CECILIA BARTOLI DIRECTRICE ARTISTIQUE ET INTERPRÈTE - Opéra Monte-Carlo
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Lorsque j’ai exposé mon idée de créer en Principauté un nouvel orchestre d’instruments anciens, je n’imaginais pas que ma proposition rencontrerait un tel enthousiasme. Le projet est d’autant plus beau que l’organisation en est déposée entre les mains expertes de mon ami Jean-Louis Grinda, directeur de l’Opéra de Monte-Carlo. Les Musiciens du Prince vont faire revivre la grande tradition européenne de la musique de Cour et je serai donc fière de pouvoir servir la famille Princière, la Principauté et ses résidents en étant, en quelque sorte, «musicienne de cour ». J’assumerai cette grande responsabilité avec tout mon enthousiasme et toute mon énergie, faisant de mon mieux pour porter haut, grâce à la musique, les couleurs de Monaco dans le monde entier. Un grand merci, de tout mon cœur, à S.A.S. le Prince Souverain, à S.A.R. la Princesse de Hanovre et au peuple monégasque.
© Alain Hanel - OMC 2016
BIOGRAPHIE • LES MUSICIENS DU PRINCE L’ensemble baroque les Musiciens du Prince a été créé au printemps 2016 à l’Opéra de Monte-Carlo, sur une idée de Cecilia Bartoli en collaboration avec Jean-Louis Grinda, directeur de l’Opéra. Ce projet a reçu le soutien immédiat de S. A. S. le Prince Albert II et de S. A. R. la Princesse de Hanovre. Depuis, les Musiciens du Prince et Cecilia Bartoli parcourent les plus grandes salles d’Europe, salués par le public et une presse internationale unanime. Interprète et directrice artistique, Cecilia Bartoli a réuni les meilleurs musiciens internationaux jouant sur instruments anciens pour constituer un orchestre renouant avec la tradition des musiques de cour des grandes dynasties princières, royales et impériales à travers l’Europe des XVIIe et XVIIIe siècles. La vision artistique de Cecilia Bartoli est portée par les plus grands compositeurs de la période baroque, tels Haendel et Vivaldi, mais aussi par le répertoire rossinien. Elle souhaite, à travers ses recherches sur les partitions d’oeuvres qui n’ont jamais été jouées, ou ne l’ont été que très rarement, éveiller la curiosité du public avec un orchestre ayant une souplesse et une richesse de couleurs sonores très différentes de celles d’un orchestre moderne. Le concert inaugural s’est déroulé le 8 juillet 2016 dans la Cour d’Honneur du Palais de Monaco en présence de la famille princière. En novembre de la même année, les Musiciens du Prince et Cecilia Bartoli ont démarré leur première tournée à travers l’Europe avec le programme du concert inaugural. En 2017, afin de célébrer le bicentenaire de la création de La Cenerentola, Cecilia Bartoli et l’ensemble, sous la direction musicale de Gianluca Capuano ont entamé leur deuxième tournée européenne. Ils se sont également produits à Salzbourg (Festival de la Pentecôte et Festival d’Été) lors d’une version scénique d’Ariodante et d’une version concertante de La Donna del lago. Dans le cadre de sa saison 2017-2018, Jean-Louis Grinda, directeur de l’Opéra de Monte- Carlo, a programmé La Cenerentola, dirigé par Gianluca Capuano avec les Musiciens du Prince et Cecilia Bartoli, dans la version historique de Jean-Pierre Ponnelle. Les quatre représentations ont été données à guichets fermés. En mai 2018, les Musiciens du Prince se sont produits à Salzbourg et à Pavia avec Javier Camarena. Ils ont interprété le programme du CD enregistré avec le ténor mexicain, produit par la Cecilia Bartoli – Music Fondation et publié par Decca. Après le concert Vivaldi du 25 juillet 2018, ils entameront à partir du mois de septembre jusqu’à l’été 2019, une tournée qui les conduira entre autres, en Suisse, au Luxembourg, en Belgique, aux Pays-Bas, en France, en Autriche, en Italie et en Allemagne, d’abord avec une nouvelle reprise de La Cenerentola puis avec le programme du concert Vivaldi. En juin 2019, ils seront à Salzbourg pour Alcina de Haendel, et pour un concert intitulé Farinelli and Friends au cours duquel, Philippe Jaroussky, Cecilia Bartoli et d’autres artistes, rendront hommage aux castrats. Lien interactif : Reportage la création des Musiciens du Prince - Monaco Info
2010 © DECCA Uli Weber
CECILIA BARTOLI DIRECTRICE ARTISTIQUE Lorsque Cecilia Bartoli chante, elle défie toute comparaison. Les critiques cherchent de nouvelles métaphores, car le vocabulaire usuel ne suffit pas. Sa gorge, a-t-on pu lire, «abrite un nid de rossignols». Ses enregistrements en disque ou en vidéo ont été vendus à plus de dix millions d’exemplaires à travers le monde. Pour en rester aux statistiques, Cecilia Bartoli est l’artiste classique d’aujourd’hui qui connaît le plus grand succès. Toujours prête à la découverte, elle a obtenu des succès mondiaux avec des projets magnifiques et construits minutieusement autour d’un thème. The Vivaldi Album, Italian Arias (airs de Gluck), The Salieri Album, Opera proibita, Maria, Sacrificium, Mission et St Petersburg ont tous obtenu de nombreuses récompenses, notamment cinq Grammys. Ses concerts la mènent dans les salles majeures d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Australie. Ces derniers temps, elle a privilégié la collaboration avec les meilleurs ensembles spécialisés dans le jeu sur instruments anciens. Bien entendu, Cecilia Bartoli se produit également avec les plus grands orchestres symphoniques, l’une des collaborations marquantes en ce domaine étant le projet qu’elle a conçu et réalisé avec l’Orchestre philharmonique de Vienne. En 2016, elle a été à l’initiative de la création des Musiciens du Prince, nouvel orchestre sur instruments anciens dont elle est la directrice artistique. Cecilia Bartoli se produit également avec les plus grands orchestres symphoniques, notamment l’Orchestre philharmonique de Vienne. En 2012, Cecilia Bartoli a été nommée directrice artistique du Festival de la Pentecôte de Salzbourg, son contrat étant prolongé récemment jusqu’en 2021. Sa capacité particulière à réunir le conceptuel et l’artistique y trouve un terrain de développement idéal. Salzbourg est également l’un des lieux privilégiés où elle exerce son art de chanteuse lyrique. Le Festival continuera en 2018 aux mânes de Gioachino Rossini et le 150e jour de sa mort. Cecilia interprète le rôle fort et émancipateur d’Isabella de son opéra L’Italiana in Algeri. La chanteuse, née à Rome, ne se souvient pas avoir établi de «plan de carrière» : son moteur a toujours été le désir de faire de la musique. Sa mère, Silvana Bazzoni, lui a enseigné le chant et est restée son seul professeur. Daniel Barenboim, Riccardo Muti, Herbert von Karajan et Nikolaus Harnoncourt ont souhaité travailler avec elle dès ses débuts. Cecilia Bartoli a reçu plusieurs importantes distinctions : en Italie elle est «Cavaliere», en France «Chevalier de la Légion d’Honneur» et «Officier des Arts et des Lettres». Elle a été nommée membre d’honneur d’importantes institutions comme la Royal Academy of Music de Londres et l’Académie Royale de Musique Suédoise et s’est vue décerner en 2012 un doctorat honoris causa à l’University College de Dublin. En 2010 elle a reçu le prix Léonnie-Sonning, en 2012 le prix Herbert-von-Karajan à Baden- Baden et en 2016, le Polar Prize à Stockholm et en 2013, la médaille de l’Ordre du Mérite Culturel à Monaco. www.ceciliabartolionline.com a
TOURNÉES 2018 • 2019 2018 CONCERT JAVIER CAMARENA - HOMMAGE À MANUEL GARCIA En hommage à Manuel del Populo Vicente, dit García, ténor, compositeur et professeur de chant espagnol. Né le 22 janvier 1775 à Séville, mort le 2 juin 1832 à Paris, Manuel García fut l’un des plus grands chanteurs de son temps. Ténor Javier Camarena, direction artistique Cecilia Bartoli, direction musicale Gianluca Capuano et les Musiciens du Prince. Dimanche 20 mai 2018 AUTRICHE / SALZBOURG - FESTIVAL DE PENTECÔTE Mercredi 23 mai 2018 ITALIE / PAVIE - TEATRO FRASCHINI CONCERT AU PALAIS PRINCIER Arais, extraits des Quatre Saisons et oeuvres instrumentales. Mezzo-soprano Cecilia Bartoli, violon Andrés Gabetta, direction musicale Gianluca Capuano et les Musiciens du Prince. Mercredi 25 juillet 2018 MONACO - COUR D’HONNEUR DU PALAIS PRINCIER TOURNÉE LA CENERENTOLA Version mise en espace. Opéra en deux actes - Musique de Gioachino Rossini (1792-1868) - Livret de Jacopo Ferretti d’après le conte Cendrillon de Charles Perrault. Créé à Rome, Teatro Valle, 25 janvier 1817 Direction musicale Gianluca Capuano, metteur en scène Claudia Blersch, Don Ramiro Edgardo Rocha, Don Magnifico Carlos Chausson, Angelina Cecilia Bartoli, Dandini Alessandro Corbelli, Tisbe Rosa Bove, Clorinda Martina Jankova, Alidoro José Coca et les Musiciens du Prince. Vendredi 14 septembre 2018 SUISSE / MARTIGNY - FONDATION PIERRE GIANADDA Dimanche 16 septembre 2018 SUISSE / LUCERNE - FESTIVAL LUCERNE / KKL Lundi 22 octobre 2018 ESPAGNE / MADRID - AUDITORIO NACIONAL Jeudi 25 octobre 2018 ESPAGNE / BARCELONE - PALAU DE LA MUSICA Dimanche 28 octobre 2018 ITALIE / RIMINI - INAUGURATION TEATRO GALLI
2018 • 2019 TOURNÉE ANTONIO VIVALDI Arias, extraits des Quatre Saisons et oeuvres instrumentales. Mezzo-soprano Cecilia Bartoli, violon Andrés Gabetta, direction musicale Gianluca Capuano et les Musiciens du Prince. Jeudi 15 novembre 2018 SUISSE / MARTIGNY - FONDATION PIERRE GIANADDA Dimanche 18 novembre 2018 LUXEMBOURG / LUXEMBOURG - PHILHARMONIE Mardi 20 novembre 2018 BELGIQUE / BRUXELLES - BOZAR Vendredi 23 novembre 2018 PAYS-BAS / AMSTERDAM - CONCERTGEBOUW Lundi 3 décembre 2018 FRANCE / PARIS - PHILHARMONIE Mercredi 5 décembre 2018 ALLEMAGNE / COLOGNE - PHILHARMONIE Vendredi 7 décembre 2018 ALLEMAGNE / DORTMUND- KONZERTHAUS Lundi 10 décembre 2018 ALLEMAGNE / HAMBOURG - ELBPHILHARMONIE Mercredi 12 décembre 2018 ALLEMAGNE / BRÊME - DIE GLOCKE Vendredi 10 mai 2019 ALLEMAGNE / MUNICH - PRINZREGENTENTHEATER Lundi 13 mai 2019 AUTRICHE / VIENNE - MUSIKVEREIN 2019 TOURNÉE XVIIIème XIXème Air d’opéras du 18ème et 19ème siècle. Mezzo-soprano Cecilia Bartoli et les Musiciens du Prince Dimanche 3 et mardi 5 mars 2019 FRANCE / ANTIBES - ANTHÉA ANTIPOLIS THÉÂTRE ANTIBES Vendredi 8 mars 2019 ITALIE / NAPLES - TEATRO DI SAN CARLO FESTIVAL DE PENTECÔTE DE SALZBOURG ALCINA - Dramma per musica en trois actes de Georg Friedrich Haendel (1685-1759) - Livret anonyme d’après l’Orlando furioso de Ludovico Ariosto. Créé au Théâtre Lyrique de Covent Garden le 16 avril 1735. Direction musicale Gianluca Capuano, mise en scène Damiano Michieletto, décors Paolo Fantin, costumes Agostino Calvaca, lumières Alessandro Carletti, vidéo Rocafilm, chorégraphie Alois Glaßner, Alcina Cecilia Bartoli, Ruggiero Philippe Jaroussky, Morgana Sandrine Piau, Bradamante Kristina Hammaström, Oronte Christoph Strehl, Melisso Alastair Miles, les Musiciens du Prince et le Bachor Salzburg. Vendredi 7 et dimanche 9 juin 2019 FARINELLI & FRIENDS - Airs baroques et duos de Georg Friedrich Haendel, Nicola Porpora, Johann Adolph Hasse et Riccardo Broschi. Direction musicale Gianluca Capuano, modération Rolando Villazón, sopranos Julie Fuchs - Patricia Petibon - Nuria Rial, mezzo-sopranos Cecilia Bartoli - Lea Desandre - Vivica Geneaux - Ann Hallenberg, alto Marie- Nicole Lemieux, contre-ténors Christophe Dumaux - Philippe Jaroussky et les Musiciens du Prince. Samedi 8 juin 2019
CONCERT VIVALDI Cecilia Bartoli - Antonio Vivaldi Arias, extraits des Quatre Saisons et oeuvres instrumentales Mezzo-soprano Cecilia Bartoli Violon Andrés Gabetta Direction musicale Gianluca Capuano Les Musiciens du Prince - Monaco Antonio Vivaldi - "Les Quatre saisons" Cecilia Bartoli et les Musiciens du Prince“ offrent une sélection d’arias et d’œuvres instrumentales d’Antonio Vivaldi Bruissements, pluies d'été, orages et vents glaciaux : le chef-d'œuvre de Vivaldi est un voyage à travers les phénomènes naturels des cycles saisonniers tracé par la précision musi- cale. Cecilia Bartoli suit ce chemin avec des solistes exceptionnels. Elle présentera une compilation intrigante et variée d'airs et de pièces instrumentales de Vivaldi. Vingt ans après son enregistrement révolutionnaire "The Vivaldi Album", Cecilia remet sur scène sa musique la plus connue et la moins connue, selon la devise éternelle : "Viva Vivaldi !" CONCERT JAVIER CAMARENA Javier Camarena - Hommage à Manuel García (1775-1832) Ténor Javier Camarena Direction musicale Gianluca Capuano Les Musiciens du Prince - Monaco En hommage à Manuel del Populo Vicente, dit García, ténor, compositeur et professeur de chant espagnol. Né le 22 janvier 1775 à Séville, mort le 2 juin 1832 à Paris, Manuel García fut l’un des plus grands chanteurs de son temps. Programme Overture - Don Chisciotte (1829). M. García Formaré mi plan… En mi comedia juntamente - El poeta Calculista (1805). M. García Mais que vois je?… Vous dont l’image - La mort du Tasse (1821). M. García Overture - La cenerentola (1817). G. Rossini (1792-1868) Si! Ritrovarla io giuro! - La Cenerentola. G. Rossini Hernando desventurado… Cara gitana - El gitano por amor (1829) M. García ... Overture - Giulietta e Romeo (1796). N. Zingarelli Più dubitar mi fan… Là dai regni dell’ombre e di morte - Giulietta e Romeo . N. Zingarelli De ses yeux tout ressent l’empire - La mort du Tasse (1821). M. García Overture - Il barbiere di Siviglia (1816). G. Rossini S’ella m’è ognor fedele - Ricciardo e Zoraide (1818). G. Rossini Cessa di più resistere (9 min) - Il barbiere di Siviglia. G. Rossini
© Alain Hanel - OMC 2016 LA CENERENTOLA Cecilia Bartoli - Gioachino Rossini Don Ramiro Edgardo Rocha Direction musicale Gianluca Capuano Don Magnifico Carlos Chausson Metteur en scène Claudia Blersch Angelina Cecilia Bartoli Chef de chant et assistant Aurelio Scotto Dandini Alessandro Corbelli Choeur de l’Opéra de Monte-Carlo Tisbe Rosa Bove Les Musiciens du Prince - Monaco Clorinda Martina Jankova Alidoro José Coca Version mise en espace. Opéra en deux actes - Musique de Gioachino Rossini - Livret de Jacopo Ferretti d’après le conte Cendrillon de Charles Perrault. Créé à Rome, Teatro Valle, 25 janvier 1817.
Decca Classics © Uli Weber Lelli
RETRO 2016 • 2017
© Alain Hanel - OMC 2016 2016 - CONCERT INAUGURAL EN TOURNÉE Concert inaugural donné dans la Cour d’Honneur du Palais Princier de Monaco Pour leur tout premier concert, un programme en hommage à Haendel dans la Cour d’Honneur du Palais Princier en présence de la Famille Princière. Mezzo-soprano Cecilia Bartoli, Konzertmeister Ada Pesch et l’orchestre Les Musiciens du Prince. Vendredi 8 juillet 2016 MONACO / MONACO - PALAIS PRINCIER Mardi 15 novembre 2016 PAYS-BAS / AMSTERDAM - CONCERTGEBOUW Jeudi 17 novembre 2016 FRANCE / PARIS - THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES Dimanche 27 novembre 2016 ALLEMAGNE / MUNICH - PRINZREGENTENTHEATER Mardi 29 novembre 2016 AUTRICHE / VIENNE - MUSIKVEREIN Jeudi 1er décembre 2016 AUTRICHE / GRAZ - MUSIKVEREIN Samedi 3 décembre 2016 HONGRIE / BUDAPEST - MÜPA Mardi 6 décembre 2016 ALLEMAGNE / COLOGNE - KÖLNER PHILHARMONIE Mercredi 7 décembre 2016 BELGIQUE / BRUXELLES - BOZAR Lundi 12 décembre 2016 SUISSE / ZURICH - TONHALLE 2017 - TOURNÉE LA CENERENTOLA Version mise en espace. Opéra en deux actes - Musique de Gioachino Rossini - Livret de Jacopo Ferretti d’après le conte Cendrillon de Charles Perrault. Créé à Rome, Teatro Valle, 25 janvier 1817. Direction musicale Gianluca Capuano, mise en espace Claudia Blersch, costumes Luigi Perego, chef de choeur Stefano Visconti, études musicales Kira Parfeevets (Monaco). Don Ramiro Edgardo Rocha, Dandini Alessandro Corbelli et Nicola Alaimo (Martigny-Versailles-Luxembourg), Don Magnifico Carlos Chausson, Clorinda Sen Guo, Tisbe Irène Friedli, Angelina Cecilia Bartoli, Alidoro Ugo Guagliardo. Avec le Choeur de l’Opéra de Monte-Carlo et Les Musiciens du Prince. Samedi 4 et mardi 7 février 2017 MONACO / MONACO - GRIMALDI FORUM Samedi 11 février 2017 ALLEMAGNE / DORTMUND - KONZERTHAUS Lundi 13 février 2017 ALLEMAGNE / HAMBOURG - ELB PHILHARMONIE Mercredi 15 février 2017 PAYS-BAS / AMSTERDAM - CONCERTGEBOUW Mardi 21 février 2017 SUISSE / MARTIGNY - FONDATION PIERRE GIANADDA Vendredi 24 et dimanche 26 février 2017 FRANCE / VERSAILLES - OPÉRA ROYAL Mardi 28 février 2017 LUXEMBOURG / LUXEMBOURG - PHILHARMONIE
Ariodante © Salzburger Festspiele Monika Rittershaus 2017 - LES MUSICIENS DU PRINCE A SALZBOURG - PENTECÔTE ET ÉTÉ ARIODANTE Musique de Georg Friedrich Haendel - Livret d’après Ginevra, principessa di Scozia d’Antonio Salvi inspiré de l’Orlando furioso de l’Arioste. Direction musicale Diego Fasolis, metteur en scène Christof Loy, décors Johannes Leiacker, costumes Ursula Renzenbrink, lumières Roland Edrich, chorégraphie Andreas Heise, dramaturgie Klaus Bertisch. Ariodante Cecilia Bartoli, Ginevra Kathryn Lewek, Dalinda Sandrine Piau, Polinesso Christophe Dumaux, Lurcanio Norman Reinhardt (juin) et Rolando Villazón (août), Il Re di Scorzia Nathan Berg, Odoardo Kristofer Lundin. Choeurs The Salzburg Bach Choir, orchestre Les Musiciens du Prince Monaco. Vendredi 2 et lundi 5 juin 2017 AUTRICHE / SALZBOURG - FESTIVAL DE PENTECÔTE Mercredi 16, vendredi 18, AUTRICHE / SALZBOURG - FESTIVAL D’ÉTÉ Mardi 22, vendredi 25 Et lundi 28 août 2017 2017 - LES MUSICIENS DU PRINCE A SALZBOURG - PENTECÔTE LA DONNA DEL LAGO Version de concert - Musique de Gioachino Rossini - Livret d’Andrea Leone Tottola d‘après le poème épique The Lady of the Lake de Sir Walter Scott. Direction musicale Gianluca Capuano, chef de choeur Alois Glassner. Giacomo V (Uberto) Edgardo Rocha, Douglas d’Angus Nathan Berg, Rodrigo di Dhu Norman Reinhardt, Elena Cecilia Bartoli, Malcom Vivica Genaux, Albina Laura Verena Incko, Serano Reinaldo Macias, Bertram Daniel Giulianini. Choeurs The Salzburg Bach Choir, orchestre Les Musiciens du Prince Monaco. Dimanche 4 juin 2017 AUTRICHE / SALZBOURG - FESTIVAL DE PENTECÔTE
PRESSE 2016 • 2017
MONACO • PALAIS PRINCIER
MONACO • PALAIS PRINCIER
MONACO • COUR D’HONNEUR DU PALAIS PRINCIER
FRANCE / PARIS • THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
AUTRICHE / VIENNE • MUSIKVEREIN Die Presse Cecilia Bartoli rivalise avec la trompette La chanteuse a brillé au Musikverein aux côtés du nouvel ensemble Les Musiciens du Prince – Monaco. 30.11.2016 | 18:41 | Par Walter Weidringer (Die Presse) Que ce soit une victoire facile ! s’écrie le prince Sigardo – et il se livre, dans l’air « A facile vittoria » du Tassilone d’Agostino Steffani, à un concours de virtuosité avec la trompette : gestes impérieux, guirlandes de doubles croches et longues notes radieuses s’enlacent tout en rivalisant d’assauts. Il y a largement de quoi déclencher un tonnerre d’applaudissements lors d’un ultime bis, pourrait-on penser ; mais, pour Cecilia Bartoli, il en faut davantage : dans une cadence, elle provoque carrément la trompette en duel. Chacun imite les morceaux de bravoure de l’autre, en plaçant la barre encore plus haut – jusqu’à un savoureux solo de jazz du trompettiste, que Bartoli éclipse d’une manière souveraine par quelques phrases de Summertime interprétées dans un style irréprochable. Et le public du Musikverein, déjà conquis depuis longtemps, explose définitivement d’enthousiasme. Douleur et beauté Cette soirée entièrement consacrée aux héros et héroïnes de Haendel offrait-elle une victoire facile à Cecilia Bartoli ? Oui et non. Parce que Bartoli ne se facilite pas la tâche, voulant à la fois triompher avec facilité des difficultés vocales et à les enrichir de tout l’éventail des émotions. Cette virtuose hors du commun, avec ses coloratures qui roucoulent avec un soupçon de gutturalité, ses coquetteries gonflées d’énergies, son souffle presque infini, y parvient souvent d’une manière éblouissante : dans l’aria de la mort d’Aci, par exemple, où elle unit douleur et beauté d’une manière oppressante sur l’accompagnement imitant le sang qui goutte ; en Ariodante, où elle réalise le da capo de « Scherza infida » dans un gémissement assourdi à l’intensité déchirante ; et bien sûr dans « Lascia la spina ». Bartoli est une actrice incroyable, ne pas l’oublier : tout le monde est sous le charme lorsque la narcissique Semele prend la pose et joue les séductrices, tout d’abord avec un miroir, puis avec un Smartphone, mais sans en rajouter. Avec Les Musiciens du Prince – Monaco, elle a trouvé un partenaire formidable. Dans le vaste territoire du jeu sur instruments anciens, il y a quelques ensembles dans les petits jardins sonores desquels on se pique à des chardons : la fougue, la rudesse est pour eux la voie royale vers la vérité artistique. Rien de tel ici. Sous la direction d’Ada Pesch, premier violon solo, cet ensemble de solistes dont la fondation ne remonte qu’au printemps emprunte un autre sentier, joliment pavé. Ce style, qui rappelle la brillance de la musique de chambre, on avait l’habitude de l’entendre autrefois avec I Musici ou l’Academy of St. Martin-in-the-Fields. Aux côtés des cordes alertes, ce sont surtout les vents qui prouvent magnifiquement ce que les instruments des temps anciens peuvent offrir comme noblesse et comme richesse de couleur. (Die Presse, édition papier, 01.12.2016)
BELGIQUE / BRUXELLES • BOZAR era Cecilia Bartoli actrice autant que chanteuse à Bozar peut déceler une légère perte qu’il cherche la vérité avant Classique Extraordinaire de fluidité dans les coloratu- même la beauté (air d’abord récital de la mezzo- res les plus virtuoses. Mais une Bartoli même légèrement annoncé mais oublié dans le programme: pensait-elle y re- soprano italienne. diminuée reste au-dessus du noncer ?), succédera en troi- conte lot et, au fil de la soirée, triomphera très vite de la ma- sième rappel (il y aura eu, avant, deux charmes airs de nnu par Critique Nicolas Blanmont ladie : technique, souffle, gé- Vivaldi) un incroyable com- P nérosité, engagement, sens Une Bartoli bat musical. Au départ d’un s millions eu de chanteurs sont, comme Cecilia Bartoli, du mot et de la diction, c’est une bombe autant théâtrale même air martial de Steffani, le trompettiste Thibaud Ro- nfants russes capables d’émouvoir une salle aux larmes. Mais on que vocale. L’air “Myself I shall adore” de “Semele” est légèrement binne (sur trompette an- cienne, sans pistons!) propose n’en connaît aucun(e) autre l’occasion d’un premier nu- diminuée des phrases de plus en plus Vladimir Bielski, le livret oq d’Or” s’inspire d’un qui soit, comme elle, capable de susciter, juste après, chez méro inénarrable: Bartoli/Se- mele arbore le miroir magi- reste au- longues que Bartoli réussit chaque fois à égaler et à dé- célèbre d’Alexandre Pou- les mêmes spectateurs, des que du livret mais finit par le dessus du lot. passer, jusqu’à répondre à un e, écrit en 1834, plus de 70 larmes de rire. troquer contre un smart- trait de jazz par un extrait du ant la création de l’opéra Mercredi, dans une salle phone pour assouvir son nar- “Summertime” de Gershwin. ), comme lui dénonciateur Henry Le Bœuf pleine à cra- cissisme à coup de selfies. Fines-bouches et culs-bénis cès du pouvoir et déjà quer d’un public bigarré et trouveront peut-être qu’elle onitoire. Mais sur le mode pas toujours attentif, la Un incroyable combat musical en fait trop: c’est son naturel, , burlesque, poétique, et mezzo-soprano italienne Plus tard, au poignant sa générosité, sa passion. Et de tous les enfants de la chantait Haendel. Diva, la “Scherza infida” d’“Ario- un sens du spectacle digne de e du XIXe siècle. Bartoli? Le terme lui sied mal: dante”, bouleversant parce l’époque baroque. oduite par l’Astrologue – elle en a la célébrité, mais si d’allégorie (au sens baro- peu les caprices et la suffi- u terme) qui se révélera le sance. L’orchestre – les excel- nnage le plus réel de l’af- lents Musiciens du Prince, l’action se déroule dans le qu’elle vient de fonder à me du tsar Dodon Ier, le Monte-Carlo, une vingtaine d nigaud” décrit ci-contre de spécialistes internationaux urent Pelly, souverain plus des instruments anciens, à rêvasser qu’à gérer son jouant ici en élégante livrée me. Ses fils et son entou- noire unisexe avec une tou- d’“ ignobles abrutis”, tou- che de rouge – vient d’ouvrir elon Pelly) sont encore la soirée avec une “Arrivée de tandis que les ennemis la reine de Saba” à toute al- cent d’attaquer. Qu’à cela lure. Bartoli rentre sur la mu- nne : contre récompense à sique, robe de tulle bleu nuit nir plus tard, l’Astrologue avec bustier rehaussé de Dodon un coq d’or qui strass, souriante et conqué- llera les frontières. Tous rante à la fois, et attaque son orment. “Alerte !”, s’écrie premier air alors que des in le volatile en langage spectateurs en retard font en- quet (c’était sa langue core lever tout le premier nelle) : “l’ennemi arrive !” rang pour rejoindre leur ard, l’armée est anéantie et place. A peine se sont-ils assis de Dodon tués net. Errant qu’elle vient leur faire, tout champ de bataille, Dodon en continuant de chanter, un vre la tente de son enne- salut de la main à la fois nar- a cruelle et capiteuse Tsa- quois et amical. hemakha et c’est le coup dre (le tsar n’est pas rancu- Un smartphone et des selfies Mais au moment des Au menu, airs d’opéra, l’Astrologue réclame sa d’oratorio ou de pastorale pense : la main de la belle. mais aussi récitatifs et pages n refuse et fracasse le crâne orchestrales, parfois amputés, créancier d’un coup de souvent remontés pour maxi- e. Le ciel s’assombrit, le miser l’effet dramatique : rre gronde, le coq prend ainsi du “Trionfo del tempo e vol et tue le tsar d’un coup del disinganno” en pasticcio . enfilant sans interruption air rologue console le public : pastoral, récitatif, ouverture, la Tsarine et lui étaient réels, air virtuose et air lent, le su- res personnages n’étaient perbe “Lascia la spina” qui, imères.” une première fois, suspend MDM déjà le temps. Contrainte de reporter le ommandé : “Rimski-Kor- concert voici quinze jours, de Xavier Lacavalerie, Bartoli accuse encore une cer- ur Actes Sud/Classica. taine fatigue et, au début, on vendredi 9 décembre 2016 - La Libre Belgique 47 IPM 2016. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Ausschnitt ALLEMAGNE / DORTMUND • KONZERTHAUS aus: Recklinghäuser Zeitung Datum: 13.02.2017 ALLEMAGNE / DORTMUND • KONZERTHAUS
MONACO • GRIMALDI FORUM
LUXEMBOURG • PHILHARMONIE 18 KU LT U R Luxemburger Wort Donnerstag, den 2. März 2017 Trio gewinnt Pritzker-Preis Architekturauszeichnung geht nach Spanien New York. Der renommierte geben wird. Grund für die Ent- Pritzker-Preis für Architektur scheidung sei die intensive, ge- geht dieses Jahr an die drei meinschaftliche Art der Zusam- spanischen Architekten Rafael menarbeit, hieß es in einer Mit- Aranda, Carme Pigem und Ra- teilung der Stiftung. mon Vilalta. Das aus dem Ort Olot Zu den bekanntesten Projek- in Katalonien stammende Trio ten von Aranda, Pigem und Vil- arbeitet seit fast 30 Jahren zu- alta zählen das „La Cuisine Art sammen und schaffe „emotionale Center“ im französischen Nèg- und auf Erfahrung beruhende“ repelisse, das „Soulages Muse- Bauten, sagte Stiftungs-Präsident um“ im französischen Rodez und Tom Pritzker gestern zur Preis- der Kindergarten „El Petit Com- vergabe. te“ im spanischen Besalú. In Bar- Es ist das erste Mal, dass die celonas Bezirk Sant Antoni baute mit etwa 95 000 Euro dotierte, das Trio zudem die Joan Oliver- weltweit wichtigste Architektur- Bücherei, ein Seniorenheim und Ehrung an drei Architekten ver- die Cándida Pérez-Gärten. dpa WIESSEL MOL D'SCHEIF Jetzt singt der auch noch Matthias Schweighöfer versucht es mit Musik VON DANIEL CONRAD Verantwortlichen der von Schweighöfer eigens gegründeten „Ich hab’s getan. Es ist raus. Musik-Tochterfirma seiner „Pan- Mein erstes Album! #lachenwei- taleon Entertainment AG“. nentanzen“ – euphorisch staunt Nun herausgekommen ist guter Schillernd nicht nur in ihrem Ballkleid: Cecilia Bartoli (2.v.l.) und ihre Mannen rissen das Publikum von den Matthias Schweighöfer über seine Pop mit Filmmusikbackground – Stühlen. (FOTO: ALFONSO SALGUEIRO LORA) neue Tat. Als „Tausendsassa“ ver- schmackhafte, leicht verdauliche 15 kauft ihn der PR-Text: „Matthias Songs gerade für weibliche Fans, Einfach bezaubernd Schweighöfer gehört zu den er- die sich an einem verregneten folgreichsten und bekanntesten Sonntag im Schlabberlook bei ei- Schauspielern Deutschlands. Was ner Tasse Kaffee in die Lieblings- viele aber nicht wissen: Neben der decke kuscheln, etwas Seelenbal- Schauspielerei zählt auch immer sam brauchen und an diesen char- Warum Cecilia Bartoli über zehn Minuten stehende Ovationen bekam schon die Musik zu seinen großen mant unbeholfenen Sidekick von Leidenschaften. 2017 präsentiert er Til Schweiger in „Keinohrhasen“ VON DANIEL CONRAD Europa-Tour dieser Koproduktion Technikfetischisten Bartolis „Gri- jetzt sein mit Spannung erwarte- denken. Dazu Texte von Harmo- zwischen der Opéra Monte-Carlo massen“ und angeblich mangeln- tes Debütalbum ,Lachen Weinen nie und Zärtlichkeit, Freundschaft Dass eine Vorstellung so gefeiert und dem Forum Grimaldi rund um des Volumen nicht mögen. Tanzen‘.“ – so nebenbei, neben der und Liebe – unaufdringliche flos- wird, ist in der Philharmonie nicht den 200. Premierentag von „La Außerdem präsentierte sie sich Arbeit als Schauspieler, Regis- keldurchzogene deutschsprachige selbstverständlich: Die halbszeni- Cenerentola“ spielte und sang das ohne Starallüren als Teamplayer – seur, Synchronsprecher, Produ- Alltags- und Allerweltspoesie, die sche „La Cenerentola“-Fassung, mit Ensemble noch einmal so richtig spürbar auch im Ensemble- zent, Unternehmer, gern gesehe- eben nun mal keinen Grönemey- Starsopranistin Cecilia Bartoli in der frei von der Leber weg. Ohne gro- Schlusstutti des ersten Akts „Mi ner Talkshow-Gast und eifriger er- oder Bosse-Tiefgang hat, aber Titelrolle, riss die euphorischen Zu- ße Kulissen, lediglich die Kostü- par d’essere sognando“. Sich so als Selbstinszenierer in den sozialen durchaus mit Tim Benzko, Max schauer von den Sitzen – und das me und das Spiel miteinander lie- Mannschaft harmonisch ineinan- Medien. Und dann passt das Al- Giesinger, Mark Foster oder Win- nach fast drei Stunden Aufführung. ßen die groteske Handlung aufle- derzufügen war beeindruckend. bum gleich noch zu weiteren Auf- cent Weiss mithalten kann. ben. Oder Nicolai Alaimo als Dandini, merksamkeiten für die erste kom- Der Philharmonie-Generaldirek- Da war Witz, Energie und auch dessen Temperament neben der plett in Deutschland produzierte Nicht zu unterschätzen tor Stefan Gehmacher entzog sich so manche Selbstironie im Raum Stimme begeisterte. Rocha als Te- Amazon-Serie „You Are Wanted“, Unterschätzen sollte man das in der Pause dem Trubel, den ein – und das leider nur für die vor- nor wirkte kraftvoll und akzentu- die – mit Schweighöfer in der nicht: Sicher hat Schweighöfer Sponsor um den Herrn Minister deren Reihen sichtbare intensive iert. Hauptrolle – Mitte März startet. nicht die beste Sängerstimme; zum und Kunden im Foyer lauthals ver- Mimenspiel. Alles schien leicht, Eindrucksvoll im Orchester: Schon zum Film „Der Nanny“ Beispiel der Refrain von „Bester anstaltete. An und für sich konnte unterhaltsam und mit gutem Auge Cembalist Luca Quintavalle, der versuchte Schweighöfer sich nicht Freund“ deckt schnell auf, wo die er sich fast schon zurückziehen. So von Claudia Blersch choreogra- kaum merkliche, aber für Audio- nur als Regisseur und Schauspie- stimmlichen Grenzen des blonden ein Abend ist – wenn nichts wirk- fiert. Und die Musik? Als die Ou- phile herrliche Akzente in den ler, sondern auch an einem eige- Prince Charming liegen. Aber die lich Unvorhersehbares dazwi- vertüre erklang, schlichen sich Rezitativen setzte – oder auch Per- nen Song zum Streifen; „Fliegen“ Scheibe an sich ist handwerklich schenkommt – eine echte Win- noch Zweifel ein, ob Dirigent kussionist Michael Metzler, der für war offenbar ein Testballon. schlicht sehr gut gemacht. Und die win-Situation und Selbstläufer für Gianluca Capuano seine „Musi- den Gewittersturm und das Vo- Um das dann 2016 zu vertiefen, besondere Kunst der Macher im die Philharmonie: Da kommt die ciens du Prince“ wirklich klang- gelgezwitscher danach ein herrli- geht es nur mit ordentlich Entou- Hintergrund scheint darin zu lie- Starsopranistin Cecilia Bartoli, die lich (die Schwierigkeiten bei den ches Solo an Klangeindrücken lie- rage: „Zusammen mit dem deut- gen, die an Philipp Poisel (ja, mit in eine ihrer Paraderollen singt – Bläsern und ihren „historischen“ ferte. schen Sänger Nisse und der Song- dem hat er auch schon mal und mit der sie ihre Karriere in den Instrumenten waren unüberhör- Entscheidend für die herzliche writerin Jasmin Shakeri schrieb zusammengearbeitet) erinnernde 1990ern aufbaute. Auf dem Abend- bar) und in den Akzenten zusam- Gegenreaktion des Publikums wa- Matthias Schweighöfer die Texte Monotonie in die perfekte Hülle zu programm steht Rossinis Opera menhalten würde. ren aber auch die kleinen Gesten: für die Platte“ – ganz abgesehen verpacken. Immerhin gelingt es buffa „La Cenerentola“ – also das Bartoli, die einem jungen Fan in von den Berliner Musikkomponis- Schweighöfer, etwas emotionale Aschenputtel-Märchen in halb- Diva ohne sichtbare Starallüren der A-Reihe eine Rose aus ihrem ten und -produzenten Arne Schu- Varianz zu erzeugen; mal zu flüs- szenischer Umsetzung – und das Doch das sollte sich mit dem Ein- Strauß schenkte. Der Dank der Di- mann und Josef Bach oder den tern; mal zu fordern. Haus ist bis auf den letzten Platz zug der Gesangsensembles auf va an ihre Kollegen, das Hinwen- Acoustic-Sounds von Singer- ausverkauft; ABC-Reihen und die dunkelbraunroten Bretter den des Sängerensembles zu den Songwriter-Gitarre („Superman Chorpodest inklusive. der Philharmoniebühne ändern: Zuhörern auf dem Chorpodest und seine Frau“, „Rest der Dann hängen sich nicht nur ger- Durchweg waren die Partien auch hinter dem Orchester, die weder Welt“) bis zum mächtigen Orches- ne die Sponsoren an diesen neben Bartoli sehr gut musika- die Übertitelung noch das Spiel gut ter („Durch den Sturm“) mischen Wohlfühlabend, ein Mix zwischen lisch und schauspielerisch besetzt verfolgen konnten. sich mit sanften bis energetischen leichter Kost aus Meisterhand ser- – allein der Altersunterschied zwi- Warum aber gibt es eigentlich Electro- („Lachen Weinen Tan- viert und „Sehen und gesehen schen der 51-jährigen Bartoli und den kompletten Operntext in drei zen“, „Deine Liebe“) und Hip-Hop- werden“. Auch das normale Pub- dem 1983 geborenen und jugend- Sprachversionen abgedruckt im Beats. likum geht schon in Erwartung ei- liche Frische ausstrahlenden Ed- Abendprogramm, wenn einerseits Das macht das Album main- nes mindestens guten Abends in gardo Rocha als Don Ramiro er- eine Übertitelung vorhanden ist streamig – und lässt prominente den Saal. zeugte schon ein Lächeln. und es andererseits so dunkel im Fans wie Moderatorin Barbara Doch dass aber um etwa 23 Uhr Aber die Sängerin deswegen als Raum ist, dass die Zuhörer den Matthias Schweighöfer Schöneberger bei Schweighöfers die Erwartungen offensichtlich nicht tauglich für eine „La Cene- klein gedruckten Text eh nicht le- „Lachen Weinen Tanzen“ Album-Präsentation im Rahmen weit übertroffen wurden, zeigten rentola“-Aufführung zu bewerten? sen können? Die Philharmonie Label: Panta Sounds/Universal Music des deutschen Fernsehvorent- die sehr langen, stehenden Ova- Es wird wenige Sopranistinnen hätte da Papier sparen können. 15 Songs, 60.15 Min. scheids zum „Eurovision Song tionen, die das Sängerensemble, geben, die selbst in jungen Jahren Oder brauchte es mehr Druckflä- CD: 16,99 Euro, Download: 10,99 Euro Contest“ in extremer Verzückung Dirigent, Chor und Orchester ein- diese koloraturdurchsetzte Partie che für die zahlreichen Sponso- https://www.facebook.com/ lobhudeln – wenn das mal keine heimsten. Quasi als Dernière der so singen können – auch wenn ren? matthias.schweighoefer Werbung ist.
'NDRJKNJCTOQPKG*CODWTI/WUKM 3WGNNG 9GNV*CODWTI&KG0TXQO5 6CIGU\GKVWPIVÀINKEJCWUUGT5QPPVCI*CODWTI ALLEMAGNE / HAMBOURG • ELBPHILHARMONIE 4GKEJYGKVG 4GUUQTV *#/$74) #WHNCIG #WVQT 2GVGT-TCWUG 3WGNNTWDTKM *#/$74) CLAUDIA HOEHNE Originalklang-Spezialisten: Ugo Guagliardo (l.), Cecilia Bartoli (M.), Dirgent Gianluca Capuano und Allessandro Corbelli (r.) E Elphie s war einmal eine junge Sängerin. Die zeln. Die Gewittermusik des zweiten Aktes, ver- kam aus Italien, hatte große dunkle Kul- stärkt durch Lichtblitze aus dem die Akustik steu- leraugen, lange braune Haare und eine ernden Elphie-Ufo, schärfen die Prinzenmusiker Stimme, die sogar sehr traurige Men- grandios perkussiv. Oder: Als Clorinda und Tisbe liebt schen ganz fröhlich machen konnte. Am (Sopranistin Sen Guo und Mezzo Irène Friedli) liebsten sang sie die das Märchen vom Aschenput- sich vormachen, dass sie den vermeintlichen Prin- tel, das ihr Landsmann Gioachino Rossini vor fast zen längst zu ihrem Sklaven gemacht haben, kari- 200 Jahren in eine Oper verwandelt hatte. Das kiert das Orchester mit extra trockenen Tutti- Rossini Stück heißt „La Cenerentola“, denn „cenere“ be- Schlägen die Einbildung der grässlich aufgrebrezel- deutet auf Italienisch „Asche“. Wenn Hamburger ten Tussi-Schwestern. aber die junge Sängerin hören wollten, mussten sie Eine köstliche Besetzungs-Pointe schärft die lä- sehr weit fahren, denn hier im Norden trat sie nur cherliche Szene. Denn den Diener Dandini, der sich ganz selten auf. Nur in München und Zürich und zu als sein Herr Don Ramiro ausgibt, um den Charak- Hause in Italien verwandelte sich die Sängerin im- ter der beiden schönen Heiratswütigen zu testen, mer wieder in das arme Aschenputtel, das von sei- Cecilia Bartoli triumphiert gibt hier die deutlich in die Jahre gekommene Bass- nen bösen Schwestern und dem Stiefvater so als „La Cenerentola“ Buffo-Legende Alessandro Corbelli. Will sagen: Ce- schlecht behandelt wird, aber am Ende des Mär- nerentolas Stiefschwestern würden einfach jeden chens, das gut ausgeht, den Prinzen zum Mann be- im Großen Saal, begleitet Kerl nehmen, solange er die Finanzprobleme der kommt. Familie löst. Dafür ist Edgardo Rocha ein junger, vom Barockensemble strahlender Rossiniprinz wie aus dem Opern-Mär- VON PETER KRAUSE chenbuch. Sein leicht ansprechender wie an- „Les musiciens du Prince“ schmiegsamer Tenor schwingt sich mühelos empor Die junge Sängerin heißt natürlich Cecilia Barto- in die Stratosphären des Hohen C, auf dem er sich li. Ihre Sensationserfolge als Cenerentola liegen schon mal um die eigenen Achse dreht, damit auch satte 20 Jahre zurück. Es war einmal ein Koloratur- das Publikum hinter der Bühne in den vollen Ge- feuerwerke zündender Mezzosopran? Nein, die lauschten Gesang sie in idealer Knackigkeit an un- nuss des erotisch erregenden Tones kommt. Zeit wie die Repertoireerweiterung in die dramati- sere melomanen Ohren trägt. Reines Rossini-Glück allenthalben. Carlos schen Gefilde der Druidenpriesterin Norma schei- Den Beweis trat der Temperamentsvulkan Barto- Chausson charakterisiert den geldgierigen Don nen an der Belcanto-Königin spurlos vorüberge- li freilich nicht allein an. Das Barockensemble „Les Magnifico-Schwiegervater in spe mit perfektem gangen zu sein. Denn als die schöne Römerin jetzt musiciens du Prince“, das Monacos namensgeben- Wortwitz. Ugo Guagliardo als dritter im Bunde der in der Elbphilharmonie in ihrer Paraderolle debü- der Prinz Albert II. und Prinzessin Caroline unter- Bässe, singt den Philosophen Alidoro und Lehrer tierte, schien einfach alles wie damals zu sein, als stützen, ist eine vor Energie vibrierende junge des Prinzen mit leicht knödeliger, aber nobler Em- sie in München in Jean-Pierre Ponnelles vor Witz Truppe von überzeugten Musikern, die ihre Erfah- phase. Und Cenerentola Cecilia? Schon ihre Mimik sprühender, zeitloser Inszenierung zu bewundern rung in der Historischen Aufführungspraxis mit macht uns mitleiden, wenn sie zu Beginn die Schu- war. Oder in Zürich. der Musik des 17. und 18. Jahrhunderts ideal auf he der schrecklichen Familie putzen muss und da- Die Personenregie und die Kostüme der dortigen Rossinis Belcanto-Stil des frühen 19. Jahrhunderts bei gleich noch das Dirigentenpult und die Anzüge Inszenierung von Cesare Lievi hat die damalige Re- anwenden. der Chorherren entstaubt. Ihre Auftrittsarie „Es gieassistentin Claudia Biersch nun mit großem Ge- Mit schlanker Streicherbesetzung, darunter war einmal ein König“ gurrt sie hinreißend mezzo- schick an die Möglichkeiten der Elbphilharmonie herrlich rossiniruppigen Bratschen sowie alten In- samtig. Jedem Wort spürt sie mit wissender Anteil- angepasst, die durch die offiziell nur halbszenische strumenten an Horn, Trompete und Oboe, pflegen nahme nach, die Eigenheiten von Cenerentolas Aufführung von Rossinis Opera buffa am Montag sie einen explosiven, am Wortklang orientieren, Persönlichkeit „innocenza“, „virtù“ und „bontà“, erstmals vollends zu einem Opernhaus mutierte, straff kratzigen Rossiniklang. Unter der animierten ergo „Unschuld“, „Tugend“ und „Güte“, färbt sie wofür viele Hamburger das Konzerthaus ja tatsäch- musikalischen Leitung von Gianluca Capuano mit so wonnevoller Hingabe, dass man ihr nur zu lich halten sollen. Und siehe da: Die Elbphilharmo- schafft es die von Bartoli ins Leben gerufene Origi- Füßen liegen kann, wie es ihre restlos begeisterte nie mag zwar keinen Wagner, dessen Mischklang nalklanggruppe, das vor Inspiration sprühende Fangemeinde am Ende auch tut, als La Bartoli noch sie seltsam trocken transportiert, dafür liebt sie Werk aus dem Geist der Musik heraus zu inszenie- einmal alle Register ihrer Koloraturenkunst zieht. Rossini, dessen dem Geplapper der Italiener abge- ren, den Witz aus jeder Notenzeile herauszukit- Ein Traum.
PAYS-BAS / AMSTERDAM • CONCERTGEBOUW Publicatie : NRC Handelsblad Cultuur Boeken Regio : Nederland Datum : 17 feb 2017 Pagina : 21 Frequentie : incidenteel cm2 : 284 Advertentiewaarde : € 9.510,00 Oplage : 199.359 CONCERTGEBOUW, HET - IVM MUZIEK GEEN AGENDA/BEL&WIN/LEZERSAANBIEDING alleen voor intern/eigen gebruik
DALL’ESTERO MOnTECARLO LA CEnEREnTOLA, TAnnhäUSER Da Rossini a Wagner Montecarlo: Cecilia Bartoli trionfa nella Cenerentola, insieme al Tannhäuser, in versione francese Di Alessandro Mormile I l rapporto privilegiato che Cecilia Bartoli ha con l’Opéra di zione musicale raffinatamente “cameristica” di Gianluca Capuano. I Montecarlo va consolidandosi nel tempo. All’accordo che musicisti de Les Musiciens du Prence suonano con strumenti ori- prevede la presenza della diva nel Principato monegasco ginali e sono ridotti per numero di elementi e varietà di strumenti. per diverse stagioni consecutive è seguita la creazione, Eppure mai per un attimo si ha la sensazione che ritmo e fantasia nel 2016, de Les Musiciens du Prince, nuovo complesso vengano meno. Il suono è terso e pulito ma sopratutto elegante; la formato da strumenti originali del quale la Bartoli è ideatrice e di- morbidezza dei legni garantisce quell’intimità di ascolto che ad un rettrice artistica in collaborazione con l’Opéra di Montecarlo e con il primo istante, nella Sinfonia, appare nuova alle orecchie abituate sostegno del Principe Alberto e della Principessa Carolina. Dopo un ad altri suoni, ma poi tanto carezzevole e delicata da coinvolge- tour di concerti promozionali, ecco, nell’anno in corso, in cui si fe- re anche i cantanti in un gioco teatrale spontaneo e comunicativo steggia il bicentenario dell’opera, l’esecuzione in forma semiscenica come non mai. Certo sulla scena c’è Lei, Cecilia Bartoli, che in ogni de La Cenerentola di Rossini, prima al Grimaldi Forum di Monte- gesto ed espressione del volto rivela l’autenticità del personaggio, carlo, per due recite affollatissime, e poi in tournée, in giro per l’Eu- ora nella impepata e brillantissima visione che la rende umiliata ma ropa. Con questa iniziativa, insieme alla direzione artistica assunta fiduciosamente capace di reagire con bella dose di buon umore di- nel 2012 del Festival di Pentecoste di Salisburgo, la Bartoli si con- nanzi alle angherie che la sorte le destina, ora tenera e delicata nel ferma, oltre che cantante, anche primadonna completamente assor- perdonare con profonda umiltà d’animo i suoi persecutori, pronta bita dalla musica, promotrice di se stessa e della sua immagine che a salire sul trono con quel sorriso stampato sulla bocca che non ci permettiamo di affermare onora ogni qualvolta sale su un palco- è di rivincita, ma affermazione morale di premiata bontà d’animo scenico, in virtù di un carisma magnetico che travalica perplessità disposta al perdono. Alla felice, direi perfetta caratterizzazione del e riserve sulla voce. Questa Cenerentola, da lei fortemente voluta, personaggio, mirabilmente colto nella sua duplice dimensione, gio- rende omaggio all’anniversario dell’opera per le singolari compo- cosa e malinconica, si accompagna un rendimento vocale non privo nenti con cui viene confezionata. Innanzitutto per la mise en espace, di riserve. La voce della Bartoli appare oggi un po’ prosciugata nel che attraverso pochi elementi scenici (qualche sedia, alcune piante, timbro, belcantisticamente sempre ardita ma più prudente, non per un tavolo e l’oggettistica necessaria a render chiara la narrazione) e questo incapace di rispondere al naturale scorrere del tempo con i bei costumi di Luigi Perego (spiritosamente estrosi quelli da sirena nuove soluzioni espressive colte attraverso un uso quasi maniacale e da pavone per le sorellastre) regala al pubblico una regia che del significato della parola, del gesto e di tutto ciò che concorre a Claudia Blersch trasforma in una vitalissima recita vera e propria, rendere mordente, stupefacentemente teatrale ed emozionalmente con i cantanti al proscenio e l’orchestra e il coro (quello dell’Opéra di comunicativa la sua Angelica. Quando è sulla scena, inutile negarlo, Montecarlo come sempre ottimamente istruito da Stefano Visconti) l’attenzione va subito a lei; segno indubbio che il carisma artistico disposti alle loro spalle. Una regia coinvolgente più che mai, tanto dell’interprete e la musicalità portentosa sono in grado di vincere vivace quanto raccolta in una dimensione di freschezza che vive su tutto, anche dinanzi a quelle agilità a mitraglia ma a capocchia grazie alla bravura degli interpreti ma anche per merito della dire- di spillo sgranate, anzi si dovrebbe dire sussurrate, a velocità iper- 068
bolica (non solo nel rondò finale, ma prima ancora in “Ah ci lascio nella versione in lingua francese del 1861. Una scelta coraggio- proprio il core” e “Parlar - pensar - vorrei”), che si accettano solo sa, quella del teatro monegasco, di proporre l’edizione che tanto per la singolarità tutta personale, non certo vocalmente ortodossa, insuccesso ebbe a Parigi e che impegnò Wagner, per volere del- con cui vengono emesse. Al suo fianco c’è una compagnia di canto lo stesso imperatore napoleone III, nel confezionare una partitura ben assortita, dove Edgardo Rocha, Don Ramiro, si conferma tenore rinnovata ad hoc per le scene parigine. Le differenze con le prime di tutto rispetto, sicuro in acuto quanto basta, anche se non trop- versioni dell’opera sono abbastanza evidenti, a partire dall’Ouver- po ardito e rossinianamente fluido nel canto di agilità, ma garbato ture che non si conclude come fosse una pagina concertistica ma ed elegante nel donare il giusto sentimento al “Pegno adorato e si collega direttamente col primo quadro dell’opera, in quel Venu- caro” della sua aria del secondo atto. I due buffi sono veterani come sberg dove è situato, secondo i dettami del grand-opéra, il momen- Carlos Chausson, Don Magnifico e Alessandro Corbelli, Dandini. Il to coreografico del Baccanale. Altre caratteristiche della partitura primo appare in forma strepitosa, con voce ancora solida e sonora e “francesizzata” sono il cambio di registro per la parte di Venere, che una gestione del personaggio che è difficile immaginare migliore. Il passa da soprano e mezzosoprano venendo incontro all’esigenza, secondo, invece, è vocalmente ormai spento per quanto forte di una ottenuta anche attraverso un’adeguata rielaborazione armonica, di padronanza della scena donatagli dall’esperienza. Spiritose, seppu- ammorbidire la linea per arricchire la voluttà sensualeggiante del re non perfette vocalmente, Sen Guo, Clorinda, e Irène Friedli, Tisbe. duetto con Tannhäuser. nel secondo atto, poi, manca l’intervento Fra tutti solo Ugo Guagliardo delude; alla prese con la parte di Ali- di Walther nella tenzone fra i cantori sulla natura dell’amore e il doro, si sforza di risolvere le tante insidie della sua grande aria, per preludio del terzo atto viene accorciato. Queste e altre non poche lui davvero troppo impervia, così che agilità e tenuta belcantistica differenze hanno reso necessario un gran lavoro per la confezione complessiva lasciano alquanto a desiderare. Standing ovation finale. di quel materiale orchestrale che, dopo le rappresentazioni parigine, Tannhäuser non era stato pubblicato, così da rendere questa ripresa monegasca L’opera termina con il protagonista in ginocchio al proscenio, che un vero evento di rinascita per un’edizione tanto sfortunata ma non pare aver finalmente ricevuto l’agognata espiazione dei suoi peccati meno ricca di fascino rispetto alle versioni più note. Ma torniamo allo per effetto della redenzione. Ma non è così. Gli vengono puntate spettacolo che, come si diceva, termina con un finale che fa com- delle rivoltelle addosso e le luci si spengono facendo presupporre prendere molte scelte, alcune in un primo momento sconcertanti, che il peccatore impenitente sarà giustiziato. Così vuol far intendere attraverso le quali la regia intende spogliarsi dalle leggende che lo spettacolo che Jean-Louis Grinda ha firmato per il nuovo alle- danno origine alla storia nazionale germanica, così come dalla con- stimento di Tannhäuser andato in scena all’Opéra di Montecarlo trapposizione fra misticismo e sensualità e dal motivo tipicamente Immagini de La Cenerentola all’Opéra di Monte Carlo (Foto Alain hanel) 069
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