CONFIDENCE JULIEN BEHR - ORCHESTRE DE L'OPÉRA DE LYON PIERRE BLEUSE

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CONFIDENCE JULIEN BEHR - ORCHESTRE DE L'OPÉRA DE LYON PIERRE BLEUSE
CONFIDENCE
           JULIEN BEHR
ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE LYON
               PIERRE BLEUSE
CONFIDENCE JULIEN BEHR - ORCHESTRE DE L'OPÉRA DE LYON PIERRE BLEUSE
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CONFIDENCE JULIEN BEHR - ORCHESTRE DE L'OPÉRA DE LYON PIERRE BLEUSE
CONFIDENCE JULIEN BEHR - ORCHESTRE DE L'OPÉRA DE LYON PIERRE BLEUSE
CONFIDENCE

1.   CHARLES GOUNOD (1818-1893)
     CINQ-MARS (1877)
     PRÉLUDE ET CAVATINE DE CINQ-MARS « À VOUS, MA MÈRE… Ô CHÈRE ET VIVANTE IMAGE »   6’24

2.   LÉO DELIBES (1836-1891)
     JEAN DE NIVELLE (1880)
     RÉCIT ET STANCES DE JEAN « J’AI VU LA BANNIÈRE DE FRANCE ! »                     5’47

3.   ANDRÉ MESSAGER (1853-1929)
     FORTUNIO (1907)
     AIR DE FORTUNIO « J’AIMAIS LA VIEILLE MAISON GRISE »                             2’56

4.   VICTORIN JONCIÈRES (1839-1903)
     LE CHEVALIER JEAN (1885)
     SCÈNE ET AIR DE JEAN « PARLONS DE MOI, LE VOULEZ-VOUS ?… OUI J’AIME, HÉLAS ! »   5’07

5.   AUGUSTA HOLMÈS (1847-1903)
     LUDUS PRO PATRIA (1888)
     LA NUIT ET L’AMOUR                                                               5’57

6.   GEORGES BIZET (1838-1875)
     LA JOLIE FILLE DE PERTH (1867)
     SÉRÉNADE DE HENRY SMITH « PARTOUT DES CRIS DE JOIE…
     À LA VOIX D’UN AMANT FIDÈLE »                                                    4’09

7.   BENJAMIN GODARD (1849-1895)
     JOCELYN (1888)
     BERCEUSE « CACHÉS DANS CET ASILE »                                               4’47

                                                                                             › MENU
CONFIDENCE JULIEN BEHR - ORCHESTRE DE L'OPÉRA DE LYON PIERRE BLEUSE
8.   LÉO DELIBES
     LAKMÉ (1883)
     CAVATINE DE GÉRALD « PRENDRE LE DESSIN D’UN BIJOU…
     FANTAISIE AUX DIVINS MENSONGES »                                            5’25

9.   FRANZ LEHÁR (1870-1948)
     LE PAYS DU SOURIRE (1929)
     AIR DE SOU-CHONG « JE T’AI DONNÉ MON CŒUR »                                 4’06

10. EMMANUEL CHABRIER (1841-1894)
    HABANERA (1885)                                                              4’27

11. AMBROISE THOMAS (1811-1896)
    MIGNON (1866)
    ROMANCE DE WILHELM MEISTER « ELLE NE CROYAIT PAS, DANS SA CANDEUR NAÏVE »    3’55

12. FRANZ LEHÁR
    LA VEUVE JOYEUSE (1905)
    AIR DE CAMILLE « VIENS DANS CE JOLI PAVILLON »                               3’48

13. HENRI DUPARC (1848-1933)
    AUX ÉTOILES (AV. 1874, RÉV. 1910)                                            4’55

14. CHARLES TRENET (1913-2001)
    VOUS, QUI PASSEZ SANS ME VOIR (1937)                                         3’54
     Paroles : Charles Trenet
     Musique : John Hess
     Arrangement : Arthur Lavandier

     TOTAL TIME: 65’37

     [1, 4, 7] © Palazzetto Bru Zane | [2, 8, 11] © Heugel | [3, 6] © Choudens
     [9, 13] © Rouart-Lerolle | [12] © Eschig | [14] © Raoul Breton

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JULIEN BEHR TENOR
ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE LYON
PIERRE BLEUSE
VIOLIN I             CELLO                  HORN
NICOLAS GOURBEIX     EWA MIECZNIKOWSKA      JIMMY CHARITAS
LAURENCE KETELS      VALÉRIANE DUBOIS       THIERRY CASSARD
CAMILLE BÉREAU       ALICE BOURGOUIN        PAULINE CHACON
JULIA BITAR          HENRI MARTINOT         PIERRE-ALAIN GAUTHIER
MARIA ESTOURNET      LUDOVIC LE TOUZÉ
LIA SNITKOVSKY       JEAN-MARC WEIBEL       TRUMPET
FLORENCE CARRET                             JOCELYN MATHEVET
ANNE VAYSSE          DOUBLE BASS            PASCAL SAVIGNON
BENJAMIN ORTIZ       CÉDRIC CARLIER
RAPHAËLLE RUBIO      JORGEN SKADHAUGE       TROMBONE
                     RICHARD LASNET         ÉRIC LE CHARTIER
VIOLIN II            FRANÇOIS MONTMAYEUR    GILLES LALLEMENT
FRÉDÉRIC BARDON                             MAXENCE MOERCANT
ALEX DIEP            FLUTE
FRÉDÉRIQUE LONCA     GILLES COTTIN          TUBA
DOMINIQUE DELBART    CATHERINE PUERTOLAS    ULYSSE MANAUD
FABIEN BRUNON        FAUNA BUVAT
HARUYO NAGAO                                TIMPANI
ANNE CHOUVEL         OBOE                   OLIVIER DUCATEL
MAËVA LAROQUE        RÉMY SAUZEDDE
                     PATRICK ROGER          PERCUSSION
VIOLA                                       CHRISTOPHE ROLDAN
NATALIA TOLSTAÏA     CLARINET               SYLVAIN BERTRAND
NICOLAS LOUBATON     JEAN-MICHEL BERTELLI
AYAKO OYA            LISE GUILLOT           HARP
PERRINE GUILLEMOT                           SOPHIE BELLANGER
HENRIK KRING         BASSOON                ÉLISE VEYRES
ESTELLE GOURINCHAS   CARLO COLOMBO
MARIE LÈBRE          CÉDRIC LAGGIA
                     PIERRE TROTTIN
                     GUGLIELMO MARTIGNON
FRANÇAIS
« J’AI VU LA BANNIÈRE DE FRANCE ! »
PAR ALEXANDRE DRATWICKI
(PALAZZETTO BRU ZANE)

Depuis plusieurs années, le label Alpha Classics et le Palazzetto Bru Zane se sont engagés dans la
redécouverte du répertoire romantique français d’un XIXe siècle encore mal connu. À chaque fois, au centre
du projet artistique, un chanteur ou un instrumentiste met son exigence et sa curiosité au service de
l’aventure. Déjà fort apprécié pour son charisme vocal et humain, le ténor Julien Behr est cette fois le
protagoniste d’un récital qui revisite ce répertoire dans toute sa variété, entre tendresse et héroïsme, joie
et mélancolie.

La voix de ténor romantique adopte en France des visages très divers entre 1800 et 1900. Le grand opéra
la veut longue, sonore et couronnée de contre-notes émises en voix de poitrine à partir des années 1830.
L’opéra-comique la souhaite légère, claire et capable de demi-teintes en « voix de tête » jusque chez Bizet et
Gounod. Le ténor du Premier Empire, chez Méhul et Cherubini (vers 1800), est central et très barytonnant ;
celui de la Monarchie de juillet, chez Adam et Auber (vers 1840), emprunte à Rossini ses vocalises et sa
virtuosité. Bref, rien de plus difficile pour un ténor que de « trouver sa voix » dans cet imbroglio de genres
et d’institutions. Le romantisme plus tardif va mélanger les spécificités de chaque emploi pour donner
naissance au grand ténor d’opéra-comique, également appelé « de demi-caractère », capable de lyrisme et
de puissance comme de douceur et d’intériorité (grâce à la « voix de tête » typiquement française). Gérald
(Delibes), Roméo (Gounod), Des Grieux (Massenet), Mylio (Lalo) et tant d’autres deviendront des visages
internationalement réputés. Par la chaleur de son timbre, la fermeté de son articulation, l’élégance de son
phrasé et la ductilité solaire de son haut-médium, Julien Behr est l’un des ténors actuels les plus à même
de rendre justice à ce répertoire de demi-caractère, souvent distribué à des voix trop lourdes, qui n’en
révèlent pas forcément la finesse et la variété. Entre ombres et lumières…

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OMBRES…
C’est en 1866 qu’Ambroise Thomas donne à entendre ce qui restera son plus grand succès : Mignon,
d’après Goethe. Doté de plusieurs airs aux climats contrastés, le héros Wilhelm Meister entonne
notamment ses couplets « Elle ne croyait pas… » à l’acte III, rappelant la candeur naïve de celle pour
qui son cœur vibre. L’harmonie simple, la ligne conjointe seulement animée par un arpège d’altos et une
brève minorisation culminent sur un aigu tout en retenue, comme pour figurer la simplicité de celle dont
parle le héros. Parmi les ouvrages peu connus de Bizet figure La Jolie Fille de Perth, créé l’année suivante
(1867). La vibrante sérénade à l’adresse de Catherine se distingue par le coloris orchestral de ses incises
raffinées. Sa ligne vocale rappelle le style de Félicien David, alors en pleine vogue à Paris. Plus « italienne »
que celle de Thomas, cette page sobre exploite la voix dans une écriture disjointe et, naturellement, plus
expressive. La cavatine de Cinq-Mars (1877) de Gounod baigne elle aussi dans une demi-teinte poétique.
Après une introduction symphonique tout en sérénité, le héros se souvient avec nostalgie de sa bien-aimée.
Comme le veut la tradition, la partie centrale de l’air s’agite peu à peu mais, touchant à son acmé, revient
à son caractère premier. Frémissements de cordes, arpèges de harpe, sonorité diffuse de cor anglais, tout
concourt à la volupté de l’une des meilleures pages de Gounod, bizarrement oubliée jusqu’à il y a peu.
Une dizaine d’années plus tard, en 1888, Benjamin Godard livre au public son Jocelyn, dont la berceuse
connaîtra toutes les adaptations possibles, avec ou sans paroles. La beauté de la ligne vocale en fait une
mélodie mémorable au-delà même du texte qu’elle soutient. Écrite dans une tessiture assez haute, cette
berceuse est idéale pour mettre en valeur le capiteux aigu des grands ténors d’opéra-comique. Le climat
intimiste est parfaitement rendu par une instrumentation économe : seules deux flûtes s’ajoutent à la harpe
et aux cordes. C’est vingt ans après qu’André Messager fait créer, dans le même lieu qui avait accueilli les
œuvres précédentes, son splendide Fortunio (1907). Opéra qui renonce aux numéros séparés et favorise le
flux musical continu, Fortunio est aujourd’hui considéré comme le chef-d’œuvre de son auteur et témoigne,
mieux qu’aucun autre opéra de Messager, de ses qualités d’orchestrateur. La « vieille maison grise » dont
se souvient le héros semble peinte aux oreilles de l’auditeur par des textures « en grisaille » : tapis moelleux
de cordes, ponctuations tendres des bois, contrechant expressif du cor.

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FRANÇAIS
… ET LUMIÈRES
Lorsque Delibes fait entendre son Jean de Nivelle à l’Opéra-Comique (1880), il est déjà l’auteur de plusieurs
ballets à succès dont les partitions chatoyantes ont marqué le public de l’Opéra. Bientôt doté de récitatifs
et de ce fait considéré comme un ouvrage historique digne de grandes salles au répertoire « sérieux »,
Jean de Nivelle est écrit pour un ténor capable d’héroïsme. L’entame du récitatif anticipe la vaillance
du Cid de Massenet que l’Opéra découvrira cinq ans plus tard. Bientôt, toutefois, le ton change, et le
délicat accompagnement de clarinette du cantabile « C’était l’honneur et le devoir » renoue avec la touche
élégiaque propre à l’opéra-comique. On a déploré le livret trop complexe de l’œuvre, mais le succès musical
fut tel que la direction de la salle Favart s’empressa de commander un autre ouvrage à Delibes. Ce sera la
triomphale Lakmé, créée en 1883. S’étonnera-t-on que les meilleures recettes de Jean de Nivelle soient
reprises dans Lakmé ? L’air de Gérald, le ténor amoureux, emprunte ainsi à son aîné le mouvement fluide de
clarinette pour accompagner sa tendre cantilène. Mais Delibes pousse plus loin l’exploration harmonique, et
tend davantage la ligne de chant qui multiplie les notes aiguës. Pas étonnant que l’air soit devenu le cheval
de bataille de bien des ténors aigus. Resté complètement inconnu, à l’inverse, Le Chevalier Jean (1885)
de Victorin Joncières – l’un des premiers wagnériens – illustre ces innombrables partitions d’auteurs trop
peu considérés mais pourtant captivants. Orchestration ambitieuse, harmonies variées et justesse de la
prosodie sont indéniablement présentes dans cet air idiomatique du ténor de demi-caractère : enflammée
sans excès, la musique offre l’occasion de beaux aigus mais surtout de demi-teintes rêveuses qui ne
manqueront pas de ravir le mélomane d’aujourd’hui.

Deux airs complètent ce panorama et illustrent la vogue des traductions françaises qui eut cours en France
jusque dans les années 1960. De La Veuve joyeuse (1905, à Vienne ; 1909, en français, à Paris), dont le livret
est tiré de la comédie d’Henri Meilhac L’Attaché d’ambassade (1861), Julien Behr interprète l’un des airs
les plus célèbres, où se retrouve le charme balancé de l’opérette viennoise et son orchestration luxuriante.
Du Pays du sourire (1929), il propose l’air écrit pour le ténor Richard Tauber, dédicataire de nombreuses
œuvres tardives de Lehár, qui composa pour lui des « Tauberlieder », c’est-à-dire des airs « sur mesure »

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propres à garantir tout à la fois le succès personnel de l’interprète comme celui de la partition tout entière.
L’air écrit pour l’occasion, « Dein ist mein ganzes Herz » (« Tout mon cœur est à toi », plus connu en français
sous le titre « Je t’ai donné mon cœur »), est probablement le plus célèbre de tous les Tauberlieder.

Pour articuler ce récital, trois pages symphoniques rarement jouées ont été convoquées. Il s’agit d’abord
de Aux étoiles de Duparc, composé en 1874, retravaillé en 1911, mais qui dut attendre 1919 pour être
créé à New York. Premier volet d’une œuvre symphonique intitulée Poème nocturne (détruite plus tard), la
partition alterne des textures orchestrales tantôt denses et sombres, tantôt douces et translucides grâce
aux interventions de cordes solistes dans l’aigu de leur tessiture. D’une instrumentation beaucoup plus
large (quatre bassons sont notamment nécessaires), La Nuit et l’Amour (1888) d’Augusta Holmès évolue
dans les mêmes sphères de l’élégie sensuelle et nocturne. Cette pièce fut composée dans le cadre d’une
ode-symphonie intitulée Ludus pro Patria, pour chœur et orchestre avec récits en vers. On découvrira
enfin une Habanera de Chabrier, initialement pour piano, que l’auteur sut magnifier dans une orchestration
luxuriante.

Pour plus d’informations sur les œuvres et les compositeurs : bruzanemediabase.com

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FRANÇAIS
JULIEN BEHR
Titulaire d’un master de droit, révélation Artiste lyrique de l’Adami en 2009, Julien Behr fait ses débuts
internationaux la même année au Festival d’Aix-en-Provence dans le rôle-titre d’Orphée aux Enfers d’Offenbach.
On le retrouve par la suite sur des scènes prestigieuses telles que celles du Théâtre des Champs-Élysées, de
l’Opéra-Comique, de l’Opéra de Lyon, de l’Opéra du Rhin, de l’Opéra de Bordeaux, du Theater an der Wien,
de la Mozartwoche à Salzbourg, de l’Opéra de Cologne, de l’Opéra de St Gall, de l’Opéra de Berne, de l’Opéra
de Flandre, du Barbican Centre à Londres, du Festival Mostly Mozart à New York, de l’Opéra de Minneapolis.
Mozartien accompli, il fait ses débuts à l’Opéra de Paris en 2015 dans le rôle de Tamino (La Flûte enchantée). Il
collabore avec les orchestres les plus prestigieux et des chefs d’orchestre tels qu’Alain Altinoglu, Jean-Claude
Casadesus, Charles Dutoit, Laurence Equilbey, Asher Fisch, René Jacobs, Samuel Jean, Fayçal Karoui, Marc
Minkowski, Raphaël Pichon, Josep Pons, Jérémie Rhorer, François-Xavier Roth, Sébastien Rouland, Leonard
Slatkin, Jean-Christophe Spinosi, Nathalie Stutzmann. Julien Behr est parrain en France de l’association El
Sistema, qui s’est donné pour mission d’aider les enfants en difficulté par une pratique musicale intensive.
Sa discographie comprend Septem verba a Christo de Pergolèse, des mélodies de Charles Koechlin (avec la
mezzo-soprano Anaïk Morel, Timpani) et L’Heure espagnole de Ravel (BR Media). Les productions de Ciboulette
de Reynaldo Hahn à l’Opéra-Comique et du Requiem de Mozart à la Mozartwoche de Salzbourg sont disponibles
en DVD.

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ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE LYON
Créé en 1983, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon a comme premier directeur musical John Eliot Gardiner. Kent
Nagano, Louis Langrée et Iván Fischer lui succèdent jusqu’en 2003. Depuis, il est dirigé par des chefs tels
que William Christie, Leopold Hager, Emmanuel Krivine, Kirill Petrenko, Lothar Koenigs, Gérard Korsten, Evelino
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Pidò, Bernhard Kontarsky ou encore Sebastian Weigle. En septembre 2008, Kazushi Ono en devient le chef
permanent. Daniele Rustioni lui succède en septembre 2017 en qualité de chef principal.
Depuis sa création, l’orchestre a pris part à plus de soixante-dix enregistrements discographiques et
vidéographiques, souvent salués par des prix et distinctions de la presse musicale. Parmi les plus récents, sous
                         -
la direction de Kazushi Ono, citons les concertos pour violon de Dutilleux et de Rafaël D’Haene avec Iossif Ivanov,
Divo, Diva, un disque d’airs interprétés par Joyce DiDonato (Diapason d’or), Stella di Napoli, récital de Joyce
DiDonato sous la direction de Riccardo Minasi (Diapason d’or), The French Collection, récital de Piotr Beczała
sous la direction d’Alain Altinoglu. Et, en DVD, La Veuve joyeuse de Lehár, La Vie parisienne d’Offenbach, Claude
de Thierry Escaich. L’orchestre a enregistré en juillet 2016 un disque d’œuvres de Thierry Escaich sous la
direction d’Alexandre Bloch, avec le clarinettiste Paul Meyer (Sony).
L’orchestre est régulièrement invité en France et à l’étranger : Festival d’Édimbourg, Festival d’Athènes, Opéra
d’Amsterdam (Émilie, création de Kaija Saariaho), Théâtre des Champs-Élysées, Opéra-Comique. En 2014,
                                                    -
l’orchestre est en tournée au Japon avec Kazushi Ono pour Les Contes d’Hoffmann et une série de concerts, ainsi
qu’en tournée européenne avec Joyce DiDonato. Durant l’été 2015, il se produit au Festival d’Aix-en-Provence
dans Iolanta/Perséphone (Tchaïkovski/Stravinsky) sous la direction de Teodor Currentzis, et dans Le Songe d’une
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nuit d’été de Britten avec Kazushi Ono. Il est en tournée en novembre 2016 au sultanat d’Oman avec Don
Giovanni de Mozart, sous la direction de Stefano Montanari.
Le 23 février 2018, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon a accompagné en direct sur France 3 les lauréats de
l’édition 2018 des Victoires de la musique classique.
L’orchestre est un ensemble fondateur de l’identité artistique de l’Opéra national de Lyon et de son excellence,
salué en 2017 par deux prix internationaux : le Best Opera Company (Meilleure maison d’opéra de l’année 2017),
prix international décerné par la presse anglo-saxonne et le magazine Opera de Londres, et l’Opernhaus der
Jahres (Opéra de l’année 2017), décerné par le mensuel lyrique allemand de référence Opernwelt et un jury
international de cinquante critiques.

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PIERRE BLEUSE
Reconnu comme l’un des chefs français les plus prometteurs de sa génération, Pierre Bleuse entame à présent
une carrière internationale de premier rang. Son art se caractérise par un enthousiasme inspirant et une autorité
charismatique, soutenus par une technique de direction claire et expressive. Il a tissé des liens étroits avec
l’Orchestre national du Capitole de Toulouse et l’Orchestre national Bordeaux Aquitaine.
Il fait ses débuts américains l’été 2016 auprès de l’Utah Symphony Orchestra suite à une invitation de Thierry
Fischer. Ce dernier est séduit par la prestation de Pierre Bleuse lors d’un concert au Mozarteum de Salzbourg,
alors qu’il dirige l’Orchestre des jeunes européens de la Fondation Animato, avec lequel il fait une grande tournée
européenne. Il fait ses débuts avec l’Orchestre de l’Opéra de Lyon dans Mozart et Salieri de Rimski-Korsakov en
novembre 2017, et reviendra pour une nouvelle production en mars 2019.
Michael Jarrell l’a également désigné pour diriger son opéra Cassandre avec Fanny Ardant et le Lemanic Modern
Ensemble, au Grand Théâtre de Provence, en janvier 2017.
Sa saison 2017-2018 est très active, avec ses débuts avec l’Orchestre de Paris, et toujours plus hors de France,
avec le Real Filharmonía de Galicia, le MDR Sinfonieorchester et l’Orchestre de la Suisse romande.
Pierre Bleuse fonde en 2008 la Musika Orchestra Academy, festival international de musique d’aujourd’hui en
coproduction avec l’Orchestre du Capitole de Toulouse. Musika aspire à être une académie de premier rang et
un lieu d’échanges entre musiciens, ingénieurs du son et producteurs de tous les pays. Elle bénéficie du soutien
de plusieurs artistes renommés comme Louis Schwizgebel, Bertrand Chamayou, Jean-Frédéric Neuburger, Sol
Gabetta et Gautier Capuçon.
Pierre Bleuse s’est formé à la direction d’orchestre auprès de Jorma Panula, en Finlande, et de Laurent Gay, à
la Haute École de musique de Genève. Premier prix de violon du Conservatoire national supérieur de musique
de Paris, il s’est produit avec des ensembles prestigieux, au nombre desquels le Quatuor Satie, les ensembles
Court-Circuit et Tm+ et l’Orchestre national de France.

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‘I SAW THE BANNER OF FRANCE!’
BY ALEXANDRE DRATWICKI
(PALAZZETTO BRU ZANE)

For several years now, the Alpha label and the Palazzetto Bru Zane have been engaged in the rediscovery of
the French Romantic repertory, an aspect of the nineteenth century that is still little known. At the centre of
the artistic project on each occasion is a singer or instrumentalist who places his or her artistic rigour and
curiosity at the service of a new adventure. This time it is the tenor Julien Behr, already much admired for
his charismatic vocal style and personality, who is the protagonist of a recital that revisits this repertory in
all its variety, ranging from tenderness to heroism, from joy to melancholy.

The Romantic tenor voice adopted very different guises in France between 1800 and 1900. Grand opéra
requires it to be wide in compass, ringing in tone and crowned with top notes emitted in voix de poitrine
(chest voice) from the 1830s onwards. Opéra-comique wishes it to be light, clear and capable of half-tones
in voix de tête (head voice) right up to the time of Bizet and Gounod. The tenor of the First Empire, in Méhul
and Cherubini (around 1800), is central and very baritone-like in tessitura; the tenor of the July Monarchy,
in Adam and Auber (around 1840), borrows his coloratura and virtuosity from Rossini. In short, there is
nothing more difficult for a tenor than to ‘find his voice’ in this imbroglio of genres and institutions. The
later Romantic era mixed the specificities of each voice type in order to give birth to the lead tenor known
as ‘grand ténor d’opéra-comique’, also called ‘ténor de demi-caractère’, capable of lyricism and power yet
also of sweetness and introspection (thanks to the typically French voix de tête). Gérald (Delibes), Roméo
(Gounod), Des Grieux (Massenet), Mylio (Lalo) and many other operatic heroes became internationally
renowned characters. With his warm timbre, the firmness of his articulation, the elegance of his phrasing
and the radiant ductility of his upper middle range, Julien Behr is one of the contemporary tenors best
able to do justice to this demi-caractère repertory, often assigned to excessively heavy voices that do not
necessarily reveal its finesse and variety. Between shadows and light . . .

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SHADOWS . . .
It was in 1866 that Ambroise Thomas produced what was to remain his greatest success: Mignon, adapted
from Goethe. It gives the hero Wilhelm Meister several arias with contrasting moods, notably the couplets

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‘Elle ne croyait pas’ in Act Three, in which he recalls the naïve purity of the girl for whom his heart throbs.
The simple harmony and the vocal line in conjunct intervals, enlivened only by a viola arpeggio and a brief
incursion into the minor, culminate in a restrained high note, as if to represent the simplicity of the heroine he
evokes. Among Bizet’s little-known works is La Jolie Fille de Perth, premiered the following year (1867). The
vibrant serenade to Catherine is distinguished by the orchestral colour of its refined motifs. The vocal line is
reminiscent of the style of Félicien David, then highly fashionable in Paris. More ‘Italianate’ than Thomas’s,
this unshowy number presents a disjunct and hence naturally more expressive vocal idiom. The Cavatine
from Gounod’s Cinq-Mars (1877) is also bathed in a poetic half-tone. After a serene orchestral introduction,
the hero nostalgically remembers his beloved. As tradition dictates, the central part of the air gradually
becomes agitated but, having reached its climax, reverts to its original character. Shimmering strings, harp
arpeggios, the diffuse sonority of the cor anglais: everything contributes to the voluptuous languor of one
of Gounod’s finest numbers, oddly forgotten until recently. About ten years later, in 1888, Benjamin Godard
offered the public his Jocelyn, whose Berceuse was subsequently to go through all sorts of arrangements,
with or without words. The beauty of the vocal line makes it a memorable melody quite independently of
the text it supports. Written in a fairly high tessitura, this lullaby is an ideal vehicle for the heady top register
of the grand ténor d’opéra-comique. Its intimate atmosphere is perfectly conveyed by economical scoring:
only two flutes are added to the harp and strings. Twenty years later, André Messager’s splendid Fortunio
(1907) was premiered at the Opéra-Comique, where all the previous works in our programme had also
been performed. This opera that renounces separate numbers in favour of a continuously flowing musical
texture is today regarded as its composer’s masterpiece and testifies, better than any of his other operatic
works, to Messager’s qualities as an orchestrator. The ‘old grey house’ that the hero remembers seems to
be painted in the listener’s ears with ‘grey’ textures: a soft carpet of strings, tender punctuations from the
woodwind, an expressive countermelody on the horn.

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. . . AND LIGHT
When Delibes put on his Jean de Nivelle at the Opéra-Comique in 1880, he was already the composer
of several successful ballets whose glittering scores had left their mark on the Opéra audience. Soon to
be fitted out with recitatives and thereby considered a ‘historical opera’ worthy of large houses with a
‘serious’ repertory, Jean de Nivelle is written for a tenor capable of heroism. The opening of the recitative
foreshadows the valiant vocal writing of Massenet’s Le Cid, which the Opéra was to discover five years
later. Soon, however, the tone changes and the delicate clarinet accompaniment of the cantabile ‘C’était
l’honneur et le devoir’ reverts to the elegiac touch typical of opéra-comique. Critics deplored the work’s
complicated libretto, but the music enjoyed such success that the management of the Salle Favart quickly
commissioned Delibes to write another work. This was the triumphal Lakmé, premiered in 1883. Is it any
wonder that Jean de Nivelle’s best recipes are reprised in Lakmé? Thus the air for Gérald, the tenor lover,
borrows his predecessor’s fluid clarinet figurations to accompany his tender cantilena. But Delibes pushes
his harmonic exploration further here, and tautens the vocal line, adding multiple top notes. Not surprisingly,
it became the showpiece aria of many high tenors. Le Chevalier Jean (1885) by Victorin Joncières – one
of the first Wagnerians in France – is a good example of the countless scores by composers who are little
regarded today but which are nevertheless captivating. For ambitious orchestration, varied harmonies and
apt word-setting are all undeniably present in this air typical of the idiom of the ténor de demi-caractère:
passionate yet without excess, the music offers opportunities for fine high notes but more especially for
dreamy half-tones which will not fail to delight today’s music-lover.

Two more arias complete this survey, illustrating the popularity of operetta in French translation, which
continued in France until the 1960s. Julien Behr sings one of the most famous numbers from Die lustige
Witwe (premiered in Vienna in 1905; in London as The Merry Widow in 1907; and in Paris as La Veuve
joyeuse in 1909), whose libretto is based on Henri Meilhac’s comedy L’Attaché d’ambassade (1861);
here we find all the lilting charm of Viennese operetta and its luxuriant orchestration. From Das Land des
Lächelns (The Land of Smiles/Le Pays du sourire, 1929), he presents the song written for the tenor Richard
Tauber, the dedicatee of many late works by Lehár, who composed for him ‘Tauberlieder’, ‘tailor-made’
numbers that ensured both the personal success of the performer and the popularity of the work as a

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whole. The song written for this operetta, ‘Dein ist mein ganzes Herz’ (known in French under the title ‘Je
t’ai donné mon cœur’ and in English as ‘You are my heart’s delight’ or ‘My heart is yours alone’), is probably
the most famous of all the ‘Tauberlieder’.

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Three rarely performed orchestral works have been chosen to punctuate this recital. The first of these is
Duparc’s Aux étoiles (Beneath the stars), composed in 1874 and revised in 1911, but which had to wait
until 1919 for its first performance, in New York. It was the first section of a symphonic work entitled Poème
nocturne, later destroyed. Its shifting orchestral textures are sometimes dense and dark, sometimes soft
and evanescent thanks to the interventions of solo strings at the top of their range. With a much more
substantial scoring (four bassoons are required), La Nuit et l’Amour (Night and Love) by Augusta Holmès
(1888) moves in the same spheres of sensuous and nocturnal elegy. The piece was composed as part of
an ‘ode-symphonie’ for chorus and orchestra with spoken verse, entitled Ludus pro Patria (Games for the
Fatherland). Finally, we have the opportunity to discover Chabrier’s Habanera, initially for piano, which the
composer skilfully filled out with luxuriant orchestration.

More information on the works and composers can be found at bruzanemediabase.com

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JULIEN BEHR
Julien Behr holds a master’s degree in law and was voted ‘Révélation artiste lyrique de l’Adami’ in 2009, the
year he made his international debut at the Festival d’Aix-en-Provence in the title role of Offenbach’s Orphée
aux Enfers. He went on to appear in such leading venues as the Théâtre des Champs-Élysées, Opéra-Comique,
Opéra de Lyon, Opéra du Rhin, Opéra de Bordeaux and Theater an der Wien, the Salzburg Mozartwoche, the
opera houses of Cologne, St Gallen and Bern, the Vlaamse Opera, the Barbican Centre in London, the Mostly
Mozart Festival in New York and the Minnesota Opera. An accomplished Mozartian, he made his debut at the
Paris Opéra in 2015 as Tamino (Die Zauberflöte). He collaborates with the most prestigious orchestras and with
such conductors as Alain Altinoglu, Jean-Claude Casadesus, Charles Dutoit, Laurence Equilbey, Asher Fisch, René
Jacobs, Samuel Jean, Fayçal Karoui, Marc Minkowski, Raphaël Pichon, Josep Pons, Jérémie Rhorer, François-
Xavier Roth, Sébastien Rouland, Leonard Slatkin, Jean-Christophe Spinosi and Nathalie Stutzmann. Julien Behr
is a patron in France of the association El Sistema, which aims to help children in difficulty through intensive
practice of music.
His discography includes Pergolesi’s Septem verba a Christo, mélodies by Charles Koechlin (with the mezzo-
soprano Anaïk Morel, on the Timpani label) and Ravel’s L’Heure espagnole (BR Media). Productions of Reynaldo
Hahn’s Ciboulette at the Opéra-Comique and Mozart’s Requiem at the Mozartwoche in Salzburg are available
on DVD.

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ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE LYON
The Orchestre de l’Opéra de Lyon was founded in 1983 with John Eliot Gardiner as its first music director,
followed in the period up to 2003 by Kent Nagano, Louis Langrée and Iván Fischer. Since then, it has appeared

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under such conductors as William Christie, Leopold Hager, Emmanuel Krivine, Kirill Petrenko, Lothar Koenigs,
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Gérard Korsten, Evelino Pidò, Bernhard Kontarsky and Sebastian Weigle. In September 2008 Kazushi Ono
became its permanent conductor. Daniele Rustioni succeeded him as principal conductor in September 2017.
Since its creation, the orchestra has taken part in more than seventy recordings, many of which have received
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awards and distinctions from the music press. Among the most recent, conducted by Kazushi Ono, are the
violin concertos of Dutilleux and Rafaël D’Haene with Iossif Ivanov; Divo, Diva, a disc of arias performed by
Joyce DiDonato (Diapason d’Or); Stella di Napoli, a recital by Joyce DiDonato under the direction of Riccardo
Minasi (Diapason d’Or); The French Collection, a recital by Piotr Beczała conducted by Alain Altinoglu; and, on
DVD, Lehár’s La Veuve joyeuse, Offenbach’s La Vie parisienne and Thierry Escaich’s Claude. In July 2016 the
orchestra recorded a CD of works by Thierry Escaich under the direction of Alexandre Bloch, with the clarinettist
Paul Meyer (Sony).
The orchestra is regularly invited to appear elsewhere in France and abroad, notably at the Edinburgh Festival,
Athens Festival, Amsterdam Opera (premiere of Kaija Saariaho’s Émilie), Théâtre des Champs-Élysées and
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Opéra-Comique. In 2014 it toured Japan with Kazushi Ono for Les Contes d’Hoffmann and a series of concerts,
and made a European tour with Joyce DiDonato. During the summer of 2015, it appeared at the Festival
d’Aix-en-Provence in Iolanta/Perséphone (Tchaikovsky/Stravinsky) under the direction of Teodor Currentzis, and
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in Britten’s A Midsummer Night’s Dream with Kazushi Ono. November 2016 saw it on tour in the Sultanate of
Oman with Mozart’s Don Giovanni under the direction of Stefano Montanari.
On 23 February 2018, the Orchestre de l’Opéra de Lyon accompanied the winners of the 2018 edition of the
Victoires de la Musique Classique live on France 3.
The orchestra is a founding element in the artistic identity of the Opéra National de Lyon and its excellence,
acknowledged in 2017 by two international prizes: Best Opera Company, awarded by the Anglo-Saxon press and
Opera magazine (London), and Opernhaus der Jahres, awarded by the leading German opera monthly Opernwelt
and an international jury of fifty critics.

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PIERRE BLEUSE
Recognised as one of the most promising French conductors of his generation, Pierre Bleuse is now embarking
on a high-profile international career. His artistry is characterised by inspiring enthusiasm and charismatic
authority, underpinned by a clear and expressive conducting technique. He has forged close ties with the
Orchestre National du Capitole de Toulouse and the Orchestre National Bordeaux Aquitaine.
He made his American debut in the summer of 2016 with the Utah Symphony Orchestra following an
invitation from Thierry Fischer, who had been impressed by Pierre Bleuse’s performance at a concert at the
Salzburg Mozarteum conducting the Animato Foundation’s European Youth Orchestra, with which he made a
major European tour. He made his debut with the Orchestre de l’Opéra de Lyon in Rimsky-Korsakov’s Mozart and
Salieri in November 2017, and will return for a new production in March 2019.
Michael Jarrell also chose him to direct his opera Cassandre with Fanny Ardant and the Lemanic Modern
Ensemble at the Grand Théâtre de Provence in January 2017.
His 2017/18 season was a particularly active one, featuring his debut with the Orchestre de Paris and an
increasing number of engagements outside France, including the Real Filharmonía de Galicia, the MDR
Sinfonieorchester and the Orchestre de la Suisse Romande.
In 2008 Pierre Bleuse founded the Musika Orchestra Academy, an international music festival that is now
co-produced with the Orchestre du Capitole de Toulouse. Musika aspires to be a first-class academy and a place
of exchange between musicians, sound engineers and producers from all over the world. It enjoys the support of
several noted artists, among them Louis Schwizgebel, Bertrand Chamayou, Jean-Frédéric Neuburger, Sol Gabetta
and Gautier Capuçon.
Pierre Bleuse studied conducting with Jorma Panula in Finland and Laurent Gay at the Haute École de Musique
in Geneva. He holds a Premier Prix in violin from the Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, and
has performed with such prestigious groups as the Quatuor Satie, the ensembles Court-Circuit and Tm+ and the
Orchestre National de France.

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„ICH SAH FRANKREICHS BANNER!“
VON ALEXANDRE DRATWICKI
(PALAZZETTO BRU ZANE)

Seit mehreren Jahren engagieren sich das Label Alpha und der Palazzetto Bru Zane für die
Wiederentdeckung des noch kaum bekannten romantischen Repertoires Frankreichs aus dem 19. Jh.

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Jedes Mal steht ein Sänger oder ein Instrumentalist im Zentrum des Projekts und stellt seine Ansprüche
und seine Neugierde in den Dienst dieses Abenteuers. Der Tenor Julien Behr, der für sein stimmliches und
menschliches Charisma bereits sehr geschätzt wird, ist diesmal die Zentralfigur eines Rezitals, das dieses
Repertoire in seiner großen Vielfalt zwischen Zärtlichkeit und Heldentum, Freude und Melancholie neu
interpretiert.

Die Stimme des romantischen Tenors nimmt in Frankreich zwischen 1800 und 1900 sehr verschiedene
Formen an. Die große Oper fordert ab den 1830er Jahren von ihr, dass sie einen großen Tonumfang hat,
klangvoll und von hohen Tönen gekrönt ist, die mit der Bruststimme gesungen werden. Die Opéra comique
wünscht sie sich hingegen bis zu Bizet und Gounod leicht, hell und fähig, gebrochene Farbtöne mit der
„Kopfstimme“ zu singen. Der Tenor des Premier Empire ist bei Méhul und Cherubini (um 1800) zentral und
sehr baritonal, während der der Julimonarchie in den Kompositionen Adams und Aubers (um 1840) die
Vokalisen und die Virtuosität von Rossini ausleiht. Kurz, nichts ist schwieriger für einen Tenor, als in diesem
Durcheinander von Gattungen und Institutionen „seine Stimme zu finden“. Die späte Romantik schließlich
kombinierte die Besonderheiten jedes Rollenfachs, woraus der „große Tenor der Opéra comique“ entstand,
der auch „de demi-caractère“ genannt wird und fähig ist, lyrische Stellen zu singen, aber auch mit Kraft
sowie (dank der typisch französischen „Kopfstimme“) mit Zärtlichkeit und Innerlichkeit. Gérald (Delibes),
Roméo (Gounod), Des Grieux (Massenet), Mylio (Lalo) und viele andere Helden sollten so zu international
berühmten Figuren werden. Oft wird dieses Repertoire jedoch mit zu schweren Stimmen besetzt,
die dessen Feinheit und Vielfalt nicht unbedingt wiedergeben können. Durch sein warmes Timbre, die
Prägnanz seiner Artikulation, die Eleganz seiner Phrasierungen und die strahlende Flexibilität seiner hohen

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Mittellage ist Julien Behr unter den gegenwärtigen Tenören einer der Sänger, die diesem Repertoire des
„demi-caractère“ am besten gerecht werden können. Zwischen Dunkel und Licht ...

DUNKEL ...
Im Jahr 1866 kam das Werk von Ambroise Thomas zur Uraufführung, das sein größter Erfolg bleiben
sollte: Mignon nach Goethe. Der Held Wilhelm Meister, für den darin mehrere Arien mit kontrastierenden
Stimmungen geschrieben sind, singt u.a. im 3. Akt die Strophen von „Elle ne croyait pas ...“ [„Sie glaubte
nicht ...“], in denen er an die naive Unverdorbenheit derer erinnert, für die sein Herz schlägt. Die einfache
Harmonie und die damit verbundene Gesangslinie, die nur von einem Arpeggio der Bratschen belebt wird
sowie von einem kurzen Übergang nach Moll, der in einer mit großer Zurückhaltung gesungenen hohen
Note endet, schildern die Einfachheit derer, über die der Held spricht. Unter den wenig bekannten Werken
Bizets befindet sich La Jolie Fille de Perth, das im darauffolgenden Jahr (1867) uraufgeführt wurde. Die
leidenschaftliche Serenade für Catherine ist durch die orchestralen Farben ihrer erlesenen Zwischensätze
bemerkenswert. Ihre stimmliche Linienführung erinnert an den Stil von Félicien David, der damals in Paris
sehr en vogue war. Dieses Werk ohne glänzende Passagen, das „italienischer“ als das von Thomas ist,
setzt die Stimme in einer losen und natürlich expressiveren Kompositionsweise ein. Die Kavatine von
Gounods Cinq-Mars (1877) ist ebenfalls von einer gedämpft poetischen Atmosphäre erfüllt. Nach einer
ganz ruhigen symphonischen Einleitung erinnert sich der Held voll Nostalgie an seine Geliebte. Der
Tradition gemäß wird der Mittelteil der Arie nach und nach bewegter, nachdem sie aber ihren Gipfel erreicht
hat, kehrt sie zu ihrer ersten Stimmung zurück. Vibrieren der Saiten, Arpeggios der Harfen, der diffuse
Klang des Englischhorns, alles trägt zur Lust dieser Komposition Gounods bei, die eine seiner besten ist,
aber merkwürdigerweise bis vor kurzem vergessenen war. Etwa zehn Jahre später, nämlich 1888, stellte
Benjamin Godard dem Publikum seine Oper Jocelyn vor, deren Berceuse (Wiegenlied) mit oder ohne Text in
jeder nur erdenklichen Weise bearbeitet wurde. Die Schönheit der Gesangslinie macht die Melodie jenseits
des von ihr interpretierten Textes unvergesslich. Dieses in einer ziemlich hohen Stimmlage geschriebene
Wiegenlied ist ideal, um die betörenden hohen Töne der großen Tenöre der Opéra comique zur Geltung zu
bringen. Das intimistische Klima wird durch eine sparsame Instrumentierung perfekt ausgedrückt: Nur
zwei Flöten kommen zur Harfe und den Streichern hinzu. Zwanzig Jahre später bringt André Messager am

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gleichen Ort, an dem die vorherigen Werke gespielt wurden, seinen prachtvollen Fortunio zur Uraufführung
(1907). Diese Oper verzichtet auf einzelne Nummern und zieht ein kontinuierlich musikalisches Fließen
vor. Sie wird heute als das Meisterwerk ihres Komponisten betrachtet und zeugt mehr als jede andere
Oper von Messager von seiner Beherrschung der Orchestrierung. Das „alte, graue Haus“, an das sich
der Held erinnert, scheint für die Ohren der Zuhörer in Grautönen gemalt zu sein: weiche Teppiche der
Streicher, zarte Akzentsetzungen der Holzbläser, eine expressive Gegenstimme der Hörner.

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... UND LICHT
Als Delibes seinen Jean de Nivelle in der Opéra-Comique (1880) aufführen ließ, hatte er bereits mehrere
erfolgreiche Ballette komponiert, deren schillernde Kompositionen das Opernpublikum beeindruckt hatten.
Bald danach mit Rezitativen ausgestattet und – folglich – als ein historisches Werk betrachtet, das würdig
ist, an großen Opernhäusern mit „seriösem“ Repertoire aufgeführt zu werden, ist Jean de Nivelle für
einen Tenor geschrieben, der die Fähigkeit zum Heroismus besitzt. Der Beginn des Rezitativs nimmt die
Tapferkeit von Massenets Cid vorweg, den die Oper fünf Jahre später entdecken sollte. Bald aber ändert
sich der Tonfall und die zarte Klarinettenbegleitung des Kantabile „C’était l’honneur et le devoir“ [„Es
waren die Ehre und die Pflicht“] findet zum elegischen Tonfall der Opéra comique zurück. Zwar wurde
das allzu komplizierte Textbuch der Oper bedauert, doch war der Erfolg der Musik so groß, dass sich die
Leitung des Salle Favart beeilte, Delibes mit einem anderen Werk zu beauftragen. So entstand die 1883
uraufgeführte, stürmisch umjubelte Oper Lakmé. Ist es verwunderlich, dass die besten „Rezepte“ von
Jean de Nivelle in Lakmé übernommen wurden? Die Arie des Gérald, des verliebten Tenors, entleiht so
von seinem Vorgänger die fließende Bewegung der Klarinette, um seine zärtliche Kantilene zu begleiten.
Doch Delibes vertieft seine harmonischen Forschungen und spannt die Gesangslinie weiter, in der er
die hohen Noten vervielfacht. Es ist also nicht erstaunlich, dass diese Arie das bevorzugte Vortragsstück
vieler hoher Tenöre wurde. Dagegen blieb Le Chevalier Jean (1885) von Victorin Joncières – einem der
ersten Wagnerianer – vollkommen unbekannt und ist ein Beispiel für jene unzähligen Werke von kaum
beachteten und doch spannenden Komponisten. Eine ehrgeizige Instrumentierung, abwechslungsreiche
Harmonien und eine treffende Prosodie sind dabei zweifellos in dieser idiomatischen Arie des Tenors im
„demi-caractère“ vorhanden: leidenschaftlich, doch ohne Exzesse bietet die Musik die Gelegenheit zu

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schönen hohen Tönen, aber vor allem zu träumerischen Farbgebungen, die den Musikliebhaber von heute
bestimmt begeistern werden.

Zwei Arien vervollständigen dieses Panorama und veranschaulichen die Welle französischer
Übersetzungen, die in Frankreich bis in die 1960er Jahre vorzufinden waren. Aus der Lustigen Witwe
(1905, Wien; 1909 auf Französisch in Paris), deren Textbuch die Bearbeitung einer Komödie von Henri
Meilhacs L’Attaché d’ambassade (1861) ist, interpretiert Julien Behr eine der berühmtesten Arien, in der
man den beschwingten Charme der Wiener Operette und ihre üppige Orchestration genießt. Aus dem Land
des Lächelns (1929) singt Julien Behr die Arie, die für den Tenor Richard Tauber, den Widmungsempfänger
vieler später Werke Léhars, geschrieben wurde. Der Komponist komponierte für ihn die „Tauberlieder“,
also „maßgeschneiderte“ Arien, die sowohl den persönlichen Erfolg des Interpreten als auch der gesamten
Komposition garantieren sollten. Die zu diesem Anlass geschriebene Arie „Dein ist mein ganzes Herz“
(in der bekannten französischen Übersetzung „Je t’ai donné mon cœur“ – „Ich habe dir mein Herz
geschenkt“) ist wahrscheinlich das berühmteste aller Tauberlieder.
Zur Gliederung dieses Rezitals wurden drei selten gespielte symphonische Werke eingefügt. Es handelt
sich zunächst um Aux étoiles [An die Sterne] von Duparc, ein 1874 komponiertes Werk, das 1911
überarbeitet wurde, aber bis 1919 warten musste, um in New York uraufgeführt zu werden. In diesem
ersten Teil eines (später vernichteten) symphonischen Werks mit dem Titel Poème nocturne [Nächtliches
Gedicht] wechselt die Komposition zwischen einem bald dichten, dunklen, bald dank der Interventionen
der solistischen Streicher in den hohen Lagen sanften, durchscheinenden orchestralen Gewebe ab. Mit
einer viel breiter gefächerten Instrumentation (4 Fagotte sind hier erforderlich) entwickelt sich La Nuit et
l’Amour [Die Nacht und die Liebe] (1888) von Augusta Holmès in den gleichen Sphären der sinnlichen,
nächtlichen Elegie. Dieses Stück wurde im Rahmen eines Melodramas mit dem Titel Ludus pro patria
für Chor und Orchester mit gesprochenen Versen komponiert. Schließlich ist auch eine ursprünglich für
Klavier geschriebene Habanera von Chabrier zu entdecken, die der Komponist aber durch eine üppige
Orchestration zu potenzieren verstand.

Weitere Informationen über die Werke und die Komponisten finden Sie auf bruzanemediabase.com

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JULIEN BEHR
Julien Behr schloss sein Jurastudium mit einem Master ab, wurde 2009 von der französischen
Verwertungsgesellschaft für Urheberrechte Adami zur Sänger-Entdeckung im Opernfach gewählt und machte
im selben Jahr sein internationales Debüt beim Festival von Aix-en-Provence in der Titelrolle von Offenbachs
Orphée aux Enfers. Danach tritt er auf renommierten Bühnen wie dem Théâtre des Champs-Élysées auf,
bzw. in der Opéra-Comique, der Opéra de Lyon, der Opéra du Rhin, der Oper von Bordeaux, dem Theater an
der Wien, bei der Mozartwoche in Salzburg, in der Kölner Oper, der Oper von St. Gallen, der Berner Oper, der

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Opera Vlaanderen, dem Barbican Centre in London, dem Festival Mostly Mozart in New York und der Oper von
Minneapolis.
Der vollendete Mozartsänger machte 2015 sein Debut an der Pariser Oper in der Rolle des Tamino (Die
Zauberflöte, Mozart). Er arbeitet mit den hervorragendsten Orchestern und Dirigenten wie Alain Altinoglu,
Jean-Claude Casadesus, Charles Dutoit, Laurence Equilbey, Asher Fisch, René Jacobs, Samuel Jean, Fayçal
Karoui, Marc Minkowski, Raphaël Pichon, Josep Pons, Jérémie Rhorer, François-Xavier Roth, Sébastien Rouland,
Leonard Slatkin, Jean-Christophe Spinosi und Nathalie Stutzmann. Julien Behr ist in Frankreich Pate des Vereins
„El Sistema“, der es sich zur Aufgabe gemacht hat, Kindern in Schwierigkeiten durch intensive Musikerziehung
zu helfen.
Seine Diskographie umfasst Septem verba a Christo von Pergolesi, Mélodies von Charles Koechlin (mit der
Mezzosopranistin Anaïk Morel beim Label Timpani) sowie L’Heure espagnole von Ravel (Label BR Media). Die
Aufzeichnungen von Reynaldo Hahns Ciboulette an der Opéra-Comique und von Mozarts Requiem bei der
Salzburger Mozartwoche sind als DVD erhältlich.

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ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE LYON
Das Orchestre de l’Opéra de Lyon wurde 1983 gegründet. Sein erster musikalischer Leiter war John Eliot
Gardiner. Kent Nagano, Louis Langrée und Iván Fischer waren bis 2003 dessen Nachfolger. Seither leiteten
Dirigenten wie William Christie, Leopold Hager, Emmanuel Krivine, Kirill Petrenko, Lothar Koenigs, Gérard
Korsten, Evelino Pidò, Bernhard Kontarsky oder Sebastian Weigle das Orchester. Im September 2008 wurde
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Kazushi Ono sein künstlerischer Leiter. Daniele Rustioni folgte ihm in dieser Funktion im September 2017
nach.
Seit seiner Gründung nahm das Orchester an mehr als siebzig CD- und Videoaufnahmen teil, die oft Preise
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und Auszeichnungen der Musikpresse erhielten. Unter den jüngsten, von Kazushi Ono geleiteten befinden
sich die Violinkonzerte von Dutilleux und Rafaël D’Haene mit Yossif Ivanov, Divo, Diva – ein Album mit Arien in
der Interpretation von Joyce DiDonato (Auszeichnung: Diapason d’or), Stella di Naploli, ein Rezital von Joyce
DiDonato unter der Leitung von Riccardo Minasi (Diapason d’or), The French Collection, ein Rezital von Piotr
Beczała unter der Leitung von Alain Altinoglu und als DVD Die lustige Witwe von Lehár, La Vie parisienne von
Offenbach und Claude von Thierry Escaich. Im Juli 2016 nahm das Orchester eine CD mit Werken von Thierry
Escaich unter der Leitung von Alexandre Bloch mit dem Klarinettisten Paul Meyer (bei Sony) auf.
Das Orchester wird regelmäßig innerhalb von Frankreich sowie ins Ausland eingeladen: Edinburgh Festival,
Festival von Athen, De Nationale Opera von Amsterdam (Émilie, Uraufführung von Kaija Saariaho), Théâtre
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des Champs-Élysées, Opéra-Comique. Im Jahr 2014 war das Orchester unter der Leitung von Kazushi Ono
mit Les Contes d’Hoffmann und einer Reihe von Konzerten in Japan auf Tournee und machte außerdem mit
Joyce DiDonato eine Tournee durch Europa. Im Sommer 2015 spielte es beim Festival von Aix-en-Provence
in Iolanta/Perséphone (Tschaikowsky/Strawinsky) unter der Leitung von Teodor Currentzis sowie in Brittens A
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Midsummer Night’s Dream unter Kazushi Ono. Im November 2016 war es im Sultanat Oman mit Mozarts
Don Giovanni unter der Leitung von Stefano Montanari auf Tournee und am 23. Februar 2018 begleitete das
Orchestre de l’Opéra de Lyon bei der Direktübertragung auf France 3 die Preisträger der Victoires de la musique
classique 2018.
Das Orchester trägt wesentlich zur künstlerischen Identität und dem ausgezeichneten Niveau der Opéra national
de Lyon bei, die 2017 durch zwei internationale Preise gewürdigt wurden: „Best Opera Company“ (Bestes
Opernhaus des Jahres 2017), ein internationaler Preis der von der angelsächsischen Presse und der Zeitschrift
Opera von London vergeben wird, sowie „Opernhaus des Jahres“, ein Titel, den die bedeutende deutsche
Zeitschrift Opernwelt und eine internationale Jury von fünfzig Kritikern verleiht.

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PIERRE BLEUSE
Pierre Bleuse wird als einer der vielversprechendsten französischen Dirigenten seiner Zeit anerkannt, der
gegenwärtig eine erstklassige internationale Karriere beginnt. Charakteristisch für seine Kunst sind seine
inspirierende Begeisterung und seine charismatische Autorität, die von einer klaren, expressiven Dirigiertechnik
unterstützt werden. Er unterhält enge Verbindungen mit dem Orchestre national du Capitole de Toulouse und
dem Orchester national Bordeaux Aquitaine.
Im Sommer 2016 debütierte er in Amerika mit dem Utah Symphony Orchestra dank einer Einladung von

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Thierry Fischer, der von der Leistung Pierre Bleuses bei einem Konzert im Mozarteum von Salzburg beeindruckt
war. Bleuse dirigierte damals das Jugendorchester der Animato Stiftung, mit dem er auf eine große Tournee
durch Europa ging. Seine erste Zusammenarbeit mit dem Orchestre de l’Opéra de Lyon fand im November
2017 bei der Produktion von Rimski-Korsakows Mozart und Salieri statt. Eine weitere Produktion ist dort für
März 2019 geplant. Michael Jarrell wählte ihn für die Leitung seiner Oper Cassandre mit Fanny Ardant und
dem Lemanic Modern Ensemble am Grand Théâtre de Provence im Januar 2017.
Seine Saison 2017-2018 ist äußerst arbeitsintensiv mit seinem Debut beim Orchestre de Paris sowie außerhalb
von Frankreich mit dem Real Filharmonía de Galicia, dem MDR Sinfonieorchester und dem Orchestre de la
Suisse romande.
Pierre Bleuse gründete 2008 die Musika Orchestra Academy, ein internationales Musikfestival, das zurzeit
mit dem Orchestre du Capitole de Toulouse koproduziert wird. Musika hat es sich zum Ziel gesetzt, eine
Akademie ersten Ranges und ein Ort für den professionellen Austausch zwischen Musikern, Tontechnikern und
Produzenten verschiedenster Länder zu werden. Die Akademie wird von mehreren renommierten Künstlern wie
Louis Schwizgebel, Bertrand Chamayou, Jean-Frédéric Neuburger, Sol Gabetta und Gautier Capuçon unterstützt.
Pierre Bleuse bildete sich in Finnland bei Jorma Panula aber auch bei Laurent Gay an der Haute École de
musique in Genf zum Dirigenten aus. Als Preisträger des Conservatoire national supérieur de musique de Paris
im Fach Violine trat er mit bedeutenden Ensembles auf, wie etwa mit dem Quatuor Satie, dem Ensemble Court-
Circuit und Tm+ oder dem Orchestre national de France.

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