Embolisation prostatique: état de l'art - DR S NOVELLAS, RADIOLOGUE INTERVENTIONNEL, INSTITUT ARNAULT TZANCK, SAINT LAURENT DU VAR
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1 Embolisation prostatique: état de l’art DR S NOVELLAS, RADIOLOGUE INTERVENTIONNEL, INSTITUT ARNAULT TZANCK, SAINT LAURENT DU VAR
2 Généralités La technique d’embolisation prostatique est en plein essor dans de nombreux pays: Historiquement pratiquée de manière ponctuelle pour hémostase avant 2010 dans des pathologies tumorales malignes vésicales ou prostatiques Première publication pour le traitement d’un adénome en 2010 Depuis : 280 publications incluant cas clinique, séries, études rétrospectives, randomisées 230 publications dans les 4 dernières années 3 études randomisées contrôlées Suivi concernant 2000 patients enrôlés dans plusieurs études Suivi dans le temps est passé de 3.5 à 6 ans Carnevale, CVIR 2010 Mac Williams, JVIR 2019
3 Généralités Pourquoi ce succès? Lié à la faible invasivité de la technique et son efficacité Procédure ambulatoire, rarement compliquée Lié au développement plus général de la radiologie interventionnelle Compétences techniques des radiologues interventionnels Capacité d’organisation au sein de structures de santé sur des actes programmés Technique s’incluant parfaitement dans le virage ambulatoire Lié aux faiblesses des techniques thérapeutiques usuelles Effets secondaires des traitement médicamenteux Inconvénient des techniques de résection Prévalence de la pathologie dans la population masculine Amélioration de l’information disponible pour le choix thérapeutique Pathologie bénigne: le temps du choix est possible Mac Williams, JVIR 2019
4 Objectifs pédagogiques Décrire la pathologie adénomateuse: Symptômes, moyens d’évaluations Techniques thérapeutiques usuelles: médicamenteuses, endoscopiques, chirurgicales Mécanisme d’action de l’embolisation Prise en charge d’un patient pour une embolisation Bilan pré thérapeutique Anatomie artérielle/variantes Mode de prise en charge, équipements, techniques, matériels Trucs et astuces Effets secondaires, complications et leurs gestions Succès technique et clinique, cibler les indications idéales Moyens de promouvoir la technique
5 Hypertrophie bénigne de la prostate Incidence: 40% des hommes de 60 à 69 ans 70% des hommes de plus de 69 ans 8 millions de cs aux Etats Unis en 2000 Symptômes obstructifs et irritatifs Urgences mictionnelles, pollakiurie, dysurie, fuite urinaire, sensation de vessie pleine Retentissement sur la qualité de vie Déplacement vie quotidienne Asthénie chronique en cas de PK nocturne: prise de poids, accidentologie Interrogatoire/ score clinique/examens paracliniques Mirakhur, CARJ 2019 Mac Williams, JVIR 2019 Young, CVIR 2019
6 Hypertrophie bénigne de la prostate Score IPSS: Score international largement utilisé 7 questions + 1 sur la qualité de vie De 0 à 35 Pas de traitement en dessous de 8 N’est pas spécifique de l’HBP +++ Question 1, 3, 5 et 6: voiding score (capacité à vider) Question 2, 4 et 7: storage score (capacité à stocker) Rapport IPPS-V/IPSS-S Permet d’apprécier la part prostatique de la part vésicale sur les symptomes du bas appareil urinaire Score IIEF: évaluation sexualité
7 Hypertrophie bénigne de la prostate Evaluation clinique: Examen: TR, volume, régularité de la prostate Débimétrie: Appréciation du débit max Normal > 15 ml/s, vol 150 ml Pathologique en dessous de 12 Echographie: Volume prostatique Nodule suspect? Résidu post mictionnel +++ Vessie de lutte +++ PSA/ECBU
10 Moyens médicamenteux Règles hygiéno-diététiques Modification horaires des diurétiques Activité physique, éviction caféine et alcool Traitement de la constipation Éducation mictionnelle: miction sans poussée, retenue de la première envie Moyens médicamenteux: Première intention: Alpha bloquant, +/- phytothérapie (alfuzosine, doxazosine, tamsulosine, terazosine) Risque d’hypotension (non sélectifs), œdème chevilles, éjaculation rétrograde I5AR si prostate > 40 gr ou patients agés (inhibiteur 5 Alpha réductase: dutastéride, Finasteride) Diminution libido, diminution érection Seconde intention: Bi thérapie Alpha bloquants et I5AR Alpha bloquants et anticholinergique
11 Moyens chirurgicaux RTUP: la technique de référence dans la littérature Efficace +++: amélioration score IPSS de 19 points en moyenne Taux de retraitement varie de 5 à 15% sur 5 ans Morbidiité: Globale de l’ordre de 11% Hémorrragie: Taux de transfusion 3% (0 à 35% …): lié au volume prostatique, durée opératoire, infection pré op TURP syndrome 1.5%: confusion, nausées, vomissements du à une hyponatrémie de dilution par résorption du liquide d’irrigation Infection urinaire de 4 à 20% Rétention post op: 3 à 9% des cas Incontinence post op jusqu’à 30% mais durable dans le temps (> 6 mois) dans 1.5 % des cas Sténose urétrale, sténose col 2 à 9% Dysfonction sexuelle: 90% éjaculation rétrograde À priori pas de dysfonction érectile Madersbacher, Europ urol 2005
12 Moyens chirurgicaux Adénomectomie haute par voie haute Autrefois le Gold standard Durée opératoire de 40 à 70 min Hospitalisation de 5 jours Drainage vésical de 4 jours Complications: 5 à 20% de transfusion 5 % de reprise 5 à 12% d’infections urinaires Excellent résultat fonctionnel Pas de réintervention Dégradation score IIEF
13 Moyens chirurgicaux alternatifs Alternatives électriques Vaporisation monopolaire Résection ou vaporisation bipolaire Alternatives laser Vaporisation laser (KTP ou LBO) Énucléation laser (HOLEP) Technique délicate à apprendre Nécessite un morcellateur Alternatives thermiques TUNA Alternatives émergentes Toxine botulique UroLift
14 Attitude chirurgicale: variable… Etude réalisée par questionnaire chez 637 urologues européens Sosnowski R et al, EAU 2013 Paramètres de choix: Age, sexualité, co-morbidités Volume de la prostate, trajet urétral Expérience opérateur, disponibilité matériel …
15 Mécanisme d’action de l’embolisation Rôle principal de réduction de volume induit par l’ischémie post embolisation Infarctus de la ZT possible Jamais d’infarctus de la totalité du volume glandulaire Dû à la collatéralité Mécanisme principal à l’échelle histologique Réduction des Récepteurs alpha 1 adrénergique Entraine une relaxation des fibres musculaires lisses Explique l’amélioration des symptômes après embolisation Bien avant la réduction de volume Parfois même à volume conservé Influence de la composition tissulaire: Composante adénomateuse prédominante entraine ue meilleure efficacité de l’embolisation Young, CVIR 2019
16 Cas particulier du lobe médian Patient de 63 ans 1 3 ATCD de ‘NP’ pour tumeur papillaire Récidive controlatérale traitée par RF HBP 160 gr avec IPSS 23 Embolisation bilatérale 100-300 microns Dysurie/hématurie persistante à deux mois 2 4 Nécrose calcifiée du lobe médian Irritative sur les parois vésicales Traitement par résection endo Moins bons résultats après embolisation des lobes médians Little, CVIR 2017
17 Bilan pré-thérapeutique Identique à celui d’un bilan pré chirurgical S’assurer de l’indication Examen clinique, score IPSS, IIEF, débitmétrie PSA, créat, ECBU, échographie vésico-prostatique avec mesure du RPM Angioscanner abdominopelvien +++ Fondamental surtout en début d’expérience Permet une cartographié pré opératoire des artères pelviennes Dépiste des CI techniques formelles à une embolisation Permet de réduire la durée opératoire, l’irradiation per op Dans l’idéal réalisé par le RI qui fera l’embolisation Reconstruction 3D et VR Permettent d’anticiper l’angulation favorable au cathétérisme
18 Bilan pré-thérapeutique Tableau infectieux chronique sur HBP Prostatite à répétitions Échographie: doute sur une lésion centrale AngioTDM Abcès prostatique Ne pas emboliser Risque de sepsis majeur ATB , avis infectieux Drainage abcès
19 Intérêt de l’angioCT pré-op 1 3 Variante anatomique rare AP gauche classique AP droite Nait de l’artère obturatrice Qui nait de l’artère épigastrique Qui nait de l’AFC 2 4 L’analyse du scanner pré-op permet De ne pas méconnaitre cette artère Jamais opacifiée par l’AII Rarement par une aortographie De choisir la voie d’abord adéquate Gauche en l’ocurrence
20 Limites de 1 3 l’angioCT pré-op Ne permet pas d’apprécier La collatéralité La capacité de cathétérisme distal AP gauche Thrombose à l’origine Collatérale musculaire issue de la glutéale inférieure Cathétérisme rétrograde d’un tronc commun vésico-prostatique 2 4 Puis antérograde de l’AP Embolisation satisfaisante En dehors des occlusions proximales de l’AII, ne pas CI une procédure d’embolisation +++ Anticipation sur la voie d ‘abord, le choix du matériel
21 Anatomie artérielle prostatique Fondamentale +++: Apprécier: Le nombre d’artères prostatiques Bilhim, Surg Radiol Anat 2011 Bilhim, JVIR 2012 Leur naissance L’existence d’anastomoses artérielles Points clefs: 1 artère unilatérale dans 50 à 72% des cas Se divise en: Une artère antéro latérale +++ (vascularise la glande centrale) Une artère postéro latérale (vascularise la glande périphérique) Si deux artères prostatiques sur un même côté: L’artère antéro-latérale nait de manière plus proximale ou avec une origine commune avec l’artère vésicale L’artère postéro-latérlae nait plus distalement, souvent de la pudentale interne
22 Anatomie artérielle prostatique Description sur étude cadavérique: 18 hommes, 36 hémi bassin Garcia-Monaco JVIR 2013
23 Angio-anatomie artérielle prostatique Les artères prostatiques ont en général: Un trajet tortueux, sinueux Rehaussement glandulaire central Les artères vésicales Trajet assez rectiligne Rehaussement de type pariétal Les artères rectales moyennes Trajet parfois proche de celui de l’AP Rehaussement du canal anal Les anastomoses: Présentes dans 60 % des cas Art pudentales > AP controlat > Art rectales > art vésicales Macro / micro anastomoses ou Pré et post capsulaires
24 1 2 Anatomie artérielle prostatique Pattern A: Vascularisant uniquement la glande prostatique 1 2 A1, A2, A3 selon la participation de l’artère postéro latérale Pattern B: Communication avec l’artère honteuse ou pudentale interne Pattern C: Communication avec l’artère rectale moyenne Amouyal JFR 2017 Amouyal CVIR 2018
25 Embolisation unilatérale: est elle toujours un semi échec? Embolisation unilatérale Permet parfois de traiter l’entièreté du volume prostatique Par des anastomoses intra prostatiques Souvent associée à une sténose ostiale controlatérale À une AP unique de chaque côté
26 Embolisation unilatérale: est elle toujours un semi échec? 1 3 Embolisation unilatérale Permet parfois de traiter l’entièreté du volume prostatique Par des anastomoses intra prostatiques 2 4
27 Embolisation unilatérale: est elle toujours un semi échec?2 3 1 Embolisation unilatérale Dissection initiale gauche Embolisation par des anastomoses intra prostatiques Cathétérisme 4 5 6 transprostatique Embolisation controlatérale par voie rétrograde
28 Cas particulier: Sondage au long court 1 3 Hypertrophie muqueuse vésicale Responsable d’une hypervascularisation Artérioles hypertrophiées Responsable d’un encorbellement vasculaire Autour de la sonde vésicale Si doute CBCT En angio, AP naissait plus bas du tronc antérieur 2 4 Parenchymographie prostatique plus dense et centrale Sous la sonde vésicale Taux de desondage à 90% dans la littérature entre 2 jours et 3 mois après la procédure Pisco JVIR 2016
29 Cas particulier: anastomoses à protéger Série angiographique à analyser (à 1 3 répéter) Complément par CBCT Sténose ostiale Tronc commun vésico-prostatique Large anastomose vers le rectum et le canal anal Précapsulaire Diamètre large 2 4 Rehaussement canal anal Occlusion proximale par coils (2-3 mm) Embolisation à flux lent par microparticules Amouyal, CVIR 2016
30 Organisation embolisation Consultation Consentement éclairé Hospitalisation: Ambulatoire +++ Une nuit de surveillance en début d’expérience Anesthésie Locale +/- sédation +++ Générale Prémédication Prednisone 20 mg, la veille et pendant 5 jours Oméprazole Antibioprophylaxie pour certains Sonde vésicale (+/-) En début d’expérience: repérage du plancher vésical
31 Embolisation: angiographie Introducteur fémoral unilatéral, 5 Fr Voies bilatérales exceptionnelles Voie humérale ou radiale décrite Réalisation d’un CBCT dans l’aorte abdominale: Repérage des artères prostatiques, leurs ostiums Choix de l’angle de scopie pour chaque côté Évite les séries angiographiques à répétition Perte de temps Irradiation Utilisation de contraste Evite l’embolisation de territoires non désirés Informations supplémentaires dans 60% des cas par rapport à l’angio soustraite En l’absence de CBCT: incidence classique Angulation oblique homolatérale de 30 degrés Angulation craniale de 10 degrés Mouli, Semin Intervent radio 2019
32 Embolisation: cathétérisme Addition de difficultés techniques: L’athérosclérose est fréquente sur les vaisseaux iliaques Les tortuosités vasculaires sont aussi fréquentes Le degré d’athérome est corrélé à la taille prostatique et aux symptômes AP fait 1.6 mm en moyenne Un angle aigu sur l’ostium est très fréquent Renforcement du support de cathétérisme par l’utilisation d’introducteur long Large choix de sondes possible: Haga, Prostate 2018 Vertébrale, RUC, Simmons, Cobra, Pig tail… Le but: arriver en 4 Fr dans le tronc antérieur
33 Embolisation: cathétérisme 1 3 Cathétérisme: Utilisation d’introducteur long, souple, 5 Fr Cook Cathétérisme en 4 Fr dans le tronc antérieur Sonde vertébrale Cordis Positionnement du cathéter en regard de l’ostium de la PA 2 4 Poursuite au microcathéter Progreat 2.0, MERIT MAESTRO, DIREXION Micro guide: Terumo GT, Fathom, Angiographie sélective dans l’AP +++
34 Embolisation: cathétérisme Angiographie dans l’AP: 1 2 fondamentale Peut se faire à la seringue, à la main À flux lent Avec une seringue de 3 cc Analyse du pattern de rehaussement de la glande prostatique Analyse de la collatéralité et des anastomoses A répéter au cours de l’embolisation Ouverture d’anastomose Difficultés à toujours évaluer le trajet des particules pendant leur injection
35 Embolisation: 1 2 cathétérisme Angiographie dans l’AP: fondamentale HBP 160 gr Dominance d’une AP sur l’autre
36 Le temps de l’embolisation Sur quel site de l’AP? Proximale puis distale dans un second temps: PERFECTED Cathétérisme de l’artère prostatique Injection de vasodilatateur Embolisation jusqu’au End Point 300-500 Tris acryl microspheres Poursuite de l’avancée du microcathéter Complément d’embolisation des microvaisseaux persistants Mis en évidence au préalable par angiographie Carnevale CVIR 2014
37 Le temps de l’embolisation Avec quel matériel? Nombreux types d ‘agents utilisés au début de l’expérience Particules de PVA Curaspon Microparticules Coils proximaux Consensus sur les microparticules calibrées Entre 300 et 500 microns Résultats cliniques identiques: 80 % succès à 18 mois Moins de complications mineures par migration d’embols: Dysurie +++ Torres, JVIR 2019
38 Le temps de l’embolisation Dilution des particules Avec 10 ml de contraste Avec 7 ml de sérum physio En ayant retiré le surnageant des particules Injection: À très faible débit Par des seringues d’1 ml Rinçage par sérum phy avec seringue de 1 puis 3 ml ‘pousser’ les particules dans la parenchyme prostatique On recommence… Le temps de l’embolisation est à respecter En moyenne aussi long que le temps du cathétérisme
39 Suites habituelles de l’embolisation Symptomes irritatifs Pollakiurie nocturne Brulures urinaires mictionnelles Pesanteur pelvienne, pas de réelle douleur Rares hématuries ou rectorragies de faible volume (traces) Hémospermie (abstinence d’une à deux semaines post emmbolisation) Résolutifs entre 2 et 7 jours Poursuite du traitement médical prostatique Consultation à 1, 3 et 6 mois Avec échographie vésico prostatique et mesure du RPM
40 complications Les complications graves sont rares 2 complications majeures ayant nécessité une intervention sur 630 Pisco, JVIR 2016 embolisations: taux de 0.3 % Confirmé par deux méta-analyses 788 patients, taux de 0.4% Antunes, CVIR 2013 840 patients, taux de 0.1% Wang, World J urol 2016 Taux de complications Deux fois moindre qu’après RTUP RTUP Associé à des durées d’hospitalisation plus longues
41 complications Complications mineures Rétention post embolisation Rapportée dans 2 à 8% des cas En général résolutif après sondage évacuateur transitoire d’une semaine Infection urinaire (7% des cas) Liée à une stagnation transitoire urinaire par défaut de vidange Attention peut être masquée par la PK post embol transitoire ECBU au moindre doute, traitement médical (discussion ATBprophylaxie) Rectorragie, hémospermie, hématurie Sur le plan sexuel: Peu ou pas d’éjaculation rétrograde (
42 Complications Embolisation de territoires non désirés Décrit dans les premières publications Moins bonnes connaissances: de l’anatomie artérielle de l’existence des anastomoses De la sémiologie angiographique Utilisation de particules de faibles dimensions 100-300 microns Particules de PVA (tailles variables) Symptomes: douleurs +++, brulures mictionnelles Prise en charge: Antalgiques Soins locaux Antibiothérapie préventive La résolution sans séquelle est la règle
43 Performance de l’embolisation 3 études randomisées: effectifs réduits Gao, Radiology 2014 Carnevale, CVIR 2016 12 études prospectives, 5 rétrospectives Abt, BMJ 2018 6 méta-analyses Malling, Europ Radiol 2019 Feng, CVIR 2017 Succès technique très élevé Shim, J Uro 2017 Embolisation bilatérale de 75 à 100% Uflacker, JVIR 2017 Embolisation unilatérale de 95 à 100%
44 Performances de l’embolisation IPSS: Étude rétrospective de Pisco (JVIR 2016) Baisse de l’IPSS entre -13 et -17 points entre le suivi précoce et à 3 ans À 1 an, entre 1 et 3 ans, entre 3 et 6.5 ans UK-ROPE study: Ray, BJU Int 2019 Baisse de 11 points en moyenne à 1 an contre 15 pour la RTUP Gao, Radiology 2014 Meilleur résultat de la RTUP à 1 et 3 mois mais sans différence à 6 mois et 1 an Abt, BMJ 2018 Pas de différences entre PAE (-9.23 points) et RTUP (-10.77 points)
45 Performances Qualité de vie Pisco et al, JVIR 2016 Baisse de 2 points en moyenne UK ROPE: Baisse de 2.6 points Abt et al, BMJ 2019 Baisse de 2.33 versus 2.69 pour la RTUP Débit urinaire: Amélioration du débit max de 8 à 16 ml, en amélioration sur 2 ans Volume prostatique Diminution majeure de 30 à 50%, mais inconstante: critère mineur de réussite, à relativiser Amélioration du RPM
46 Développement de l’activité: indications Commencer par ‘rendre service’: Patient en rétention chronique Avec des co morbidités Avec des traitements antiagrégants ou anticoagulants Rétention post IDM stenté… Service de gériatrie, service d’HAD Prendre le temps de faire un bon bilan vasculaire pré-op par Angioscanner Se méfier de la fonction rénale chez les patients âgés, déshydratés Toxicité iode intraartérielle sur les glomérules >> iode intra veineux
47 Développement de l’activité: indications Accentuer ou établir une relation de travail et de confiance avec les équipes urologiques Souvent existante à travers les autres actes de RI: Voies excrétrices: néphro, JJ Tumeurs rénales; biopsie, RF, MO, cryoThérapie Les équipes urologiques ont aussi souvent une volonté d’innovation Urolift ‘contre’ la dominance de la RTUP avec ou sans laser Développement de l’HIFU pour la prostate par les urologues s’apparente au développement de la RF rénale Techniques moins invasives non ou mal valorisées par la CCAM La création d’un centre de référence du traitement de l’HBP bénéficie à tous les patients et tous les thérapeutes Les patients arrivant à la cs de RI ne sont pas tous de bon candidats pour l’embolisation
48 Développement de l’activité: organisation Maximiser la courbe d’apprentissage: Choisir les bons premiers patients Patient peu athéromateux, peu tortueux Prostate de plus de 80 gr Prendre le temps nécessaire en salle de RI 3h d’intervention pour les premières embolisations À 1h30 voir 1h après une quinzaine de cas Travailler à deux RI Discuter et analyser les images per procédures Prendre du recul en cas de doute Avoir du matériel en qualité et quantité suffisante Pour après sélectionner les outils qui reviennent souvent
49 Développement de l’activité: formation Voyager … Pr Pisco, Lisbonne 2014: 3 embolisations dans la journée 1 patient français! Pr Sapoval, HEGP, 2015 G Amouyal, O Pellerin A Rogopoulos Collègue des débuts d’expérience
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