Mormile

           I
                    l rapporto privilegiato che Cecilia Bartoli ha con l’Opéra di   zione musicale raffinatamente “cameristica” di Gianluca Capuano. I
                    Montecarlo va consolidandosi nel tempo. All’accordo che         musicisti de Les Musiciens du Prence suonano con strumenti ori-
                    prevede la presenza della diva nel Principato monegasco         ginali e sono ridotti per numero di elementi e varietà di strumenti.
                    per diverse stagioni consecutive è seguita la creazione,        Eppure mai per un attimo si ha la sensazione che ritmo e fantasia
                    nel 2016, de Les Musiciens du Prince, nuovo complesso           vengano meno. Il suono è terso e pulito ma sopratutto elegante; la
        formato da strumenti originali del quale la Bartoli è ideatrice e di-       morbidezza dei legni garantisce quell’intimità di ascolto che ad un
        rettrice artistica in collaborazione con l’Opéra di Montecarlo e con il     primo istante, nella Sinfonia, appare nuova alle orecchie abituate
        sostegno del Principe Alberto e della Principessa Carolina. Dopo un         ad altri suoni, ma poi tanto carezzevole e delicata da coinvolge-
        tour di concerti promozionali, ecco, nell’anno in corso, in cui si fe-      re anche i cantanti in un gioco teatrale spontaneo e comunicativo
        steggia il bicentenario dell’opera, l’esecuzione in forma semiscenica       come non mai. Certo sulla scena c’è Lei, Cecilia Bartoli, che in ogni
        de La Cenerentola di Rossini, prima al Grimaldi Forum di Monte-             gesto ed espressione del volto rivela l’autenticità del personaggio,
        carlo, per due recite affollatissime, e poi in tournée, in giro per l’Eu-   ora nella impepata e brillantissima visione che la rende umiliata ma
        ropa. Con questa iniziativa, insieme alla direzione artistica assunta       fiduciosamente capace di reagire con bella dose di buon umore di-
        nel 2012 del Festival di Pentecoste di Salisburgo, la Bartoli si con-       nanzi alle angherie che la sorte le destina, ora tenera e delicata nel
        ferma, oltre che cantante, anche primadonna completamente assor-            perdonare con profonda umiltà d’animo i suoi persecutori, pronta
        bita dalla musica, promotrice di se stessa e della sua immagine che         a salire sul trono con quel sorriso stampato sulla bocca che non
        ci permettiamo di affermare onora ogni qualvolta sale su un palco-          è di rivincita, ma affermazione morale di premiata bontà d’animo
        scenico, in virtù di un carisma magnetico che travalica perplessità         disposta al perdono. Alla felice, direi perfetta caratterizzazione del
        e riserve sulla voce. Questa Cenerentola, da lei fortemente voluta,         personaggio, mirabilmente colto nella sua duplice dimensione, gio-
        rende omaggio all’anniversario dell’opera per le singolari compo-           cosa e malinconica, si accompagna un rendimento vocale non privo
        nenti con cui viene confezionata. Innanzitutto per la mise en espace,       di riserve. La voce della Bartoli appare oggi un po’ prosciugata nel
        che attraverso pochi elementi scenici (qualche sedia, alcune piante,        timbro, belcantisticamente sempre ardita ma più prudente, non per
        un tavolo e l’oggettistica necessaria a render chiara la narrazione) e      questo incapace di rispondere al naturale scorrere del tempo con
        i bei costumi di Luigi Perego (spiritosamente estrosi quelli da sirena      nuove soluzioni espressive colte attraverso un uso quasi maniacale
        e da pavone per le sorellastre) regala al pubblico una regia che            del significato della parola, del gesto e di tutto ciò che concorre a
        Claudia Blersch trasforma in una vitalissima recita vera e propria,         rendere mordente, stupefacentemente teatrale ed emozionalmente
        con i cantanti al proscenio e l’orchestra e il coro (quello dell’Opéra di   comunicativa la sua Angelica. Quando è sulla scena, inutile negarlo,
        Montecarlo come sempre ottimamente istruito da Stefano Visconti)            l’attenzione va subito a lei; segno indubbio che il carisma artistico
        disposti alle loro spalle. Una regia coinvolgente più che mai, tanto        dell’interprete e la musicalità portentosa sono in grado di vincere
        vivace quanto raccolta in una dimensione di freschezza che vive             su tutto, anche dinanzi a quelle agilità a mitraglia ma a capocchia
        grazie alla bravura degli interpreti ma anche per merito della dire-        di spillo sgranate, anzi si dovrebbe dire sussurrate, a velocità iper-

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bolica (non solo nel rondò finale, ma prima ancora in “Ah ci lascio        nella versione in lingua francese del 1861. Una scelta coraggio-
proprio il core” e “Parlar - pensar - vorrei”), che si accettano solo      sa, quella del teatro monegasco, di proporre l’edizione che tanto
per la singolarità tutta personale, non certo vocalmente ortodossa,        insuccesso ebbe a Parigi e che impegnò Wagner, per volere del-
con cui vengono emesse. Al suo fianco c’è una compagnia di canto           lo stesso imperatore napoleone III, nel confezionare una partitura
ben assortita, dove Edgardo Rocha, Don Ramiro, si conferma tenore          rinnovata ad hoc per le scene parigine. Le differenze con le prime
di tutto rispetto, sicuro in acuto quanto basta, anche se non trop-        versioni dell’opera sono abbastanza evidenti, a partire dall’Ouver-
po ardito e rossinianamente fluido nel canto di agilità, ma garbato        ture che non si conclude come fosse una pagina concertistica ma
ed elegante nel donare il giusto sentimento al “Pegno adorato e            si collega direttamente col primo quadro dell’opera, in quel Venu-
caro” della sua aria del secondo atto. I due buffi sono veterani come      sberg dove è situato, secondo i dettami del grand-opéra, il momen-
Carlos Chausson, Don Magnifico e Alessandro Corbelli, Dandini. Il          to coreografico del Baccanale. Altre caratteristiche della partitura
primo appare in forma strepitosa, con voce ancora solida e sonora e        “francesizzata” sono il cambio di registro per la parte di Venere, che
una gestione del personaggio che è difficile immaginare migliore. Il       passa da soprano e mezzosoprano venendo incontro all’esigenza,
secondo, invece, è vocalmente ormai spento per quanto forte di una         ottenuta anche attraverso un’adeguata rielaborazione armonica, di
padronanza della scena donatagli dall’esperienza. Spiritose, seppu-        ammorbidire la linea per arricchire la voluttà sensualeggiante del
re non perfette vocalmente, Sen Guo, Clorinda, e Irène Friedli, Tisbe.     duetto con Tannhäuser. nel secondo atto, poi, manca l’intervento
Fra tutti solo Ugo Guagliardo delude; alla prese con la parte di Ali-      di Walther nella tenzone fra i cantori sulla natura dell’amore e il
doro, si sforza di risolvere le tante insidie della sua grande aria, per   preludio del terzo atto viene accorciato. Queste e altre non poche
lui davvero troppo impervia, così che agilità e tenuta belcantistica       differenze hanno reso necessario un gran lavoro per la confezione
complessiva lasciano alquanto a desiderare. Standing ovation finale.       di quel materiale orchestrale che, dopo le rappresentazioni parigine,
Tannhäuser                                                                 non era stato pubblicato, così da rendere questa ripresa monegasca
L’opera termina con il protagonista in ginocchio al proscenio, che         un vero evento di rinascita per un’edizione tanto sfortunata ma non
pare aver finalmente ricevuto l’agognata espiazione dei suoi peccati       meno ricca di fascino rispetto alle versioni più note. Ma torniamo allo
per effetto della redenzione. Ma non è così. Gli vengono puntate           spettacolo che, come si diceva, termina con un finale che fa com-
delle rivoltelle addosso e le luci si spengono facendo presupporre         prendere molte scelte, alcune in un primo momento sconcertanti,
che il peccatore impenitente sarà giustiziato. Così vuol far intendere     attraverso le quali la regia intende spogliarsi dalle leggende che
lo spettacolo che Jean-Louis Grinda ha firmato per il nuovo alle-          danno origine alla storia nazionale germanica, così come dalla con-
stimento di Tannhäuser andato in scena all’Opéra di Montecarlo             trapposizione fra misticismo e sensualità e dal motivo tipicamente

 Immagini de La Cenerentola
 all’Opéra di Monte Carlo
 (Foto Alain hanel)

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