Changements de paradigmes - SPECTRE 2013 Énergie et environnement - HEC Montréal
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SPECTRE 2013 Énergie et environnement Changements de paradigmes Martin Imbleau Vice-président 23 novembre 2012 Exploitation, projets majeurs et énergie renouvelable 1
A new global energy landscape is emerging unconventional gas retreat from nuclear power oil and gas in the USA growth in wind and solar energy efficiency 2
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Prix du gaz naturel 4
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Le gaz naturel proche d’un «âge d’or» Publié le 06 juin 2011 à 09h19 | Mis à jour le 06 juin 2011 à 09h19 «Nous avons observé un développement remarquable des marchés du gaz ces derniers mois. Il existe un fort potentiel pour que (cette source d'énergie, NDLR) remplisse un rôle plus important, et aussi pour que le marché mondial du gaz se diversifie et améliore sa sécurité énergétique», a-t-il souligné. La demande de la Chine notamment devrait fortement progresser d'ici 2035, pour passer du niveau de l'Allemagne en 2010 au niveau de toute l'Union européenne en 2035, prédit l'AIE dans son scénario d'un «âge d'or» du gaz. Pour répondre à la demande, la production annuelle de gaz devra augmenter à 1800 milliards de mètres cube, soit trois fois la production actuelle de la Russie pour atteindre 5100 milliards de m3. Du côté de l'offre, les ressources sont importantes et plutôt bien réparties géographiquement, fait valoir l'agence, branche énergétique de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le monde dispose, au rythme actuel de sa consommation, de 75 années de consommation de gaz. Photo Bloomberg : Le gaz pourrait représenter plus d'un quart de la demande mondiale en énergie d'ici 2035, contre 21% actuellement, a estimé le président de Mais le gaz, qui est certes l'énergie fossile «la plus propre», «demeure une énergie l'AIE, Nobuo Tanaka, dans un communiqué publié lundi. fossile» qui émet des gaz à effet de serre, et pourrait faire augmenter la température de plus de 3,5 degrés, rappelle l'AIE. AGENCE FRANCE-PRESSE PARIS En outre, le gaz non conventionnel, un gaz piégé dans la roche et demandant de Le gaz, abondant et meilleur marché que d'autres énergies, pourrait nouvelles techniques d'extraction qui sont par endroits contestées, par exemple le gaz de approcher un «âge d'or» grâce notamment à une politique ambitieuse schiste, va représenter une part croissante de la production mondiale, note l'AIE. de la Chine, au moment où certains pays renoncent au nucléaire, a estimé lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un Une utilisation croissante du gaz pourrait toutefois stimuler le développement des énergies rapport. à faible émission de CO2, notamment les renouvelables, alors que l'AIE prédit un «rôle réduit» du nucléaire dans certains pays après l'accident de Fukushima au Japon. Le gaz pourrait représenter plus d'un quart de la demande mondiale en énergie d'ici 2035, contre 21% actuellement, a estimé le président de l'AIE, 6 Nobuo Tanaka, dans un communiqué publié lundi.
gas overtake oil around 2030
An unconventional bonanza New sources of gas could transform the world’s energy markets, says Simon Wright—but it won’t be quick or easy Jul 14th 2012 | from the print edition 8
China United States Australia
Prix mondiaux du gaz naturel 10
Publié le 14 septembre 2012 à 07h59 | Mis à jour le 15 septembre 2012 à 08h14 Le Japon dit adieu au nucléaire Mais le sentiment antinucléaire a bondi parmi la population et les manifestations se multiplient contre l'exploitation de l'atome, alors que le premier ministre de centre gauche, Yoshihiko Noda, prépare son camp à des élections législatives anticipées réclamées avec insistance par l'opposition de droite. Le Parti démocrate du Japon de M. Noda semble, selon les sondages, en posture difficile avant ce scrutin qui devrait se tenir d'ici à la fin de l'année. Le document publié vendredi reste vague sur les moyens de compenser l'arrêt de l'atome, mais il édicte trois principes pour parvenir à cet objectif : ne plus construire de centrale nucléaire, arrêter les réacteurs existants après 40 ans d'activité et enfin n'accepter le redémarrage des tranches suspendues qu'après des examens de sécurité menés par une autorité ad hoc. Explosion de la facture énergétique « De nombreux Japonais veulent construire une société qui ne dépende pas de l'énergie nucléaire », a souligné le gouvernement. Mais les compagnies d'électricité, soutenues par une bonne part des milieux d'affaires, réclament à cor et à cri de pouvoir redémarrer des tranches. Seuls deux réacteurs sont actuellement en opération sur les 50 de l'archipel. Nombre d'entre eux ont été arrêtés à cause du puissant séisme et du tsunami géant du 11 mars 2011 qui avait provoqué l'accident de Fukushima, tandis que d'autres ont dû être stoppés Le gouvernement japonais a annoncé l'arrêt progressif de la production en raison d'autres séismes, très fréquents au Japon. nucléaire sur 30 ans, dix-huit mois après l'accident de Fukushima qui a provoqué une catastrophe sans précédent depuis Tchernobyl il y a 25 ans. Les derniers d'entre eux ont été arrêtés pour maintenance régulière. Mais en raison des nouvelles mesures de sécurité exigées par les autorités et les populations riveraines, ils Le Japon renforce ainsi significativement le camp des États qui ont décidé de n'ont pu redémarrer depuis. tourner le dos à l'atome. Deuxième économie d'Asie, grand pays industriel et gros consommateur d'électricité, sa décision intervient après des résolutions similaires Le Japon a même fonctionné en mai et juin derniers sans une seule tranche, avant que de l'Allemagne, la première économie européenne, et de la Suisse. le premier ministre ne donne son feu vert au redémarrage de deux d'entre elles, dans le centre du Japon. Ces trois pays ont en commun d'avoir pris cette option après l'accident de mars 2011 à la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), qui a entraîné Pour compenser la chute de la production d'électricité nucléaire, les compagnies d'importantes émissions radioactives dans la région et forcé une centaine de milliers énergétiques font tourner leurs centrales thermiques à plein régime et doivent donc d'habitants à abandonner leurs maisons. importer massivement des hydrocarbures. « Le gouvernement va instaurer toutes les mesures possibles pour amener la Ces achats massifs, notamment de gaz naturel liquéfié dont le Japon est le premier production nucléaire à zéro pendant les années 2030 », a énoncé le gouvernement importateur mondial, pèsent lourdement sur leurs comptes et ont fait plonger la balance dans un document consacré au nouveau plan énergétique à établir pour tirer les commerciale dans le rouge. conséquences de la catastrophe. Des ténors des partis de droite et les milieux d'affaires favorables au nucléaire insistent Avant l'accident, la production nucléaire représentait près de 30 % de la sur l'explosion de cette facture énergétique pour réclamer la relance d'une partie des consommation d'électricité et les autorités prévoyaient d'augmenter cette part à 53 réacteurs. 11 % d'ici à 2030. Début août, le puissant ministre de l'Économie, Yukio Edano, leur avait répondu que
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LE MONDE | 12.11.2012 à 12h26 • Mis à jour le 12.11.2012 à 14h36 Propos recueillis par Marie-Béatrice Baudet 2030, le prixénergétique "L'efficacité de l'électricité en doit être une priorité Europe pourêtre devrait les Etats" 50 % plus L'Agence internationale de l'énergie (AIE) publiait à Londres, lundi 12 novembre, son rapport élevé qu'aux Etats-Unis. 2012. Fatih Birol, économiste en chef de l'AIE, né à Ankara en 1958, en trace les principaux enseignements. Vous alertez sur le retard pris dans un dossier crucial l'efficacité énergétique... C'est un échec majeur des politiques publiques dans tous les pays. Même si, en 2011, les Etats-Unis, l'Europe, le Japon et la Chine ont réduit leur consommation en énergie, nous sommes très loin des investissements nécessaires. Le potentiel pourtant est immense, notamment dans la construction et la rénovation de bâtiments, où 80 % des sources d'économies possibles restent à faire. Dans l'industrie, seulement la moitié du chemin a été réalisé. C'est un échec mais aussi une grave erreur, car les économies d'énergie sont un Les Européens restent dépendants du instrument-clé dans la lutte contre le réchauffement. Or l'urgence est là. Si aucun changement majeur n'intervient dans le paysage mondial de l'énergie avant 2017, il sera Et le déclin du nucléaire ? Après la catastrophe de Fukushima, l'Allemagne, la Suisse, le Japon et la France ont décidé de impossible de tenir l'objectif d'une hausse maximale des températures de 2 °C d'ici à 2050. renoncer ou de réduire la part de l'atome dans leur production d'électricité. Du coup, puisque charbon, et le prix du gaz est cinq fois Concentrer les efforts sur l'efficacité énergétique – dont les résultats se font vite sentir – permettrait de gagner du temps. Et de repousser l'échéance fatidique de 2017 à 2022. l'efficacité énergétique n'est pas au rendez-vous, le gaz, le charbon et les renouvelables vont être plus sollicités. Mais cette moindre diversité du portefeuille énergétique mondial va conduire à une hausse du prix de l'énergie. Selon nos prévisions, en 2030, le prix de l'électricité en plus haut qu'outre-Atlantique. Par ailleurs, l'efficacité énergétique permet aussi de réduire la facture des importations de pétrole ou de gaz. Un enjeu important en ces temps de crise et de réduction des déficits. Europe devrait être 50 % plus élevé qu'aux Etats-Unis. Les Européens restent fort dépendants du charbon, et le prix du gaz y est déjà aujourd'hui cinq fois plus haut qu'outre-Atlantique. Regardez aussi ce qui se passe en Allemagne, qui a décidé de stopper le nucléaire : la facture En réalité, la demande d'énergie continue de progresser... d'électricité des ménages augmente en raison du soutien aux renouvelables. La demande d'énergie va croître de plus d'un tiers d'ici à 2035, la Chine, l'Inde et le Moyen- Orient représentant 60 % de cette poussée. Mais il est surtout intéressant de constater que Ce prix élevé de l'électricité sera un handicap de compétitivité supplémentaire pour les les fondements du système énergétique mondial sont en train d'être bouleversés, et ce pour industriels européens et une ponction sur le pouvoir d'achat des populations. deux raisons majeures : le retour massif de l'exploitation du pétrole et du gaz aux Etats- Unis, au Canada et en Irak ; et le déclin du nucléaire. Vous soulignez l'essor du pétrole et du gaz de schiste aux Etats-Unis. La France, elle, les interdit. Qu'en pensez-vous ? En 2017, au plus tard, nos projections montrent que les Etats-Unis deviendront le premier Je respecte la décision du gouvernement français. Mais il faut en mesurer les conséquences. La producteur mondial de pétrole devant l'Arabie saoudite. Ils produisent aujourd'hui 10,9 France réduit la part du nucléaire, interdit le gaz de schiste et vise à limiter plus fortement ses millions de barils par jour à comparer avec 11,6 millions pour Riyad. D'ici une dizaine émissions de CO2. Ces trois éléments sont-ils compatibles ? Je n'en suis pas sûr. d'années, les Etats-Unis n'auront plus besoin d'importer du pétrole du Moyen-Orient. Cette réalité aura des conséquences qui dépasseront largement le marché de l'énergie. Elles Est-ce une erreur, donc ? seront aussi géostratégiques. Je crois qu'il est possible d'exploiter proprement le gaz de schiste à condition de fixer un cadre réglementaire très strict aux industriels qui devront faire des investissements technologiques Cette future autonomie énergétique américaine est due au développement des technologies importants. Mais le jeu en vaut la chandelle, car les bénéfices à tirer de cette ressource peuvent de pointe qui lui permettent notamment d'exploiter les hydrocarbures non conventionnels être très élevés. comme le pétrole et le gaz de schiste. Voilà pour l'offre. Côté demande, la politique menée par l'administration Obama a poussé au développement des biocarburants et des voitures Si les sous-sols français disposent de réserves importantes... plus propres. La consommation intérieure est donc en baisse. Absolument, mais comment le savoir si l'on ne va pas regarder ?
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Le Monde.fr | 14.09.2012 à 16h56 • Mis à jour le 14.09.2012 à 19h32 Par Jonathan Parienté Gaz de schiste : Hollande ferme la porte à la fracturation hydraulique Quelques jours plus tard, le 13 juillet 2011, le groupe socialiste à l'Assemblée nationale, auquel appartient François Hollande alors député de Corrèze, dépose une proposition de loi "visant à interdire l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels" quelle que soit la technique employée pour l'extraire. Minoritaires, les socialistes n'ont pu faire adoper ce texte. Dans l'exposé des motifs, les députés socialistes qui ont présenté cette proposition – parmis lesquels Jean-Marc Ayrault, Arnaud Montebourg ou Aurélie Filippetti – assurent : "Le texte adopté n'interdit nullement l'exploration et l'exploitation d'autres hydrocarbures non conventionnels. Il interdit simplement la fracturation hydraulique, la technique communément utilisée aujourd'hui pour récupérer, notamment, les hydrocarbures de schiste. (...) À première vue, les propos du président de la République, vendredi 14 Or, d'autres techniques existent et sont aussi impactantes pour septembre, dans son discours sur l'écologie, sont on ne peut plus clairs. l'environnement que la technique interdite par le texte. Il s'agit par exemple L'exploitation des gaz de schiste reste interdite en France et, à ce titre, il a de la technique de "fracturation pneumatique", qui consiste à injecter non demandé à la ministre de l'écologie, Delphine Batho, "de prononcer sans pas de l'eau mais de l'air comprimé dans la roche mère afin de la attendre le rejet des sept demandes de permis d'exploitation auprès de désintégrer, ou à utiliser la fracturation en injectant du propane gélifié l'Etat et qui ont légitimement suscité l'inquiétude dans plusieurs régions de (deux techniques actuellement expérimentées aux Etats-Unis)". France". Pour ceux-ci, la messe est dite, mais qu'en sera-t-il pour les En clair, François Hollande n'évoque dans son discours d'ouverture de la éventuels projets futurs ? Conférence environnementale que la fracturation hydraulique, ce que le "Dans l'état actuel de nos connaissances, personne ne peut affirmer que groupe socialiste lui-même reprochait au texte du gouvernement Fillon en l'exploitation des gaz et huiles de schiste par fracturation hydraulique, 2011. Crise et recherche de croissance aidant, le ministre du seule technique aujourd'hui connue, est exempte de risques lourds pour la redressement productif, Arnaud Montebourg, a fait le même chemin. Lui santé et l'environnement", a déclaré le chef de l'Etat. Et c'est en qui mettait en garde contre "la fausse bonne idée" des gaz de schistes lors contradiction avec le groupe socialiste à l'Assemblée nationale lorsqu'il de la campagne de la primaire socialiste, a appelé (édition abonnés) à "ne était dans l'opposition. pas fermer la porte" à leur exploitation. Lire : François Hollande lance la transition écologique En revanche, M. Hollande est sur la ligne qu'il a définie lors de sa campagne. Avant l'élection, le candidat Hollande s'était soudain fait plus Revenons un peu plus d'un an en arrière. En juin 2011, le gouvernement nébuleux sur la question. Interrogé à ce sujet par l'hebdomadaire Usine de François Fillon fait voter une loi pour interdire cette technique de nouvelle, le futur président avait appelé à "ne pas écarter l'exploration des fracturation hydraulique. Le texte, examiné en urgence, est adopté malgré gaz de schiste, à condition qu'elle puisse être réalisée sans altérer l'opposition des députés de gauche. Ces derniers, à l'instar de nombres l'environnement et que cela soit démontré par des recherches". 19 d'associations écologistes, le jugeaient trop ambigu. L'eurodéputé écologiste José Bové, l'un des principaux pourfendeurs des
Agence France-Presse 13 novembre 2012 Actualités économiques Le gaz de schiste peut être exploité proprement, selon l’AIE L’économiste en chef de l’AIE Fatih Birol a estimé qu’il était possible d’exploiter «proprement» le gaz de schiste moyennant de gros investissement technologiques, dans un entretien avec le Monde publié lundi. «Je crois qu’il est possible d’exploiter proprement le gaz de schiste à condition de fixer un cadre réglementaire très strict aux industriels qui devront faire des investissements technologiques importants. Mais le jeu en vaut la chandelle, car les bénéfices à tirer de cette ressource peuvent être très élevés», a déclaré M. Birol. Ce dernier s’est par ailleurs interrogé sur les objectifs de la France en matière d’énergie, le gouvernement ayant fermé la porte à l’exploitation du gaz de schiste en confirmant l’interdiction de la fracturation hydraulique, seule technologie existante permettant de l’extraire du sous-sol. «Je respecte la décision du gouvernement français. Mais il faut en mesurer les conséquences. « La France réduit la part du nucléaire, interdit le gaz de schiste et vise à limiter plus fortement ses émissions de CO2. Ces trois éléments sont-ils compatibles? Je n’en suis pas sûr» Le gouvernement français avait rejeté la semaine dernière la proposition figurant dans le rapport Gallois sur la compétitivité de procéder à des recherches sur les technologies d’extraction des gaz de schiste.
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The Energy Rush After the Boom in Natural Gas By CLIFFORD KRAUSS and ERIC LIPTON Published: October 20, 2012 For most of the country, the result has been cheaper energy. The nation is awash in so much natural gas that electric utilities, which burn the fuel in many generating plants, have curbed rate increases and switched more capacity to gas from coal, a dirtier fossil fuel. Companies and municipalities are deploying thousands of new gas-powered trucks and buses, curbing noxious diesel fumes and reducing the nation’s reliance on imported oil. And companies like fertilizer and chemical makers, which use gas as a raw material, are suddenly finding that the United States is an attractive place to put new factories, compared with, say, Asia, where gas is four times the price. Dow Chemical, which uses natural gas as a material for producing plastics, has assembled a list of 91 new projects, $70 billion in investment and up to three million jobs that various companies have proposed or begun because of cheap gas. 24
Mise à jour le mardi 9 octobre 2012 à 13 h 26 HAE Une usine d'engrais de 1,2 milliard à Bécancour L'usine produira de l'urée, une composante contenant de l'azote, nécessaire à la production d'engrais agricole, qui était auparavant importée d'Oman, de Russie ou d'Égypte. IFFCO aurait décidé de s'implanter au Québec en raison de l'engagement de sa partenaire, la Coop fédérée, d'acquérir la moitié de la production annuelle de l'usine, soit 600 000 tonnes d'urée par année. Le reste de la production est destinée au marché canadien et américain. L'accès facile au fleuve et à la voie ferrée que permettra le site est également un avantage déterminant. Bécancour s'explique Des emplois de qualité D'après le ministre responsable de la Mauricie, Yves-François Blanchet, on ne Bécancour devrait avoir son usine de production d'urée. Québec en a fait aussi par la proximité connaît pas encore quels seront les salaires des employés de la nouvelle usine, mais il n'y a pas de doute que ces emplois seront des emplois de qualité. l'annonce officielle mardi matin, dans une région où la décision de fermer la centrale nucléaire de Gentilly-2 a provoqué la grogne dans une partie de la population. d'un gazoduc, car la Quant à la possibilité que des employés de la centrale de Gentilly-2 puissent se recycler à l'usine d'engrais, le ministre a été plutôt vague. Selon lui, le gouvernement estime que certains pourront faire la transition, mais « nous Le projet de 1,2 milliard de dollars et son emplacement avaient déjà été confirmés il y a près d'un mois. La Coop fédérée, établie au Québec, et le géant production d'urée sommes sûrs que les résultats seront mieux qu'avec Gentilly ». Jean-Denis Girard, président de la Chambre de commerce et de l'industrie du indien IFFCO, dont le siège social est à Mumbai, seront partenaires de ce projet. IFFCO exploite déjà, ailleurs dans le monde, cinq autres usines du même type que celle qui verra le jour à Bécancour. Le géant indien investirait de 100 à 200 nécessite une grande Coeur-du-Québec, est de son côté moins optimiste de voir les ex-employés de la centrale nucléaire se trouver un emploi à l'usine d'engrais. millions de dollars dans le projet. « Ce n'est pas vraiment comparable. L'expertise du nucléaire, d'électricité, tout ce Pour ce qui est des investissements gouvernementaux, nous savons pour le quantité de gaz naturel. qui est transformation électrique, n'a aucun lien avec l'usine de transformation d'urée qui s'en vient à Bécancour. Donc, se sont des emplois qui sont moment que Québec a accordé 5 millions pour une étude de préfaisabilité, qui complètement différents. Ça prend une formation vraiment spécialisée de ce type- coûtera au total 20 millions. On sait aussi que chaque partenaire devrait accorder là. Donc, les employés de Gentilly-2 ne peuvent pas aller appliquer à cette usine- 6 millions pour la réalisation des études environnementales. là. Ce n'est pas du tout les mêmes compétences qui sont recherchées », dit-il. Plus de détails sur le reste des fonds qui seront accordés par Québec en ce qui Par ailleurs, le chef de l'opposition officielle à Québec, Jean-Marc Fournier, a a trait à la construction de l'usine seront précisés mercredi. rencontré mardi à Bécancour les membres du Comité d'actions stratégiques pour la centrale nucléaire Gentilly-2. Il réclame à son tour la mise sur pied d'une Pour ce qui est de l'assurance que le projet, toujours à l'étude, se concrétisera, commission parlementaire sur la question. tous les partenaires soulignent que Bécancour a été l'endroit choisi parmi une cinquantaine d'autres sites en Amérique du Nord. Ils laissent sous-entendre que Le 3 octobre dernier, la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, a tout le processus d'étude de faisabilité du projet n'est que le chemin obligatoire à annoncé la fermeture officielle - à la suite de la recommandation d'Hydro-Québec - suivre. de la centrale nucléaire Gentilly-2. Cette recommandation est contenue dans le rapport d'évaluation produit par la société d'État sur les coûts de réfection de la La construction de l'usine devrait commencer en 2014, pour un début de centrale nucléaire. production prévu en 2017. Selon le gouvernement, la construction de l'usine emploiera plus de 1500 travailleurs et, une fois achevée, l'usine assurera de l'emploi à près de 300 25 personnes.
Près de 50 M$ pour nos écoles, 2008 à 2012 hôpitaux et autres institutions Près de 300 M$ pour nos grandes Des économies entreprises annuelles Près de100 M$ pour nos commerces majeures Près de 50 M$ d’économies pour nos clients résidentiels Près de 2 milliards $ d’économies au Québec en 4 ans 26
February 27, 2012 CONTACT: Caroline Perry, (617) 496-1351 Reduction in U.S. carbon emissions attributed to cheaper natural gas Cambridge, Mass. - February 27, 2012 - In 2009, when the United States fell into economic recession, greenhouse gas emissions also fell, by 6.59 percent relative to 2008. In the power sector, however, the recession was not the main cause. Researchers at the Harvard School of Engineering and Applied Sciences (SEAS) have shown that the primary explanation for the reduction in CO2 emissions from power generation that year was that a decrease in the price of natural gas reduced the industry's reliance on coal. According to their econometric model, emissions could be cut further by the introduction of a carbon tax, with negligible impact on the price of electricity for consumers. A regional analysis, assessing the long-term implications for energy investment and policy, appears in the journal Environmental Science and Technology. In the United States, the power sector is responsible for 40 percent of all carbon emissions. In 2009, CO2 emissions from power generation dropped by 8.76 percent. The researchers attribute that change to the new abundance of cheap natural gas. Changes in carbon dioxide emissions from the power sector in the nine census regions "Generating 1 kilowatt-hour of electricity from coal releases twice as much CO2 to the of the contiguous United States, 2008-2009. Image courtesy of Xi Lu. atmosphere as generating the same amount from natural gas, so a slight shift in the relative prices of coal and natural gas can result in a sharp drop in carbon emissions," explains Michael B. McElroy, Gilbert Butler Professor of Environmental Studies at SEAS, who led the study. The model also predicts that a government-imposed carbon tax on emissions from power generation would drive a move away from coal. Power sector responsible for 40% of "That's what we saw in 2009," he says, "and we may well see it again." Patterns of electricity generation, use, and pricing vary widely across the United States. “With a relatively modest carbon tax—about $5 per ton of CO2—you could save 31 million tons of CO2 in the United States, and that would change the price of electricity by a barely noticeable amount,” says McElroy. In parts of the Midwest, for instance, almost half of the available power plants (by emissions. Emissions from power capacity) were built to process coal. Electricity production can only switch over to natural gas to the extent that gas-fired plants are available to meet the demand. By contrast, the Pacific states and New England barely rely on coal, so price differences there might make The initial model was developed by Jackson Salovaara '11, an applied mathematics concentrator at SEAS. His work was recognized as the "best senior thesis" in the Harvard Environmental Economics Program, earning him the Stone Prize in May 2011. generation dropped by 8.76 %. less of an impact. To account for the many variables, McElroy and his colleagues at SEAS developed a Since then, the model has been "souped up," incorporating more sophisticated regional data analysis, and producing not just the findings on 2009 but also predictions for more model that considers nine regions separately. recent years. Their model identifies the relationship between the cost of electricity generation from coal and gas and the fraction of electricity generated from coal. "While the data from 2011 are not yet available, based on the gas prices, we’re making a confident prediction that there should be a continued shift from coal to natural gas in 2011 "When the natural gas prices are high, as they were 4 years ago, if the gas prices come as compared to 2008,” says McElroy. down a little bit, it doesn't make any difference," explains lead author Xi Lu, a postdoctoral associate at SEAS. "But there's a critical price level where the gas systems become more "That's good news for the atmosphere." cost-effective than the oldest coal-fired systems. ### "If the gas price continues to drop, you'll continue to go down this curve so that you'll This research was supported by the National Science Foundation. 27 knock out not just the really ancient coal-fired power plants, but maybe some of the more recent coal-fired plants."
10/10/2012 04:10:33 PM EDT - Energy Business Journal Published Date: 10/19/2012 12:01:00 AM EDT Additional Coal Plant Retirements Expected Due To Low Natural Gas Prices According To Report By Brattle Economists The Brattle Group By a News Reporter-Staff News Editor at Energy Business Journal -- Economists at The Brattle Group released a report examining the impact of emerging Environmental Protection Agency (EPA) air quality regulations on coal-fired power plants. The new study, an update to analysis conducted in 2010, finds that 59,000 to 77,000 MW of coal plant 59,000 to 77,000 MW of coal plant capacity are likely capacity are likely to retire over the next five years, which is approximately 25,000 MW more than previously estimated. to pricesretire over the demand next for power five and have decreased, years Since December 2010 when the prior estimates of potential coal plant retirements were released, both natural gas and the projected environmental rules have been finalized with less restrictive compliance requirements and deadlines than previously foreseen. These shifts in market and regulatory conditions have resulted in an acceleration in announced coal plant retirements. As of July 2012, about 30,000 MW of coal plants (roughly 10% of total U.S. coal capacity) had announced plans to retire by 2016. 28
Publié le 30 décembre 2011 à 06h38 Mis à jour le 30 décembre 2011 à 06h38 De bonnes nouvelles dans la grisaille – Charles Côté Une bonne part du smog Le plan métropolitain d'aménagement est adopté Longtemps vue comme dysfonctionnelle, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a fait un geste majeur cette année en adoptant son Plan métropolitain est attribuable au d'aménagement et de développement (PMAD). Ce plan ne mettra peut-être pas fin définitivement à la spéculation immobilière en zone agricole, mais il rend très officiel le constat suivant: il est inutile et nuisible à l'échelle de la région de continuer de convertir anciennes centrales au des terres cultivables en zones habitées, commerciales et industrielles. Il y a suffisamment d'espace déjà zoné pour la construction dans la région pour satisfaire les besoins jusqu'en 2031. Surtout que le PMAD indique qu'il faut concentrer les nouvelles zones d'habitation et d'activités autour des axes de transports en commun. Toute charbon du Midwest. demande de dézonage aura donc une importante présomption contre elle. D'autant plus que le PMAD affirme que la région doit se doter d'une «trame verte et bleue», un réseau de milieux naturels entourant la région. Cela aura des conséquences très positives pour la conservation de milieux naturels, notamment à Vaudreuil-Dorion et à Châteauguay/Léry, où deux grandes forêts étaient visées par des projets immobiliers. L'actualité nous habitue aux catastrophes environnementales et aux méfaits de la Des dizaines de centrales au charbon vont fermer aux États-Unis pollution, mais l'année 2011 a malgré tout apporté son lot de bonnes nouvelles. Petit tour d'horizon de sujets qui sont peut-être passés inaperçus cette année. L'administration Obama a tenu bon devant les lobbys industriels et réussi à imposer de nouvelles règles antipollution beaucoup plus strictes aux centrales thermiques au La pollution climatique commence à avoir un prix charbon. La décision a été jugée historique par les écologistes aux États-Unis, mais elle contribuera aussi à la qualité de l'air dans le sud du Québec. En effet, une bonne part du Alors que la diplomatie climatique fait (au mieux) du sur-place, l'idée de mettre un prix à smog dans la province est attribuable à la pollution en provenance des plus anciennes la pollution climatique avance. La tendance actuelle nous mène vers un monde plus centrales au charbon du Midwest. Il y en a des douzaines qui ne répondent même pas chaud de 3,5 degrés Celsius en 2100, bien au-delà des 2 degrés que les scientifiques aux premières normes de pollution édictées sous le président Nixon en 1970! La C'est un peu (beaucoup) à cause considèrent comme la limite maximale à respecter pour éviter des changements nouvelle règle de l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA) vise la climatiques catastrophiques. Cette limite de l'atmosphère et des écosystèmes à pollution au mercure, mais fera baisser, par ricochet, la pollution de dioxyde de soufre absorber le carbone émis par les humains commence à avoir de plus en plus d'échos (SO2), ingrédient du smog, et aussi les émissions de gaz carbonique (CO2), principal dans la sphère économique. En 2011, l'Australie a lancé une taxe sur le carbone. gaz à effet de serre. Tout cela parce qu'il ne sera pas rentable de mettre ces vieilles du bas prix du gaz naturel L'Europe, déjà à l'avant-garde de la politique climatique, a imposé des frais pour les rejets en gaz à effet de serre des transporteurs aériens. Et le Québec a confirmé son intention de lancer un marché du carbone avec la Californie et peut-être d'autres États centrales à jour et qu'elles vont tout simplement fermer. C'est un peu (beaucoup) à cause du bas prix du gaz naturel dû... à l'abondance de gaz de schiste. ou provinces. la Découverte de centaines de nouvelles espèces La conservation de milieux naturels avance en Montérégie La biodiversité est attaquée de toutes parts, mais en même temps, elle ne semble pas avoir de limites. En 2011, plus de 200 espèces ont été découvertes dans le seul delta du En dépit de la pression immobilière, il est encore possible de créer des aires protégées Mékong, dont des plantes carnivores capables de digérer des souris. Un superprojet de en Montérégie, à proximité de Montréal. L'organisme Nature-Action a franchi en 2011 le barrage a d'ailleurs été mis sur la glace dans la région en raison de son impact sur la seuil des 5000 hectares de milieux naturels protégés en Montérégie. Les plus récents biodiversité. Plus de 50 nouvelles espèces ont été identifiées au Costa Rica, dont un ajouts: 230 hectares de bois en zone agricole dans la ville de Brossard et 12 hectares en crabe terrestre géant. Trois cents autres aux Philippines. On a même trouvé une zone blanche (constructible) à Sainte-Julie, sur un terrain adjacent au parc national du nouvelle espèce de singe en Amazonie et de dauphin en Australie. La National Mont-Saint-Bruno. Cela s'ajoute à la décision de Longueuil, annoncée au début de Geographic Society signale plusieurs nouvelles espèces de requins et de raies. Un l'année, de protéger la plus grande partie (200 hectares) du Boisé du Tremblay. De quoi comité international de biologistes réuni par un institut de l'Arizona State University a encourager ceux qui militent pour la conservation de milieux naturels ailleurs dans la dressé la liste des 10 nouvelles espèces les plus intéressantes de 2011. Parmi celles-ci: région, notamment à Boucherville et à Carignan. Il reste d'ailleurs beaucoup de travail à une araignée qui tisse des toiles de 25 mètres au-dessus de ruisseaux à Madagascar; faire pour protéger la biodiversité des îlots que sont devenus le mont Saint-Hilaire et le une bactérie mangeuse de fer découverte sur l'épave du Titanic; une blatte sauteuse en mont Saint-Bruno. Sans couloir forestier les reliant à des bassins plus vastes de forêts et Afrique du Sud; et la première espèce de champignon poussant sous l'eau, en Oregon. de milieux humides, plusieurs espèces d'animaux et de plantes typiques du sud du 29 Québec qui y ont trouvé refuge demeurent fragiles. Voir la liste complète à: http://species.asu.edu/Top10
Ventes intérieures de mazout lourd au Canada janvier à juillet 2012 Le Québec : le plus grand consommateur Nouveau-Brunswick Nouveau- 30 % Terre-Neuve-et-Labrador de mazout lourd Brunswick 28% Québec 26 % Île-du-Prince-Édouard Nouvelle-Écosse Nouveau-Brunswick Québec Colombie- Québec 35% Britannique Ontario 12 % Ontario Manitoba Colombie- 11 % Britannique 6% Saskatchewan Alberta Colombie-Britannique Yukon Ontario 12% Territoires du Nord-Ouest Nunavut Source : Approvisionnement et utilisation des produits pétroliers raffinés au Canada – juillet 2012 publié octobre 2012. Statistique Canada, no 45-004-X 30 15
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Mise à jour le mercredi 30 mai 2012 à 9 h 31 HAE | Radio-Canada avec Agence France-Presse Le gaz pourrait remplacer le charbon d'ici 2035 Le gaz de la controverse Selon l'AIE, 80 % des ressources du Canada en gaz est de type non conventionnel. Des gisements de gaz de schiste ont été découverts en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan, au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse. Le gaz de schiste est un gaz naturel non conventionnel puisqu'il ne peut être extrait selon les techniques de forage dites classiques, étant donné qu'il est emprisonné dans des formations rocheuses situées entre 1 et 3 kilomètres sous terre. Comme il possède moins d'impuretés que d'autres hydrocarbures, il bénéficie d'une forte demande dans l'industrie. La fracturation hydraulique, utilisée pour extraire le gaz de schiste de la roche qui l'emprisonne, fait l'objet d'une grande controverse. Répandue aux États-Unis, la technique est interdite en France. Des études ont même confirmé que la fracturation hydraulique peut provoquer des tremblements de terre. La production mondiale de gaz non conventionnel, incluant le gaz de schiste, pourrait tripler d'ici 2035 et prendre la place du charbon si l'industrie modifie ses manières de faire La fracturation hydraulique est présentement utilisée à grande échelle en Alberta et dans le nord afin de rassurer la population, estime un nouveau rapport de l'Agence internationale de de la Colombie-Britannique. l'énergie (AIE). Le Québec a pour sa part imposé un moratoire sur son utilisation, sauf aux fins de l'évaluation L'Agence internationale de l'énergie avait déjà prédit, l'an dernier, un âge d'or du gaz au cours environnementale stratégique prévue par le rapport du Bureau d'audiences publiques sur • Une «transparence complète » des prochaines décennies. Cela sera toutefois seulement possible avec l'exploitation de gaz non conventionnel, dont les méthodes d'extraction soulèvent l'opposition de nombreux citoyens et de groupes environnementaux. l'environnement (BAPE) sur l'industrie du gaz de schiste, livré en février 2011. Un rapport qui « manque de nuances » L'AIE propose donc une série de « règles d'or » pour aider à développer l'exploitation des L'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) soutient que le gisements de gaz de schiste, tout en limitant les impacts sur l'environnement, soit : rapport de l'AIE fait fi de ses propres constats quant à l'urgence de s'affranchir des combustibles fossiles pour éviter les changements climatiques. • Une « transparence complète » de la part de l'industrie; • Attention accrue lors du choix • Une attention accrue lors du choix des sites de forage pour minimiser les risques de secousses sismiques; • Des standards plus élevés dans la conception des puits pour empêcher les fuites dans les Le rapport comporte par ailleurs plusieurs omissions, selon l'AQLPA, dont le fait que le gaz entre en compétition avec les énergies vertes et qu'il devient difficile de contrôler les émissions de méthane une fois que les puits de gaz sont fermés. nappes phréatiques. des sites de forage Si elles sont bien appliquées, ces règles permettraient de tripler la production mondiale de gaz non conventionnel d'ici 2035. Le gaz pourrait ainsi fournir 25 % des besoins énergétiques de la « On doit rejeter cette approche aveugle pour le Québec, car nous sommes privilégiés de vivre au royaume des énergies vertes et renouvelables par excellence. S'il y a une contribution planétaire que le Québec doit faire face aux changements climatiques, c'est bien dans le domaine des énergies propres », a déclaré André Bélisle, président de l'AQLPA. planète, déclassant le charbon - plus polluant - comme deuxième source d'énergie après le pétrole. « Le rapport de l'AIE manque de nuances et démontre l'absurdité de développer les gaz de L'AIE souligne toutefois que si l'exploitation de gaz non conventionnels est bloquée par les schistes, particulièrement au Québec où le potentiel des énergies renouvelables est très grand. citoyens et certains gouvernements, la part du gaz dans la consommation énergétique mondiale Les calculs jovialistes de l'Agence nous confirment que développer des gaz de schiste mènerait à • Standards plus élevés stagnera « très loin derrière le charbon », ce qui pourrait faire augmenter les émissions mondiales de CO2. un réchauffement planétaire de 3,5 degrés », a ajouté Patrick Bonin, directeur climat-énergie de l'AQLPA. Les Québécois jugent sans connaître les règles, selon Boisclair Au Canada, la production commerciale de gaz de schiste n'atteint à ce jour que 3 milliards de pieds cubes. Le développement de cette filière permettrait de compenser le déclin du gaz conventionnel et de répondre à la hausse de la demande domestique, soutient l'agence. « Il faut mieux réglementer, il faut avoir des lois claires », estime pour sa part André Boisclair, consultant pour le producteur Questerre Energy, qui salue le rapport de l'Agence internationale Gaz non conventionnel au Canada de l'énergie. • Gaz de réservoirs étanches, extrait de sources comme les grès, les calcaires ou les « La difficulté que nous rencontrons en ce moment au Québec, c'est que nous sommes des dolomies de faible perméabilité (50 milliards de pieds cubes) millions de Québécois à juger l'industrie sans que l'on ait l'ensemble des règles qui vont • Gaz de houille, présent surtout en Alberta (8 milliards de pieds cubes) s'appliquer à l'industrie. C'est comme si on demandait au Québécois de juger aujourd'hui la • Gaz de schiste (3 milliards de pieds cubes) prochaine saison du Canadien sans que l'on connaisse le nom du prochain entraîneur », a-t-il dit en entrevue à Radio-Canada. 34
Mise à jour le lundi 12 novembre 2012 à 11 h 53 HNE | Radio-Canada avec Agence France-Presse et Bloomberg Les États-Unis bientôt premier producteur de pétrole Tout de même, l'Arabie Saoudite devrait dépasser les États-Unis dans la production de pétrole en 2030 lorsque sa production augmentera, alors que celle des États-Unis sera en recul. Pendant ce temps, l'AIE s'attend à ce que la production au Canada continue à grimper pour passer de 3,5 millions de barils par jour, en 2011, à 6,3 millions de barils en 2035. D'ailleurs, le rapport anticipe des progressions de la demande et des prix du pétrole au cours des prochaines décennies. D'ici 2035, la demande devrait augmenter de 14 %, à 99,7 millions de barils par jour. Le prix du baril de brut devrait être d'environ 125 $ comparativement à 107 $ cette année. « La croissance de la consommation de pétrole dans les pays émergents, particulièrement celle liée aux transports en Chine, en Inde et au Moyen-Orient, va plus que compenser la réduction de la demande dans l'OCDE », précise l'AIE. D'ici 2020, les États-Unis devraient dépasser l'Arabie saoudite et la Russie pour devenir le plus important producteur de pétrole du monde, prédit un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). L'an passé, l'organisation prévoyait pourtant que l'Arabie saoudite resterait le premier producteur de brut au moins jusqu'en 2035. L'AIE s'attend maintenant à ce que les États-Unis atteignent l'autosuffisance énergétique d'ici cinq ans en raison de la forte croissance de la production de pétrole et de gaz de schiste. « Les développements de l'énergie aux États-Unis sont de grande ampleur, et leurs effets pourraient être ressentis par-delà l'Amérique du Nord et le secteur énergétique », indique le rapport. Graduellement, les États-Unis diminueront leurs importations de pétrole et d'ici 2030, l'Amérique du Nord deviendra un exportateur net de brut, d'après l'AIE.
2020 - become the largest global oil producer net oil exporter around 2030 effect well beyond North America – and the energy sector
Self-sufficiency will reshape America's role in the world After the fall of the Berlin Wall, the rise of China and the Arab spri Shashank Joshi, a fellow of the Royal United Services Institute, said: "The Gulf Arab political order for almost the ng, American energy independence looks likely to trigger the next great geopolitical shift in the modern world. entire postwar period has depended on US interest in the region. US reliance on the Gulf for its oil - and its consequent need to maintain a dominant presence in the Middle "The monarchies endured for so long not because of any sort of popular legitimacy but because they could Fracking will free the US from despotic Gulf regimes East to keep the oil flowing - has been one of the constants of the post-1945 status quo. That could be turned on its head. It's been dubbed "the homecoming". After decades in which the hollowing out of American manufacturing has depend on enormous external support. Those regimes, which have already had to deal with a high degree of domestic mobilisation will come under unbearable stress and they cannot survive without the technical advantage of western weapons." - Russia may be the biggest loser of all been chronicled in Bruce Springsteen's blue-collar laments, cheap energy is being seen as the dawn of a new golden age for the world's biggest economy. The reason is simple. The US is the home to vast shale oil and gas deposits made commercially viable by Few are expecting the US Fifth Fleet to pack up and sail home in the immediate future, just because America has found enough oil and gas for its needs in its own back garden. Geopolitical change tends to lag a decade or two behind economic change, but as the US finds itself less reliant on regimes with which it has little in common there will be powerful pressure on the Pentagon to begin to bring home its troops and hardware. improvements to a 200-year-old technique called fracking and by the relentlessly high cost of crude. The speed of US disengagement will depend to a large extent on whether the alternative is a vacuum and Exploitation of fields in Appalachian states such as West Virginia and Pennsylvania, and further west in North instability, as a variety of religious and tribal forces vie to inherit the Gulf kingdoms. The role of Iran, an economy Dakota, have transformed the US's energy outlook pretty much overnight. Professor Dieter Helm, an energy largely dependent on oil sales that already faces severe budget shortfalls from sanctions, is likely to be critical. expert at Oxford University, said: "In the US, shale gas didn't exist in 2004. Now it represents 30% of the Whether it responds to crisis by collaboration or confrontation with its traditional Gulf adversaries will shape the market." region's future. If all the known shale gas resources were developed to their commercial potential in North America and other A lot depends, too, on whether the new biggest customers for Gulf oil are ready to take America's place in new fields, production could more than quadruple over the next two decades, and account for more than half patrolling the tanker routes. of US natural gas production by the early 2030s, according to recent study by the Harvard Kennedy School Belfer Centre. Joshi said: "There is a mismatch between China and India's reliance on Middle East energy and their provisions for its security. India will have three carriers and both China and India are building blue-water [ocean-going] Pennsylvania - where the first oil well was drilled in 1859 - produced about 30m cubic metres (1bn cubic ft) of navies. They may be compelled to engage if the US pulls away." natural gas in 2008. By 2010, the state was producing 11bn cubic metres, helping to put the US on course to be the world's biggest supplier of oil and gas within a decade. Nicholas Redman, senior fellow for geopolitical risk and economic security at the International Institute for Strategic Studies, doubts that the US, even if freed of Gulf oil dependence, would want to cede the space to Looming self-sufficiency in energy has three economic benefits to the US. The first is the direct impact on Indian or Chinese rivals. production and employment in the sector, with Barack Obama noting in this year's state of the union speech that fracking was likely to support 600,000 jobs by the end of the decade and that the US now had enough "If the Gulf goes haywire, there is a transmission effect on the economy, whether or not it gets its oil from there," gas to keep it supplied for the next 100 years if current consumption patterns were maintained. Redman said. Regime stress Oil powers Long-term consequences for the rest of the world are hard to predict but it is probably safe to say that many The US alliance with Israel is also likely to be highly resistant to change. As the presidential elections have just regimes whose global role rests on hydrocarbons alone are likely to be significantly weakened, if not swept demonstrated, it has become an article of faith in security policy for both American parties - a fact that is largely away. independent of the geopolitics of oil. That includes the monarchies that have thus far withstood the Arab spring. Their persistence has depended The Gulf is not the only area where the established oil powers are in danger of crumbling. The biggest single
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